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Risk management
ABSTRACT N° SOFCOT25-741
Les fractures ostéoporotiques sont une source majeure de morbidité et de mortalité dans la population âgée et constituent un fardeau significatif en matière de santé et d’économie à propos de 542 femmes menopausées
Rabah Atia* 1
1Hôpital Ibn Rochd , Université Annaba Badji Mokhtar, Annaba, Algeria
Introduction : La gestion des fractures ostéoporotiques très compliquées et difficile doit être prise charge en au cas par cas mais le cote préventif est primordial
Material and methods : Matériel et Méthodes : Etude transversal a visée descriptive sur deux année (2014- 2015), 542 femmes fracturées; 40,7%-70-79ans ; 52,02% citadines ; 59,51% au foyer ; 59,3% Mariées ; 44,4% Multipares plus 4enfants ; 63% Antécédents médicaux ;76,5% une pathologie ; 58% HTA la moitié diabète ; 96,3% Ménopause effective ; 57,6% Ménopause plus 20ans ; 34,6 % Ménopausée à 49-52ans ; ATCD fracture 50% (3-6ans) ; fracture poignet 37,5 % accident domestique 87,5% bien évolué 100%; Actuellement 75% Chute domestique ; Aucune fracture identique dans la famille 70,4%, la sœur moitié des cas ; 37% Fémur proximal ; Parents vouté 33,3%, 63% Consommation laitage ; 96,3% non tabagique; Activité quotidienne ménage 96,3% et marche 83,3% ; Prise médicamenteuse 55,6% anti HTA 60% ; un seul médicament 66,5% et à titre préventif 74%, calcium 100% Vit D 43%; Douleur à 100%, Impotence à 100% ; Fracture du col du fémur 37%, poignet; 33,3% ; 40,4% maigres ; Traitement orthopédique 59,3% ; traitement médical 100% Antalgique 89% ; antiinflammatoire 70%
Results : Prévalence de l’ostéoporose 66,7% ; 83% à l’âge de 60, à 100% en milieu rural et 89% retraités, 100% célibataire ;50% chez femmes ayant plus de 4 enfants et identique selon la prise de médicaments ou non ; 67% Diabétique et 100% si plus de 2 pathologies, 100% au-delà de 15 ans de ménopause,75% ATCD fracture récente ; 100% le poignet pour la fracture du col et si atteint de la mère ; 67% risque de chute domestique ;100% tabagisme; Prévalence 90%, fracture du col du fémur, 92% si maigre; Age 33% (71-80ans), Sex-Ratio 0.82, 100% vue 24heures, 100% traitement dans les 24heures, 63,85 % trans-cervicale de Delbet, 80% Pauwels II et III, 81 % Garden IV, 80% déplacée de Lamare ; 64 % chirurgie ; 34,90% vissage, 15,72% prothèse 34% traitement ; fonctionnel ; Revus à un an, 23,41% pseudarthroses, 30,14% nécrose ; Registres des décédés de l’état civil de la ville, 13,84% décédées dans l’année
Discussion : L’ostéoporose doit être dépistée et traitée systématiquement ; Tout une hygiène de vie est nécessaire ; réadaptation particulière des personnes âgées; Les complications osseuses ont un rapport avec le type de la fracture
Conclusion : La fracture du col du fémur sur une ostéoporose souffre d’un problème d’indication donc aucune synthèse ne pourrait permettre la reprise des activités antérieures
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Risk management
ABSTRACT N° SOFCOT25-262
Gestion du risque d'infection à l'ère de l'IA: un cadre opérationnel
Claudio Trotti* 1
1Direzione Operativa, Centro Ortopedico di Quadrante, Omegna, Italy
Your abstract : Le projet vise à intégrer des algorithmes d'intelligence artificielle (IA) dans le traitement des données hospitalières via l'apprentissage automatique (ML) pour améliorer les procédures et prévenir les cas d'infection chez les patients (subissant une prothèse de hanche/genou) en identifiant, dès la phase de pré-admission (Guerra R., 2024).
Material and methods : L'outil principal utilisé pour ce projet est le ML, une branche de l'IA qui permet aux ordinateurs d'apprendre à partir des données sans être explicitement programmés. La base de données fournie à la machine est : l'archive historique de la consommation de gel hydroalcoolique de l'entreprise de 2021 à 2023 ; les demandes d'antibiotiques justifiées de chaque séjour hospitalier de 2021 à 2023 ; les données sur les infections du site chirurgical (SSI) et leurs protocoles de 2013 à 2024 ; l'échantillon aléatoire de patients prothétiques envoyé au portail régional ; les volumes de chirurgies prothétiques et rachidiennes réalisées de 2021 à 2023 avec suivi de toute infection trouvée ; le rapport de surveillance des micro-organismes de 2021 à 2023 ; le protocole de surveillance de la résistance aux antibiotiques de certains micro-organismes isolés du laboratoire analytique.
Results : Identifier des schémas communs, aussi complexes ou non apparents soient-ils, qui révèlent la propension d'un patient à un événement infectieux, ou la capacité de les associer à un groupe de patients caractérisés par un ensemble de caractéristiques complexes, conduit à une réduction des complications après la chirurgie, une plus grande efficacité et efficacité dans les processus d'assistance et de traitement, permettant une récupération rapide et une réduction de la durée de séjour hospitalier (LOS). L'amélioration qualitative des parcours se traduit également par des avantages économiques : si un patient avec un indice de risque d'infection élevé est identifié dès la pré-admission, des parcours et protocoles plus adaptés peuvent être adoptés, évitant des traitements et services inutiles.
Discussion : Les algorithmes de ML soutiennent les ressources hospitalières en :
• offrant un outil de diagnostic qui accélère considérablement les temps de diagnostic liés au risque d'infection des patients traités/admis;
• identifiant l'appartenance du patient à un groupe spécifique, qui peut être associé à des services et procédures personnalisés moins chronophages et rentables ;
• recueillant des avantages économiques et de durabilité significatifs pour toutes les parties impliquées.
Conclusion : L'introduction de l'IA pour le dépistage pré-admission afin d'identifier les risques d'infection du site chirurgical, dans la chirurgie prothétique, peut réduire considérablement l'incidence de ces infections. Des études ont montré que la mise en œuvre d'algorithmes d'IA et de ML dans les processus de pré-admission peut entraîner une réduction des SSI d'environ 30 à 50 % (De Simone B. et al., 2020).
L'IA a-t-elle été utilisée pour ce résumé en dehors du correcteur orthographique ou de la traduction? : Yes
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Infections
ABSTRACT N° SOFCOT25-166
L'apport du clou cimenté imprégné d'antibiotiques dans la prise en charge des pseudarthroses septiques diaphysaires
Yassine Fath El Khir* 1, Abdelwahed Soleh1, El Mehdi Boumediane1, Mohamed Amine Benhima1, Imad Abkari1
1traumatologie orthopédie B, CHU Mohammed VI , Marrakech, Morocco
Introduction : La pseudarthrose septique diaphysaire est une complication grave des fractures, caractérisée par une absence de consolidation osseuse dans un contexte infectieux après un délai de six mois. Sa prise en charge demeure complexe et représente un défi thérapeutique en raison de la gravité de l’infection et des difficultés liées à la cicatrisation osseuse. Le traitement par enclouage centromédullaire cimenté imprégné aux antibiotiques est une technique qui vise à combiner l'action mécanique de stabilisation du clou avec la libération locale d’antibiotiques pour éradiquer l’infection.
Material and methods : étude transversale, portant sur 18 cas de pseudarthrose septique diaphysaire traités par enclouage centromédullaire cimenté imprégné aux antibiotiques, diagnostiqués entre janvier 2018 et janvier 2024.
Les données personnelles, cliniques, radiologiques et microbiologiques ont été collectées à partir des dossiers médicaux et des consultations de suivi. Les résultats ont été analysés selon des Critères de consolidation osseuse, d’éradication de l’infection et d’éventuelles complications.
Results : Les résultats montrent que la majorité des patients étaient des hommes (78%), avec un âge moyen de 37,7 ans. Le traitement par ECM-ATB a permis une consolidation dans 88% des cas, avec un délai de consolidation moyen de 6 à 9 mois. Les patients plus jeunes avaient de meilleurs résultats de consolidation (p < 0,001).
En termes de gestion de l’infection, la bactériologie a révélé une prédominance de Cocci Gram positif, en particulier Staphylococcus aureus. La majorité des patients avaient une évolution favorable, tandis que 22% des cas ont présenté des complications, notamment des raideurs articulaires ou des rechutes infectieuses.
Discussion : Nos résultats sont superposables à ceux retrouvés dans la littérature bien que les méthodes utilisées ne soient pas les mêmes. Le traitement chirurgical des pseudarthroses septiques diaphysaires en deux temps avec dans un premier temps un enclouage avec un clou manchonné de ciment et d’antibiotiques et dans un second temps après asséchement de l’infection par un clou ou plaque avec autogreffe osseuse donne des bons résultats.
Une étude avec un échantillon assez important serait l’idéal.
Conclusion : L'utilisation des clous cimentés aux antibiotiques est apparue comme une technique efficace dans la prise en charge des pseudarthroses septiques diaphysaires, avec des taux de consolidation et de contrôle de l’infection satisfaisants. Bien que certaines complications aient été observées, cette approche offre une solution pour améliorer la prise en charge de ces patients difficiles à traiter.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Infections
ABSTRACT N° SOFCOT25-398
Résultats fonctionnels du traitement par voie arthroscopique des arthrites septiques de genoux natifs dans un pays à ressources limités
Freddy Mertens Bombah* 1, 2, Florent Anicet Lekina3, Pieter Berger4, 5, An Sermon5, 6
1Département de chirurgie et spécialités/Faculté de médecine et des sciences pharmaceutiques, Université de Douala, Douala, Cameroon, 2Département d'orthopédie et traumatologie, clinique Universitaire Saint Luc, Université Catholique de Louvain, Louvain, Belgium, 3Département d'orthopédie et traumatologie, clinique Fouda, AO Trauma/AO Alliance, yaoundé, Cameroon, 4Department of Orthopaedic surgery, University Hospitals Gasthuisberg, 5Department of Development and Regeneration, 6Department of Traumatology, University Hospitals Gasthuisberg, KU Leuven, Leuven, Belgium
Your abstract : La maitrise de l’antibiothérapie et le traitement arthroscopique sont deux grands tournants dans la prise en charge des arthrites septiques. L’arthroscopie reste très peu pratiquée dans les pays à ressources limités malgré les indications nombreuses. Les auteurs rapportent les résultats fonctionnels des débridements par voie arthroscopique des arthrites septiques de genoux natifs dans un hôpital au Cameroun.
Material and methods : Il s’agissait d’une étude prospective incluant des patients adultes traités pour arthrite septique du genou par lavage et débridement/synovectomie par voie arthroscopique. Les paramètres cliniques recherchés étaient la douleur, les amplitudes articulaires, la Vitesse de sédimentation, la CRP.
Results : Nous avons inclus 22 patients qui ont été traité. L’âge moyen était de de 28 ans avec une prédominance masculine. L’antécédent le plus retrouvé était la drépanocytose et le germe était le staphylocoque auréus dans 45% des cas. Sur le plan fonctionnel, au recul moyen de 6 mois, les résultats étaient satisfaisant. 20 genoux (90 %) étaient indolores. La flexion moyenne était de 118 dégrés. La VS et CRP se normalisaient au bout de la 3ème semaine.
Discussion : Un bon équipement et une bonne maitrise des gestes de base de l’arthroscopie est primordiale dans les pays à ressource limités afin que les pratiques de l’arthrotomie soit restreintes aux indications de nécessité. Les résultats fonctionnels et biologiques sont comparables et superposables à ceux des pays développés.
Conclusion : La prise en charge de l'arthrite septique reste un défi partout dans le monde et la voie arthroscopique mériterait d’être développée dans les pays à ressources limités.
L'IA a-t-elle été utilisée pour ce résumé en dehors du correcteur orthographique ou de la traduction? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Infections
ABSTRACT N° SOFCOT25-410
Meta analyse des traitements chirurgicaux des arthrites septiques : stratégies, résultats et perspectives
Freddy Mertens Bombah* 1, 2, Cédric Dongmo Mayopa2, 3, Gaspary Fouédjeu2, 3, Randy Buzisa Mbuku2, 3, Thomas Schubert2, 3, Christine Detrembleur3, Olivier Cornu2, 3
1Département de chirurgie et spécialités/Faculté de médecine et des sciences pharmaceutiques, Université de Douala, Douala, Cameroon, 2Département d'orthopédie et traumatologie, clinique Universitaire Saint Luc, 3Institute of Experimental and Clinical Research (IREC), Université Catholique de Louvain, Louvain, Belgium
Introduction : La prise en charge de l'arthrite septique est une urgence. De nombreuses procédures chirurgicales sont décrites pour éradiquer l'infection dans l'articulation concernée. Les auteurs ont comparé les différentes études randomisées à travers des méta-analyses dans le but de donner les stratégies, résultats et perspectives des traitements chirurgicaux étudiés.
Material and methods : Une recherche exhaustive des bases de données PubMed, Web of Science, Embase, Scopus et Cochrane Library a été réalisée. Les directives PRISMA (Preferred Reporting Items for Systematic Reviews and Meta-analyses) ont été suivies. La méta-analyse a été réalisée à l'aide de medcalc exprimé en odds ratio. L'hétérogénéité a été testée avec l'indice statistique I².
Results : Dix-neuf études contrôlées randomisées ont été incluses. La stratégie de prise en charge variait selon l'âge du patient, le type d'articulation (native ou prothétique) etl'agent causal. Les études sur les articulations prothétiques présentaient un taux plus élevé de complications, notamment infectieuses, que celles sur les articulations natives. Aucune étude n’a évalué l’intérêt des solutions antiseptiques. Les résultats des méta-analyses exprimés en Odds ratio révèlent : irrigation vs arthrotomie (OR, 0,774 [IC à 95 %, 0,052–11,424] ; p = 0,852), arthrotomie vs arthroscopie (OR, 2,22 [IC à 95 %, 1,583–3,112] ; p < 0,001) et remplacement prothétique en un temps vs deux temps (OR, 0,436 [IC à 95 %, 0,237–0,801] ; p = 0,008). Illustration d'un risque significativement plus faible de complications (infection inclue) en faveur respectivement de l'irrigation, de l'arthroscopie et du remplacement prothétique en un temps.
Discussion : Aucune méta-analyse sur les études randomisées n’a été faites à ce jour. Le taux d’infection étant important (principalement pour les études sur prothèses), une perspective serait d’évaluer les effets bénéfiques des antiseptiques sur la survenue d’infection
Conclusion : La prise en charge de l’arthrite septique reste un défi, en particulier pour les articulations prothétiques. L’évaluation du rôle des solutions antiseptiques dans la prévention des infections pourrait offrir de nouvelles perspectives thérapeutiques et mérite d’être approfondie.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Infections
ABSTRACT N° SOFCOT25-800
Infections sur prothèse totale de hanche : Épidémiologie et profil bactériologique
Malek Fakhfakh* 1, Mohamed Hedi Gharbi1, Dhia Bouzrara1, Achraf Abdennadher1, Khalil Amri1
1Service de chirurgie orthopédique et traumatologie, Hopital militaire principal d'instruction de Tunis, Tunis, Tunisia
Your abstract : L’infection est une complication redoutable de l’arthroplastie de la hanche avec des conséquences fonctionnelles et économiques majeurs La prise en charge est multidisciplinaire où le diagnostic bactériologique occupe une place importante.
Le but de notre travail est de préciser les caractéristiques épidémiologiques de ces infections, ainsi que leur profil bactériologique et Préciser le profil de résistance des germes en cause.
Material and methods : Il s’agissait d’une étude rétrospective portant sur 15 patients suivis pour des infections sur prothèse totale de hanche sur une période de 7 ans. Les critères diagnostics utilisés étaient ceux du consensus international sur les infections sur prothèse articulaire. Nous avons étudié le profil bactériologique, le tableau clinique et biologique. Nous avons exclu les patients initialement opérés dans d’autres structures hospitalières.
Results : Notre série comportait 11 femmes et 4 hommes. L’âge moyen était de 62 ans. L’arthroplastie initiale a été réalisée pour 8 traumatismes, 4 coxarthroses, 2 coxites inflammatoires et 1 ostéonécroses aseptiques. Le délai moyen de survenue de l’infection était de 25 mois. Il y’avait 4 infections précoces et 11 tardives. La douleur était présente dans 80 % des cas. La valeur moyenne de la CRP était de 91.5 mg/l et de la VS était de 84 mm à la première heure. Les radiographies standard ont objectivé un descellement septique dans 9 cas. Les germes les plus retrouvés étaient les staphylocoques, isolés dans 55 % des cas, suivis par les BGN isolés dans 30 % des infections. La résistance à la méticilline et aux fluoroquinolones était rencontrée chez 30 % des souches de staphylocoques. Pour la rifampicine 25 % des souches y étaient résistantes. Pour les BGN, la résistance à la gentamicine était rencontrée dans 45% des cas.
Discussion : L’analyse du profil épidémiologique des infections sur prothèse de hanche révèle une incidence variante entre 1 et 2 % après une arthroplastie primaire et pouvant atteindre 4 % en cas de reprise chirurgicale. La durée de l’intervention et la qualité de l’asepsie opératoire jouent également un rôle clé dans la survenue de ces infections. Les germes les plus fréquemment isolés sont les staphylocoques, en particulier Staphylococcus aureus. Le profil de résistance des germes impliqués varie selon l’espèce notamment la résistance des staphylocoques aux beta-lactamines et la résistance des BGN pour les céphalosporines de 3éme générations et à la gentamicine.
Conclusion : L’infection sur une prothèse de la hanche est une complication rare. La prise en charge de ces infections nécessite une collaboration entre chirurgien et infectiologue. L’identification des aspects épidémiologiques et bactériologiques permet d’orienter les protocoles de prévention et améliorer la prise en charge thérapeutique.
L'IA a-t-elle été utilisée pour ce résumé en dehors du correcteur orthographique ou de la traduction? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Infections
ABSTRACT N° SOFCOT25-133
MICROBIOLOGIE ET FACTEURS DE RISQUE D'UNE INFECTION A BAS BRUIT DANS LES PSEUDARTHROSES DES OS LONGS APRES FRACTURE OUVERTE
Quentin Vanco* 1, Christophe Nich1, David Boutoille2, Stephane Corvec2
1Orthopédie, 2Infectiologie, CHU, Nantes, France
Introduction : La pseudarthrose est une complication fréquente de la prise en charge des fractures ouvertes. Elle peut être associée à une infection sous-jacente de bas grade. Dans ce contexte, une analyse systématique des prélèvements osseux et tissulaires obtenus lors de la chirurgie de reprise est recommandée, en association avec une antibiothérapie à large spectre. Notre objectif principal était de décrire la microbiologie des pseudarthroses des os longs après fracture ouverte. Ensuite, nous avons cherché à déterminer les facteurs cliniques et biologiques associés au risque de cultures tissulaires peropératoires positives ainsi qu'à l'évolution après chirurgie de la pseudarthrose.
Material and methods : Nous avons sélectionné des patients âgés > 18 ans ayant bénéficié d'une prise en charge chirurgicale d'une pseudarthrose après fracture ouverte diaphysaire, sans antécédent septique. Entre 2005 et 2021, 90 patients (69 hommes, 21 femmes) ont été inclus, avec un âge moyen de 36,8 ans (18-74 ans) au moment de la chirurgie de la pseudarthrose. Les localisations des pseudarthroses étaient tibiales (63 cas), fémorales (21 cas) et humérales (6 cas). Le délai moyen entre l'intervention initiale et la chirurgie de la pseudarthrose était de 21,3 mois (5-170 mois). La majorité des patients (75 patients, 83,3 %) ne présentaient ni signes d’inflammation locale ni écoulement fistuleux. L'infection était confirmée lorsqu’un même micro-organisme était isolé sur au moins deux prélèvements obtenus lors de la chirurgie de pseudarthrose. En postopératoire, tous les patients ont reçu une antibiothérapie à large spectre jusqu'à 14 jours, en attendant les résultats de l’analyse microbiologique.
Results : Les cultures étaient positives dans 31 cas (34,4 %), révélant une flore polymicrobienne, avec une prédominance de Staphylococcus aureus (n=13 cas), de staphylocoques à coagulase négative (n=12), suivis de Cutibacterium acnes (n=9) et Pseudomonas aeruginosa (n=3).
Discussion : Les facteurs associés au risque de pseudarthrose septique étaient le stade de la fracture ouverte selon la classification de Cauchoix-Duparc (p=0,03), un défect osseux (p=0,01) et la présence d'une inflammation locale préopératoire ou d'un écoulement fistuleux (p=0,04). En postopératoire, le risque de complication infectieuse était plus élevé (p=0,03) lorsque les cultures étaient positives au moment de la chirurgie de la pseudarthrose.
Conclusion : Chez les patients présentant une pseudarthrose présumée aseptique d'un os long après une fracture ouverte, une infection de bas grade a été retrouvée dans un tiers des cas. Le risque d’infection était corrélé à la complexité du traumatisme initial. Dans ces cas, le risque d’échec septique était presque trois fois plus élevé par rapport aux patients dont les cultures étaient négatives. Selon nos résultats, nous ne recommandons pas une antibiothérapie systématique lorsque la pseudarthrose survient après une fracture ouverte de type 1 selon Cauchoix-Duparc, avec un défect osseux limité et en l’absence d’inflammation locale.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Infections
ABSTRACT N° SOFCOT25-907
Les ostéomyélites aigues à localisations atypiques: à propos de 24 cas
Mohamed Sadok Chtai* 1, Romdhane Denguezli1, ahmed Mahmoudi1, Sofian Benzarti1, Nader Naouar1, Mohamed Ali Khalifa1, Karim Bouattour1
1service de chirurgie orthopédque, CHU Sahloul, Sousse, Tunisia
Your abstract : L'ostéomyélite aigue est une pathologie encore fréquente dans les pays en voie de développement. L'atteinte siège habituellement au niveau des métaphyses fertiles des os longs chez l'enfant et l'adolescent. Toutefois les os courts et les os plats peuvent être atteints par l'ostéomyélite aigue constituant des localisations atypiques et souvent méconnues.
Le but de notre travail est de dégager les caractéristiques de ces localisations atypiques de cette ostéomyélite.
Material and methods : Nous avons mené une étude rétrospective monocentrique sur une période de 27 ans. Nous avons répertorié les cas d'ostéomyélites atypiques( touchant les os courts et les os plats). Nous avons noté le tableau clinique lors de l'admission, le bilan radiologique réalisé et ses résultats, le traitement entrepris ainsi que les suites immédiates et au dernier recul.
Results : L'atteinte a a été observée le plus souvent chez le grand garçon avec un âge moyen de 11 ans. Les os plats dans les localisations atypiques ont été les plus touchés avec prédominance de la localisation pelvienne. EN cas de localisation pelvienne, un abcès du psoas a été associé dans 2 cas. La douleur, l'impotence fonctionnelle et la fièvre étaient les symptômes les plus présents. L'état général était altéré dans 60% des cas. Une porte d'entrée n'a été retrouvée que dans 40% de cas elle était cutanée dans 56% des cas. La notion de traumatisme a été trouvée dans 1/3 des cas; le bilan biologique était perturbé dans 92% des cas. La radiographie en urgence n'a pas trouvé d'anomalies. L'échographie a été pratiquée dans 13 cas et a montré un abcès sous périosté dans 6 cas. la scintigraphie a été réalisée dans 7 cas et a été positive dans 85,7% des cas. L'IRM a été réalisée dans 5 cas et a montré des anomalies de signal permettant de confirmer le diagnostic. Les prélèvements bactériologiques étaient positifs dans 73% des cas. Le germe le plus trouvé était le staphylocoque aureus. Tous les patients ont eu une double antibiothérapie. Le traitement était médico-chirurgical dans 13 cas. En cas de traitement chirurgical une biopsie a été réalisée de façon systématique. L'évolution était favorable dans la majorité des cas. Nous avons noté deux cas de passage à la chronicité.
Conclusion : Toute douleur osseuse fébrile chez l'enfant quelque soit son siège doit faire évoquer une ostéomyélite aigue. L'IRM est l'examen le plus performant. La précocité du diagnostic et la mise en route rapide d'un traitement adéquat permettent une évolution favorable et l'éviction des complications.
L'IA a-t-elle été utilisée pour ce résumé en dehors du correcteur orthographique ou de la traduction? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Infections
ABSTRACT N° SOFCOT25-565
Hydatic cyst of the psoas muscle: About a case
Yassine Zinelabidine* 1, Zied Mansi1, hedhili guedhami1, abderrahmen souid1, hedi rbaii1
1service de chirurgie orthopédique, hopital ibn jazzar kairouan, kairouan, Tunisia
Your abstract : Hydatid cyst or hydatidosis is an anthropozoonosis due to the development in humans of the larval form of the taenia Echinococcus granulosis. It is endemic and constitutes a real public health problem in Tunisia. Isolated muscle localization is an unusual entity even in endemic countries.
Its frequency would be 2 to 3% of all locations. The psoas remains an exceptional location.
Material and methods : A 36-year-old patient, with no particular pathological history, had been complaining for four months of diffuse pain in the left flank with a feeling of heaviness at this level associated with a fever without weight loss or change in general condition. The clinical examination
found a patient with fever at 38.7°C, with a mass in the left iliac fossa, tender to palpation and fixed to the deep plane. Abdominal ultrasound revealed a multilocular septate anechoic image, located at the level of the left iliac fossa. The CT scan confirmed the presence of a stage III hydatid cyst in the left psoas muscle.
Results : The patient was operated on via a Jalaguier type left para-rectal incision revealing a single retroperitoneal hydatid cyst located on the
anterior surface of the left psoas muscle, made up of several compartments separated from the septas. In our laboratory, we received the surgical excision piece consisting of a proligerous membrane of the hydatid cyst and numerous daughter vesicles .
Microscopic examination of the centrifugation pellet of the hydatid fluid revealed scolexes and numerous hooks , thus confirming the diagnosis.
Discussion : The diagnosis of hydatid cyst of the psoas muscle, often difficult, is that of an abdominal mass, located in the iliac or lumbar region, renitent, fixed to the deep plane. Some cysts can be revealed by complications such as nerve, urinary or vascular compression, or by hematogenous superinfection which can sometimes cause severe sepsis.
Imaging is essential for diagnosis and pre-therapeutic assessment. Ultrasound is a harmless first-line examination with a diagnostic reliability estimated at 96%.
The ultrasound appearance reproduces the stages of the Gharbi classification and reflects the progressive stage of the disease . In deep locations such as the psoas, a CT study is necessary. The scanner allows easy diagnosis with a more precise topographical assessment. The biological assessment brings a certain finesse to the diagnosis of hydatidosis, especially in the event of a diagnostic problem, and remains of major interest in the context of sero-epidemiological surveys and follow-up after treatment.
Conclusion : The isolated hydatid cyst of the psoas remains a rare entity. The diagnosis is essentially based on ultrasound and scanner, biology provides additional elements. The best treatment is essentially based on the prevention of hydatidosis which unfortunately continues to be
endemic in our country and represents a real social scourge.
L'IA a-t-elle été utilisée pour ce résumé en dehors du correcteur orthographique ou de la traduction? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Infections
ABSTRACT N° SOFCOT25-681
Traitement des infections de prothèses articulaires par changement en un temps : résultats et intérêt pronostiques de la culture de liquide de drainage. A propos de 190 cas au recul minimum de 24 mois.
Vincent Tambosco* 1, Benoit Villain2, Charles Pioger1, Anne-Laure Roux1, Christophe Menigaux1, Alexandre Hardy3, Thomas Bauer1
1Hôpital Ambroise Paré, Boulogne, 2Hôpital Béclère, Clamart, 3Clinique du Sport, Paris, France
Introduction : L’infection de prothèse est une complication redoutée en orthopédie. Sa prise en charge est difficile et les résultats quant à la guérison restent incertains. L’identification de facteurs prédictifs d’échec permettant d’évaluer les chances de guérison serait une avancée. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’intérêt pronostique de la culture de liquide de drainage après changement de prothèse en 1 temps.
Material and methods : Il s’agit d’une étude observationnelle rétrospective monocentrique, basée sur une cohorte de patients suivis pour une infection de PTH ou PTG, au recul minimum de 2 ans. 190 patients traités successivement par changement en 1 temps entre 2018 et 2020 ont été inclus. Le diagnostic de l’infection était basé sur les critères MSIS de 2011. Le liquide articulaire a été systématiquement mis en culture et analysé aux jours 1, 3 et 5 postopératoires. Les articulations concernées étaient la hanche dans 97 cas et le genou dans 93 cas. L'échec était défini par la nécessité d'une chirurgie itérative ou d'une antibiothérapie suppressive pour contrôler la récidive infectieuse, ou le décès lié à l’infection, quelle que soit la bactérie impliquée.
Results : A deux ans minimums de recul, le taux de succès sans récidive était de 70 % tout germe confondu (n=133) et 81% à germe identique (n=154). Une analyse multivariée selon le modèle de Cox a permis d'identifier 4 facteurs indépendants associés à l'échec : Culture postopératoire positive du liquide de drainage (HR 2 .06 [1.13 – 3.78]) ; score ASA (HR 2,65 [1.50 – 4.68]) ; cancer (HR 2.37 [1.06 – 5.28]) et élévation de la CRP préopératoire (HR 1.03 [1.01 – 1.05]). Cette association à l’échec était retrouvé dans le sous-groupe hanche (HR 2.68 [1.14 – 6.32] mais pas dans le sous-groupe genou (HR 2.18 [0.75 – 6.32]).
Ni l’articulation concernée (hanche vs genou), ni le type de fixation (cimenté vs non cimentée) n'étaient associé à l'échec du traitement. De même, la présence d’antécédents chirurgicaux multiples, l’utilisation d’un lambeau pour assurer la couverture cutanée ou la nature de la bactérie, en particulier S. aureus ou les entérocoques, n'étaient pas associé à un taux d'échec plus élevé.
Conclusion : La positivité des cultures du liquide de drainage après changement de prothèse articulaire pour infection pourrait être un facteur de risque d’échec. Il s’agit d’un outil simple, économique et facile d’accès qui semble avoir sa place dans le suivi postopératoire et devrait être pris en compte lorsque des signes cliniques ou biologiques d'échecs sont constatés, afin de discuter d'une adaptation précoce de la stratégie thérapeutique.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Infections
ABSTRACT N° SOFCOT25-1028
Ciment osseux bi-antibiotique (Gentamicine + Vancomycine) pour la prévention et le traitement des infections lors de la révision de l'arthroplastie du genou chez les patients à haut risque.
Pierre Longlune* 1, Sebastien Lustig1, Cécile Batailler1, Nicolas Cance1, Tristan Ferry2, Shengdong Yang1, Hannes Vermue1
1Service de chirurgie Orthopédique et Traumatologie, 2Infectiologie, HCL - Croix Rousse, Lyon, France
Introduction : Contexte : Cette étude vise à évaluer les effets thérapeutiques et préventifs ainsi que la sécurité du ciment osseux bi-antibiotique (COBA ; contenant de la gentamicine (G) et de la vancomycine (V)) dans la révision de l'arthroplastie totale du genou (RATG) chez les patients à haut risque.
Material and methods : Méthodes : Cette étude observationnelle rétrospective a analysé les patients ayant subi une RATG pour une indication septique ou aseptique avec application peropératoire de COBA (Copal G+V, Heraeus-Medical GmbH, Wehrheim, Allemagne) dans notre centre entre décembre 2015 et décembre 2022. Les patients ont été suivis post-opératoirement pendant au moins 2 ans. Les données démographiques et les comorbidités préopératoires ont été recueillies. Les taux d'infection postopératoires ont été enregistrés et comparés aux scores de risque préopératoires calculés à l’aide du calculateur de risque d’infection de l’articulation prothétique (PJI). De plus, les résultats microbiologiques et les taux de résistance aux antibiotiques des cas infectés postopératoires ont été analysés. Toutes les complications survenues au cours du suivi ont été consignées. Les taux d'infection ont été rapportés de manière descriptive. Toute différence préopératoire ou chirurgicale entre les cohortes septiques et aseptiques a été comparée à l'aide de tests t de Student, de tests de Mann-Whitney U ou de tests du chi-deux, selon le cas.
Results : Résultats : Un total de 85 patients ayant subi une RATG a été inclus. Après l’utilisation du ciment osseux bi-antibiotique, le taux global d’infection postopératoire était de 18 %, inférieur au score moyen de risque préopératoire d’infection prothétique. Plus précisément, selon l'étiologie de la révision, les taux d’infection réels dans les groupes de révision septique et aseptique étaient respectivement de 21 % et 5 %, tous deux inférieurs à leurs scores de risque préopératoires correspondants (54 ± 17 % et 54 ± 16 %). Parmi les 15 patients ayant développé une infection postopératoire, les pathogènes les plus fréquemment isolés étaient Staphylococcus aureus (n=5) et Staphylococcus epidermidis (n=5). Concernant les complications postopératoires, l’incidence des complications rénales était de 6 %, tandis que des complications de plaie sont survenues dans 21 % des cas. De plus, 7 % des patients ont nécessité une ablation de l’implant ou un échange de composant après la chirurgie de révision.
Conclusion : Conclusion : Le COBA (G+V) a démontré une efficacité thérapeutique favorable dans les RATG septiques et a efficacement prévenu les infections dans les RATG aseptiques. De plus, il était associé à une faible incidence de complications postopératoires et a montré un bon profil de sécurité.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Infections
ABSTRACT N° SOFCOT25-1045
Gentamicine in situ en prophylaxie des fractures ouvertes : une série continue de 14 patients.
Heraclus Povienne1, Malinirina Fanjalalaina Ralahy* 2
1Orthopédie, CHU Fianarantsoa, 2Facukté de Médecine, Université de Fianarantsoa, Fianarantsoa, Madagascar
Your abstract : L'infection constitue la principale complication d'une fracture ouverte. L’objectif de cette étude était d'évaluer l'intérêt de Gentamicine in situ pour la prévention d'infection des fractures ouvertes.
Material and methods : Il s’agit d’une série continue, réalisée sur une période de 9 mois (1 juin 2023 au 30 mars 2024). L’étude incluait les patients qui présentaient une fracture ouverte des os long des membres. En plus du protocole de prise en charge standard, les patients bénéficiaient d’une irrigation de gentamicine de 80mg intra focale par jour pendant trois jour.
Durant la période d’étude, 14 patients étaient inclus avec un âge médian de 32 ans (9 hommes et 5 femmes).
Results : La durée médiane d’hospitalisation des patients était de 8 jours. La durée médiane entre l’heure d’accident et l’heure d’arrivée à l’hôpital était de 5,5 heures (30 minutes à 83 heures). L’accident de circulation était l’étiologie la plus fréquente (35,71%) avec une atteinte du segment jambier pour 10 patients. Par rapport à la gravité de l’ouverture, 8 patients étaient de type II, type IIIA pour 3 patients et IIIB chez 2 patients, et une patiente a présenté le type IIIC.
Dans tous les cas, une cicatrisation de la plaie était obtenue allant de 12 à 60 jours post opératoire. La consolidation était aussi obtenue dans tous les cas allant de 3 au 5ème mois post opératoire.
Conclusion : L’usage de la gentamicine in situ autorise la cicatrisation et la consolidation et constitue une option complémentaire pour la prévention de l’infection sur une fracture ouverte.
L'IA a-t-elle été utilisée pour ce résumé en dehors du correcteur orthographique ou de la traduction? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Infections
ABSTRACT N° SOFCOT25-1051
Fasciite nécrosante du genou suite à une arthroplastie totale du genou primaire : Case report
Nabil Brahmi* 1, Mohand Agaoua2, Timothy Mazzuchelli2, Chiraz Gani3, Bruno Delgado1, Wolfan Estifan Alcantara2
1Service d'Orthopedie et traumatologie , Hôpital Riviera Chablais , Rennaz, 2Service d'Orthopedie et traumatologie , Hôpital de Bienne , Bienne , 3Service de réadaptation, Hôpital de valais , Sierre, Switzerland
Your abstract : La fasciite nécrosante (FN) est une infection rare et redoutable, qui se propage rapidement dans les tissus mous, entraînant la nécrose des muscles, des fascias et des tissus environnants. Le diagnostic doit être précoce et la prise en charge rapide et agressive. Notre objectif est de sensibiliser sur cette urgence rare mais pouvant être fatale, et de souligner l'importance d'une prise en charge rapide pour améliorer les taux de survie des patients.
Material and methods : Ce rapport décrit un patient de 76 ans, admis aux urgences en état général altéré, a sept jours après l’implantation d’une prothèse totale du genou (PTG) gauche. L’examen clinique montrait un œdème et un érythème de la jambe gauche, s'étendant jusqu'à l’aine, avec des phlyctènes de la face latérale du talon. Le patient rapportait une douleur intense de toute la jambe, exacerbée par la palpation et la mobilisation de la cheville. Les tests de laboratoire ont révélé un syndrome inflammatoire franc et des hémocultures positives. Un scanner du membre inferieur a révélé un œdème important de la cuisse, sans collection liquidienne, avec présence d’air libre dans la région du genou. En utilisant le score d’évaluation de la défaillance organique séquentielle (SOFA), le diagnostic de choc septique a été confirmé, dont l’origine la plus probable serait une infection aigue de PTG.
Results : vu la forte suspicion d'infection de PTG, une antibiothérapie à large spectre a été initiée et un lavage interarticulaire a été réalisée. En post opératoire, l'état du patient s'est détérioré, il a été transféré dans un hôpital de soins tertiaires. le diagnostic de FN a été confirmé et un traitement approprié a été mis en place, incluant une nécrectomie du dos du pied, de la jambe et de la cuisse, puis une amputation mi-cuisse après quelques jours.
Discussion : Bien que les résultats d'imagerie aident à confirmer le diagnostic de FN, cette condition reste principalement un diagnostic clinique. Les études radiologiques ne doivent pas retarder l'intervention chirurgicale urgente. Les signes cliniques, tels que la progression rapide de la douleur, de l'érythème et de l'œdème, associés à des symptômes systémiques d'infection, doivent guider une prise de décision rapide, ce qui est crucial pour améliorer les résultats et réduire les risques de morbidité et de mortalité.
Conclusion : La clé d'un traitement efficace de la FN est l'établissement rapide d'un diagnostic primaire, suivi d'un débridement chirurgical agressif. L'approche standard comprend une antibiothérapie intraveineuse, une excision chirurgicale des tissus nécrosés et une gestion en soins intensifs. En cas de choc septique et de détérioration clinique rapide, comme observé dans ce cas, une amputation du membre peut être nécessaire pour sauver la vie du patient. Ce cas souligne l'importance d'une approche multidisciplinaire pour la gestion de la FN, essentielle pour optimiser la récupération du patient et améliorer les résultats cliniques.
L'IA a-t-elle été utilisée pour ce résumé en dehors du correcteur orthographique ou de la traduction? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Intelligence artificielle
ABSTRACT N° SOFCOT25-991
L'orthopédiste dans l'ère des TIC et de l'intelligence artificielle: quelles sont nos pratiques "digitales"?
Youssef Othman1, 2, Saber Rabhi1, 2, Firas Chaouech* 1, 2, Makram Zrig1, 2, Abderrazek Abid1, 2
1Orthopédie, CHU Fattouma Bourguiba, 2Faculté de Médecine, Université de Monastir, Monastir, Tunisia
Your abstract : Les solutions des technologies de l’information et de communication (TIC) et d’intelligence artificielle (IA) sont entrain de modifier les modalités de travail en domaine d’orthopédie comme dans tous autres domaines. Ceci offre des opportunités et pose des défis. L'objectif de ce travail est de décrire les modalités de l’utilisation des TIC et de l’IA par les orthopédistes dans leur activité professionnelle.
Material and methods : Un formulaire en ligne se rapportant à l’utilisation à titre professionnel de l’IA, des TIC et des réseaux sociaux a été envoyé à 293 orthopédistes de plusieurs pays francophones. En cas de non utilisation de ces technologies dans les 3 derniers mois la réponse est exclue de l'analyse.
Results : 81 orthopédistes de 3 pays ont répondu au formulaire. 43% des interrogés utilisent au moins une fois par semaine les solutions d’IA dans leur activité professionnelle. Les utilisations les plus fréquentes sont la recherche d’information scientifique (75%), l’édition linguistique de correspondance et des emails (52.5%) et l’assistance à la rédaction de travaux scientifiques (46%). ChatGPT est l’IA la plus utilisée par les orthopédistes (79%). 92% des orthopédistes interrogés chiffrent la fiabilité des informations fournies par l’IA par 3/5 ou plus. Pubmed (61%) et Google (21.5%) sont les sites les plus consultés pour les recherches bibliographiques. 61% des orthopédistes utilisent un site web pirate pour consulter les articles payants contre 15% qui utilisent un accès institutionnel. 63% des interrogés communiquent fréquemment des données de leurs patients à des collègues en lignes. Les canaux de communication les plus utilisées sont WhatsApp (60%) et Messenger (32%). Les raisons les plus fréquentes sont la demande d’avis (91%), le transfert d’un patient (49%) et l’organisation du travail dans une équipe (42%). 67% ne protègent pas toujours les données personnelles de leurs patients.
Discussion : Nos résultats montrent une large utilisation des TIC et de l’IA par les orthopédistes. Cependant, le spectre de cette utilisation reste restreint par rapport aux potentiels offerts par ces technologies. L’IA est largement perçue de façon erronée comme base de données plutôt qu'un outil pouvant fournir des données inexactes. Quelques divergences par rapport aux bonnes pratiques réglementaires et déontologiques sont notées concernant le plagiarisme, le respect de la propriété intellectuelle et la protection des données personnelles des patient.
Conclusion : Des formations pour les orthopédistes en TIC et en IA sont recommander pour optimiser l'usage professionnel de ces technologie et éviter les insuffisances.
L'IA a-t-elle été utilisée pour ce résumé en dehors du correcteur orthographique ou de la traduction? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Research / Innovation
ABSTRACT N° SOFCOT25-401
"Anatomie scanographique de la veine ilio-lombaire : Variabilité et implications chirurgicales
Mohamed Habib Sanaa* 1, Mohamed Sedik Akermi 1, Adnen Benammou1, 1, Mokhtar Abderrahim1, Mehdi Bellil1, Mohamed Ben Salah1
1Service de chirurgie orthopédique, Hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisia
Your abstract : La veine iliolombaire nait le plus souvent de la veine iliaque commune et assure le drainage de la quatrième et cinquième vertèbre lombaire et des muscles iliaque et psoas. Ces veines sont rencontrées lors de l'abord antérieur du rachis lombaire inferieur. Elles sont caractérisées par une grande variabilité anatomique et une vulnérabilité importante pendant l'opération ce qui peut entraîner des saignements per-opératoires massifs et potentiellement mortels. Afin d’éviter ces complications, une connaissance approfondie de l'anatomie vasculaire est essentielle d’où l’intérêt de notre étude qui est d’étudier les caractéristiques anatomiques de la veine ilio-lombaire .
Material and methods : Il s’agit d’une étude descriptive portant sur 50 angioscanners abdominal colligés au service de radiologie.
Results : Notre étude intéressait 28 patients.La moyenne d'âge était de 52 ans avec un sex ratio=2.Le niveau de la bifurcation aortique était situé en regard de L4 dans 44%des cas, L3-L4 dans 28%des cas et L4-L5 dans 22%des cas.Le Niveau de la confluence ilo-cave était situé en regard de L4-L5 dans 28%des cas et en regard de L5 dans 56%des cas . La veine iliolombaire était présente dans des 78%des cas, unilatérale dans 11%des cas et bilatérale dans 67%des cas. L’angle entre la veine iliolombaire et la veine iliaque primitive gauche était en moyenne de 101°.L’angle entre les 2veines iliaques primitives était en moyenne de 58°.La distance entre la terminaison de la veine iliolombaire et la confluence 02veines iliaques primitives était en moyenne de 60mm.La distance entre le bord latéral deL4-L5 et le bord de la veine ilio-cave était en moyenne de26mm.
Discussion : La veine ilio-lombaire est un élément important à prendre en compte lors de l'abord antérieur du rachis lombaire inférieur. Cette étude montre que sa présentation présente une grande variabilité anatomique, ce qui est d’autant plus crucial dans un contexte chirurgical. La présence de cette veine et ses différentes configurations, notamment son caractère unilatéral ou bilatéral, soulignent l'importance de la connaître pour éviter des complications lors des interventions. En outre, la distance variable entre la veine ilio-lombaire et les structures avoisinantes, comme le bord latéral de L4-L5 et la confluence des veines iliaques primitives, doit être prise en compte pour minimiser le risque de lésions vasculaires.
Conclusion : La connaissance des caractéristiques anatomiques de la veine ilio-lombaire est essentielle dans le cadre de l'abord antérieur du rachis lombaire. Une étude approfondie des paramètres morphométriques permet de mieux planifier les interventions chirurgicales et d’éviter les complications majeures, telles que l’avulsion de la veine ou les saignements massifs. Ainsi, une identification précise et une gestion soigneuse de cette veine sont indispensables pour garantir la sécurité du patient.
L'IA a-t-elle été utilisée pour ce résumé en dehors du correcteur orthographique ou de la traduction? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Tumors
ABSTRACT N° SOFCOT25-450
La synovite villonodulaire de la cheville, une localisation À propos d'une observation
Leila N. Nebchi* 1, Nasreddine Rouag1, Rachid Azoug1, Atika Mazari1, Anis - Lakhdar Hassam1
1Medecine: service de chirurgie orthopédique, faculté de medecine d'Alger1:hopital public Alger centre, Alger, Algeria
Your abstract : le but de cette étude est de rapporter les particularités épidémiologiques, cliniques, radiologiques, thérapeutiques et évolutives de la synovite villonodulaire localisée au niveau de la cheville.
Material and methods : il s'agit d'une dame de 38 ans sans aucuns antécédents particulier, qui présentait des douleurs mécaniques invalidantes de sa cheville droite d'installation progressive, évoluant depuis un an , rebelles au traitement antalgique, et une tuméfaction rétro malléolaire externe qui augmentait progressivement de volume. L'examen clinique retrouvait une masse de consistance ferme, mesurant 7 cm sur 3 cm, peu mobile à la palpation et sans signes inflammatoires en regard. L' examen vasculo-nerveux était sans particularité. La radiographie conventionnelle de la cheville droite de face et de profil étaient normales en dehors d'une augmentation de la densité des parties molles. L’échographie révélait une formation hypoéchogène. L'imagerie par résonance magnétique(IRM) montrait la présence d'une masse hétérogène intra -articulaire sous talienne envahissant la gouttière postérolatérale de la cheville droite. Une biopsie exérese chirurgicale voie postérolatérale avec une synovectomie subtotale a été réalisée, l'étude anatomo-pathologique pose le diagnostique de SVN.
Results : A quatre ans de recul, il n'y a toujours pas de récidive clinique et la gène fonctionnelle était modérée .Cependant une rechute locale ne peut être écartée, imposant une surveillance clinique et radiologique vue le jeune âge de la patiente.
Discussion : La synovite villo-nodulaire (SVN) est une tumeur fibre-histiocytaire entraînant une hyperplasie des villosités synoviales. Son apparition au niveau de la cheville reste rare son étiopathogénie demeure mal comprise et continue de susciter des débats. Les symptômes cliniques sont non spécifiques, sans signe pathognomonique, ce qui complique le diagnostic. Les radiographies standard sont généralement normales, tandis que l'IRM constitue l'examen de choix pour l'évaluation. Dans notre cas, l'IRM a fortement orienté le diagnostic, mais l'examen histologique demeure essentiel pour confirmer le diagnostic. En raison de la rareté de cette affection, il n'existe pas de stratégie thérapeutique uniforme. Le traitement repose principalement sur une synovectomie chirurgicale minutieuse et aussi complète que possible.
Conclusion : La synovite villo-nodulaire (SVN) localisée affecte principalement le genou (75 % des cas), la hanche et, plus rarement, la cheville. Le tableau clinique est souvent non spécifique. L'IRM constitue l'examen de référence, tant pour le diagnostic que pour le suivi de cette pathologie. Le diagnostic définitif est établi après analyse histologique de la biopsie synoviale.
L'IA a-t-elle été utilisée pour ce résumé en dehors du correcteur orthographique ou de la traduction? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Tumors
ABSTRACT N° SOFCOT25-454
Géant liposarcome bien différencié de la cuisse chez les très jeunes patients a propos de deux cas de sexe différents
Leila Nebchi* 1, Nasreddine Rouag1, Rachid Azoug1, Atika Mazari1, Anis - Lakhdar Hassam1
1Medecine: service de chirurgie orthopédique, faculté de medecine d'Alger1:hopital public Alger centre, Alger, Algeria
Your abstract : Le liposarcome est une tumeur mésenchymateuse localement agressive composée entièrement ou partiellement d’une prolifération adipocytaire, C’est l’un des sarcomes des tissus mous les plus couramment diagnostiqués. Nous rapportons deux cas de géant liposarcome bien différencié de la cuisse
Material and methods : Deux patients dont l’âge moyen était de 18 ans ; un de chaque sexe une jeune fille de 21 ans et le jeune de 17 ans qui ont consulté à notre niveau pour une volumineuse masse profonde de la face antéro interne de la cuisse pour le jeune homme et au niveau de la face postérieur pour la femme . L’IRM montrait une volumineuse masse profonde de la cuisse avec extension antéro interne mesurant 22;17; 29 et ; et une masse postérieure de la cuisse compressive sur le nerf sciatique 20;19;33. Après une discussion à la RCP, une biopsie chirurgicale a été réalisée chez eux dont l’étude anatomopathologique revenant en faveur d’un lipoma-like (liposarcome bien différencié). Nos patients ont subi une large résection tumorale emportant la cicatrice de la biopsie . Il n'y a pas eu d'indication de radiothérapie adjudante pour nos deux patients aprés les résultats anatomopathologique
Results : Avec un recul moyen de 24 mois, il n’y a pas eu de récidive locale ou régionale
Discussion : C’était qu’en 2002, que l’OMS a reconnu cinq types histologiques distincts en fonction de la prédominance tissulaire (L bien différencié myxoïde, L pléomorphe, L dédifférencie, L mixte). Alors que le liposarcome bien différencié (LBD) représente 30- 50% des liposarcomes. Il touche souvent les tissus mous profonds des extrémités (65 à 75% des cas); sa clinique est pauvre avec des symptômes discrets dominés par l’effet de masse. L’IRM représente l’examen radiologique clé et permet l’analyse de la structure tumorale. Une biopsie est nécessaire ce qui permet de confirmer notre diagnostic Ces tumeurs n’ont pas de potentiel métastatique, mais ils peuvent avoir des récidives locales. Le pronostic est lié au traitement chirurgicale qui doit être le plus carcinologique possible ainsi il est fortement lié à la localisation anatomique. Afin de diminuer le taux de récidive locale une radiothérapie adjudante peut être utilisée
Conclusion : Le liposarcome bien différencié de la cuisse ont une évolution longtemps asymptomatique ce qui explique leur diagnostic tardif. L’IRM permet d’avoir un diagnostic précis de liposarcome. L’histologie et l’immunohistochimie apportent le diagnostic définitif avec certitude
L'IA a-t-elle été utilisée pour ce résumé en dehors du correcteur orthographique ou de la traduction? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Tumors
ABSTRACT N° SOFCOT25-929
L’adamantinome dans la population pédiatrique à propos de 4 cas et revue de la littérature.
Rim Boussetta1, Mohamed Nizar aouinti* 1, Ahmed Msakni1, ahmed amine mohseni1, sami Bouchoucha1, walid saied1, Mohamed Nabil Nessib1, mohamed zairi1
1service d'orthopédie, hôpital d'enfant Béchir Hamza, Tunis, Tunisia
Your abstract : L’adamantinome est une tumeur osseuse maligne de bas grade qui représente moins de 1% des tumeurs osseuses survient le plus souvent après l’âge de 20 ans. Elle plus rare dans la population pédiatrique et pose un problème diagnostic et thérapeutique
Nous rapportons 4 cas d’adamantinome pédiatrique du tibia confirmés histologiquement et les difficultés thérapeutiques rencontrées.
Material and methods : Etude rétrospective, monocentrique de 2015 à 2022
Nous avons inclus les patients avec le diagnostic d’adamantinome confirmé histologiquement
Nous avons relevé les caractéristiques épidémiologiques, clinique et radiologique
Nous avons relevé la taille de la tumeur, les limites, le types de reconstructions et le résultat au dernier recul.
Results : Nous avons colligé quatre cas d’adamantinome du tibia, chez 4 garçons.
La découverte était dans tous les cas après une fracture pathologique
L’âge moyen des patients au moment du diagnostic était de 7 ans, tous les patients ont eu une IRM et une biopsie avant la chirurgie finale. Le bilan d’extension était négatif
La taille de la résection était de 15 cm en moyenne [6-25 cm]. Les limites étaient saines chez les quatre patients. La technique de membranes induites était la plus utilisé pour la reconstruction de la perte de substance osseuse. Deux patients ont nécessité plus d’une technique pour avoir une consolidation osseuse.
Au dernier recul de 5 en moyenne, nous avons obtenu la consolidation chez 3 patients, un patient a eu une GITP, les quatre patients n’ont pas eu de récidive de leur tumeur.
Conclusion : Le diagnostic d’adamantinome est souvent difficile surtout avec la dysplasie fibreuse.
C’est une tumeur rare chez l’enfant. La résection carcinologique garantie l’absence de récidive, le défi majeur reste la reconstruction osseuse surtout pour les pertes de substance dépassant les 15 cm.
L'IA a-t-elle été utilisée pour ce résumé en dehors du correcteur orthographique ou de la traduction? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT25-537
Résultats du traitement du synovialosarcome de la main
Rachid NEMMAR* 1, Mohamed DERRADJI1, SOUMEYA BOULAIOUNE1, Zakaria DJELID1
1Orthopédie et Traumatologie, CHU Mustapha, Alger, Algeria
Your abstract : Le synovialosarcome est une tumeur rare ; 8 à 10 % des tumeurs malignes des parties molles et 10 % des tumeurs malignes des parties molles au niveau de la main. La chirurgie conservatrice à la main et au poignet est indiquée en fonction de l’extension tumorale. Notre objectif est de montrer les résultats du traitement du synovialosarcome de la main.
Material and methods : Les auteurs rapportent quatre cas de synovialosarcomes de la main. sexe Ratio = 1. Le diagnostic a été tardif dans tous les cas.
Le bilan d’extension comportait une radiographie standard du thorax, une IRM et un scanner thoraco-abdomino-pelvien.
La biopsie suivie de l’étude anatomo-pathologique a permis d’établir le diagnostic de certitude
Results : Patiente, 28 ans, tuméfaction de 2cm de la face palmaire de la main droite. Synovialosarcome monophasique avec marge de résection R1. Complément d’amputation, voie dorsale emportant le 4° métacarpien suivi de reconstruction du 4° rayon par greffon osseux avec chimiothérapie adjuvante. Evolution : Métastases locales et pulmonaires avec décès
Patient, 32 ans, tuméfaction face palmaire 4° doigt main droite. Synovialosarcome monophasique. Exérèse tumorale voie palmaire avec marges résection type R0 avec chimiothérapie adjuvante. Résultat fonctionnel et général satisfaisants.
Patiente, 37 ans . Tumeur loge thénarienne : synovialosarcome biphasique. Résection voie palmaire type R0 avec radiothérapie adjuvante. Résultats satisfaisants.
Patient, 46 ans, Biopsie première commissure : synovialosarcome monophasique. Exérèse tumorale, récidive locale survenue à 3 mois avec résection 1° et 2° rayons ; une 2ème récidive locale à 5 mois a nécessité une amputation de l’ avant-bras. Evolution : Métastases pulmonaires et de la cuisse, décès 8 mois après.
Discussion : Les synovialosarcome sont rares . C'est une tumeur maligne mésenchymateuse à cellules fusiformes avec différenciation épithéliale . Quatre formes morphologiques sont décrites. La forme monophasique est la plus fréquente .
Le diagnostic est morphologique aidé par l’immunohistochimie.
Les récidives locales surviennent 2 à 3 ans suivant le diagnostic (50%).
Une résection élargie est souvent difficile, en raison de la complexité de l’anatomie de la main et des difficultés de reconstruction.
Ils sont très peu chimio sensibles, cependant, pour les tumeurs volumineuses et étendues, la chimiothérapie néo adjuvante semble indiquée . La chimiothérapie adjuvante en cas de tumeurs de haut grade mesurant plus de 5 cm.
L’association chirurgie et radiothérapie post ou préopératoire fait partie du traitement standard, avec un taux de rechute locale inférieure à 25% et surtout un taux d’amputation très faible
Conclusion : Le traitement des synovialosarcomes est pluridisciplinaire. L’apport des traitements adjuvants en particuliers la radiothérapie et la chimiothérapie permet d’orienter la chirurgie vers des gestes plus conservateurs que radicaux pour préserver la fonction, éviter les récidives et améliorer la survie.
L'IA a-t-elle été utilisée pour ce résumé en dehors du correcteur orthographique ou de la traduction? : No
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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ABSTRACT N° SOFCOT25-788
Iliac Hydatidosis: A Case Report
Mohamed Achraf Ferjani* 1, Hedi Belhassen1, Yosri Abcha1, Maher Barsaoui1
1Orthopedic Department LaRabta, El Manar University, Tunis, Tunisia
Your abstract : Hydatid disease is a common parasitic infection in endemic areas, typically affecting the liver and
lungs. Osseous echinococcosis is rare, representing 1% to 2% of cases. This disease is characterized by
a prolonged latency period, often acquired in childhood but not manifesting until adulthood. We present
an unusual case of hydatid disease localized to the ilium, highlighting the importance of imaging in
diagnosis and the challenges associated with its management.
Objectives
Highlighting the importance of imaging in diagnosis and the challenges associated with its
management.
Material and methods : A 63-year-old male with no significant past medical history presented to the outpatient clinic with a
slow-growing lower lumbar mass, which had progressively increased in size over ten years. Physical
examination revealed a non-tender, approximately 6-centimeter ilial mass, fixed to both superficial and
deep tissues. Initial plain radiographs of the pelvis were unremarkable. Abdominopelvic computed
tomography (CT) demonstrated a dorsal subcutaneous cystic lesion. Further evaluation with magnetic
resonance imaging (MRI) revealed an intraosseous collection within the right ilium associated with a
subcutaneous soft tissue collection suggestive of infection. Surgical exploration with biopsy and
bacterial cultures was performed. The macroscopic appearance of the biopsied material was
non-specific, brownish in color, and without visible hydatid vesicles. Bacterial cultures were negative,
and histopathological examination revealed hydatid elements, confirming the diagnosis of iliac
hydatidosis. Subsequently, the patient underwent a wide surgical resection.
Results : Ten days later, the patient underwent a second operation with a wide surgical approach to the iliac
wing. Curettage, aspiration, and evacuation of the collections were performed, followed by copious
lavage with hypertonic saline. Postoperative recovery was uneventful, with good wound healing and
favorable radiological follow-up.
Conclusion : Even in endemic regions like Tunisia, osseous hydatidosis is a rare manifestation. Symptoms are often
nonspecific, and the slow progression of the disease frequently leads to delayed diagnosis. Medical
imaging is crucial for lesion assessment and surgical planning. However, preventative measures and
public health education remain the most effective strategies for mitigating the burden of this parasitic
disease
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ABSTRACT N° SOFCOT25-822
Intraosseous anomalous drainage: a rare case of of Severe Mid-Leg Pain
Mohamed Achraf Ferjani* 1, Almohimeed Abdullah2, Mohamed Ali Bekkay2, Khaled Kamoun2
1El Manar University, Tunis, Tunisia, 2HafrAl-Baten Health Cluster, Hafar Al Batin, Saudi Arabia
Your abstract : Intraosseous varicose veins are a rare cause of severe lower limb pain, often misdiagnosed due to their atypical presentation. While varicose veins commonly affect superficial vessels, intraosseous involvement remains an unusual finding with limited documentation in medical literature. This report highlights a case of sudden, severe mid-leg pain due to intraosseous venous drainage anomaly.
Material and methods : A 66-year-old male, with no known medical history, presented with an 8-month history of intermittent midshaft left leg pain. The pain began suddenly, was gradual in onset, and ranged from mild to moderate in intensity. On examination, there was bluish discoloration of the medial aspect of the leg with mild swelling but no signs of paresthesia. There were no visible dilated veins, scars, or muscle wasting. Mild localized tenderness was noted over the anteromedial midshaft of the leg. The patient was able to walk without limping. Imaging studies, including X-ray, MRI, and Doppler ultrasound, were performed. While Doppler ultrasound was normal, MRI revealed findings consistent with intraosseous venous drainage abnormality.
Results : The patient was managed conservatively with close surveillance and symptomatic treatment. Over time, his symptoms gradually improved, and he was able to ambulate with reduced pain. Follow-up confirmed the absence of disease progression or recurrence.
Conclusion : This case underscores the importance of considering intraosseous venous drainage anomalies in patients presenting with unexplained lower limb pain, especially in the presence of a history of trauma. MRI plays a crucial role in diagnosing this rare condition, and surgical intervention can provide definitive relief.
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ABSTRACT N° SOFCOT25-553
Chondromes de la main.
Toufik Boussaha* 1, Hemza amrane 1, ilies hasrouri1, Chaouki Derdous1, Nacer Khernane1
1service de chirurgie orthopedique ,batna , sacot , batna , Algeria
Your abstract : Le chondrome est une tumeur cartilagineuse bénigne, le plus souvent unique, s’observe surtout entre 30 et 40 ans. Le risque de transformation sarcomateuse justifie la chirurgie. Nous rapportons deux patients présentant des chondromes phalangiens des doigts.
Material and methods : Malade 01 :
Il s’agit d’un patient âgé de 32 ans, qui présente une tuméfaction de la pulpe du quatrième doigt de la main droite, douloureuse sans signes inflammatoires avec une évolution progressive depuis deux ans.la radiographie standards objective une ostéolyse de la quasi-totalité de la troisième phalange rompant les corticales. Le traitement a consisté en un évidement avec comblement spongieux et cortico-spongieux.
Malade 02 :
Il s’agit d’une patiente âgée de 40 ans, qui présente une tuméfaction en regard de la deuxième phalange de l’index droit, douloureuse sans signes inflammatoires avec une évolution progressive depuis trois ans. La radiographie standard objective une ostéolyse des deux tiers proximaux soufflant corticales. Le traitement a consisté en un évidement avec comblement cortico-spongieux.
Results : L’évaluation a porté sur l’évolution radio-clinique postopératoire, ainsi que sur le résultat fonctionnel. Nous avons obtenu un excellent résultat avec une légère tuméfaction digitale sans défaut de comblement sur les radiographies. Sans retentissement fonctionnel.
Discussion : La main est le siège le plus fréquent des chondromes. Avec une prédominance féminine. Elle touche surtout la phalange proximale (50 %). Intéressant le côté ulnaire (4e et 5e doigts). L’évidement – comblement donne un très bon résultat radio-clinique et fonctionnel. Le diagnostic s’est basé sur l’examen clinique et les radiographies standards confirmés par l’étude anatomopathologique.
Conclusion : Le chondrome est une tumeur bénigne, souvent unique. Le diagnostic est radio-clinique mais l’histologie doit le confirmer. Le risque de dégénérescence maligne impose le traitement chirurgical.
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ABSTRACT N° SOFCOT25-675
Résection d’une masse poplitée englobant le nerf sciatique : défis et stratégie chirurgicale – À propos d’un cas
Lakhdar Anis Hassam* 1, Kamel Achour2, Mohammed Yacef2, Rachid Azoug2, Leila Nebchi2, Nacer Rouag2, Abdelhalim Ould Rouis2, kamal Doulache2, Douadi Alem2, Samir Tebani2, Reda Harrar2
1Orthopédie, 2Orthopedie, EHS SALIM ZEMIRLI, Alger, Algeria
Your abstract : Les tumeurs poplitées sont rares et peuvent compromettre les structures neurovasculaires majeures, rendant leur prise en charge complexe. Nous rapportons le cas d’une patiente présentant une masse poplitée droite envahissant le nerf sciatique à sa bifurcation.
Nous rapportons le cas d’une patiente de 37 ans présentant une masse poplitée droite englobant le nerf sciatique au niveau de sa bifurcation en nerfs sciatique poplité interne (SPI) et sciatique poplité externe (SPE). L’IRM préopératoire évoquait un schwannome, tandis qu’une biopsie échoguidée suggérait un myxofibrome. En peropératoire, l’aspect macroscopique orientait plutôt vers un sarcome des parties molles.
La patiente a bénéficié d’une résection tumorale par abord postérieur du creux poplité, avec libération du nerf sciatique et de ses branches terminales. L’analyse anatomopathologique définitive est en attente.
Material and methods : Patiente de 37 ans, présentant une tuméfaction poplitée droite évoluant depuis plusieurs mois, associée à des paresthésies et une gêne fonctionnelle.
Imagerie préopératoire : L’IRM suggérait un schwannome.
Biopsie échoguidée : Orientait vers un myxofibrome.
Prise en charge chirurgicale : Abord postérieur du creux poplité, résection tumorale avec conservation et libération du nerf sciatique et de ses branches terminales (nerfs sciatique poplité interne - SPI et sciatique poplité externe - SPE).
Results : Exérèse macroscopiquement complète de la masse.
Conservation et libération du nerf sciatique et de ses branches.
En peropératoire, l’aspect évoquait un sarcome des parties molles.
Actuellement, la patiente est en postopératoire avec une récupération neurologique partielle.
L’examen anatomopathologique de la pièce opératoire est en attente.
Discussion : Les tumeurs du creux poplité peuvent être bénignes ou malignes, et leur diagnostic repose sur une approche multimodale : imagerie (IRM), biopsie et examen histopathologique. Dans ce cas, la discordance entre l’IRM, la biopsie et l’aspect peropératoire souligne la nécessité d’une analyse anatomopathologique définitive.
La gestion chirurgicale nécessite un équilibre entre résection tumorale et préservation nerveuse. En fonction des résultats définitifs, une radiothérapie adjuvante pourrait être indiquée.
Conclusion : Ce cas illustre la complexité diagnostique et thérapeutique des masses poplitées impliquant les structures nerveuses. Une approche multidisciplinaire est essentielle pour optimiser le traitement et minimiser les séquelles fonctionnelles.
L'IA a-t-elle été utilisée pour ce résumé en dehors du correcteur orthographique ou de la traduction? : Yes
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ABSTRACT N° SOFCOT25-759
Kyste hydatique a localisation musculaire de l’avant-bras, à propos d’un cas.
Toufik Boussaha* 1, Hemza amrane 1, ilies hasrouri1, Chaouki Derdous1, Nacer Khernane1
1service de chirurgie orthopedique ,batna , sacot , batna , Algeria
Your abstract : Les localisations de prédilection de l’échinococcose humaine sont le foie et le poumon qui représentent 85% des cas. L’atteinte des parties molles est exceptionnelle, constituant fréquemment des surprises d’examen radiologique ou anatomopathologique. Nous rapportons un cas de kyste hydatique à localisation musculaire de l’avant-bras.
Material and methods : Patient de 55 ans, présentant une tuméfaction à la face externe de l’avant-bras droit évoluant de façon progressive et insidieuse depuis 10 ans, douloureuse. Le bilan biologique est sans particularité. La radiographie standard est sans particularité. L’échographie objective une formation hypoéchogène et encapsulée. La TDM évoque le diagnostic et permet l’étude des rapports de la masse avec les structures avoisinantes. Le patient est opéré. L’abord direct a retrouvé une formation kystique de 5×10 cm au sein du muscle long supinateur. Nous avons procédé à sa résection et stérilisation de la loge à l’eau oxygénée. L’examen macroscopique du contenu kystique retrouve un liquide clair avec des vésicules.
Results : Les suites opératoires ont été simples, a 24 mois de recul, le patient est asymptomatique avec une sérologie hydatique négative.
Discussion : Le muscle squelettique est le siège de 1% des localisations échinicocciques chez l’homme. Ceci peut être dû à sa richesse vasculaire. Sur le plan pathogénique, la présence d’une localisation musculaire implique que l’embryon ait franchi le filtre hépato-pulmonaire pour se fixer sur un organe le plus souvent bien irrigué. Sur le plan clinique, il existe une latence d’expression de ces kystes qui sont révélés par des complications à type d’infection ou de compressions vasculaire ou nerveuse. Le diagnostic est celui d’une tumeur des parties molles. Son origine hydatique peut être suspectée grâce aux arguments épidémiologiques. La sérologie est habituellement négative. Les examens radiologiques sont évocateurs. L’exérèse du kyste des parties molles pose parfois des problèmes surtout s’il est infecté. La protection du champ opératoire par des compresses imbibées au H2O2 n’évite pas toujours la contamination opératoire si le kyste est rompu ou infecté.
Conclusion : Le kyste hydatique musculaire est une tumeur rare, à développement lent et à extension locale. Le diagnostic doit être évoqué chez les patients originaires de pays endémiques et confirmé par les examens complémentaires le plus rapidement possible pour une prise en charge adéquate afin d’éviter les erreurs thérapeutiques.
L'IA a-t-elle été utilisée pour ce résumé en dehors du correcteur orthographique ou de la traduction? : No
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ABSTRACT N° SOFCOT25-872
Miroir des Métastases : Quand l'ombre d'une tumeur primitive révèle la lumière d'une métastase thyroïdienne
Rachid Azoug* 1, 2, Kamel Achour1, Lakhdar Anis Hassam1, Leila Nebchi1, Nacer Rouag1, Mohammed Yacef1, Reda Harrar1
1Orthopedie, EHS SALIM ZEMIRLI, 2Faculté de Médecine, Alger, Algeria
Your abstract : Les lésions osseuses métaphyso-épiphysaires chez l'adulte âgé présentent souvent des défis diagnostiques. Bien que certaines lésions puissent être bénignes, d'autres peuvent masquer des métastases secondaires à des cancers primaires souvent méconnus, l’objectif de notre présentation et de rapporter un cas clinique illustrant la complexité diagnostique des lésions osseuses chez un patient âgé, initialement suspectées comme une tumeur primitive, mais s'avérant être une métastase thyroïdienne.
Material and methods : Nous rapportons le cas d'un homme de 82 ans, qui a été présenté avec une lésion lytique de l'extrémité supérieure de l’humérus. Les examens d'imagerie (IRM) et la micro-biopsie ont initialement suggéré une métastase rénale. Cependant, l'absence de tumeur rénale à l'imagerie abdominale a conduit à une réévaluation. Une biopsie chirurgicale ultérieure a révélé une métastase thyroïdienne, conduisant à une prise en charge endocrinologique.
Results : Le patient a d'abord été adressé en endocrinologie pour la prise en charge de sa tumeur thyroïdienne. Il a bénéficié d'une thyroïdectomie suivie d'une hormonothérapie anticancéreuse. Une fois la tumeur primitive réséquée, une résection de l'extrémité supérieure de l'humérus a été réalisée. Cette prise en charge chirurgicale a été complétée par une chimiothérapie et une radiothérapie post-opératoires.
Le suivi post-thérapeutique du patient est satisfaisant, avec une évolution favorable et l'absence de récidive à ce jour.
Discussion : Ce cas met en lumière deux aspects cruciaux.
Tout d'abord, l'importance de différencier entre les différentes techniques de biopsie, car la micro-biopsie peut parfois ne pas suffire à établir un diagnostic précis, nécessitant ainsi une biopsie chirurgicale pour confirmer la nature de la lésion. Ensuite, ce cas souligne également la nécessité de maintenir un haut niveau de suspicion clinique pour les métastases osseuses, même en l'absence de symptômes liés à la tumeur primaire, afin d'assurer un diagnostic précoce et une prise en charge appropriée.
Conclusion : Ce cas met en évidence la nécessité d'une approche diagnostique méticuleuse pour les lésions osseuses chez les patients âgés, en tenant compte des métastases secondaires à des cancers primaires souvent méconnus.
L'IA a-t-elle été utilisée pour ce résumé en dehors du correcteur orthographique ou de la traduction? : Yes
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ABSTRACT N° SOFCOT25-918
Un diagnostic inhabituel de synovite villonodulaire : à propos d’un cas
Mohamed Hedi Gharbi* 1, Malek Fakhfekh1, Achraf Abdennadher 1, Mohamed Manai1, Khalil Amri1
1Service d'orthopédie, Hopital Militaire de Tunis, Tunis , Tunisia
Your abstract : L'arthroscopie du genou est de nos jours une intervention courante, réputée pour sa faible agressivité et son faible risque de complications post-opératoires, notamment les douleurs post-opératoires. Cependant, certaines étiologies rares peuvent être à l'origine de gonalgies chroniques. Cette étude met en lumière une telle cause, peu commune, de douleur chronique après arthroscopie du genou.
Material and methods : Nous rapportons le cas d’un jeune patient de 32 ans, sportif occasionnel victime d’un traumatisme fermé du genou occasionnant une entorse. Il a pour ligamentoplastie du LCA sous arthroscopie en 2018, suivie d'une régularisation méniscale sous arthroscopie en 2021. Après ces interventions, le patient a développé des gonalgies invalidantes, résistantes au traitement médical.
Le tableau clinique était dominé par des douleurs à horaires mixtes, ainsi qu'une tuméfaction du genou avec une notion de blocage articulaire et de sensation de cors étranger. Une IRM a révélé un volumineux kyste poplité postérieur et un corps étranger intra-articulaire. un volumineux kyste poplité, des masses synoviales hypo T1 Hyper T2 se réhaussant après injection de gadolinium, ainsi qu’un corps étranger intra articulaire, la position du tunnel tibial a été jugé trop antérieure et un conflit du greffon a été suspecté.
Results : Une troisième arthroscopie a été faite, l’aspect macroscopique a été en faveur d’une synovite villonodulaire qui a été confirmé par une biopsie et un examen anatomopathologique. Une synovectomie totale a été réalisée avec une bonne évolution clinique.
Discussion : Les manifestations cliniques peuvent être trompeuses, notamment lorsqu'il s'agit d’un kyste poplité chronique qui peut représenter une extension postérieure de la prolifération villonodulaire. L'association avec un traumatisme du genou a également été rapportée dans la littérature. Bien que l'IRM soit un excellent outil diagnostique, le contexte post-opératoire peut conduire à des erreurs d'interprétation.
Conclusion : La synovite villonodulaire est une tumeur bénigne à fort pouvoir prolifératif et destructeur pour les structures avoisinantes. Bien qu'une association avec des antécédents chirurgicaux du genou n'ait pas été clairement démontrée, nous soulignons l'importance d'une synovectomie totale pour prévenir les récidives.
L'IA a-t-elle été utilisée pour ce résumé en dehors du correcteur orthographique ou de la traduction? : No
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ABSTRACT N° SOFCOT25-934
Résultats de destruction scanno-guidée par radiofréquence de l'ostéome ostéoide la tête fémorale : à propos de 02 cas
Houssem Eddine Chahed* 1, Mohamed Hedi Gharbi1, Achraf Abdennadher 1, Malek Fakhfekh1, Khalil Amri1
1Service d'orthopédie, Hopital Militaire de Tunis, Tunis , Tunisia
Your abstract : L’ostéome ostéoïde est la plus fréquente des tumeurs bénignes à histogenèse osseuse. La localisation au niveau de la tête fémorale reste un diagnostic difficile du fait d’une grande hétérogénéité des pathologies de la zone. Le traitement classique était la résection chirurgicale mais avec une fréquence non négligeable d’échecs et de complications. La destruction scanno-guidée par radio fréquence a émergé ces dernières années comme une technique de choix.
Material and methods : nous rapportons les cas de 2 patients âgé de 15 ans et de 18 ans, les 2 patients ont consulté pour des douleurs typiques de la hanche à recrudescence nocturne, soulagées par l'aspirine ou d’autres anti-inflammatoires non stéroïdiens. La radiographie standard n'a permis de poser un diagnostic précis chez ces 2 patients, tandis que l’aspect du nidus a été clairement visualisé à la tomodensitométrie (TDM).
Results : Nos 2 patients ont subit une destruction scanno-guidée par radiofréquence reprise de l’appui après 24 heures de l’intervention. Les 2 patients ont rapporté une disparition totale des douleurs après un jour de l’intervention. Au dernier recul nous n’avons noté aucun cas de récidive et aucune complication.
Discussion : Le traitement chirurgical classique de l'ostéome ostéoïde implique souvent un abord étendu et une résection osseuse parfois importante, ce qui entraîne une immobilisation prolongée, la nécessité d’une greffe osseuse, ou d’une fixation interne préventive. De plus, la difficulté de localiser précisément le nidus entraîne un risque élevé de résection incomplète et de récidive. Les avancées technologiques en tomodensitométrie et en radiofréquence ont permis une prise en charge plus précise, réduisant ainsi les complications et accélérant la convalescence.
Conclusion : Le traitement optimal de l'ostéome ostéoïde doit être à la fois simple, précis, efficace et économiquement viable. En se basant sur nos résultats et ceux rapportés dans la littérature, la destruction scanno-guidée par radiofréquence s'est avérée efficace et permet une reprise rapide des activités. Elle devrait être considérée comme une bonne alternative pour le traitement de l'ostéome ostéoïde, aussi bien au niveau de la tête ou du col du fémur que pour d'autres localisations.
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ABSTRACT N° SOFCOT25-935
Résultats de destruction scanno-guidée par radiofréquence de l’ostéome ostéoïde diaphysaire : à propos de 07 cas
Mohamed Hedi Gharbi* 1, Houssem Eddine Chahed1, Achraf Abdennadher 1, Malek Fakhfekh1, Khalil Amri1
1Service d'orthopédie, Hopital Militaire de Tunis, Tunis , Tunisia
Your abstract : L'ostéome ostéoïde est la tumeur bénigne osseuse la plus fréquente. Sa localisation au niveau des os longs est la plus fréquente. Traditionnellement, la résection chirurgicale était la méthode privilégiée, bien que cette approche soit associée à un taux non négligeable d’échecs et de complications. La destruction scanno-guidée par radio fréquence a émergé ces dernières années comme une technique de choix. Cette étude vise à évaluer l'efficacité de cette technique en analysant les résultats fonctionnels obtenus.
Material and methods : Nous avons réalisé une étude rétrospective descriptive incluant 7 patients ayant ostéome ostéoïde diaphysaire, 5 au niveau de la diaphyse fémorale et 2 au niveau de la diaphyse tibiale, traités par destruction scanno-guidée par radio fréquence, avec un suivi minimal de 24 mois. Tous les patients présentaient des douleurs typiques à recrudescence nocturne, soulagées par l'aspirine ou d’autres anti-inflammatoires non stéroïdiens. La radiographie standard n'a permis de poser un diagnostic que chez 3 patients, tandis que l’aspect du nidus a été clairement visualisé à la tomodensitométrie (TDM).
Results : L'âge moyen des patients était de 18 ans, avec une prédominance masculine (80%). Cinq patients ont rapporté une disparition complète de la douleur dès le lendemain. Un seul cas de persistance de symptômes a été observé et l’exploration radiologique a révélé l’échec de la destruction. Le patient a été repris par une résection chirurgicale classique et une greffe osseuse. A la dernière consultation, aucun cas de récidive n’a été observé chez les les 6 autres patients, et ils ont tous repris leurs activités habituelles.
Discussion : Le traitement chirurgical classique de l'ostéome ostéoïde implique souvent un abord étendu et une résection osseuse parfois importante, ce qui entraîne une immobilisation prolongée, la nécessité d’une greffe osseuse, ou d’une fixation interne préventive. De plus, la difficulté de localiser précisément le nidus entraîne un risque élevé de résection incomplète et de récidive. Les avancées technologiques en tomodensitométrie et en radiofréquence ont permis une prise en charge plus précise, réduisant ainsi les complications et accélérant la convalescence.
Conclusion : Le traitement optimal de l'ostéome ostéoïde doit être à la fois simple, précis, efficace et économiquement viable. En se basant sur nos résultats et ceux rapportés dans la littérature, la destruction scanno-guidée par radiofréquence s'est avérée efficace et permet une reprise rapide des activités. Elle devrait être considérée comme une bonne alternative pour le traitement de l'ostéome ostéoïde, aussi bien au niveau diaphysaire que pour d'autres localisations.
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ABSTRACT N° SOFCOT25-1039
Les métastases pulmonaires des tumeurs à cellules géantes osseuses
Rami Ben Mhenni* 1, Mohamed Sadok Chtai1, Romdhane Denguezli1, Lassaad Hassini1, Mohamed Ali Khalifa1, Mahmoud Ben Maitigue1, Karim Bouattour1
1Service d'orthopédie, CHU Sahloul, Sousse, Tunisia
Your abstract : Les tumeurs à cellules géantes (TCG) osseuses sont des lésions à malignité intermédiaire, caractérisées par une agressivité locale et un potentiel métastatique imprévisible. Les métastases pulmonaires, bien que rares, posent un défi diagnostique et thérapeutique.
Notre travail a pour objectif de décrire les caractéristiques évolutives et les options thérapeutiques des métastases pulmonaires des TCG osseuses.
Material and methods : Nous rapportons deux cas illustrant les particularités évolutives et les options de prise en charge de métastases pulmonaires des TCG osseuses. Le premier cas concernait une femme de 25 ans, traitée par curetages itératifs pour une TCG tibiale proximale, ayant développé des nodules pulmonaires bilatéraux asymptomatiques à deux ans du diagnostic initial. Le second cas impliquait un homme de 32 ans avec une TCG iliaque envahissante, dont les métastases pulmonaires étaient découvertes dès le bilan initial.
Results : Dans le premier cas, une surveillance radiologique a été mise en place, avec une stabilisation des lésions, confirmée par une TDM thoracique, après un suivi de 10 ans. Dans le deuxième cas, le patient est décédé d'une embolie pulmonaire massive avant toute intervention chirurgicale.
Discussion : Les métastases pulmonaires dans les TCG ont été rapportées pour la première fois en 1926 par Flinch et Gleave. Elles sont souvent asymptomatiques et découvertes fortuitement. Leur évolution est imprévisible, avec des formes asymptomatiques justifiant une simple surveillance, tandis que d’autres évoluent vers des complications sévères. L'approche thérapeutique repose sur une évaluation multidisciplinaire. Pour les patients asymptomatiques, une surveillance radiologique régulière est préconisée. La chirurgie est indiquée en cas de métastases résécables, tandis que le denosumab est fréquemment utilisé pour les métastases non résécables.
Conclusion : Les métastases pulmonaires des TCG nécessitent une prise en charge individualisée et multidisciplinaire. Une surveillance rigoureuse est essentielle pour adapter le traitement en fonction de l’évolution, optimisant ainsi le pronostic des patients.
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ABSTRACT N° SOFCOT25-199
Tumeurs des parties molles de l'appareil locomoteur de l'adulte ( à propos de 65 cas ) : expérience et conduite à tenir
Mohamed-Anas Zeroual* 1, Mohamed Nassiri1, Abdessalam Achkoun 1, Mohamed Habbab1, Mostapha El kasseh1, Mohamed Madhar1, Hanane El Haoury1, Rachid Chafik1
1Traumatologie orthopedie A , CHU MOHAMMED VI MARRAKECH, Marrakech, Morocco
Introduction : Les tumeurs des tissus mous de l'appareil locomoteur sont majoritairement bénignes, les formes malignes étant très rare. Notre étude a pour but de présenter l'expérience de notre service en établissant un profil complet (épidémiologique, clinique, paraclinique, thérapeutique et évolutif) et en le comparant aux données de la littérature, afin de définir une conduite à tenir globale et structurée pour cette entité.
Material and methods : Il s’agit d’une étude rétrospective de 65 cas de tumeurs primitives des parties molles chez des patients de plus de 15 ans hospitalisés entre 2017 et 2021. Les tumeurs secondaires, celles de la tête, du cou, des viscères ou les tumeurs squelettiques envahissant les parties molles ont été exclues. Les données ont été analysées avec SPSS.
Results : Cette série de 65 patients (43 bénins, 22 malins) révèle que le lipome est le type le plus fréquent (environ 51 %). L’âge moyen était de 42 ans (extrêmes 15–86 ans) avec une légère prédominance féminine (52,3 %). Le délai moyen de consultation était de 13 mois et le syndrome tumoral était le motif principal (93,4 %). La majorité des lésions se situait au niveau des membres supérieurs (34 patients) avec des masses mesurant de 3 à 20 cm, et des signes de compression locorégionale rares (4,61 %, uniquement chez les malins).
L’échographie, réalisée dans 58,46 % des cas, montrait que les tumeurs bénignes étaient superficielles, à limites régulières et d’aspect homogène, tandis que les malignes étaient plus profondes et hétérogènes. L’IRM a été systématiquement réalisée pour les cas malins et la biopsie a confirmé le diagnostic : lipome (51 %), liposarcome (14 %), synovialosarcome (9 %), sarcome pleomorphe (6 %), elastofibrome (5 %) et autres (3 % chacun). Cinq patients présentaient des métastases pulmonaires et un des métastases hépatiques. Tous ont bénéficié d’un traitement chirurgical: 93 % des bénins ont eu une biopsie-exérèse, et pour les malins, 77 % une exérèse large, 18 % radicale et 5 % marginale. En complément, 9 patients (41 %) ont reçu une chimiothérapie et 6 (27,27 %) une radiothérapie adjuvante. Le suivi moyen était de 19 mois avec un taux de guérison de 19,5 %.
Discussion : L'apparence trompeuse et la rareté des sarcomes des parties molles conduisent souvent à les confondre avec des lésions bénignes. Ainsi, toute masse des tissus mous doit faire l'objet d'un examen clinique approfondi et d'un bilan radiologique, principalement par IRM, qui bien qu'utile pour la topographie et la sémiologie, n'est pas suffisamment sensible ni spécifique pour détecter la malignité. D'où l'importance d'une étude anatomopathologique, complétée par l'immunohistochimie, afin d'établir un diagnostic précis qui conditionne le choix du geste chirurgical et la possibilité d'un traitement complémentaire.
Conclusion : La prise en charge des sarcomes des tissus mous nécessite une approche multidisciplinaire réunissant chirurgiens, radiologues, anatomopathologistes, oncologues, radiothérapeutes et psychologues, afin d'optimiser les traitements futurs.
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ABSTRACT N° SOFCOT25-296
Intra-articular Osteoid Osteoma of the knee simulating arthritis: a diagnostic challenge
Ben Salah Jihed* 1, Zied Mansi1, hedhili guedhami1, abderrahmen souid2, Hedi Rbai1
1Orthopeadic department, CHU Kairouan, Kairouan, 2Orthopeadic department, hopital régional de Gafsa, Gafsa, Tunisia
Your abstract : Intra-articular osteoid osteoma is a rare benign bone tumor that can present with atypical symptoms, mimicking arthritis and posing a diagnostic challenge for clinicians. This study reports a case of intra-articular osteoid osteoma of the knee and describes the clinical, radiological, and therapeutic aspects of this condition.
Material and methods : A 14-year-old child presented with acute left knee pain and fever. Initial investigations, including radiographs and arthroscopic joint wash, were inconclusive. Persistent pain and limping prompted further imaging with MRI and CT, revealing a nodular lesion suggestive of osteoid osteoma. The diagnosis was confirmed by bone scintigraphy and pathological examination after CT-guided drilling resection.
Results : The patient experienced complete resolution of symptoms post-operatively
Discussion : Intra-articular osteoid osteoma frequently presents with misleading symptoms, leading to delayed diagnosis and management. The classic radiographic features of nidus and peripheral osteosclerosis are often absent, necessitating the use of multiple imaging modalities. Minimally invasive percutaneous techniques have become the treatment of choice, with high success rates. However, intra-articular location requires careful approach to prevent joint damage.
Conclusion : Intra-articular osteoid osteoma of the knee is a challenging diagnosis due to its atypical presentation. A combination of clinical assessment and various imaging methods is often necessary for accurate diagnosis. Percutaneous surgery is the gold standard treatment, with special considerations for intra-articular lesions to minimize cartilage damage.
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ABSTRACT N° SOFCOT25-299
Synovectomie par double abord (antérieur et postérieur) pour synovite villonodulaire diffuse du genou : traitement adjuvant, résultats fonctionnels et radiographiques
Florian Triscos* 1, Dinah Bronstein1, Julien Berhouet1, Louis-Romée Le Nail1, Ramy Samargandi2
1Chirurgie Orthopédique, CHRU Tours, Tours, France, 2Orthopedic surgery, College of medecine, Jeddah, Saudi Arabia
Your abstract : La synovite villonodulaire du genou est une maladie articulaire rare caractérisée par une prolifération de la membrane synoviale. Cette tumeur bénigne peut affecter la qualité de vie des patients en provoquant des symptômes invalidants (douleurs, limitations des amplitudes et épanchements articulaires, …). La synovectomie totale est considérée comme le traitement de base pour prévenir les récidives locales des synovites diffuse villonodulaire (SDVN) du genou. Le rôle des traitements adjuvants, comme la synoviorthèse radioisotopique (SR), reste litigieux.
L’hypothèse principale est que la synovectomie chirurgicale à double abord dans le cadre de la SDVN du genou permettrait de réduire significativement les récidives et les complications tout en améliorant la fonction articulaire.
L’hypothèse secondaire est que l'ajout d'une SR en tant que traitement adjuvant pourrait renforcer l'efficacité de la synovectomie seule, en diminuant davantage le risque de récidive.
Material and methods : Il s'agit d'une étude observationnelle rétrospective portant sur 25 patients inclus ayant subi, dans notre institution, une synovectomie par double abord entre juillet 2007 et janvier 2023. Les critères d'inclusion comprenaient un diagnostic confirmé de SDVN et une intervention chirurgicale avec double abord. L'évaluation post-opératoire reposait sur des données cliniques, radiologiques (IRM) et fonctionnelles (score KSS).
Results : Le suivi moyen était de 76,3 mois. Le score KSS des activités fonctionnelles est passé de 46,54 à 83 (p < 0,05) et le score KSS des symptômes de 15,09 à 4,36 (p < 0,05). Le taux global de récidive était de 16 %, avec une tendance à la réduction des récidives chez les patients traités par SR (5,8 % contre 37,5 % ; p = 0,08). 12 % des cas présentaient des complications dont des thromboses veineuses profondes et des douleurs neuropathiques.
Discussion : Les résultats montrent une amélioration significative des scores fonctionnels, confirmant que cette approche chirurgicale permet de réduire les symptômes et d'améliorer la fonction articulaire.
On retrouve notamment un échantillon limité, un biais de sélection concernant le choix d'intégrer ou non la SR, ou encore un biais de mémoire lié à la rétrospection du score KSS rempli par les patients.
Les résultats obtenus sont cohérents avec ceux rapportés dans la littérature en termes de d’impacts fonctionnels et de récidives. Les données disponibles ne permettent pas de conclure à une efficacité statistiquement significative concernant le traitement adjuvant par SR.
Conclusion : Le traitement chirurgical de la SDVN du genou par une synovectomie double abord semble donner des résultats positifs en termes de résultats fonctionnels avec un faible taux de récidive. Cette prise en charge est renforcée par des complications rares et gérables. L’ajout éventuel d’une SR pourrait contribuer à réduire le risque de réapparition des symptômes. Cette hypothèse nécessite d’être confirmée par des recherches plus approfondies, randomisées ou encore multicentriques.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Tumors
ABSTRACT N° SOFCOT25-551
Vascular complications of tibial exostosis: A rare case of popliteal vein deep venous thrombosis
Yassine Zinelabidine* 1, Zied Mansi1, hedhili guedhami1, abderrahmen souid1, hedi rbaii1
1service de chirurgie orthopédique, hopital ibn jazzar kairouan, kairouan, Tunisia
Your abstract : Osteochondromas represent common benign bone tumors, predominantly encountered in adolescents or young adults. Despite often being asymptomatic and discovered incidentally, symptoms may arise from compression or dislocation of neighboring structures, such as vessels,
nerves, fractures, osseous deformities, bursa formation, or malignant transformation
Material and methods : A 25-year-old patient urgently presented to the emergency department with a swollen and red leg, leading to the initial diagnosis of deep
venous thrombosis (DVT) of the left popliteal vein. In response, a treatment plan involving low molecular weight heparin (enoxaparin) at
a dose of 1 mg/kg twice daily for 5 days was promptly initiated.
the patient exhibited a painless, firm swelling in the popliteal fossa.
Radiographic investigations further revealed the presence of an exostosis on the posterior aspect of the proximal tibia
Results : vessels, resulting in both arterial and venous compression . Prior to surgery, the patient underwent a thorough evaluation,
including a CT pulmonary angiogram, which did not reveal any evidence of pulmonary embolism. Given the absence of pulmonary embo-
lism and the patient’s stable condition, the decision was made to proceed with surgery without placing an inferior vena cava filter. The
patient underwent a surgical procedure known as exostosectomy, utilizing a posterior knee approach based on the Triquet method
Postoperative recovery was uneventful, and a comprehensive histopathological examination of the excised exostosis definitively ruled
out any malignant transformation. Impressively, at a 12-month follow-up, the patient demonstrated a favorable functional outcome.
Discussion : An intriguing finding is that half of the patients experiencing vascular complications report a history of trauma, with exostosis
aligning with a diagnosis of multiple exostoses in half of these cases.
In the current case, the manifestation of atypical symptoms at 25 years occurred without antecedents of trauma or prior exostosis-related conditions, despite the typical location affecting the popliteal artery.
Popliteal vein thrombosis associated with tibial exostosis is a rare complication that poses significant risks to the patient. The current
literature on this specific complication is limited, highlighting the need for further research and reporting of such cases.
Surgical intervention is underscored as urgent, particularly in cases involving venous thrombosis, where immediate measures such as anti-coagulation therapy and exostosis resection may be necessary
Conclusion : Venous thrombosis associated with bone tumors, such as tibial exostosis, is a rare but potentially serious complication. Prompt recog-
nition and management of these cases are crucial to prevent further complications and ensure optimal patient outcomes. A multidisciplinary approach, including anticoagulation therapy and surgical intervention, is often necessary.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Tumors
ABSTRACT N° SOFCOT25-568
Rare form of lipoblastoma : Lipoblastoma of the thigh in older children
Yassine Zinelabidine* 1, Zied Mansi1, hedhili guedhami1, abderrahmen souid1, hedi rbaii1
1service de chirurgie orthopédique, hopital ibn jazzar kairouan, kairouan, Tunisia
Your abstract : Lipoblastoma is a rare benign white fat tumor of embryonal origin. It appears almost exclusively in small children (under 3 years old)
Material and methods : Patient and observation Child aged 11, male, was taken for consultation for a swelling of the
left thigh which had been progressively evolving for 7 months.
Results : He had no signs of fever or lameness, his general condition was preserved. Clinical examination found a mass measuring 10 cm in long axis on the anterior surface of the proximal 1/3 of the left thigh.
It was firm in consistency, painless, without associated inflammatory signs, mobile in relation to the superficial plane and fixed in relation to the deep plane.
The frontal X-ray of the thigh showed infiltration of the soft tissues without bone lesions. Ultrasound study of the mass
revealed the presence of a well-defined, heterogeneous hyper-echoic formation, crossed by thick and hyper-vascularized septa on color Doppler. Magnetic resonance imaging (MRI) revealed a sub-aponeurotic intermuscular tumor process with a heterogeneous signal
Discussion : Lipoblastoma is a benign fatty tumor of embryonal origin [1]. It is relatively rare, currently less than 200 cases have been reported in the literature .
It occurs almost exclusively in young children under 3 years old with an average age of 12 months
This tumor presents in two forms: a well defined, encapsulated tumor (benign lipoblastoma), or non-encapsulated, infiltrative and
diffuse (lipoblastomatosis)
Conclusion : Lipoblastoma is a rare, well-encapsulated benign tumor almost exclusively described in children under 3 years of age. The clinic is non-specific. Magnetic resonance imaging helps guide the diagnosis, which can only be confirmed by histopathological examination.
The treatment is surgical with total excision.
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Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré
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Tumors
ABSTRACT N° SOFCOT25-612
L’ostéochondrome de la face dorsale l’omoplate à propos d’un cas et revu de la littérature
Hemza Amrane* 1, toufik boussaha1, ilies hasrouri1, nazim benmayouf1, chaouki derdous1, nacer khernane1
1chirurgie orthopédique et traumatologique, centre hospitalo universitaire benflis touhami batna, batna, Algeria
Your abstract : L'exostose appelée aussi ostéochondrome, correspond à une excroissance osseuse recouverte d'une coiffe cartilagineuse. Elle est la plus fréquente des tumeurs bénignes de l'os (35%).localisée souvent dans les épiphyses des os longs. La localisation à l'omoplate est rare, en particulier sur la face dorsale.
Material and methods : Patient âgé de 32 ans qui présente une masse de la face dorsale de l'omoplate évoluant depuis 2 ans ; dure, douloureuse, une volumineuse de 15 cm de grand axe. Cette masse entraînait une diminution de la force musculaire, une limitation des mouvements articulaires de l’épaule et un grand désagrément esthétique.
La radiographie standard de l'omoplate de face a objectivé une formation osseuse hétérogène du bord spinal de l'omoplate. Une TDM a confirmé la présence de la volumineuse exostose, dont les limites apparaissent régulières. Le patient a été opéré, avec une résection en bloc de la tumeur L'examen anatomopathologique a conclu un ostéochondrome.
Results : Les suites opératoires étaient favorables avec récupération des amplitudes articulaires et de la force des muscles de l’épaule. A six mois post-opératoire, le patient a repris son travail et aucune récidive n'a été constatée après 10 mois de recul.
Discussion : L'ostéochondrome survient souvent chez les adolescents. On connait deux formes cliniques : les exostoses solitaires et la maladie exostosante.
La localisation aux os plats est possible, mais reste très rare. Au niveau de l'omoplate, l'ostéochondrome est la tumeur primitive la plus commune, avec une incidence de 4,6%. Elle est le plus souvent localisée à la face antérieure de l'os, ce qui entraîne des complications de type mécanique.. D'autres complications la plus fréquemment citée est la bursite. Le diagnostic d'ostéochondrome est facile à poser, car les données de l'imagerie radiologique standard sont suffisantes pour confirmer le diagnostic. Néanmoins, dans des rares cas, du fait de la localisation, du volume ou de l'aspect radiologique atypique de la tumeur, le recours à la TDM, voire à une biopsie, se révèle nécessaire.
Le risque de dégénérescence est de 1-2% dans l'exostose solitaire et de 10 à 20% dans la maladie exostosante.
Dans la majorité des cas, le pronostic après chirurgie est excellent, avec une disparition rapide de la symptomatologie. L'apparition de certains signes doivent faire redouter une transformation maligne, à savoir l'augmentation de la taille ; l'apparition d'une ostéolyse ; l'aspect flou des bords ; la présence de calcifications ; une épaisseur de plus de 1cm de la coiffe de cartilage et l'hyperfixation scintigraphique. La présence d'un seul de ces signes doit conduire à une exérèse de type carcinologique.
Conclusion : L'ostéochondrome est une tumeur bénigne fréquente, elle peut être trompeuse du fait de sa localisation ou de son aspect radiologique atypiques. Le risque de dégénérescence sarcomateuse nécessite une surveillance clinique et radiologique rapprochée et une exérèse chirurgicale au moindre doute.
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Tumors
ABSTRACT N° SOFCOT25-945
Le chordome sacré : étude anatomoclinique de 5 cas.
Romdhane Denguezli* 1, Mohamed Sadok Chtai1, Aymen Hanafi1, Mourad Mtaoumi1, Mohamed Ali Khalifa1, Mahmoud Ben Maitigue1, Mohamed Amine Triki1, Karim Bouattour1
1Chirurgie orthopédique, CHU Sahloul, Sousse, Tunisia
Your abstract : Le chordome est une tumeur osseuse maligne rare, se développant sur des vestiges embryonnaires de la notochorde. Il touche avec prédilection le squelette axial. La localisation sacrée représente environ 50% des cas. L'objectif est de décrire les caractéristiques épidémiologiques et anatomopathologiques du chordome sacré et de discuter les défis de sa prise en charge thérapeutique.
Material and methods : Nous avons mené une étude rétrospective descriptive, colligeant tous les cas de chordome sacré diagnostiqués dans le gouvernorat de Sousse en Tunisie pendant les années 1999 à 2023.
Results : Cinq cas de chordome sacré ont été colligés, en 25 ans. Au diagnostic, l'âge moyen des patients était de 66 ans, avec des extrêmes d'âge de 62 et 70 ans et une légère prédominance masculine (sex-ratio H/F = 1,5). Le motif de consultation était des douleurs fessières (4 cas), une tuméfaction sous-cutanée en regard de la région sacrée (2 cas), une défécation impérieuse (2 cas), des signes urinaires (2 cas) et / ou des difficultés de la marche (1 cas). Radiologiquement, les tumeurs ont mesuré 12 cm en moyenne [7-20] et présentaient, toutes, une extension extra-osseuse.
Les données relatives au traitement et à l'évolution ont pu être déterminées dans respectivement 4 et 3 cas. Trois patients ont reçu un traitement à visée curative, chirurgical, par résection intra-tumorale, sans radiothérapie (RT) adjuvante. Une patiente, inopérable, a reçu une RT palliative. Parmi les 3 patients opérés, 2 ont présenté une récidive locale, après un suivi moyen de 25 mois. Sur le plan anatomopathologique, tous les chordomes sacrés colligés étaient de type conventionnel.
Discussion : Le chordome sacré est une tumeur agressive, initialement asymptomatique, en raison de sa croissance lente.
Les premiers symptômes sont tardifs, révélant une tumeur souvent localement avancée. La résection tumorale « en bloc », gold standard thérapeutique, est difficile et délabrante, nécessitant une reconstruction. Elle s'associe à une morbidité non négligeable. La RT adjuvante, idéalement par protonthérapie, réduit le risque de récidive locale en cas de limites tumorales.
Conclusion : La prise en charge des chordomes sacrés est un défi thérapeutique, nécessitant une collaboration multi-disciplinaire. Les techniques de pointe de radiothérapie, encore non accessibles dans notre pays, permettraient une réduction du risque de récidive locale et une amélioration significative du pronostic.
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Infections
ABSTRACT N° SOFCOT25-575
SAFE DualCore Nail. Biologically active antibiotic-releasing implant. Results in 220 patients.
Nuno Craveiro Lopes* 1
1Orthopedic Department, Hospital Cruz Vermelha Portuguesa, Lisbon, Portugal
Introduction : Infection in orthopedics is a serious problem.
In clean internal fixation of orthopedic surgeries it occurs in about 1% of the cases, in open fractures it reaches 40 percent in Gustillo type three injuries and after conversion from external to internal fixation it reaches levels of up to 70% when the external fixator is used for more than two weeks or if there are previously infected pins.
To control the infection, several devices have emerged that present some drawbacks, such as lack of stability, cement detachment, short effect and limitation of choice of the antibiotics.
Material and methods : To overcome those problems, we have developed a new nail that we have been using since 2009. It is a universal nail that is based on a new technology, called DualCore, consisting of a double core inside the nail of cement impregnated with antibiotics reinforced by a textured metal rod inside the cement in the area where greater resistance to fatigue is required. There are 2 rows of holes by where the antibiotics are released at a controlled level.
From January 2009 to December 2022, the SAFE nail was used in in two hundred and 20 cases in more than 20 hospitals in the Portugal, including cases of open fractures, infected osteosynthesis and prostheses, osteomyelitis, infected pseudarthrosis, lengthening over the SAFE nail and conversion of external fixation to a SAFE nail.
Results : In these 220 cases that had procedures with the SAFE nail, we had 3 cases of nail fracture, solved by drilling of the late consolidation site, rhymed graft and replacing the broken nail with another SAFE nail of larger diameter.
However, there are cases of infections caused by multidrug resistant bacteria very difficult to control. We had 8 cases of recurrent infection, 4 cases that were successfully revised with a new SAFE nail with appropriate antibiotics and 4 cases that ended in amputation after failed Ilizarov transport becouse of multidrug resistent bacteria. So, at the end of this study we had a complication rate of 5% and a success rate of 98%.
Discussion : .
Conclusion : In conclusion, we found the procedure to be - simple and quick to perform, - the SAFE nail is highly resistant to fatigue, - there is the possibility of choosing antibiotics that are released in high doses over a long period of time, - patients have a shorter hospital stay with lower treatment costs and the procedure is highly effective. In the 220 patients operated on, we achieved cure of the infection and consolidation in 98% of the cases.
Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré