du Lundi 13 au Mercredi 15
Novembre 2023
Palais des Congrès - Paris - France

Mardi 14 nov.

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Traumatologie
08h00 - 09h00
Amphithéâtre Bordeaux
Conférence d'enseignement : Pseudarthroses aseptiques de la diaphyse fémorale
CATÉGORIE(S) : Chirurgien
Orateur(s) : Philippe Adam (Strasbourg)
Cheville-Pied
08h00 - 09h00
Salle 352 AB
Conférence d'enseignement : Les coalitions du tarse de l'adulte
CATÉGORIE(S) : Chirurgien
Orateur(s) : Nazim Mehdi (Toulouse)
Epaule-Coude
08h00 - 09h31
Salle 351
Communications orales : épaule/coude
Présentation : 5 min / discussion : 2 min
CATÉGORIE(S) : Chirurgien
Modérateur(s) : David Gallinet (Besançon), Guillaume Villatte (Clermont-Ferrand)
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    L’Infection est-elle en cause dans les chirurgies de révision d’instabilité ? Résultats d’une étude de cohorte prospective multicentrique
    Présentation : 5 min / discussion : 2 min
    08h00 / 08h07
    Orateur(s) : Claire Bastard (Paris)
    

    Communication orale

     

    Epaule / Coude

    ABSTRACT N° SOFCOT23-276

    L’Infection est-elle en cause dans les chirurgies de révision d’instabilité ? Résultats d’une étude de cohorte prospective multicentrique

     

    Claire L. A. Bastard* 1, Emilie Sandman2, Patrick Goetti3, Catherine Orban4, Dominique Rouleau2

    1Hopital Saint Antoine, Paris, France, 2Hopital Sacré Coeur Montréal, Montréal, Canada, 3CHU Lausanne, Lausanne, Switzerland, 4CHU Liège, Liège, Belgium

    Introduction : Le taux de révision des chirurgies de stabilisation de l’épaule varie entre 4 et 6%. Le but de notre étude était d’évaluer le taux d’infection lors des chirurgies de révision pour instabilité et d’en décrire les impacts cliniques.

    Matériel et méthodes : Tous les patients opérés pour une chirurgie de révision d’instabilité de 2013 à 2021 ont été prospectivement inclus dans notre étude. Le suivi minimum après la chirurgie de révision était de 1 an. Les données recueillies comprenaient la démographie, l'infection (évaluation clinique et échantillonnage de culture approprié), l'évaluation fonctionnelle avec WOSI (Western Ontario Shoulder Instability Index) et Quick DASH (Disabilities of Arm, Shoulder and Hand), l'arthrose au dernier suivi.

    Résultats : 37 patients ont été inclus. Aucun patient n’a été perdu de vue au dernier recul. Le suivi postopératoire moyen était de 1.4 ans et l’âge moyen de 30 ans, avec une majorité d’hommes (n=28, 76%). La chirurgie initiale était un Bankart arthroscopique pour 32 patients et un Latarjet à ciel ouvert pour 5 patients. Parmi toutes les révisions, 20 patients ont eu des cultures réalisées lors de la chirurgie de reprise. Parmi elles, 9 patients (7 Bankart, 2 Latarjet) soit 45% avaient une infection confirmée au Cutibacterium acnes (C. acnes). La consommation d'alcool était un facteur de risque statistiquement significatif d’infection (70 % contre 22 %, p = 0,017). Il n’y avait pas de corrélation entre l’âge, le genre, l’IMC ou le tabagisme et une infection. Les patients avaient une amélioration significative de leurs scores WOSI (1205 to 904, p=0,004) et Quick DASH (50 à 25, p=0.001). Les patients avec une culture positive lors de la révision chirurgicale semblaient avoir de moins bons résultats au dernier suivi que ceux ayant une culture négative bien que non statistiquement significatifs (WOSI= 1163 versus 939 respectivement, p=0.072). L'arthrose a été retrouvée chez 100 % des patients infectés contre 55 % pour les patients non infectés (p=0,018). Au dernier suivi, il n’y avait pas de récidive d’infection ou de luxation.

    Conclusion : Une infection à C. acnes a été identifiée dans 45 % des chirurgies récurrentes de révision d'instabilité antérieure de l'épaule lorsque des cultures ont été prises. Les patients peuvent s'attendre à une amélioration significative de la stabilité et de la fonction après la chirurgie de révision, même en présence d'infection et d'arthrose. Pour comprendre l'échec de la chirurgie de stabilisation, l’infection à C. acnes ne peut être traitée à la légère et doit toujours être prise en compte dans la chirurgie de révision. Nous recommandons donc un prélèvement et une culture systématiques des tissus lors de ces chirurgies.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Automatisation de la mesure de la perte de substance osseuse glénoïdienne dans l'instabilité d'épaule : validation clinique du logiciel IODA
    Présentation : 5 min / discussion : 2 min
    08h07 / 08h14
    Orateur(s) : Marc-Olivier Gauci (Nice), Marc-Olivier Gauci (Nice)
    

    Communication orale

     

    Epaule / Coude

    ABSTRACT N° SOFCOT23-290

    Automatisation de la mesure de la perte de substance osseuse glénoïdienne dans l'instabilité d'épaule : validation clinique du logiciel IODA

     

    Marc-Olivier Gauci* 1, Saverio De Nigris2, Stefano Tardioli3, Massimo Cavaliere4, Gugliemo Torre5, Marco Maiotti5

    1Unité de Recherche Clinique Côte d'Azur, CHU de Nice, Nice, France, 2Information Technology Department, Military Order of Malta Hospital, 3Radiology Department, Tiberia Hospital, Rome, 4Cité des Sciences, Naples, 5Orthopaedic, Villa Stuart Clinic, Rome, Italy

    Introduction : Le but de cette étude était de décrire et de valider un nouveau logiciel semi-automatique développé pour faciliter et standardiser le calcul de la perte osseuse glénoïde (PDSOG) en utilisant une modélisation d’imagerie 3D (logiciel semi-automatique IODA) et de la comparer à la méthode PICO.

    Matériel et méthodes : Au préalable, ce logiciel a été validé sur 7 spécimens cadavériques frais avec PDSOG réalisée à la main et scannée. Aucune différence statistiquement significative n’avait été retrouvée entre les volumes moyens calculés avec le logiciel IODA et les volumes mesurés (respectivement 914 vs 815 mm3, p=0,155). Le logiciel IODA était utilisé rétrospectivement chez 20 patients stabilisés par butée après luxations récidivantes de l’épaule. Un scanner bilatéral d’épaules étaient obtenu pour chaque patient instable. Le logiciel IODA permet de superposer automatiquement les 2 glènes opposées afin d’identifier la PDSOG. La mesure de la perte de surface osseuse est ensuite réalisée après génération du cercle glénoïdien. Les critères d’inclusion étaient : luxation unilatérale traumatique avec indication de stabilisation par butée d’épaule, scanner bilatéral des épaules. Les critères d’exclusion étaient une reprise chirurgicale d’un échec de stabilisation de l’épaule, la luxation bilatérale, l’arthrose de l’épaule. Nous avons évalué la reproductibilité intra et inter-observateurs et le coefficient de corrélation intraclasse (CCI) de la méthode PICO et de la méthode IODA. La valeur de PDSOG étaient comparées entre les 2 méthodes par le coefficient de corrélation de concordance (CCC) de Lin.

    Résultats : L’analyse effectuée à l’aide de la méthode PICO traditionnelle a montré un taux de concordance entre les quatre observateurs inférieur à celui obtenu lors de l'utilisation du logiciel IODA indépendamment de la taille et de l’emplacement de la PDSOG. Le CCI avec PICO était significativement inférieur à celui de l’IODA (0,76 ; IC95%0,54-0,85 vs 0,97 ; IC95%0,94-0,98). Nous avons trouvé un CCC « médiocre » avec PICO (de 0,65 à 0,81) et « presque parfait » avec IODA (de 0,96 à 0,98). Le temps de mesure manuel par la méthode PICO était de 18min vs 2 min avec le logiciel IODA à partir du chargement du scanner.

    Discussion : Ces résultats sont en accord avec ceux de la littérature concernant la fiabilité de la méthode entièrement manuelle de mesure de la PSOG qui reste peu .

    L’évaluation de la PDSOG à l’aide de la méthode IODA permet de gagner du temps, évite les variations inter et intra observateurs significatives et permet d’harmoniser les mesures de PDSOG qui servent notamment à la prise de décision et aux publications scientifiques.

    Conclusion : Le logiciel IODA est fiable et reproductible dans la mesure de la PSOG et cette étude valide son utilisation clinique dans l'instabilité de l'épaule.

    Conflits d’intérêts :

    M.-O. Gauci Détention d'un brevet ou inventeur d'un produit : IODA,

    S. De Nigris: Pas de conflit déclaré ,

    S. Tardioli Consultant, expert : IODA,

    M. Cavaliere: Pas de conflit déclaré ,

    G. Torre: Pas de conflit déclaré ,

    M. Maiotti Détention d'un brevet ou inventeur d'un produit : IODA

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    Predictors of Bone Deficit in Shoulder Instability: The LUXE Cohort Study, a Large Inclusive Prospective Study
    Présentation : 5 min / discussion : 2 min
    08h14 / 08h21
    Orateur(s) : Jacquelina Achkar (CANADA)
    

    Communication orale

     

    Epaule / Coude

    ABSTRACT N° SOFCOT23-376

    Predictors of Bone Deficit in Shoulder Instability: The LUXE Cohort Study, a Large Inclusive Prospective Study

     

    Jacquelina Achkar* 1, Dominique Rouleau2, 3, Emilie Sandman2, 3, Claire Bastard4, Marie-Lyne Nault2, 5, Pamela Boustros2, Mélanie Hamelin2

    1McGill University, 2Université de Montréal, 3Hôpital du Sacré-Coeur de Montréal, Montréal, Canada, 4Hôpital Saint-Antoine de Paris, Paris, France, 5Centre hospitalier universitaire Sainte-Justine, Montréal, Canada

    Introduction : Recurrent anterior traumatic shoulder instability is related to progressive bone loss on both the humeral and glenoid side. Recurrence of anterior shoulder instability after stabilization surgery is estimated to be around 35%. The severity of bone loss is known to be one of the principal prognostic factors for treatment success. Identification of risk factors of larger bone deficit may help to identify patients at risk. The purpose of this study is to identify modifiable risk factors that will help us counsel patients on habit modification and thus possibly help decrease recurrence of shoulder instability after stabilization surgery.

    Matériel et méthodes : Since 2010, all patients undergoing surgical treatment for recurrent shoulder instability are included in a vast inclusive prospective study cohort : the LUXE study. Patients were all recruited from Montreal's Sacred-Heart Hospital. All patients with complete demographic data and good quality computed tomography (CT) scans were included. Bone loss was measured using the validated Glenoid Track method, shoulder lesions being identified as "on-track" or "off-track" prior to arthroscopic surgery. Correlational statistical tests were used to correlate the Glenoid Track bone loss measurement method with multiple variables such as patient age, gender, BMI, the mean number of shoulder dislocations reported prior to surgery, alcohol and tobacco consumption, epilepsy, the Beighton score and the shoulder Instability Severity Index Score (ISIS).

    Résultats : A total of 204 patients met inclusion criteria (161 male, 43 female) with a mean age of 29 years (range 16-52 years). The mean number of dislocations prior to surgery was 14 (range 2-150). Patient BMI was of 25 on average (range 16-41). A quarter (25%) of patients were smokers and a total of 47% reported alcohol consumption over the recommendations issued by Health Canada. Epilepsy was the cause of instability in 6% of patients. Off-track shoulder lesions were identified in 43% of shoulders and significant glenoid bone deficit was seen in 19% of cases. Male gender, smoking, drinking alcohol, epilepsy, the number of dislocations and older age were all risk factors for greater bone loss at presentation.

    Conclusion : This study has shown us multiple modifiable risk factors of increased bone loss in recurrent shoulder instability patients. Canadian shoulder surgeons should work closely with primary care physicians who are seeing patients with traumatic shoulder dislocations. Furthermore, patients should be educated on how smoking and drinking are related to worse outcomes to their shoulder anatomy. They should also be oriented younger and earlier than a mean of 14 shoulder dislocations for surgical stabilization to prevent progression of damage to their shoulder. Future studies with the LUXE cohort will possibly identify more patient risk factors and different measurement methods of glenoid and humeral bone loss that will help us better predict failure of surgical stabilization.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Résultats fonctionnels de la carence en vitamine D dans la chirurgie d'instabilité de l'épaule
    Présentation : 5 min / discussion : 2 min
    08h21 / 08h28
    Orateur(s) : Claire Bastard (Paris)
    

    Communication orale

     

    Epaule / Coude

    ABSTRACT N° SOFCOT23-277

    Résultats fonctionnels de la carence en vitamine D dans la chirurgie d'instabilité de l'épaule

     

    Claire L. A. Bastard* 1, Jacquelina Achkar2, Pamela Boutros2, Dominique Rouleau3

    1Hopital Saint Antoine, Paris, France, 2Université de Montréal, 3Hopital Sacré Coeur Montréal, Montréal, Canada

    Introduction : La forme active de la vitamine D (calcitriol) exerce ses effets biologiques en se liant aux récepteurs nucléaires de la vitamine D (VDR), présents dans la plupart des cellules humaines, y compris les muscles squelettiques. Une carence en vitamine D peut entraîner des déficits en force, en qualité osseuse et augmente le risque de blessure chez les athlètes. L'incidence de la carence en vitamine D chez les athlètes universitaires en Amérique peut atteindre 90 %. Son rôle dans l'instabilité de l'épaule est inconnu. Nous émettons l'hypothèse que la carence en vitamine D est corrélée aux résultats fonctionnels après chirurgie de stabilisation de l'épaule.

    Matériel et méthodes : Une étude de cohorte prospective incluant tous les patients devant avoir une chirurgie de stabilisation de l'épaule (Bankart ou Latarjet) a été menée. L'évaluation initiale comprenait un examen physique, un scanner, une IRM, le dosage de la vitamine D et des questionnaires sur la qualité de vie (WOSI, DASH). Après la chirurgie, tous les patients ont été suivis tous les 3 mois la première année et annuellement par la suite. La valeur normale de la vitamine D a été établie à 75 UI. Le déficit important a été déterminé comme étant inférieur à 50 UI et le déficit sévère inférieur à 30 UI. La densité osseuse a été mesurée au scanner avec l'échelle de Hounsfield. Tous les patients ayant un faible niveau de vitamine D ont reçu une prescription de 1000 UI par jour.

    Résultats : 77 patients ont été inclus dans cette étude, 49 hommes et 28 femmes. L'âge moyen au moment de l'intervention était de 30 ans (extrêmes 18-52) et 74 % des patients avaient un taux de vitamine D inférieur à 75 UI, 45 % inférieur à 50 UI et 12 % inférieur à 30 UI. Le suivi moyen était de 3 ans (extrêmes 1-8). Le nombre moyen de luxations avant chirurgie était de 14 (extrêmes 2-200). Les patients avec un taux de vitamine D de 30 UI ou moins avaient significativement de moins bons résultats fonctionnels au dernier recul (WOSI de 1351 vs 514, p<0,001 : DASH de 39,29 vs 12,85, p=0,002) avec plus de douleurs (DASH question 9)(p=0,014). Enfin, la densité osseuse de la glène (261 Hounsfield vs 360, p=0,189) et de la tête humérale (118 Hounsfield vs 158, p=0,106) semblaient plus faibles au scanner mais ce n'était pas significatif.

    Conclusion : La carence en vitamine D touchait la majorité des sujets de notre étude. Des taux de vitamine D de 30 UI ou moins chez les patients atteints d’instabilité récurrente d’épaule étaient associés à de moins bons résultats fonctionnels au dernier suivi. Il semblait également y avoir une densité osseuse plus faible chez ces patients. Les études futures devraient envisager le dosage de la vitamine D après une première luxation et mesurer l'impact d'une supplémentation sur les résultats.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Intervention de Latarjet sous arthroscopie dans le traitement de l’instabilité antérieure chronique d’épaule : Etude comparative Vis vs Endobouton
    Présentation : 5 min / discussion : 2 min
    08h28 / 08h35
    Orateur(s) : Nicolas Gaujac (Paris)
    

    Communication orale

     

    Epaule / Coude

    ABSTRACT N° SOFCOT23-174

    Intervention de Latarjet sous arthroscopie dans le traitement de l’instabilité antérieure chronique d’épaule : Etude comparative Vis vs Endobouton

     

    Nicolas Gaujac* 1, Pierre Alban Bouché2, Maxime Belas3, Nicolas Bonnevialle4, Christophe Charousset5

    175, CHU Cochin, 275, CHU Laribosière, Paris, 372, Pole Santé Sud, Le Mans, 431, CHU Purpan PPR, Toulouse, 575, Clinique de Turin, Paris, France

    Introduction : Le positionnement adéquat et une fixation stable de la butée osseuse dans l'intervention de Latarjet sous arthroscopie sont essentiels pour obtenir de bons résultats fonctionnels. Mais cette procédure est complexe avec une longue courbe d'apprentissage.

    Notre but était de comparer, sur un scanner postopératoire, le positionnement de la butée avec une guide de visée glénoïdienne postérieure spécifique et une fixation par bouton cortical par rapport à une visée glénoïdienne antérieure avec fixation par vis.

    Matériel et méthodes : 79 patients consécutifs, opérés pour une instabilité antérieure d'épaule ont été inclus dans cette étude rétrospective. Le même chirurgien a réalisé sous arthroscopie une butée de Latarjet avec un méchage antérieur et une fixation par vis (Groupe A) ou avec un guide de visée glénoïdienne spécifique, un méchage postérieur et une fixation par bouton cortical (Groupe B). Le positionnement a été évalué sur le scanner postopératoire dans le plan axial et sagittal par 2 observateurs indépendants. Les courbes d'apprentissage, les complications et les résultats cliniques ont été évalués avec un recul de 2 ans.

    Résultats : 35 patients ont été inclus dans le groupe A et 44 dans le groupe B. Dans le groupe A, 27 butée étaient affleurantes (81,9 %) et 38 dans le groupe B (92,7 %) (p<0,01). Dans le groupe A, 72,3 % de la hauteur de la butée était inférieure à l'équateur et 76,3 %, dans le groupe B (p = 0,18). Le temps opératoire moyen était de 123 ± 32,5 minutes dans le groupe A et de 95 ± 34,1 minutes dans le groupe B (p<0,0001). Au dernier recul, le score moyen de Rowe était respectivement de 94,6 ± 10,4 et 93,1 ± 9,8 points dans les groupes A et B. Le score moyen de Walch-Duplay était respectivement de 94,2 ± 11,6 et 93,4 ± 10,6 points dans les groupes A et B. Il y a eu 11 complications (31,4%) dans le groupe A et 5 complications (11,3%) dans le groupe B (p=0,08).

    Discussion : Quelle que soit la technique de fixation utilisée, l'intervention de Latarjet sous arthroscopie est complexe notamment le passage a travers le Subscapularis et le positionnement de la butée bien qu'avec le guide spécifique de visée postérieure ces étapes étaient significativement plus faciles qu'avec une visée antérieure.

    L'évaluation de positionnement de la butée sur un scanner est pertinente notamment dans le plan axial pour tenir compte de la restauration d'un arc congruent glénoïdien.

    Notre méthode d'analyse de la courbe d'apprentissage par étapes est simple et reproductible mais spécifique pour un chirurgien. Elle nous a permit de définir un nombre d'intervention nécessaire avant d'atteindre un plateau de difficulté.

    L'intervention de Latarjet sous arthroscopie permet de bons résultats fonctionnels à court terme.

    Conclusion : L'intervention de Latarjet sous arthroscopie avec un guide spécifique de visée postérieure glénoïdienne et une fixation par bouton cortical permet un positionnement plus précis dans le plan axial avec une courbe d'apprentissage plus courte mais sans différence clinique à 2 ans de recul.

    Conflits d’intérêts :

    N. Gaujac: Pas de conflit déclaré ,

    P. A. Bouché: Pas de conflit déclaré ,

    M. Belas: Pas de conflit déclaré ,

    N. Bonnevialle Consultant, expert : Conmed, Move Up, SBM,

    C. Charousset Consultant, expert : Move up

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    L'utilisation d'un scope 30° pour appréhender la butée coracoïdienne sous arthroscopie par endobouton.
    Présentation : 5 min / discussion : 2 min
    08h35 / 08h42
    Orateur(s) : Haroun Bouhali (Paris)
    

    Communication orale

     

    Epaule / Coude

    ABSTRACT N° SOFCOT23-1122

    L'utilisation d'un scope 30° pour appréhender la butée coracoïdienne sous arthroscopie par endobouton.

     

    Haroun Bouhali* 1, Patrick BOYER1, Marc-Antoine ROUSSEAU2

    1CHU Beaujon-bichat, paris, 2CHU Beaujon-bichat, Clichy, France

    Introduction : La technique de la butée coracoïdienne sous arthroscopie avec endobouton utilisant un scope de 70° est alternative qui permet de réduire les complications liées à la fixation des vis. Malgré la fiabilité prouvée de cette procédure avec son approche guidée, beaucoup de jeunes chirurgiens ont des difficultés à maitriser cette technique.

    l'utilisation d'un scope 70° a été un des facteurs de difficulté rapporté.

    Nous proposons dans ce travail d'étudier l'intérêt d'utiliser un scope de 30° pour débuter la courbe d'apprentissage des butées sous arthroscopie par endobouton.

    Matériel et méthodes : Une série prospective consécutive de 20 butées coracoïdienne sous arthroscopie par endobouton, mono centrique mono opérateur a été réalisé.

    nous avons réalisé 10 cas en utilisant un scope de 30° et 10 cas en utilisant de scope de 70°.

    Nous avons établit un questionnaire avec des items sur la compréhension des étapes chirurgicales. il a été rempli par les ibodes, les externes, les internes et les chirurgiens juniors.

    un opérateur junior habitué à l'arthroscopie d'épaule a manipulé l'arthroscopie à chaque étape afin d'évaluer la difficulté du geste en utilisant chaque scopie.

    Nous avons noté le temps opératoire moyen dans chaque groupe.

    nous avons étudie le positionnement de la buté dans le plan sagittale et équatoriale dans les deux groupes.

    Résultats : le scope de 30° a permis de mieux comprendre les temps coracoïdien, split du sous scapulaire, le transfert de la coracoïde le bankart par les internes et les opérateurs juniors.

    on n'a pas trouve de différence significative entre le scope 30° et 70° le temps glénoïdien.

    les opérateurs juniors ont rapporté une difficulté technique pour le temps coracoïdien et le split en utilisant le scope 70°, cette difficulté s'est nettement diminué avec un scope de 30°.

    le temps opératoire moyen était de 96mn pour le scope 70° et de 105mn pour le scope 30°.

    la butée était bien positionné dans les deux groups.

    Discussion : Plusieurs chirurgiens de l’épaule se sont mis à la butée coracoïdienne sous arthroscopie avec pour but principal est l’améliorations des résultats de la butée coracoïdienne à ciel ouvert tant sur le plan clinque que radiologique.

    cette procédure réputé difficile du fait de ses multiples étapes chirurgicales et l'utilisation d'un scope 70°.

    les opérateurs junior habitué a utilisé un scope 30° pour la réparation de la coiffe voient dans le scope 70° un difficulté supplémentaire à cette technique. l'utilisation d'un scope 30° a permis de mieux appréhender cette chirurgie au prix d'une légère majoration du temps opératoire.

    Conclusion : Pour mieux appréhender la butée sous arthroscopie avec endobouton nous recommandons au chirurgiens juniors de débuter leur courbe d'apprentissage avec un scope de 30°, leur permettant de garder leur mêmes repères arthroscopiques habituels.

    la technique et les temps opératoires ne seront que peu modifié, elle sera réalisable avec une majoration légère du temps opératoire tout en ayant un positionnement optimal de la butée.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Management du syndrome d’Ehlers-Danlos: une revue rétrospective en chirurgie de l’épaule
    Présentation : 5 min / discussion : 2 min
    08h42 / 08h49
    Orateur(s) : Sharon Abihssira (Paris)
    

    Communication orale

     

    Epaule / Coude

    ABSTRACT N° SOFCOT23-399

    Management du syndrome d’Ehlers-Danlos: une revue rétrospective en chirurgie de l’épaule

     

    Sharon Abihssira* 1, Karelle Benistan2, Geoffroy Nourissat 1

    175, Chirurgie de l'Épaule, Clinique Maussins-Nollet, Paris, 292, Centre de référence des syndromes d’Ehlers-Danlos non vasculaires, Hôpital Raymond Poincaré, APHP, Garches, France

    Introduction : L’intérêt de la prise en charge chirurgicale dans les syndromes d’Ehler-Danlos de type hyper mobile est faiblement reportée. L’objectif était d’identifier les procédures proposées pour traiter l’instabilité avec leurs résultats fonctionnels, leurs complications et la satisfaction des patients.

    Matériel et méthodes : Nous avons réalisé une étude rétrospective sur la cohorte de patients de centre de référence avec un diagnostic confirmé de syndrome d’Ehler-Danlos de type hypermobile. Les articulations à l’étude étaient : l’épaule, le coude, le poignet, le genou et la cheville. Ici, nous rapportons les résultats spécifiques à l’épaule. Pour chaque patient, le nombre de chirurgie par articulation était reporté. Les objectifs étaient d’évaluer les traitements médicaux proposées avant la chirurgie, les douleurs et complications associées à la chirurgie et à l’anesthésie, les scores fonctionnels spécifiques à chaque articulation, et les récidives. Le questionnaire Quick-DASH et le Subjective Shoulder Value étaient retenus.

    Résultats : 60 femmes et 9 hommes ont été inclus et 127 interventions recensées, toute articulation confondue. L’âge moyen à la 1ère chirurgie était de 26 ans. L’épaule était la 2ème articulation opérée, après le genou : 4 Bankart, 2 butées arthroscopiques, 11 Latarjet, 5 autres. 6 ont eu une chirurgie bilatérale et 6 ont été opéré d’articulations différentes. 9 ont eu au moins 1 intervention supplémentaire ; 6 sur leur membre dominant. Dans 36% des cas, il y avait une insensibilité aux anesthésiques locaux. Le taux de récidive de luxation était similaire eu égard de la latéralité (82%). Le côté dominant était plus douloureux et avait un moins bon Quick-DASH : 58 (n=12) vs 49 pour le non-dominant (n=10). Il était de 69 pour les épaules multi-opérées, indépendamment de la latéralité. La tendance était similaire pour le SSV. La satisfaction était plus importante concernant le côté non dominant (70% vs 40%).

    Discussion : L’épaule des patients hSED requiert une stratégie avec une rééducation spécifique avant toute chirurgie. Bien qu’il y ait d’avantage de récidives de luxation chez les patients hSED que dans la population générale (72,7% dans cette série versus moins de 5% dans la population générale), le pourcentage de réintervention pour récidive de luxation après une butée coracoïdienne de première intention était de 2,7% (n=3/11), versus 1,6% dans la littérature. Malgré la récidive d’instabilité et la nécessité de ré interventions, les patients avec Syndrome d’Ehlers-Danlos étaient satisfaits de leur prise en charge chirurgicale.

    Conclusion : Les chirurgies de stabilisation peuvent être proposées en cas d’échec des mesures médicales, en particulier au membre supérieur non-dominant.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Reprise du rugby après Latarjet Arthroscopique pour instabilité antérieure de l'épaule : une étude multicentrique rétrospective sur 73 cas avec recul de 2 ans minimum
    Présentation : 5 min / discussion : 2 min
    08h49 / 08h56
    Orateur(s) : Mark Mouchantaf (), Mark Mouchantaf (Paris)
    

    Communication orale

     

    Epaule / Coude

    ABSTRACT N° SOFCOT23-994

    Reprise du rugby après Latarjet Arthroscopique pour instabilité antérieure de l'épaule : une étude multicentrique rétrospective sur 73 cas avec recul de 2 ans minimum

     

    Mark Mouchantaf* 1, Claire Bastard2, Simon Corsia3, Pierre Métais4, Geoffroy Nourissat1

    1Chirurgie Orthopédique, Clinique Maussins-Nollet, 2Chirurgie Orthopédique, Hopital Saint Antoine, 3Chirurgie Orthopédique, Hopital Cochin, Paris, 4Chirurgie Orthopédique, Hopital privé de la Chataigneraie, Clermont-Ferrand, France

    Introduction : L'instabilité de l'épaule chez le rugbymen est handicapante car celle-ci est à haut risque de récidive. Une intervention chirurgicale stabilisatrice est souvent recommandée afin de permettre aux patients de reprendre leur sport.

    Il n’y a pas d’étude évaluant la reprise du rugby suite à un Latarjet sous arthroscopie.

    L’hypothèse de notre étude était que le taux de reprise du rugby après une butée antérieure de l’épaule sous arthroscopie était important, avec un taux de satisfaction élevé.

    Matériel et méthodes : Nous avons réalisé une étude rétrospective multicentrique des patients opérés entre janvier 2011 et décembre 2020. Tous les rugbymen opérés d’une chirurgie de Latarjet arthroscopique, pour instabilité antérieur de l’épaule, avec un recul minimum de 2 ans ont été inclus. Les critères d’exclusion étaient les joueurs de rugby qui avaient eu une butée à ciel ouvert et un Bankart pour une instabilité antérieure de l’épaule.

    Les critères de jugement étaient la reprise du sport après la chirurgie, le délai pour la reprise, le niveau sportif avant et après la chirurgie, la satisfaction du patient, le taux de récidive et le taux d’appréhension persistent. Nous avons également étudié les facteurs pouvant influencer la non reprise du sport.

    Résultats : 73 patients, 71 hommes et 2 femmes, d'âge moyen de 21 ans ± 5 ont été inclus.

    Une différence de niveau sportif a été notée dans notre population avec 31% des rugbymen qui avaient un niveau récréatif, 38% régional, 27% national et 4% international.

    L’âge moyen lors de la chirurgie était de 23 ans ± 5, L’épaule dominante a été opérée dans 59 % des cas. Le suivi moyen était de 5 ans ±2,6. 82% (n=60) des blessures initiales étaient liées à la pratique du rugby, dont 60 % lors d’un plaquage.

    5 patients (7%)on récidivé. 84% (n=61) des rugbymen ont repris le rugby à un délai de 6.6 mois en moyenne. Il existait une différence significative entre la non reprise du sport et le niveau sportif (p=0,012) avec 67% (n=12) des patients n’ayant pas repris le rugby jouant à un niveau récréatif. Parmi les 12 rugbymen n’ayant pas repris le sport, seuls 30 % n’ont pas repris à cause de leur épaule.

    Discussion : Plusieurs études ont été faites pour étudier le retour au rugby après une opération de butée à ciel ouvert, mais avec un nombre de patient limité et peu de recul. Notre série sur 73 rugbymens ayant eu un Latarjet arthroscopique pour instabilité antérieure a montré un bon retour au sport et un taux de récidive comparable à celui d'un Latarjet à ciel ouvert.

    Notre étude montre que la majorité d'arrets de la pratique du rugby n'était pas liée à une récidive d'instabilité mais à la peur de se blesser.

    Conclusion : Notre étude montre un pourcentage élevé de retour au rugby après une butée antérieure sous arthroscopie pour instabilité antérieure de l’épaule. Cette étude montre également que les patients qui ne retournaient pas au rugby étaient surtout des joueurs récréatifs, et que la cause du non-retour au rugby n'était majoritairement pas liée à l'épaule.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Arthroplastie de l’épaule pour le traitement de l’ostéonécrose drépanocytaire de la tête humérale
    Présentation : 5 min / discussion : 2 min
    08h56 / 09h03
    Orateur(s) : Sébastien Zilber (Paris)
    

    Communication orale

     

    Epaule / Coude

    ABSTRACT N° SOFCOT23-265

    Arthroplastie de l’épaule pour le traitement de l’ostéonécrose drépanocytaire de la tête humérale

     

    Sébastien Zilber* 1, Valentin Baudry1, Victor Housset1

    1aphp, paris, France

    Introduction : L’ostéonécrose drépanocytaire est une cause rare de remplacement prothétique de l’épaule. Les indications varient en fonction de la sévérité des lésions anatomiques. La littérature sur les résultats globaux de l’arthroplastie d’épaule dans cette indication est quasi inexistante. L’objectif ce cette étude est d’évaluer les résultats fonctionnels et radiologiques des prothèses d’épaule chez les patients drépanocytaires avec ostéonécrose de la tête humérale et d’étudier les complications de la chirurgie chez ces patients à risques péri-opératoires majeurs.

    Matériel et méthodes : Dix-sept patients ont été opérés entre 2016 et 2022. Deux patients sont décédés (syndrome thoracique aigu et ischémie mésentérique) dans l’année suivant la chirurgie sans avoir été revus.

    Quinze patients ont ainsi été suivis, dont deux opérés des deux épaules, soit 17 prothèses suivies pendant en moyenne 30.6 mois (12-62). L’échantillon comporte 10 femmes et 5 hommes. L’âge moyen des patients était de 44,7 ans à l’opération (28-53). Une hémi-arthroplastie avec tête en pyrocarbone a été réalisée sur 8 épaules, une arthroplastie totale anatomique sur 5 épaules, et une arthroplastie inversée sur 4 épaules. Les résultats fonctionnels ont été évalué grâce au score de Constant non pondéré. Les implants ont été analysés sur des radiographies standards.

    Résultats : Le score de Constant moyen était égal à 25.8/100 en préopératoire (±9.6,) et à 62.6/100 au recul maximal (±14.4) (p=0.016).

    Parmi les 15 patients étudiés, un d’entre eux a développé un syndrome thoracique aigu à 48 h de l’intervention sans signes de gravité.

    Les prothèses inversées d’un patient opéré des 2 côtés étaient descellées à 3 ans de recul avec une dégradation fonctionnelle sur un des côtés (mobilisation de la glénosphère).

    Discussion : Le traitement par remplacement prothétique de l’ostéonécrose drépanocytaire présente de nombreuses difficultés dues aux conditions générales du patient et aux spécificités de l’os nécrotique, dur et cassant, qui compliquent l’acte chirurgical et peut péjorer la survie des implants. Cependant, l’arthroplastie d’épaule permet une franche amélioration clinique relativement durable dans le temps. Les complications péri-opératoires sont fréquentes et nécessitent une prise en charge en hospitalisation conventionnelle pluri-disciplinaire.

    Conclusion : Nous avons adapté nos indications avec l’évolution des implants. L’ostéonécrose avec perte de sphéricité de la tête humérale et conservation du cartilage glénoïdien permet la réalisation d‘une hémi-arthroplastie avec une tête en pyrocarbone. L’arthroplastie totale anatomique est indiquée chez les patients relativement âgés et avec une omarthrose centrée secondaire. La prothèse inversée est indiquée dans les rares cas de destruction articulaire avancée et les cas de reprises chirurgicales. Un suivi à long terme permettra d'analyser la survie des implants dans cette indication.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Evaluation anatomique de l’intérêt de l’utilisation du long biceps comme augmentation à la réinsertion du sous-scapulaire après prothèse inversée d’épaule.
    Présentation : 5 min / discussion : 2 min
    09h03 / 09h10
    Orateur(s) : Grégoire Ciais (Paris)
    

    Communication orale

     

    Epaule / Coude

    ABSTRACT N° SOFCOT23-407

    Evaluation anatomique de l’intérêt de l’utilisation du long biceps comme augmentation à la réinsertion du sous-scapulaire après prothèse inversée d’épaule.

     

    Grégoire Ciais* 1, Malik Alaoui1

    1Clinique Jouvenet, Paris, France

    Introduction : L’intérêt de réinsérer le tendon sous-scapulaire et de chercher à obtenir une bonne cicatrisation après mise en place d’une prothèse inversée d’épaule a été démontré dans plusieurs études, avec des bénéfices sur la rotation interne et la stabilité prothétique. Lors de la mise en place d’une prothèse inversée, plusieurs facteurs peuvent rendre difficile cette réinsertion , notamment la qualité tendineuse défavorable et la latéralisation induite par la prothèse qui augmente la tension sur les tissus. Dans ce contexte nous avons voulu évaluer l’intérêt d’utiliser le long chef du biceps comme augmentation de la réparation du sous-scapulaire à l’aide d’une étude anatomique.

    Matériel et méthodes : L’étude portait sur 10 épaules cadavériques (5 gauches et 5 droites). Pour chaque sujet, on réalisait une voie d’abord delto pectorale afin de repérer le biceps dans sa gouttière et de la désinsérer de son attache glénoidienne. On mesurait la longueur totale du long biceps entre l’insertion du grand pectoral et l’insertion glénoidienne, ainsi que la largeur du tendon en 3 points.

    Le tendon du sous-scapulaire était désinséré selon une méthode de peeling au ras du trochin et mis sur fils, puis complètement libéré de la capsule articulaire. Pour chaque sujet une prothèse inversée Arrow 2 FH Ortho était implantée selon les modalités usuelles. 4 tunnels trans-osseux étaient réalisés dans l’humérus à l’aide d’une mèche de 2 mm pour passer des fils boucles avant de mettre la tige humérale.

    Avant de réinsérer le sous-scapulaire on mesurait la distance entre son bord supéro-latéral et son point d’insertion normal afin de quantifier la latéralisation (mm).

    Une fois la prothèse posée le long biceps étaient utilisé selon une plastie en V à travers le sous scapulaire, puis réinséré en trans-osseux avec le sous-scapulaire sur le trochin.

    Résultats : L’âge moyen des sujets étaient de 82 ans, dont 5 hommes et 5 femmes.

    Le long biceps était retrouvé chez tous les sujets, avec une longueur moyenne disponible de 19, 2 cm (16-21). La largeur moyenne mesurée était de 6 mm (+/- 2). La latéralisation moyenne mesurée entre son bord supérieur et son insertion normale était de 7 mm (0- 16 mm)

    Dans tous les cas il a été possible d’utiliser le long biceps en renfort du sous scapulaire, permettant d’obtenir une réinsertion satisfaisante

    Discussion : Le long biceps est systématiquement ténotomisé ou ténodesé lors de la voie delto-pectorale . Son utilisation comme renfort biologique dans les ruptures massives de coiffe a été démontré. Il est d’utilisation simple, sans surcoût ni augmentation de la morbidité.

    Son utilisation comme renfort de la réparation du sous- scapulaire semble être une option intéressante. La plastie en V a retenu notre préférence car elle permettait de venir renforcer la partie inférieure du sous scapulaire qui est plus musculaire et donc plus fragile.

    Conclusion : Notre étude a permis de démontrer la faisabilité de l'utilisation du long biceps en renfort du sous-scapulaire après prothèse d'épaule inversée

    Conflits d’intérêts :

    G. Ciais Consultant, expert : FH ortho,

    M. Alaoui: Pas de conflit déclaré

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    Étude en éléments finis analysant l'impact de la forme du PE sur la contrainte osseuse humérale dans la RSA.
    Présentation : 5 min / discussion : 2 min
    09h10 / 09h17
    Orateur(s) : Geoffroy Nourissat (Paris)
    

    Communication orale

     

    Epaule / Coude

    ABSTRACT N° SOFCOT23-973

    Étude en éléments finis analysant l'impact de la forme du PE sur la contrainte osseuse humérale dans la RSA.

     

    Geoffroy Nourissat* 1, Victor Housset2, Jean Marie Daudet3, Léo Fradet4, Rohan-Jean Bianco4, Uma Srikumaran 5

    1Clinique de l'épaule , Paris, 2Hopital Henri Mondor, Creteil, 3Fx solution , Viriat, France, 4Philomec, Montréal, Canada, 5John Hopkins, Baltimore, United States

    Introduction : Le stress shielding huméral est une préoccupation majeure dans les TSA et RSA à tige courte car il peut être responsable d'une perte osseuse métaphysaire critique . Plusieurs éléments ont été rapportés comme étant impliqués dans les causes du stress shielding, cmais actuellement aucune étude n'a évalué l'influence de la forme du polyéthylène (PE) sur le stress osseux de la tige humérale.

    L’ objectif principal de cette étude était d'explorer l'impact de la forme du PE sur la répartition des contraintes humérales à l'aide d'un modèle en éléments finis (FE). Les objectifs secondaires étaient de connaître aussi l'influence de l’utilisation de différentes tailles de tige sur la biomécanique globale de l'épaule.

    Matériel et méthodes : Nous avons développé un modèle spécifique d'épaule par méthode des éléments finis afin de réaliser la présente étude. Ce modèle original analyse les tissus osseux , capsulo-ligamentaires et musculaires de l'articulation scapulo-humérale, incluant la coiffe des rotateurs et le deltoïde.

    Nous avons utilisé la tige FX V135 ( FX Solutions) dans plusieurs conditions : remplacement par prothèse totale anatomique, prothèse inversée avec PE symétrique et PE asymétrique.

    Pour chaque condition, nous avons mesuré les marqueurs biomécaniques liés au stress osseux au niveau de l'humérus et de la glène pour différentes tailles d'implants. La cinématique articulaire et le comportement mécanique de l'implant ont également été comparés entre chaque configuration.

    Résultats : Notre étude par simulation révèle que la rupture du supra et de l’infra épineux produit une épaule dégradée.

    Le mise en place d’une TSA sur coiffe continue permet de restaurer une fonction complète avec une amplitude de mouvement similaire à celle d'un modèle préopératoire sain.

    La prothèse inversée dans l'épaule dégradée restaure la fonction quelle que soit la taille de la tige et le PE que nous avons testé.

    Il n'y a pas de différence entre PE symétrique et asymétrique en ce qui concerne la transmission du stress à l’os. Cependant, le PE asymétrique génère des contraintes plus élevées dans les structures métalliques de l'implant par rapport au PE symétrique.

    Discussion : Les tiges plus grosses présentent plus de contraintes mécaniques dans leurs structures que les petites tiges. Les tiges plus petites semblent plus appropriées que les tiges plus grandes car elles entraînent des contraintes plus élevées dans l'os trabéculaire ce qui favorise l’ostéointégration.

    Concernant la mobilité globale, il existe une différence d’abduction plus importante pour les PE asymétriques que symétriques.

    Conclusion : Cette étude par méthode des éléments finis montre que l'utilisation de différentes formes de PE sur la même tige n'augmente pas les contraintes humérales, mais entraîne différentes amplitudes de mouvement et contraintes d'abduction dans les structures métalliques de l'implant.

    Les tiges plus petites semblent plus appropriées que les tiges plus grandes pour l’intégration globale osseuse de la tige.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Comparaison des contraintes osseuses péri-implant pour des prothèses d’épaules sans tiges en configurations anatomiques et inversées
    Présentation : 5 min / discussion : 2 min
    09h17 / 09h24
    Orateur(s) : Geoffroy Nourissat (Paris)
    

    Communication orale

     

    Epaule / Coude

    ABSTRACT N° SOFCOT23-975

    Comparaison des contraintes osseuses péri-implant pour des prothèses d’épaules sans tiges en configurations anatomiques et inversées

     

    Geoffroy Nourissat* 1, Jean Marie Daudet2, Victor Housset3, Uma Srikumaran 4, Léo Fradet5, Rohan-Jean Bianco5

    1Clinique de l'épaule , Paris, 2Fx solution , Viriat, 3Hopital Henri Mondor, Creteil, France, 4John Hopkins, Baltimore, United States, 5Philomec, Montréal, Canada

    Introduction : Les prothèses gléno humérales sans tiges sont utilisées pour des patients qui nécessitent de préserver le capital osseux huméral. Ce type d’implant est récent et certains aspects de leur comportement biomécanique restent donc peu décrits dans la littérature. L’objectif de cette étude a donc été de comparer numériquement l’interface os / implant pour différentes configurations d’implants d’épaule sans tige.

    Matériel et méthodes : Un modèle par éléments finis détaillé de l’articulation gléno humérale a permis de simuler un mouvement d’abduction en situations pré- et post-opératoires. Les instrumentations dédiées ont été utilisées pour la mise en place d’implants anatomiques et inversées sur la même tige Stemless. Leur biomécanique post-opératoire ont été simulées dans deux patients numériques, sain ou avec une déficience du muscle supra épineux, respectivement. Deux configurations anatomiques (TSA) avec des glènes à 2 ou 3/4 plots et un implant à 135° ont été posées. Deux configurations inversées (RSA) avec des angles de coupes de 135° et 145° avec des cupules polyéthylène symétrique et asymétrique, respectivement, ont été simulées. Ces deux configurations ont été définies afin d’obtenir des angles de cupules identiques (145°). La cinématique de l’abduction a été observée, et les contraintes dans l’os trabéculaire et cortical de l’humérus et de la scapula ont été mesurées.

    Résultats : Les configurations TSA ont permis de conserver l'amplitude d’abduction sans changer la cinématique par rapport au modèle sain. Les configurations RSA ont permis de restaurer l’amplitude d’abduction malgré la déficience du supra épineux, quelle que soit le type de cupule. Les contraintes osseuses étaient principalement situées autour du plot central de la base d’ancrage TSA, et plutôt périphériques dans les deux RSA. La RSA avec angle de coupe à 145° et cupule symétrique a généré moins de contraintes osseuses et moins de volume d’os sollicité que l’angle de coupe à 135° avec cupule asymétrique. Les contraintes dans l’os cortical de la scapula étaient les plus élevées dans la fosse du supra épineux pour TSA, et plutôt proches de la crête de l’acromion pour les RSA.

    Discussion : : Les différences de cinématique et de centre de rotation des configurations TSA et RSA conduisent à une répartition différente des sollicitations osseuses humérale et pourraient expliquer l’apparition de migration des implants huméraux observée chez des patients avec RSA. Les hauts niveaux et concentrations de contraintes proches de la crête de l’acromion sont cohérentes avec les occurrences de fractures scapulaires décrites dans la littérature.

    Conclusion : Le modèle par éléments finis utilisé dans cette étude a permis de décrire des biomécaniques spécifiques à chaque configuration d’implantation et de démontrer les avantages et inconvénients de chacune pour différentes situations.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Étude prospective randomisée entre cryothérapie permanente avec compression intermittente pendant 24h versus poches de glace après prothèse inversée. Résultats préliminaires
    Présentation : 5 min / discussion : 2 min
    09h24 / 09h31
    Orateur(s) : philippe Valenti ()
    

    Communication orale

     

    Epaule / Coude

    ABSTRACT N° SOFCOT23-1180

    Étude prospective randomisée entre cryothérapie permanente avec compression intermittente pendant 24h versus poches de glace après prothèse inversée. Résultats préliminaires

     

    philippe Valenti* 1, Manon Colas1, moussa Aljerdy1, Jean-Gabriel Delvaque1, Imen Nidtahar1

    175116, institut Epaule clinique Bizet, Paris, France

    Introduction : Le contrôle de la douleur post opératoire est un facteur important dans les suites d’une arthroplastie d’épaule. La cryothérapie a été proposée pour diminuer ces douleurs et diminuer la prise d’antalgiques post opératoire.

    Les objectifs de cette étude étaient de comparer les effets sur la douleur post opératoire et la quantité de prise d’opiacée entre une cryothérapie permanente avec compression intermittente pendant 24h versus les poches de glace appliquées sur l’épaule après une prothèse inversée.

    Matériel et méthodes : Nous rapportons une étude prospective randomisée de 20 patients ayant bénéficié d’une prothèse inversée implantée entre le 12 avril 2021 et le 14 avril 2022. 10 patients (Groupe ;G1) avaient reçu une cryothérapie permanente avec compression intermittente pendant 24h et 10 patients (Groupe2 ;G2) avaient des poches de glace appliquées sur la région de l’épaule. Aucune différence en termes d’âge (72,7 versus 71 ans), de sexe (70% versus 62% de femmes), d’étiologie (omarthrose excentrée avec coiffe non fonctionnelle), de douleurs pré opératoire (5.9 vs 6.8; p 0 .121), d’antécédents pré opératoire (50% prothèse inversée de première intention et 50% de seconde intention), de rééducation post opératoire. Tous les patients ont bénéficié d’un bloc interscalénique et ont été hospitalisés 48h pour surveillance de la douleur de 0 à 10(EVA) le matin et le soir pendant les deux premiers jours, la qualité de sommeil, la satisfaction d’avoir de la glace et la quantité d’opiacée dans les 48 premières heures.

    Résultats : Aucune différence significative sur la douleur entre les deux techniques de cryothérapie durant les deux premiers jours : J1 : 6.3 versus 5 le matin p 0.163, 4.8 versus 5.5 le soir p 0.335 ; à J+2 4.4 versus 3.5 le matin p 0.557, 4.1 versus 3.5 le soir p 0.788. Aucune différence en termes de quantité de morphinique absorbé pendant ces deux jours post opératoire (3mg versus 2 .5mg p 0.821). Dans le groupe1 60% n’ont pas dormi la première nuit versus 40% dans le groupe 2. Enfin dans chaque groupe les patients étaient satisfaits de l’utilisation de leur dispositif de cryothérapie et souhaiterait le réutiliser.

    Discussion : Les avantages et les inconvénients de chaque technique de cryothérapie seront discutés. La limitation essentielle de cette étude prospective randomisée est le faible nombre dans chaque groupe.

    Conclusion : Cette étude comparative n’a pas permis de montrer de différence entre ces deux techniques de cryothérapie après prothèse inversée en termes de douleurs, de sommeil, de dose d’opiacé durant les deux premiers jours post opératoire. Ainsi le surcroit de travail pour les infirmières et le cout de l’appareil pour le groupe 1 justifient de se poser la question de son utilité pour l’épaule prothétique.

    Conflits d’intérêts :

    P. Valenti Consultant, expert : FH orthopaedics , Détention d'un brevet ou inventeur d'un produit : FH orthopaedics,

    M. Colas: Pas de conflit déclaré ,

    M. Aljerdy: Pas de conflit déclaré ,

    J.-G. Delvaque: Pas de conflit déclaré ,

    I. Nidtahar: Pas de conflit déclaré

Pédiatrie
08h00 - 09h00
Amphithéâtre Havane
Conférence d'enseignement : Surveillance neuro-physiologique dans la chirurgie du rachis chez l’enfant
CATÉGORIE(S) : Chirurgien
Orateur(s) : Jean-Luc Jouve (Marseille)
Poignet-Main
08h00 - 09h31
Salle 341
Communications orales : main
Présentation : 5 min / discussion : 2 min
CATÉGORIE(S) : Chirurgien
Modérateur(s) : Pierre Mouton , Germain Pomares (Luxembourg/LUXEMBOURG)
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    Traitement de l’arthrose STT par un greffon meniscal en interposition.
    08h00 / 08h07
    Orateur(s) : Lionel Erhard ()
    

    Communication orale

     

    Poignet / Main

    ABSTRACT N° SOFCOT23-1053

    Traitement de l’arthrose STT par un greffon meniscal en interposition.

     

    Lionel Erhard* 1, Antoine Marc1, Laurence Barnouin2, Laurent Obert3

    169, Medipole Villeurbanne, Villeurbanne, 269, TBF, Mions, 325, CHU Besançon, Besançon, France

    Introduction : L’arthrose de l’articulation scapho-trapézo- trapézoidienne (STT) présente une complexité spatiale, rendant sa prise en charge difficile. Par ailleurs, son association avec la rhizarthrose rend son diagnostic subtil, tout comme les tendinites associées. Si l’arthrodèse, puis les implants d’interposition en pyrocarbone sont des options, les interfaces de tissus biologiques, tendon ou implants biologiques proches du cartilage, créent des appositions congruentes sur tous les points d’appuis et restent toujours des voies à explorer.

    Matériel et méthodes : Un greffon méniscal est collecté sur des plateaux tibiaux selon les exigences des directives Tissus et cellules. Ces résidus de ménisques sont viro-inactivés et une extraction partielle de protéoglycanes est réalisée pour créer une porosité puis découpés en disque ovale de 15 à 19 mm de long, 11 à 12 mm de large et de 3 mm d’épaisseur puis lyophilisés et stérilisés.

    Des patients avec une STT documentée radiologiquement et symptomatiques (EVA>4) sont opérés avec insertion de cet implant biologique après échec du traitement médical et sont évalués à M1, M3, M6;M12 sur le Quick Dash, l'EVA et la force au pinch.

    Résultats : 14 patients ont été inclus, 8 femmes et 6 hommes d’âge moyen 58 ans (39-72) avec une ancienneté des symptômes moyenne de 4 ans, avec une gêne sévère ( Quick Dash moyen de 52, EVA 6/10 et perte de force au pinch moyenne de 2,12 Kg par rapport à la main controlatérale). Un patient a présenté une fragmentation intra articulaire du greffon sur une articulation très serré et a été sorti de l’étude. 10 patients ont un suivi > 1 an avec une amélioration du Quick Dash moyen de 29, une EVA à 2,5/10 et une perte de pinch de 1,7 Kg par rapport à la main controlatérale

    Discussion : Cette première étude d’interposition d’allogreffe méniscale dans la STT, montre une amélioration des symptômes, 2 patients sur 14 ont montré un échec ( un précoce chirurgical , un sans aucune amélioration). La technique opératoire a montré une insertion aisée du ménisque par voie antérieure ou postérieure et sa fixation à la capsule. La greffe méniscale joue le rôle d’interposition articulaire, les tailles 19/12 sont adaptées.

    Conclusion : Sur cette courte série à court terme, il est observé une amélioration des signes fonctionnels lors de l’insertion d’une allogreffe de ménisque dans le traitement des arthroses STT symptomatiques.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Amylose et canal carpien : peut-on prédire son apparition ?
    08h07 / 08h14
    Orateur(s) : François Saade (Lyon), François Saade ()
    

    Communication orale

     

    Poignet / Main

    ABSTRACT N° SOFCOT23-438

    Amylose et canal carpien : peut-on prédire son apparition ?

     

    François Saade* 1, Mathieu Guyard1, Mathieu Malatray1, Lisa Green1, Elisabeth Hugon-Vallet1, Camille Barani1, Philippe Schiele1

    1Rhone, CH Saint Joseph Saint Luc, Lyon, France

    Introduction : Le syndrome du canal carpien (SCC) peut être lié à des dépôts amyloïdes, précurseurs d’une amylose systémique (d’autant plus qu’il est bilatéral). L’amylose systémique touche différents organes, l’atteinte cardiaque étant celle avec le plus mauvais pronostic. Le diagnostic est souvent tardif, et les traitements actuels n’ont d’efficacité qu’au stade précoce de la maladie.

    L’objectif de notre étude était de mettre en évidence une relation entre le SCC et la présence de dépôts amyloïdes permettant par le biais d’une biopsie de faire un diagnostic précoce.

    Matériel et méthodes : Nous avons mené entre 2019 et 2023 une étude mono-centrique, prospective qui avait pour but d’identifier la présence de dépôts amyloïdes par l’étude anatomo-pathologique d’un prélèvement téno-synovial réalisé au moment de la chirurgie de neurolyse à ciel ouvert. La biopsie était immédiatement fixée dans du formol, un autre fragment envoyé frais. Elle était ensuite analysée dans un laboratoire spécifique (rouge Congo) et typée en cas de positivité. En cas de détection d’une amylose, le patient était adressé à un médecin cardiologue spécialisé et un bilan d’organe était réalisé (biologie et bilan cardiaque systématique (ECG, échographie cardiaque). Les patients étaient revus à 15 jours et 2 mois pour s’assurer de l’absence de complications en rapport avec la biospie.

    Résultats : Nous avons inclus 34 patients d’âge moyen 68 ans [51-89], 11 hommes et 23 femmes. Treize analyses sont revenues positives dont 9 sous type ATTR. L’âge moyen des patients positifs est de 78 ans contre 61 pour les négatifs. Nous n’avons eu aucune complication post opératoire en rapport avec la réalisation de la biopsie.

    Discussion : Un SCC bilatéral pourrait être un signe prédictif d’amylose dans 38% des cas. La biopsie de le synoviale des tendons fléchisseurs pendant une neurolyse du nerf médian au canal carpien est simple, rapide et sans morbidité. Il pourrait être licite de proposer ce dépistage pour identifier précocement une amylose.

    Conclusion : Cette chirurgie pourrait donc changer le pronostic de cette maladie en améliorant la survie des patients grâce au dépistage et à l’initiation d’un traitement spécifique précoce.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    L'intervention de Sauvé-Kapandji : indications, résultats et complications
    08h14 / 08h21
    Orateur(s) : Karim Belkahla (TUNISIE)
    

    Communication orale

     

    Poignet / Main

    ABSTRACT N° SOFCOT23-536

    L'intervention de Sauvé-Kapandji : indications, résultats et complications

     

    Karim Belkahla* 1, Khairi Saibi1, Firas Euchi1, Mouna Ounaies1, Sirine Soussi1, Sayed Baccari1

    1service de chirurgie plastique , reconstructrice et de chirurgie de la main , Institut Mohamed Taieb Kassab d'orthopédie, Manouba, Tunisia

    Introduction : Quelles que soient leurs étiologies, les atteintes de l’articulation radio-cubitale distale ont un retentissement grave sur la fonction de la main et du poignet. L’intervention de Sauvé-Kapandji est une des solutions chirurgicales proposées. Elle consiste en une arthrodèse de l'articulation radio-ulnaire distale associée à une résection-ostéotomie ulnaire à proximité de l'arthrodèse pour restaurer la pronosupination de l'avant-bras. L’objectif de ce travail était de décrire les indications, les résultats et les complications de cette technique.

    Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude descriptive rétrospective menée sur un échantillon de 14 patients opérés selon la technique de de Sauvé-Kapandji.

    Résultats : 14 patients ont été inclus: 7 ouvriers, 3 étudiants, 3 femmes au foyer et un sportif. L’âge moyen était de 35 ans. Tous les patients étaient des droitiers. La lésion était à droite pour 12 patients et à gauche pour 2 patients. L’étiologie prédominante était une cause post-traumatique (78,5%) ; fracture du radius distal chez 6 patients et luxation du cubitus inférieur chez 5 patients. 3 patients étaient atteints de polyarthrite rhumatoïde.

    La douleur était le symptôme majeur. Une saillie de la tête ulnaire a été objectivée chez 8 patients et une déformation du poignet a été objectivée chez un seul.

    Pour l’arthrodèse, on a utilisé une vis dans 9 cas, 2 vis dans 2 cas et une vis avec une broche dans 3 cas. La vis était spongieuse dans 10 cas et corticale dans 4 cas.

    Le degré de la pronosupination est passé d’une moyenne de 111,6° en préopératoire à 160,3° en post-opératoire. Selon le Mayo-wrist score, le résultat était jugé excellent pour un patient, bon dans 10 cas, et moyen dans 3 cas.

    Les complications notées étaient : une ossification du site de la zone de résection diaphysaire (2 cas), une instabilité du moignon proximal (1 cas), une limitation de la mobilité de la pronosupination (2 cas) et des douleurs lors d'exercices intenses (1 cas).

    Discussion : Notre étude est comparable à une étude menée en France sur 69 cas, où 80% des résultats étaient bons (vs 78% pour notre étude). Les étiologies dans cette étude, contrairement à la nôtre, étaient dominées par l’atteinte par la polyarthrite rhumatoïde (58%), suivie par les fractures du radius distal (34%).

    Le principal avantage de l'intervention de Sauvé-Kapandji est la préservation totale de la tête cubitale qui, en plus de l'intérêt esthétique, a un effet stabilisateur contre la déviation cubitale du carpe grâce à la préservation de l'insertion du ligament triangulaire et du système ligamentaire interne contrairement à l’intervention de Darrach qui favorise la déviation cubitale de la main et diminue la force du poignet après la résection de la tête cubitale.

    Conclusion : L'intervention de Sauvé-Kapandji est une option thérapeutique fiable pour les atteintes de l’articulation radio-ulnaire distale. Elle permet d'obtenir de bons résultats cliniques à condition que l'indication et l'exécution technique soient rigoureuses.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Proposition d’un nouveau modèle de poignet pour la planification préopératoire : apports de l’analyse 3D
    08h21 / 08h28
    Orateur(s) : Rémy Winter ()
    

    Communication orale

     

    Recherche/Innovation

    ABSTRACT N° SOFCOT23-480

    Proposition d’un nouveau modèle de poignet pour la planification préopératoire : apports de l’analyse 3D

     

    Rémy Winter* 1, Thibault Poujade2, Patrick Chabrand3, Marc-Olivier Gauci4, 5

    1Unité de Recherche Clinique Côte d'Azur (UR2CA), Université Côte d'Azur, Nice, 2Newclip Technics, Nantes, 3Institut des Sciences du Mouvement (ISM) Etienne-Jules Marey, CNRS, Aix-Marseille Université, Marseille, 4Orthopédie, Institut Universitaire Locomoteur et du Sport (iULS), CHU de Nice, Hôpital Pasteur 2, 5Orthopédie, Unité de Recherche Clinique Côte d'Azur (UR2CA), Université Côte d'Azur, Nice, France

    Introduction : La planification préopératoire en 3D est de plus en plus utilisée avec des logiciels déjà disponibles pour l'épaule, le genou et la hanche, mais encore manquant pour le poignet. Bien qu'il existe des modèles de planification construits manuellement pour la chirurgie de l'avant-bras, les mesures dépendent de l'utilisateur et leur construction chronophage les rend inadaptés à la pratique clinique. L'objectif de cette étude est de proposer un modèle de mesure automatique 3D au niveau du radius distal concordant avec les modèles actuels construits manuellement par positionnement de points.

    Matériel et méthodes : Quarante CT scans d'avant-bras entiers (20 sains et 20 pathologiques) ont été utilisés pour cette étude. D'une part, les mesures d'inclinaison radiale et de pente radiale ont été obtenues par positionnement manuel de points : styloïde radiale et point médian de la berge ulnaire pour l’inclinaison radiale et les deux points extrêmes de la berge ulnaire pour la pente radiale. D'autre part, un algorithme de segmentation et de modélisation automatique 3D a été développé permettant à partir d’une série d’images DICOM d’obtenir les mesures d’inclinaison et de pente radiale. Ces angles ont été calculés sur la base de l'axe principal de la forme géométrique la mieux ajustée à la surface radiocarpienne. La concordance entre les deux méthodes de mesure a ensuite été analysée par la méthode de Bland-Altman. La variabilité des mesures intra et inter opérateur a également été analysée pour la méthode manuelle.

    Résultats : L’inclinaison radiale et la pente radiale obtenues par le modèle 3D étaient en moyenne inférieures de respectivement 2° et 1.5° par rapport au modèle de positionnement par points fait à la main. Quatre-vingt-quinze pourcent des écarts entre les deux méthodes de mesure étaient compris entre [-5° ; 1°] pour l'inclinaison radiale et [-6° ; 3°] pour la pente radiale. Pour la méthode manuelle, la variabilité intra et inter opérateur de l’inclinaison radiale était de respectivement 1.7° et 1.8° et de respectivement 3.2° et 4.7° pour la pente radiale.

    Discussion : Cette étude montre une concordance acceptable entre les mesures effectuées par le modèle 3D et les méthodes manuelles. Il n'existe aucun consensus dans la littérature quant aux choix de points à utiliser pour la mesure de pente radiale entrainant des variations de plus de 6° selon les méthodes. Cela met en évidence l'un des avantages du modèle 3D puisque les mesures générées à partir de la surface radiocarpienne entière permettent d’homogénéiser et d’améliorer nos définitions des mesures du radius distal. De plus, la variabilité des résultats du logiciel de modélisation automatique est nulle contrairement aux méthodes manuelles.

    Conclusion : Le modèle 3D développé est une alternative satisfaisante aux méthodes de positionnement manuel. De plus, il contribue à une amélioration de la reproductibilité et à un gain de temps considérable.

    Conflits d’intérêts :

    R. Winter: Pas de conflit déclaré ,

    T. Poujade: Pas de conflit déclaré ,

    P. Chabrand: Pas de conflit déclaré ,

    M.-O. Gauci Consultant, expert : STRYKER

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    Devenir fonctionnel des patients traités chirurgicalement pour luxation péri-lunaire après 2 ans. ( A propos de 36 cas )
    08h28 / 08h35
    Orateur(s) : Alban Cala (MAROC)
    

    Communication orale

     

    Poignet / Main

    ABSTRACT N° SOFCOT23-530

    Devenir fonctionnel des patients traités chirurgicalement pour luxation péri-lunaire après 2 ans. ( A propos de 36 cas )

     

    Alban Cala* 1, Mohamed Amine Choukri1, Amine Roujdi1, Hicham Arfaoui1, Mehdi Hanbli1, Yasser Sbihi1, Oussama El Adaoui1, Yasser El Ansaloussi1, Ahmed R. Haddoun1, Driss Bennouna1, Mustapha Fadili1

    1Traumatologie Orthopédie - Aile IV, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Morocco

    Introduction : La luxation péri-lunaire du carpe est une lésion grave du poignet. C’est également une entité rare. Elles représentent 5 à 10% des traumatismes du poignet et peuvent passer inaperçues au stade aigu. Elles surviennent principalement chez l’adulte jeune et résultent d’un traumatisme à haute énergie. Le pronostic à long terme dépend du type des lésions initiales et leur prise en charge en urgence.

    L’objectif de notre étude est l’évaluation du devenir fonctionnel des patients traités chirurgicalement pour luxation péri-lunaire après 2 ans.

    Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective de 36 cas de luxation péri-lunaire. Tous les patients ont été opérés dans le service de traumatologie orthopédie de nôtre Hôpital. L’étude a porté sur la période de janvier 2016 à janvier 2020 avec un recul minimum de 24 mois.

    Tous les patients ont été revus. Pour chaque cas, ont été notés le sexe, l’âge lors du traumatisme, les tares associées, les circonstances de l’accident (AVP, agression, autres) ainsi que le mécanisme lésionnel. Un examen clinique tenant compte des scores fonctionnels avec le score Cooney et le score QUICK-DASH évaluant la fonction globale du membre supérieur.

    Résultats : Dans notre étude la moyenne d’âge de nos patients était de 32 ans. Avec une prédominance masculine et un sex-ratio de 17.On a noté 3 cas de luxations pures dont 2 rétro-lunaires et 1 anté-lunaire, 24 luxations trans-scapho-lunaires et 8 luxations Trans-radio-scapho-lunaires. Tous nos patients étaient traités chirurgicalement à ciel ouvert par une voie d’abord dorsale, avec une immobilisation post-opératoire. L’arc de flexion/extension du poignet lésé était de 98° , l’arc d’inclinaison radio-ulnaire était de 30°. La force de serrage est mesurée à 70%. Le score de Cooney moyen était calculé à 64/100, le QuickDASH quant à lui a été calculé à 11. Parmi les complications trouvées, 4 cas de pseudarthrose du scaphoïde, 5 instabilités en DISI et 3 cas d’algodystrophie.

    Discussion : Les modalités de la technique chirurgicale sont controversées. Certains auteurs recommandent un double abord du poignet, antérieur du canal carpien et postérieur du carpe. L’évolution vers l’arthrose du poignet est estimée en moyenne à 50,3% dans la littérature. Les arthroses médiocarpiennes et radiocarpiennes sont pratiquement toujours retrouvées en post- traumatique, sans qu’il n’y ait de corrélation clinique. La pseudarthrose du scaphoïde était très fréquente dans les luxations traitées orthopédiquement. Avec le traitement chirurgical, cette fréquence a nettement diminué. En absence de traitement, l’évolution de la pseudarthrose du scaphoïde se fait vers le SNAC.

    Conclusion : Les luxations péri-lunaires représentent 30 à 50 % du luxations intra carpiennes. Mal ou non traitées, elles évoluent vers l'arthrose, l’instabilité du carpe, entrainant des séquelles handicapantes. Le diagnostic précoce et la réduction anatomique parfaite nous semblent les préalables nécessaires à un résultat fonctionnel satisfaisant.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Etude anatomique pour une ostéosynthèse percutanée des fractures du scaphoïde par voie radiale
    08h35 / 08h42
    Orateur(s) : My-Van Nguyen (Nantes)
    

    Communication orale

     

    Poignet / Main

    ABSTRACT N° SOFCOT23-782

    Etude anatomique pour une ostéosynthèse percutanée des fractures du scaphoïde par voie radiale

     

    My-Van Nguyen* 1, 2, Camilo CHAVES3, Philippe BELLEMERE2

    1Loire Atlantique, CHU de Nantes, Nantes, 2Loire Atlantique, Institut de la Main Nantes Atlantique, Saint Herblain, 3Sarthe, Clinique du Pré, Le Mans, France

    Introduction : La fracture du scaphoïde représente la fracture la plus fréquente chez les hommes entre 15 et 29 ans, tous sites confondus. Néanmoins, lorsqu'une prise en charge chirurgicale est indiquée, la voie d'abord à utiliser pour l'ostéosynthèse ne fait pas consensus. Outre le point d'entrée au niveau de la surface articulaire radio-scaphoïdienne, des lésions tendineuses et nerveuses ont été décrites. Bien qu'un abord palmaire puisse prévenir ces complications, le placement central de la vis à partir du pôle distal du scaphoïde tout en évitant le trapèze est difficile à obtenir.

    Centrée sur la tabatière anatomique, la voie d'abord dorso-radiale pourrait constituer une alternative pour les ostéosynthèses du scaphoïde. Ce travail anatomique préliminaire a pour but d'établir la faisabilité d'une insertion percutanée de vis ou de broches dans le scaphoïde à travers la tabatière anatomique. Une analyse tridimensionnelle de la position intra-osseuse du matériel complète cette étude, identifiant le type de fractures éligibles à l'ostéosynthèse par cet abord.

    Matériel et méthodes : 20 poignets issus de sujets cadavériques frais ont fait l'objet de dissections après insertion percutanée de vis ou de broches dans le scaphoïde par voie d'abord radial.

    Après excision des scaphoïdes issus du travail anatomique précédent, leur reconstruction tri-dimensionnelle a permis de décrire la position intra-osseuse du matériel par rapport à deux repères fixes : le centre de masse du scaphoïde et un plan de fracture transversal théorique, défini comme étant perpendiculaire au grand axe du scaphoïde.

    Résultats : Aucune atteinte tendineuse n'est à déplorer. Sur 20 poignets, on compte 2/20 lésions artérielles (10%), 3/20 lésions de la SBRN (branche sensitive du nerf radial) (15%). La distance moyenne entre le matériel et le centre de masse du scaphoïde était de 2,84 ± 1,40 mm (0,624-6,09). L'angle moyen entre le matériel (broches et vis confondues) et le grand axe du scaphoïde est de 28,9 ± 11,2° (6,49-54,0).

    Discussion : A notre connaissance il s'agit là de la première étude tri-dimensionnelle d'un abord percutané radial pour les ostéosynthèses du scaphoïde. Plus qu'une fixation percutanée, un abord a minima semble être plus prudent afin d'identifier et de protéger à la fois l'artère radiale et la SBRN.

    Conclusion : Cet abord pourrait permettre de réaliser une ostéosynthèse perpendiculaire aux fractures spécifiquement localisées à 60° de l'axe longitudinal du scaphoïde.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Reconstruction aiguë de l'extenseur en zone I par greffe de rétinaculum de l'extenseur
    08h42 / 08h49
    Orateur(s) : Ruben Dukan (Paris)
    

    Communication orale

     

    Poignet / Main

    ABSTRACT N° SOFCOT23-1137

    Reconstruction aiguë de l'extenseur en zone I par greffe de rétinaculum de l'extenseur

     

    Ruben Dukan* 1

    1HEGP, Paris, France

    Introduction : Les lésions aiguës avec perte de substance de la bandelette terminale de l'extenseur dans la zone 1 de la classification de l'IFSSH représentent un défi chirurgical pour lequel il n'y a pas de consensus à l'heure actuelle. Ces lésions peuvent être associées à des défauts cutanés ou à des lésions osseuses qui doivent être pris en compte dans la stratégie thérapeutique. Nous avons évalué l'utilisation du rétinaculum de l'extenseur comme greffe reconstructrice.

    Matériel et méthodes : Trois patients (4 doigts) ont été inclus.

    Résultats : Au terme de 15 mois de suivi, la flexion était de 70° avec un déficit d'extension de 15°. La douleur evaluée par l'échelle visuelle analogique etait nulle. Selon les critères de Crawford, les résultats ont été considérés comme bons dans 3 cas et moyens dans 1 cas. Les patients ont pu reprendre leurs activités antérieures. Nous n'avons observé aucune complication ni sur le site d'exérèse ni sur les doigts opérés.

    Conclusion : L'utilisation du rétinaculum de l'extenseur dans la reconstruction de la bandelette terminale de l'extenseur en zone 1 semble être un outil utile qui donne des résultats satisfaisants et doit faire partie de l'arsenal thérapeutique du chirurgien. Il s'agit cependant de cas rares qui nécessitent d'être évalués sur une plus grande cohorte.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Reconstruction de poulies digitales par une nouvelle technique en 8 de chiffre: étude biomécanique et résultats préliminaires
    08h49 / 08h56
    Orateur(s) : Luc Kopel (Paris)
    

    Communication orale

     

    Poignet / Main

    ABSTRACT N° SOFCOT23-833

    Reconstruction de poulies digitales par une nouvelle technique en 8 de chiffre: étude biomécanique et résultats préliminaires

     

     

    Luc Kopel* 1

    175, hopital européen georges pompidou, PARIS, France

    Introduction : Les atteintes de poulies digitales multiples sont rares et leur prise en charge demeure mal codifiée. Peu d’études rapportent les résultats cliniques de reconstructions de poulies et il n’existe pas de technique gold-standard. Nous présentons une nouvelle technique de reconstruction des poulies A2, A3 et A4 dite en « 8 de chiffre » dont nous exposons les résultats biomécaniques et cliniques préliminaires.

    Matériel et méthodes : Une étude biomécanique sur 14 sujets anatomiques testa l’excursion tendineuse, la corde d’arc et la résistance comparativement à une technique classique (Bunnell). Une étude clinique rétrospective fut menée sur des patients non grimpeurs opérés par la technique en 8 de chiffre après rupture de poulies A2, A3 et A4 sur un doigt long. Le recul minimum était de 6 mois. Le critère de jugement principal de l’étude était l’amélioration de la TAM (total active motion).

    Résultats : La technique en 8 de chiffre avait l’excursion tendineuse la plus proche de la normale et une corde d’arc réduite comparée à la technique de Bunnell. Neuf patients furent évalués au cours de l’étude clinique. La chirurgie eut lieu à 20,3 mois de l’accident initial en moyenne. Le recul moyen était de de 4,9 ans. La TAM moyenne était de 180° avec une amélioration moyenne de 40° significativement. Trois patients (33%) eurent des complications infectieuses. Trois autres (33%) ont présenté une récidive de la corde d’arc.

    Conclusion : La technique en huit de chiffre présente des résultats biomécaniques satisfaisants. Elle permet une amélioration de la TAM cliniquement mais avec un taux de complications important dans la population étudiée.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Vaisseau ombilical humain retourné traité utilisé comme conduit de régénération nerveuse pour le traitement de sections nerveuses du poignet et de l’avant bras
    08h56 / 09h03
    Orateur(s) : Lionel Erhard ()
    

    Communication orale

     

    Poignet / Main

    ABSTRACT N° SOFCOT23-1051

    Vaisseau ombilical humain retourné traité utilisé comme conduit de régénération nerveuse pour le traitement de sections nerveuses du poignet et de l’avant bras

     

    Lionel Erhard* 1, Ludovic Ardouin2, Flore-Anne Lecoq2, Laurence Barnouin3, Laurent Obert4

    169, Medipole Villeurbanne, Villeurbanne, 244, Clinique santé atlantique, Saint Herblain, 369, TBF, MIONS, 425, CHU Besançon, Besançon, France

    Introduction : Le traitement des lésions des nerfs périphériques, en particulier celles qui présentent un gap, reste un défi. La récupération de la sensibilité et de la motricité de la zone innervée par la section nerveuse est souvent incomplète et peut interférer avec les activités personnelles et professionnelles. La nécessité d'améliorer les résultats de la régénération a donné lieu au développement de traitements alternatifs tels que les conduits nerveux. Un essai clinique multicentrique, ouvert et prospectif est mené pour évaluer l'efficacité d'un conduit de vaisseau ombilical humain retourné et lyophilisé dans la régénération des sections nerveuses du poignet

    Matériel et méthodes : Des patients âgés de 18 à 65 ans ayant présenté une lésion du nerf médian ou ulnaire au niveau du poignet avec une discrimination statique en 2 points (s2PD) > 15 mm sont inclus. L'objectif primaire est la récupération, 12 mois après l'implantation du conduit, de la sensibilité et motricité de la zone innervée par le nerf sectionné et réparé. Les objectifs secondaires sont l'évaluation de la fonctionnalité de la main et de la tolérance clinique. Les évaluations sont réalisées à 1, 3, 6 et 12 mois.

    Résultats : La série concerne 12 patients avec un gap de 5 mm à 30 mm après recoupe (dont 9 réinterventions avec un délai de 7 mois à 10 ans), 7 nerf médian (58.3%) 5 nerfs ulnaire (41.7%). Ces patients ont été traitées avec le conduit de régénération nerveuse de vaisseau ombilical humain de diamètre interne de 5 à 7 mm. Tous les patients avec une perte motrice (0/3) touchant l’opposition du pouce, l’abduction et l’adduction des doigts ont montré une amélioration complète (3/3) ou partielle (2/3) après 6 mois. La récupération sensitive débute après 6 mois et reste modeste pour les sections anciennes La fonctionnalité de la main s’est améliorée avec une diminution moyenne de 14.7 points (33.3%) du score du QuickDASH observée chez les patients suivis 3 mois ou plus. Aucun effet indésirable ou effet indésirables grave n’a été déclaré.

    Discussion : Les lésions anciennes avec atteinte motrice ont montré une amélioration nette. En cas de lésions anciennes, une amélioration lente de la sensibilité est observée et la durée de suivi de 12 mois est probablement insuffisante

    Conclusion : Bien que l’échantillon soit faible, cette étude a montré l’intérêt de l’utilisation de NervFIX en cas de section nerveuse de diamètre > 5 mm , même sur un traumatisme ancien

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Réimplantation de l'avant-bras distal sans raccourcissement osseux : conseils techniques à propos de deux cas
    09h03 / 09h10
    Orateur(s) : Luc Kopel (Paris)
    

    Communication orale

     

    Poignet / Main

    ABSTRACT N° SOFCOT23-906

    Réimplantation de l'avant-bras distal sans raccourcissement osseux : conseils techniques à propos de deux cas

     

    Luc Kopel* 1

    1Hopital Européen George Pompidou, Paris, France

    Introduction : La macro-réimplantation du membre supérieur est une intervention rare qui nécessite des compétences microchirurgicales, des chirurgiens expérimentés et des centres spécialisés. Le raccourcissement osseux est généralement décrit comme une étape essentielle de la procédure de réimplantation, facilitant la suture directe des différents éléments notamment au niveau du bras. Cependant, le raccourcissement de l'avant-bras peut induire une inégalité de longueur entre le radius et le cubitus, un trouble de la rotation avec perte de mobilité, une pronation et une supination notamment. De plus, en cas de raccourcissement important au niveau du poignet, la fonction des muscles extrinsèques peut être altérée. Les cas de réimplantation d'avant-bras sans raccourcissement osseux sont très rares dans la littérature et aucun n'a été décrit en détail. Le but de l'article est de rapporter deux cas réussis de réimplantations distales d'avant-bras réalisées sans raccourcissement osseux et de donner des conseils techniques pour la procédure.

    Matériel et méthodes : Deux patients de sexe masculin, un lycéen de 19 ans et un cuisinier de 48 ans, ont subi une amputation complète de l'avant-bras distal gauche en 2019 et ont été pris en charge dans notre hôpital. Les deux cas étaient des amputations nettes par arme blanche. La procédure de replantation a réussi dans les deux cas. Le plus jeune patient n'a pas eu besoin d'autre intervention chirurgicale, l'autre a nécessité un geste secondaire pour pseudarthrose de l'ulna et transfert tendineux palliatif pour opposition et réanimation fonctionnelle intrinsèque. Les résultats fonctionnels ont été évalués par des tests cliniques standardisés et des questionnaires de qualité de vie par un examinateur indépendant. Le suivi était de 19 mois pour le patient le plus âgé et de 12 mois pour le patient de 19 ans.

    Résultats : Pour les 2 patients, les mobilités du poignet et des doigts étaient satisfaisantes. La pronation et la supination étaient équivalentes du côté opposé. Pour le patient le plus âgé, le score de Tamai était de 54 correspondant à un résultat moyen. Pour le patient le plus jeune, le score de Tamai était de 62 et les critères de Chen étaient de grade II ce qui correspond à un bon résultat. Le plus jeune patient a récupéré une fonction intrinsèque avec une opposition du pouce en progression et des muscles interosseux efficaces. Ils étaient à l'aise avec la plupart des activités quotidiennes. Porter des poids légers était possible. La physiothérapie et la récupération étaient toujours en cours.

    Conclusion :

    CONCLUSION : En cas d'amputation nette au niveau distal de l'avant-bras, une réimplantation sans raccourcissement osseux est possible et peut apporter une réduction plus anatomique, des membres de longueur égale, une meilleure amplitude de mouvement en prono-supination. Les chirurgiens doivent garder à l'esprit que, chez un patient sélectionné, la réimplantation sans raccourcissement peut donner des résultats très satisfaisants.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Les greffes nerveuses du nerf radial : Résultats et facteurs pronostiques
    09h10 / 09h17
    Orateur(s) : Med Achref Elferjani (TUNISIE)
    

    Communication orale

     

    Poignet / Main

    ABSTRACT N° SOFCOT23-971

    Les greffes nerveuses du nerf radial : Résultats et facteurs pronostiques

     

    Med Achref Elferjani* 1, Mouna Ounaies2, Naoufel Amri2, Sayed Baccari2

    1orthopédie, Hopital La Rabta, Tunis, 2Chirurgie réparatrice , IMKO , Manouba, Tunisia

    Introduction : Le nerf radial et sa branche motrice terminale, le nerf interosseux postérieur (NIOP) sont exposés à des lésions par agressions externes mais aussi aux lésions secondaires aux fractures. La greffe nerveuse s’impose lorsque la continuité nerveuse est impossible à obtenir par suture directe. Nous étudions les résultats des greffes nerveuses pour la réparation des lésions traumatiques du nerf radial et du NIOP ainsi que les principaux facteurs pronostiques.

    Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur 20 patients. L’intervention était réalisée selon les principes de la chirurgie nerveuse microchirurgicale. Une immobilisation était prescrite pendant trois semaines suivie d’un protocole spécifique de rééducation. Nos résultats ont été évalués à un recul minimal de six mois par la cotation musculaire du British Medical Research Council et le score d’Alnot.

    Résultats : Nous avons colligé 13 cas de paralysies du nerf radial et sept cas de paralysies du NIOP d’étiologies multiples. Le greffon était le nerf sural dans 19 cas. Selon le score d’Alnot, les résultats étaient excellents et bons dans 15 cas. Le délai de dénervation était le principal facteur pronostique.

    Discussion : Bien que les transferts musculaires palliatifs soient connus pour leur efficacité dans la paralysie radiale, la réinnervation notamment par une greffe nerveuse reste prioritaire en respectant le schéma physiologique et d’autant plus qu’elle ne coupe pas les ponts à cette chirurgie palliative en cas d’échec.

    Conclusion : La prise en charge précoce et le respect des exigences techniques sont les principaux garants pour avoir des résultats satisfaisants de greffe du nerf radial.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    La recoupe artérielle pré-anastomotique est-elle systématique dans les revascularisations digitales ? Etude prospective, monocentrique et multidisciplinaire sur 46 mois
    09h17 / 09h24
    Orateur(s) : Marine Pichonnat (Besançon)
    

    Communication orale

     

    Poignet / Main

    ABSTRACT N° SOFCOT23-255

    La recoupe artérielle pré-anastomotique est-elle systématique dans les revascularisations digitales ? Etude prospective, monocentrique et multidisciplinaire sur 46 mois

     

    Marine L. Pichonnat* 1, Alexandre Buffet1, Franck Monnien2, Sébastien Aubry 3, Isabelle Pluvy1, François Loisel 1, Laurent Obert1, Séverine Valmary-Degano4, Ines Regas-Guerzider1

    1Chirurgie, 2Anatomoapthologie, 3Imagerie, Besançon , 4Anatomoapthologie, Grenoble, France

    Introduction : Malgré une anastomose artérielle optimale, certaines replantations échouent.

    L'objectif était d'évaluer l'influence du mécanisme lésionnel sur l'histologie artérielle et sur le succès ou l'échec anastomotique. Nous supposons que le mécanisme lésionnel influence les lésions histologiques artérielles et le succès microchirurgical.

    Matériel et méthodes : Cette étude prospective monocentrique a inclus des patients présentant une lésion aigue traumatique artérielle de la main et du poignet. Une recoupe artérielle systématique des moignons proximaux et distaux était réalisée avant l’anastomose. Une analyse histologique des moignons était réalisée. Nous avons réalisé un suivi clinique avec une échographie de contrôle de perméabilité à 1 mois post opératoire.

    Résultats : De 2018 à 2022, 104 patients ont été inclus avec un recul de 36 mois. Macroscopiquement, 42,2% des berges étaient délabrées. L'analyse histologique était lésée à 74,3% : blast (100%) > section mécanique et électrique (92,3% ; 82,1%) > amputation mécanique et électrique (80% ; 66,7%) > section par verre (50%) > écrasement (33,3%).

    Les facteurs favorisant une analyse histologique saine sont : une section par verre (p<0,05 ; OR = 3,72) et l’âge du patient < 65 ans (p<0,01). Les facteurs de risque d'échec anastomotique sont un mécanisme lésionnel par amputation électrique (p<0,01, OR 8,19) et une longueur de la recoupe artérielle plus courte (p<0,02)).

    Le taux d’échec clinique est de 7,8% et le taux d’échec anastomotique échographiquement est de 10,4%.

    Discussion : Les lésions artérielles histologiques sont corrélées au mécanisme lésionnel.

    Conclusion : Une recoupe artérielle des moignons proximaux et distaux > 2mm est recommandée pour tous les mécanismes lésionnels avant une anastomose artérielle termino-terminale. Une recoupe > 4mm et un pontage systématique pour les amputations ou les blasts. Cette étude peut faire évoluer les pratiques chirurgicales.

    Conflits d’intérêts :

    M. Pichonnat: Pas de conflit déclaré ,

    A. Buffet: Pas de conflit déclaré ,

    F. Monnien: Pas de conflit déclaré ,

    S. Aubry : Pas de conflit déclaré ,

    I. Pluvy: Pas de conflit déclaré ,

    F. Loisel : Pas de conflit déclaré ,

    L. Obert Consultant, expert : Zimmer, Medartis, Evolutis, Wright Medical., Détention d'un brevet ou inventeur d'un produit : FX solutions,

    S. Valmary-Degano: Pas de conflit déclaré ,

    I. Regas-Guerzider: Pas de conflit déclaré

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    Comparaison des techniques d'anesthésie (WALANT, ALR, Local, AG) pour la libération du canal carpien : une méta-analyse en réseau
    09h24 / 09h31
    Orateur(s) : Laurentiu Focsa ()
    

    Communication orale

     

    Poignet / Main

    ABSTRACT N° SOFCOT23-1138

    Comparaison des techniques d'anesthésie (WALANT, ALR, Local, AG) pour la libération du canal carpien : une méta-analyse en réseau

     

    Laurentiu Focsa* 1, Pierre-Alban Bouché2, Thomas Apard3, Marc-Antoine Rousseau1, Jules Descamps2

    1Hôpital Beaujon, 2Hôpital Lariboisière, Paris, 3Centre écho-chirurgie, Versailles, France

    Introduction : La libération du canal carpien (LCC) est une intervention chirurgicale courante pour laquelle plusieurs techniques d'anesthésie sont actuellement utilisées, notamment WALANT (Wide Awake Anesthesia No Tourniquet), l'anesthésie loco-régionale, la sédation et l'anesthésie locale avec garrot. Cependant, aucune étude n'a encore comparé simultanément toutes ces techniques. Une méta-analyse en réseau a donc été réalisée pour comparer les techniques d'anesthésie les plus utilisées en termes de résultats péri-opératoires.

    Matériel et méthodes : Une recherche documentaire exhaustive a été menée sur PubMed, MEDLINE, Embase et la Cochrane Library jusqu'à février 2023. Deux évaluateurs indépendants ont sélectionné les études et extrait les données. La qualité méthodologique et le risque de biais des études éligibles ont été évalués. Les principaux critères d'évaluation étaient la douleur intra-opératoire, la satisfaction, la durée de l'intervention et les taux de complications.

    Résultats : Sur les 2733 articles, 22 études comprenant 2772 LCC ont été incluses. Les résultats ont été combinés pour la douleur, la satisfaction, la durée de l'opération, la satisfaction du patient et les taux de complication. En moyenne, le groupe WALANT a eu une douleur inférieure de -1,57 pendant l'anesthésie et de -1,39 pendant l'opération par rapport à toutes les autres méthodes d'anesthésie, avec des intervalles de confiance à 95 % de [-2,04,-1,10] et [-1,98,-0,80], respectivement. La satisfaction globale était plus élevée dans le groupe WALANT de 1,11 points. L'occupation de la salle d'opération a été réduite de 5,16 minutes dans le groupe WALANT, mais pas la durée de l'opération.

    Conclusion : La technique WALANT pour la LCC a rapporté de meilleurs résultats pour la douleur, une plus grande satisfaction et une moindre occupation de la salle d'opération. Ces résultats suggèrent que WALANT est une technique prometteuse pour la LCC, mais des essais contrôlés randomisés sont nécessaires pour confirmer ces résultats.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

Hanche
08h00 - 10h30
Salle 342 AB
Communications orales : hanche
Présentation : 5 min / discussion : 2 min
CATÉGORIE(S) : Chirurgien
Modérateur(s) : Brigitte Jolles-Haeberli (Lausanne/SUISSE), Nicolas Reina (Toulouse)
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    Transformation des fractures transverses de l’acétabulum en T et abords séquentiels
    Présentation : 5 min / discussion : 2 min
    08h00 / 08h07
    Orateur(s) : Anaïs Bernardeau (Boulogne Billancourt)
    

    Communication orale

     

    Hanche

    ABSTRACT N° SOFCOT23-508

    Transformation des fractures transverses de l’acétabulum en T et abords séquentiels

     

    Anaïs Bernardeau* 1, Guillaume RIOUALLON1

    1Paris , Hôpital Saint Joseph, Paris , France

    Introduction : Les fractures transverses de l’acétabulum sont difficiles à réduire et généralement associées à de moins bons résultats cliniques que les autres types de fractures acétabulaires. Pour ces fractures affectant les deux colonnes, la stratégie chirurgicale est soumise à controverse et il n’existe à ce jour pas de méthode optimale de prise en charge.

    Matériel et méthodes : Nous présentons une technique chirurgicale consistant en la transformation de ces fractures transverses en T, grâce à une ostéotomie naviguée de l'arrière fond acétabulaire et de la branche ischio-pubienne, permettant de rendre indépendantes les composantes antérieure et postérieure de la fracture et de les réduire de façon séquentielle.

    Résultats : Nous illustrons cette technique grâce à deux exemples de fracture transverse complexe, ayant bénéficié de cette technique et dont les résultats radiologiques et cliniques précoces étaient bons.

    Discussion : La difficulté du traitement des fractures transverses de l’acétabulum est notamment liée au fait qu’il n’existe pas d’abord chirurgical suffisant pour voir, réduire et fixer la fracture dans son ensemble. Aussi, leur traitement ne fait pas l’objet d’un consensus et le choix entre une approche antérieure, postérieure ou combinée semble dépendre de plusieurs facteurs : le délai chirurgical, la localisation et l’obliquité du trait transversal ainsi que son déplacement principal. Si le choix se porte majoritairement vers un abord postérieur puisque la fracture transverse, rarement pure et isolée, est très souvent associée à une fracture de la paroi postérieure, ce travail propose de réviser notre stratégie chirurgicale et de débuter par un abord antérieur, dans certains cas, notamment celui de la fracture vieillie.

    En effet, la technique décrite est utile pour des fractures transverses dont on prévoit des difficultés particulières de réduction, notamment celles prises en charge de façon retardée. Pour ces fractures atteignant le sujet souvent jeune, un tissu cicatriciel se forme de façon précoce et limite parfois les possibilités de réduction par un abord unique après la première semaine post-traumatique.

    Cette ostéotomie n’est pas sans risques (vasculaires, neurologiques et lésions cartilagineuses au niveau du toit acétabulaire), mais ces derniers sont contrebalancés par l’apport d’une meilleure réduction, essentielle voire indispensable pour les types trans-tectaux du moins.

    Conclusion : Cette technique a permis d’obtenir une réduction satisfaisante de la fracture dans certains cas déjà et fait espérer de bons résultats fonctionnels à long terme. Si ces résultats sont prometteurs, d'autres études devront être menées pour préciser ses indications.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Fractures avec composante transversale de l'acétabulum: facteurs prédictifs de la qualité de la réduction chirurgicale et des résultats à long terme.
    Présentation : 5 min / discussion : 2 min
    08h07 / 08h14
    Orateur(s) : Anaïs Bernardeau (Boulogne Billancourt)
    

    Communication orale

     

    Hanche

    ABSTRACT N° SOFCOT23-506

    Fractures avec composante transversale de l'acétabulum: facteurs prédictifs de la qualité de la réduction chirurgicale et des résultats à long terme.

     

     

    Anaïs Bernardeau* 1, Guillaume RIOUALLON1

    1Paris , Hôpital Saint Joseph, Paris , France

    Introduction : Les fractures acétabulaires avec composante transversale semblent avoir de moins bons résultats que les autres types. Pourtant, peu d’études se sont intéressées spécifiquement à ce type fracturaire. Le but de ce travail était de rechercher les facteurs prédictifs du résultat après traitement chirurgical de ces fractures.

    Matériel et méthodes : Entre 2004 et 2020, 63 patients atteints d’une fracture transversale déplacée ont été opérés dans notre institution. La qualité de la réduction était évaluée sur le scanner postopératoire. Les résultats fonctionnels étaient attestés lors du dernier recul grâce aux scores de Postel Merle d’Aubigné (PMA) et de Harris (HHS). L’effet de différentes variables, liées au patient, à la fracture ou au traitement, sur les résultats radiologiques et cliniques a été évalué.

    Résultats : Cinquante et un hommes (80,95%) et 12 femmes (19,05%), dont l’âge moyen était de 36,7 ans, ont été inclus. Le suivi médian était de 18,5 mois. Vingt et une fractures étaient réduites de façon satisfaisante (33,3%). La qualité de la réduction était significativement affectée par le déplacement initial (p=0,0143) et le délai chirurgical (p=0,0118). Les résultats fonctionnels étaient excellents ou bons dans 65,0% des cas selon PMA et 71,7% selon HHS. Les scores fonctionnels étaient significativement influencés par la marche d’escalier initiale maximale (p=0,0118 PMA ; p=0,0186 HHS), la qualité de réduction (p<0,0001) et les complications tardives (p<0,0001). Parmi les complications tardives, on dénombrait notamment 11 cas de coxarthrose et 3 cas d’ostéonécrose.

    Discussion : Avec l’une des plus grandes séries de la littérature, notre travail confirme le sentiment, partagé par plusieurs auteurs, que les fractures de l’acétabulum avec composante transversale sont un véritable défi chirurgical, où la réduction anatomique est rarement obtenue, menant à des résultats fonctionnels sensiblement moins bons que les autres types fracturaires.

    Conclusion : Les fractures transverses sont difficiles à traiter et grevées d’un pronostic sombre. La qualité de la réduction chirurgicale semble être un des facteurs les plus importants conditionnant le résultat fonctionnel, elle-même affectée par le déplacement initial et le délai chirurgical. Connaître ces facteurs prédictifs doit permettre d’optimiser la stratégie chirurgicale pour améliorer le pronostic de ces fractures.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Ostéosynthèse + Arthroplastie totale de hanche pour fractures récentes du cotyle chez les plus de 60 ans : étude rétrospective monocentrique
    Présentation : 5 min / discussion : 2 min
    08h14 / 08h21
    Orateur(s) : Victor Germon (Marseille)
    

    Communication orale

     

    Hanche

    ABSTRACT N° SOFCOT23-724

    Ostéosynthèse + Arthroplastie totale de hanche pour fractures récentes du cotyle chez les plus de 60 ans : étude rétrospective monocentrique

     

    Victor Germon* 1, Marie Le Baron 1, Pascal Maman1, Richard Volpi1, Xavier Flecher1

    113 , Département de chirurgie orthopédique et de traumatologie, hôpital Nord, chemin des Bourrely, 13015 Marseille, France, Marseille , France

    Introduction : La prise en charge d’une fracture complexe du cotyle chez le sujet de plus de 60 ans reste débattue. L’ostéosynthèse peut être mise en défaut si l’os est porotique et la décharge de l’appui peut exposer à des complications de décubitus. Le traitement fonctionnel de ces fractures montre des résultats décevants. Les séries étudiant l’arthroplastie totale de hanche sur fracture récente du cotyle chez les plus de 60 ans portent sur des groupes peu homogènes (choix de la voie d’abord, PTH en aigu et retardée). Notre hypothèse est qu’une ostéosynthèse du cotyle associée à une arthroplastie totale de hanche par voie postérieure, réalisée sur une fracture récente du cotyle chez les personnes de plus de 60 ans, permet une reprise précoce de l’appui et des résultats fonctionnels satisfaisants sans augmenter les taux de complications.

    Matériel et méthodes : Notre étude est rétrospective monocentrique continue et inclus 35 patients (35 fractures) de janvier 2015 à janvier 2022. Le type de fracture a été décrit selon la classification de Letournel et Judet. L’intervention a consisté par voie postérieure unique en une ostéosynthèse par plaque associée à une arthroplastie totale de hanche en un temps avec cotyle à double mobilité de reprise. L’appui protégé a été autorisé en post-opératoire immédiat pour tous les patients. Lors du suivi clinique la reprise de la marche et des activités antérieures ont été recueillies. Sur les radios de suivi il a été recherché des signes de consolidation fracturaire, la présence de liseré péri prothétique sur le versant acétabulaire et fémoral, l’intégration de la greffe. Les complications postopératoires ont été recueillies.

    Résultats : Sur ces trente-cinq patients, l’âge moyen lors du traumatisme était de 69 ans (60 à 86 ans). Il y avait neuf femmes (25,7%) pour vingt-six hommes (74,3%). Le suivi clinique minimum était de 1 an. Le mécanisme lésionnel est dans dix-sept cas (48,6 %) un AVP, dans douze cas une chute de sa hauteur (34,3 %) et une chute d’un lieu élevé dans six cas (17,1%). Le type de fracture est une fracture bi colonne dans quatorze cas (40%). Les autres types fracturaires sont plus rares. Les résultats fonctionnels ont retrouvé un score de Harris à 81,3 (60-92), avec une reprise des activités antérieures pour 83% des patients.

    Le suivi radiologique n’a montré aucun signe de descellement tant sur le versant acétabulaire que fémoral au dernier recul. Quatre patients (11%) ont présenté un déficit du nerf sciatique, dont deux préexistaient en préopératoire, et ont été résolutifs. Un patient (5,5%) a présenté une infection précoce de sa PTH guéri par lavage associé à une antibiothérapie. Aucun cas de luxation n’a été rapporté.

    Conclusion : La réalisation d’une arthroplastie totale de hanche sur fracture récente du cotyle chez les patients de plus de 60 ans permet par la réalisation d’une seule intervention une reprise précoce de l’appui en postopératoire et des résultats fonctionnels satisfaisants avec un taux de complications faible.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Faible taux de fracture péri prothétique après prothèse totale de hanche par voie antérieure avec des tiges cimentées selon le " French Paradox ".
    Présentation : 5 min / discussion : 2 min
    08h21 / 08h28
    Orateur(s) : Pierre Laboudie (Paris)
    

    Communication orale

     

    Hanche

    ABSTRACT N° SOFCOT23-966

    Faible taux de fracture péri prothétique après prothèse totale de hanche par voie antérieure avec des tiges cimentées selon le " French Paradox ".

     

    Pierre Laboudie* 1, Aurélien Hallé1, Philippe Anract1, Moussa Hamadouche1

    1Hopital Cochin, Paris, France

    Introduction : Les fractures fémorales périprothétiques (FPP) après une prothèse totale de la hanche ( PTH) sont une préoccupation croissante avec le vieillissement de la population. . Dans notre institution, nous utilisons régulièrement des tiges Charnley-Kerboull raccourcies (CK) cimentées selon la technique du "French paradox". posées par voie antérieure de Hueter (HAA). Le but de cette étude rétrospective était d'évaluer l'incidence des FPP précoce (jusqu'à 12 mois) des tiges CK implantées par HAA chez des patients âgés de plus de 70 ans, et d'identifier les paramètres démographiques ou radiologiques qui pourraient augmenter ce risque.

    Matériel et méthodes : Cette étude monocentrique a impliqué 25 chirurgiens avec différents niveaux d'expérience. À partir d'une base de données collectée prospectivement, toutes les tiges CK raccourcies (AmisK®, Medacta, Castel San Pietro, Suisse) réalisées de janvier 2018 à mars 2022 par voie antérieure chez des patients âgés de plus de 70 ans ont été incluses. Les données démographiques ont été enregistrées. Une analyse radiologique a été réalisée du côté fémoral et pelvien à l'aide d'un logiciel validé pour évaluer l'anatomie de la hanche. Les paramètres mesurés comprenaient le canal flare index (CFI), morphological cortical index (MCI), calcar-calcar ratio (CCR), canal bone ratio (CBR), Ilium-ischial ratio (IIR), et la distance épine iliaque antérieure supérieure (ASIS) au grand trochanter (AGT). La classification de Dorr a également été enregistrée. Les fractures ont été classées selon la classification de Vancouver.

    Résultats : Au total, 416 tiges AmisK® implantées consécutivement par 25 chirurgiens (juniors et seniors) ont été incluses. Tous les patients ont fait l'objet d'un suivi minimal d'un an. L'âge moyen était de 77,4 ans (70-95) et l'IMC moyen de 25,3 kg/m2 (18,4 - 43). La maladie sous-jacente était une arthrose primaire pour 337 hanches, une fracture du col du fémur pour 59 et une ostéonécrose de la tête fémorale pour 20. Selon la classification de Dorr, 240 hanches étaient de type A, 144 de type B et 2 de type C. Les valeurs moyennes de CFI, MCI, CCR, IIR, CBR et ASIS-GT étaient de 3. 8 (1,6 - 5,4), 0,5 (0,3 - 1), 2,8 (1,8 - 4), 2,5 (1,2 - 3,7), 2,5 (1,2 - 3,7), 0,4 ( 0,3 - 1,5) et 101mm (11 - 144), respectivement. Sur les 416 THA, deux (0,4%) PPFF précoces ont été observées. La première était une fracture de Vancouver de type B2 survenue 24 jours après l'opération, et la seconde était une fracture de Vancouver B1 peropératoire. Le seul facteur de risque prédictif de fracture retrouvé était le CBR élevé ( 0.5 ±0.02 vs 0.4 ±0.02; p=0.04)

    Conclusion : Cette étude a démontré que les tiges CK raccourcies cimentées selon le "French Paradox" étaient associées à un taux extrêmement faible de FPP précoce chez les patients de plus de 70 ans. Les résultats observés sont meilleurs que ceux rapportés avec des tiges non cimentées ou cimentées de type taper slip. Un suivi plus long est justifié pour évaluer le taux de fracture ultérieur.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Open reduction and internal fixation (ORIF) versus stem revision (SR) in Vancouver B2 periprosthetic hip fractures: a monocentric, 10-year retrospective study
    Présentation : 5 min / discussion : 2 min
    08h28 / 08h35
    Orateur(s) : Adrian Dascal (SUISSE)
    

    Communication orale

     

    Hanche

    ABSTRACT N° SOFCOT23-1050

    Open reduction and internal fixation (ORIF) versus stem revision (SR) in Vancouver B2 periprosthetic hip fractures: a monocentric, 10-year retrospective study

     

    Adrian Dascal* 1, Kevin Moerenhout1, Stéphane Cherix1, Daniel Wagner1, Sylvain Steinmetz1

    1CHUV, Lausanne, Switzerland

    Introduction : The Vancouver classification categorizes periprosthetic hip fractures, with Vancouver B2 fractures being characterized by an unstable prosthesis stem surrounded by sufficient bone stock. While stem revision (SR) is the typical treatment, recent studies suggest that open reduction and internal fixation (ORIF) may be a less invasive and equally effective alternative. This retrospective study compares the outcomes of ORIF and SR in the treatment of Vancouver B2 periprosthetic hip fractures.

    Matériel et méthodes : This monocentric, retrospective study included patients treated with ORIF or SR for Vancouver B2 periprosthetic hip fractures between 2009 and 2020. Surgeon experience, operation duration, intraoperative blood loss, patient-related complications, prosthesis longevity and complication rate, mortality, and functional outcome using the Parker Mobility Score (PMS) were recorded.

    Résultats : The study included 94 patients treated with ORIF and 82 patients treated with SR. Mean follow-up was 3.91 years for ORIF and 4.14 years for the SR group. Patients treated with ORIF were significantly older (83.4 years) on average than those treated with SR (75.6 years). One-year survival was significantly lower in the ORIF group (79.8%) than in the SR group (92.7%). ORIF was performed by less experienced surgeons and led to a reduced blood loss (538ml vs 839ml), but similar operation duration (147min vs 160min). Patient-related complications were non-significantly increased in the ORIF group (45% vs 33%). There was no significant difference in prosthesis-related complications (22.3% vs 24.4%) and 5-year prosthesis survival (76.6% vs 75.7%) between ORIF and SR, respectively. Return to preoperative PMS was non-significantly lower in the ORIF group compared to SR (60% vs 73.4%).

    Discussion : ORIF may be an alternative to SR for Vancouver B2 periprosthetic fractures, as it has similar prosthesis-related outcomes and reduced blood loss. However, the retrospective design and potential confounders, such as the age difference, highlight the need for prospective randomized studies to confirm these findings. Further research is needed to determine the optimal treatment for each patient based on individual factors such as age, comorbidities, and bone quality.

    Conclusion : ORIF could be successfully used as a less invasive alternative to SR for Vancouver B2 periprosthetic hip fractures, especially in an older and frailer population. ORIF showed similar postoperative complication rates and sufficient prosthesis survival in the context of the patients’ life expectancy. These findings suggest that ORIF may be a viable option for patients who are not suitable candidates for SR, but further studies are needed to confirm these results. The results of this study highlight the importance of individualized treatment plans based on patient factors, surgeon experience, and the availability of resources.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Les reprises des prothèses intermédiaires par les prothèses totales de la hanche dans les fractures du col femoral
    Présentation : 5 min / discussion : 2 min
    08h35 / 08h42
    Orateur(s) : Imad Jadib (MAROC)
    

    Communication orale

     

    Hanche

    ABSTRACT N° SOFCOT23-897

    Les reprises des prothèses intermédiaires par les prothèses totales de la hanche dans les fractures du col femoral

     

    Imad Jadib* 1, Abdessamad Rajaallah1, Charafeddine Elkassimi1, Abdeljabbar Messoudi1, Abderrahim Rafaoui1, Mohamed Rahmi1, Mohamed Rafai1

    1Service de traumatologie et d'orthopédie pavillon 32, CHU Ibn Rochd , Casablanca, Morocco

    Introduction : Le taux de reprise de la prothèse intermédiaire pour fractures du col femoral est plus important que celle réalisée pour d’autres causes. L’objectif de notre étude est de déterminer les principales indications de reprise d’une prothèse partielle de hanche ; ainsi que les techniques chirurgicales et les résultats à court et à long terme.

    Matériel et méthodes : Nous avons étudié une série rétrospective de 20 reprises de prothèses intermédiaires de la hanche, posées initialement pour une fracture du col fémoral, par prothèses totale sur une période de 10 ans au sein du service avec un recul moyen de 28 mois

    Résultats : Serie de 40 cas âgés en moyenne de 75 ans, la douleur était le principal symptôme. La reprise a été indiquée pour descellement aseptique chez 35%, l’érosion acétabulaire dans 25% , l’instabilité dans 20%, 6 cas de fracture peri prothétique dont une associée à une luxation et un cas de protrusion intra pelvienne. Le score moyen selon la cotation de PMA est passé de 9,6 en moyenne en préopératoire à 15 en postopératoire. C'est en termes de marche que le gain a été le plus important, passant de 2,1 à 4 tout en signalant que 60% des opérés étaient non marchants en préopératoires.100% de prothèses étaient cimentées, 35% ont bénéficié d’une greffe osseuse, 2 croix (10%) de Kerboull, 36 (90%) étaient sans armatures. Les complications préopératoires et postopératoires comprenaient une fracture iatrogène du fémur dans un cas, fissure du grand trochanter et une fracture de la paroi postérieur du cotyle, un cas de luxation tardive de prothèse totale et sans aucun cas de descellement

    Discussion : La prothèse intermédiaire de la hanche représente un traitement de choix de la fracture du col du fémur chez le sujet âgé avec des avantages de réduction des contrainte de cisaillement sur le cotyle grâce à l’enroulement interne métal polyéthylène ou la quasi-totalité du mouvement a eu lieu au niveau de ce palier de préservation du stock osseux acétabulaire et une reprise facile par totalisation en absence de descellement de la tige fémoral. L'instabilité, le descellement, l'érosion acétabulaire, la fracture périprothétique ,protrusion acétabulaire et l’infection représentent les différentes indications de la reprise.De nombreuses études en comparé les résultats de reprise des prothèses intermédiaires par rapport aux reprises des prothèses primaires et aussi résultats des prothèses primaires dans les fractures du col avec un taux d’échecs significativement plus élevé pour la chirurgie de reprise des prothèses intermédiaires

    Conclusion : Le nombre des révisions de prothèse intermédiaire de la hanche est en constante augmentation et les indications de révisions sont nombreuses, mais le descellement et l’instabilité demeure les causes les plus fréquentes . La chirurgie de reprise est souvent plus difficile que l’arthroplastie primaire avec un taux de complication considérable imposant une planification opératoire soigneuse.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Révisions fémorales ostéoporotique pour prothèses de hanches - avec tiges Revitan non cimentés, câbles, plaques Dall Milles
    Présentation : 5 min / discussion : 2 min
    08h42 / 08h49
    Orateur(s) : Stefan Cristea (ROUMANIE)
    

    Communication orale

     

    Hanche

    ABSTRACT N° SOFCOT23-410

    Révisions fémorales ostéoporotique pour prothèses de hanches - avec tiges Revitan non cimentés, câbles, plaques Dall Milles

     

    Stefan Cristea* 1, Florin Groseanu1, Dinu Gartonea1, Adrian Vasile1, Dan Gheorghe1, Mihai Nicolae Cristea1

    1Orthopedie, Hopital d’Urgences Saint Pantelimon , Bucarest, Romania

    Introduction : Dans les cas fragiles de structure ostéoporotique fémorale, une plaque et plusieurs câbles doivent être ajoutés pour obtenir une stabilité primaire dans une hanche non cimentée révisée.

    Matériel et méthodes : Nous avons examiné 220 révisions fémorales consécutives implantées dans notre clinique (2006-2021). Dans cet article, nous ne présentons que des révisions difficiles avec le stock osseux ostéoporotique et la fracture fémorale diaphysaire à l’aide de tige Revitan incurvée - 65 cas. Nous avons utilisé une tige épaisse et courte verrouillée distalement d’au moins 6 cm dans une structure fémorale forte. Dans la dépendance, nous avons utilisé des plaques et des câbles Dall Milles pour obtenir une stabilité primaire. Ces 65 hanches à 2 à 15 ans de suivi (moyenne de 65 mois; intervalle, 24 à 114 mois) ont survécu sans autres révisions. Les indications de révision comprenaient le relâchement aseptique de la tige (60 %), les révisions en deux étapes (13,84 %), le relâchement acétabulaire (12,31 %), les luxations récurrentes (3,08 %), les fractures périprothétiques (10,77 %). Les plaques doubles Dall Milles dans 14 cas, et les plaques simples dans 31 caisses étaient avec 7 trous, en 17 avec 9 trous et en 3 avec 5 trous et nous avons ajouté 3-9 câbles pour obtenir un ensemble solide.

    Résultats : Les patients ont fait l’objet d’un suivi actif à intervalles réguliers pour déterminer l’état de révision et les mesures de résultats, y compris le Merle d’Aubigné (n = 53), les questionnaires WOMAC (n = 59) et les radiographies (n = 66). Les radiographies ont été évaluées pour l’affaissement de la tige (mm). Les scores WOMAC préopératoires moyens (P : 12,8 ; S : 5,6; F : 51,8) s’était significativement améliorée lors du suivi (P : 9,7 ; S : 4,3; F : 37,6) (p<0,05). Le score moyen de Merle D’Aubigné est passé d’un pré-op de 8,2 (écart-type : 2,8 ; intervalle 1 à 14) à une moyenne de 15,3 (écart-type : 2,6 ; intervalle 7 à 18) (p<0,05) lors du dernier suivi. Au cours de la période de suivi, 3 hanches se sont disloquées (4,61 %). Chaque événement s’est produit avant six mois après la chirurgie. Un seul de ces cas s’est disloqué deux fois. Une réduction fermée a été effectuée dans tous les cas. Aucun n’a nécessité une chirurgie de reprise par la suite, et ils sont tous restés stables. Dans 3 cas avec une mauvaise structure osseuse, le montage de hanche obtenu est à la limite de l’indication du fémur total

    Conclusion : La tige Revitan fémorale courbée offre une bonne stabilité en utilisant une tige épaisse et courte verrouillée distalement d’au moins 6 cm dans une structure fémorale forte. Malheureusement, ces clous ne peuvent être verrouillés distalement que s’ils mesurent plus de 18 mm. Dans la structure osseuse fragile, la stabilité doit être augmentée avec des plaques et des câbles. Seule la stabilité de rotation pendant l’opération pouvait décider du nombre de câbles et de la longueur des plaques de Dall Milles, ou de la nécessité de plaques supplémentaires.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Les tiges de révision longues cimentées sont associées à un faible taux de révision fémorale pour descellement dans les reprises de prothèses totales de hanche.
    Présentation : 5 min / discussion : 2 min
    08h49 / 08h56
    Orateur(s) : Amaury Baylac ()
    

    Communication orale

     

    Hanche

    ABSTRACT N° SOFCOT23-1086

    Les tiges de révision longues cimentées sont associées à un faible taux de révision fémorale pour descellement dans les reprises de prothèses totales de hanche.

     

    Amaury Baylac* 1, François Canovas1, Mazen Hamoui1, Florent Gaillard1, Louis Dagneaux1

    1Chirurgie orthopédique du membre inférieur, Université de Montpellier, Montpellier, France

    Introduction : Si l’implantation de tiges non-cimentées dans les révisions de prothèses totale de hanche (PTH) est communément plébiscitée dans la littérature, peu de données sont disponibles concernant la survie des tiges de révision cimentées longues dans un contexte de révision. Les résultats publiés se limitent à des séries avec peu de patients ou concernant les PTH primaires. Cette étude cherchait à évaluer la survie et les résultats radiographiques d’une série de tiges de révision cimentées.

    Matériel et méthodes : De 2008 à 2022, 273 tiges de révision cimentées poli-brillantes étaient implantées dans un contexte de révision de PTH par le biais d’une étude rétrospective monocentrique. L’âge moyen était de 77 ans, et 43% étaient des hommes. L’analyse de survie utilisait l’incidence cumulée de révision fémorale pour descellement aseptique, révision mécanique et pour toute cause. Un bilan radiographique permettait d’évaluer la survenue d’un descellement fémoral et la qualité de la cimentation selon Barrack au dernier recul. L’analyse de risque utilisait un modèle à risque proportionnel de Cox. Le suivi moyen était de 5 ans (1 – 12).

    Résultats : Au dernier recul, 12 tiges de révision cimentées (4%) étaient révisées : 2 pour descellement aseptique, une pour fracture péri-prothétique Vancouver B2 et 9 pour infection péri-prothétique. L’incidence cumulée de révision fémorale pour descellement aseptique, et pour toute cause étaient de 1.4% et 9.8% à 10 ans, respectivement. Aucune fracture de tige n’était retrouvée. La qualité de la cimentation et le risque de descellement aseptique fémoral n’étaient pas corrélés aux données démographiques, à l’importance du défect osseux fémoral, ou aux caractéristiques de la tige (longueur et diamètre).

    Discussion : L’implantation de tiges de révision non-cimentées, notamment dans leur versions moderne monobloc ou modulaire conique, ont démontré d’excellent résultat à moyen et long terme qui peuvent faire remettre en question l’utilisation de tiges cimentées de révision. Néanmoins, le risque de descellement aseptique était faible à moyen terme, avec une incidence cumulée de 1.4% à 10 ans comptant le décès comme évènement compétitif, sans influence de la perte de substance osseuse fémorale.

    Conclusion : Dans cette série de reprise de prothèse de hanche, l’implantation d’une tige fémorale de révision longue cimentée était associée à une excellente survie fémorale pour descellement, confirmant la durabilité de ces implants dans un contexte de reprise.

    Conflits d’intérêts :

    A. Baylac: Pas de conflit déclaré ,

    F. Canovas: Pas de conflit déclaré ,

    M. Hamoui: Pas de conflit déclaré ,

    F. Gaillard: Pas de conflit déclaré ,

    L. Dagneaux Aide à la recherche clinique / travaux scientifiques : Exatech , Consultant, expert : Newclip, DepuySynthes, Zimmer Biomet, Invitations à des congrès nationaux ou internationaux : Zimmer Biomet

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    Un renfort acétabulaire sur mesure avec guide de positionnement PSI est-il fiable à moyen terme pour les reprises complexes de prothèse totale de hanche ?
    Présentation : 5 min / discussion : 2 min
    08h56 / 09h03
    Orateur(s) : Erwan Pansard (Boulogne-Billancourt)
    

    Communication orale

     

    Hanche

    ABSTRACT N° SOFCOT23-479

    Un renfort acétabulaire sur mesure avec guide de positionnement PSI est-il fiable à moyen terme pour les reprises complexes de prothèse totale de hanche ?

     

    Erwan Pansard* 1, Thomas Bauer1

    1APHP, Boulogne-Billancourt, France

    Introduction : Les reprises acétabulaires de prothèse totale de hanche (PTH) avec perte de substance osseuse restent un problème difficile. Les objectifs sont: restaurer le stock osseux, placer l’implant acétabulaire en position anatomique, restaurer les paramètres anatomiques du membre inférieur et avoir une articulation stable. De nombreuses techniques chirurgicales ont été décrites pour ces reprises complexes mais aucunes ne fait consensus. L’objectif de notre étude était de savoir si l’utilisation de renforts acétabulaires sur mesure avec guides PSI facilitants leur positionnement était une solution fiable à moyen terme chez des patients ayant un defect osseux important (Paprosky III).

    Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective mono centrique, mono-opérateur conduite entre octobre 2016 et décembre 2021. Les patients ont bénéficié de la mise en place d’un renfort acétabulaire aMACETM (laboratoire Materialise, Belgique) sur-mesure avec guides PSI pour aider à son positionnement et à sa fixation avec un bilan pré-opératoire adapté (scanner planification). Chaque patient a bénéficié d’un score de Harris et d’un bilan radiographique avant la chirurgie et au recul.

    Résultats : 11 patients ont été inclus. Le recul moyen était de 48 mois (min 18 mois ; max 72 mois). Un raccourcissement moyen du membre inférieur concerné de 2,2 cm a été retrouvé. Un patient a présenté une mobilisation de son renfort acétabulaire ne nécessitant pas de reprise chirurgicale. Un patient a présenté une infection du site opératoire nécessitant un geste chirurgical. Il n’y a pas eu de luxation. Le score moyen de Harris a progressé de 31,2 (12,4- 57,2) en préopératoire à 79 (33,0-97,2) en postopératoire.

    Conclusion : Malgré un taux de complications élevés, la plupart des patients ont présenté une diminution des douleurs et une amélioration de leur fonction avec un faible taux de mobilisation du renfort acétabulaire à moyen terme.

    Conflits d’intérêts :

    E. Pansard Consultant, expert : SERF, CORIN,

    T. Bauer Consultant, expert : Arthrex

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    Précision de positionnement et facteur de risque de malposition d’un cotyle triflange sur-mesure imprimé en 3D dans la prise en charge des défects acétabulaire Paprosky III
    Présentation : 5 min / discussion : 2 min
    09h03 / 09h10
    Orateur(s) : Constant Foissey (Lyon)
    

    Communication orale

     

    Hanche

    ABSTRACT N° SOFCOT23-1058

    Précision de positionnement et facteur de risque de malposition d’un cotyle triflange sur-mesure imprimé en 3D dans la prise en charge des défects acétabulaire Paprosky III

     

    Constant Foissey* 1, Adrien Zampieri1, Julien Dartus1, Sophie Putman1, Henri Migaud1

    1Hôpital Roger Salengro, Lille, France

    Introduction : L'utilisation d'implants en titane sur mesure imprimés en 3D pour la reconstruction de larges défects acétabulaires a été introduite progressivement au cours de la dernière décennie. Dans une étude de cohorte observationnelle, nous avons évalué la concordance entre la position de l’implant prévue en préopératoire et celle effectivement obtenue. La précision de positionnement en fonction du volume d’os à réséquer afin d’appliquer la cupule a également été évaluée afin de déceler s’il existait un seuil à partir duquel cette précision devenait moindre.

    Matériel et méthodes : 20 patients opérée entre 2018 et 2022 présentant des défects acétabulaires Paprosky III ont subi une reprise chirurgicale à l'aide d'un cotyle triflange sur mesure imprimé en 3D. La position de l'implant sur le scanner postopératoire a été comparée à la planification scanner préopératoire dans les trois plans de l’espace. Différents seuils de précision en fonction du volume d’os à réséquer afin de positionner l’implant ont été testés (de 1 cm3 en 1 cm3).

    Résultats : Il y avait une déviation moyenne de la position postopératoire en terme d'inclinaison de 4,3° ± 2,5, d’antéversion de 6,1° ± 4,7, de rotation de 7° ± 4,6. La différence dans le plan antéro-postérieur était de 2,1 mm ± 1,3, dans le plan latéro-médial de 2,6 mm ± 2 mm et dans le plan supéro-inférieur de 2,2 mm ± 1,3. Les cupules mises en place lorsqu’il y avait plus de 3 cm3 d’os à réséquer était significativement moins bien positionnées dans l’ensemble des plans.

    Conclusion : Il y avait une concordance satisfaisante entre la position planifiée et la position obtenue de la cupule triflange sur mesure imprimée en 3D. Lorsque la planification de l’os à réséquer était supérieure à 3 cm3 il y avait un risque augmenté de mauvais positionnement de l’implant dans les trois plans de l’espace.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Nouveau concept de reconstruction du cotyle par double cupule
    Présentation : 5 min / discussion : 2 min
    09h10 / 09h17
    Orateur(s) : Vincent Lavoué (Nice)
    

    Communication orale

     

    Hanche

    ABSTRACT N° SOFCOT23-307

    Nouveau concept de reconstruction du cotyle par double cupule

     

    Vincent Lavoué* 1, Jean-Luc Raynier1, Gilles Clowez1, Pascal Boileau2, Christophe Trojani1

    1ICR - Unité de la hanche, 2ICR, Nice, France

    Introduction : En 2017, Webb propose de reconstruire le cotyle lors des reprises de prothèse totale de hanche à l’aide d’une cupule métallique de grand diamètre (Jumbo-Cup) à l’intérieur de laquelle il cimente une cupule en polyéthylène, reprenant ainsi, en le modifiant, le concept de double-cupule décrit par Beaulé en 2004. Il observe 25% de luxations dans sa série. Afin de minimiser ce risque de luxation, nous avons développé un concept original de reconstruction par double cupule en associant une cupule à double mobilité cimentée à l’intérieur d’une Jumbo-Cup. L’hypothèse de cette étude était que la reconstruction cotyloïdienne par « double cupule à double mobilité » permettrait d’éviter les luxations dans les reprises de PTH nécessitant une reconstruction cotyloïdienne.

    Matériel et méthodes : Entre 2016 et 2022, 25 patients dont 11 femmes, d’âge moyen 70 ans (44 à 84), d’index de masse corporelle (IMC) 27 (22 à 30) et de score ASA moyen 2,7 (1 à 4), ont bénéficié d’une reconstruction cotyloïdienne selon une technique originale de « double cupule à double mobilité ». Vingt et un patients présentaient un descellement mécanique de prothèse totale de hanche et 4 patients un descellement infectieux. Dans les 4 cas d’infection, une chirurgie en 2 temps était réalisée, associée à un traitement antibiotique adapté aux germes retrouvés. Le diamètre moyen de la méga-cupule était de 66 millimètres (60 à 80) ; le diamètre moyen de la cupule à double mobilité cimentée dans la méga-cupule était de 51 millimètres (47 à 63). Tous les patients ont bénéficié d’un suivi radio-clinique par les scores de Harris et PMA.

    Résultats : Un patient a présenté un échec immédiat de la reconstruction nécessitant une reprise chirurgicale. Chez les 24 patients restants, à un recul moyen de 26 mois (6 à 68 mois), aucune reprise chirurgicale, aucun descellement, aucune luxation et aucune infection n’ont été observés. Le Harris Hip Score au dernier suivi était de 78 sur 100 (24-98) et le PMA moyen à 13 (7-18). Deux patients se plaignaient d’une inégalité de longueur des membres inférieurs ressentie. Vingt-trois patients sur 25 se déclaraient satisfaits ou très satisfaits de l’opération.

    Conclusion : Cette étude montre que l’utilisation d’une méga-cupule comme armature de soutien associée à une cupule cimentée à double mobilité permet de traiter les pertes de substances osseuses cotyloïdiennes lors des reprises de prothèses de hanche tout en évitant les luxations post opératoires.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Évaluation à 9 ans de recul d’une cupule à double mobilité tripode sans ciment dans les reprises de prothèse totale de hanche.
    Présentation : 5 min / discussion : 2 min
    09h17 / 09h24
    Orateur(s) : Aurélien Klein (Lyon)
    

    Communication orale

     

    Hanche

    ABSTRACT N° SOFCOT23-531

    Évaluation à 9 ans de recul d’une cupule à double mobilité tripode sans ciment dans les reprises de prothèse totale de hanche.

     

    Aurélien Klein* 1, Maxence Bordes1, Anthony Viste1, Michel Fessy1

    1Rhône-Alpes, CHU Lyon Sud, Lyon, France

    Introduction : Dans les reprises de prothèse totale de hanche (RPTH), les risques de luxation et de descellement sont importants. La cupule à double mobilité a prouvé son efficacité pour réduire le risque de luxation.

    L’objectif principal de cette étude était d'évaluer la survie de la cupule tripode non cimentée à double mobilité NOVAE E (Serf) dans les RPTH et les complications à 10 ans de recul.

    Matériel et méthodes : Nous avons réalisé une étude rétrospective mono centrique incluant les reprises acétabulaires avec cupule tripode à double mobilité sans ciment entre 2009 à 2015. 115 RPTH ont été incluses dans l’étude.

    Il s’agissait de RPTH par voie postérieure, unipolaire ou bipolaire, en 1 ou 2 temps selon le caractère septique ou non de la révision.

    Tous les patients ont été évalués au dernier recul par un score fonctionnel (HHS) et une radiographie de face du bassin. La survie et les différentes complications ont également été analysées.

    Résultats : Le recul moyen était de 9,4 ans (intervalle de 5 ans à 14 ans).

    Les indications de reprise acétabulaire étaient : descellement acétabulaire aseptique (73 patients, 63 %), infection (16 patients, 14 %), descellement bipolaire aseptique (13 patients, 11%), instabilité (5 patients, 4%), descellement fémoral aseptique (3 patients, 32%), ALVAL (3 patients, 32 %), psoas (2 patients, 21 %).

    Au dernier suivi, un épisode unique de luxation est survenu (0,8%).

    3 cas de descellements aseptiques ont été diagnostiqués au cours du suivi (2,6%). 4 infections ont nécessité une réintervention : 3 ont nécessité un changement bipolaire en 2 temps ; 1 a été traitée par un lavage avec changement des pièces mobiles.

    La survie de l’implant acétabulaire à 10 ans pour descellement aseptique était de 97.7 % [IC 95%(91.2-99.4)] et toutes causes confondues de 93% [IC 95%(85%-97%)].

    Conclusion : Cette étude rapporte un faible taux de complication en faveur de l’utilisation des cupules tripodes non cimentées à double mobilité dans les indications de reprises acétabulaires de PTH avec une survie très satisfaisante à 10 ans.

    Conflits d’intérêts :

    A. Klein: Pas de conflit déclaré ,

    M. Bordes: Pas de conflit déclaré ,

    A. Viste Consultant, expert : Depuy,

    M. Fessy Détention d'un brevet ou inventeur d'un produit : Serf ; Depuy

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    Perte osseuse acétabulaires majeures : résultats de première révision de PTH avec anneau de Kerboull, allogreffe et cupule à double mobilité cimentée. Recul maximum de quatorze ans
    Présentation : 5 min / discussion : 2 min
    09h24 / 09h31
    Orateur(s) : Karl Boulos (), Karl Boulos ()
    

    Communication orale

     

    Hanche

    ABSTRACT N° SOFCOT23-1082

    Perte osseuse acétabulaires majeures : résultats de première révision de PTH avec anneau de Kerboull, allogreffe et cupule à double mobilité cimentée. Recul maximum de quatorze ans

     

    Chahine Assi1, Karl Boulos* 1, Jad Mansour1, Jacques Caton2, Camille Samaha1, Kaissar Yammine1

    1Orthopedie, LAUMC-Rizk Hospital, Beyrouth, Lebanon, 2Orthopedie, Chirurgie, Lyon, France

    Introduction : Il est démontré que l'utilisation des cupules à double mobilité (CDM) réduit l'instabilité de la hanche après une chirurgie de révision. Chez les patients avec pertes osseuses acétabulaires majeures, la reconstruction avec un anneau de Kerboull et une allogreffe osseuse contribuerait à restaurer la position native de la hanche ainsi que le stock osseux. Seulement deux articles ont reporté des résultats sur l'association d’un anneau de Kerboull avec allogreffe osseuse et une CDM cimentée dans les reprises de prothèse total de hanche (PTH).

    Matériel et méthodes : Il s'agit d'une étude rétrospective monocentrique de 28 cas de première reprise de PTH utilisant un tel montage dans des cas présentant un défect osseux acétabulaire AAOS de grade III et IV. Les résultats démographiques, cliniques et radiologiques détaillés ont été enregistrés et évalués.

    Résultats : Avec un recul moyen de 6 ± 3,63 ans, aucun cas d'instabilité n'a été rapporté. Le score mHHs était de 88,4 ± 10,1. Aucune fracture du crochet ou échec mécanique n'a été observée. Des liserés non progressifs ont été enregistrés. L’ostéointégration de l’allogreffe a été évaluée dans tous les cas à partirdu score de Grodet,avec une moyenne de 7,9 ± 0,97.

    Discussion : L'utilisation d'un anneau de renfort avec impaction d'allogreffe osseuse comblant les défauts permetla restauration du capital osseux ainsi que le centre de rotation. Tout en assurant une bonne fixation de la cupule acétabulaire. La croix de Kerboull est la seule cage qui assure un support mécanique à l'allogreffe sans la décharger complètement. Ainsi la protégeant du risque de résorption.

    Conclusion : Lors d’une première révision de PTH avec perte osseuse acétabulaire de grade AAOS III et IV, l'utilisation d'un anneau de Kerboull associé à une allogreffe et à une cupule double mobilité cimentée a démontré d'excellents résultats cliniques et radiologiques sans cas de luxation ou d’échec mécanique

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Echecs d'ostéosynthèse des fractures du fémur proximal repris par PTH avec cupules à double mobilité: Résultats au recul maximal de quinze ans
    Présentation : 5 min / discussion : 2 min
    09h31 / 09h38
    Orateur(s) : Karl Boulos (), Karl Boulos ()
    

    Communication orale

     

    Hanche

    ABSTRACT N° SOFCOT23-1075

    Echecs d'ostéosynthèse des fractures du fémur proximal repris par PTH avec cupules à double mobilité: Résultats au recul maximal de quinze ans

     

    Chahine Assi1, Karl Boulos* 1, Joeffroy Otayek1, Camille Samaha1, Kaissar Yammine1

    1Orthopedie, LAUMC-Rizk Hospital, Beyrouth, Lebanon

    Introduction : L´arthroplastie totale de hanche dans les suites d’un échec d’une ostéosynthèse de fracture proximale du fémur est associée à des taux élevés de complications dont la luxation. Les cupules à double mobilité sont reconnues pour réduire les événements d’instabilités chez les patients à haut risque de luxation. On retrouve peu d’études dans la littérature démontrant les résultats des prothèses totales de hanche avec des cupules à double mobilité après échec d’ostéosynthèse dans les fractures proximales du fémur.

    Matériel et méthodes : Il s'agit d'une étude continue monocentrique rétrospective de 31 patients ayant bénéficié, après échec d'ostéosynthèse de fracture proximale du fémur, d’une prothèse totale de hanche avec cupule à double mobilité non cimentée. L'évaluation clinique au dernier suivi était basée sur le score de hanche de Harris modifié (mHHS). Les taux de complications et les analyses radiologiques ont été enregistrés.

    Résultats : La durée moyenne de suivi était de 5,96 ± 4,2 ans. Au dernier recul, le mHHS moyen était de 92,9 ± 9,1 avec 71 % des patients décrivant leur hanche opérée comme une hanche oubliée. Aucun événement de luxation ou de descellement aseptique n'a été noté. Un seul patient a présenté un descellement septique de sa prothèse et a été repris en deux temps. Aucun changement radiologique significatif n'a été enregistré. 16 tiges fémorales (51,6 %) étaient placées en position neutre, 13 (42 %) en valgus (2,74 ± 1,72 ˚) et 2 (6,4 %) en varus

    (6,94 ±2,02 ˚).

    Conclusion : Cette étude démontre clairement l'intérêt de l'utilisation de la cupule à double mobilité chez les patients présentant un échec d'ostéosynthèse des fractures du fémur proximal

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Cimentation directe d’une cupule à double mobilité dans l’acétabulum dans les prothèses totales de hanche : résultats cliniques et radiographiques au recul minimal de 5 ans
    Présentation : 5 min / discussion : 2 min
    09h38 / 09h45
    Orateur(s) : Thibaut Royon (SUISSE)
    

    Communication orale

     

    Hanche

    ABSTRACT N° SOFCOT23-1170

    Cimentation directe d’une cupule à double mobilité dans l’acétabulum dans les prothèses totales de hanche : résultats cliniques et radiographiques au recul minimal de 5 ans

     

    Alexander Antoniadis1, Thibaut Royon* 1, Julien Wegrzyn1

    1Orthopédie, CHUV, Lausanne, Switzerland

    Introduction : Les cupules à double mobilité (DMC) cimentées sont habituellement utilisées en combinaison avec un implant acétabulaire de soutien. En effet, la cimentation d'un composant acétabulaire de type «métal-backed» directement dans l'acétabulum reste controversée car potentiellement associée à une augmentation des taux de descellement aseptique. Cette étude a pour but d'évaluer les résultats cliniques et radiographiques de cupules à double mobilité cimentées dans l'acétabulum dans les prothèses totales de hanche (PTH) primaires.

    Matériel et méthodes : Au total, 49 PTH (48 patients, âge moyen de 78 ans (écart de 51 à 91)) réalisées avec cimentation directe d'une DMC dans l'acétabulum ont été inclues prospectivement dans notre registre de prothèses et revues rétrospectivement. Le résultat clinique était évalué en utilisant le score de Harris (HHS). Le résultat radiographique incluait des mesures du positionnement des implants ainsi que la survenue et la progression d'un liseré autour de la DMC. Les complications étaient rapportées avec une attention particulière concernant l'échec de fixation de l'implant cimenté et le descellement aseptique.

    Résultats : Au recul moyen de 7 années (écart de 5 à 8), le score HHS pré- versus post-opératoire a augmenté de 47 (écart de 30 à 58) à 92 points (écart de 80 à 98) (p<0.01). Des liserés focalisés et non évolutifs ont été observés dans 7 cas (14 %) sans qu’aucune progression du liseré ni descellement aseptique de la DMC n'aient été observés.

    Discussion : Les DMC ont démontré leur efficacité dans la prévention et/ou la prise en charge de l’instabilité, surtout chez les patients à haut risque de luxation ou pour les PTH réalisées pour fracture du col fémoral.

    Avec l’avènement des polyéthylènes «cross-linked» et l’amélioration du design des implants, les problèmes originels liés à l’usure précoce et à la luxation intra-prothétique rapportés avec la première génération de DMC sont devenus moins fréquents.

    Les études sur cette technique sont peu nombreuses et souvent limitées à un suivi de 2 à 4 années. Notre étude permet d’évaluer ses résultats avec un suivi d’au minimum 5 années, avec des résultats corrects sur le plan clinique et radiographique, sur une population de patients âgés et/ou fragiles.

    Elle permet d’éviter l’utilisation d’une DMC modulaire lorsque la tenue non cimentée est jugée précaire, évite l’ajout de vis dont le placement peut mener à des complications neurovasculaires et est moins onéreuse.

    Conclusion : La cimentation directe de DMC dans l'acétabulum assure une fixation stable, sans liseré progressif ni descellement aseptique à un suivi moyen de 7 années. Cette technique peut être envisagée sélectivement dans les PTH primaires, surtout chez les patients âgés/fragiles afin d’éviter un échec mécanique de fixation non cimentée lié à une qualité osseuse altérée ou d’éventuelles complications en lien avec l'utilisation d'un implant de soutien acétabulaire.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Un taux réduit de luxations après prothèses totales de hanche de première intention avec double mobilité comparé à des tètes céramiques de gros diamètres. Une étude comparative sur 1940 prothèses consécutives
    Présentation : 5 min / discussion : 2 min
    09h45 / 09h52
    Orateur(s) : Matthieu COTTE (LYON (69007))
    

    Communication orale

     

    Hanche

    ABSTRACT N° SOFCOT23-986

    Un taux réduit de luxations après prothèses totales de hanche de première intention avec double mobilité comparé à des tètes céramiques de gros diamètres. Une étude comparative sur 1940 prothèses consécutives

     

    Matthieu COTTE* 1, Cécile BATAILLER1, 2, Constant FOISSEY1, Rhody ASIRVATHAM3, Elvire SERVIEN1, 4, Sébastien LUSTIG1, 2

    1Service de Chirurgie Orthopédique et de Médecine du Sport, Centre Médical d'Excellence de la FIFA, Hôpital de la Croix-Rousse, Hospices Civils de Lyon , 2Université Claude Bernard Lyon 1, IFSTTAR, LBMC UMR_T9406, Lyon, France, 3Department of Trauma and Orthopaedic Surgery - University College London Hospital, Londre, United Kingdom, 4LIBM-EA 7424, Laboratoire Interuniversitaire de Biologie de la Mobilité, Université Claude Bernard Lyon 1, Lyon, France

    Introduction : Cette étude avait pour objectif de comparer le taux de luxation et de complications chez les patients porteurs de cotyle double mobilité (DM) et ceux porteurs de cotyles simple mobilité (SM) dans une large base de données monocentrique de prothèse totale de hanche (PTH) de première intention, ainsi que de comparer les taux de révisions et survie de ces deux groupes

    Matériel et méthodes : De janvier 2010 à décembre 2019, 2075 arthroplasties totales de hanche de première intention ont été réalisées. Le critère d’inclusion des DM était toute PTH de première intention programmée utilisant un cotyle DM non cimenté. Les critères d’exclusions étaient les fractures du col du fémur et les patients aux suivis inférieurs à un an. Le groupe contrôle SM avait des critères d’inclusions et d’exclusions similaires. 1940 PTH de première intention ont été inclus : 1 149 DM (59,2%) et 791 SM (40,8%). L’âge moyen était de 73 ± 9.2 ans, l’IMC moyen de 27 ± 5 kg/m2. Les différentes complications et révisions ont été recueillies rétrospectivement.

    Résultats : Le suivi moyen était de 41.9 ± 14 [12-134] mois. Le taux de luxation était significativement inférieur dans le groupe DM (n=2; 0,17%) comparé au groupe SM (n=8; 1%) (p=0.019). Les taux de toutes complications confondues des DM (n=59; 5,1%) et SM (n=53; 6,7%) étaient statistiquement similaires (p=0.21). Aucune complication spéficique à la DM n’a été rapportée. Dans le groupe DM, 19 révisions (1,6%) ont été nécessaires contre 15 (1,9%) dans le groupe SM (p=0,71). La révision pour descellement aspetique du cotyle était la principale cause de révision dans les deux groupes. Aucune différence statistique n’a été mise en évidence pour les différentes causes de révisions entre les deux groupes

    Conclusion : À moyen terme, les cotyles doubles mobilités étaient moins à risques de luxations dans une population présentant de nombreux facteurs de risque comparés aux cotyles simples mobilités dans une population moins à risque. Les cotyles DM ne présentaient pas de risque de complications ou révisions spécifiques dans cette large cohorte.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Taux de Luxation après PTH par voie antérieure directe avec alignement cinématique basé sur une planification 3D Scanner. A propos de 1210 cas consécutifs.
    Présentation : 5 min / discussion : 2 min
    09h52 / 09h59
    Orateur(s) : Elhadi Sariali (Paris)
    

    Communication orale

     

    Hanche

    ABSTRACT N° SOFCOT23-1089

    Taux de Luxation après PTH par voie antérieure directe avec alignement cinématique basé sur une planification 3D Scanner. A propos de 1210 cas consécutifs.

     

    Elhadi Sariali* 1, Sena Boukhelifa1

    1Chirurgie Orthopédique, Hopital La Pitié Salpêtrière, PAris, France

    Introduction : Le positionnement des pièces prothétiques est un des facteurs clés pouvant expliquer l’instabilité après prothèse totale de hanche. Il existe des critères de qualité de pose des cupules acétabulaires mais très peu concernant la tige fémorale. Nous présentons une technique d’alignement cinématique combinant les positions relatives des 2 pièces prothétiques. L’objectif était d’analyser le taux de luxation précoce après PTH par voie antérieure directe avec alignement cinématique 3D.

    Matériel et méthodes : Une étude rétrospective sur données collectées prospectivement a inclus tous les patients opérés de Janvier 2009 à Décembre 2021 pour PTH par voie antérieure directe avec alignement cinématique basé sur une planification 3D scanner à faible dose. La simulation de l'implantation des composants prothétiques générait une perturbation du centre de rotation (COR) et du centre de la tête fémorale (CTF) avec un déplacement vectoriel acétabulaire (DA) du COR et un déplacement vectoriel fémoral (DF) du CTF. L'objectif de la reconstruction était de compenser les déplacements vectoriels dus au fraisage acétabulaire (DA) par un déplacement vectoriel fémoral (DF) afin d'obtenir un déplacement vectoriel global nul (DA +DF). La correction dans le plan antéro-postérieur était obtenue si nécessaire avec une tige anatomique sur mesure par adaptation du col prothétique. Tous les patients ont été analysés à 1 an de recul.

    Résultats : Ont été inclus 1210 patients consécutifs (603 femmes/607 hommes) âgés en moyenne de 62 ±14 ans avec un BMI de 32 ± 7 kg/m². L’alignement cinématique a nécessité une tige anatomique sur-mesure dans 137 cas. Une tige anatomique SPS a été implantée dans 748 cas et une tige droite quadrangulaire doublement tulipée dans 325 cas. 8 patients (0.6%) ont présenté 1 épisode de luxation dans les 45 jours post-opératoires dont 3 ont nécessité une réduction sanglante. 2 facteurs étaient significativement corrélés à la luxation : l’étiologie luxation congénitale de hanche et le diamètre de tête fémorale inférieur à 36 (0.1% vs 1.5%, p=0.0001).

    Discussion : L’alignement cinématique permet de définir des objectifs de reconstruction en particulier concernant l’antéversion fémorale qui reste peu étudiée dans la littérature. Une tige anatomique sur-mesure peut être utile dans 11% des cas en particulier pour corriger les troubles de torsion fémorale.

    Conclusion : Le taux de luxation des PTH par voie antérieure directe avec alignement cinématique basée sur P3D scanner permet d’obtenir un taux de luxation extrêmement faible (0.6%) et quasi-nul (0.1%) en cas d’utilisation d'une bille fémorale diamètre 36 mm.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Version du col fémoral dans l'alignement 3D spinopelvien et des membres inférieurs. Une étude EOS® corps entier chez 400 sujets sains.
    Présentation : 5 min / discussion : 2 min
    09h59 / 10h06
    Orateur(s) : Marc Khalifé (Paris)
    

    Communication orale

     

    Hanche

    ABSTRACT N° SOFCOT23-150

    Version du col fémoral dans l'alignement 3D spinopelvien et des membres inférieurs. Une étude EOS® corps entier chez 400 sujets sains.

     

    Marc Khalifé* 1, Claudio VERGARI2, Guillaume REBEYRAT2, Emmanuelle FERRERO1, Pierre GUIGUI1, Ayman ASSI3, Wafa SKALLI2

    1Hopital Européen Georges Pompidou, 2Institut de Biomécanique Humaine Georges Charpak / ENSAM, Paris, France, 3Faculté de Médecine Saint-Joseph, Beyrouth, Lebanon

    Introduction : Le but de cette étude était de mieux comprendre le rôle de la version du col fémoral dans l'alignement 3D spinopelvien et des membres inférieurs en utilisant des radiographies biplanaires en position debout.

    Matériel et méthodes : Cette étude multicentrique a inclus de manière rétrospective des sujets sains ayant des radiographies biplanaires en position debout. Les sujets étaient exclus en cas de déformation de la colonne vertébrale ou de douleurs au niveau de la colonne vertébrale, de la hanche ou du genou. L'âge, le sexe et les paramètres suivants, reconstruits en 3D, ont été recueillis : courbures vertébrales, axe vertical sagittal (SVA), angle pelvien T1 (TPA), angle spino-sacré (SSA), l'angle axe odontoïde-hanche (ODHA), l'angle de torsion fémorale (FTA - mesuré entre l'axe du col du fémur et l'axe bicondylien), l'angle sacro-fémoral (SFA), l'angle de flexion du genou (KA), et le pelvic shift (PS). La distance entre les chevilles a été mesurée. L'angle de version du col fémoral (AVF) est calculé entre la projection dans le plan horizontal de deux axes : l'axe bi-coxo-fémoral et la ligne passant par le barycentre du col fémoral et le centre de la tête fémorale. L'antéversion de l'acétabulum et la couverture antérieure ont été mesurées selon le plan de Lewinnek et dans le plan horizontal. Les paramètres pelviens standard ont également été recueillis.

    Résultats : 400 sujets ont été inclus (219 femmes), l'âge moyen était de 29±18 ans (de 4 à 83). L'AVF diminue pendant la croissance (p=0,001), puis réaugmente avec le vieillissement (p=0,007). Les sujets présentant une rétroversion pelvienne importante présentaient une AVF significativement plus élevée respectivement 7,8±7,1° contre 2±9° (p<0,001). Ces sujets présentaient également des valeurs de lordose lombaire plus faibles et une antéversion de l'acétabulum dans le plan horizontal plus élevée que les deux autres groupes. La corrélation entre la SVA et la FVA était plus faible (r=0,1, p=0,03) qu'avec le SSA et le T1PA (r=-0,3 et r=0,3 respectivement, p<0,001). Dans les membres inférieurs, une forte corrélation a été trouvée avec la torsion fémorale (r=0,5, p<0,001). Le SFA (r=-0,3, p<0,001), le pelvic shift (r=0,2, p=0,002) et la distance entre les chevilles (r=-0,3, p<0,001) étaient également significativement corrélés. L'analyse multivariée a confirmé l'association significative de l'âge, de la version pelvienne, de la lordose lombaire, du pelvic shift, de la distance des chevilles et de la torsion fémorale avec l'AVF.

    Conclusion : Il existe des relations significatives entre la version du col fémoral et le complexe spinopelvien. Les patients avec une diminution de lordose lombaire et une rétroversion pelvienne importante présentaient une version du col fémoral plus importante. Le sexe masculin, l'âge, le pelvic shift et la torsion fémorale étaient également corrélés à une AVF plus élevée.

    Les valeurs normatives sont données en fonction des classes d'âge et de sexe.

    Conflits d’intérêts :

    M. Khalifé Actionnariat : NovaSpine,

    C. VERGARI: Pas de conflit déclaré ,

    G. REBEYRAT: Pas de conflit déclaré ,

    E. FERRERO: Pas de conflit déclaré ,

    P. GUIGUI: Pas de conflit déclaré ,

    A. ASSI: Pas de conflit déclaré ,

    W. SKALLI: Pas de conflit déclaré

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    Les mesures des orientations acétabulaires dans le plan de Lewinnek semblent être non appropriées chez les adultes ayant une déformation rachidienne et présentant une rétroversion pelvienne élevée
    Présentation : 5 min / discussion : 2 min
    10h06 / 10h13
    Orateur(s) : Elena Jaber ()
    

    Communication orale

     

    Hanche

    ABSTRACT N° SOFCOT23-622

    Les mesures des orientations acétabulaires dans le plan de Lewinnek semblent être non appropriées chez les adultes ayant une déformation rachidienne et présentant une rétroversion pelvienne élevée

     

    Elena Jaber* 1, Rami Rachkidi1, Ali Rteil1, Elma Ayoub1, Maria Saadé1, Celine Chaaya1, Rami Rhayem1, Elio Mekhael1, Nabil Nassim1, Mohamad Karam1, Abir Massaad1, Virginie Lafage2, Wafa Skalli3, Ismat Ghanem1, Ayman Assi1

    1Faculté de Médecine, Université Saint-Joseph de Beyrouth, Beyrouth, Lebanon, 2Lenox Hill Hospital, New York, United States, 3Institut de Biomécanique Humaine Georges Charpak, Arts et Métiers, Paris, France

    Introduction : Increased pelvic retroversion in patients with Adult Spinal Deformity (ASD) is associated with alteration of acetabular orientation, increasing the risk of hip osteoarthritis usually treated by total hip replacement. A safe zone is targeted during cup positioning where acetabular orientation is calculated relatively to the invariant morphological Lewinnek plane, unruled by the patient’s position. Changes in hip positioning encountered in daily life activities were associated with higher rates of prosthesis instability in ASD patients. The aim was to evaluate the mismatch between Lewinnek and positional acetabular measurements in variable patient’s postures.

    Matériel et méthodes : 121 primary ASD and 32 controls underwent biplanar X-rays in both standing and sitting positions. 3D acetabular parameters (anteversion, abduction, anterior coverage, posterior coverage) were calculated in both the Lewinnek and radiological positional planes (frontal, sagittal and horizontal). The mismatch between Lewinnek and positional acetabular measurements (Δ=Lewinnek-Positional) was evaluated. PT adjusted to PI was calculated (adj.PT=0.37*PI-7°). Patients having a high adjusted PT (>2SD in controls) were grouped as ASD-HighPT, otherwise as ASD-NormPT.

    Résultats : 42 ASD had a high PT and 79 a normal PT. Although all 3 groups had similar PI (average: 52°), ASD-HighPT had a decreased lumbar lordosis (L1S1=33°, PT=31°) and decompensated sagittal malalignment (SVA=76mm). In standing position, ASD-HighPT showed an increased planes mismatch of their acetabular parameters (Δanteversion=-12 vs 2°, Δabduction=-8 vs 0°, ∆anterior coverage=13 vs 0°, Δposterior coverage=-8 vs -1°, all p<0.001), compared to other groups. In the sitting position, ASD-HighPT showed an increased planes mismatch of their acetabular parameters (Δanteversion=-16 vs -10°, Δabduction=-12 vs -8°, ∆anterior coverage=16 vs 11°, Δposterior coverage=-12 vs -8°, all p<0.001), but to a lesser extent than the standing position. PT was strongly correlated to Δanteversion (r=-0.74) and Δanterior coverage (r=0.67) in the standing position, and moderately correlated in the sitting position (r=-0.40 & 0.25 resp., all p<0.001).

    Discussion : This study showed that the Lewinnek plane is not representative of the positional acetabular orientation in the presence of sagittal malalignment. This emphasizes the importance to consider the variation of the acetabular orientation between different postures.

    Conclusion : It is then necessary to determine a patient-specific functional safe zone in the preoperative planning of total hip replacement to avoid cup instability.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Analyse de la mobilité pelvienne sagittale entre la position debout et la position allongée lors des arthroplasties totales de hanche. Conséquences pour le réglage des antéversions acétabulaires.
    Présentation : 5 min / discussion : 2 min
    10h13 / 10h20
    Orateur(s) : Elhadi Sariali (Paris)
    

    Communication orale

     

    Hanche

    ABSTRACT N° SOFCOT23-927

    Analyse de la mobilité pelvienne sagittale entre la position debout et la position allongée lors des arthroplasties totales de hanche. Conséquences pour le réglage des antéversions acétabulaires.

     

    Elhadi Sariali* 1, Amira Pierson1, Sena Boukhelifa1

    175013, Hopital La Pitié Salpétrière, Paris, France

    Introduction : Il existe peu d’études dans la littérature analysant la mobilité du bassin entre les positions debout et en décubitus dorsal. Par ailleurs, les données varient selon les auteurs, certains ne retrouvant aucune variation significative et d’autres décrivant une tendance à l’antéversion pelvienne. Le but était d’analyser cette mobilité du bassin en préopératoire des PTH afin d’évaluer les conséquences sur la planification de l’antéversion acétabulaire.

    Matériel et méthodes : Une étude rétrospective sur données collectées prospectivement a inclus tous les patients opérés de Janvier 2021 à Décembre 2022 avec PTH basée sur une planification 3D scanner et ayant eu un EOS préopératoire en position debout. La pente sacrée (PS) a été calculée en 2D sur l’EOS en position debout et sur la scout-view en position allongée. L’antéversion acétabulaire anatomique (AAc) a été calculée dans le plan coronal pour ces deux positions.

    Résultats : Ont été inclus 60 patients consécutifs (27 femmes/33 hommes) âgés en moyenne de 60 ±13 ans. La pente sacrée moyenne était significativement augmentée en position allongée (44.6° ± 6.3°) comparativement à la position debout (40.5 ± 11°, p=0.007). Cette augmentation moyenne de 4.7° ± 10° de PS générait une diminution moyenne de l’antéversion acétabulaire de 3.2° ± 7° lors du passage de la position debout à la position couchée. Cependant, la PS ne se modifiait significativement que dans 36% des patients avec une diminution moyenne de 12°± 7.5° de l’AAc. 60% des patients ne modifiaient pas leur PS en position couchée et 4% se rétroversaient avec augmentation paradoxale de l’AAc.

    Discussion : Une rétroversion du bassin lors du passage en décubitus dorsal était retrouvée dans 4% des patients, ce qui génère théoriquement un risque plus élevé d’instabilité antérieure par augmentation de l’antéversion acétabulaire.

    Conclusion : Lors du passage de la position debout à la position couchée, le bassin s’antéverse en moyenne de 4.7° mais une adaptation de l’antéversion acétabulaire n’a été retrouvée que dans 36% des patients pour lesquels l’antéversion calculée dans la position couchée était plus faible en moyenne de 12°. 4% des patients étaient à risque d’instabilité antérieure par rétroversion du bassin en position couchée. Une diminution de l’antéversion acétabulaire doit être discutée dans ces raideurs pelviennes.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Syndrome hanches-rachis après arthrodèse vertébrale : le risque de coxarthrose dépend des courbures sagittales postopératoires
    Présentation : 5 min / discussion : 2 min
    10h20 / 10h27
    Orateur(s) : Solène Prost ()
    

    Communication orale

     

    Hanche

    ABSTRACT N° SOFCOT23-270

    Syndrome hanches-rachis après arthrodèse vertébrale : le risque de coxarthrose dépend des courbures sagittales postopératoires

     

    Solène Prost* 1, Paul Laidet1, Romain Ambrosino1, Patrick Tropiano1, Sébastien Pesenti1, Benjamin Blondel1

    113, Aix-Marseille Université, Marseille, France

    Introduction : Des études antérieures ont mis en évidence différents schémas d’interaction entre les articulations coxofémorales et le rachis, permettant de définir deux catégories distinctes de schémas de mobilité : les « spine users » et les « hip users ». Notre étude vise à étendre ces connaissances en postopératoire d'une arthrodèse rachidienne pontant la jonction lombo-sacrée.

    Objectif : Identifier les facteurs de risque qui accélèrent l'atteinte articulaire coxofémorale après une arthrodèse thoraco-lombaire pontant la jonction lombo-sacrée.

    Matériel et méthodes : Il s'agit d'une étude rétrospective d'une base de données prospective monocentrique. 146 acétabuli ont été inclus. Une évaluation radiologique par EOS et clinique par EVA lombaire et radiculaire ainsi qu'un score d'Oswestry ont été réalisés à l'inclusion et au dernier suivi. Une reconstruction 3D du bassin et de la colonne vertébrale a été réalisée par un chirurgien senior à l'aide du logiciel SterEOS® dédié (ENSAM, Paris, France). De plus, l'espace intra-articulaire de la hanche était mesuré. Le rapport d'usure de chaque hanche a ensuite été calculé et comparé aux paramètres spino-pelviens postopératoires. Les patients ont été divisés en deux sous-groupes en fonction de leur rapport d'usure spécifique, avec un seuil égal à 15 pour différencier les "useurs rapides" (UR) des "useurs lents" (UL).

    Résultats : L'âge moyen des patients était de 66,6 ± 8,31 ans et le suivi moyen était de 3,2 ans (2 ans-7 ans). En postopératoire, les patients présentaient une augmentation significative de la lordose lombaire globale, due principalement à une augmentation de la courbe lordotique proximale. Les paramètres acétabulaires montraient une diminution significative de l'inclinaison et de l'antéversion acétabulaires et une augmentation significative de la couverture cotyloïdienne antérieure. Par ailleurs, les patients présentaient un pincement articulaire significatif.

    L'analyse en sous-groupe retrouvait une incidence pelvienne moyenne plus élevée dans le groupe UR (63,19 ±7,73 versus 57,76 ±10,05 ; p=0,005), ainsi qu'un SVA postopératoire plus important (69,18 mm ±38,91 versus 48,4 mm ±45,29 ; p=0,015). Les profils sagittaux des deux groupes étaient significativement différents, avec une surreprésentation des rachis de type 3 et 4 de Roussouly dans le groupe UR (83,33 % contre 34,55 % dans le groupe UL, p<0,001). Dans l'analyse multivariée, seul le type de rachis Roussouly 3 ou 4 était associé à des valeurs plus élevées du ratio d'usure acétabulaire : (β=9,8, [14,43 ; 5,18], p <0,0001).

    Discussion : c

    Conclusion : La progression de coxarthrose post arthrodèse rachidienne est modulée par le profil sagittal post opératoire des sujets. Les patients à incidence pelvienne élevée et à courbures rachidiennes marquées sont plus à risque de développer une coxarthrose dans les suites d’une arthrose vertébrale thoracolombaire pontant la charnière lombosacrée.

    Conflits d’intérêts :

    S. Prost: Pas de conflit déclaré ,

    P. Laidet: Pas de conflit déclaré ,

    R. Ambrosino: Pas de conflit déclaré ,

    P. Tropiano Consultant, expert : Depuy Synthes, FH, Centinel,

    S. Pesenti Consultant, expert : stryker,

    B. Blondel: Pas de conflit déclaré

Traumatologie
08h30 - 09h00
Amphithéâtre Passy
Relive surgery : La palette humérale
CATÉGORIE(S) : Chirurgien
Orateur(s) : Christophe Chantelot (Lille)
Recherche-CAOS
08h30 - 12h30
Salle 353
Journée des spécialités : CAOS (chirurgie assistée par ordinateur)
CATÉGORIE(S) : Chirurgien
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    Communications orales
    08h30 / 09h40
    Prise en charge chirurgicale des déformations complexes des membres inferieures chez l’enfant à l’aide de la planification 3D assistée par ordinateur et des guides per-opératoires patient spécifique
    Orateur(s) : Alina Badina (Paris)
    08h30 / 08h37
    Afficher abstract
    

    Communication orale

     

    Pédiatrie

    ABSTRACT N° SOFCOT23-681

    Prise en charge chirurgicale des déformations complexes des membres inferieures chez l’enfant à l’aide de la planification 3D assistée par ordinateur et des guides per-opératoires patient spécifique

     

    Alina Badina* 1, Mohamed Laroussi Toumia 1, Marine De Tienda 1, Mathilde Gaume1, Samuel Georges 1, Nejib Khouri1, 2, Zaga Pejin1

    1Hôpital Necker Enfants Malades , Paris , 2Fondation Ellen Poidatz, Unité d'Analyse du Mouvement, Saint Fargeau Ponthierry, France

    Introduction : La planification de la chirurgie de réaxation des membres inferieures chez l’enfant est faite habituellement après une analyse radiographique standard et selon l’examen clinique. La planification 3D et l’utilisation de guides per-opératoires patient-spécifique (GPS) permet au chirurgien de planifier numériquement l'ostéotomie pour une meilleure précision technique.

    Matériel et méthodes : 25 patients (34 membres) présentant des déformations des membres inférieurs ont été opérés avec planification 3D et GPS à partir d’images scanner à basses radiations. Ont été notés les détails techniques liées au type d’ostéotomie, les complications per et post-opératoires, le temps d’analyse et de planification préopératoire avec les ingénieurs. Les résultats ont été analysés selon les examen clinique et radiologique (goniométrie en charge pré et post opératoire). Pour chaque cas, l’opérateur a été interrogé à postériori sur l’utilité de la planification 3D et des GPS.

    Résultats : Les étiologies des déformations ont été : maladies osseuses constitutionnelles, rachitisme vitamino- résistant, idiopathiques, post traumatiques et malformatives.

    46 ostéotomies ont été effectuées. Pour deux membres elles ont été trifocales, pour 8 autres bifocales. Dans 62% les corrections étaient tri ou biplanaires.

    Pour 3 ostéotomies la correction per-opératoire avec GPS a été jugée sous ou sus optimale et la chirurgie a été finalisée selon la méthode classique.

    La goniométrie a été normalisée dans 92% des cas.

    Les patients ont été satisfaits ou très satisfaits du résultat dans 91% des cas. Le chirurgien a été satisfait dans 88% des cas. Le temps de réflexion nécessaire en préopératoire a été estimé entre 15min et 2h.

    Discussion : Dans cette étude préliminaire, les résultats cliniques et radiologiques sont encourageants. Les causes d’échec ont été retrouvés dans la planification initiale, la sous-estimation de l’hyperlaxité articulaire et des anomalies épiphysaires chez les patients présentant des maladies osseuses constitutionnelles. La diminution des doses d’irradiation pour le scanner préopératoire a été une des conditions du cahier des charges. Certaines difficultés techniques positionnement du guide et l’adaptation de la plaque à l’os peuvent expliquer l’écart entre le projet cible et le résultat radiographique pour 8% des patients. La plaque sur mesure pourrait être une solution améliorer cet inconvénient.

    Conclusion : La planification 3D assistée par l’ordinateur et les GPS permettent de visualiser l'anatomie en 3D et de planifier numériquement l'ostéotomie préopératoire avec une réalisation technique plus fiable. Cette procédure a un cout et part d’un scanner low dose. Elle nécessite un temps de réflexion préopératoire et la capacité technique du chirurgien de reprendre la procédure par des moyens classiques en cas de nécessité.

    La reconstruction 3D nous semble un outil indispensable pour la compréhension des déformations complexes des membres chez l’enfant.

    Conflits d’intérêts :

    A. Badina Consultant, expert : Newclip Technics,

    M. Laroussi Toumia : Pas de conflit déclaré ,

    M. De Tienda : Pas de conflit déclaré ,

    M. Gaume: Pas de conflit déclaré ,

    S. Georges : Pas de conflit déclaré ,

    N. Khouri Consultant, expert : Newclip Technics,

    Z. Pejin Consultant, expert : Newclip Technics

    La mesure de l’antéversion fémorale clinique et radiographique à l’épreuve de la modélisation 3D.
    Orateur(s) : Mohamed Laroussi Toumia ()
    08h37 / 08h44
    Afficher abstract
    

    Communication orale

     

    Pédiatrie

    ABSTRACT N° SOFCOT23-751

    La mesure de l’antéversion fémorale clinique et radiographique à l’épreuve de la modélisation 3D.

     

    Alina Badina1, 2, Mohamed Laroussi Toumia* 2, Axel Koussou1, Nejib Khouri1, 2, Eric Dessailli1

    1Fondation Ellen Poidatz, Unité d'Analyse du Mouvement, Saint Fargeau Ponthierry , 2Hopital Necker Enfants Malades , Paris, France

    Introduction : La connaissance de l’antéversion fémorale (AF) est indispensable à la planification préopératoire, que ce soit dans le cadre de la chirurgie reconstructive de hanche ou dans le traitement des troubles rotationnels des membre inférieurs (MI) proposées aux sujets marchants. Cette AF est classiquement évaluée en clinique (AFC) par la manœuvre de proéminence du grand trochanter et en peropératoire par un profil radiologique (AFR). La pertinence de ces mesures a été évaluée vis-à-vis de mesures EOS ou vis-à-vis de coupes scanographiques. La mesure de l’AF par modélisation 3D (AF3D) permet une plus grande précision dans les mesures morphologiques. L’objectif de ce travail est d’actualiser la connaissance des incertitudes inhérentes à l’usage de ces mesures utilisées couramment en pratique quotidienne.

    Matériel et méthodes : La mesure de l’AFC a été réalisées chez 26 sujets (52 mesures) diplégiques marchants avant chirurgie multi- étagée. La mesure de l’AFR a été réalisée chez 17 sujets (22 mesures) avant réduction chirurgicale de hanche. A partir d’un scanner low-dose avec modélisation, l’AF3D a été mesurée à l’aide du logiciel CREO Parametric 6.0 sur la base de primitives géométriques. L’AFR est mesurée en flexion de hanche à 90°, d’abduction de 40° et rotation interne (RI) alignant l’extrémité proximale du fémur avec la diaphyse. La quantité de RI estime l’AFR. Les mesures sont comparées de façon appariée par tests de Wilcoxon, par une analyse de corrélation et graphiquement par la méthode de Bland et Altman (significativité p<0.05).

    Résultats : L’AFC et l’AFR présentent respectivement des différences significatives vis-à-vis des mesures 3D de 3.40 ± 10.23° et de 9.95 ± 7.63°. Il existe des corrélations respectivement fortes (R=0.66 ; p<0.05) et très fortes (R=0.96 ; p<0.05) entre l'AFC et l’AFR et les valeurs 3D.

    Discussion : En comparaison du scanner 3D, la mesure de l’AFC présente des erreurs comparables à celles rapportées dans la littérature vis-à-vis des coupes scanographiques ou de l’EOS tout en montrant des corrélations supérieures. La mesure de l’AFR présente une très forte corrélation avec la mesure 3D tout en la surestimant d’une 10aine de degrés.

    Conclusion : Si la mesure scanographique 3D s’impose comme le gold standard, la place de la mesure clinique et de la mesure peropératoire subsiste. L’AFC permet le suivi longitudinal des antéversions fémorales mais doit être complétée d’un scanner 3D aux étapes de planification opératoire. L’AFR permet le contrôle peropératoire à condition de prendre en compte son biais de surestimation.

    Conflits d’intérêts :

    A. Badina Consultant, expert : Newclip Techniques ,

    M. L. Toumia: Pas de conflit déclaré ,

    A. Koussou: Pas de conflit déclaré ,

    N. Khouri Consultant, expert : Newclip Technics,

    E. Dessailli: Pas de conflit déclaré

    Ostéotomies de réaxation des membres inférieurs dans le rachitisme vitamino-resistant : Intérêts de la planification personnalisée
    Orateur(s) : Marine De Tienda (Paris)
    08h44 / 08h51
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    Communication orale

     

    Pédiatrie

    ABSTRACT N° SOFCOT23-628

    Ostéotomies de réaxation des membres inférieurs dans le rachitisme vitamino-resistant : Intérêts de la planification personnalisée

     

    Marine De Tienda* 1, Alina Badina1, 2, Nejib Khouri1, 2, Georges Finidori1, Zagorka Pejin1

    175, CHU Necker Enfants Malades, Paris, 277, CRF Ellen Poidatz, Saint Fargeau, France

    Introduction : Le rachitisme vitamino résistant (RVR) est responsable d’une ostéomalacie et de déformations squelettiques complexes. Les traitements médicamenteux sont essentiels à la prise en charge globale. En fin de croissance, des ostéotomies permettent de réaxer les membres mais nécessitent des corrections étagées et tridimensionnelles, qui peuvent bénéficier de la planification 3D assistée par ordinateur et de la réalisation de guides de coupe patient spécifique.

    Matériel et méthodes : Neuf patients ayant eu des ostéotomies pour la correction de déformations des membres inférieurs dans le cadre d’un RVR ont été inclus et répartis en 2 groupes : A (3 patients opérés avec planification et guides patient spécifiques) et B (6 opérés après bilan iconographique classique et correction extemporanée). Chaque patient avait une analyse quantifiée de la marche (AQM) avec mesure du gait deviation index (GDI) et une radiographie EOS pré et post opératoire. L’âge moyen de 13,6 ans était comparable entre les 2 groupes. Le recul moyen était de 3,5 ans.

    Résultats : Au dernier recul, tous les patients étaient normo-axés (angle fémoro-tibial moyen 182°). Dix interventions ont combiné simultanément correction de fémur et tibia (A :4 vs B :6) dont 3 avec tibia bifocal (A :2 vs B :1). Dans le groupe A, les corrections définitives ont été obtenues en un temps opératoire. Une ostéotomie tibiale a dû être reprise à main levée pour améliorer la correction insuffisante. Une paralysie du nerf fibulaire commun a compliqué une varisation. Dans le groupe B, 1 récidive et 3 insuffisances de correction ont nécessité une seconde intervention (un tibia courbe corrigé par une ostéotomie diaphysaire, une ostéotomie bifocale et un trouble torsionnel après correction réalisée au décours d’une fracture). L’AQM retrouvait une amélioration significative du GDI pour les deux groupes, avec une meilleure correction obtenue pour le groupe A (A:+22 vs B:+18).

    Discussion : Les planifications permettent par la simulation d’anticiper les obstacles techniques et permettent de planifier les ostéotomies multifocales ou de déterminer en 3D les centre de rotations d’angulation (CORA) afin de corriger les diaphyses courbes par une ostéotomie unique, et ont évité des insuffisances de correction. La simulation permet aussi de limiter l’aspect inesthétique de la déformation diaphysaire résiduelle malgré un axe correct. En revanche les limites du scanner pré opératoire sont la mauvaise évaluation des déformations épiphysaires et le risque de sous-correction. L’amélioration radiologique en 2D était comparable pour les 2 groupes mais l’AQM a montré une amélioration fonctionnelle, en 3D, meilleure pour le groupe A.

    Conclusion : Les planifications aident à la programmation des ostéotomies tridimensionnelles étagées mais l’opérateur doit être prévenu du risque de sous correction et l’installation doit permettre si nécessaire une correction extemporanée par les techniques classiques.

    Conflits d’intérêts :

    M. De Tienda: Pas de conflit déclaré ,

    A. Badina Consultant, expert : Newclip,

    N. Khouri Consultant, expert : Newclip,

    G. Finidori: Pas de conflit déclaré ,

    Z. Pejin Consultant, expert : Newclip

    L’Intelligence Artificielle Peut Elle Aider à La Décision en Arthroscopie ? Partie 1 : L’utilisation d’un Protocole d’Analyse Standardisé Améliore la Concordance Inter-Observateur pour l’Evaluation Arthroscopique Diagnostique du Tendon du Long Biceps Dan
    Orateur(s) : Rayane Benhenneda (Tours)
    08h51 / 08h58
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    Communication orale

     

    Epaule / Coude

    ABSTRACT N° SOFCOT23-147

    L’Intelligence Artificielle Peut Elle Aider à La Décision en Arthroscopie ?

    Partie 1 : L’utilisation d’un Protocole d’Analyse Standardisé Améliore la Concordance Inter-Observateur pour l’Evaluation Arthroscopique Diagnostique du Tendon du Long Biceps Dans Les Petites Ruptures de la Coiffe des Rotateurs

     

     

    Rayane Benhenneda* 1, Thierry Brouard2, Julien Berhouet1

    137, CHU Tours, 237, Ecole Polytechnique, Tours, France

    Introduction : Les lésions du tendon du long biceps (TLB) sont fréquentes et leur diagnostic clinique ou par imagerie est imprécis. L’arthroscopie est considérée comme le gold-standard pour l’analyse diagnostique du TLB. Sa fiabilité et reproductibilité n’ont pas été évaluées jusqu’à présent. L’intelligence artificielle (IA) pourrait apporter une aide pour l’analyse arthroscopique du TLB. L’objectif principal de cette étude était d’évaluer la concordance inter-observateur pour l’analyse du TLB, selon un protocole d’analyse basé sur des images d’intérêt. L’objectif secondaire était de définir une base de données vidéos « vérité terrain », destinée à créer et à entraîner une IA pour l’analyse du TLB. L’hypothèse était que la concordance d’analyse inter-observateur sur images standardisées était suffisamment forte et permette d’utiliser les vidéos de « vérité terrain » comme base de données d’entrée d’une solution d’IA de diagnostic arthroscopique du TLB.

    Matériel et méthodes : 199 séries d’images arthroscopiques standardisées pour l’exploration du TLB ont été évaluées par 3 observateurs indépendants. Chacun devait caractériser le caractère sain ou pathologique du tendon, en précisant le type de lésion, parmi : rupture partielle, hypertrophie avec sablier, instabilité, fissuration, désinsertion (SLAP 2), chondral print et poulie pathologique sans instabilité. Les niveaux de concordance inter-observateur ont été mesurés au moyen du coefficient Kappa (K) de Cohen et du Kappa Accuracy.

    Résultats : La force de concordance était modérée à forte selon les observateurs (Kappa 0,537 à 0,701 et KappaAcc de 86 à 92%), pour déterminer le caractère sain ou pathologique du TLB. Lorsque le tendon était pathologique, la force de concordance était modérée à forte lorsqu’il s’agissait d’une rupture partielle (Kappa 0,494 à 0,708 et KappaAcc de 85 à 92%), d’une fissuration (Kappa -0,498 à 0,698 et Kappa Acc de 36 à 93%) ou d’une désinsertion (0,543 à 0,882 et Kappa Acc de 90 à 97%). Elle était faible pour une lésion d’instabilité (Kappa 0,039 à 0,248 et KappaAcc de 36 à 88%).

    Discussion : L’analyse du TLB, à partir d’images arthroscopiques, était hautement concordante pour le diagnostic de son caractère sain ou pathologique. Le taux de concordance diminuait cependant pour le diagnostic de lésions tendineuses rares ou dynamiques. Une IA qui serait entraînée par une analyse humaine serait donc confrontée à ces mêmes difficultés si l’on se limitait à une analyse arthroscopique seule.

    Conclusion : L’analyse arthroscopique diagnostique du TLB, considérée comme le gold-standard, est reproductible à condition d’être standardisée, pour déterminer son caractère sain ou pathologique et caractériser les lésions statiques. L’intégration de données cliniques et paracliniques constitue un prérequis obligatoire à l’amélioration du diagnostic arthroscopique des lésions du TLB. L’ensemble de ces informations doit être intégrée pour la constitution d’une base de données, dit de « vérité terrain », en vue de la création d’une IA performante.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

    L’Intelligence Artificielle Peut Elle Aider à La Décision en Arthroscopie ? Partie 2 : Le Modèle IA-RTHRO. Aide à la Décision Diagnostique pour le Statut du Tendon du Long Biceps Dans Les Petites Ruptures de la Coiffe des Rotateurs
    Orateur(s) : Rayane Benhenneda (Tours)
    08h58 / 09h05
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    Communication orale

     

    Epaule / Coude

    ABSTRACT N° SOFCOT23-148

    L’Intelligence Artificielle Peut Elle Aider à La Décision en Arthroscopie ?

    Partie 2 : Le Modèle IA-RTHRO. Aide à la Décision Diagnostique pour le Statut du Tendon du Long Biceps Dans Les Petites Ruptures de la Coiffe des Rotateurs

     

     

    Rayane Benhenneda* 1, Thierry Brouard2, Julien Berhouet1

    137, CHU Tours, 237, Ecole Polytechnique, Tours, France

    Introduction : Les applications possibles de l’intelligence artificielle (IA) en chirurgie orthopédique sont prometteuses. Le deep learning est utilisable en chirurgie arthroscopique grâce au signal vidéo exploitable par computer vision. La gestion per-opératoire du tendon du long biceps (TLB) est l’objet d’une controverse ancienne. L’objectif principal de cette étude était de modéliser une IA diagnostique capable de statuer sur le caractère sain ou pathologique du TLB sur des images arthroscopiques. L’objectif secondaire était de créer un deuxième modèle IA diagnostique en fonction d’images arthroscopiques et des données médicales de chaque patient, cliniques et imagerie, pour statuer sur le caractère sain ou pathologique du TLB. L’hypothèse de l’étude était qu’il était possible de construire un modèle IA à partir d’images opératoires d’arthroscopie d’aide au diagnostic du caractère sain ou pathologique du TLB qui ferait mieux que le hasard.

    Matériel et méthodes : Les données prospectives cliniques et d’imagerie de 199 patients ont été collectées et associées aux images issues d’une analyse vidéo arthroscopique protocolisée validée, dite « vérité terrain », faite par le chirurgien opérateur. Un modèle basé sur un réseau neuronal convolutif (RNC) modélisé via un transfer learning sur le modèle Inception V3 a été construit pour l’analyse des images arthroscopiques. Ce modèle a ensuite été couplé à un Perceptron MultiCouche (MultiLayer Perceptron, MLP) intégrant les données cliniques et imageries. Chaque modèle a été entraîné et testé selon apprentissage supervisé.

    Résultats : La précision du RNC sur le diagnostic du statut sain ou pathologique du TLB était de 93,7% en apprentissage et 80,66% en généralisation. Couplé aux données cliniques de chaque patient, la précision du modèle assemblant le RNC et un MLP étaient respectivement de 77% et 58% en apprentissage et en généralisation.

    Discussion : Le modèle IA construit à partir d’un RNC parvient a déterminer le caractère sain ou pathologique du TLB avec un taux de précision de 80,66%. Une augmentation des données d’entrée pour limiter l’overfitting, et l’automatisation de la phase de détection par un Mask-R-CNN sont des voies d’amélioration du modèle. Cette étude est la première à évaluer la capacité d’une IA à analyser des images arthroscopiques, et ses résultats doivent être confirmés par d’autres études sur le sujet.

    Conclusion : L’analyse du caractère sain ou pathologique du TLB par une IA basée sur des images arthroscopiques est possible avec une précision diagnostique allant jusqu’à 80%. Ce taux n’est cependant pas suffisamment élevé pour avoir une pertinence clinique. L’utilisation de base de données plus importantes et l’utilisation de R-CNN plus complexes de type Mask-R-CNN sont des voies d’amélioration qui pourraient permettre d’augmenter ces résultats.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

    Assistance opératoire par une solution de réalité mixte pour le placement de la broche de préparation glénoïdienne dans l'arthroplastie de l'épaule : étude cadavérique de précision
    Orateur(s) : Julien Berhouet (Tours)
    09h05 / 09h12
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    Communication orale

     

    Epaule / Coude

    ABSTRACT N° SOFCOT23-885

    Assistance opératoire par une solution de réalité mixte pour le placement de la broche de préparation glénoïdienne dans l'arthroplastie de l'épaule : étude cadavérique de précision

     

    Julien Berhouet* 1, Joaquin Sanchez-Sotelo2, Jean Chaoui3, Michael Freehill4, Philippe Collin5, JJP Warner6, Gilles Walch7, George Athwal8

    137, CHRU Trousseau, Tours, France, 2Mayo Clinic, Rochester, United States, 329, Imascap-Stryker, Brest, France, 4Department of Orthopaedic Surgery, Stanford University School of Medicine, Stanford, Los Angeles, United States, 5Hôpital Américain, Paris, France, 6Boston Shoulder Institute, Boston, United States, 769, Centre Orthopédique Santy, Lyon, France, 8Roth | McFarlane Hand and Upper Limb Center, Western University, London, Canada

    Introduction : La réalité mixte est apparue comme une alternative attrayante pour la navigation assistée par ordinateur dans les arthroplasties de l'épaule. Le but de cette étude était de déterminer l'exactitude et la précision du guidage en réalité mixte pour le placement de la broche de l'axe glénoïdien dans les spécimens de cadavres.

    Matériel et méthodes : Quatorze épaules cadavériques ont subi une chirurgie de remplacement d'épaule simulée par sept chirurgiens expérimentés de l'épaule. Les chirurgiens ont exposé les cadavres par une approche deltopectorale, puis ont utilisé la navigation chirurgicale en réalité mixte pour insérer une broche de guidage dans une position et une trajectoire pré-planifiées dans la glène. Le système de réalité mixte utilisait un casque Microsoft Hololens 2, un logiciel de navigation, des instruments dédiés avec des cubes marqueurs de repère.. Les tomodensitométries obtenues avant et après la procédure ont été utilisés pour planifier les chirurgies et pour déterminer la différence entre les valeurs planifiées et exécutées pour le point d'entrée, la version et l'inclinaison. Un spécimen a dû être éliminé de l'analyse parce que la broche de guidage a été retirée accidentellement avant d'obtenir la tomodensitométrie post-intervention.

    Résultats : Concernant le point d'entrée navigué sur la glène, la différence moyenne entre les valeurs prévues et exécutées était de 1,7 ± 0,8 mm ; cette différence était de 1,2 ± 0,6 mm dans le sens supérieur-inférieur et de 0,9 ± 0,8 mm dans le sens antéro-postérieur. L'écart maximal par rapport au point d'entrée pour les 13 échantillons analysés était de 3,1 mm. En ce qui concerne la version, la différence moyenne entre les valeurs de version planifiée et exécutée était de 1,6 ± 1,2 degrés, avec un écart maximal de version pour les 13 spécimens de 4,1 degrés. En ce qui concerne l'inclinaison, la différence angulaire moyenne était de 1,7 ± 1,5 degrés, avec un écart maximal d'inclinaison de 5 degrés.

    Discussion : Le guidage offert par la nouvelle solution de réalité mixte évaluée dans cette étude cadavérique semble être aussi précis et fiable pour le positionnement de la broche de guidage glénoïdien dans les arthroplasties de l'épaule., comme précédemment observé avec le PSI et la navigation informatique.

    Conclusion : Le système de navigation à réalité mixte utilisé dans cette étude a permis aux chirurgiens d'insérer la broche de guidage glénoïdienne en moyenne à moins de 2 mm du point d'entrée prévu et à moins de 2 degrés de version et d'inclinaison. Les valeurs naviguées n'ont pas dépassé 3 mm ou 5 degrés respectivement pour aucun des spécimens analysés.

    Conflits d’intérêts :

    J. Berhouet Consultant, expert : Stryker,

    J. Sanchez-Sotelo Consultant, expert : Stryker,

    J. Chaoui Consultant, expert : Stryker, Actionnariat : Imascap, Détention d'un brevet ou inventeur d'un produit : Imascap,

    M. Freehill Consultant, expert : Stryker,

    P. Collin Consultant, expert : Stryker,

    J. Warner Consultant, expert : Stryker,

    G. Walch Consultant, expert : Stryker,

    G. Athwal Consultant, expert : Stryker

    Prédiction de l'anatomie glénoïdienne prémorbide à partir de mesures 3D d'épaules controlatérales : Analyse tomodensitométrique de 260 épaules
    Orateur(s) : Jean-David Werthel (Paris)
    09h12 / 09h19
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    Communication orale

     

    Epaule / Coude

    ABSTRACT N° SOFCOT23-1100

    Prédiction de l'anatomie glénoïdienne prémorbide à partir de mesures 3D d'épaules controlatérales : Analyse tomodensitométrique de 260 épaules

     

    Theo Giraudon1, Yannick Morvan1, Manuel Urvoy1, Gilles Walch2, Jean-David Werthel* 3

    129, Imascap, Plouzané, 269, Groupe Santy, Lyon, 392, Hopital Ambroise Paré, Boulogne-Billancourt, France

    Introduction : La prothèse d’épaule vise à reconstruire l'anatomie prémorbide d'une épaule pathologique. Cette anatomie prémorbide pourrait être obtenue en se servant de l’épaule controlatérale saine comme modèle. Cependant, il n’a jamais été démontré de façon claire que les deux épaules d’un patient étaient symétriques. Le but de cette étude était de comparer l'anatomie 3D de la glène entre les deux côtés chez une population de patients sains.

    Matériel et méthodes : Toutes les épaules bilatérales saines chez des patients âgés de 18 à 50 ans incluses dans une base de données multinationale de scanners ont été sélectionnées. Cent trente paires de scanners d'épaules saines ont été analysées. La version, l'inclinaison, la largeur, la hauteur et l’offset latéral de la glène ont été mesurés à l’aide d’un logiciel de planification 3D validé. Le coefficient de corrélation intraclasse (ICC) a été calculé pour chaque mesure entre l'épaule gauche et l'épaule droite. Le changement minimal détectable (CMD) a été calculé à l'aide de la formule CMD = v2*1,96*ESM (erreur standard de mesure).

    Résultats : La comparaison entre 130 paires de scapulas saines a révélé une différence statistiquement significative de valeurs absolues entre la version glénoïdienne droite et gauche (-5,3 Vs -4,6°, p<0,01), l'inclinaison (8,4° Vs 9,3°, p<0,01) et la largeur (25,6mm Vs 25,4mm, p<0,01). La hauteur de la glène était comparable entre l'épaule droite et l'épaule gauche (33,3mm vs 33,3mm, p=0,9). Les différences entre les moyennes étaient toujours inférieures au CMD en ce qui concerne la version, l'inclinaison, la hauteur et la largeur de la glène. Un coefficient de corrélation intraclasse très fort entre les épaules gauche et droite a été trouvé pour toutes les mesures appariées évaluées.

    Conclusion : Cette étude montre que les scapulas saines ne sont pas statistiquement symétriques entre elles en ce qui concerne la version, l'inclinaison et la largeur moyennes de la glène. Malgré cela, les différences retrouvées étaient toutes inférieures au changement minimal détectable pour cette cohorte. Ceci confirme que chez un patient donné, l’épaule saine controlatérale peut être utilisée comme modèle de l’anatomie prémorbide en planification de prothèse d'épaule.

    Conflits d’intérêts :

    T. Giraudon: Pas de conflit déclaré ,

    Y. Morvan: Pas de conflit déclaré ,

    M. Urvoy: Pas de conflit déclaré ,

    G. Walch Consultant, expert : Stryker,

    J.-D. Werthel: Pas de conflit déclaré

    Effet de l’expertise chirurgicale dans la mise en place de la broche glénoïdienne en chirurgie de prothèse d’épaule avec assistance robotique
    Orateur(s) : Pierre-Emmanuel Chammas (Montpellier)
    09h19 / 09h26
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    Communication orale

     

    Recherche/Innovation

    ABSTRACT N° SOFCOT23-650

    Effet de l’expertise chirurgicale dans la mise en place de la broche glénoïdienne en chirurgie de prothèse d’épaule avec assistance robotique

     

    Pierre-Emmanuel Chammas* 1, 2, Yanis Kermad1, Nabil Zemiti2, Marie De Boutray2, 3, Bertrand Coulet1, Michel Chammas1, Philippe Poignet2

    1Service de chirurgie de la Main et du Membre Supérieur, CHU de Montpellier, 2Laboratoire d’Informatique, de Robotique et de Microélectronique de Montpellier – LIRMM, Université de Montpellier, 3Service de Chirurgie Maxillo-Faciale, CHU de Montpellier, Montpellier, France

    Introduction : Dans le chirurgie de prothèse totale d’épaule (PTE), le positionnement de l’implant glénoïdien est une étape clef. Les solutions de chirurgie assistée par ordinateur (CAO) ont montré une amélioration de la précision et la reproductibilité de son positionnement. Il existe de plus un véritable intérêt pédagogique via la simulation de cas et la diminution théorique de la courbe d’apprentissage. Une assistance robotique en chirurgie de PTE pourrait permettre un positionnement plus précis et reproductible de la broche glénoïdienne quel que soit le niveau de l’opérateur.

    Matériel et méthodes : 68 scapulas identiques furent imprimées et réparties en 3 groupes : brochage main libre, guide conventionnel, et assistance robotique ; réalisés par 5 opérateurs (2 experts, 2 intermédiaires et un novice). Un contrôle scanographiques post-opératoire par 2 observateurs permettait la mesures de la version, l’inclinaison et du point d’entrée des broches.

    Résultats : Concernant l’inclinaison dans le groupe Robot, l’erreur moyenne était de 0,8° (σ=0,7) pour le groupe Expert, de 0,5° (σ=0,6) pour le groupe Intermédiaire et de 0,7° (σ=0,6) pour le Novice sans différence statistiquement significative.

    Concernant la version dans le groupe Robot, l’erreur moyenne était de 1,2° (σ=0,9) pour le groupe Expert, de 1,7° (σ=1,1) pour le groupe Intermédiaire et de 1,2° (σ=0,6) pour le Novice sans différence statistiquement significative.

    Concernant le point d’entrée dans le groupe Robot, l’erreur moyenne était de 1,1mm (σ=0,5) pour le groupe Expert, de 1,7mm (σ=0,9) pour le groupe Intermédiaire et de 1,0 (σ=0,6) pour le Novice sans différence statistiquement significative.

    Comparé aux autres méthodes, l’assistance robotique permettait une diminution significative de l’erreur moyenne d’inclinaison pour tous niveaux et type de brochage. L’assistance robotique permettait une diminution significative de l’erreur moyenne de version seulement dans le groupe Expert versus brochage main libre. L’erreur moyenne du point d’entrée était significativement améliorée par l’assistance robotique pour le groupe Novice versus brochage main libre.

    Discussion : Les points forts de cette étude sont l’utilisation d’un grand nombre de glènes identiques et la réalisation des manipulations par 5 opérateurs de différents niveaux d’expérience. La limite principale de cette étude est la réalisation des manipulation en condition in vitro. L’expérience ne prend pas en compte les parties molles ou les différentes morphologie de glène qui pourraient plus nettement départager les groupes Expert, Intermédiaire et Novice.

    Conclusion : L’assistance robotique, comme les autres solutions de CAO, permettrait un geste plus précis et reproductible dès le début de la formation chirurgicale.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

    Comment la latéralisation humérale affecte t'elle la fonction articulaire ? Une observation biomécanique à l'aide d'une prothèse totale inversée d'épaule "intelligente".
    Orateur(s) : Alexandre Caubere (Toulon)
    09h26 / 09h33
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    Communication orale

     

    Epaule / Coude

    ABSTRACT N° SOFCOT23-285

    Comment la latéralisation humérale affecte t'elle la fonction articulaire ? Une observation biomécanique à l'aide d'une prothèse totale inversée d'épaule "intelligente".

     

    Alexandre Caubere* 1, Stella Rutigliano2, Samuel Bourdon2, John Erickson3, Moreno Morelli4, Moby Parsons5, Lionel Neyton6, Marc-Olivier Gauci7

    183000, HIA Sainte-Anne, Toulon, France, 2Statera Medical Inc, Montréal, Canada, 3Overlook Medical Center, Summit City - New Jersey, United States, 4St Mary's hospital, McGill Medical University, Montréal, Canada, 5The Knee, Hip and Shoulder Center, Portsmouth, New Hampshire, United States, 6Centre orthopédique Santy, Hôpital privé Jean Mermoz, Lyon, 7Institut Universitaire Locomoteur et du Sport, CHU Pasteur II, Nice, France

    Introduction : Optimiser la tension des parties molles pendant l'arthroplastie totale inversée de l'épaule (PTEI) est un objectif déterminant pour le résultat fonctionnel. L'objectif de cette étude était d'évaluer les variations intra-prothétiques de pression dans l’implant en faisant varier l’offset huméral. Nous faisons l'hypothèse qu'une latéralisation croissante, augmente significativement la force intra-articulaire observée et entraîne une perte correspondante de l'amplitude passive du mouvement.

    Matériel et méthodes : Une étude biomécanique a été réalisée sur deux spécimens cadavériques à l'aide d'un prototype de PTEI intelligente (Goldilocks® – Statera Medical). Cette prothèse est conçue avec un système de capteurs de force et un mécanisme de réglage à l'intérieur du plateau huméral permettant de faire varier l’offset huméral. Les mesures en continu des pressions intra-articulaires et de la cinématique articulaire ont été relevées. Ces mesures étaient réalisées pour des positions du membre supérieur à 20° et 40° de flexion, 20° d'extension et 30° d'abduction. Pour chaque position, il était effectué une rotation interne suivie d'une rotation externe. La pression (N/mm2) et la direction du vecteur de force appliqué à l'interface des implants gléno-huméraux ont été comparées pour différentes épaisseurs d'insert. Chaque séquence de mouvements a été répétée trois fois (soit 48 mesures au total).

    Résultats : Lors de l'augmentation de l'épaisseur de l’insert huméral, nous avons noté une augmentation significative des pressions moyennes sur l'implant en rotation externe pour chaque position: extension à 20 °: + 25,1 % (+ 20,7 N/mm2) ; abduction à 30 °: + 40.8% ( + 16.5 N/mm2); flexion 20°: + 25.4% (+14.5 N/mm2); flexion 40°: + 19.9% (+ 12 N/mm2) avec un recentrage de l’application de la force. Nous avons également constaté une limitation de l'amplitude de mouvement en rotation externe.

    Discussion : Cette analyse biomécanique préliminaire fournit les premières informations sur les charges articulaires et les variations intra-prothétiques de pression en fonction de l'épaisseur de l'insert huméral. Ces nouvelles données, obtenues à l'aide de ce type de dispositif (Goldilocks® – Statera Medical), pourraient guider les chirurgiens dans la recherche du bon équilibre de l'implant pendant la pose d’une PTEI.

    Conclusion : La variation de l'offset huméral a pour conséquence une augmentation exponentielle de la charge intra-prothétique.

    Conflits d’intérêts :

    A. Caubere: Pas de conflit déclaré ,

    S. Rutigliano: Pas de conflit déclaré ,

    S. Bourdon Détention d'un brevet ou inventeur d'un produit : Statera Medical Inc ,

    J. Erickson Consultant, expert : Statera Medical Inc,

    M. Morelli Consultant, expert : Statera Medical Inc,

    M. Parsons Consultant, expert : Statera Medical Inc,

    L. Neyton: Pas de conflit déclaré ,

    M.-O. Gauci: Pas de conflit déclaré

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    Conférence de l'invité d'honneur
    09h45 / 10h30
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    Communication orales
    11h00 / 12h05
    Proposition d’une méthode énergétique d'aide à la planification personnalisée de l'alignement global dans la chirurgie des scolioses idiopathiques de l'adolescent Lenke 1.
    Orateur(s) : Tristan Langlais (Toulouse)
    11h00 / 11h07
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    Communication orale

     

    Pédiatrie

    ABSTRACT N° SOFCOT23-889

    Proposition d’une méthode énergétique d'aide à la planification personnalisée de l'alignement global dans la chirurgie des scolioses idiopathiques de l'adolescent Lenke 1.

     

    Baptiste Brun-Cottan1, Joe Rassi2, Tristan Langlais* 2, Pauline Assemat1, Jérôme Sales de Gauzy2, Pascal Swider1

    1IMFT UMR CNRS 5502, C.H.U Purpan, Toulouse Université, 2Département orthopédie pédiatrique, Hôpital des enfants, C.H.U Purpan, Toulouse, France

    Introduction : L’évolution des scolioses idiopathiques de l’adolescent peut conduire à une perte de l'alignement global nécessitant une chirurgie de correction-fusion postérieure. Le choix des niveaux instrumentés et la forme donnée aux courbures (frontales et sagittales) sont associés à une méthodologie empirique et liées à l'expérience personnelle du chirurgien. Un modèle biomécanique innovant, basé sur l’exploration des énergies mécaniques du rachis publié dans une étude antérieure, a été implémenté pour étudier l'alignement rachidien en s’appuyant sur l’imagerie patient-spécifique de routine clinique.

    L'objectif principal de cette étude était de comparer l'alignement obtenu par le modèle et celui obtenu par le chirurgien.

    Matériel et méthodes : La modélisation filaire 3D du rachis est basée sur l’équilibre mécanique du rachis, lié à la minimisation de l’énergie globale. L’analyse du rachis pré-opératoire permet la détermination des propriétés mécaniques du rachis (raideurs) à partir de radiographies bi-planaires.

    Les paramètres descriptifs de la chirurgie (longueur d’instrumentation, taux de réduction frontale et forme sagittale) sont ensuite utilisés pour simuler le résultat géométrique et mécanique de la chirurgie. Ces paramètres sont extraits des radiographies post-opératoires pour chaque patient.

    La validation préliminaire du modèle est réalisée sur une cohorte rétrospective et monocentrique de 22 patients opérés d'une arthrodèse vertébrale postérieure pour une scoliose idiopathique de l'adolescent Lenke 1.

    Résultats : Le temps de calcul pour analyser le rachis pré-opératoire est de l’ordre de 60 minutes par patient. Le temps pour simuler la chirurgie et obtenir la géométrie post-opératoire est de l’ordre de 30 secondes.

    L’écart moyen entre l’alignement (frontal et sagittal) prévus par le modèle numérique et l'alignement obtenue par le chirurgien est inférieur à 5 %.

    Discussion : Un modèle mécanique basé sur l’analyse énergétique du rachis et nourri par l’imagerie bi-planaire a été développé et confronté à une cohorte de patient. Ce modèle est capable de prédire l'alignement post-opératoire du rachis à condition de connaitre le pourcentage de correction. Même si le logiciel associé à cette recherche vérifie les contraintes ergonomiques en contexte clinique, les résultats sont très encourageants et doivent être renforcés par une étude clinique de taille supérieure et multicentrique.

    Conclusion : Ce modèle énergétique préliminaire de planification personnalisée de la chirurgie des scolioses idiopathiques de l'adolescent Lenke 1 permet une très bonne prédiction de l'alignement post-opératoire.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

    Evaluation d'un système automatique de mesures de l'angle de Cobb sur les radiographies du rachis entier
    Orateur(s) : Benjamin Bouyer (Bordeaux)
    11h07 / 11h14
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    Communication orale

     

    Recherche/Innovation

    ABSTRACT N° SOFCOT23-865

    Evaluation d'un système automatique de mesures de l'angle de Cobb sur les radiographies du

    rachis entier

     

    Benjamin Bouyer* 1, 2, Louis Lassale3, Jeanne Ventre4, Nor-Eddine Regnard3, Jean-Denis Laredo5

    1Fonds pour l'Innovation en Chirurgie Vertébrale, Bordeaux, 2Service d'orthopédie-traumatologie, CHU de Bordeaux, Bordeaux, 3Gleamer, Paris, 4Gleamer, Bordeaux, 5Service de Radiologie, Institut Mutualiste Montsouris, Paris, France

    Introduction : La mesure des angulations vertébrale est un geste d'expertise source de nombreuses erreurs. Ceci est

    particulièrement le cas lors de déformation de la colonne vertébrale. Le but de ce travail est d'évaluer les performances

    diagnostiques d'un logiciel basé sur l'intelligence artificielle (IA) pour effectuer des mesures automatiques sur des

    radiographies face du rachis entier

    Matériel et méthodes : Nous avons mené une étude rétrospective sur des bases de données de 3 institutions d'imagerie

    européennes. Après screening automatisé des comptes-rendus d'imagerie recherchant des radios montrant des

    scolioses, 127 radiographies complètes du rachis étaient sélectionnés, dont 60 radiographies EOS. Deux radiologues

    seniors ont mesurés les angles de Cobb. En cas de discordance sur les vertèbres limites ou la sévérité de l'angulation,

    un consensus était obtenu et dans tous les cas une mesure finale était définie comme gold standard.

    Le logiciel d'IA utilisé dans l'étude était BoneView Measurements (Gleamer, Paris, France), un logiciel de traitement

    d'image radiologique entièrement automatisé pour les radiographies conventionnelles et EOS.

    L'analyse statistique a consisté à calculer l'erreur entre le gold standard validé par les experts et les résultats de l'IA sur

    la plus grande courbure par coefficient de corrélation intra-class (l'ICC) et méthode de Bland et Altman (BA)

    Résultats : 95 radiographies de 93 patients (55 femmes, 59 %) ont été inclus dont 51 conventionnelles et 44 EOS. 26

    patients présentaient une scoliose avec une ou plusieurs courbures rachidiennes supérieures à 10° et 10 patients avec

    des courbures rachidiennes inférieures à 10°.

    L'IA a prédit au moins un angle supérieur à 10° chez 24 des 26 patients atteints de scoliose (92,3 %). L'ICC était calculée

    à 0.91 (0.8-0.96) et la méthode BA montrait une erreur absolue moyenne de 2,9° (IC 95 % : [1,6 ; 4,4]), une erreur

    absolue médiane de 1,8° (IC 95 % : [0,3 ; 3,2]) et un biais de -1,3° (95 % IC : [-3 ; 0,7]).

    Dans 60% des cas, l'IA a prédit avec précision les vertèbres terminales. Dans 27 % des cas, il y avait une différence

    d'une vertèbre ; dans 8 %, une différence de deux vertèbres ; et dans 4%, une différence de quatre vertèbres

    Discussion : L'IA montre une très bonne performance de mesure de l'annulation vertébrale de face. Les discordances retrouvées concordent la plupart du temps avec les patients chez qui la mesure par les experts étaient la plus difficile et peuvent poser la question de l'exactitude du Gold Standard. De futurs travaux sont nécessaires afin d'affiner encore celui-ci

    Conclusion : L'IA a prédit l'angle de Cobb des patients scoliotiques avec une grande précision, permettant des mesures

    anatomiques automatiques sur des radiographies de vue AP complètes de la colonne vertébrale.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

    La translation antérieure et supérieure de l’articulation coxofémorale doit être prise en compte en complément de la rotation pelvienne lors du passage de la position debout à la position assise. Etude EOS de 350 patients
    Orateur(s) : Jean-Yves Lazennec (Paris)
    11h14 / 11h21
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    Communication orale

     

    Hanche

    ABSTRACT N° SOFCOT23-1191

    La translation antérieure et supérieure de l’articulation coxofémorale doit être prise en compte en complément de la rotation pelvienne lors du passage de la position debout à la position assise. Etude EOS de 350 patients

     

    Jean-Yves Lazennec* 1, aidin eslam pour2

    1hopital La Pitie APHP ; Sorbonne médecine , Paris, France, 2yale university, Yale , United States

    Introduction : L’évaluation des relations hanches-rachis montre l’importance de la rotation sagittale du bassin pour les hanches natives et prothétiques. L’instabilité des PTH peut être interprétée en fonction des variations de pente sacrée . Toutefois, la cinématique lombo-pelvi-fémorale ne permet pas d’assimiler les changements de posture debout-assis à une simple rotation autour de l’axe passant par le centre des têtes fémorales en raison de phénomènes de translation supérieure et antérieure lors du passage en position assise. Les conséquences pour la stabilité des PTH et les choix d’implants sont discutés.

    Matériel et méthodes : 350 patients (moyenne 69 ans, 42-82 ) ont été analysés prospectivement par EOS .L'étude concerne 122 hanches natives (39 fusions lombaires , 49 rachis enraidis où la variation de lordose debout-assis est inférieure à 10°) et 228 PTH unilatérales (46 avec arthrodèse lombaires , 57 rachis enraidi). Les paramètres lombo-pelviens (pente sacrée PS ,incidence pelvienne IP) et les orientations acétabulaires et fémorales fonctionnelles ont été analysés. En position assise l’orientation fémorale fonctionnelle est mesurée entre l’horizontale et l’axe du col de face.19 PTH présentaient des phénomènes de subluxation, 10 PTH avaient été luxées. Sur les profils, la translation verticale est mesurée par la distance verticale entre la projection du centre des têtes fémorales et l’horizontale passant par le centre du plateau de S1. La translation horizontale est mesurée par la distance entre la projection verticale du centre du plateau de S1 et l’horizontale passant par les têtes fémorales. Les variations de translations sont considérées.

    Résultats : L’IP moyenne est de 55.8° DS 11° (30 ; 86). La PS moyenne debout est de 39° DS 9.9° (-9.7 ; +73) et assis 20.9° DS 10.2° (-8.6 ; +53).De la position debout à assis, la translation horizontale est multipliée en moyenne par 2,2 et la translation verticale par 0,8 sur les patients sans anomalie rachidienne. Les corrélation PS / translations sont différentes selon la valeur de l’IP. En cas d’arthrodèse ou de rachis raide, les chiffres moyens sont respectivement 0,3 et 0,2. Les patients présentant des phénomènes d’instabilité sur PTH présentent des variations de translation moyenne de 0,2 et 0,1. Dans ces cas l’orientation fémorale fonctionnelle est significativement plus faible.

    Discussion : Ce travail attire l'attention sur les phénomènes de translation supérieure et antérieure associés à la rotation pelvienne axiale lors de la transition debout-assis. On n’observe pas de corrélation stricte entre les translations et les variations de pente sacrée ce qui pousse à analyser ces deux facteurs de façon complémentaire. Les sujets présentant une absence ou une réduction des translations présentent un risque accru d'instabilité.

    Conclusion : L’analyse combinée des translations et des variations de pente sacrée peut orienter les choix entre PTH conventionnelle et PTH à double mobilité et suggérer un réglage optimisé de l’antéversion fémorale.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

    Le concept d’antéversion combinée est-il toujours valide dans la planification moderne des PTH ?
    Orateur(s) : Noe Hugonnier ()
    11h21 / 11h28
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    Communication orale

     

    Hanche

    ABSTRACT N° SOFCOT23-1150

    Le concept d’antéversion combinée est-il toujours valide dans la planification moderne des PTH ?

     

    Noe Hugonnier* 1, Remy Coulomb1, Vincent Haignere 1, Olivier Mares1, Pascal Kouyoumdjian1

    130, CHU Nîmes, Nîmes, France

    Introduction : Les théories d’antéversion combinée des prothèses de hanche (PTH) ont pour objectif d’optimiser la mobilité articulaire en limitant le conflit et la luxation. Ces données sont basée sur une vision statique allongée du patient sans intégrer la cinématique rachidienne et les conflits prothétiques ou osseux potentiels. L’objectif était de vérifier à partir de données de planification moderne les facteurs influençant les antéversions combinées selon différentes positions.

    Matériel et méthodes : Il s’agissait d’une étude prospective et continue de 178 patients, opérés d’une PTH via le système MAKO (Mako Total Hip 4.0 software; Stryker, USA). Pour chacun une planification scanner a été réalisée. Parmi les objectifs de planification initiaux, la cupule acétabulaire était positionnée sur la modélisation allongée avec une inclinaison (IA) de 40 à 45° une antéversion (AA) de 20 à 30° avec une absence de débord antérieur et l’antéversion du pivot (AP) reprenait l’antéversion fémorale native (AF). Une modélisation des conflits prothétiques ou osseux, intégrant les paramètres lombo-pelviens en position assise et debout (delta des pentes sacrées, PS) recherchait une mobilité minimale pour 4 positions: extension (EXT) ≥40°, rotation externe (RE ; en extension de 10°) ≥30°, flexion (FLEX) ≥130° et rotation interne (RI ; en flexion de 90°) ≥50°. En fonction de ces conflits étaient modifiées, les IA et AA en respectant la morphologie acétabulaire (permissive oui/non) et l’AP selon la morphologie fémorale (delta maximum AP planifié).

    Résultats : L’AC planifié allongée moyenne était de 30,1+/-5,1 (20-42). En analyse multivariée, l’AF (β=0,34, [0,21 ; 0,46], p <0,0001) était associée à des valeurs plus élevées d'AC allongé planifié. Un acétabulum permissif (β=-3.09, [-5.04 ; -1.14], p= 0.0023), RI max planifiée (β=-0.15, [-0.25 ; -0.05], p= 0.0029) et F max planifiée (β=-0.19, [-0.32 ; -0.05], p= 0.0094) étaient associés à des valeurs plus faibles d'AC allongé planifiée.

    L’antéversion combinée planifié debout moyenne était de 35,3+/-4,7 (23-48). En analyse multivariée, l’AF (β=0,21, [0,12 ; 0,3], p <0,0001) était associée à des valeurs plus élevées d'AC debout planifiée. RE max planifiée (β=-0.43, [-0.58 ; -0.28], p <0.0001), F max planifiée (β=-0.13, [-0.24 ; -0.03], p= 0.0114), E max planifiée (β=-0.16, [-0.3 ; -0.02], p= 0.0304) étaient associés à des valeurs plus faibles d'AC debout planifiée.

    L’antéversion combinée planifié assis moyenne était de 47,4+/-5,4 (35-61). En analyse multivariée, le delta PS (β=0,26, [0,14 ; 0,37], p <0,0001) était associé à des valeurs plus élevées d'AC assis planifié. Le delta max antéversion fémorale (β=-0.17, [-0.3 ; -0.03], p= 0.0446) étaient associés à des valeurs plus faibles d'AC assis planifiée.

    Conclusion : L'utilisation des technologies pousse la réflexion de l'antéversion combinée dans différentes positions pour prendre en compte différents éléments morphologiques de la hanche mais aussi cinématique du complexe lombopelvien.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

    Quelle est la capacité d’un système mixte robotique-navigation à réaliser la planification 3D d’une prothèse totale de la hanche ?
    Orateur(s) : Remy Coulomb (Nimes)
    11h28 / 11h35
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    Communication orale

     

    Hanche

    ABSTRACT N° SOFCOT23-179

    Quelle est la capacité d’un système mixte robotique-navigation à réaliser la planification 3D d’une prothèse totale de la hanche ?

     

    Remy Coulomb* 1, Vincent Haignere 1, Pascal Kouyoumdjian1

    130, CHU Nîmes, Nîmes, France

    Introduction : Les techniques de chirurgie assistée par ordinateur permettent une planification tridimensionnelle personnalisée d'une prothèse totale de hanche (PTH) en fonction de l'antéversion acétabulaire, fémorale, du complexe lombo-pelvien (CLP) et des simulations de conflit articulaire. L'objectif de cette étude était d'analyser la capacité d'un système mixte de chirurgie robotique acétabulaire et naviguée fémorale, à réaliser la planification scanner prévue.

    Matériel et méthodes : Il s’agissait d’une étude prospective et continue de 83 patients, opérés d’une PTH via le système MAKO (Mako Total Hip 4.0 software; Stryker, USA) en procédure « enhanced ». Parmi les objectifs de la planification scanner ont été comparés, entre planification (p) et mesure peropératoire (m) : la longueur intra-articulaire (LIA), l’offset global (OG) (≤4mm par rapport au controlatéral), l'antéversion acétabulaire (AA) et fémorale (AF) (intégrant le CLP en position assise et debout et la simulation de conflit intra-prothétique). Pour assurer la validité des mesures peropératoires, l'analyse de la stabilité des traceurs acétabulaires et fémoraux en fin d'intervention devaient être inférieures à 2mm. Les changements peropératoires d'implants comparativement à la planification ont été colligés.

    Résultats : Les médianes de l’AA planifiée et mesurée étaient respectivement de 20,0° (IQR 6,0) et 22,0° (IQR 6,0). La différence médiane était de -1,0° (IQR = 2,0 ; CI95% = [-2,0 ; -1,0] ; p<0,001). Les moyennes de l'AV fémorale planifiée et mesurée étaient respectivement de 9,06° (SD 5,48) et de 8,85° (SD 6,0). La différence moyenne était de 0,21° (SD = 4,85 ; CI95% = [-0,86 ; 1,29] ; p=0,696). Les médianes de la LIA controlatérale planifiée et de la LIA controlatérale définitive étaient respectivement de 1,0 (IQR 2,0) et de 1,0 (IQR 2,0). La différence médiane était de 0,0 (IQR = 2,0 ; CI95% = [-1,0 ; 0,5] ; p=0,984). Les médianes de l'OG controlatéral planifié et de l'OG controlatéral définitif étaient respectivement de 0,0 (IQR 4,0) et de 0,0 (IQR 4,75). La différence médiane était de 0,0 (IQR = 4,0 ; CI95% = [-0,5 ; 1,0] ; p=0,381). Les traceurs acétabulaires étaient stables dans 97,6% des cas avec une précision peropératoire moyenne de 0,78 mm +/- 0,33 (0,2 ;1,6). Les traceurs fémoraux étaient stables dans 80,7% des cas avec une précision peropératoire moyenne de 0,98 mm +/- 0,81 (0,3 ;4). Il n’a eu aucun changement peropératoire d’implant concernant la cupule contre 32 (38,5%) au fémur (CC’D : 14, taille : 9 ; CC’D + taille : 6 ; cimentation : 2 ; fracture : 1).

    Conclusion : Un système mixte robotique-navigation associé à une planification 3D permet l’implantation d’une PTH à 2° et 1 mm près, comme l’annonce l’industriel.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

    Qui est le plus précis ? Analyse radiographique concernant le positionnement d’une arthroplastie unicompartimentale médiale de genou par guide de coupe sur mesure et chirurgie robot-assistée
    Orateur(s) : Pierre-Jean Lambrey (Lille)
    11h35 / 11h42
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    Communication orale

     

    Genou

    ABSTRACT N° SOFCOT23-863

    Qui est le plus précis ? Analyse radiographique concernant le positionnement d’une arthroplastie unicompartimentale médiale de genou par guide de coupe sur mesure et chirurgie robot-assistée

     

    Pierre-Jean Lambrey* 1, 2, Jean-François Potel1, Vincent Pineau1

    1Haute-Garonne, Medipole, Toulouse, 2Nord, CHU Lille, Lille, France

    Introduction : L’arthroplastie unicompartimentale de genou (PUC) offre une solution relativement conservatrice dans la prise en charge de l’arthrose fémorotibiale médiale isolée. Son positionnement doit être précis pour en assurer la survie et des résultats fonctionnels satisfaisants. L’essor actuel de la chirurgie assistée par ordinateur (CAO) semble une solution intéressante pour répondre à cette exigence. S’il existe déjà diverses études s’intéressant au positionnement avec guide-sur-mesure (GSM) et par chirurgie robot-assistée (CRA), aucune étude n’a comparé les résultats radiographiques de ces deux procédures. Nous avons donc réalisé une étude comparative GSM vs CRA. L’hypothèse principale était que le positionnement par CRA était plus précis que celui par GSM.

    Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective, monocentrique, concernant deux opérateurs hyperspécialisés. Entre novembre 2016 et novembre 2022, 85 PUCs avaient été implantées, 47% (N=40) par GSM (avec scanner préopératoire, UNI-KROMA Serf®) et 53% (N=45) par CRA (sans scanner pré opératoire, Journey-UNI par NAVIO/CORI Smith & Nephew®). On comptait 41 femmes et 44 hommes, l’âge moyen au moment de l’intervention était de 62,7 ans. Les mesures radiographiques, réalisées par un opérateur indépendant, concernaient en préopératoire l’angle fémorotibial mécanique (AFT), la pente (PT) et le varus tibial (VT). Sur la planification étaient relevés l’AFT, la position des implants en frontal et sagittal et l’épaisseur du polyéthylène. Ces mêmes données étaient mesurées en postopératoire et comparées à celles fixées par la planification. Un outlier était considéré comme une différence de +/- 3° par rapport à la planification.

    Résultats : L’AFT préopératoire moyen était de 174° ± 3 [166 – 180] contre 176° ± 2 [170 – 181] en postopératoire. On retrouvait les valeurs suivantes en postopératoire dans le groupe GSM : AFT 175.5° ± 2 [170.5 – 180], VT 86.2°± 3 [78–98], PT 1.8° ± 4 [-9–14]. Dans le groupe CRA : AFT 177.1° ± 2 [172 – 181], VT 88.4°± 2 [84–93], PT 5.3° ± 2 [1–9]. Il existait une différence significative du nombre d’outliers concernant l’AFT (33.3% GSM vs 9.1% CRA, p < 0.001), le VT (75% GSM vs 24% CRA, p<0.001) et la PT (69.2% GSM vs 2.2% CRA, p < 0.001). Sur l’ensemble des mesures, il existait des écarts de planifications significativement plus importants avec les GSM (p<0.001) à l’exception de la taille du polyéthylène où l’inverse était observé (p<0.049).

    Discussion : La CRA apparaît plus fiable dans le positionnement des implants d’une PUC médiale que le GSM. Diverses études avaient déjà rapporté les limites des GSM même si ceux-ci ne sont pas toujours comparables. La précision concernant l’AFT et la pente tibiale est fiable par CRA. Le contrôle du varus tibial doit être minutieux, notamment lors de l'implantation.

    Conclusion : Lors de la réalisation d’une PUC médiale, la CRA doit être préférée à l’usage de GSM pour assurer un positionnement optimal des implants et limiter les complications liées aux erreurs de positionnement.

    Conflits d’intérêts :

    P.-J. Lambrey Aide à la recherche clinique / travaux scientifiques : Arthrex, Smith & Nephew,

    J.-F. Potel Consultant, expert : Amplitude,

    V. Pineau Consultant, expert : Smith & Nephew

    Quelle configuration permet de restaurer les cinématiques et d’équilibrage ligamentaire du genou natif: Bi prothèses Uni-Compartimentales, prothèse BiCruciate-Retaining ou prothèse totale postéro-stabilisée? Résultats d'une étude biomécanique robotisée
    Orateur(s) : Thomas Neri (Saint-Etienne)
    11h42 / 11h49
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    Communication orale

     

    Genou

    ABSTRACT N° SOFCOT23-1202

    Quelle configuration permet de restaurer les cinématiques et d’équilibrage ligamentaire du genou natif:

    Bi prothèses Uni-Compartimentales, prothèse BiCruciate-Retaining ou prothèse totale postéro-stabilisée? Résultats d'une étude biomécanique robotisée

     

    Thomas Neri* 1, 2, Vincent Genestoux1, Rodolphe Testa1, Bertrand Boyer1, Remi Philippot1, 1, Frederic Farizon1

    1CHU Saint-etienne, 2Laboratoire interuniversitaire du mouvement et de la motricité, Saint-etienne, France

    Introduction : Notre hypothèse est que moins les implants sont encombrants, c’est à dire préservant au maximum le capital osseux et les tissus mous environnants, plus les cinématiques et les espaces fémoro-tibiaux se rapprocheront de ceux du genou natif. L’objectif était de comparer les cinématiques et l’équilibrage ligamentaire des espaces fémoro-tibiaux entre différentes configurations prothétiques d’ordre croissant d’invasivité: Bi prothèses Uni-Compartimentale (Bi-Uni), prothèse totale BiCruciate-Retaining (BCR) et prothèse totale postéro-stabilisée (PTG-PS).

    Matériel et méthodes :

    Il s'agissait d’une étude biomécanique cadavérique portant sur 12 genoux cadavériques. Les sujets avec des antécédents chirurgicaux, une gonarthrose évoluée et/ou des déformations frontales-sagittales ont été exclues. Les cinématiques et espace fémoro-tibiaux ont été analysés à l’aide d’un système de navigation (Brainlab®). Différentes configurations ont été étudiées et comparées dans l’ordre chronologique et croissant d’invasivité : genou natif, bi-Uni, BCR et PTG-PS. Tous les prothèses faisaient partie de la gamme d’implants Smith-Nephew® et étaient posées à l’aide du système robotique Navio ®.

    Résultats : L’analyse des cinématiques montrait qu’il existait une différence significative entre chacune des configurations de prothèse et le genou natif. La Bi-Uni était la configuration qui se rapprochait le plus de la cinématique du genou natif, suivi par la BCR et la PTG-PS.

    Pour le l’espace fémoro-tibial-médial, l’espace était plus important pour chacune des configurations prothétiques par rapport au genou natif. La Bi-Uni avait un espace médial le plus proche (serré) du genou natif tout au long du cycle de flexion , suivie parla BCR puis parla PTG-PS.

    Pour le compartiment fémoro-tibial-latéral, il existait une différence significative entre chacune des configurations de prothèse et le genou natif. Aucune différence significative n’a été retrouvée entre la BCR et la Bi-Uni. La PTG-PS donnait des laxités latérales plus importantes.

    Discussion : Aucun implant ne permet une restauration de l'état natif. La configuration Bi-Uni était la plus proche du genou natif concernant la la cinématique globale et la laxité fémoro-tibiale-médiale, suivie par la BCR. La PTG PS donnait les résultats les plus éloignés. L'absence de différence entre la Bi-Uni et la BCR en latéral était probablement liée au fait que le design de l'Uni est basé sur un condyle médial.

    Conclusion : Aucun configuration prothétique ne permet une restauration de l’équilibrage ligamentaire des espaces fémoraux tibiaux natifs. Les implants à conservation du pivot central permettent toutefois d’obtenir des espaces plus proche du genou natif qu’une prothèse totale de genou sacrifiant les ligaments croisés antérieur et postérieur. Cette étude biomécanique doit encourager le chirurgien a privilégié une configuration prothétique à conservation des croisés dès que possible. Des études cliniques et de survie des implants seront nécessaires pour valider ces indications.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

    La fiabilité du positionnement rotatoire des implants fémoraux des prothèses totales de genou est équivalente avec une assistance robotique ou assistée par ordinateur.
    Orateur(s) : Marie Camille Sabaté Ferris ()
    11h49 / 11h56
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    Communication orale

     

    Genou

    ABSTRACT N° SOFCOT23-154

    La fiabilité du positionnement rotatoire des implants fémoraux des prothèses totales de genou est équivalente avec une assistance robotique ou assistée par ordinateur.

     

    Marie Camille Sabaté Ferris* 1, Baptiste Picart1, Nicolas Pujol1

    1Département d'orthopédie, Le Chesnay, France

    Introduction : La chirurgie assistée par ordinateur ou par robot permet théoriquement un positionnement optimal d’une prothèse totale de genou (PTG). L’objectif de l’étude était d’évaluer le positionnement rotatoire de l’implant fémoral d’une prothèse totale de genou par le système robotisé ROSA Knee®. L’hypothèse était que la précision de la rotation donnée par le bras robotisé ROSA Knee® était équivalente à celle apporté par la navigation.

    Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude prospective, comparative, consécutive concernant 140 patients opérés d’une PTG de première intention répartis en deux groupes égaux ; groupe Navigation et groupe Robot. La torsion épiphysaire distale du fémur (TEDF) était analysée en comparant des scanners pré opératoire (TEDF native) et post opératoires (TEDF prothétique) pour les deux groupes.

    Résultats : La TEDF prothétique moyenne était de 2,3° ± 1,3 pour le groupe Navigation et de 2,3° ± 1,4 pour le groupe Robot (p = 0,96). Il n’y avait pas de différence significative concernant l’écart par rapport à la TEDF cible (p=0,07). En admettant une marge d’erreur à ± 2◦, le groupe Navigation obtenait une précision de 88,6 % et le groupe Robot de 90 % (p = 0,79).

    Conclusion : Le système robotisé Rosa Knee® apporte une précision équivalente à celle de la navigation pour le positionnement rotatoire de l’implant fémoral.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

    L'arthroplastie fémoro-patellaire est une stratégie efficace pour l'arthrose fémoro-patellaire isolée avec ou sans assistance robotique.
    Orateur(s) : Cecile Batailler (Lyon)
    11h56 / 12h03
    Afficher abstract
    

    Communication orale

     

    Genou

    ABSTRACT N° SOFCOT23-1196

    L'arthroplastie fémoro-patellaire est une stratégie efficace pour l'arthrose fémoro-patellaire isolée avec ou sans assistance robotique.

     

    Cecile Batailler* 1, Pit Putzeys2, Franck Lacaze3, Caroline Vincelot Chainard1, Andreas Fontalis4, Elvire Servien1, Sébastien Lustig1

    1Hopital de la Croix Rousse, Lyon, France, 2Hôpitaux Robert Schuman, Luxembourg, Luxembourg, 3ORTHOSUD, Clinique St Jean Sud de France, Saint Jean de Vedas, France, 4University College London Hospitals, Londre, United Kingdom

    Introduction : La prothèse fémoropatellaire (PFP) est une intervention efficace mais exigeante. Une assistance robotique apparait donc très utile pour améliorer son positionnement. Il existe peu d’études dans la littérature concernant les résultats après une PFP assistée par robot. Les objectifs de cette étude étaient : 1) d'évaluer les résultats chez les patients opérés d’une PFP avec des implants inlay ou onlay, avec ou sans assistance robotique ; 2) d’identifier les facteurs de risque de mauvais résultats après PFP.

    Matériel et méthodes : Cette étude rétrospective multicentrique incluait 77 PFP pour arthrose fémoropatellaire isolée, réparties en trois groupes (18 technique conventionnelle, 17 assistées par robot sans imagerie et 42 assistées par robot basé sur l'imagerie). Les données démographiques étaient comparables entre les trois groupes. Les résultats cliniques évalués étaient : l'échelle visuelle analogique, le Knee Society score, le score de Kujala et le taux de satisfaction. Les mesures radiologiques étaient : index de Caton Deschamps, bascule rotulienne et alignement frontal de la trochlée.

    Résultats : Les résultats fonctionnels, le taux de satisfaction et la douleur résiduelle étaient comparables entre les trois groupes. L'amélioration du tilt rotulien était supérieure lorsqu'une assistance robotique était utilisée (basée sur l'imagerie ou sans imagerie) par rapport à la technique conventionnelle. Il y a eu trois reprises (3,9 %) au dernier recul liées à une progression de l'arthrose fémoro-tibiale. L'analyse multivariée n'a trouvé aucun facteur de risque significatif de mauvais résultats, en ce qui concerne la technique chirurgicale ou le design de l'implant. Les résultats fonctionnels et le taux de révisions après PFP étaient comparables entre les techniques chirurgicales et les implants.

    Conclusion : Les prothèses fémoropatellaires réalisées avec une assistance robotique présentaient une meilleure correction de la bascule rotulienne comparé à la technique conventionnelle. Il n’y avait aucune différence sur les résultats entre les implants inlay ou onlay.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Assemblée générale
    12h05 / 13h00
Thème de l'année
09h00 - 10h30
Amphithéâtre Bordeaux
Table ronde : Articulation public-privé
CATÉGORIE(S) : Chirurgien
Directeur(s) : Christophe Glorion (Paris), Stéphane Boisgard (Clermont-Ferrand)
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    Introduction et état des lieux
    09h00 / 09h05
    Orateur(s) : Christophe Glorion (Paris)
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    Expérience Convention Public-Privé à Angers
    09h05 / 09h20
    Orateur(s) : Henry-François Parent (Angers), Laurent Hubert (Angers)
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    Collaboration Public non lucratif et Privé, les infections ostéo-articulaires en Ile de France
    09h20 / 09h30
    Orateur(s) : Simon Marmor (Paris)
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    Le maillage régional en Orthopédie pédiatrique en région PACA
    09h30 / 09h40
    Orateur(s) : Jean-Luc Jouve (Marseille)
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    Vision institutionnelle
    09h40 / 09h50
    Orateur(s) : Christophe Lannelongue ()
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    Cadre assurantiel mixte
    09h50 / 10h00
    Orateur(s) : Eric Benfrech (Lacanau)
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    Vision du futur
    10h00 / 10h10
    Orateur(s) : Renaud Siboni (Reims)
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    Conclusion
    10h10 / 10h15
    Orateur(s) : Stéphane Boisgard (Clermont-Ferrand)
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    Discussion
    10h15 / 10h30
Cheville-Pied
09h00 - 10h30
Salle 352 AB
Discussion de dossiers : pied
CATÉGORIE(S) : Chirurgien
Coordonnateur(s) : Barbara Legre épouse Piclet (Marseille), Expert(s) : Marion Di Schino (Nîmes), Frédéric Leiber-Wackenheim (Strasbourg)
Genou
09h00 - 10h30
Amphithéâtre Passy
Discussion de dossiers : genou
CATÉGORIE(S) : Chirurgien
Coordonnateur(s) : Bruno Miletic (Lille), Expert(s) : Louis Dagneaux (Montpellier), Florian Boureau , Jean-Marie Philippeau (St Herblain)
Pédiatrie
09h00 - 12h30
Amphithéâtre Havane
Société de spécialité : SOFOP (société française d’orthopédie pédiatrique)
CATÉGORIE(S) : Chirurgien
Divers
09h00 - 10h30
Salle 343
Symposium SICOT : Luxations après Prothèses de hanche / Total hip Arthroplaty (THA) dislocations
CATÉGORIE(S) : Chirurgien
Modérateur(s) : Philippe Hernigou (Créteil), Stéphane Boisgard (Clermont-Ferrand), Olivier Marin Pena
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    Epidemiology
    09h00 / 10h30
    Causes
    Orateur(s) : Stéphane Boisgard (Clermont-Ferrand)
    09h00 / 10h30
    Risques de luxation / how much the risk?
    Orateur(s) : Paul Tannyeres ()
    09h00 / 10h30
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    Dislocation Prevention primary THA
    09h00 / 10h30
    La tête 32 mm est suffisante / 32 mm is enough
    Orateur(s) : Sébastien Lustig ()
    09h00 / 10h30
    La tête 36 mm est mieux /36 mm is better
    Orateur(s) : Olivier Barbier (Toulon)
    09h00 / 10h30
    La double mobilité tout de suite /dual mobility as primary: Japaneese perspective
    Orateur(s) : Yasuhiro Homma ()
    09h00 / 10h30
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    Dislocation Prevention THA Revision
    09h00 / 10h30
    Anterior approach in revision arthroplasty. A German perspective
    Orateur(s) : Maximilian RUDERT (ALLEMAGNE)
    09h00 / 10h30
    Dual mobility in revision, A Spanish perspective
    Orateur(s) : Olivier Marin Pena ()
    09h00 / 10h30
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    Le rachis /spine: Which parameters are important ?
    09h00 / 10h30
    Orateur(s) : Philippe Hernigou (Créteil)
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    Le point de vue medico legal / medico legal aspect
    09h00 / 10h30
    Orateur(s) : Philippe Tracol (Cavaillon)
Epaule-Coude
09h31 - 10h30
Salle 351
Discussion de dossiers : épaule/coude
CATÉGORIE(S) : Chirurgien
Coordonnateur(s) : Jerome Garret (Lyon)
Poignet-Main
09h31 - 11h00
Salle 341
Discussion de dossiers : main/poignet
CATÉGORIE(S) : Chirurgien
Coordonnateur(s) : Germain Pomares (Luxembourg/LUXEMBOURG)
Traumatologie
11h00 - 13h00
Salle 352 AB
Workshop du CJO : Phase 1 Socle
CATÉGORIE(S) : Chirurgien
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    Comment je fais ? Les fractures diaphysaires du fémur
    11h00 / 13h00
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    Workshop : Prise en charge d'une fracture du fémur distal
    11h00 / 13h00
Epaule-Coude
11h15 - 13h00
Salle 351
Communications orales : épaule/coude
Présentation : 5 min / discussion : 2 min
CATÉGORIE(S) : Chirurgien
Modérateur(s) : Arnaud Godeneche (Lyon), Xavier Ohl (Reims)
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    L’âge est-il une limite aux arthroplasties d’épaule inversées sans tige?
    Présentation : 5 min / discussion : 2 min
    11h15 / 11h22
    Orateur(s) : Maxime Antoni (Strasbourg)
    

    Communication orale

     

    Epaule / Coude

    ABSTRACT N° SOFCOT23-305

    L’âge est-il une limite aux arthroplasties d’épaule inversées sans tige?

     

    Maxime Antoni* 1, Laurent Obert2, Alexandre QUEMENER—TANGUY2, Geoffroy NOURISSAT3

    1Centre Orthopédique de l'Orangerie, Strasbourg, 2CHU, Besançon, 3Clinique de l’épaule, Paris, France

    Introduction : L’évolution du design des prothèses d’épaule s’est faite vers des tiges de plus en plus courtes, afin de préserver le stock osseux en vue de faciliter les reprises ultérieures, notamment chez les patients jeunes. L’utilisation de prothèses inversées sans tiges (PTEI stemless) est encore marginale et leur implantation chez des patients âgés n’a pas été évaluée.

    L’objectif de cette étude était de comparer les résultats cliniques, radiographiques et la survenue de complications après PTEI stemless, chez les patients ≥70 ans et ceux <70 ans.

    L’hypothèse de travail était qu’il n’y aurait pas de différence entre ces 2 populations.

    Matériel et méthodes : Etude multicentrique rétrospective incluant des patients opérés d’une PTEI stemless, avec un diagnostic d’omarthrose, de rupture irréparable de coiffe ou de séquelle de traumatologie. Tous ont été revus à 2 ans de recul minimum avec une évaluation clinique (score de Constant, score ASES, Simple Shoulder Value - SSV et Quick-DASH) et radiographique. La survenue de complication et de réopérations a été relevée. Le seuil de significativité a été fixé à p=0,05.

    Résultats : 92 patients, d’âge moyen 68,6 ±7,8 ans au moment de la chirurgie, ont été inclus. Le groupe de patients ≥70 ans comptait 45 patients d’âge moyen 75,2 ±4,0 ans et le groupe <70 ans, 47 patients d’âge moyen 62,3 ±4,6 ans.

    Aucune différence n’a été retrouvée entre les 2 groupes concernant le sexe (p=0,26), les antécédents de pathologies cardiovasculaires (p=0,31), de surpoids (p=0,54), de diabète (p=0,35), de dyslipidémie (p=0,56), d’ostéoporose (p=0,33), de maladie de système (p=0,96) ou de cancer (p=0,54). Aucune conversion per-opératoire vers une prothèse à tige n’a été nécessaire.

    Le recul moyen était de 31,4 ±16,7 mois, sans différence entre les 2 groupes (p=0,38).

    Il n’y avait pas de différence entre les 2 groupes concernant le Constant pré-opératoire (p=0,2), le Constant au dernier recul (p=0,73), la proportion de patients ayant dépassé la différence minimale cliniquement significative (10 points) au dernier recul pour le Constant (p=0,58), le score ASES au dernier recul (p=0,43), le SSV au dernier recul (p=0,66), le score Quick-DASH au dernier recul (p=0,44), la survenue d’une complication (p=0,83) ou d’une réopération (p=0,06).

    Conclusion : L’âge ≥70 ans ne semble pas être une contre-indication à l’utilisation d’une PTEI stemless. Les résultats cliniques, de même que les taux de complications étaient similaires chez les patients ≥70 ans et ceux <70 ans.

    Conflits d’intérêts :

    M. Antoni Consultant, expert : FX Solutions, Cours, formations : FX Solutions, Invitations à des congrès nationaux ou internationaux : FX Solutions, Conmed,

    L. Obert Consultant, expert : FX Solutions, Cours, formations : FX Solutions, Invitations à des congrès nationaux ou internationaux : FX Solutions, Détention d'un brevet ou inventeur d'un produit : FX Solutions,

    A. QUEMENER—TANGUY: Pas de conflit déclaré ,

    G. NOURISSAT Aide à la recherche clinique / travaux scientifiques : FX Solutions, Consultant, expert : FX Solutions, SBM, Cours, formations : FX Solutions, Invitations à des congrès nationaux ou internationaux : FX Solutions, Détention d'un brevet ou inventeur d'un produit : FX Solutions

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    Prothèse inversée d'épaule avec ou sans tige : comparaison des résultats fonctionnels et radiologiques avec un recul minimum de 5 ans
    Présentation : 5 min / discussion : 2 min
    11h22 / 11h29
    Orateur(s) : Alexandre Quemener--Tanguy (Besancon)
    

    Communication orale

     

    Epaule / Coude

    ABSTRACT N° SOFCOT23-313

    Prothèse inversée d'épaule avec ou sans tige : comparaison des résultats fonctionnels et radiologiques avec un recul minimum de 5 ans

     

    Alexandre Quemener--Tanguy* 1, Axel Koehly1, Safire Ballet1, Séverin Rochet1, Gauthier Menu2, Rachid Saadnia3, Harrison Haight4, Tristan Lascar5, Maxime Antoni6, Geoffroy Nourissat7, 8, François Loisel1, Laurent Obert1

    1CHRU Minjoz, 2Clinique Saint Vincent, 3CH Vesoul, Besançon, 4Hôpital privé la Casamance, Aubagne, France, 5Centre hospitalier Princesse Grace, Monaco, Monaco, 6Clinique de l'Orangerie, Strasbourg, 7Clinique Maussin, 8Clinique Saint Jean de Dieu, Paris, France

    Introduction : Les prothèses anatomiques ont évolué vers des implants sans tige avec les mêmes résultats. Le groupe TESS™ a montré une évolution similaire avec les inversées. L’intérêt d’une prothèse stemless est de diminuer le temps opératoire et de simplifier la prise en charge des complications d’une tige. L’objectif est de rapporter les résultats à > 5 ans de patients opérés par des implants avec et sans tige.

    Matériel et méthodes : Etude rétrospective comparative cas témoin de 42 patients avec un recul > à 5 ans : 16 stemless avec un âge de 69 ans (±7) et 26 prothèses avec tige avec un âge de 73 ans (±8). Les indications d’arthroplasties sont l’omarthrose excentrée, centrée ou la rupture massive de coiffe. L'implant sans tige est une corolle avec plots rétentifs permettant une tenue périphérique et une cupule onlay symétrique. Les données comportent une évaluation fonctionnelle (amplitudes (ROM), Score de Constant (CSS), QuickDash (QD), ASES et SF12) et une évaluation radiologique avec mesure d’angles (NSA, angle gléno-métaphysaire (AGM), DSA, LSA, inclinaison glénoidienne (IG)), de longueurs (abaissement, débord, latéralisations) et étude des complications.

    Résultats : A 68 mois (±11) pour le groupe sans tige (T-) et 85 mois (±18) pour le groupe avec tige (T+), le groupe T- présente une antépulsion à 139°(±42) vs 118°(±42), une abduction à 138°(±40) vs 109°(±45), une rotation externe 1 à 43°(±14) vs 36°(±21), une rotation interne à L5 vs sacrum. L’étude fonctionnelle du groupe T- rapporte un CSS à 98 (±27) vs 83 (±25), un QD à 24 (±9) vs 31 (±7), un ASES à 74 (±20) vs 65 (±15), un SF12 physical à 41 (±8) vs 39 (±8) et un SF12 mental à 48 (±9) vs 50 (±7). L’étude radiologique post op révèle pour le groupe T- un NSA à 146°(±9) vs 150°(±6), un AGM à 28°(±17) vs 41°(±12), un DSA à 47°(±11) vs 52°(±7), un LSA à 87°(±10) vs 79°(±6), l’IG est à 99°(±8) dans les 2 groupes. L’abaissement dans le groupe T- est à 30,6 mm (±8,7) vs 35,1 (±5,8), la latéralisation de Teissier à 52,6 mm (±6,1) vs 44,5 (±4,3), la latéralisation globale de Werthel à 44,3 mm (±7,1) vs 38,3 (±4,9) et le débord à 3,2 mm (±1,8) vs 3,4 (±2,9). Dans le groupe T-, 9 (64%) sont dans le pentagone de Nourissat contre 15 (79%) dans le groupe T+. Une encoche (8%) est rapportée dans le groupe T- mais 0 patient ne présente de clarté périprothétique. Dans le groupe T+, 3 patients (14%) présentent une encoche et 9 (41%) une clarté périprothétique.

    Discussion : Cette étude montrerait de meilleurs résultats fonctionnels et radiologiques avec les stemless. Seules 2 séries comparent les implants avec et sans tige, Kadum et al 2014 - Moroder et al. 2016, regroupant 31 et 48 patients avec un recul de 35 mois. Si Moroder ne retrouve aucune différence, nos résultats concordent avec la série de Kadum qui rapporte à court/moyen terme, de meilleurs résultats dans le groupe T- (amélioration significative du QD et des ROM).

    Conclusion : A plus de 5 ans, les prothèses sans tige EasyTech™ semblent obtenir de meilleurs résultats fonctionnels avec de meilleures amplitudes.

    Conflits d’intérêts :

    A. Quemener--Tanguy: Pas de conflit déclaré ,

    A. Koehly: Pas de conflit déclaré ,

    S. Ballet: Pas de conflit déclaré ,

    S. Rochet: Pas de conflit déclaré ,

    G. Menu Consultant, expert : Evolutis, Médartis,

    R. Saadnia: Pas de conflit déclaré ,

    H. Haight Aide à la recherche clinique / travaux scientifiques : Fx Solutions,

    T. Lascar Consultant, expert : Fx Solutions,

    M. Antoni Consultant, expert : Fx Solutions, Cours, formations : Fx Solutions, Invitations à des congrès nationaux ou internationaux : Fx solutions, Conmed,

    G. Nourissat Aide à la recherche clinique / travaux scientifiques : Fx Solutions, Consultant, expert : Fx Solutions, SBM, Cours, formations : Fx Solutions, Invitations à des congrès nationaux ou internationaux : Fx solutions, Détention d'un brevet ou inventeur d'un produit : Fx Solutions,

    F. Loisel: Pas de conflit déclaré ,

    L. Obert Consultant, expert : Fx Solutions, Cours, formations : Fx Solutions, Invitations à des congrès nationaux ou internationaux : Fx solutions, Actionnariat : Fx Solutions, Zimmer, Medartis, Evolutis, Wright Medical, Détention d'un brevet ou inventeur d'un produit : Fx Solutions

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    Relationship between different types of etiology and functional internal rotation outcome after reverse total shoulder arthroplasty
    Présentation : 5 min / discussion : 2 min
    11h29 / 11h36
    Orateur(s) : Philippe Collin ()
    

    Communication orale

     

    Epaule / Coude

    ABSTRACT N° SOFCOT23-462

    Relationship between different types of etiology and functional internal rotation outcome after reverse total shoulder arthroplasty

     

    Philippe Collin* 1, Laurent Baverel2, Mathieu Ferrand2, Felipe Lacerda2, Mahmoud Faisal Adam2, 3

    1Orthopedic, American Hospital of Paris, Paris , 2Orthopedic, CHP Saint Gregoire, Saint Gregoire, France, 3Orthopedic, Luxor University, Luxor, Egypt

    Introduction : The number of RTSA surgeries have been increased in the last ten years. Despite its good results, some points remain unclear regarding the functional internal rotation after RTSA. This study aims to evaluate the progress of fIR after RSA in patients with concentric osteoarthritis, massive irrepairable cuff tear without arthritis and cuff tear arthropathy.

    Matériel et méthodes : A retrospective study including 238 patients with at least two years follow up underwent RTSA operated by a single surgeon with the same prosthesis onlay type. Ninety five patients (39%) had RSA after concentric osteoarthritis, sixty one patients (25%) after cuff tear arthropathy and eighty two patients (34%) after massive irrepairable cuff tear without arthritis. We evaluated the progress of functional internal rotation postoperative according to type I internal rotation with hand blocked to buttock, type II internal rotation with lumbar sliding and type III internal rotation with smooth motion. We classified type I as non-functional internal rotation while type II and III are functional internal rotation. We also used Simple shoulder value (SSV) and constant score (CS) to evaluate the preoperative and postoperative ROM.

    Résultats : The average SSV improved from 45 preoperatively to 80 at the time of the last follow-up and the average CS improved from 43 preoperatively to 73 at last follow up. Patients with central osteoarthritis have a significant improvement in fIR postoperative (p<0,0001), while the patients with massive irrepairable cuff tear have developed worse fIR postoperative (p=0,0039). On the other hand, fIR for the patients with cuff tear arthropathy is not significant (p=0,3523) as many patients developed type I internal rotation from type II with time.

    Discussion : This study highlights the relation between different types of etiology and improvement of fIR after RTSA. In 238 shoulders underwent RTSA for primary reasons such as concentric osteoarthritis, cuff tear arthropathy and massive irrepairable cuff tear without arthritis, there is a significant improvement of SSV for concentric osteoarthritis group compared to both other groups. Patients group with concentric osteoarthritis has a mean SSV of 82 postoperative compared to the other groups that have SSV of 77 and 78, respectively. The mean improvement of Constant score before and after surgery is better in the concentric osteoarthritis rather than other both groups. Patients with central osteoarthritis have a significant improvement of fIR while those with massive irrepairable cuff tear have developed worse fIR.

    Conclusion : Constant score and simple shoulder value are improved after RTSA in different types of etiology. We can predict improved functional internal rotation in patients with concentric osteoarthritis rather than patients with massive irrepairable cuff tear or cuff tear arthropathy. Prediction of these factors may be useful in counseling on functional expectations and customizing rehabilitation plans.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Does glenosphere size have an impact on functional internal rotation after RTSA?
    Présentation : 5 min / discussion : 2 min
    11h36 / 11h43
    Orateur(s) : Philippe Collin ()
    

    Communication orale

     

    Epaule / Coude

    ABSTRACT N° SOFCOT23-464

    Does glenosphere size have an impact on functional internal rotation after RTSA?

     

    Mathieu Ferrand1, Philippe Collin* 2, Laurent Baverel1, Felipe Lacerda1, Mahmoud Faisal Adam1, 3

    1Orthopedic, CHP Saint Gregoire, Saint Gregoire, 2Orthopedic, American Hospital of Paris, Paris , France, 3Orthopedic, Luxor University, Luxor, Egypt

    Introduction : Even though many specific surgical variables influence RTSA outcomes, subjective assessments of pain and function are the determinants of patient satisfaction. Postoperatively, it is possible to anticipate flexion and abduction improvement. However, following RTSA, the shoulder's fIR is reduced or completely lost. This study aims to determine the influence of an implant-related parameter, the glenosphere size, on the progress of fIR after RTSA.

    Matériel et méthodes : 238 primary RTSA were included in our retrospective case series with at least two years of follow-up. A single senior surgeon implanted the same onlay type prosthesis for irreparable rotator cuff tear, rotator cuff arthropathy, and primary arthritis. 36mm diameter glenosphere was used in 111 patients (47%), 39mm sphere was used in 114 patients (48%), and 13 patients (5%) with a 42mm sphere. We evaluated the progress of fIR postoperatively as follows; type I internal rotation with the hand blocked to the buttock, type II internal rotation with lumbar sliding, and type III internal rotation with smooth motion. We classified type I as non-functional internal rotation, while types II and III are functional internal rotation. We also used SSV and CS to evaluate the preoperative and postoperative ROM.

    Résultats : The average SSV improved from 45 preoperatively to 80 at the time of the last follow-up, and the average CS improved from 43 preoperatively to 73 at last follow up. Glenosphere diameter and fIR do not significantly correlate. The three groups attained a mean postoperative level of L5 (type II internal rotation) when comparing 36 mm, 39mm, and 42 mm glenospheres.

    Discussion : For daily activities and quality of life, fIR is crucial. According to a recent analysis, 20–45% of patients cannot perform back-to-back hygiene, 23% have to switch hands, and 5% need help from mechanical toileting aids. After bilateral RTSA, being able to execute tasks behind one's may cause one to lose independence. It has been proposed that increasing glenosphere diameter will enhance IR by reducing mechanical impingement of the humerus upon the glenoid. Werner et al. discovered that raising the glenosphere diameter from 36 mm to 39 mm enhanced impingement-free ROM and boosted active IR in a virtual ROM model. The most significant overall increase in IR was caused by a 39 mm diameter with a 2 mm eccentric tilt, even though IR increased as glenosphere diameter increased in this study (IR: 95.7, standard deviation 7.8). In contrast, in another biomechanical investigation, Langhor et al. observed that increasing glenosphere diameter from 38 mm to 42 mm decrease active IR. In our retrospective review of 238 patients with onlay design prostheses, we reported no significant differences between different glenosphere sizes and fIR

    Conclusion : Overall, the available data suggest that CS and SSV improved after RTSA. At the same time, there is no significant impact between the different glenosphere sizes and postoperative functional internal rotation.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Facteurs prédictifs de rotation interne après arthroplastie inversée de l'épaule
    Présentation : 5 min / discussion : 2 min
    11h43 / 11h50
    Orateur(s) : Mikaël Chelli (Nice)
    

    Communication orale

     

    Epaule / Coude

    ABSTRACT N° SOFCOT23-501

    Facteurs prédictifs de rotation interne après arthroplastie inversée de l'épaule

     

    Mikaël Chelli* 1, Gilles Walch2, Michel Azar1, Lionel Neyton2, Christophe Lévigne3, Luc Favard4, Pascal Boileau1

    1ICR Nice, Nice, 2Ramsay Générale de Santé, Hôpital Privé Jean Mermoz, Centre Orthopédique Santy, 3Clinique du parc, Lyon, 4Service d'Orthopédie Traumatologie, CHRU Trousseau, Faculté de Médecine de Tours, Université de Tours, Tours, France

    Introduction : La prothèse totale d’épaule inversée (PTEI) a prouvé son efficacité pour diverses pathologies, mais certains auteurs ont exprimé des inquiétudes concernant la restauration de la rotation interne active (RIA). Cette étude évalue les facteurs prédictifs préopératoires et peropératoires de RIA chez les patients opérés avec une PTEI de type Grammont au recul minimum de 5 ans.

    Matériel et méthodes : Étude multicentrique, rétrospective, incluant des patients opérés avec une PTEI de type Grammont à 155° pour pathologie de la coiffe des rotateurs ou arthrose primitive avec subluxation postérieure. Les patients ont été évalués cliniquement à un minimum de 5 ans de recul. Les patients ayant déjà subi une intervention chirurgicale et ceux ayant bénéficié d’un transfert tendineux associé ont été exclus. La RIA a été notée selon le système du score Constant de 0 à 10.

    Résultats : Ont été inclues 280 épaules chez 269 patients (âge moyen à la chirurgie, 74,9 ± 5,9 ans). Le suivi moyen était de 8,1 ans (extrêmes : 5–16 ans). Dans l'ensemble, l'AIR est passée de 4,2 (SD : 2,5) en préopératoire à 5,9 (SD : 2,6) au dernier recul. Au dernier recul, l'AIR a augmenté dans 56 % des cas, est resté inchangé dans 26 % et a diminué dans 18 %. Dans 188 épaules (67 %) la rotation interne était fonctionnelle et permettait aux patients d'atteindre le niveau de L3 ou plus. L’analyse multivariée a trouvé les facteurs suivants comme prédictifs d'une RIA diminuée après PTEI : sexe masculin (ß=-1,25 [-2,10 ; -0,40] ; p=0,0042) et un IMC plus élevé (ß=-0,085 [-0,17 ; -0,0065] ; p=0,048). Deux facteurs chirurgicaux étaient associés à une meilleure RIA après PTEI : la latéralisation glénoïdienne avec la technique BIO-RSA (ß=0,80 [0,043 ; 1,56] ; p=0,039) et la réparation du sous-scapulaire (ß=1,16 [0,29 ; 2,02] ; p=0,0092).

    Discussion : Au recul moyen de 8 ans (5 à 16 ans), la rotation interne était fonctionnelle (niveau L3) dans 67 % des épaules opérées après PTEI de type Grammont, mais 2 patients sur 10 ont présenté une diminution de la RIA après chirurgie.

    Conclusion : Les hommes et les patients avec un IMC plus élevé ont une RIA plus faible, tandis que la latéralisation glénoïdienne (avec la technique BIO-RSA) et la réparation du sous-scapulaire sont des facteurs prédictifs de meilleure RIA après PTEI.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    La planification préopératoire permet-elle de prédire les mobilités postopératoires des prothèses totales inversées d’épaule ? Application dans le choix de 2 types d’implants huméraux.
    Présentation : 5 min / discussion : 2 min
    11h50 / 11h57
    Orateur(s) : Laure Glevarec ()
    

    Communication orale

     

    Epaule / Coude

    ABSTRACT N° SOFCOT23-594

    La planification préopératoire permet-elle de prédire les mobilités postopératoires des prothèses totales inversées d’épaule ? Application dans le choix de 2 types d’implants huméraux.

     

    Laure Glevarec* 1, 2, Caroline Cointat1, 2, Pascal Boileau3, Nicolas Bronsard1, 2, Yann Pelletier1, 2, Jean-François Gonzalez1, 2, Marc-Olivier Gauci1, 2

    1Orthopédie, Institut Universitaire Locomoteur et du Sport (iULS), CHU de Nice, Hôpital Pasteur 2, 2Unité de Recherche Clinique Côte d'Azur (UR2CA), Université Côte d'Azur, 3Institut de Chirurgie Réparatrice, Locomoteur & Sport, Clinique St Antoine, Groupe Kantys, Nice, France

    Introduction : Notre objectif est d’étudier la corrélation entre la prédication préopératoire des mobilités et la mobilité clinique postopératoire dans les prothèse totale d’épaule inversée s (PTEI) et d’étudier son intérêt dans le choix de deux types d'implants huméraux de(PTEI) INLAY-155° et ONLAY-145°.

    Matériel et méthodes : Trente-sept patients (14 hommes et 23 femmes, 76±7ans) ont été opérés d’une BIO-RSA (Bony Increased Offset-Reverse Shoulder Arthroplasty) avec planification préopératoire et utilisation d'un guide peropératoire imprimé en 3D patient spécifique pour l'implantation du composant glénoïdien, entre janvier 2014 et septembre 2019, avec un suivi minimum de 2 ans. Deux types d'implants huméraux ont été utilisés : Inlay avec une inclinaison de 155° (INLAY-155°) et Onlay avec une inclinaison de 145° (ONLAY-145°). Les implants glénoïdiens sont identiques. L'angle RSA (reverse shoulder angle) et LSA (lateral shoulder angle) étaient mesurés pour confirmer le positionnement de l'implant glénoïdien et la latéralisation globale sur les radiographies postopératoires. La corrélation entre les mobilités prédites et cliniques a été étudiée. L'élévation antérieure active (EAA), l'abduction et la rotation externe (RE) prédites et au dernier suivi ont été comparées entre les deux types d'implants.

    Résultats : Aucune différence significative en termes de RSA et LSA n'a été retrouvée entre la position planifiée et postopératoire des implants. Les mobilités cliniques au dernier recul étaient toujours significativement différentes des mobilités prédites préopératoires. Une corrélation modérée mais significative existait pour l'EAA, l'abduction et la RE(respectivement r=0.45, r=0.47 et r=0.57, p<0.01). L'EAA et l'abduction étaient systématiquement sous-estimées (126±16° et 95±13° en simulation contre 150±24° et 114±13° en postopératoire, p<0,001) tandis que la RE était systématiquement surestimée (50±19° prédite contre 36±19° en postopératoire, p<0,001). L'abduction et la rotation externe prédites ont mis en évidence une différence significative entre les implants INLAY-155° et ONLAY-145° (12±2°, p=0,01 et 23±3°, p<0,001) et ceci a également été retrouvé cliniquement au dernier recul (23±2°, p=0,02 et 22±2°, p<0,001).

    Conclusion : Cette étude évalue la pertinence clinique des mobilités prédites par la planification. Les mouvements impliquant l'articulation scapulothoracique (EAA et abduction) sont sous-estimés alors que la RE est surestimée. Cependant, la planification préopératoire offre une prédiction pertinente des mobilités cliniques postopératoires avec une corrélation significative et apporte une comparaison fiable de deux types d'implants huméraux (INLAY-155° et ONLAY-145°) pour l'abduction et la RE. Ainsi, la simulation permet d’optimiser le choix des implants et leur positionnement afin d'atteindre des mobilités optimales.

    Conflits d’intérêts :

    L. Glevarec: Pas de conflit déclaré ,

    C. Cointat: Pas de conflit déclaré ,

    P. Boileau: Pas de conflit déclaré ,

    N. Bronsard Consultant, expert : SIBONE, MEDTRONIC,

    Y. Pelletier: Pas de conflit déclaré ,

    J.-F. Gonzalez Consultant, expert : CORIN, AMPLITUDE,

    M.-O. Gauci Consultant, expert : STRYKER

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    Validation de nouveaux angles pour le positionnement des prothèses inversées d’épaule en utilisant un nouveau logiciel
    Présentation : 5 min / discussion : 2 min
    11h57 / 12h04
    Orateur(s) : Philipp Schippers (ALLEMAGNE)
    

    Communication orale

     

    Epaule / Coude

    ABSTRACT N° SOFCOT23-1108

    Validation de nouveaux angles pour le positionnement des prothèses inversées d’épaule en utilisant un nouveau logiciel

     

    Philipp Schippers* 1, Juan-David Lacouture Suarez2, 3, Martin Renaud3, 4, Pascal Boileau3

    1Service de chirurgie orthopédique et traumatologie, Centre Hospitalier Universitaire de Mayence (JGU), Mayence, Germany, 2Departamento de Cirugía Ortopédica, Hospital Serena Del Mar, Cartagena, Colombia, 3Institute for Sports & Reconstructive Surgery (ICR), Nice, 4Chirurgie osseuse, CHU ANGERS, Angers, France

    Introduction : La latéralisation et la distalisation sont des aspects importants dans les prothèses inversées d'épaule (PTEI). Il n’existe pas aujourd’hui de mesure fiables permettant de les analyser de manière reproductible et simple. Le LSA et le DSA sont deux angles radiographiques étudiés pour déterminer la latéralisation et la distalisation des PTEIs. Néanmoins, leur pertinence clinique reste toujours discutée et non démontrée. Dans cette étude, nous présentons des nouveaux angles radiographiques permettant d’évaluer le positionnement des PTEI : "Glenoid Lateralization Angle" (GLA), "Distalization Shoulder Angle 2" (DSA-2), "Glenoid Distalization Angle" (GDA), "modified Lateralization Shoulder Angle" (mLSA), "Distalization and Lateralization Shoulder Angle" (DLSA), "modified Distalization Shoulder Angle" (mDSA), and "Glenosphere Inferior Offset Angle" (GIOA). Le but de cette étude était d’étudier la validité radiographique de ces angles et la comparer avec celle des angles établis comme le LSA et le DSA.

    Matériel et méthodes : 100 radiographies de face d’épaule, après implantation d’une PTEI, ont été analysées par trois chirurgiens. 50% des images ont été analysées deux fois. Pour chaque image, le LSA et le DSA ainsi que sept nouveaux angles ont été mesuré. Les écarts types entre les trois observateurs ont été calculés pour chaque image et puis la moyenne pour tous les images. En plus, les coefficients de corrélation intra classe (ICCs) ont été déterminés. Afin de mener une analyse d’image de manière multi centrique, en aveugle et randomisée, le logiciel TYCHE a été utilisé.

    Résultats : La valeur moyenne pour le LSA était 83,0° (± 8,7°) et 58,2° (± 9,8°) pour le DSA. Pour l’écart type entre les observateurs, le DLSA était l’angle le plus précis (1,6°). En dehors du GIOA, tous les angles ont montré des coefficients de corrélation intra classe (ICC) entre 0,85 à 0,97. Il y une corrélation négative entre DSA et LSA ainsi qu’entre DLSA et mLSA.

    Discussion : Hormis l’angle GIOA, les nouveaux angles peuvent être considérés radiographiquement fiable en montrant une bonne à excellente fiabilité au niveau des ICCs avec des écarts type individuelles très bas.

    Conclusion : La plupart des nouveaux angles pourraient être utilisé dans des futures études afin de déterminer leur signification clinique ainsi que les valeurs de référence. En revanche, il est déconseillé d’utiliser l’angle GIOA qui est peu reproductible. DLSA et mLSA semblent avoir une forte corrélation mais le DLSA est plus précis en termes d’écart type, il est donc préférable de ne pas utiliser le mLSA et de privilégier le DLSA. Enfin l’association du LSA avec le GLA et l’association du DSA-2 avec le GDA pourraient montrer dans quelle mesure la glenosphère ou l’implant huméral sont responsable pour la latéralisation et la distalisation des PTEI.

    Conflits d’intérêts :

    P. Schippers: Pas de conflit déclaré ,

    J.-D. Lacouture Suarez: Pas de conflit déclaré ,

    M. Renaud: Pas de conflit déclaré ,

    P. Boileau Consultant, expert : Tornier-Stryker, Smith & Nephew

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    Prothèse d’épaule inversée avec et sans transfert du latissimus dorsi : étude comparative.
    Présentation : 5 min / discussion : 2 min
    12h04 / 12h11
    Orateur(s) : Pierre-Emmanuel Chammas (Montpellier)
    

    Communication orale

     

    Epaule / Coude

    ABSTRACT N° SOFCOT23-901

    Prothèse d’épaule inversée avec et sans transfert du latissimus dorsi : étude comparative.

     

    Pierre-Emmanuel Chammas* 1, Alexandre Rudel2, Manuel Olmos2, Caroline Cointat2, Pascal Boileau3

    1Service de chirurgie de la Main et du Membre Supérieur, CHU de Montpellier, Montpellier, 2CHU de Nice, 3ICR - Institut de Chirurgie Réparatrice - Locomoteur & Sports, Nice, France

    Introduction : Cette étude évalue les résultats à moyen terme de l’association ou non d’un transfert isolé du latissimus dorsi (LD) avec une prothèse totale inversée d’épaule avec latéralisation osseuse autologue de la glène afin de restaurer la perte de rotation externe dans l’omarthrose sur rupture massive de la coiffe des rotateurs.

    Matériel et méthodes : Une inclusion rétrospective a été conduite de 2013 à 2017 incluant 107 cas consécutifs de patients traités par prothèse totale inversée d’épaule (PTEi) avec latéralisation osseuse de 12,5° (BIO-RSA). En cas de déficit préopératoire de rotation externe, un transfert isolé de LD était associé à l'intervention (PTEi-LD) ou non (PTEi). Avec un suivi minimum de 2 ans post-opératoire, les résultats cliniques des patients étaient comparés.

    Résultats : Les groupes PTEi (n=61) et PTEi-LD (n=46) étaient comparables sur la durée de suivi (48,6mois vs. 41,0mois), le côté dominant, l’IMC, le niveau d’activité pré-opératoire mais statistiquement différents sur le sexe, la rotation externe pré-opératoire (13,9° vs. - 8,2° ; p<0,0001), et les antécédents chirurgicaux.

    Au suivi moyen des groupes PTEi vs. PTEi-LD, il n’y avait pas de différence concernant l’élévation antérieure (148,5° vs.152,3°), la rotation interne (5,8 vs. 5,7 points du score de Constant). La rotation externe post-opératoire était différente (35,7° vs. 21,7° ; p<0,01) et il y avait une tendance statistique concernant l’amélioration pré/post-opératoire de celle-ci (21,7° vs. 30,0°; p=0,07).

    Les scores de Constant (69,3 vs 68,9), SSV (81,8% vs. 83,4%), le taux de prothèse oubliée et le taux de patients satisfaits ou très satisfaits n’étaient pas différents. L’amélioration de l’EVA pré/post-opératoire était supérieure dans le groupe PTEi-LD p=0,028 et le score ADLER au suivi était supérieur dans le groupe PTEi (28,8) vs. PTEi-LD (26,9) ; p=0,019. Il n’y avait pas de différence dans les taux de complications.

    Discussion : Les forces de cette étude sont l’homogénéité des groupes et implants, la taille des populations, le recul. Les limites sont le caractère rétrospectif monocentrique et non randomisé de l’étude.

    Conclusion : L'utilisation d'un transfert isolé de latissimus dorsi associé à une prothèse inversée d’épaule avec latéralisation osseuse de la glène permet une restauration de la rotation externe en cas de déficit pré-opératoire sans compromettre la rotation interne, ainsi qu’une amélioration globale satisfaisante par rapport à un patient non déficitaire opéré d'une PTEi.

    Conflits d’intérêts :

    P.-E. Chammas: Pas de conflit déclaré ,

    A. Rudel: Pas de conflit déclaré ,

    M. Olmos: Pas de conflit déclaré ,

    C. Cointat: Pas de conflit déclaré ,

    P. Boileau Consultant, expert : Stryker Wright

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    Résultats cliniques et radiologiques à plus de deux ans d'une prothèse totale d'épaule anatomique sans tige
    Présentation : 5 min / discussion : 2 min
    12h11 / 12h18
    Orateur(s) : Cerise Gosselin (TOULOUSE)
    

    Communication orale

     

    Epaule / Coude

    ABSTRACT N° SOFCOT23-1016

    Résultats cliniques et radiologiques à plus de deux ans d'une prothèse totale d'épaule anatomique sans tige

     

    Cerise Gosselin* 1, Hugo Barret1, Joris Tiercelin1, Nicolas Bonnevialle1, Thierry Joudet2, Yves Lefebvre3, Arnaud Godenèche4, Johannes Barth5, Shoulder Friends Institute6

    1CHU Toulouse, Toulouse, 2Clinique du Libournais, Libourne, 3Institut de l'Epaule, Strasbourg, 4Clinique SANTY, Lyon, 5Clinique des Cèdres, Grenoble, 6SFI, Paris, France

    Introduction : Les prothèses totales d’épaule anatomiques sans tige, dites « Stemless », font aujourd’hui partie de l’arsenal thérapeutique du chirurgien pour traiter les omarthroses à coiffe continente. Les résultats cliniques et radiologiques sont similaires dans la littérature aux prothèses standards avec comme avantages une diminution du temps opératoire, des pertes sanguines, du risque de fracture périprothétique et une préservation du stock osseux. Le but de cette étude était d’évaluer les résultats cliniques et radiologiques de l’implant Isa Stemless® (Société MoveUp, France) à court terme.

    Matériel et méthodes : Entre avril 2019 et février 2021, nous avons réalisé une étude de cohorte prospective multicentrique incluant les patients ayant reçu une arthroplastie totale d'épaule anatomique avec un implant huméral sans tige (Isa Stemless®, MoveUp). L’analyse clinique était basée sur l’EVA, le score de Constant, les amplitudes articulaires et le SSV. L’analyse radiologique était basée sur un TDM évaluant les remaniements osseux métaphysaires et la position de l'implant.

    Résultats : Au recul moyen de 31 mois (24-44), 57 patients ont été inclus dont 35 (61%) femmes et 22 (39%) hommes. Le score de Constant et le SSV médians étaient significativement améliorés au dernier recul passant de 38 à 78 points et 28,5% à 90% respectivement (p < 0,001). L’élévation antérieure active et la rotation externe coude au corps ont été significativement augmentées passant de 130 à 170° et de 20 à 50° respectivement (p < 0,001). L’EVA a significativement diminuée de 7 à 0,5 (p < 0,001). Une ostéolyse a été retrouvée dans 30,4% des cas, avec une localisation majoritairement postéro-médiale. La présence d’une ostéolyse n’avait cependant aucun impact sur le score de Constant au recul dans notre série (p=0,39). Aucune révision n’a été nécessaire suite à un descellement de l’implant huméral. Un débord d’ailettes ou de tête humérale était retrouvé dans 89,1% et 91,3% des cas respectivement, majoritairement en postéro-médial.

    Conclusion : A court terme, les résultats cliniques de la prothèse Isa Stemless (Société MoveUp) sont satisfaisants et comparables à ceux retrouvés dans la littérature. L’analyse TDM a retrouvé une ostéolyse autour de l’implant huméral dans 30% des cas, en zone majoritairement postéro-médiale et sans conséquence clinique. Un suivi clinique et radiologique à plus long terme semble nécessaire.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Ostéointégration d’un implant glénoïdien anatomique hybride : analyse scannographique.
    Présentation : 5 min / discussion : 2 min
    12h18 / 12h25
    Orateur(s) : Hugo Barret (Toulouse)
    

    Communication orale

     

    Epaule / Coude

    ABSTRACT N° SOFCOT23-891

    Ostéointégration d’un implant glénoïdien anatomique hybride : analyse scannographique.

     

     

    Hugo Barret* 1, Joris TIERCELIN1, Nicolas BONNEVIALLE1, Arnaud GODENECHE2, Christophe CHAROUSSET3, Stéphane AUDEBERT4, Shoulder friends Institut5

    1CHU, Toulouse, 2Clinique SANTI, Lyon, 3Clinique Turin, Paris, 4Clinique Cambresis, CAMBRAI, 5organisation, Paris, France

    Introduction :

    L’implant glénoïdien reste le point faible à long terme de l’arthroplastie totale d’épaule anatomique. Les implants hybrides, associant une structure monobloc de polyéthylène et de métal poreux sont désormais une alternative aux implants full-polyéthylène cimentés ou métal-backs. Leur capacité à s’ostéo-intégrer et leur taux de survie restent à ce jour peu rapportés. L’objectif de notre étude était d’évaluer l’intégration osseuse par une analyse scannographique d’un même implant hybride anatomique à plots.

    Matériel et méthodes : Dans une étude prospective multicentrique, nous avons inclus les patients opérés de 2019 à 2021, ayant bénéficiés de la mise en place d’une arthroplastie total anatomique avec glène hybride (ISAhybrid, Move Up, Alixan), et revus avec un TDM réalisé entre 12 et 24 mois post-opératoire. Deux observateurs indépendants ont analysé les images selon un protocole strict avec une analyse inter et intra observateur. L’analyse des plots a été réalisée de manière indépendantes. Des signes de ballonisation ont été recherchés sur une coupe frontale autour du plot polyéthylène supérieur. En son absence, l’ostéo-intégration a été évaluée selon les 6 zones d’Arnold (score de 0 à 6). L’analyse du plot métallique poreux inférieur était effectuée selon la méthode de Gulotta recherchant une ostéo intégration dans 4 zones en coupe axiale et 4 zones en coupe frontale (score de 0 à 8). Par ailleurs, une effraction des plots était recherchée en coupes axiales.

    Résultats : A partir d’une cohorte initiale de 120 patients, 104 TDMs ont pu être analysés. Une ballonisation du plot polyéthylène supérieur était retrouvée dans 31% des cas (n=32). Parmi les 72 TDMs restants, le score d’Arnold moyen était de 5,6+/- 0.9 points (/6): le taux d’ostéointégration parfaite était de 67% (n=70). Pour le plot métallique poreux inférieur, le score moyen de Gulotta était de 6,5+/-1,4 points (/8) : le taux d’ostéointégration parfaite était de 90% (n=94). Neuf patients (9%) présentaient une mauvaise intégration osseuse sur les 2 plots. Aucune rupture d’implant n’a été retrouvée. Deux patients ont été révisés au recul de 20 mois : un patient pour sepsis et un patient pour une mauvaise intégration osseuse symptomatique. Au plot supérieur, une effraction antérieure ou postérieure étaient retrouvées dans 3% (n=3) et 27% (n=28) des cas respectivement ; au plot inférieur, une effraction antérieure ou postérieure étaient retrouvées dans 10% (n=11) et 17% (n=18) respectivement. La fiabilité inter- et intra-évaluateur était considérée comme bonne ou excellente (ICC de 0,782 à 1)

    Conclusion : L’analyse TDM à court terme de cet implant glénoïdien anatomique hybride a identifié un taux de mauvaise intégration osseuse de 9%, non symptomatique pour 7 patients. Le plot supérieur en polyéthylène est intégré dans 2/3 des cas, à la différence du plot métallique ostéo-intégré dans la majorité des cas. Une révision a été nécessaire à court terme pour une mauvaise intégration osseuse ; un suivi à plus long terme étant nécessaire.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Arthroplastie d'interposition de l'épaule en pyrocarbone (PISA) : Suivi minimum de 10 ans
    Présentation : 5 min / discussion : 2 min
    12h25 / 12h32
    Orateur(s) : Hugo Barret (Toulouse), Hugo Barret ()
    

    Communication orale

     

    Epaule / Coude

    ABSTRACT N° SOFCOT23-803

    Arthroplastie d'interposition de l'épaule en pyrocarbone (PISA) :

    Suivi minimum de 10 ans

     

     

    Pascal Boileau1, Hugo Barret* 2

    1ICR, Groupe KANTYS, Unité Epaule, Nice, 2CHU Toulouse Hôpital Purpan, Toulouse, France

    Introduction : Le traitement de l'arthrose gléno-humérale chez les jeunes patients (moins de 65 ans) est un défi. Un nouvel implant sphérique composé de deux matériaux (surface en pyrocarbone et corps en graphite) a été développé depuis le début des années 2010 avec des résultats hétérogènes. Une étude in vitro montre que le pyrocarbone dans l'hémiarthroplastie de l'épaule provoque moins d'usure osseuse dans la simulation de la fonction de l'épaule que le chrome-cobalt. Les propriétés tribologiques et élastiques du pyrocarbone, utilisé avec un implant non fixé, pourraient potentiellement réduire l'usure de l'os glénoïde, ainsi que prévenir le descellement de la prothèse et la nécessité d'une révision future. L'objectif était d'évaluer la survie et les résultats à long terme de l'arthroplastie d'épaule par interposition de pyrocarbone (PISA).

    Matériel et méthodes : Entre 2009 et 2012, 97 PISAs (InSpyre, Tornier-Wright, Blummington USA) ont été suivies prospectivement dans cette étude multicentrique.. Douze patients sont décédés et 19 patients ont été perdus de vue. Soixante-six patients ont été inclus avec un suivi de plus de 10 ans (9 centres). L'âge moyen au moment de la chirurgie était de 64+/-15 ans. L'étiologie était l'arthrose primaire (n=27), les séquelles de fracture (type 1 n=20, type 4 n=2), l'arthrose post-instabilité (n=10), la nécrose aseptique non post traulmatique (n=2), les maladies inflammatoires (n=2), et l'échec d’hémiarthroplastie (n=4) ; 45 épaules (59%) avaient déjà été opérées. L'érosion glénoïdienne a été évaluée en 4 grades selon la classification de Sperling. L'érosion humérale a également été évaluée en 4 grades. Une analyse multivariée a été utilisée pour déterminer les facteurs de risque prédisposant à l'érosion humérale et glénoïdienne.

    Résultats : Après un suivi moyen de 124+/-11 mois, le taux de survie était de 89 %. Sept patients (11 %) ont dû être révisés en prothèse totale d'épaule inversée : érosion glénoïdienne douloureuse (n=4), érosion humérale avec fracture de stress du trochiter (n=3). Le score de Constant moyen et la valeur subjective de l'épaule (SSV) ont augmenté de manière significative de 39 ±14 à 70 ±14 points et de 34±15% à 75±17%, respectivement (p<0.001). Dans le groupe arthrose primaire, le taux de révision était plus élevé (p=0,043) ainsi que l'usure de la glène (p=0,046). Aucune révision avec un suivi à long terme n'a été effectuée dans le groupe des séquelles de fracture de type 1. L'analyse multivariée n'a pas mis en évidence de facteur de risque d'usure glénoïdienne, alors qu'une taille d'implant plus importante était un facteur de risque d'usure humérale (OR=0,54, [0,38 ; 0,77], p<0,001).

    Conclusion : A long terme, les PISAs présentent des résultats cliniques et fonctionnels satisfaisants avec un taux de révision acceptable. Les séquelles de fracture de type 1 semblent être une indication préférentielle. Cet implant sphérique en pyrocarbone ne protège pas de l'érosion glénoïdienne et de l'usure du trochiter, surtout si la taille du PISA est importante.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Hémi-arthroplastie de l'épaule en pyrocarbone dans le traitement des ostéonécroses drépanocytaires de la tête humérale.
    Présentation : 5 min / discussion : 2 min
    12h32 / 12h39
    Orateur(s) : Sébastien Zilber (Paris)
    

    Communication orale

     

    Epaule / Coude

    ABSTRACT N° SOFCOT23-253

    Hémi-arthroplastie de l'épaule en pyrocarbone dans le traitement des ostéonécroses drépanocytaires de la tête humérale.

     

    Sébastien Zilber* 1, Valentin Baudry1, Victor Housset1

    1aphp, paris, France

    Introduction : L'ostéonécrose drépanocytaire de la tête humérale est une cause rare de remplacement prothétique de l'épaule dont les résultats sont peu publiés. L'hémi-arthroplastie est indiquée dans les formes évoluées avec conservation du cartilage glénoïdien. Des résultats décevants ont été publiés à propos d'hémi-arthroplastie avec tête en métal. L'hémi-arthroplastie en pyrocarbone, moins agressive pour le cartilage glénoïdien, n'a jamais été évaluée dans cette indication.

    Matériel et méthodes : Dix patients drépanocytaires ayant une ostéonécrose de la tête humérale invalidante avec conservation du cartilage glénoïdien ont été opérés entre 2018 et 2022 avec implantation d'une hémi-arthroplastie en pyrocarbone et suivi prospectivement. Il s'agissait de 5 femmes et 5 hommes âgés de 25 à 52 ans aux multiples antécédents en rapport avec la drépanocytose (crises vaso-occlusives, arthroplasties des membres inférieurs, syndromes thoraciques aigus, hémolyses post-transfusionnelles...). Trois d'entre eux avaient bénéficié d'un forage + auto-greffe de moelle osseuse de la tête humérale dans les années précédant le remplacement prothétique. Les patients ont été hospitalisés pour une prise en charge pluri-disciplinaire péri-opératoire. Une tige humérale courte avec une tête en pyrocarbone a systématiquement été implantée par voie delto-pectorale. Un patient est décédé d’un syndrome thoracique aigu dans l'année suivant sa chirurgie avant d’avoir été revu. Les autres patients ont été revus à 1 an de recul minimum et 2 ans de recul moyen avec une évaluation clinique de la fonction de l'épaule (score de Constant) et une analyse radiologique sur des clichés standards.

    Résultats : La fonction de l'épaule s'est significativement améliorée entre l'état préopératoire et le recul maximal avec un gain moyen d'une trentaine de points sur le score de Constant. Sur les radiographies, aucun implant n'était descellé et l'interligne articulaire est resté stable dans le temps.

    Discussion : L'ostéonécrose drépanocytaire de l'épaule est une pathologie rare survenant chez des patients aux co-morbidités multiples qui peuvent bénéficier d'un remplacement prothétique quand la tête humérale n'est plus ronde. L'hémi-arthroplastie en pyrocarbone semble une excellente indication quand le cartilage glénoïdien est encore présent. Les caractéristiques biomécaniques du pyrocarbone permettent probablement de préserver le cartilage glénoïdien et d'obtenir des résultats cliniques et radiologiques meilleurs qu'avec une tête en métal. Il s'agit à notre connaissance de la première étude de cet implant dans cette indication.

    Conclusion : L'hémi-arthroplastie en pyrocarbone permet d'obtenir des résultats cliniques et radiologiques satisfaisants à moyen terme chez les patients drépanocytaires ayant une ostéonécrose de l'épaule avec perte de sphéricité de la tête humérale et conservation du cartilage glénoïdien. Il est nécessaire de suivre ces patients à plus long terme afin d'évaluer la survie de l'implant dans le temps.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Les têtes humérales en pyrocarbone pour l'hémiarthroplastie d’épaule permettent de préserver un stock osseux glénoïdien adéquat et des résultats cliniques satisfaisants après 5 à 9 ans de suivi
    Présentation : 5 min / discussion : 2 min
    12h39 / 12h46
    Orateur(s) : Arnaud Godeneche (Lyon)
    

    Communication orale

     

    Epaule / Coude

    ABSTRACT N° SOFCOT23-593

    Les têtes humérales en pyrocarbone pour l'hémiarthroplastie d’épaule permettent de préserver un stock osseux glénoïdien adéquat et des résultats cliniques satisfaisants après 5 à 9 ans de suivi

     

    Arnaud Godeneche* 1, Jérôme Garret2, Thomas Cuinet1, Louis Ducharne1, Mo Saffarini3

    169, Centre Orthopédique Santy, 269, Clinique du Parc, Lyon, France, 3ReSurg, Nyon, Switzerland

    Introduction : l'Hémiarthroplastie d’épaule est une alternative plus conservatrice que l'arthroplastie totale de l'épaule pour les patients jeunes et actifs présentant une érosion ou une déformation glénoïdienne minime. Les têtes humérales en pyrocarbone ont été introduites comme alternative aux têtes humérales métalliques qui étaient associées à une érosion de la glène dans 28%-43% des cas. L'objectif de cette étude était d'évaluer la progression de l'érosion glénoïdienne et les scores cliniques des hémiarthroplasties d’épaule utilisant des têtes humérales en pyrocarbone à court (2-4 ans) et à moyen terme (5-9 ans).

    Matériel et méthodes : Nous avons suivi 45 patients consécutifs ayant subi une hémiarthroplastie d’épaule avec des têtes humérales en pyrocarbone entre 2013 et 2015. Les patients ont été évalués radiographiquement et cliniquement lors d'un "premier" suivi (2-4 ans) et d'un "deuxième" suivi (5-9 ans). La morphologie de la glène a été évaluée par un scanner et l'érosion de la glène a été évaluée par radiographie simple. Le score de Constant, le score de l'American Shoulder and Elbow Surgeons (ASES) et le score de la valeur subjective de l'épaule (SSV) ont été évalués par un observateur indépendant.

    Résultats : Sur la cohorte initiale de 45 patients, 2 ont subi une reprise chirurgicale (4,4 %) et 6 ont été perdus de vue (13 %). 37 patients sont donc éligibles pour l'évaluation des résultats. Au premier suivi de 2,2±0,4 ans, tous les scores cliniques se sont considérablement améliorés. Une progression de l'érosion glénoïdienne a été observée chez 6 patients (16%) par rapport aux radiographies postopératoires immédiates. Lors du second suivi de 6,2±1,2 ans, tous les scores cliniques, à l'exception de la SSV, ont été maintenus ou ont continué à s'améliorer. Une progression de l'érosion glénoïdienne a été observée chez 5 patients (14%), par rapport au premier suivi à 2-4 ans. Lors du suivi final, l'érosion glénoïdienne était modérée chez 9 (24%) et sévère chez 3 (8,1%), mais elle n'avait progressé que de 1 grade (n=9) ou 2 grades (n=1) pour 10 épaules par rapport aux radiographies postopératoires immédiates et aux dernières radiographies.

    Conclusion : Cinq à neuf ans après une hémiarthroplastie d’épaule avec une tête humérale en pyrocarbone, l'érosion glénoïdienne a progressé d'un grade chez 24 % des patients et de deux grades chez 2,7 %, par rapport aux radiographies postopératoires immédiates. En outre, tous les scores cliniques, à l'exception de la SSV, ont été maintenus ou ont continué à s'améliorer par rapport au suivi précédent (2-4 ans).

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Hémiarthroplastie en pyrocarbone avec fraisage de la glène pour les glènes de type B2 et B3 : Etude tomodensitométrique
    Présentation : 5 min / discussion : 2 min
    12h46 / 12h53
    Orateur(s) : Riccardo Ranieri ()
    

    Communication orale

     

    Epaule / Coude

    ABSTRACT N° SOFCOT23-1200

    Hémiarthroplastie en pyrocarbone avec fraisage de la glène pour les glènes de type B2 et B3 : Etude tomodensitométrique

     

    Riccardo Ranieri* 1, Michel Azar2, Mikaël Chelli2, Christophe Trojani3, Pascal Boileau2

    1Université Humanitas , Milan, Italy, 2ICR, Groupe Kantys, Unité Epaule, 3ICR, Groupe Kantys, Unité Hanche/Genou, Nice, France

    Introduction : L'usure et le descellement de l’implant glénoïdien sont les causes principales d'échec de la prothèse totale d'épaule anatomique. Les jeunes patients arthrosiques présentant une glène de type B2 et B3 sont particulièrement à risque d'échec en raison de la persistance ou de la récidive la subluxation humérale postérieure (SHP). Notre objectif était d’évaluer les résultats cliniques et radiographiques de l'hémiarthroplastie au pyrocarbone (HA- PYC) avec glénoplastie par fraisage de la glène (FG) pour le traitement de l'arthrose gléno-humérale chez les patients ayant une glène de type B2 et B3.

    Matériel et méthodes : Étude rétrospective de 37 épaules arthrosiques avec glène B2/B3 chez 31 patients consécutifs (âge moyen, 58 ans) bénéficiant d’une HA-PYC + FG entre 2014 et 2020. Le diagnostic était une arthrose gléno-humérale primaire (OA = 27) et une arthropathie post instabilité (AI =10). Dix patients (27 %) avaient déjà subi une intervention chirurgicale. La FG a été réalisée en trois étapes : (1) fraisage antérieur asymétrique pour corriger la rétroversion, (2) fraisage concentrique pour créer une cupule de recentrage et (3) perforation de la surface glénoïdienne pour diminuer l’hyper pression intra-osseuse. Deux patients présentant une capsule redondante ont subi une plicature capsulaire postérieure supplémentaire. Un scanner 2D "corrigé" a été réalisé en préopératoire, à 6 mois postopératoires et au minimum 2 ans après l'intervention. L’objectif primaire était l'évaluation par tomodensitométrie de l'érosion/médialisation de la glène et la correction de la version glénoïdienne et de la subluxation humérale. Les objectifs secondaires étaient l’évaluation des résultats fonctionnels, de l'amplitude de mouvement et du taux de révision. Le suivi moyen a été de 53 ± 19 mois.

    Résultats : Deux patients (5 %) ont été révisés en RSA à 34 et 39 mois pour insuffisance du sous-scapulaire à la suite d'une chute dans un cas et d'une infection de bas grade dans l'autre. Au dernier suivi, toutes les épaules étaient centrées sur les images axiales du CT-scan; l'érosion glénoïdienne moyenne était de 2 mm. Globalement, la rétroversion glénoïdienne a diminué de 17,2° ±7,6 à 8,6° ±8,1 (p=0,001) et la subluxation humérale postérieure de 74% ±7,7 à 56,8% ± 7,0 (p=0,001). Le score de Constant (CS) est passé de 38 à 79 points et la valeur subjective de l'épaule (SSV) de 38% à 84% (p<0,001). Il n'y avait pas de différence de résultats entre l'omarthrose primaire et l'arthrose post instabilité, ni entre les glènes B2 et B3

    Conclusion : A court et moyen terme, l’HA-PYC avec FG permet un recentrage de la tête humérale avec une érosion limitée de la glène et donne de bons résultats fonctionnels et radiologiques chez les jeunes patients arthrosiques avec une glène B2/B3. Un suivi à long terme sera nécessaire pour confirmer ces bons résultats précoces.

    Conflits d’intérêts :

    R. Ranieri: Pas de conflit déclaré ,

    M. Azar: Pas de conflit déclaré ,

    M. Chelli: Pas de conflit déclaré ,

    C. Trojani: Pas de conflit déclaré ,

    P. Boileau Consultant, expert : Stryker, Détention d'un brevet ou inventeur d'un produit : Stryker

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    Description et validation d’une méthode originale de mesure quantitative de l’érosion glénoïdienne et de l’ascension humérale après hémi-arthroplastie d’épaule
    Présentation : 5 min / discussion : 2 min
    12h53 / 13h00
    Orateur(s) : Jean-Luc Raynier ()
    

    Communication orale

     

    Epaule / Coude

    ABSTRACT N° SOFCOT23-893

    Description et validation d’une méthode originale de mesure quantitative de l’érosion glénoïdienne et de l’ascension humérale après hémi-arthroplastie d’épaule

     

    Jean-Luc Raynier* 1, Caroline Cointat2, Héloïse Vasseur3, Marc-Olivier Gauci2, Mikaël Chelli4, Pascal Boileau4

    1ICR, Groupe Kantys, Unité Hanche, 2IULS, Hôpitalm Pasteur 2, 3Hôpital Pasteur 2, 4ICR, Groupe Kantys, Unité Epaule, Nice, France

    Introduction : Le complications potentielles des hémiarthroplasties (HA) de l’épaule sont la médialisation (par érosion glénoidienne) et la migration supérieure (par incompétence de la coiffe des rotateurs).

    Le but de cette étude était de développer une méthode originale de mesure de la médialisation humérale et de l’ascension humérale après HA d'épaule en utilisant des radiographies d’épaule de face standard et de démontrer que notre méthode est fiable et reproductible en routine en intra observateur et inter observateur.

    Matériel et méthodes : Nous avons inclus les patients d'une étude rétrospective multicentrique d'HA avec tête en Pyrocarbone. Soixante-quatre patients (âge moyen : 53 ans, 20 femmes et 44 hommes) ayant été opérés d’une HA-PYC pour arthrose de l'épaule ont été revus. Nous avons défini un repère orthonormé avec l'axe de la fosse sus-épineuse et le bord latéral de l'acromion. La médialisation et l’ascension humérale ont été mesurées à partir de ce repère orthonormé. Quatre observateurs (3 chirurgiens et un radiologue) ont mesuré la différence entre le postopératoire immédiat et le dernier recul de la projection de la partie médiale (X) et supérieure (Y) de l'implant. Ces mesures ont été normalisées par rapport au diamètre apparent du fût huméral pour éviter les erreurs d’agrandissement. Nous avons également comparé la mesure de la médialisation à l'érosion glénoïdienne selon la classification de Sperling.

    Résultats : La fiabilité intra-observateur et inter-observateur de la mesure de la médialisation et de l’ascension humérale a été évaluée en déterminant les coefficients de corrélation intra-classe. L'analyse des erreurs inter-observateurs n'a révélé aucune différence statistique entre les 4 observateurs (ICC = 0,95 et 0,88). Toutes les méthodes avaient une excellente fiabilité intra-observateur (ICC 0,94 et 0,89). L'analyse de concordance selon la méthode de Bland et Altman a confirmé la fiabilité de la mesure de la médialisation et de l’ascension humérale entre les 4 observateurs. Chez les patients présentant une érosion glénoïdienne accrue selon Sperling, la mesure moyenne de la médialisation OX/j était de 0,33. Chez les patients avec un grade Sperling inchangé d'érosion glénoïdienne, la mesure moyenne de la médialisation OX/j était de 0,08. (p<0,005). Une érosion glénoïdienne modérée ou sévère postopératoire (Sperling 3,4) était associée à une médialisation humérale. Au dernier recul, une ascension humérale a été observée chez 20 patients (34 %). Le OY/j moyen était de 0,27 chez les patients chez qui les observateurs ont identifié subjectivement une ascension humérale et de 0,06 chez les patients chez lesquels ils ne l'ont pas fait.

    Discussion : Nous avons décrit la première méthode permettant de quantifier les modifications anatomiques de l’épaule observables après HA.

    Conclusion : Cette étude décrit deux nouvelles mesures radiologiques de médialisation et d’ascension de l'implant huméral, et démontre leur reproductibilité.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

Genou
11h15 - 13h00
Amphithéâtre Passy
Communications orales : genou
Présentation : 5 min / discussion : 2 min
CATÉGORIE(S) : Chirurgien
Modérateur(s) : Louis Dagneaux (Montpellier), Guillaume Demey (LYON)
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    Résultats des PUC externes à très long terme : une étude de cohorte avec un suivi de 20 à 28 ans.
    Présentation : 5 min / discussion : 2 min
    11h15 / 11h22
    Orateur(s) : Clara Thouvenin (BORDEAUX)
    

    Communication orale

     

    Genou

    ABSTRACT N° SOFCOT23-1009

    Résultats des PUC externes à très long terme : une étude de cohorte avec un suivi de 20 à 28 ans.

     

    Clara Thouvenin* 1, Etienne Deroche1, Cécile Batailler1, Philippe Neyret2, Elvire Servien1, Sébastien Lustig1

    1Chirurgie orthopédique, Hôpital de la Croix Rousse, 2Chirurgie orthopédique, Infirmerie Protestante, Lyon, France

    Introduction : Les prothèses unicompartimentales (PUC) de genou présentent de nombreux avantages par rapport aux prothèses totales de genou mais posent des difficultés techniques spécifiques. Il existe peu de littérature sur les PUC externes et les études rapportant leurs résultats à long terme sont peu nombreuses. L’objectif de notre étude était de rapporter les résultats à plus de 20 ans de suivi des PUC externes.

    Matériel et méthodes : Entre janvier 1988 et octobre 2003, 54 PUC externes ont été réalisées chez 52 patients dans le cadre d’une étude monocentrique. La prothèse posée était à plateau fixe avec un polyéthylène (PE) cimenté. L’indication chirurgicale était une arthrose fémoro-tibiale externe isolée pour tous les patients. L’âge moyen lors de la procédure index était de 65,4 +/- 11 ans. Le groupe étudié était constitué des patients avec un suivi supérieur à 20 ans.

    Résultats : Parmi les 54 genoux opérés, 28 sont décédés avant 20 ans de suivi et 3 ont été perdus de vue. Vingt-trois ont été inclus dans le groupe étudié, 17 vivants et 6 décédés avec un recul supérieur à 20 ans. L’âge moyen lors du dernier suivi était de 85 ans et il y avait 22% d'hommes (n=5). Le suivi moyen était de 22,8 ans (20 - 27,9 ans).

    Parmi les 23 genoux ayant plus de 20 ans de suivi, 4 avaient eu une chirurgie de révision : 2 pour progression de l’arthrose, 1 pour descellement aseptique et 1 pour usure du PE. La courbe de survie de Kaplan Meier retrouvait un taux de survie à 20 ans de 79,8%. Le délai moyen de reprise était de 11,4 ans (min = 2 ans, max = 20 ans). Au dernier contrôle clinique, le score IKS fonction moyen était de 41,5 et le score IKS objectif moyen de 79,4. La flexion moyenne était de 110°. Dans la population sans reprise, 95% des patients (n=18) étaient satisfaits ou très satisfaits de la chirurgie.

    Discussion : Avec un suivi moyen de 22,8 ans, il s’agit de la série rapportant le plus long suivi de PUC externes jamais rapportée. Malgré une courbe d’apprentissage longue et un faible nombre de patients opérés comparé aux PUC internes, le taux de survie à 20 ans est excellent. Cela supporte l’option d’une PUC externe chez des patients jeunes sans crainte d’une reprise chirurgicale précoce.

    Conclusion : Les PUC externes dans l’AFTE isolée offrent un excellent taux de survie à plus de 20 ans et un haut taux de satisfaction des patients. On peut espérer que l’essor récent des nouvelles technologies d’aide à la pose puisse améliorer encore ces résultats avec les implants actuels.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Les quilles avec offset sont-elles toujours nécessaires dans l’arsenal des révisions de prothèses totales de genou ? A propos d'une série consécutive de 789 genoux.
    Présentation : 5 min / discussion : 2 min
    11h22 / 11h29
    Orateur(s) : Cecile Batailler (Lyon)
    

    Communication orale

     

    Genou

    ABSTRACT N° SOFCOT23-1209

    Les quilles avec offset sont-elles toujours nécessaires dans l’arsenal des révisions de prothèses totales de genou ? A propos d'une série consécutive de 789 genoux.

     

    Cecile Batailler* 1, Angelo VASILIADIS1, Robin CANETTI1, Elvire Servien1, Sébastien Lustig1

    1Hopital de la Croix Rousse, Lyon, France

    Introduction : Les objectifs de cette étude étaient de déterminer l'incidence de l'utilisation de quilles avec offset dans les révisions de prothèses totales de genou (RPTG) et d'évaluer la nécessité de leur utilisation avec les composants fémoraux et tibiaux.

    Matériel et méthodes : Cette étude radiologique rétrospective a inclus 862 patients ayant subi une RPTG entre 2010 et 2022. Les patients ont été séparés en un groupe sans quille (groupe NS), un groupe quille avec offset (groupe OS) et un groupe avec quille droite (groupe SS). Deux chirurgiens orthopédistes seniors ont évalué toutes les radiographies post-opératoires du groupe OS pour évaluer la nécessité d'utiliser un offset.

    Résultats : Au total, 789 patients remplissaient tous les critères d'éligibilité à l'inclusion et ont été revus (305 hommes (38,7 %)) avec un âge moyen de 72,7 +/- 10,2 ans [39 ; 96]. Quatre-vingt-huit (11,1 %) patients avaient subi une RPTG avec des quilles décalées (34 tibia, 31 fémur, 24 les deux) et 609 (70,2 %) avec des quilles droites. Les quilles tibiale et fémorale étaient diaphysaires de plus de 75 mm dans 83 reprises (94,3 %) pour le groupe OS et 444 reprises (72,9 %) pour le groupe SS (p < 0,001). L'offset du composant tibial était situé médialement dans 50 % des RPTG, tandis que l'offset du composant fémoral était placé en avant dans 47,3 % des RPTG. L'évaluation par les deux chirurgiens seniors indépendants a révélé que les quilles n'étaient nécessaires que dans 3,4 % des cas. Les quilles avec offset n'étaient nécessaires que pour l'implant tibial.

    Conclusion : Les quilles avec offset ont été utilisées dans 11,1 % des révisions de prothèses totales de genou, cependant elles n'ont été jugées nécessaires que dans 3,4 % et uniquement pour le composant tibial.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    La modification de la pente tibiale postérieure a-t-elle une influence sur les résultats après PTG postéro-stabilisée ? A propos de 773 genoux à 5 ans de recul minimum
    Présentation : 5 min / discussion : 2 min
    11h29 / 11h36
    Orateur(s) : Hassan ALHAMDI (Lyon)
    

    Communication orale

     

    Genou

    ABSTRACT N° SOFCOT23-1056

    La modification de la pente tibiale postérieure a-t-elle une influence sur les résultats après PTG postéro-stabilisée ?

    A propos de 773 genoux à 5 ans de recul minimum

     

     

    Hassan ALHAMDI* 1, Étienne DEROCHE1, Cécile BATAILLER1, Sébastien LUSTIG1, Elvire SERVIEN1

    1Service de chirurgie orthopédique , Hôpital de la Croix-Rousse, Lyon, France

    Introduction : La pente tibiale postérieure (PTP) influence la cinématique des prothèses totales de genou (PTG), et son influence peut varier selon le dessin des implants et le type de contrainte utilisé. Toutefois il n’y a pas de recommandation précise concernant l’adaptation de la coupe tibiale à la pente tibiale native sur les prothèses postéro-stabilisées (PS). L’objectif de cette étude était d’évaluer si une modification significative entre la PTP native et celle du plateau tibial prothétique avait une influence sur les résultats fonctionnels et le risque de complications. Notre hypothèse était que la modification de la PTP devait être à ≤ 10° pour obtenir les meilleurs résultats.

    Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude comparative rétrospective et monocentrique. Les données cliniques et radiologiques de 773 genoux ont été collectées à partir d'une base de données chirurgicale prospective. Les critères d'inclusion étaient tous les patients opérés d’une PTG PS à plateau fixe ou mobile pour arthrose fémoro-tibiale primitive, avec ou sans arthrose fémoro-patellaire associée, ou une ostéonécrose du condyle fémoral ou du plateau tibial, présentant un recul minimum de 5 ans. Les amplitudes articulaires et le score de l'International Knee Society (IKS) ainsi que les mesures radiologiques ont été recueillies en préopératoire et en postopératoire lors de chaque visite de suivi. Deux groupes ont été composés en fonction de la modification de la PTP entre le pré et le post-opératoire (Groupe 1 : ≤10°, n=683 ; Groupe 2 : >10°, n=90).

    Résultats : Le suivi moyen était de 75,5 mois ± 19,1. La PTP moyenne postopératoire était de 1.6 +/- 1.7° dans le Groupe 1 et 0.9 +/- 1.8° dans le Groupe 2 (p<0.001). La modification de PTP par rapport au préopératoire était de 5,0° ± 3,24 dans le Groupe 1 et 12.7° ± 3,24 dans le Groupe 2 (p<0.001). Il n'y avait pas de différence significative concernant les scores IKS genou (93.0 +/- 5.2 et 93.0 +/- 4.7, p=0.89) et IKS fonction (95.0 +/- 3.8 et 90.0 +/- 7.2, p=0.33) dans les Groupes 1 et 2 respectivement. La flexion postopératoire maximale était très bonne dans les deux groupes sans différence cliniquement pertinente (120.0 +/- 11.9 et 123.0 +/- 8.3, p=0.026). Le taux de complications était de 4,4% dans les deux groupes (p=0.97), principalement la raideur (1,5%) et l'infection profonde (1,2%).

    Discussion : La littérature est riche mais contradictoire à propos de la relation entre la pente tibiale et la flexion maximale après PTG PS, mais aucune étude préalable n’avait évalué les conséquences cliniques de la modification de la pente tibiale native. Contrairement à l’hypothèse formulée, une modification de plus de 10° de la pente tibiale native avec une prothèse PS n’a pas d’effet délétère sur les résultats à moyen terme.

    Conclusion : La modification même importante de la PTP par rapport au natif n'influence pas la flexion maximale postopératoire et les scores cliniques et n’est pas associée à un taux de complication plus élevé au recul minimum de 5 ans après PTG postéro-stabilisée.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Combiner allogreffe structurale et cône de tantale pour reconstruire les pertes de substances osseuses tibiales métaphysaires périphériques dans les révisions prothétiques
    Présentation : 5 min / discussion : 2 min
    11h36 / 11h43
    Orateur(s) : Louis Dagneaux (Montpellier), Louis Dagneaux (Montpellier)
    

    Communication orale

     

    Genou

    ABSTRACT N° SOFCOT23-1094

    Combiner allogreffe structurale et cône de tantale pour reconstruire les pertes de substances osseuses tibiales métaphysaires périphériques dans les révisions prothétiques

     

    Louis Dagneaux* 1, Elias Bougaud1, Mazen Hamoui1, Florent Gaillard1, François Canovas1

    1Chirurgie orthopédique du membre inférieur, Université de Montpellier, Montpellier, France

    Introduction : Les pertes de substances osseuses tibiales représentent un défi majeur dans les révisions de prothèse de genou (PTG). Parmi les techniques décrites permettant la reconstitution du stock osseux et le comblement d’une perte de substance osseuse (PSO) tibiale métaphysaire périphérique sévère (AORI T2A et T2B), l’utilisation de ciment, de cales métalliques ou d’allogreffe structurale isolée ont été associées à un taux élevé de descellement à long terme. L’objectif de ce travail était de présenter une technique originale de reconstruction composite, combinant allogreffe structurale et cône de tantale pour le traitement des PSO tibiales métaphysaires périphériques sévères.

    Matériel et méthodes : Cette étude présentait les résultats de 12 cas de révisions de PTG utilisant une technique originale de reconstruction composite au recul minimal de 2 ans, à partir d'une série monocentrique de 35 révisions réalisées entre 2016 et 2021. L'âge moyen était de 70 ans, 66% étaient des hommes. La cause de révision était un descellement aseptique dans 58% des cas, un descellement en contexte septique dans 42%. La révision utilisait une prothèse charnière ou semi-contrainte. L'évaluation postopératoire comprenait l'ostéointégration de l'allogreffe selon Pierchon modifié Oswestry au dernier recul et l'analyse du risque de descellement tibial ou de révision itérative. Le recul moyen était de 41 mois (24 – 75).

    Résultats : Aucune complication peropératoire n’a été recensée avec l’utilisation de cette technique de reconstruction tibiale. Parmi les complications postopératoires, on retrouvait deux évacuations d’hématomes, et une réintervention pour lambeau de couverture. Une intégration complète de l’allogreffe tibiale était retrouvée dans tous les cas selon la classification de Pierchon modifié Oswestry, sans résorption. Aucun patient n’a nécessité de révision ultérieure pour cause mécanique tibiale au dernier recul, un patient a présenté une récidive septique nécessitant une révision en 2 temps.

    Discussion : Le but de cette reconstruction originale était double : d’abord mécanique, en répartissant les contraintes mécaniques dans les différentes zones de fixation tibiale décrit par Morgan Jones, et biologique via la restauration du stock osseux par l’allogreffe, souhaitable notamment chez les patients jeunes et/ou actifs. Le positionnement du cône, transfixiant l’allogreffe et l’os natif (hôte), permettrait ainsi de lutter contre les risques de résorption et de descellement mécanique tibial classiquement associés aux allogreffes structurales isolées. Principale alternative, l’utilisation de cales métalliques a été associée au risque de descellement tibial à moyen terme, avec des contraintes excessives à l’interface entre l’os original et la cale métallique.

    Conclusion : Cette étude retrouvait des résultats prometteurs de cette technique originale de révision dans le traitement des PSO, non pas cavitaires, mais segmentaires périphériques, avec atteinte de l’intégrité corticale de la métaphyse tibiale.

    Conflits d’intérêts :

    L. Dagneaux Aide à la recherche clinique / travaux scientifiques : Exatech, Consultant, expert : Zimmer Biomet, DepuySynthes, Newclip , Invitations à des congrès nationaux ou internationaux : Zimmer Biomet ,

    E. Bougaud: Pas de conflit déclaré ,

    M. Hamoui: Pas de conflit déclaré ,

    F. Gaillard: Pas de conflit déclaré ,

    F. Canovas: Pas de conflit déclaré

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    ROBOTIC TOTAL KNEE REPLACEMENT: ONE-YEAR CLINICAL RESULTS FOLLOWING RESTRICTED KINEMATIC ALIGNMENT COMBINED WITH A LOAD SENSOR VERSUS FUNCTIONAL ALIGNMENT
    Présentation : 5 min / discussion : 2 min
    11h43 / 11h50
    Orateur(s) : César Tourtoulou (BORDEAUX)
    

    Communication orale

     

    Genou

    ABSTRACT N° SOFCOT23-1192

    ROBOTIC TOTAL KNEE REPLACEMENT: ONE-YEAR CLINICAL RESULTS FOLLOWING RESTRICTED KINEMATIC ALIGNMENT COMBINED WITH A LOAD SENSOR VERSUS FUNCTIONAL ALIGNMENT

     

    César Tourtoulou* 1, Julien BARDOU-JACQUET2, Paul LECOANET2, Francois Blaquiere2, Nicolas POMMIER2, Yohan LEGALLOIS1

    1CHU Bordeaux, 2Clinique Tivoli, Bordeaux, France

    Introduction : La prothèse totale de genou (PTG) est une procédure efficace pour le traitement de l’arthrose du genou en phase terminale, avec de bons résultats cliniques et de survie. Cependant, jusqu'à 20% des patients rapportent une insatisfaction suite à une PTG. Des études récentes ont suggéré que cela pourrait être, au moins en partie, dû à un alignement non optimal des membres après l’intervention ou à un déséquilibre ligamentaire.

    Cette étude compare les résultats cliniques à 1 an post-opératoire (le Knee Society Score [KSS] de 2011 et le Forgotten Joint Score [FJS]) entre deux techniques personnalisées de PTG assistées par robot, visant toutes les deux à obtenir un équilibrage ligamentaire fiable : l'alignement fonctionnel (FA) récemment décrit par F. Haddad, et une technique originale combinant l’alignement cinématique restreint (rKA) avec l’utilisation d’un capteur de charge pour réaliser l’équilibrage ligamentaire par une recoupe osseuse, à l’aide du bras robotisé.

    Matériel et méthodes : Cette étude prospective comparative a été réalisée dans un centre d'arthroplastie de genou pratiquant la chirurgie assistée par robot. La population étudiée était composée de 43 patients dans le groupe FA et de 47 patients dans le groupe rKA/capteur. Les résultats cliniques ont été évalués à 1 mois post-opératoire (échelle visuelle analogique [EVA] de douleur, flessum, amplitude articulaire [ROM], utilisation d'une aide à la marche et raideur) et à 1 an post-opératoire (2011 KSS, FJS, EVA, flessum et ROM).

    Résultats : Il n'y avait pas de différences significatives sur le 2011 KSS ou le FJS à 1 an post-opératoire entre les deux groupes. L'analyse multivariée des résultats à 1 an n'a montré aucune association indépendante de l'une ou l'autre des techniques avec le score KSS Objectif (coefficient bêta ajusté (aβ) = −2,371 [−7,380 ; 2,638], P = 0,357), le score KSS Satisfaction patient (aβ = −2,522 [−6,887 ; 1,842], P = 0,262), le score KSS Attentes patient (aβ = 0,629 [−0,928 ; 2,186], P = 0,431), le score KSS Activités fonctionnelles (aβ = −3,399 [−10,881 ; 4,082] , P = 0,377) ou le FJS (aβ = −5,168 [−19,887 ; 9,550], P = 0,494).

    Discussion :

    Conclusion : Nous n’avons pas retrouvé de différence significative entre les groupes FA et rKA/capteur concernant les scores 2011 KSS ou FJS à 1 an post-opératoire. À notre connaissance, il s'agit de la première étude visant à comparer les résultats cliniques de ces deux techniques novatrices de PTG, visant toutes les deux à obtenir l’équilibrage ligamentaire idéal via l’utilisation de l’aide robotisée. Dans cette étude, les résultats cliniques dans le groupe rKA/capteur sont sensiblement similaires à ceux retrouvés dans des études préalables rapportant les résultats du rKA sans utilisation de l’assistance robotique ou de capteur de charge. Cette étude constitue également la première description des résultats cliniques du FA. Trois essais contrôlés randomisés comparant les résultats cliniques de l’alignement mécanique (MA) et du FA sur des PTG robotisées sont actuellement en cours. Les résultats combinés de ces essais pourront nous aider à déterminer la méthode idéale pour la réalisation du FA. En effet, plusieurs interprétations de cette théorie d’alignement existent à ce jour. En se focalisant sur nos résultats, nous avons également noté que le score KSS Attentes patient était diminué en post opératoire dans les deux groupes. De plus, 13 % des patients inclus dans notre étude (12/90) ont présenté un mauvais résultat clinique selon le score FJS à 1 an post-opératoire. Cela met en avant le fait que malgré l’utilisation de techniques personnalisées et de technologies de pointe, obtenir la satisfaction des patients dans les suites d’une PTG n’est pas garantie. Ainsi, d'autres pistes doivent être explorées pour améliorer les résultats de nos patients.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Prothèse unicompartimentale de genou : Étude épidémiologique descriptive rétrospective multicentrique de 2009 à 2019 en France et projections à 2050.
    Présentation : 5 min / discussion : 2 min
    11h50 / 11h57
    Orateur(s) : Mathieu Vinet (Rennes)
    

    Communication orale

     

    Genou

    ABSTRACT N° SOFCOT23-142

    Prothèse unicompartimentale de genou : Étude épidémiologique descriptive rétrospective multicentrique de 2009 à 2019 en France et projections à 2050.

     

    Mathieu Vinet* 1, Mathieu Le Stum2, Thomas Gicquel3, Arnaud Clavé4, Frédéric Dubrana5

    1CHU, Rennes, 2LATIM, Brest, 3Clinique Mutualiste Porte de l'Orient, Lorient, 4Clinique Saint-Georges, Nice, 5CHU, Brest, France

    Introduction : L’arthroplastie unicompartimentale de genou (PUC) est une intervention fiable et reproductible que certains chirurgiens ont totalement incorporé à leur arsenal thérapeutique, alors que d’autres sont réticents. L'objectif de l’étude était de déterminer à partir de l’épidémiologie de l’arthroplastie unicompartimentale de 2009 à 2019: 1) l’évolution des tendances de croissance par sexe et âge 2) l’évolution de l’état de comorbidité des patients lors de l’opération 3) l’évolution des tendances selon les régions 4) la projection la plus adaptée aux observations à 2050.

    Matériel et méthodes : L’étude a été menée en France sur la période 2009-2019 pour chaque sexe et tranche d’âge. Les données étaient issues de la base de données du Système National des Données de Santé (SNDS), qui regroupe toutes les interventions menées en France. En se basant sur le recueil des actes effectués, il a été déduit les taux d’incidence (pour 100 000 habitants) et leur évolution ainsi que l’évaluation indirecte de l’état de comorbidité du patient. En utilisant des modèles de projection, les taux d’incidence ont été projetés aux années 2030, 2040 et 2050.

    Résultats : Entre 2009 et 2019, le taux d'incidence des PUC a augmenté (12,8 à 19,6 ; + 53%), chez les hommes (de 10,8 à 20,3 ; +89%) et chez les femmes (de 14,6 à 18,9 ; +29%). Le sexe ratio homme/femme est passé de 0,69 en 2009 à 1,0 en 2019. La croissance était la plus importante chez les hommes de moins de 65 ans (de 4,9 à 9,9 ; +100%) et la plus faible chez les femmes de plus de 75 ans (de 41,2 à 40,5 ; -2%). Sur la période étudiée, la proportion de patient avec des comorbidités peu sévères (GHM1) augmentait (de 71,7% à 81,1%) au dépend des autres classes, pour toutes les tranches d’âges, quelque-soit le sexe. Par région, l’évolution du taux d’incidence allait de -22% (de 29,8 à 23,1) pour la Corse à +251% (de 13,9 à 48,7) pour la Bretagne. Les modèles de projection proposés suggéraient une augmentation du taux d’incidence de +18% en régression logistique, +103% en régression linéaire d’ici 2050.

    Discussion : Notre étude a montré une croissance du nombre de PUC en France sur la période étudiée. Il n’existe pas de données démographiques descriptives exhaustives pour la PUC en France ou à l’international, ni de tentatives de projections, mais on retrouve des évolutions de taux d’incidence très hétérogènes dans la littérature. La croissance est majeure chez les hommes jeunes et peu comorbides, posant la question de l’augmentation au profit des traitements conservateurs et des arthroplasties totales. Notre étude ne permet pas d’étayer cette hypothèse. Il existe une forte disparité inter-régionale reposant probablement sur une différence d’indications avec des limites encore imparfaitement établies et un effet centre de formation.

    Conclusion : Notre étude confirme une hausse globale des actes de PUC en France, avec une dynamique différente selon le sexe, l’âge et les comorbidités. Les projections suggèrent la poursuite de cette croissance.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Le resurfaçage patellaire d’un deuxième côté lors d’une prothèse totale de genou n’est pas nécessaire même s’il a été effectué du premier côté.
    Présentation : 5 min / discussion : 2 min
    11h57 / 12h04
    Orateur(s) : Angelos Scaltsas ()
    

    Communication orale

     

    Genou

    ABSTRACT N° SOFCOT23-153

    Le resurfaçage patellaire d’un deuxième côté lors d’une prothèse totale de genou n’est pas nécessaire même s’il a été effectué du premier côté.

     

    Angelos Scaltsas* 1, Baptiste Picart1, Nicolas Pujol1

    1Département d'orthopédie, Le Chesnay, France

    Introduction : La pertinence ou la nécessité de réaliser un resurfaçage patellaire lors de l’implantation d’une prothèse totale de genou (PTG) n’est pas clairement établie. L’objectif de l’étude était de comparer les résultats cliniques et fonctionnels de patients opérés d’un côté par PTG avec resurfaçage rotulien et de l’autre côté par PTG sans resurfaçage patellaire. L’hypothèse était qu’il n’y avait pas de différence entre les deux côtés opérés.

    Matériel et méthodes : Il s’agit d’une cohorte rétrospective de patients opérés d’un deuxième côté par PTG sans resurfaçage patellaire (PTG R-) et ayant pour antécédent une première arthroplastie totale de genou controlatérale avec resurfaçage rotulien (PTG R+).

    Résultats : Vingt patients consécutifs ayant eu une deuxième PTG de première intention étaient leur propre groupe témoin (40 genoux). L’âge moyen était de 75,9 ans ± 6,2. Le délai moyen entre les deux interventions était de 20,6 mois ± 11,9. Il n’y avait pas de différence sur les scores SF-36, KOOS et Lillois entre le genou droit et le genou gauche. Soixante-cinq pourcent des patients étaient incapables de différencier leurs genoux dans les activités de la vie quotidienne.

    Conclusion : La réalisation ou non d’un resurfaçage patellaire d’une PTG pour un deuxième côté donne des résultats équivalents. Il n’est pas indispensable de le réaliser, même lorsque que celui-ci a été fait du premier côté.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Les profils sagittaux des condyles fémoraux observés à partir de l’axe cylindrique sont superposables, une étude d'analyse par tomodensitométrie de 106 genoux
    Présentation : 5 min / discussion : 2 min
    12h04 / 12h11
    Orateur(s) : Renaud Siboni (Reims)
    

    Communication orale

     

    Genou

    ABSTRACT N° SOFCOT23-192

    Les profils sagittaux des condyles fémoraux observés à partir de l’axe cylindrique sont superposables, une étude d'analyse par tomodensitométrie de 106 genoux

     

    Renaud Siboni* 1, Emmanuel Lamglait2, Emilie Kemberg3, Laurent Geais3, Etienne Peronne2

    1Service de chirurgie orthopédique - CHU de Reims, Reims, 2Hôpital Privé La Chataigneraie, Beaumont, 3Move-up, Valence, France

    Introduction : Le profil sagittal des condyles fémoraux a été défini comme une forme sphérique ou ovoïde avec une asymétrie médio-latérale dépendante du point de référence. Récemment deux études ont conclu que ces profils sagittaux étaient circulaires et superposables médio-latéralement. Cette étude a pour but d’évaluer les profil sagittaux des condyles fémoraux médial et latéral, de rechercher leur superposition, à partir d’un scanner pré opératoire de planification d’une arthroplastie totale de genou.

    Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude, rétrospective, multicentrique, du 14/11/2016 au 15/06/2022, avec l’analyse de 106 scanners de patients. Les critères d’inclusion étaient : tous les patients pris en charge pour une arthroplastie totale de genou de première intention avec un scanner préopératoire selon le même protocole de planification. Les critères d’exclusion étaient : les patients avec la présence de matériel au genou, un antécédent de chirurgie prothétique ou d’ostéotomie au genou, une indication traumatique, tumorale ou septique à la PTG et tout dossier incomplet. Une analyse morphologique était effectuée avec la construction des différents repères : le sulcus line (SL), l’axe trans-épicondylien chirurgical (STEA), l’axe trans-épicondylien clinique (CTEA), l’axe des cylindres d’Eckhoff (CA), l’axe des condyles postérieures (PCA), l’axe tibial d’Akagi (TAL). Une mesure des profils condyliens sagittaux (PCS) médial et latéral était réalisée chez tous les patients sur deux plages angulaires d’analyses, de -10° à 30° et de 30° à 100°, correspondant respectivement aux espaces fémoraux en extension et en flexion.

    Résultats : 52 hommes et 54 femmes ont été analysés (âge moyen = 66.6 ans (46 – 87)). Un alignement en varus était présent chez 53 cas (50%), normo-axé dans 48 cas (45%) et en valgus dans 5 cas (5%). De -10° à +30° le PCS médial était en moyenne de 55.2 mm (46.5 – 64.6) et en latéral de 55.4 mm (46.8 – 64.0) avec une différence non significative. De +30° à +100° le PCS médial était en moyenne de 55.4 mm (46.0 – 64.7) et en latéral de 55.8 mm (46.5 – 64.8) avec une différence non significative.

    Discussion : Quand l’axe des cylindres est pris comme repère, les profils sagittaux médial et latéral des condyles fémoraux sont superposables. Cet axe est pris comme repère quand l’objectif d’alignement est cinématique pour la réalisation d’une PTG. Si la plupart des prothèses de genou disponibles sur le marché présentent des profils sagittaux superposables, le choix de l’alignement n’est pas toujours corrélé au dessin de la prothèse, qui peut être à un ou plusieurs rayons. Ceci peut entrainer une répercussion à la fois dans les articulations fémoro-tibiale et fémoro-patellaire. Se pose la question de la dépendance du choix de la prothèse et de son alignement et d’une prothèse sur-mesure.

    Conclusion : Les profils sagittaux des condyles fémoraux mesurés à partir de l’axe cylindrique sont superposables à l’analyse scanographique préopératoire, de patients nécessitant la mise en place d’une prothèse totale de genou.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Résultats à moyen terme des reprises de prothèse totale de genou pour instabilité fémoro-tibiale
    Présentation : 5 min / discussion : 2 min
    12h11 / 12h18
    Orateur(s) : Antoine Labouyrie (Lille)
    

    Communication orale

     

    Genou

    ABSTRACT N° SOFCOT23-312

    Résultats à moyen terme des reprises de prothèse totale de genou pour instabilité fémoro-tibiale

     

    Antoine Labouyrie* 1, 2, Teddy Trouillez1, 2, Sophie Putman1, 2, Henri Migaud1, 2, Julien Dartus1, 2, Gilles Pasquier1, 2

    1CHU de Lille, Hôpital Roger Salengro, Service Orthopédie 2, 2Université de Lille, Lille, France

    Introduction : L’instabilité fémoro-tibiale par défaut d’équilibrage ligamentaire est une complication fréquente après prothèse totale de genou (PTG). Hors infection, l'instabilité est souvent classée comme deuxième cause de reprise précoce de PTG, après le descellement. Son diagnostic est parfois difficile et les résultats sont controversés en cas de reprise. L’objectif principal de cette étude était d’analyser les résultats à un an des reprises de PTG pour instabilité fémoro-tibiale et de déterminer les facteurs de risque pouvant influencer ces résultats.

    Matériel et méthodes : Entre novembre 2015 et février 2021, 57 reprises de prothèse totale de genou pour instabilité fémoro-tibiale (23 hommes , 34 femmes) ont été réalisées. Ces patients ont été réévalués à un an par la différence entre le score Oxford genou (OKS) préopératoire (de 0 à 48 points) et le score à un an postopératoire. L’amélioration de l’OKS était considérée comme significative si elle était supérieure ou égale à 5 points (MCID). L’évolution des amplitudes articulaires en flexion, le taux de complications ainsi que les facteurs de risque pouvant influencer le résultat étaient également analysés. L’instabilité était diagnostiquée par l’interrogatoire, l’examen clinique et l’apport de clichés radiographiques en stress. Elle était ensuite classée en instabilité en extension (n = 26), en midflexion (n = 8), en flexion (n = 8) ou globale (n = 12). L'indication de reprise était décidée après un bilan étiologique exhaustif recherchant d’autres causes de douleurs sur PTG. Les révisions consistaient en un changement d'implants par prothèse à contrainte condylienne (n = 33), ou par prothèse charnière rotatoire (n = 16) ou par changement isolé du polyéthylène (n = 8).

    Résultats : Sur 57 patients, 54 patients (22 hommes , 32 femmes) d’âge moyen de 63,4 ans ± 8,6 [45,7-87,1] ont pu être réévalués avec l’analyse de l’OKS préopératoire et au recul. L’OKS préopératoire était de 15,2 ± 6,4 [2-35] et passait à 29 ± 8,5 [7-45] au recul (p < 0,001). Au total 45 patients (83,3%) ont obtenu une amélioration significative de leur OKS en postopératoire (≥ MCID). Il n’existait pas de différence significative entre la flexion préopératoire (115,4° ± 12,5 [90-130]) et au recul (118,3° ± 12,7 [90-130]). Quinze patients (26,3%) ont présenté des complications postopératoires dont 3 révisions (5,3%) au dernier recul (41,5 mois ± 17,2 [13-75]). Il n’existait pas de différence significative en fonction du type d’instabilité ou du type d’implants utilisés pour la reprise avec cependant un meilleur résultat pour les prothèses à contrainte condylienne versus les prothèses charnières rotatoires et les changements isolés du polyéthylène.

    Conclusion : Les reprises de prothèse totale de genou dans le cadre d’une instabilité fémoro-tibiale entraînent une amélioration fonctionnelle significative à un an postopératoire. Elles exposent néanmoins à un risque non négligeable de complications.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Digital monitoring and rehabilitation after knee arthroplasty: a longitudinal cohort study
    Présentation : 5 min / discussion : 2 min
    12h18 / 12h25
    Orateur(s) : Stefaan Van Onsem ()
    

    Communication orale

     

    Genou

    ABSTRACT N° SOFCOT23-350

    Digital monitoring and rehabilitation after knee arthroplasty: a longitudinal cohort study

     

    Julien Lebleu1, Andries Pauwels1, Sébastien Parratte2, 3, Philippe Anract4, Philippe Van Overschelde5, Stefaan Van Onsem* 6

    1moveUP.care, Bruxelles, Belgium, 2International Knee and Joint Centre, abu Dhabi, United Arab Emirates, 3Locomotion Institute, Aix Marseille University, Marseille, 4Service de chirurgie orthopédique Hôpital Cochin - University Paris Cité, Paris, France, 5Hip and Knee Unit, Gent, 6AZ Alma , Eeklo, Belgium

    Introduction : Rehabilitation is a crucial component of postoperative care after joint replacement. However, traditional rehabilitation for total knee replacement patients often involves in-person therapy sessions, which can be time-consuming and costly. Also, adherence to home self rehabilitation is often low, notably by the lack of access to physiotherapists close to the patient's home. Digital rehabilitation has the potential to address these limitations.

    The aim of this study is to investigate the engagement, safety, clinical effectiveness, and satisfaction of an app-based digital monitoring and rehabilitation program after total knee replacement surgery.

    Matériel et méthodes : This interventional, single-arm study was performed on 127 patients (January 2021-May 2022). The app-based digital rehabilitation program (moveUP) consisted of remote monitoring by a physical therapist through a secured chat messaging system. The system is composed of a mobile App for the patient and a web-based portal that allow the physical therapist to look daily at patient data and to personalize the protocol accordingly. Exercises were delivered daily and patient-reported compliance is assessed for each of them. The educational component is delivered through educational articles at the right time of the treatment. A commercial activity tracker was worn 24/7 by the patients.

    Undesired events (raise by the patient, the data of the physical therapist) are managed through a smart alert system. Doctors are triggered in case of suspicion of problems.

    The drop-out rate and their reasons, complications, unplanned consultations, and readmissions were collected through the app as well as PROMs.

    Résultats : 87 patients were analysed. There was only 1% readmission. The three most frequent actions taken were Medication change (27%), wound information and reassurance and referral (15%). Ten physical consultations were generated by the referrals. Doctor actions through the platform potentially avoided 57 consultations (85% of alerts). The adherence to the program was 79%.

    Significant improvements were found at 6 months in all KOOS sub-scales. 14 points in KOOS Pain, 20 points in KOOS-Symptoms, 22 points in KOOS-Function, and 26 points in KOOS-QoL. To the question: “Would you choose digital rehabilitation again?” 89% of the patients answered yes.

    Discussion : Digital rehabilitation solutions can help to make rehabilitation accessible to everyone, lower healthcare related costs by lowering the complication and readmission rate and in the meantime improve patient reported outcomes. This app-based digital rehabilitation program has a high patient promotor score as well as adherence score which can make it an ideal rehab partner as it provides good care to the patients and gives unseen data feedback to the healthcare providers.

    Conclusion : The results of this study demonstrate that this digital intervention is safe, engaging, and capable of delivering equivalent clinical outcomes compared to traditional rehabilitation

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Le resurfaçage patellaire dans les prothèses totales du genou, pour ou contre ?
    Présentation : 5 min / discussion : 2 min
    12h25 / 12h32
    Orateur(s) : Houssem Nsibi (TUNISIE)
    

    Communication orale

     

    Genou

    ABSTRACT N° SOFCOT23-418

    Le resurfaçage patellaire dans les prothèses totales du genou, pour ou contre ?

     

    Houssem Nsibi* 1, Sami Bahroun1, Samih Kacem1, Hamdi Grami1, Ali Jhimi1, Mohamed Samir Daghfous1

    1Urgence et Traumatologie, Institut Mohamed Kassab d'Orthopédie, La Mannouba, Tunisia

    Introduction : La restitution d'une cinématique patellaire physiologique lors de l’arthroplastie totale du genou peut apparaître dans certain cas comme un véritable challenge peropératoire. La place du non-remplacement de la surface articulaire rotulienne est largement débattue. Il permettrait de conserver le capital osseux de la patella et d'éviter les complications mécaniques de l'appareil extenseur. Cependant, il serait responsable de douleurs antérieures plus importantes sources de reprise chirurgicale. Les attitudes dans la littérature restent encore diverses. Le but de notre travail est de comparer le résultat clinique à moyen terme des prothèses totales du genou avec ou sans re-surfaçage patellaire.

    Matériel et méthodes : Essai clinique prospectif randomisé mené en double aveugle à propos de 60 arthroplasties totales de genou. Nous avons revu 55 patients (60 genoux) le groupe I (correspondant au re-surfaçage de la patella) a comporté 30 genoux et le groupe II (correspondant au non re-surfaçage de la patella) a comporté 30 genoux. Il s'agissait de 35 femmes et 20 hommes. Les 2 groupes étaient parfaitement comparables concernant les données épidémiologiques, cliniques et radiologiques. Le recul moyen était de 30 mois dans le groupe I et de 32,4 mois dans le groupe II.

    Résultats : En postopératoire la différence entre les 2 groupes n'était pas significative concernant les douleurs antérieures et la fonction du genou. Sur le plan subjectif, 29 patients (96.6%) dans le groupe I et 28 patients (93.3%) dans le groupe II étaient très satisfaits ou satisfaits du résultat. Trois patients uniquement étaient moyennement satisfaits.

    Discussion : A vu des résultats de notre série et ceux de la littérature, nous proposons une attitude sélective vis-à-vis de la patella concernant son resurfaçage ou non. Nous pensons qu'il est préférable de resurfacer la patella dans les atteintes rhumatismales et garder le non resurfaçage dans l'étiologie dégénérative de l'arthrose. La patella baja doit rester non resurfacée pour éviter le « clunk syndrome », car il est difficile de corriger une patella baja en peropératoire. Chez les patients jeunes (âge inférieure à 65 ans), il vaut mieux garder la patella non resurfacée afin de préserver le capital osseux et éviter les complications tardives du resurfaçage. Par ailleurs, il nous semble que ni le sexe, ni l'IMC ni le stade arthrosique de la patella ne constituent un facteur indicatif de resurfaçage.

    Conclusion : En conclusion, Que le choix soit fait de re-surfacer la patella ou non, la stratégie de gestion de la course de la fémoro-patellaire est essentielle lors de la mise en place d'une PTG. Le non re-surfaçage de la patella est une attitude qui se défend à condition de lui appliquer certains critères de sélection. Par ailleurs, une réévaluation des patients à un plus long terme est nécessaire afin d'apprécier le devenir de ces prothèses.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Influence des variations de phénotypes selon la classification CPAK sur les résultats fonctionnels après arthroplastie totale de genou réalisée par alignement mécanique
    Présentation : 5 min / discussion : 2 min
    12h32 / 12h39
    Orateur(s) : Corentin Pangaud ()
    

    Communication orale

     

    Genou

    ABSTRACT N° SOFCOT23-467

    Influence des variations de phénotypes selon la classification CPAK sur les résultats fonctionnels après arthroplastie totale de genou réalisée par alignement mécanique

     

    Corentin Pangaud* 1, Romain Seil2, Caroline Mouton2, Jean-Noël Argenson1, Jean-François Gonzalez3, 4, Renaud Siboni5, Pablo Froidefond3, 4, Grégoire Micicoi3, 4

    1Service de chirurgie orthopédique et traumatologie, Institut du Mouvement et de l'appareil Locomoteur Hôpital Ste Marguerite, Marseille, France, 2Service de chirurgie orthopédique, Centre Hospitalier Luxembourg - Clinique d'Eich, Luxembourg, Luxembourg, 3Orthopédie, Institut Universitaire Locomoteur et du Sport (iULS), CHU de Nice, Hôpital Pasteur 2, 4Unité de Recherche Clinique Côte d'Azur (UR2CA), Université Côte d'Azur, Nice, 5Service de chirurgie orthopédique, Hôpital Maison Blanche, Reims, France

    Introduction : La classification CPAK (Coronal Plane Alignment of the Knee) décrite par MacDessi et al. classe neuf phénotypes différents du genou en tenant compte du HKA arithmétique (aHKA) et de l’orientation de l’interligne articulaire.

    Les objectifs de cette étude étaient d’évaluer les variations phénotypiques après arthroplastie totale de genou (ATG) réalisée par alignement mécanique et leurs influences sur les résultats fonctionnels

    Matériel et méthodes : Cette étude rétrospective multicentrique incluait 178 arthroplasties totales de genou avec un recul minimum de deux ans. Les patients étaient opérés par technique conventionnelle en ciblant un alignement mécanique. Les mesures radiographiques étaient réalisées en pré- et postopératoire pour le HKA (Hip-Knee-Ankle angle), le MPTA (Medial Proximal Tibial angle) et le LDFA (Lateral Distal Femoral Angle). Le grade CPAK (1 à 9) tenant compte du HKA arithmétique (MPTA – LDFA) et de l’orientation de l’interligne articulaire (MPTA + LDFA) était déterminé avant puis après ATG. Le Knee injury and Osteoarthritis Outcome Score (KOOS) était analysé et corrélé aux modifications phénotypiques après ATG.

    Résultats : Une restauration exacte du phénotype CPAK était retrouvée dans 15,7% (n=28), une restauration de l’orientation de l’interligne sans restauration du aHKA était retrouvée dans 31,4% (n=56) et une restauration du aHKA sans restauration de l’orientation de l’interligne dans 44,9% (n=80).

    La restauration postopératoire du aHKA était associée à un meilleur score KOOS total (75,8 ± 2,3 versus 67,7 ± 2,1 ; R2 = 0,04, p = 0,01). La restauration de l’orientation de l’interligne n’était pas associée à une amélioration du score KOOS (R2 = 0,007, p = 0,27). La restauration du phénotype CPAK n’était pas associée à une amélioration du score KOOS total (R2 = 0,01, p = 0,18) mais à une amélioration des sous-catégories du KOOS fonction de vie quotidienne (R2 = 0,05, p < 0,01) et qualité de vie (R2 = 0,02, p = 0,04).

    Conclusion : Cette étude montre que les ATG réalisées par alignement mécanique modifient fréquemment le phénotype préopératoire du genou. Au recul minimum de deux ans, les résultats semblaient plus influencés par la restauration du aHKA que par celle de l’orientation de l’interligne articulaire. La restauration du CPAK permettait une légère amélioration des sous-items du scores KOOS. Une stratégie plus personnalisée de l’alignement pourrait améliorer les scores cliniques après ATG mais ces résultats devront être confirmés par une série prospective incluant un plus grand nombre de patients.

    Conflits d’intérêts :

    C. Pangaud: Pas de conflit déclaré ,

    R. Seil: Pas de conflit déclaré ,

    C. Mouton: Pas de conflit déclaré ,

    J.-N. Argenson: Pas de conflit déclaré ,

    J.-F. Gonzalez Consultant, expert : CORIN, AMPLITUDE,

    R. Siboni: Pas de conflit déclaré ,

    P. Froidefond: Pas de conflit déclaré ,

    G. Micicoi: Pas de conflit déclaré

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    L'alignement cinématique sans restriction après prothèse totale de genou robotique corrige le flexum pré opératoire sans modifier l'interligne articulaire en extension.
    Présentation : 5 min / discussion : 2 min
    12h39 / 12h46
    Orateur(s) : Elliot Sappey-Marinier (Lyon)
    

    Communication orale

     

    Genou

    ABSTRACT N° SOFCOT23-631

    L'alignement cinématique sans restriction après prothèse totale de genou robotique corrige le flexum pré opératoire sans modifier l'interligne articulaire en extension.

     

    Elliot Sappey-Marinier* 1, 2, Stefano Bini1

    1University of California, San Francisco, San Francisco, United States, 2Hôpital Privé jean mermoz, Lyon, France

    Introduction : Dans les prothèses totales de genou (PTG) avec alignement mécanique, le flexum pré opératoire est généralement traité en relevant l'interligne articulaire en extension. Dans la PTG avec alignement cinématique sans restriction (PTG AC), la technique de résection basée sur la vérification à l’aide du pied à coulisse ne relève pas l'interligne articulaire. Les auteurs rapportent la capacité des PTG AC à restaurer l'extension complète chez les patients présentant un flexum pré opératoire sans élever la résection fémorale distale après ajustement de la résection osseuse tibiale et du positionnement sagittal des composants.

    Matériel et méthodes : Une étude rétrospective mono-opérateur a été menée sur tous les patients ayant bénéficié d'une PTG AC de premier intention avec conservation du ligament croisé postérieur, assistée par robot, entre le 1 septembre 2021 et le 17 novembre 2022, avec des données complètes concernant les résections peropératoire et l'alignement. L'épaisseur des coupes osseuses fémorales distales et tibiales proximales ont été enregistrées. Les patients ayant un flexum préopératoire ≥ 5° (groupe étude) ont été comparés à ceux ayant un flexum < 5° (groupe témoin). L’influence potentielle des variations de la résection tibiale et du positionnement du composant dans le plan sagittal ont été évalués en comparant les hauteurs de résection médiale et latérale, la flexion sagittale du composant fémoral et la pente tibiale. Les comparaisons entre les groupes ont été effectuées à l'aide du test des rangs signés de Wilcoxon. Le niveau de significativité a été fixé à p<0,05.

    Résultats : 48 PTG avec alignement cinématique répondaient aux critères, dont 24 étaient des femmes. Le flexum préopératoire moyen dans le groupe étude était de 11,2° (5 à 25°), et de 1° (0 à 4°) pour le groupe contrôle ; p<0,001. Entre les groupes, il n'y avait pas de différence statistique entre les résections fémorales distales médiales (p=0,14) et latérales (p=0,23) ; ou entre les hauteurs de résection tibiale médiales (p=0,66) et latérales (p=0,74). La flexion du composant fémoral et la pente tibiale ont été comparablement alignées entre les groupes (p=0,31 et p=0,54, respectivement). A la fermeture, tous les patients étaient à moins de 5 degrés de l'extension complète.

    Conclusion : La PTG avec alignement cinématique sans restriction assistée par un bras robotisé a permis de restaurer l'extension complète sans élever l'interligne articulaire en extension chez des patients présentant un flexum préopératoire.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Prise en charge des infections chroniques complexes sur arthroplastie totale de genou par arthrodèse avec clou centromédullaire : à propos d’une cohorte de 45 patients consécutifs
    Présentation : 5 min / discussion : 2 min
    12h46 / 12h53
    Orateur(s) : Floriane Moore (Dijon)
    

    Communication orale

     

    Genou

    ABSTRACT N° SOFCOT23-135

    Prise en charge des infections chroniques complexes sur arthroplastie totale de genou par arthrodèse avec clou centromédullaire : à propos d’une cohorte de 45 patients consécutifs

     

    Floriane Moore* 1, Jérémy Plassard1, Ludovic Labattut1, Emmanuel Baulot1, Pierre Martz1

    121, CHU Dijon, Dijon, France

    Introduction : La prise en charge de l’infection chronique sur prothèse totale de genou est devenue l’indication la plus fréquente d’arthrodèse fémoro-tibiale. Les patients concernés sont le plus souvent âgés avec des comorbidités, de multiples antécédents chirurgicaux sur le genou et en perte d’autonomie.

    Hypothèse : L’arthrodèse par clou centromédullaire permet aux patients le retour à la marche.

    Matériel et méthodes : Analyse rétrospective de 45 patients consécutifs traités par arthrodèse de genou avec clou centromédullaire après PTG infectée. Critère de jugement principal : marche à chaque délai de suivi. Critères de jugement secondaire : scores fonctionnels, consolidation radiographique et complications.

    Résultats : Les résultats cumulés montrent 93% des patients sont capables de marcher après arthrodèse. La différence entre la proportion de patient qui marche en pré-opératoire (44%) et la proportion de patient qui marche à trois mois post-opératoire (93%) est statistiquement significative (p<0,001), cette différence est significative à tous les délais de suivi. L’IMC est statistiquement plus élevé dans le groupe qui ne marche pas (45,1 vs 29,8, p<0,02), de même dans le groupe des révisions chirurgicales (33,4 vs 27,8, p<0,02). La consolidation a été obtenue dans 42% des cas et les ulcères ou escarres en pré-opératoire sont un facteur de risque de pseudarthrodèse (OR = 6,8, p<0,01). 42% des patients sont guéris de leur infection d’emblée et 66% obtiennent finalement la guérison après révision chirurgicale.

    Conclusion : L’arthrodèse fémoro-tibiale par clou centromédullaire permet le retour à la marche. Une attention particulière doit être portée aux plaies, ulcères et escarres sur le membre concernés en pré-opératoire. Le surpoids est un facteur de risque d’échec de retour à la marche. Nous pensons que l’arthrodèse devrait toujours être proposée au patient comme une option fiable pour la prise en charge de PTG septique, car la capacité de marche doit être la priorité chez ces patients gériatriques comorbides concernés par cette complication orthopédique.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Un ligament croisé antérieur rompu ou reconstruit n'a pas d'effet négatif sur les résultats cliniques et l'incidence de reprise chirurgicale après prothèse totale de genou avec alignement cinématique sans restriction.
    Présentation : 5 min / discussion : 2 min
    12h53 / 13h00
    Orateur(s) : Elliot Sappey-Marinier (Lyon)
    

    Communication orale

     

    Genou

    ABSTRACT N° SOFCOT23-610

    Un ligament croisé antérieur rompu ou reconstruit n'a pas d'effet négatif sur les résultats cliniques et l'incidence de reprise chirurgicale après prothèse totale de genou avec alignement cinématique sans restriction.

     

    Elliot Sappey-Marinier* 1, Stephen Howell2, Alexander Nedopil2, Maury Hull3

    1Université de Californie, San Francisco, San Francisco, 2Université de Californie, Davis, 3UC Davis, Sacramento, United States

    Introduction : Il a été montré que la prothèse totale de genou (PTG) avec alignement mécanique permettait d’obtenir des résultats cliniques comparables ou meilleurs et un taux de complications inférieurs chez les patients ayant un genou arthrosique avec un ligament croisé antérieur (LCA) intact par rapport à ceux ayant un LCA rompu ou reconstruit. Il n'existe pas d’étude indiquant si l'état du LCA affecte négativement la fonction à 2-3 ans et le risque de réopération d'une PTG avec alignement cinématique (AC) réalisée avec conservation du ligament croisé postérieur (LCP) et un insert de conformation médiale (CM) intermédiaire.

    Matériel et méthodes : Une analyse de la base de données prospective d'un seul chirurgien a permis d'identifier 418 PTG de premier intention consécutives réalisées entre janvier 2019 et décembre 2019. Toutes ont été réalisées avec un AC sans restriction, vérifié au pied à coulisse, avec conservation du LCP et un insert CM intermédiaire. Le chirurgien notait l'état du LCA en per-opératoire. Le Forgotten Joint Score (FJS), l'Oxford Knee Score (OKS) et le Knee Injury and Osteoarthritis Outcome Scores (KOOS JR) ont été colligés lors du suivi final. Le test des rangs signés de Wilcoxon a permis de déterminer les différences dans les résultats cliniques entre les groupes classés selon l'état du LCA.

    Résultats : Au moment de la chirurgie, 299 patients avaient un LCA intact, 99 un LCA rompu et 20 un LCA reconstruit. Le suivi moyen était de 31 ± 6 mois. Les scores médians FJS, OKS et KOOS JR de 90, 47 et 92 pour les patients avec un LCA reconstruit étaient plus élevés que les valeurs de 67, 43 et 80 pour ceux avec un LCA intact, respectivement (p = 0,05, 0,003, 0,04, respectivement). Un patient avec un LCA reconstruit a développé une raideur du genou nécessitant une mobilisation sous anesthésie. Cinq patients avec un LCA intact en préopératoire ont subi une reprise chirurgicale : deux pour instabilité, deux pour raideur et un pour infection.

    Conclusion : Ces résultats suggèrent que les patients souffrant d'une rupture et d'une reconstruction du LCA peuvent s'attendre à une fonction élevée et à un faible risque de réopération, comparables à ceux dont le LCA est intact, lorsqu'ils sont traités avec AC sans restriction, vérifié au pied à coulisse, avec conservation du LCP et un insert CM intermédiaire.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

Hanche
11h15 - 13h00
Salle 342 AB
Discussion de dossiers : hanche
CATÉGORIE(S) : Chirurgien
Coordonnateur(s) : Renaud Siboni (Reims), Expert(s) : Pierre Martz (Dijon), Grégoire Micicoi (Nice)
Thème de l'année
11h15 - 12h46
Salle 343
Communications orales : Gestion des risques et thème de l’année
Présentation : 5 min / discussion : 2 min
CATÉGORIE(S) : Chirurgien
Modérateur(s) : Philippe Tracol (Cavaillon), Zagorka Pejin (Paris)
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    Compagnonnage, du concept à la mesure : Comment quantifier le temps de transmission en chirurgie ?
    11h15 / 11h22
    Orateur(s) : Laurent Obert (Besançon)
    

    Communication orale

     

    Gestion des risques

    ABSTRACT N° SOFCOT23-956

    Compagnonnage, du concept à la mesure : Comment quantifier le temps de transmission en chirurgie ?

     

     

    Laurent Obert* 1, francois loisel 1, patrick Garbuio 1, Franck Fitoussi 2

    1Doubs , CHU - faculté de médecine besancon, BESANCON , 2Ile de france , CHU - faculté de médecine Paris Necker, paris , France

    Introduction : De tout temps les chirurgiens comme tous les artisans ont transmis leur savoir … maintenant ils doivent le prouver puisque le concept de « compagnonnage » est inscrit dans la loi. Le logbook des internes va leur permettre de colliger les interventions et de « tracer » les gestes techniques auxquels ils ont participé de façon active. Cependant ce logbook, outil de tracabilité, n’évalue pas de façon précise l’implication du chirurgien enseignant est sans doute incomplet. Nous avons donc imaginé une grille permettant 2 choses en plus de répertorier les actes : la durée et surtout l’implication de l’interne

    Matériel et méthodes : Cette grille à remettre à la fin de chaque stage décris la participation au bloc et comprend le nom de l’intervention, sa durée et le rôle de l’interne. Le rôle de l’interne est décrit par 4 niveaux : il aide (Niveau 1), il fait quelques parties de l’intervention (Niveau 2), il en fait la plupart (Niveau 3), il opère seul (Niveau 4). le temps où l'interne apprend manuellement à réaliser l'acte sous la direction de l'opérateur a été arbitrairement fixé à 50% de la durée de l’intervention; ainsi l’opérateur transmet son savoir pendant 50% et l‘interne apprend pendant 50% du temps opératoire.

    Résultats :

    Pendant 1 an, dans 2 services universitaires, 32 internes ont pu remplir une ou plusieurs grilles dont le temps de transmission du savoir a pu être analysé. En moyenne les Dr juniors ont pu opérer 166 heures (83 heures d’apprentissage): 10% de Niveau 1, 66% de niveau 4. Les internes en phase d’approfondissement ont pu opérer 363 heures (180 heures d’apprentissage ): 65% niveau 1, 10% niveau 2 et 3, 15% niveau 4. Les phases socles ont pu opérer 108 heures (54 heures d’apprentissage ) dont 95% de niveau 1.

    Discussion : Aucun enseignant(e) – chirurgien(ne) qui transmet à son compagnon n’est en mesure de donner un nombre d’heures où il /elle a transmis un savoir, ni le temps passé en plus par rapport à une intervention qu’il aurait entièrement réalisé lui-même. Par ailleurs l’enseignement réalisé représente d’après notre étude des heures passées à un enseignement spécifique à la chirurgie et est invisible aux yeux de la faculté car non répertorié.

    Conclusion : Cet outil est imparfait mais cette grille simple est le premier outil qui permet d’établir et de tracer l’activité pédagogique des enseignants et de suivre l’évolution de l’implication des internes au vu de leurs actes.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Courbe d'apprentissage du chirurgien junior pour la réalisation de la planification numérique d'une prothèse totale de hanche non cimentée de première intention
    11h22 / 11h29
    Orateur(s) : Sarah Cypel (Angers)
    

    Communication orale

     

    Gestion des risques

    ABSTRACT N° SOFCOT23-446

    Courbe d'apprentissage du chirurgien junior pour la réalisation de la planification numérique d'une prothèse totale de hanche non cimentée de première intention

     

    Sarah Cypel* 1, Pierre-Alban BOUCHE2, Grégoire Hélière1, Guillaume Richard David1, Louis Rony1

    1CHU Angers, Angers, 2Hôpital La Riboisière, Paris, France

    Introduction : Introduction : La planification numérique pré-opératoire des prothèses totales de hanche (PTH) est l’outil qui permet d’anticiper les difficultés de pose des implants et d’augmenter leur survie. L’objectif ici était d’établir la courbe d’apprentissage pour produire un calque pré-opératoire fiable et reproductible pour les PTHs de première intention chez les chirurgiens juniors (CJ). L’hypothèse était qu’il existait une courbe d’apprentissage pour la réalisation d’une planification en considérant la compétence acquise quand le pourcentage d’erreur de planification du CJ atteint celui du Chirurgien senior (CS).

    Matériel et méthodes : Matériel et Méthode : Cette étude prospective a inclus les patients pour lesquels une indication de PTH de première intention était posée par un CS du 02/11/2019 à 01/11/2022. Dix CJ avaient reçu une formation dédiée pour l’utilisation du logiciel. La modélisation était faite en aveugle par les CJ avant la chirurgie et le CS responsable sur une radiographie de bassin de face standardisée avec une bille de 25mm sur le logiciel MediCAD 2D Classic Hospital. Les analyses statistiques pour établir la courbe d’apprentissage étaient faites avec le LC-CUSUM pour comparer les planifications CJ/CS et CJ/implants posés pour connaitre le nombre de procédures nécessaire à une planification équivalente à celle du CS.

    Résultats : Résultats : Pour 75 planifications, aucun des 10 CJ n’avaient pas atteint la compétence pour une planification complète. Selon l’implant étudié on retrouve des disparités. Comparativement au CS, la compétence est acquise par 60% des CJ après 31,5 ± 12,9 [14 - 54] planifications pour l’implant cotyloïdien, pour 80% des CJ après 30,3 ± 8,3 [17 - 40] planifications pour la taille de l’implant fémoral. La taille du col fémoral est acquise par les 10 CJ après 23,1 planifications ± 6,8 [17 - 38]. La restitution de l’offset n’est correctement réalisée sur la planification par 30% des CJ au bout de 33,5 calques ± 11,6 [18 - 46].

    Conclusion : Conclusion : Il existe une courbe d’apprentissage pour la réalisation de la planification 2D des PTHs non cimentées. Les différents items de la planification semblent présenter des courbes d’apprentissages différentes. La réalisation de 75 planifications n’est insuffisante dans la globalité mais la compétence des CJ pour la planification de l’implant acétabulaire, la longueur du col et la taille de la tige fémorale est majoritairement acquise avant 75 planifications.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Les courbes d’apprentissage en chirurgie orthopédique et en traumatologie : une revue de la littérature.
    11h29 / 11h36
    Orateur(s) : Pierre-Alban Bouche (Paris)
    

    Communication orale

     

    Gestion des risques

    ABSTRACT N° SOFCOT23-964

    Les courbes d’apprentissage en chirurgie orthopédique et en traumatologie : une revue de la littérature.

     

    Pierre-Alban Bouche* 1, Jules Descamps1, Matthieu Resche-Rigon2, Remy Nizard1

    1Paris, Hopital Lariboisière, 2Paris, Hopital saint-louis, Paris, France

    Introduction : Les processus d'enseignement, d'apprentissage et d'évaluation des compétences techniques représentent un défi pour les chirurgiens. Dans le passé, le compagnonnage a permis la transmission de connaissances mais sans évaluer ses performances. Les techniques en développement ont été le plus souvent réalisées avec un contrôle limité ou sans aucune validation. Mais, récemment, un besoin de changement dans ce domaine est apparu. Afin de traiter cette question importante, le nombre d'études intéressées par les courbes d'apprentissage en médecine, en particulier en chirurgie orthopédique et traumatologique, est en augmentation. Le but de cette étude était d'évaluer si une technique offre une meilleure approche pour évaluer la courbe d'apprentissage en chirurgie orthopédique et traumatologique et si des méthodes ont été développées pour comparer les courbes d'apprentissage entre elles.

    Matériel et méthodes : Une recherche systématique de la littérature sur Pubmed a été réalisée. A partir de chaque article, des données concernant la conception de l'étude, la spécialité, l'objectif principal, le critère principal, la tailles de la série, les méthodes appliquées pour modéliser les courbes d'apprentissage, l'utilisation de graphiques et l'utilisation de tests ont été extraites.

    Résultats : 119 études ont été jugées pertinentes. La plupart des essais étaient mono centriques, rétrospectifs et de financement public. Nous avons trouvé 6 différentes méthodes utilisées pour évaluer les courbes d’apprentissage : le CUSUM (cumulative summation), le LC-CUSUM (Learning Curve cumulative summation), comparaisons des chirurgiens expérimentés vs débutants, comparaisons des premières procédures vs les plus anciennes, les modèles de régression linéaire et les modèles de survie. Nous n’avons trouvé aucun test permettant de comparer directement deux courbes d’apprentissage.

    Discussion : Le nombre d’études évoquant le terme « courbe d’apprentissage » a explosé ces dernières années sur Pubmed : 155 en 1999 contre 951 en 2019. Une augmentation de 6,3 fois en 20 ans. Notre recherche a identifié 6 méthodes différentes utilisées pour modéliser et évaluer les courbes d'apprentissage. Il n’existe actuellement aucune recommandation sur quel type de méthode utilisée. Le test LC-CUSUM semble être la meilleure technique car c’est la technique la plus simple, la plus flexible et la plus robuste. Aucune méthode n'a été trouvée pour comparer les courbes d'apprentissage entre elles.

    Conclusion : Dans la littérature, en chirurgie orthopédique et traumatologique, 6 méthodes différentes sont utilisées pour modéliser et évaluer les courbes d'apprentissage. Il n’existe à l’heure aucun moyen de comparaison fiable de deux courbes d’apprentissage. Le développement d’un test statistique nous semble être utile et nécessaire.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Prise en charge transitionnelle des déformations rachidiennes de l’enfance à l’âge adulte.
    11h36 / 11h43
    Orateur(s) : Mélanie Ta (Poitiers)
    

    Communication orale

     

    Thème de l'année : Transition Enfant-Adulte

    ABSTRACT N° SOFCOT23-371

    Prise en charge transitionnelle des déformations rachidiennes de l’enfance à l’âge adulte.

     

    Mélanie Ta* 1, Marc Khalifé1, Christophe Glorion2, Pierre Guigui1, Stéphanie Pannier2, Emmanuelle Ferrero1

    1HEGP, U Paris Cité, 2H Necker, U Paris Cité, Paris, France

    Introduction : La déformation rachidienne est une pathologie de toute une vie, elle peut évoluer dans l’enfance mais aussi dans la vie adulte. Il existe souvent une perte du suivi de ces patients lors du passage à l’âge adulte. Peu de centres permettent cette prise en charge transitionnelle et aucun article dans la littérature ne l’a étudiée. L’objectif était de décrire la prise en charge de l’enfance à l’âge adulte des patients suivis pour déformation rachidienne et d’analyser les perdus de vue.

    Matériel et méthodes : Au sein du même groupe hospitalier, une consultation a été organisée entre un service de chirurgie orthopédique pédiatrique et un service de chirurgie orthopédique adulte pour assurer un suivi transitionnel des patients. Dans cette étude rétrospective, tous les patients suivis dans le service de pédiatrie pour déformation rachidienne entre 2019 et 2021 étaient inclus. Les patients revus dans le service adulte ont été analysés. Deux groupes ont été définis, le groupe Péd pour les patients uniquement suivis en pédiatrie, et le groupe Péd_Ad pour les patients ayant été suivis dans le service adulte. Les données recueillies étaient le type de déformation, l’âge à la première et à la dernière consultation, la durée de suivi, et le nombre de perdus de vue (PDV).

    Résultats : Au total, 383 patients ont été suivis en consultation de pédiatrie pour déformation rachidienne. Parmi eux, 41 patients (11%) ont été adressés en consultation adulte (Péd_Ad), et 342 patients (89%) sont restés en pédiatrie (Péd) compte tenu de leur âge.

    Parmi le groupe Péd, 70% des déformations étaient des scolioses idiopathiques, de manière similaire le groupe Péd_Ad en comptait 88% (p=0.1). L’âge à la première consultation était significativement plus élevé dans le groupe Péd_Ad (13.1 ans vs 11.2 ans, p=0.001), ainsi que l’âge à la dernière consultation (16.6 ans vs 14.1 ans, p< 0.0001). La durée moyenne de suivi était de 4 ans dans les deux groupes (p=0.26). Lors du suivi, 18% des patients étaient opérés dans le groupe Péd, et 61% dans le groupe Péd_Ad. La proportion de PDV était deux fois plus grande dans le groupe Péd (90 patients soit 25%) que dans le groupe Péd_Ad (5 patients soit 12%), mais la différence n’était pas significative (p=0.07). Parmi les PDV, les patients âgés de 14 à 16 ans étaient les plus représentés (53%), et il s’agissait le plus souvent de non opérés dans le groupe Péd.

    Conclusion : Il s’agit de la première étude sur le suivi transitionnel chez les patients atteints de déformation rachidienne.

    Parmi cette cohorte de 383 patients, 11% ont continué leur suivi en service adulte et 61% d’entre eux y étaient opérés une fois cette transition de suivi réalisée. Les patients âgés de 14 à 16 ans au dernier suivi représentaient plus de la moitié des PDV et semblaient plus à risque de rupture de suivi si la transition n’était pas organisée. Les patients non opérés étaient aussi plus à risque de rupture du suivi. Le risque de PDV était deux fois moindre chez les patients ayant effectué leur transition de suivi.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Place de la chirurgie dans les Maladies Osseuses Constitutionnelles
    11h43 / 11h50
    Orateur(s) : Pascal Bizot (Paris)
    

    Communication orale

     

    Thème de l'année : Transition Enfant-Adulte

    ABSTRACT N° SOFCOT23-1103

    Place de la chirurgie dans les Maladies Osseuses Constitutionnelles

     

    Pascal Bizot* 1, Martine Cohen Solal1

    175, Hôpital Lariboisière, Paris, France

    Introduction : Les Maladies Osseuses Constitutionnelles (MOC) sont rares et hétérogènes, mais impactent fortement la qualité de vie des patients. Chez l’adulte, la chirurgie est indiquée lorsque le traitement médical est inefficace, en cas de douleur persistante, de déformation osseuse, d'arthropathie ou de fracture pathologique. Il s’agit d’une chirurgie difficile et risquée, qui pose la question de sa faisabilité et du rapport bénéfices/risques.

    Le but de l'étude est de rapporter les résultats d'une série monocentrique de patients porteurs d'une MOC ayant nécessité un traitement chirurgical, et de définir une stratégie opératoire.

    Matériel et méthodes : 55 patients (26 F, 29 H), d'âge moyen 35 ans (17-71) ont été suivis entre 2016 and 2022. On dénombrait 9 maladies des exostoses multiples, 8 ostéogénèses imparfaites, 6 dysplasies polyépiphysaires, 6 achondroplasies, 4 ostéopétroses, 3 pycnodysostoses, 3 rachitismes hypophosphatémiques, 3 dysplasies fibreuses, 2 mucopolysaccharidoses, et 10 MOC diverses. Les gestes chirurgicaux ont été multiples : exérèse osseuse (9 patients), ostéotomie (7 patients), ostéosynthèse (8 patients), arthrodèse (2 patients), arthroplasties (20 patients, 31 PTH et 3 PTG). 25 patients présentaient une atteinte de la hanche (41 hanches). 4 patients (6 hanches) ont eu une ostéosynthèse du fémur proximal (2 ostéotomies, 4 fractures). 19 patients (31 hanches) ont eu une PTH (29 primaires, 2 reprises). Toutes les PTH ont été réalisées avec des implants standard (dont 7 tiges dysplasiques et 2 tiges courtes).

    Résultats : On notait 3 pseudarthroses du fémur proximal (dont 2 reprises pour greffe autologue). Les complications précoces des PTH comprenaient 2 fissures fémorales (1 cerclage) et 1 fracture péri prothétique (plaque). On notait 4 reprises d’arthroplasties (2 PTG pour infection et descellement tibial, et 2 PTH pour descellement unipolaire cotyloïdien et fémoral). Au recul moyen de 4.2 ans (1-12), tous les patients étaient satisfaits et avaient retrouvé une autonomie. 3 PTH étaient considérées comme infaisables.

    Discussion : La littérature concernant le traitement chirurgical des MOC chez l'adulte reste pauvre. A notre connaissance, il s'agit de la première série globale rapportant les résultats du traitement chirurgical des MOC chez l'adulte.

    A la lumière des résultats présents, il est possible de définir certains points clés : 1) Prise en charge pluridisciplinaire 2) Indication chirurgicale concertée 3) Anticipation des difficultés (petite stature, déformation osseuse, qualité osseuse, séquelles d'interventions, ankylose, atrophie musculaire) 4) Information du patient.

    Conclusion : Les MOC sont des maladies osseuses chroniques, rares et mal connues. Leur prise en charge doit être pluridisciplinaire. Chez l'adulte, l'indication de la chirurgie doit rester prudente et repose sur une évaluation soigneuse des bénéfices/risques. L’imagerie doit être précise afin d’anticiper les difficultés. Le résultat attendu est une amélioration durable de la qualité de vie du patient et de son autonomie.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Ostéomyélite transphysaire: aspects épidémiologiques et troubles de la croissance.
    11h50 / 11h57
    Orateur(s) : Blaise Cochard (SUISSE)
    

    Communication orale

     

    Thème de l'année : Transition Enfant-Adulte

    ABSTRACT N° SOFCOT23-230

    Ostéomyélite transphysaire: aspects épidémiologiques et troubles de la croissance.

     

    Blaise Cochard* 1, Nathaly Gavira1, Nastassia Guanziroli1, Gorgio Di Laura Frattura1, Dimitri Ceroni1

    1Orthopédie et traumatologie pédiatrique, Hôpitaux universitaires de Genève, Genève, Switzerland

    Introduction : Les ostéomyélites hématogènes transphysaires sont des infections ostéo-articulaires qui atteignent le cartilage conjugal. Le but de cette étude était d’analyser la prévalence, l’épidémiologie ainsi que les potentiels troubles de la croissance que de telles infections peuvent causer.

    Matériel et méthodes : Les dossiers des patients admis dans notre institution sur une période de 17 ans avec un diagnostic d’ostéomyélite hématogène aiguë ou subaiguë, ont été rétrospectivement analysés. Les caractéristiques épidémiologiques des patients, l’étiologie bactérienne des infections et la surface d’atteinte du cartilage conjugal sur l’imagerie par résonance magnétique ont été analysés.

    Résultats : Cinquante-quatre (25.7%) des 210 patients pris en charge pour une ostéomyélite hématogène aiguë ou subaiguë présentaient une expansion transphysaire de l’infection. L’âge médian de la population investiguée était de 5.8 ans (1 mois-14 ans). Dans 14 cas (25.9%), l’âge des patients était inférieur à 18 mois ; l’âge moyen du reste de nos patients (74.1%) était de 8.5 ans. Parmi les ostéomyélites hématogènes transphysaires, 74.5% étaient aiguës et 25.5% étaient subaiguës. Les pathogènes les plus fréquemment retrouvés étaient dans l’ordre le Staphylococcus aureus (49.1%) et le Kingella kingae (20.0%). Les segments les plus fréquemment atteints étaient le tibia distal (29.1%), le tibia proximal (16.4%), et la fibula distale (14.5%). L’atteinte du cartilage conjugal représentait 8.9% (0.9-31.2%) de sa surface totale. Parmi les patients ayant bénéficié d’un suivi radiologique et clinique minimal de 2 ans, 17.5% présentaient une perturbation de la croissance résiduelle (épiphysiodèse, hypercroissance vicariante, nécrose épiphysaire). La survenue des complications était étroitement corrélée au pathogène incriminé (p=0.015). Seuls les germes pyogènes induisaient des complications sur la croissance résiduelle dans notre série. À l’inverse, les troubles de la croissance résiduelle ne semblaient pas être influencés par l’importance de la surface atteinte du cartilage conjugal (p=0.90).

    Conclusion : Cette étude montre que les atteintes transphysaires sont présentes dans plus d’un quart des ostéomyélites hématogènes aiguës ou subaiguës. Elle révèle par ailleurs que les trois-quarts des patients ont un âge supérieur à 18 mois, un âge auquel il est communément admis que les vaisseaux transphysaires reliant la métaphyse à l’épiphyse ont disparu, suggérant d’autres processus pathophysiologiques. Finalement, elle fait état que près de 20% des patients pourront présenter une perturbation de la croissance à venir.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Les tumeurs malignes de l’appareil locomoteur en phase de transition : Limites et perspectives de la collaboration orthopédiste adulte et pédiatre.
    11h57 / 12h04
    Orateur(s) : Mouncef Amahtil (MAROC)
    

    Communication orale

     

    Thème de l'année : Transition Enfant-Adulte

    ABSTRACT N° SOFCOT23-155

    Les tumeurs malignes de l’appareil locomoteur en phase de transition : Limites et perspectives de la collaboration orthopédiste adulte et pédiatre.

     

    Mouncef Amahtil* 1, jamal karbal1, mohamed abartal1, mohamed amine machmachi1, abdelkrim daoudi1

    1CHU Mohamed VI , orthopédie, oujda, Morocco, oujda, Morocco

    Introduction : Les tumeurs malignes de l'appareil locomoteur représentent jusqu'a 8% des tumeurs de l'adolescent et relèvent d’une prise en charge multidisciplinaire impliquant oncologues, radiothérapeutes, chirurgiens pédiatres et chirurgiens othopédistes.

    Au-delà de l’âge de 15 ans 3 mois, la prise en charge relève du service d’orthopédie adulte au sein de notre structure, d’où la collaboration étroite entre les services d’orthopédie adulte et pédiatrique.

    Le but de notre travail est de rapporter les différents aspects, perspectives et limites de cette collaboration dans la prise en charge des tumeurs malignes de l’adolescent.

    Matériel et méthodes : Nous avons mené une étude rétrospective déscriptive ,colligeant 13 cas opérés pour une tumeur maligne de l'appareil locomoteur entre 2005 et 2018 . Les données ont été recueillies à partir du système d’archivage du service de traumatologie et chirurgie orthopédique adulte.

    Résultats : La prise en charge chirurgicale des 13 patients opérés relevait d’une réunion multidisciplinaire impliquant chirurgiens orthopédistes pédiatres et adultes. Ce staff avait pour but de juger la technique chirurgicale, de résection et de reconstruction la mieux adaptée à chaque patient en fonction de l’âge, de la localisation de la tumeur et de son bilan d’extension locorégional .

    Les résultats étaient jugés satisfaisants avec une résection jugée R0 chez tous les patients. Un seul cas de décès était rapporté un an après la chirurgie suite a des métastases multiples.

    Discussion : L’approche des tumeurs malignes de l’appareil locomoteur chez l’enfant, l’adolescent et l’adulte jeune implique une collaboration entre l’équipe pédiatrique et adulte, allant du diagnostic initial jusqu’à la prise en charge thérapeutique.

    La chirurgie tumorale dans son volet de résection ne présente de spécificité entre l'orthopédie pédiatrique et celle de l'adulte ; la reconstruction par prothèse étant plus familière chez l'orthopédiste adulte alors que les allogreffes sont maitrisées par les 2 équipes .

    Le traitement des séquelles des chirurgies tumorales quant à elles, nécessite a la fois la présence de l'équipe de chirurgie pédiatrique ayant accompagné l'enfant lors de ses chirurgies initiales, ainsi que l'anticipation de l'orthopédiste adulte afin d’optimiser les résultats sur le long terme.

    Conclusion : La complexité de la prise en charge de la pathologie tumorale chez l'enfant et l'adulte jeune doit abolir la barrière administrative entre l'orthopédie pédiatrique et adulte , afin de fonder une collaboration étroite entre les 2 équipes.

    Ce travail d’équipe permettrait à la fois une optimisation des résultats chirurgicaux initiaux, mais aussi une amélioration ultérieure de l’évolution avec de moindres séquelles à moyen et à long terme.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    L’ostéomyélite de l’adolescent, une nouvelle entité à connaitre
    12h04 / 12h11
    Orateur(s) : Wissem Mansouri (TUNISIE)
    

    Communication orale

     

    Thème de l'année : Transition Enfant-Adulte

    ABSTRACT N° SOFCOT23-1011

    L’ostéomyélite de l’adolescent, une nouvelle entité à connaitre

     

    Wissem Mansouri* 1, Firas Chaouch1, Ahmed Abbes1, Jacem Saadana1, Aymen Fekih1, Abderrazek abid1

    1service de chirurgie orthopédique et traumatologique , Hôpital Fattouma Bourguiba Monastir, Monastir, Tunisia

    Introduction : L’ostéomyélite est une infection aigue de l’os en croissance par voie hématogène. Le tableau clinique chez l’enfant est le plus souvent bruyant, elle est plus rare chez l’adolescent avec un tableau clinico-radiologique atypique. Cette étude visait à décrire les caractéristiques cliniques, paracliniques, radiologiques et microbiologiques de l'ostéomyélite de l’adolescent.

    Matériel et méthodes : Nous avons réalisé une étude rétrospective descriptive sur sept ans (Janvier 2016- Décembre 2022), portant sur les enfants âgés de 12 à 18 ans admis pour ostéomyélite aigue. Le diagnostic d’ostéomyélite a été retenu sur des éléments cliniques, biologiques et radiologiques (échographie, imagerie par résonance magnétique) et confirmé par la bactériologie. Notre étude a porté sur les éléments épidémiologiques (âge, sexe…), le tableau clinique et biologique, le siège de l’atteinte, le germe, le traitement mis en œuvre et le résultat clinique.

    Résultats : L’étude a porté sur 34 enfants, en majorité des garçons (74%). La notion de traumatisme a été trouvée dans 32% des cas. La porte d’entrée a été isolée dans 19% des cas. La métaphyse fémorale proximale était le siège le plus fréquemment retrouvé (26%). Plus de la moitié (53%) des enfants ont été vus à la phase aigue avec un tableau clinique peu évident. Le diagnostic a été posé dans la majorité des cas par l’échographie. Le Staphylococcus aureus était le germe le plus fréquemment isolé (53%), avec 46% de bactéries multi résistantes. L’évolution a été jugée favorable dans 63% des cas

    Conclusion : L’ostéomyélite de l’adolescent est une entité peu fréquente et particulière. Elle se présente avec un tableau volontiers trompeur. Les signes cliniques évoluent en mode subaigüe. Les examens complémentaires, échographie et imagerie par résonance magnétique ont une importance majeure pour le diagnostic

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Les actes de chirurgie Orthopédique et Traumatologique réalisés en France en établissements Hospitaliers ou Hospitalo-Universitaires et en établissement privés à but lucratif ou non sont-ils différents ?
    12h11 / 12h18
    Orateur(s) : Roger Erivan (Clermont-Ferrand)
    

    Communication orale

     

    Gestion des risques

    ABSTRACT N° SOFCOT23-375

    Les actes de chirurgie Orthopédique et Traumatologique réalisés en France en établissements Hospitaliers ou Hospitalo-Universitaires et en établissement privés à but lucratif ou non sont-ils différents ?

     

    Roger Erivan* 1, guillaume villatte1, julien dartus2, stéphane descamps1, stéphane boisgard1

    163, chu clermont ferrand, clermont ferrand, 2chu lille, lille, France

    Introduction : Aucune étude à notre connaissance n’a évalué en France les différences de pratique entre les centres hospitaliers publics universitaires, non universitaires, et privés participant ou non au service public. Aussi nous avons investigué la base de donnée de l’agence de l’hospitalisation afin de : 1) de faire une évaluation quantitative et qualitative des principaux actes chirurgicaux réalisés en France dans les différents types de centres selon les sous-spécialités, 2) de rechercher une différence (qualitative et quantitative) de pratique des actes chirurgicaux entre ces types de centre.

    L’hypothèse était qu’il y avait des différences entre les types d’activités pratiquées et au sein de ces centres et des différences selon les actes chirurgicaux.

    Matériel et méthodes : Il s’agissait d’une étude rétrospective descriptive exhaustive sur données nationales récupérées à partir de la cotation des actes chirurgicaux sur l’ensemble de la France pour l’année entière 2019. Nous avons ensuite classé les actes chirurgicaux selon les pathologies les plus fréquentes, pour cela nous avons classé les actes en différenciant la chirurgie de la hanche, genou, épaule, main, rachis, cheville pied, la pédiatrie et la traumatologie.

    Résultats : Pour la chirurgie de la hanche, il y avait 144919 actes dont 64,3% (soit 93225) étaient réalisés dans un établissement privé. Pour la chirurgie du genou, nous avons inclus 296255 actes dont 75,5% (soit 223542) étaient réalisés dans un établissement privé. Pour la chirurgie de l’épaule, nous avons inclus 300577 actes dont 76,6% (soit 103923) étaient réalisés dans un établissement privé. Pour la chirurgie de la main, nous avons inclus 525534 dont 77,6% (soit 408035) étaient réalisés dans un établissement privé. Pour la chirurgie du rachis dégénératif, nous avons inclus 37915 actes dont 71,2% (soit 27001) étaient réalisés dans un établissement privé. Pour la chirurgie du pied et de la cheville, nous avons inclus 105720 actes dont 77,1% (soit 75392) étaient réalisés dans un établissement privé. Pour la chirurgie pédiatrique, nous avons inclus 23848 actes dont 80,3% (soit 19157) étaient réalisés dans un établissement public. Pour la chirurgie traumatologique, nous avons inclus 300065 actes dont 67,7% (soit 203090) étaient réalisés dans un établissement public. Les différences étaient toutes significatives entre public et privé pour ces 8 comparaisons. La tendance générale était que les centres publics universitaires faisaient plus de chirurgie pédiatrique, de chirurgie rachidienne, et d’actes de chirurgie « lourde » pouvant entrer dans le cadre des polytraumatisés.

    Conclusion : Notre étude permet d’avoir des chiffres précis et les proportions de chirurgie effectuées en centre privé ou public en France en 2019 objectivant de grandes différences entre les différentes catégories ou spécialités. Il existe une forte disparité d’activité en chirurgie orthopédique en France entre les établissement privés et publics. Une étude complémentaire serait nécessaire pour en rechercher les causes.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Quelles sont les causes de retard de prise en charge au bloc opératoire en chirurgie orthopédique et traumatologie ? Etude rétrospective en CHU sur 5 ans d’activité
    12h18 / 12h25
    Orateur(s) : Roger Erivan (Clermont-Ferrand)
    

    Communication orale

     

    Gestion des risques

    ABSTRACT N° SOFCOT23-374

    Quelles sont les causes de retard de prise en charge au bloc opératoire en chirurgie orthopédique et traumatologie ?

    Etude rétrospective en CHU sur 5 ans d’activité

     

     

    Roger Erivan* 1, anne sophie ravery1, guillaume villatte1, stéphane descamps1, stéphane boisgard1

    163, chu clermont ferrand, clermont ferrand, France

    Introduction : La réduction des délais opératoires en chirurgie a pour objectif de diminuer les complications post-opératoires, d’améliorer la satisfaction du patient, et de réduire la durée moyenne de séjour. Dans le domaine de la chirurgie orthopédique et traumatologie, il existe peu de données sur l’optimisation des soins en pré-opératoire, notamment sur les délais opératoires allongés après admission. Pour cette étude, le seuil de retard de prise en charge est établi à partir de 48 heures après l’admission.

    Matériel et méthodes : Etude rétrospective monocentrique descriptive. Sur 18495 patients opérés en chirurgie orthopédique dans notre centre entre 2015 et 2019, 1946 ont été opérés au moins 72 heures après leur admission. Après exclusion des chirurgies itératives et réfection de pansement, la population d’étude est réduite à 1175 patients. Chaque dossier a été analysé afin d’établir la cause du retard de prise en charge.

    Résultats : Les causes de retard étaient des problèmes liés à l’organisation du bloc opératoire (disponibilité des salles, du personnel paramédical et de l’équipe d’anesthésie) (pour 250 patients, soit 21.28%), la prise d’anticoagulant (246 patients, soit 20.94%), à l’attente des résultats d’examens complémentaires (156 patients, soit 13.28%) et aux discussions pluridisciplinaires (153 patients soit 13.02%). Sur la période 2015-2019, l’activité opératoire (en nombre d’interventions) des CCA représentait 52.9% des interventions (soit 9661 actes), les PH 26.2% (4797 actes) et les PU 20.9% (3818 actes). Parmi ces interventions de CCA, PH et PU, le pourcentage présentant un retard de plus de 48 heures était respectivement de 8.4% (808 actes), 6.7% (322 actes) et 1.2 % (45 actes) (p = 0.008). Le croisement des données des causes de délai chirurgical avec le motif chirurgical montrait qu’en traumatologie les retards sont liés principalement à la prise d’anticoagulants (205 cas soit 27.19% des patients) et à l’organisation du bloc opératoire (disponibilité des salles, du personnel paramédical et de l’équipe d’anesthésie) (200 cas, soit 26.53%). La prise d’anticoagulants avait une prédominance dans les reprises chirurgicales pour hématome avec 35.3% des patients (6 cas). Pour les chirurgies dans un contexte septique, l’attente des résultats d’examens complémentaires dominait, représentant 124 cas, soit 44.6% des patients de cette catégorie. Les reports de chirurgies liées aux discussions multidisciplinaires étaient en majorité pour les chirurgies fonctionnelles, chirurgies carcinologiques, chirurgies dues aux conséquences de thromboses artérielles et dans les biopsies, représentant respectivement 29.1% (23 patients), 38.1% (16 patients), 75% (soit 3 patients) et 100% (1 patient).

    Conclusion : La plupart des retards de prise en charge sont dus à des motifs non imputables au patient (logistique du bloc, attente d’examens) et pouvant faire l’objet d’un travail des différents acteurs du bloc opératoire afin de réduire les délais et donc la DMS.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Comment adapter nos pratiques afin d'assurer une offre chirurgicale similaire à nos patients atteints de coxarthrose malgré les difficultés générées par la crise Covid-19? Une étude comparative de 498 patients opérés en 2019 et 2022.
    12h25 / 12h32
    Orateur(s) : Constant Foissey (Lyon)
    

    Communication orale

     

    Gestion des risques

    ABSTRACT N° SOFCOT23-441

     

    Comment adapter nos pratiques afin d'assurer une offre chirurgicale similaire à nos patients atteints de coxarthrose malgré les difficultés générées par la crise Covid-19? Une étude comparative de 498 patients opérés en 2019 et 2022.

     

     

    Constant Foissey* 1, William Barnoud1, Elvire Servien1, Cécile Batailler1, Sébastien Lustig1

    1Hopital de la croix rousse, Lyon, France

    Introduction : Le nombre de patients présentant des douleurs "pires que la mort" en attente d'une arthroplastie de la hanche a presque doublé pendant la pandémie de COVID-19. Ceci est dû à toutes les chirurgies programmées qui ont dû être reportées, mais aussi à la difficulté généralisée de rétablir un rythme de travail similaire. Afin de continuer à offrir aux patients la possibilité de bénéficier d'une prothèse totale de hanche (PTH), nous avons décidé d'adapter nos pratiques. L'objectif de cet article était de décrire l'évolution du nombre de PTH opérées dans notre service avant et après la pandémie, de comparer leur durée de séjour, le taux de prise en charge en ambulatoire et leur destination de sortie. Deuxièmement, nous avons évalué si l'évolution de cette prise en charge avait un impact sur le taux de réhospitalisation précoce, sur les résultats cliniques précoces et sur la satisfaction précoce.

    Matériel et méthodes : Il s'agit d'une étude rétrospective comparant des patients opérés d'une PTH par voie antérieure en 2022 à des patients opérés de la même procédure en 2019. La durée moyenne de séjour (DMS), le taux de soins en ambulatoire, la répartition des destinations de sortie (domicile versus centre de rééducation), le taux de réhospitalisation, le score de hanche de Harris (HHS) et la satisfaction à deux mois postopératoires ont été recueillis.

    Résultats : Il y a eu 214 patients opérés en 2019 contre 284 en 2022. Il n'y a pas eu de perdus de vue. La DMS a diminué (2,7 versus 1,4 jours, p<0,001), le taux de patients opérés en ambulatoire a augmenté (0,5% (1/214) versus 32% (1/284), p<0,001), le taux de sortie en centre de rééducation a diminué (21,5% (46/214) versus 8,8% (25/284), p<0,001). Il n'y a pas eu d'augmentation du taux de réhospitalisation (1,4% (3/214) versus 1,4% (3/284), p=1). A 2 mois, l'HHS moyen était similaire (82,3/100 versus 82,3, p=1) ainsi que le taux de satisfaction (78,5% très satisfaits (168/214), 19,6% satisfaits (42/214), 1,9% déçus (4/214) versus 81% très satisfaits (230/284), 17,6% satisfaits (50/284), 1,4% déçus (4/284), p=.75).

    Conclusion : Malgré la situation post-covid, nous avons réussi à assurer une activité d'arthroplastie de hanche plus importante qu'avant la pandémie. Cette augmentation a été obtenue grâce à une diminution de la DMS, une augmentation des soins ambulatoires et une augmentation du taux de retour à domicile, sans impact sur les suites précoces pour le patient.

    Conflits d’intérêts :

    C. Foissey: Pas de conflit déclaré ,

    W. Barnoud: Pas de conflit déclaré ,

    E. Servien: Pas de conflit déclaré ,

    C. Batailler: Pas de conflit déclaré ,

    S. Lustig Consultant, expert : Stryker, Smith Nephew, Heraeus, Depuy Synthes;

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    Le garrot pneumatique en chirurgie orthopédique : Entre la gestion d’un membre exsangue, et la minimisation des complications per et post opératoires.
    12h32 / 12h39
    Orateur(s) : Mouncef Amahtil (MAROC)
    

    Communication orale

     

    Gestion des risques

    ABSTRACT N° SOFCOT23-616

    Le garrot pneumatique en chirurgie orthopédique : Entre la gestion d’un membre exsangue, et la minimisation des complications per et post opératoires.

     

    Mouncef Amahtil* 1, jamal karbal1, mohamed abartal2, mohamed amine machmachi2, abdelkrim daoudi2

    1orthopédie, 2CHU Mohamed VI , oujda, Morocco

    Introduction : Le garrot pneumatique est un outil indispensable dans plusieurs interventions chirurgicales en orthopédie afin d’obtenir un membre exsangue, pour le bon déroulement de l’intervention, cependant il n’est pas dénué de complications, nécessitant une bonne connaissance de la gestion peropératoire du garrot pneumatique.

    Matériel et méthodes : Etude rétrospective descriptive colligeant 2789 patients ayant subi une intervention du membre supérieure dont 1278 patients sans garrot et 1511 avec garrot, entre 2017 et 2021.

    Résultats : Nous avons eu comme complications dans le groupe avec garrot un seul cas de paralysie des 3 nerfs du membre supérieur qui a récupéré au bout de 8 mois, avec 15 cas de paralysie motrice transitoire des 3 nerfs, récupérée en moyenne au bout de 10 jours. Un pic hypertensif en per opératoire était recensé chez 10 cas. Une majoration de la douleur en post opératoire était plus notée chez le groupe avec garrot avec un EVA moyen de 6 par rapport à 4 chez le groupe sans garrot. Aucun cas d’ischémie n’a été rapporté.

    Discussion : Les données de notre étude, ainsi que celles de la littérature ont permis d’illustrer la fréquence d’utilisation du garrot pneumatique, qui toutefois, ne demeure pas sans risques.

    Afin de minimiser les complications auxquelles expose l’utilisation du garrot pneumatique, le rapport entre le diamètre du garrot et la largeur du membre doit dépasser 0,4. Pour allonger la durée d’utilisation du garrot on peut utiliser une technique de séquençage. La pression du garrot maximale recommandée correspond à la pression artérielle systolique (PAS) x 1,5 mmHg maximum pour un membre supérieur, et à la PAS x 2,5 mmHg maximum pour un membre inférieur. L’utilisation de l’anesthésie locorégionale contrôle mieux les pics hypertensifs en per opératoire liées à l’utilisation du garrot. L’équipe anesthésiste doit être prévenue avant la levée de garrot. La levée est toujours réalisée avant la pose d’un plâtre ou d’un bandage, du fait de l’augmentation de volume du membre garrotté de 10 % après dégonflage.

    Conclusion : La fréquence d’utilisation du garrot pneumatique ne doit en aucun cas faire négliger les complications auxquelles cette technique expose, et implique un respect des différentes mesures accompagnant son usage, afin d’assurer un membre exsangue, tout en minimisant le risque de complications post opératoires.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Evaluation de la radioprotection au bloc opératoire d'orthopédie.
    12h39 / 12h46
    Orateur(s) : Khaled Kamoun ()
    

    Communication orale

     

    Gestion des risques

    ABSTRACT N° SOFCOT23-1197

    Evaluation de la radioprotection au bloc opératoire d'orthopédie.

     

    Hager Kamoun1, 2, Khaled Kamoun* 2, 3, samih Kacem2, 3, Sami bahroun2, 3, Mourad Jenzri2, 3, Samir Daghfous2, 3

    1Médecine du Travail, Institut Mohamed Kassab d'orthopédie, 2Faculté de médecine de tunis, université Tunis El Manar, 3chirurgie orthopédique, Institut Mohamed Kassab d'orthopédie, Tunis, Tunisia

    Introduction : Depuis la découverte des rayons X, Leur utilisation en milieu médical ne cesse d’augmenter. Le personnel du bloc opératoire d’orthopédie manipulant les amplificateurs de brillance, est exposé aux rayonnements ionisants (RI) et doit s’en protéger.

    L’objectif de ce travail était de décrire l’organisation de la radioprotection aux blocs opératoires d’orthopédie et d’évaluer les connaissances du personnel en radioprotection afin de proposer les mesures correctives appropriées.

    Matériel et méthodes : Il s’agissait d’une étude transversale descriptive comportant deux parties.

    Dans une première partie nous avons évalué l’organisation de la radioprotection aux blocs opératoires d’orthopédie à l’aide d’une check-list préétablie conformément aux recommandations de l’AIEA.

    Dans une deuxième étape nous avons évalué les connaissances des travailleurs en radioprotection en utilisant un auto questionnaire préétablie conformément aux données de la littérature .

    Résultats : Les trois blocs opératoires ont été concernés par l'évaluation. Des insuffisances ont été relevées concernant la radioprotection. Concernant les locaux des modifications ont été introduites après l'autorisation de l'activité, Il n'y avait pas de signalisation de rayons X au bloc opératoire, il y avait un voyant lumineux connecté à la scopie mais non fonctionnel.

    Les moyens de protection individuelle (blouses plombées et caches thyroïdes) étaient insuffisants au bloc A et inexistant au bloc B.

    Le paravent plombé mobiles n’étaient disponibles que dans le bloc A et le bloc B .

    Il n’y avait pas de moyens de surveillance dosimétrique ni surveillance périodique d’ambiance dans toutes lessalles operatoires.

    Quant au questionnaire portant sur les connaissances en matière de radioprotection , Nous avons obtenu : 6 réponses des médecins ,13 réponses des résidents, 15 réponses des technicien supérieur en anesthésie (TSA), 2 réponses des technicien supérieur en radiologie (TSR), 12 réponses des infirmiers, 12 réponses des instrumentistes et 9 réponses autres.

    La majorité des participants (58,6%) ne savaient pas que le trajet des rayons X pouvait atteindre plusieurs mètres dans la salle opératoire. 43% ne connaissaient pas les effets de faibles doses de RX. Ils ne savaient pas que les RX étaient cancérogènes pour la moelle osseuse.

    Conclusion : Notre enquête a permis de dévoiler plusieurs insuffisances des connaissances théoriques concernant la radioprotection .Ainsi que , les moyens de radioprotection peu disponibles. La mise en place d’une culture de radioprotection aux blocs opératoires d’orthopédie parait impérative.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

Poignet-Main
11h45 - 12h45
Salle 341
Conférence d'enseignement : La Rhizarthrose en 2023
CATÉGORIE(S) : Chirurgien
Orateur(s) : Lionel Athlani (Nancy)
Epaule-Coude
13h00 - 14h30
Exposition Ternes Paris
Ateliers d’échographie : épaule
CATÉGORIE(S) : Chirurgien
Présentateur(s) : Richard Aswad (Marseille), Vincent Martinel (Tarbes)
Divers
13h05 - 13h55
Exposition Hall Ternes
Déjeuner débat : Y a-t'il une vie après la chirurgie ?
CATÉGORIE(S) : Chirurgien
Orateur(s) : Michel Bercovy (Paris), Luc Favard (Tours)
Hanche
14h00 - 15h30
Amphithéâtre Bordeaux
Symposium : Prothèse de hanche et inégalité de longueur
T. Aucouturier (Colmar), A. Arnould (St Omer), P. Boisrenoult (Versailles), N Bonin (Lyon), F. Bonnomet (Strasbourg), J-P. Camilleri (Lyon), N. Chanzy (Paris), R. de Dompsure (Nice), O. Gastaud, G. Giordano (Toulouse) (Cannes), C. Jardin (Le Havre), L. Kerboull (Paris), F. Loubignac (Toulon), D. Mainard (Nancy), P. Martz (Dijon), J. Matsoukis (Le Havre), B. Miletic (Lille), G de Mont Marin (Tours), H. Nieto (Niort), E. Pansard (Boulogne), F. Razanabola (Orléans), F. Sailhan (Paris), B. Villain (Clamart), L. Villet (Bordeaux), A. Viste (Lyon), J. Wegrzyn (Lausanne)
CATÉGORIE(S) : Chirurgien
Directeur(s) : Henri Migaud (Lille), Xavier Flecher (Marseille), Roger Erivan (Clermont-Ferrand)
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    Introduction
    14h00 / 15h30
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    Quelle est l’inégalité de longueur détectable cliniquement par un chirurgien
    14h00 / 15h30
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    Étude Prospective #1 : L’inégalité observée avant et après arthroplastie primaire et ses conséquences cliniques avec mesure EOS
    14h00 / 15h30
    Méthodologie
    14h00 / 15h30
    Résultats
    14h00 / 15h30
    Synthèse
    14h00 / 15h30
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    Étude Prospective #2 : Qu’elle est l’inégalité observée après arthroplastie pour fracture du fémur proximal et les conséquences cliniques éventuelles avec mesure radiographique ?
    14h00 / 15h30
    Méthodologie
    14h00 / 15h30
    Résultats
    14h00 / 15h30
    Synthèse
    14h00 / 15h30
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    Étude 3 : Quels sont les résultats des révisions des prothèses totales de hanche pour inégalité de longueur? Etude rétrospective multicentrique.
    14h00 / 15h30
    Méthodologie
    14h00 / 15h30
    Résultats
    14h00 / 15h30
    Synthèse
    14h00 / 15h30
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    Synthèse et Conclusion des études cliniques
    14h00 / 15h30
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    Étude assurancielle : Sinistralité des inégalités de longueur après arthroplastie de hanche 
    14h00 / 15h30
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    Conclusion du symposium
    14h00 / 15h30
Cheville-Pied
14h00 - 15h31
Salle 352 AB
Communications orales : cheville/pied

Présentation : 5 min / discussion : 2 min

CATÉGORIE(S) : Chirurgien
Modérateur(s) : Didier Mainard , Frédéric Leiber-Wackenheim (Strasbourg)
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    Le trempage du greffon dans la vancomycine réduit l'incidence d'arthrite septique après reconstruction anatomique arthroscopique du ligament talo-fibulaire antérieur et du ligament calcanéo-fibulaire.

    Présentation : 5 min / discussion : 2 min

    14h00 / 14h07
    Orateur(s) : Sammy Kassab Hassan (Paris)
    

    Communication orale

     

    Cheville / Pied

    ABSTRACT N° SOFCOT23-727

    Le trempage du greffon dans la vancomycine réduit l'incidence d'arthrite septique après reconstruction anatomique arthroscopique du ligament talo-fibulaire antérieur et du ligament calcanéo-fibulaire.

     

    Sammy Kassab Hassan* 1, Grégoire Rougereau1, Eugenie Valentin2, Sacha Jehan2, Thomas Bauer3, Nicolas Baudrier4, Alexandre Hardy2, 5

    175013, CHU Pitié Salpêtrière, 275005, Clinique du sport Paris V, Paris, 392100, CHU Ambroise Paré, Boulogne-Billancourt, 475016, Clinique Jouvenet, 575012, GRC33 Sorbonne Université Service de Chirurgie Orthopédique et Réparatrice de l'Enfant, Hôpital Armand Trousseau, Paris, France

    Introduction : Le trempage du greffon dans une solution de vancomyine pendant la reconstruction arthroscopique du ligament croisé antérieur s'est avéré efficace pour réduire le taux d'infection postopératoire. Son utilisation n'a pas été évaluée dans la reconstruction anatomique arthroscopique des ligaments talo-fibulaire antérieur (LTFA) et du ligament calcanéo-fibulaire (LCF).

    L'hypothèse principale est que l'utilisation de la vancomycine pour imbiber le greffon pourrait réduire le taux d'infection postopératoire profonde.

    Matériel et méthodes : Une étude rétrospective cas-témoins a été menée.

    Tous les patients consécutifs opérés dans deux centres entre décembre 2011 et juillet 2022 ont été rétrospectivement inclus. La technique de reconstruction était la même pour tous les patients : débridement arthroscopique antéro-latéral et reconstruction anatomique LTFA et LCF avec une autogreffe de gracilis. Le trempage de la greffe à la vancomycine a débuté dans les deux centres en janvier 2021. Dès que la greffe a été prélevée, elle est placée dans la cupule contenant la solution antibiotique pour un trempage d'au moins 10 minutes. Les complications, les scores fonctionnels, le retour au sport et le niveau de jeu ont été relevés au dernier recul.

    Résultats : 182 patients ont été inclus après un suivi moyen de 23 +/- 16,1 mois. La population comprenait 52% d'hommes, âgés en moyenne de 34 +/- 11,9 ans au moment de l'intervention. Le taux d'infection postopératoire était significativement différent entre le groupe sans trempage à la vancomycine et le groupe avec trempage (8/90 vs 0/92 ; p=0.001). Au dernier recul, il y avait 26 complications (14,3 %) : 8 infections profondes, 6 re-ruptures et 12 neuropathies périphériques. Les infections se sont développées après une moyenne de 17 +/- 11 jours. Les scores fonctionnels étaient excellents au dernier recul avec un score AOFAS moyen de 86,5 +/- 18,7 et un score de Karlsson de 85 +/- 18,3. L'apparition d'une infection diminuait significativement le résultat fonctionnel estimé par les scores AOFAS (p=0,003) et de Karlsson (p=0,006) ainsi que par le taux de reprise du sport au suivi final (77% vs 35% ; p=0,005).

    Discussion : Il s'agit de la première étude à évaluer ce protocole de trempage à la vancomycine dans la reconstruction anatomique du complexe ligamentaire latéral de la cheville. Les résultats de cette série suggèrent que le même bénéfice d'une diminution de la fréquence des infections postopératoires peut être retrouvé dans la cheville, comme au genou. De plus, cette série montre que les complications infectieuses influencent le résultat fonctionnel ainsi que le taux et le niveau de reprise du sport. Le trempage dans une solution de vancomycine ne semble pas affecter le résultat fonctionnel, alors que la présence d'une infection diminue de 50% le taux de reprise du sport au dernier recul.

    Conclusion : Le trempage du greffon dans une solution de vancomycine lors d'une reconstruction anatomique arthroscopique du LTFA et du LCF diminue le taux d'infection postopératoire.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Les fractures équivalentes bimalléolaire : Abord médial est-il systématique ?

    Présentation : 5 min / discussion : 2 min

    14h07 / 14h14
    Orateur(s) : Imad Jadib (MAROC)
    

    Communication orale

     

    Cheville / Pied

    ABSTRACT N° SOFCOT23-529

    Les fractures équivalentes bimalléolaire : Abord médial est-il systématique ?

     

     

    Imad Jadib* 1, Charafeddine Elkassimi1, Omar Bensitel1, Abdeljabbar Messoudi1, Mohamed Rahmi1, Mohamed Rafai1

    1Service de traumatologie et d'orthopédie pavillon 32, CHU Ibn Rochd , Casablanca, Morocco

    Introduction : La fracture équivalente bimalléolaire externe se définit comme l’association d’une fracture de la malléole latérale et une lésion du ligament deltoïde. Pose 2 problèmes; diagnostique basé sur la mesure de l’espace clair médial (ECM) puis de l’espace clair tibio-fibulaire (ECTF). Le second problème est thérapeutique.

    L’objectif de notre travail était de définir les arguments clinico-radiologiques pour poser l’indication de l’abord médial dans les fractures équivalentes bimalléolaires externes et d'élaborer un schéma de conduite à tenir devant ce type de fracture

    Matériel et méthodes : C'était étude rétrospective chez 30 patients opérés pour une fracture équivalente bimalléolaire, sur une période de cinq ans. Les critères d’inclusions étaient :

    -Les fractures équivalentes bimalléolaires

    -Patients âgés de plus de 18 ans

    -Dossier complet

    Les classifications utilisées dans notre travail étaient celle de Lauge–Hansen, de Danis-Weber. Les résultats fonctionnels ont été apprécies par la fiche d’évaluation du score d’AOFAS

    Résultats : L'âge moyen était de 36,8 ans, avec une prédominance masculine (63,3%). Les étiologies étaient dominées par les chutes(50%) avec prédominance des fractures par supination, rotation externe(50%). La mesure de l’ECM a été faite sur une radiographie de la cheville en préopératoire, et sur des clichés de la cheville en valgus en peropératoire après fixation de la malléole externe. Il a été considéré comme pathologique quand il était > 6 millimètres.

    22 patients avaient présenté un ECM> 6 millimètres et 5 patients avaient présenté un ECM dynamique >6 millimètres(90%).

    L’abord médial, l’exploration et la réparation du ligament deltoïde, était systématique devant les 90% , et la fixation par broche était la règle chez les 10% cas avec ouverture syndesmotique.

    Le score d’AOFAS des 27 cas avec abord médial avaient un score >90 avec une moyenne 92,3.

    Discussion : L'ecchymose et la sensibilité médiale sont 2 signes peut à rechercher en cas de suspicion de lésion du ligament deltoide.

    Un large ECM est généralement considéré comme une rupture du ligament deltoïde.

    Les études ont montré que qu’un ECM ≥5 mm sur des radiographies dynamiques, donnaient une sensibilité de 100%, et une spécificité de 100%.

    Plusieurs études favorisent l’abord médial dans la prise en charge chirurgicale des fractures équivalentes bimalléolaires, la reparation du ligament deltoide se fait par une suture termino-terminale ou par des ancres.

    Le score AOFAS n'a montré aucune différence significative entre les groupes, de réparation du ligament deltoïde et le groupe sans réparation.

    Conclusion : L’abord médial pour l’exploration et la réparation du ligament deltoïde doit entre systématique devant toute fracture équivalente bimalléolaire, cette approche offre des grands avantages en termes de restauration de ECM postopératoire et du dernier recul, ainsi un bon à excellent score AOFAS avec des taux de complications plus bas.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    La nouvelle prothèse de cheville Easymove : fiabilité de l’ancillaire intra articulaire sans contrôle radiographique peropératoire.

    Présentation : 5 min / discussion : 2 min

    14h14 / 14h21
    Orateur(s) : Anne-Marie Schofield (Maisons Laffitte)
    

    Communication orale

     

    Cheville / Pied

    ABSTRACT N° SOFCOT23-512

    La nouvelle prothèse de cheville Easymove : fiabilité de l’ancillaire intra articulaire sans contrôle radiographique peropératoire.

     

    Anne-Marie Schofield* 1, Maxime Perreau1, Fabrice Gaudot1, 2, Thomas Bauer1, Yves Stiglitz1, 3

    1APHP, 2Clinique Jouvenet, 3Clinique Victor Hugo, Paris, France

    Introduction : Deux écueils chirurgicaux habituels des prothèses totales de cheville (PTC) sont la longue courbe d'apprentissage et le recours fréquent à un contrôle scopique peropératoire du positionnement des implants avant leur impaction définitive, ce qui représente une contrainte et termes de durée de chirurgie, d'asepsie et de radioprotection. Le contexte actuel en France du retrait du principal modèle de PTC pour des raisons de décision industrielle, a motivé le développement d’un nouvel implant : Easymove® (FH ortho). Celui-ci intègre dès sa conception la réduction des difficultés d'apprentissage et le non recours aux radiographies peropératoires. Nous formulons l'hypothèse que l'ancillaire intra-articulaire de la PTC Easymove permet un positionnement fiable des implants sans radiographie.

    Matériel et méthodes : Cette étude radiographique inclut une série continue de 18 patients opérés d'une PTC Easymove® entre octobre 2020 et septembre 2022. Nos mesures ont été réalisées numériquement sur le logiciel de PACS de notre institution. Pour chaque patient nous avons défini un positionnement idéal planifié avant l’intervention. De face les implants talien et tibial devaient être horizontaux ; de profil l’implant tibial à 5° de flexion dorsale et l’implant talien l'horizontal. En postopératoire, nous avons comparé l'écart entre le positionnement réellement obtenu et le positionnement idéal recherché.

    Résultats : Au tibia de face, l’écart à l’idéal est en moyenne de 3,8° (p=0,049) en valgus pour une référence horizontale, et 4,3° (p=0,012) pour une référence diaphysaire. De profil, l’écart moyen est de 2,6° (p=0,12) en flexion dorsale.

    Au talus de face, le positionnement moyen est de 2,7° (p=0,199) en varus par rapport à l’idéal. De profil, le talus est en moyenne plus en flexion dorsale de 2,9° (p=0,047).

    Discussion : Dans tous les cas, nous obtenons un positionnement pour les implants tibial ou talien sans s’écarter de plus de 4,3° par rapport à ce que nous avons planifié. Certaines valeurs sont statistiquement non significatives, ce que nous interprétons par un manque de puissance, s’agissant d’un effectif modeste dans cette étude. Ces résultats sont obtenus sans recours à la radiographie peropératoire, ce qui correspond à un progrès pour réduire le temps de chirurgie et le risque de défaut d’asepsie. Cela n’est acceptable qu’à condition que les implants soient placés conformément à la planification, ce qui est ici le cas. Toutefois, il s'agit d'une étude préliminaire sur un implant récent, avec des patients dont la cheville est initialement axée. Nos résultats nécessitent donc une confirmation à plus grande échelle.

    Conclusion : L’ancillaire intra articulaire sans radiographie peropératoire de la PTC Easymove nous parait atteindre ses objectifs de positionnement, et nos résultats encouragent à en étendre le développement.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Résultats de la mosaïcplastie arthroscopique dans le traitement des lésions ostéochondrales du dôme talien

    Présentation : 5 min / discussion : 2 min

    14h21 / 14h28
    Orateur(s) : Haykel Ben Amor ()
    

    Communication orale

     

    Cheville / Pied

    ABSTRACT N° SOFCOT23-1018

    Résultats de la mosaïcplastie arthroscopique dans le traitement des lésions ostéochondrales du dôme talien

     

    Haykel Ben Amor* 1, Moatassem Belleh Jelassi2, Emir bassalah1

    1clinique hannibal, 2CHU Mongi Slim, tunis, Tunisia

    Introduction : Les lésions ostéochondrales du dôme talien (LODT) sont rares mais engendrent, par les douleurs et l’instabilité, un retentissement sur la vie quotidienne. La mosaïcplastie est une technique de choix dans l’arsenal thérapeutique. Elle est réalisée surtout à ciel ouvert et parfois après ostéotomie malléolaire. La greffe arthroscopique est plus difficile et s’adresse aux lésions pas très étendues et accessibles par la voie endoscopique.

    Notre objectif est d'évaluer le résultat de la mosaïcplastie arthroscopique dans le

    traitement des LODT et d’en préciser les limites et les difficultés.

    Matériel et méthodes : C'est une série descriptive rétrospective. Les patients ont été évalués selon le niveau d’activité, la localisation anatomique de la lésion selon la classification de Raikin et la durée des symptômes avant la chirurgie. Le bilan d’imagerie comportait des radiographies standards, un arthroscanner et/ou une IRM de la cheville et un scanner en flexion plantaire maximale avant l’intervention. Les scores EVS et AOFAS ont été calculés en pré et post opératoire.

    8 patients ont eu un scanner et/ ou une IRM post-opératoire au dernier recul.

    Résultats : La série comporte 10 patients opérés par le même chirurgien. Il s’agit de 6 hommes et 4 femmes, âgés en moyenne de 40 ans. Les lésions concernaient toutes l’angle supéro-médial du talus. Le moyen de recul était de 26 mois.

    Sur le plan radiologique, toutes les lésions sont situées dans la zone topographique

    4 ou 5 de Raikin. En se référant à la classification de la SFA de 2020, 7 étaient de stade 3 et 3 de stade 2.

    Sur le plan technique, les patients ont été tous opérés sous anesthésie générale avec accès à la cheville par 2 abords antérieurs classiques et une voie accessoire supéro-médiale, avec 7 fois une plafond plastie de la marge tibiale antérieure pour accéder à la lésion. Tous les greffons ont été prélevés sous arthroscopie au niveau du condyle latéral du genou homolatéral. La greffe avait une longueur de 15 mm en moyenne pour un diamètre de 6 mm dans 8 cas et 8 mm dans 2 cas. Au recul moyen moyen de 26 mois, tous les patients présentaient une amélioration de la douleur avec un passage de la moyenne de l’EVS, de 6 en préopératoire à 2 en post opératoire. Sur le plan fonctionnel, le score de l’AOFAS, est passé de 55 à 83.2 points en post opératoire, avec 8 patients à plus 90 points/100. Un seul résultat moyen qu’on peut considérer comme échec est à déplorer, en raison d’une lésion iatrogène de l'extenseur de l’hallux qui a été réparée.

    L’imagerie post-operatoire montrait une consolidation de la greffe dans tous les cas

    et une bonne continuité cartilagineuse pour les 7 chevilles qui ont eu une IRM de

    contrôle.

    Conclusion : La mosaïcplastie arthroscopique de la cheville, certes difficile, est une technique à

    faible morbidité qui a une place de choix dans le traitement des lésions ostéochondrales situées dans les ⅔ antérieurs du dôme talien et inférieures à un cm de diamètre.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Les fractures articulaires du calcanéum : traitement fonctionnel versus traitement chirurgical. A propos d’une série de 80 cas

    Présentation : 5 min / discussion : 2 min

    14h28 / 14h35
    Orateur(s) : Aymen Fekih (TUNISIE)
    

    Communication orale

     

    Cheville / Pied

    ABSTRACT N° SOFCOT23-200

    Les fractures articulaires du calcanéum : traitement fonctionnel versus traitement chirurgical. A propos d’une série de 80 cas

     

    Aymen Fekih* 1, Jacem Saadana1, Firas Boughattas1, Ahmed Abbes1, Hachem Ben Ayeche1, Ahmed Mdaoukhi1, Amine Soussou1, Hamad Ratib1, Atef Ltifi1, Issam Aloui1, Ikram Haddada2, Abderrazak Abid1

    1CHU Fattouma Bourguiba, Service d'orthopédie, Monastir, 2CHU Taher Sfar, Service de médecine physique, Mahdia, Tunisia

    Introduction : Les fractures articulaires du calcanéum représentent un véritable défi thérapeutique dont le retentissement fonctionnel et économique est considérable. Le traitement de ce type de fractures continue à être au cœur de la controverse au sein de la communauté orthopédique entre les tenants du traitement conservateur et les partisans de l’ostéosynthèse.

    Notre objectif est de comparer les résultats cliniques et radiologiques du traitement fonctionnel versus chirurgical des fractures articulaires du calcanéum et de déterminer les facteurs pronostiques liés.

    Matériel et méthodes : Nous avons mené une étude rétrospective comparative sur une période de 11 ans, incluant 43 cas de fractures articulaires du calcanéum traités fonctionnellement, et 37 cas traités chirurgicalement.

    Les résultats fonctionnels (reprise du travail, délai d’appui, score de KITAOKA) et radiologiques (délai de consolidation, angle de Bohler au dernier recul, score d’arthrose sous talienne selon Kellgren Lawrence, évaluation de l’axe de l’arrière pied) ont été recueillis au dernier recul.

    Résultats : L’âge moyen était de 36,5 ans. Les circonstances de survenue étaient prédominées par les accidents domestiques avec comme mécanisme la chute d’une hauteur. La plupart des fractures étaient classées DUPARC V (41,3%). L’angle de Bohler initial moyen était de 14,3° dans le groupe du traitement fonctionnel contre 11,4° dans le groupe du traitement chirurgical. L’enfoncement vertical était le plus fréquent (52,5%).

    Pour les résultats fonctionnels, le score de KITAOKA était comparable entre les deux groupes, les délais d’appui et de retour au travail étaient écourtés dans le groupe chirurgical.

    Concernant les résultats radiologiques, la consolidation était obtenue dans tous les cas dans un délai moyen de 12 semaines sans différence significative entre les deux groupes. L’angle de Bohler moyen au denier recul était de 10,7° dans le groupe fonctionnel contre 21,7° dans le groupe chirurgical. L’arthrose sous talienne évaluée selon Kellgren Lawrence était plus observée chez les patients traités fonctionnellement que ceux traités chirurgicalement.

    Le score de KITAOKA était corrélé à l’âge, au type d’enfoncement thalamique, à la présence d’un conflit avec la malléole externe. Le score d’arthrose sous talienne de Kellgren Lawrence était statistiquement corrélé au type de la fracture (types IV et V selon DUPARC), à l’angle de Bohler initial et à la déformation en varus de la grosse tubérosité.

    Conclusion : Selon notre étude et les données de la littérature, pour des résultats fonctionnels comparables entre le traitement chirurgical et fonctionnel des fractures articulaires du calcanéum, nous préconisons le traitement opératoire chaque fois que nous trouvons un angle de Bohler nul ou négatif, un varus de la grosse tubérosité, un enfoncement mixte ou un conflit osseux externe. Cependant, la chirurgie est un moyen onéreux ayant ses propres difficultés techniques, des complications à court et à long terme.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Etude de la valeur prédictive sur le résultat fonctionnel postopératoire de la position radiologique des sésamoïdes dans l'hallux valgus

    Présentation : 5 min / discussion : 2 min

    14h35 / 14h42
    Orateur(s) : Seifeddine Mahjoubi (TUNISIE)
    

    Communication orale

     

    Cheville / Pied

    ABSTRACT N° SOFCOT23-654

    Etude de la valeur prédictive sur le résultat fonctionnel postopératoire de la position radiologique des sésamoïdes dans l'hallux valgus

     

    Seifeddine Mahjoubi* 1, Med Achref Ferjani1, Med Ali Khlif1, Hedi Belhassen1, Maher Barsaoui1, Khaled Zitouna1

    1Chirurgie orthopédique et traumatologique, CHU La Rabta, Tunis, Tunisia

    Introduction : La perte des rapport normaux entre les sésamoïdes et le premier métatarsien est une des conséquences architecturales de la déformation en valgus de l'hallux. La réduction de cette luxation par l'arthrolyse est donc un des objectifs de la chirurgie.

    Le but de notre étude était d'étudier la relation entre la position radiologique postopératoire des sésamoïdes et le résultat clinique.

    Matériel et méthodes : Il s'agissait d'une étude rétrospective incluant les patients opérés pour hallux valgus évolués entre 2012 et 2022. Nous avons colligé 46 cas d'hallux valgus chez 45 patients. Ces patients ont eu une ostéotomie de Scarf associée à au moins une ostéotomie de Weil. L'évaluation clinique était basée sur le score de Kitaoka développé par l'American Orthopedic Foot and Ankle Society (AOFAS). Nous avons classé la position sésamoidienne selon 3 scores: Hardy and Clapham, la research committee de l'AOFAS et le score d'Agrawal.

    Résultats : L'âge moyen était de 54 ans. le score Kitaoka moyen est passé de 60,9 à 85,5/100 en postopératoire. Nos patients étaie nt répartis en 2 groupes: groupe A dont le résultat était excellent (n=24) et groupe B dont le résultat était bon, passable et mauvais (n=22). Les sésamoïdes étaient luxés en préopératoire dans 63%, 95,2 et 93,5 selon respectivement Hardy and Clapham, la research committee de l'AOFAS et le score d'Agrawal. Nous avons noté des sésamoïdes réduits en postopératoire dans 80,4%, 19,5% et 40% des cas selon les même scores. L'étude analytique de ce travail a conclu à l'absence de relation entre la position sésamoïdienne post-opératoire et le résultat clinique quelque soit la classification radiologique utilisée (p=0,361, p=0,222, p=0,260).

    Discussion : Aucune relation significative n'a été trouvée entre la position des sésamoïdes postopératoire et le résultat fonctionnel. Après revue de la littérature, nous n'avons retrouvé que 2 travaux ayant adopté notre méthodologie. leurs résultats étaient similaires aux nôtres au recul de 1 an. Par contre, un des deux auteurs a retrouvé une différence à 2 ans postopératoire et a conclu que le positionnement sésamoïdien est corrélé à un bon résultat clinique. Néanmoins, nous pensons que ce résultat doit être nuancé par la diversité des techniques chirurgicales utilisées.

    Conclusion : Des sésamoïdes qui semblent encore luxés en postopératoire ne sont pas forcément prédictifs d'un mauvais résulta clinique. L'intérêt de l'arthrolyse latérale dans la réduction des sésamoïdes est contestée par plusieurs auteurs. Elle semble inutile dans les petites déformations.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Les voies trans-osseuses dans le traitement des lésions ostéochondrales du talus

    Présentation : 5 min / discussion : 2 min

    14h42 / 14h49
    Orateur(s) : Benattou Belbachir (ALGéRIE)
    

    Communication orale

     

    Cheville / Pied

    ABSTRACT N° SOFCOT23-473

    Les voies trans-osseuses dans le traitement des lésions ostéochondrales du talus

     

     

    Benattou Belbachir* 1

    1Hmus, Sacot, ALGER, Algeria

    Introduction : L’objectif de cette étude rétrospective est d'évaluer les résultats fonctionnelles et anatomiques des voies d’abord trans-osseuses dans le traitement des lésions ostéochondrales du talus par greffes mosaicoplastie.

    Matériel et méthodes : 26 patients opérés entre 2014 et 2022, 17 hommes 9 femmes, âge moyen de 32 ans (19 - 51) pour lésions ostéochondrales du talus avec évaluation pré et post-opératoire clinique (score AOFAS ,fiche ICRS), radiologique, IRM ou arthroscanner. 18 OCD, 04 avulsions, et 04 nécroses, avec une durée moyenne d’évolution de 12 mois . Les lésions observées dans 15 en médial ,7 en latéral , 2 central et 2 lésions mixtes . Opérés à ciel ouvert avec mosaicplasty ( Hangody )par voie trans-osseuse exclusive, 16 ostéotomies trans-malléolaire médiale,8 latérales et 2 cas par voie trans marginale antérieure (lésion centrale). en moyen 2 greffons ont été implantés ( 4 ,5 mm sur 15 mm ) avec un pourcentage greffé de 85% . Le prélèvement du bords latéral de la trochée fémorale . Avec mobilisation précoce sans appui de 6 semaines et le retour au sport à 6 mois.

    Résultats : Avec un recul moyen de 78 mois l' évaluation clinique par des scores algo-fonctionnelles (score AOFAS ,fiche ICRS) et une évaluation anatomique (Brittberg/ICRS) avec 82 % de bons et très bons résultats .Aucun problème de consolidation des ostéotomies , on a noté 6 algodystrophies et 4 douleurs en extension intermittentes à l'effort . Aucune révision d’ ostéotomie avec l'ablation de matériel d'ostéosynthèse chez 85 % de nos patients. L’Evaluation anatomique par arthroscopie de contrôle (10 cas) faite en moyenne 12 mois l’index de Brittberg.

    Discussion :

    au revue de la littérature les meilleurs résultats (81% de bons et excellents résultats) sur 36 cas à 18 mois de recul est celle rapportée par G.Versier (SOFCOT 2001), dont nos résultats sont proches. L'arthroscopie reste le gold standard dans la prise en charge de ces lésions mais l'accessebilité et le confort opératoire dans certaines localisations dont les voies trans-osseuses à ciel ouvert restent l'alternative.

    Résultats identiques à ceux du genou, mais techniquement .Plus difficile à réaliser si lésion postérieure imposant ostéotomie malléolaire

    Les avantages sont multiples avec une meilleure vue pour un accès perpendiculaire pour un meilleur pourcentage de surface a greffer avec une meilleure protection des parties molles avec une consolidation constante des ostéotomies.

    Conclusion : La greffe par mosaicoplastie à ciel ouvert par voies trans-osseuses est une technique délicate avec courbe d’apprentissage assez longue et l’ostéotomie reste quasi systématique pour un meilleur jour. Les Résultats de ces voies d'abord trans-osseuses (trans-malléolaires)ont été évaluer à distance et ils sont satisfaisants avec une morbidité amoindrie par un geste mini-invasif avec restitution anatomique et ostéosynthèse stable.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Hallux valgus à long terme : résultats cliniques et analyse du taux de récidive. Etude rétrospective à propos de 115 cas

    Présentation : 5 min / discussion : 2 min

    14h49 / 14h56
    Orateur(s) : Marie Boutry (Lille)
    

    Communication orale

     

    Cheville / Pied

    ABSTRACT N° SOFCOT23-1148

    Hallux valgus à long terme : résultats cliniques et analyse du taux de récidive. Etude rétrospective à propos de 115 cas

     

    Marie Boutry* 1, Thomas Amouyel1, Carlos Maynou1

    1Orthopédie 1, Lille, France

    Introduction : La chirurgie de l’hallux valgus est une intervention courante et fréquente en chirurgie du pied. Elle reste cependant l’objet de complications notables, dont la plus fréquente est la récidive. La connaissance des facteurs de risque de récidive est nécessaire pour l’opérateur afin de comprendre les causes et de planifier la reprise chirurgicale éventuelle.

    L’objectif principal de l’étude est d’évaluer le risque de récidive à long terme parmi notre population, et de rechercher les facteurs de risques de récidive de la déformation en hallux valgus.

    Matériel et méthodes : Notre étude est rétrospective, monocentrique, 115 pieds opérés d’une chirurgie d’hallux valgus entre janvier 2015 et janvier 2017 ont pu être inclus dans l’étude.

    Les angles HVA, IMA, DMAA, Meary , et le positionnement des sésamoïdes ont étés relevées en pré opératoire, à 6 semaines post opératoire et au recul minimal de 5ans post opératoire.

    Le taux de récidive à 5 ans a ainsi pu être identifié et les facteurs de risques radiographiques, chirurgicaux ou démographiques ont pu être recherchés.

    Une analyse secondaire des scores fonctionnels, de la satisfaction opératoire et de leur corrélation avec la récidive ou son absence, ont également étés réalisés.

    Résultats : Le taux de récidive à 5 ans de recul dans notre centre est de 21, 4%. L’angle HVA sévère en préopératoire (p=0,0497) et un IMC élevé (p value à 0,01, OR : 1,1) étaient significativement associés au risque de récidive, parmi l’ensemble des critères étudiés.

    Les scores fonctionnels AOFAS (80,5 ±10,9) et MOX-FQ (21,9 ±12,7) ainsi que la satisfaction opératoire (83,7% ±16,8) restaient globalement élevés dans le temps.

    Discussion : Le taux de récidive radiographiques à 5 ans après correction d’un hallux valgus, tous types d’ostéotomies confondues, reste acceptable avec moins d’un patient sur 4 concerné.

    Parmi ces patients, seuls 2 patients ont nécessité une réintervention chirurgicale.

    Aucune différence significative n’a été mise en évidence entre les patients du porteur d’une récidive et ceux exemptés, sur l’évaluation subjective de leur pied avec des scores fonctionnels et une satisfaction opératoire maintenus à distance de l’intervention.

    Conclusion : Les taux de récidives et les facteurs de risques de récidive d’hallux valgus sont très variables dans la littérature.

    La sévérité de l’angle HVA pré-opératoire et l’IMC du patient sont des facteurs de risques de récidive dans notre étude.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Prise en charge chirurgicale Neuro-orthopédique du Pied Varus Equin Spastique post AVC : résultats analytiques et fonctionnels.

    Présentation : 5 min / discussion : 2 min

    14h56 / 15h03
    Orateur(s) : Nicolas De L'escalopier (Clamart)
    

    Communication orale

     

    Cheville / Pied

    ABSTRACT N° SOFCOT23-823

    Prise en charge chirurgicale Neuro-orthopédique du Pied Varus Equin Spastique post AVC : résultats analytiques et fonctionnels.

     

    Nicolas De L'escalopier* 1, Laure Gatin2, Laurence Mailhan3, Christophe Duret4, Philippe Denormandie5

    1HIA Percy, Clamart, 2Hopital Raymond Poincaré, Garches, 3Institution Nationale des Invalides, Paris, 4CRF les trois-soleils, Boissise-le-Roi, 5Hôpital Raymond Poincaré, Garches, France

    Introduction : Le Pied Varus Equin Spastique (PVES) est une séquelle fréquente et invalidante après un Accident

    Vasculaire Cérébral. La prise en charge chirurgicale neuro-orthopédique consiste en la réalisation combinée de gestes

    tendineux et nerveux par une seule et même équipe permettant de corriger l'ensemble des composantes de cette

    déformation en un temps. L'objectif de cette étude est d'évaluer le résultat fonctionnel et analytique de la prise en charge

    chirurgicale neuro-orthopédique du PVES post AVC

    Matériel et méthodes : Il s'agit d'une étude prospective, monocentrique, mono opérateur. Les patients opérés d'un PVES

    post AVC entre 2019 et 2022 ont été inclus. Il ont eu une intervention chirurgicale combinant des gestes tendineux et/ou

    nerveux, selon un programme personnalisé établi en consultation pluri disciplinaire de Neuro orthopédie, avec

    réalisation de blocs moteurs lorsque cela était nécessaire. Une évaluation associant la Goal Atteinment Scale (GAS) et

    un examen clinique analytique classique a été réalisée en préopératoire et à 3 et 6 mois post opératoires.

    Résultats : 23 patients ont été opérés d'un PVES post AVC. Au recul de 6 mois, une amélioration globale a été observée

    sur l'échelle fonctionnelle avec un Z score de 53. Une diminution de la spasticité du triceps associée à une gain de

    flexion dorsal a systématiquement été observé. Chez les patients ayant eu un transfert tendineux pour corriger le varus

    dynamique (14/23) un seul a présenté une récidive du varus nécessitant un allongement complémentaire du tibial

    postérieur associé à un transfert complet du tibial antérieur.

    Discussion : La prise en charge globale Neuro-orthopédique par des équipes dédiées permet de réaliser un programme

    à la carte associant des interventions historiquement orthopédiques ou neuro chirurgicales. Cette approche a montré une

    efficacité tant sur le plan clinique que fonctionnel. Le handicap et la gêne à la marche du patient dépassant la simple

    atteinte du pied, une évaluation fonctionnelle centrée sur le patient telle que la GAS doit systématiquement être intégrée.

    Conclusion : La chirurgie neuro orthopédique du PVES post AVC est à l'origine d'une amélioration objective de la

    cinématique articulaire et permet également d'atteindre les objectifs fonctionnels fixés par les patients en préopératoires.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Bénéfices de l’ablation du matériel d’ostéosynthèse après traitement chirurgical d’une fracture de la cheville

    Présentation : 5 min / discussion : 2 min

    15h03 / 15h10
    Orateur(s) : Houssem Eddine Chahed (TUNISIE)
    

    Communication orale

     

    Cheville / Pied

    ABSTRACT N° SOFCOT23-533

    Bénéfices de l’ablation du matériel d’ostéosynthèse après traitement chirurgical d’une fracture de la cheville

     

    Houssem Eddine Chahed* 1, Fawez Boussaâdoun 1, Mehdi Ben Ayed1, Wael Lahssini1, Makhlouf Hassen1, Mohamed Amine Bennour1

    1Service de chirurgie orthopédique et traumatologique, Hôpital régional de Bizerte, Bizerte , Tunisia

    Introduction : Les fractures de la cheville sont les deuxièmes fractures les plus fréquentes du membre inférieur et représentent 9% de la totalité des fractures. Après une intervention chirurgicale, l'ablation du matériel d’ostéosynthèse (AMOS) est facultative. Toutefois, cette intervention est légitime chez les malades gardant des douleurs post opératoires en rapport avec le matériel d’ostéosynthèse. La cheville est plus symptomatique en raison des activités en charge et de l'amortissement limité par les tissus mous.

    Matériel et méthodes : Nous avons mené une étude rétrospective entre 2015 et 2021.Nous avons inclus les patients présentant une fracture de la cheville traitée chirurgicalement ayant bénéficié d’une AMOS. L’évaluation a été faite en mesurant la variation de EVA (Échelle Visuelle Analogique), du score de l’AOFAS (American Orthopaedic Foot and Ankle Society) avant l’AMOS et à 6 mois post opératoires ; et le taux de satisfaction globale après AMOS par la réponse à une question subjective posée aux patients : « Etes-vous satisfait(e) de l’AMOS ? Oui ou Non ». Le délai minimum de suivi était de 6 mois post AMOS.

    Résultats : Notre série comporte 56 patients opérés pour une fracture de la cheville. L'âge moyen était de 40.5 ans avec un sex-ratio (H/F) de 1.6. Le matériel d’ostéosynthèse était une plaque vissée dans tous les cas, un fil d’haubanage dans 41 cas, et des vis dans 15 cas. La consolidation osseuse était confirmée par radiographie pour les 56 patients, et ils ont été suivis pendant une période minimale de 2 ans avant l'AMOS. Le score moyen de l'EVA passait de 3.9 avant l'AMOS à 1,2 après l'ablation. Les scores moyens à l'AOFAS passaient de 70 en pré opératoire à 76 en post opératoire. 43 patients ont été satisfaits de l'AMOS.

    Discussion : De nos jours, l'AMOS après une chirurgie de la cheville est une procédure courante . Evaluer le bénéfice apporté au patient suite à l'AMOS reste d'actualité. Les indications d'AMOS diffèrent d'un chirurgien à l'autre. Elles sont qualifiées d'indications relatives et sont faites suite à une symptomatologie généralement commune, à type de douleur, irritation, proéminence avec un conflit cutané ou raideur. D’autres séries ont étudié l’intérêt de l’AMOS, notamment l’étude mené par Jung et al. sur 80 patients, qui recommande l’AMOS pour les fracture de la cheville pour les patients avec une gêne légère. Une autre étude prospective sur 68 patients menée par Ariel et al. a montré que la majorité des patients ne ressentent plus aucune douleur 6 semaines après l'AMOS et sont satisfaits de l'opération. En contre partie, une revue systématique mené par Thune et al. n'a pas pu emmètre des recommandations concernant les bénéfices de l'AMOS de la cheville, vu l'absence d'essais cliniques randomisés fiables.

    Conclusion : Selon les résultats de notre série, l'AMOS après une chirurgie pour une fracture de la cheville même pour une gêne fonctionnelle légère contribue à la diminution des douleurs et l’amélioration fonctionnelle, ce qui justifie la préconisation de l'AMOS chez ces patients.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Arthrodèse tibio-talo-calcanéenne par clou rétrograde en traumatologie: suivi prospectif d'une série de 17 cas

    Présentation : 5 min / discussion : 2 min

    15h10 / 15h17
    Orateur(s) : Louis-Marie Pessey (Toulon)
    

    Communication orale

     

    Cheville / Pied

    ABSTRACT N° SOFCOT23-1046

    Arthrodèse tibio-talo-calcanéenne par clou rétrograde en traumatologie: suivi prospectif d'une série de 17 cas

     

    Louis-Marie Pessey* 1, Olivier Barbier1, Christophe Drouin1, Christophe Butin1, Alexandre Caubere1, Lilian Gaubert1, Emilie Bilichtin1, Chloé Viricel1, Bernard de Geofroy1, Camille Choufani1

    1Hôpital d'Instruction des Armées Sainte-Anne, Toulon, France

    Introduction : L’enclouage tibiotalocalcanéen rétrograde par voie transplantaire est une technique d’arthrodèse utilisée dans la prise en charge des traumatismes complexes de cheville et d’arrière pied, en aigu, ou en chronique dans le cadre de complications telles que les pseudarthroses et l’arthrose post traumatique. L’objectif de notre étude était d’évaluer les résultats de cette technique en traumatologie, notre critère de jugement principal étant la consolidation osseuse.

    Matériel et méthodes : Notre étude observationnelle prospective a porté sur 17 enclouages rétrogrades, réalisés au moyen du clou Ankle Hindfoot Nailing™ (AHN) des laboratoires Orthofix. Outre le recueil des données épidémiologiques, traumatiques, chirurgicales et de l’état clinique pré-opératoire, nous avons recueilli à 45 jours, 3 mois et 6 mois de l’arthrodèse, ainsi qu’au dernier recul, la consolidation osseuse, la stabilité du matériel, la cicatrisation cutanée, le niveau de douleur, la survenue de complications et la nécessité d’une reprise chirurgicale. Nous avons aussi évalué le résultat fonctionnel à 6 mois et au dernier recul, au moyen des scores AOFAS Anke Hindfoot Score et 12-item Short Form Survey (SF-12). Le critère de jugement principal est la consolidation osseuse acquise à 6 mois post opératoire jugée par imagerie.

    Résultats : La fusion tibio-talienne et talo-calcanéenne était complète pour 71,4% de nos patients à 6 mois, et 92,9% à 9 mois. Quand l’indication était une pseudarthrose, la consolidation de celle-ci a été obtenue dans 90% des cas, avec un délai moyen de 6,7 mois. Il n’y a eu aucun cas de déplacement ou rupture de matériel. La cicatrisation cutanée était obtenue pour 73% des patients à 6 semaines, 93% à 3 mois et 100% à 6 mois. Nous avons observé un seul cas de complication septique, à savoir une infection sous cutanée plantaire, et un cas de pseudarthrodèse. A 6 mois, le niveau de douleur moyen était de 2,2/10, l’AOFAS moyen de 49,6/86, le PCS-12 moyen de 33,7, le MCS-12 moyen de 48,1. 3 patients ont nécessité une reprise chirurgicale dont 2 pour ablation de vis.

    Discussion : Notre étude a permis d’évaluer ce clou d’arthrodèse dans la gestion des traumatismes graves de la cheville et de l’arrière-pied, avec un excellent taux de consolidation, un faible taux de complication et de reprises chirurgicales, une excellente stabilité du matériel, et un niveau de douleur acceptable. Les scores fonctionnels à 6 mois sont moins laudatifs mais il existe de nombreux biais de confusion, avec 41% de patients polytraumatisés et des comorbidités invalidantes. Enfin il faut souligner la gravité des traumatismes initiaux, avec 82% de fractures ouvertes, 71% d’anamnèses septiques, des destructions ostéo-articulaires importantes, pour lesquelles ces enclouages constituaient bien souvent une chirurgie de sauvetage.

    Conclusion : L’enclouage tibio-talo-calcanéen rétrograde constitue une technique fiable d’arthrodèse de la cheville et l’arrière-pied, ayant toute sa place en traumatologie compliquée voire septique, en aigu et en chronique.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Les fractures luxation de l'articulation de LISFRANC Résultats à court terme d’une série de 80 cas

    Présentation : 5 min / discussion : 2 min

    15h17 / 15h24
    Orateur(s) : Amel Djerbal (ALGéRIE)
    

    Communication orale

     

    Cheville / Pied

    ABSTRACT N° SOFCOT23-1042

    Les fractures luxation de l'articulation de LISFRANC Résultats à court terme d’une série de 80 cas

     

    Amel Djerbal* 1, 2, yousria akloul2, Samir Tebani 2, Kamel Achour2, Halim Ouldrouis2, Reda Harrar2

    1medecine, 2médecine , hopital, alger, Algeria

    Introduction : Les fractures luxations de l’interligne de Lisfranc sont rares, elles surviennent souvent chez le polytraumatisé, Le dépistage et le traitement adéquat de ces lésions sont déterminants pour le résultat fonctionnel final, la chirurgie secondaire de Lisfranc est difficile et lourde.

    Matériel et méthodes : l'étude regroupe 80 observations traitées chirurgicalement pour une fracture ou fracture luxation de Lisfranc au service d’orthopédie entre 2017 et 2022 .L’âge moyen est de 35 ans avec une tranche d’âge comprise entre (17-70 ans) et une nette prédominance masculine 71 hommes pour 09 femmes. Nous avons noté 11 cas bilatéraux. L’étiologie principale est représentée par les accidents de circulation et les chutes d’un lieu élevé (60%), les accidents de voie publiques viennent en troisième position avec 18% et les accidents de travail dans 13%.Le diagnostic est retardé dans 16 cas ,11 luxations étaient ouvertes, absence de syndrome des loges. Lors de l’analyse radiologique, nous avons opté pour la classification la plus utilisée dans la littérature, qui est celle de Hardcastle et Myerson ,

    Résultats : Le recul moyen est de 2 ans, pour l'évaluation des résultats, nous avons utilisé le score AOFAS. Nous avons relevé 03 infections et 07 retards de cicatrisation au niveau du site d’ostéosynthèse. Le bilan radiologique post opératoire immédiat a révélé 08 défauts de réduction essentiellement après traitement à foyer fermé, L’étude des dossiers de la série a répertoriée 10 syndromes algodystrophiques. Au dernier recul le score AOFAS est de 60 points (donc mauvais), l’analyse morphologique des différents pieds a noté 11 déformations de l’avant pied en abduction et 08 conflits de chaussage. aux derniers clichés de contrôle retrouvent 10% d'arthrose de différents stades.

    Discussion : environ 20 à 40% des lésions ne sont pas reconnues chez les patients polytraumatisés. La symptomatologie clinque est variable, les lésions secondaires à un traumatisme à basse énergie se manifestent discrètement, Le bilan radiologique devrait toujours comprendre des clichés de face et de profil et de trois quarts. Le type de matériels d’ostéosynthèse fait appel à la fixation par vis corticale, qui est plus rigide et plus stable qu’une stabilisation par broches, d’autres matériaux résorbables ont été proposés, certains privilégient la stabilisation par plaques fines. L’arthrodèse première doit être réservée aux fractures articulaires complexes associées et aux lésions anciennes non reconnues initialement

    Conclusion : Les traumatismes de Lisfranc doivent être systématiquement recherchés dans le cadre des traumatismes de la cheville et du pied, chez le polytaumatisme la lésion passe initialement au second plan puis occupe le devant de la scène par l’importance des séquelles fonctionnelles .Un diagnostic précoce et correct et un traitement approprié de toutes les lésions constatées vont permettre certainement de réduire le risque évolutif vers l’arthrose douloureuse et la déformation du médio pied.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Prise en charge des ruptures chroniques du tendon d’Achille par transfert du long fléchisseur de l’hallux

    Présentation : 5 min / discussion : 2 min

    15h24 / 15h31
    Orateur(s) : Ala Aloui (TUNISIE)
    

    Communication orale

     

    Cheville / Pied

    ABSTRACT N° SOFCOT23-752

    Prise en charge des ruptures chroniques du tendon d’Achille par transfert du long fléchisseur de l’hallux

     

    Ala Aloui* 1, Mohamed Samih Kacem1, Sami Bahroun 1, Anis Bouaziz1, Ali Jhimi1, Samir Daghfous1

    1orthopédie, Institut Mohamed Taieb Kassab d'orthopédie, Mannouba, Tunisia

    Introduction : La rupture chronique du tendon d’Achille est une pathologie fréquente qui représente encore un défi pour les chirurgiens orthopédistes. Le traitement est encore controversé et plusieurs techniques chirurgicales étaient proposées. Le transfert du long fléchisseur de l'hallux (FHL) est une technique récente et prometteuse. Objectif : Présenter les résultats cliniques postopératoire de cette technique.

    Matériel et méthodes : Il s’agissait d’une étude rétrospective à propos de 10 patients opérés pour une rupture chronique du tendon d’Achille par la technique de transfert du long fléchisseur de l’hallux, colligés pendant les années 2019-2021 avec un recul minimum de 1an. Les résultats cliniques au dernier recul étaient évalués par AOFAS score et VISA-A questionnaire.

    Résultats : L’âge moyen de nos patients était de 48,3 ans. Il y avait une prédominance masculine avec un genre-ratio 8H/2F. L’interrogatoire a révélé chez deux patients la notion d’injection de corticoïdes pour des talalgies chroniques. Le reste de l’effectif rapportaient un traumatisme ancien négligé. Les patients étaient vus avec un recul moyen de 24 mois.

    Le score AOFAS était en moyenne 79 avec 70% de l’effectif avaient un score supérieur à 75. Le VISA-A score était en moyenne de 82 avec 50% de l’effectif avaient un score supérieur à 90. Aucune complication n’était détectée dans notre série.

    Discussion : Les bons résultats retrouvés dans notre étude rejoignaient les résultats de la littérature. Mais dans certains cas le transfert du FHL ne suffisait pas pour reconstruire la perte de substance du tendon d’Achille et un lambeau d'avancement ou de retournement V-Y était nécessaire. La morbidité potentielle du prélèvement du FHL est essentiellement la perte de la force de flexion plantaire de l’interphalangienne de l'hallux qui est souvent cliniquement insignifiante même pour les sportifs.

    Conclusion : En conclusion le transfert du FHL représente dans la littérature une alternative thérapeutique offrant des résultats cliniques satisfaisants mais nécessite des études sur des échantillons pus élargies pour le confirmer.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

Epaule-Coude
14h00 - 15h31
Salle 351
Communications orales : épaule/coude
Présentation : 5 min / discussion : 2 min
CATÉGORIE(S) : Chirurgien
Modérateur(s) : Thibault Lafosse (Annecy), Tewfik Benkalfate (Rennes)
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    Ténotomie percutanée guidée par échographie du court extenseur radial du carpe : étude cadavérique.
    Présentation : 5 min / discussion : 2 min
    14h00 / 14h07
    Orateur(s) : Anthony Marquant (MONTPELLIER)
    

    Communication orale

     

    Epaule / Coude

    ABSTRACT N° SOFCOT23-1142

    Ténotomie percutanée guidée par échographie du court extenseur radial du carpe : étude cadavérique.

     

    Anthony Marquant* 1, Olivier Mares1, Rémy Coulomb1, pascal Kouyoumdjian1

    130, CHU nîmes, Nîmes, France

    Introduction : L’épicondylalgie latérale, ou plus communément appelé « tennis elbow » est une pathologie fréquente dans la pratique de médecine générale.

    Les thérapeutiques actuelles reposent sur 2 faisceaux : le traitement non opératoire et le traitement opératoire. Le traitement chirurgical ne sera indiqué qu’après traitement médical bien conduit après un délai de 6 mois à 1 an et chez les patients nécessitant une amélioration rapide des symptômes.

    Les techniques chirurgicales comprennent à ce jour, la chirurgie à ciel ouvert, sous arthroscopie ou percutanée sous échographie.

    L’objectif de cette étude cadavérique est de vérifier l’efficacité et la sécurité anatomique de cette nouvelle technique.

    Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude cadavérique comportant 10 coudes. Le geste a été réalisé par un chirurgien junior. Le CERC est repéré sous échographie. Une incision de 0,5cm est réalisée. Une pince kelly est utilisée pour passer à la face superficielle et profonde du CERC. Puis enfin, est inséré le dispositif Kemis® sous contrôle échographique.

    A la fin de ce geste, une analyse anatomique était réalisée afin de s’assurer de la sécurité et de l’efficacité de notre geste. Les mesures réalisées étaient : la taille de l’incision, le taux de section du CERC, la durée du geste, l’allongement moyen tendineux. Nous vérifions également l’atteinte d’autres structures non voulues.

    Résultats : La taille de l’incision moyenne était de 5mm, le temps moyen (du début du repérage à la fin de section) était de 4minutes 53secondes. Le taux de section du CERC était de 90,1%. L’allongement moyen tendineux était de 3,5mm. Enfin comme événement indésirable il faut noter que nous avons eu une section partielle de l’aponévrose du muscle supinateur.

    Discussion : L’objectif était d’une part de vérifier la sécurité du geste, nous pouvons dire que ce geste est sécurisé, en effet, il n’y a eu aucune atteinte nerveuse ou vasculaire. D’autre part l’efficacité du geste est assurée, en effet nous obtenions un taux de coupe du CERC à 90% [76-100] avec un seul cas où la section n’était pas complète.

    A ce jour, il n’existe pas d’étude cadavérique mesurant la sécurité et l’efficacité du geste échoguidé. Néanmoins une étude rétrospective cas-témoin comparant les résultats cliniques et fonctionnels de ce geste sous arthroscopie versus échoguidé, retrouve des résultats similaires en terme de résultat clinique et fonctionnel (Levadoux et al.). Une revue de la littérature par Burn et al. Comparant les trois techniques chirurgicales (ouvert, arthroscopie et écho-guidée), a montré l’absence de différence en terme de score DASH et EVA douleur.

    Les limites de notre étude, sont le faible nombre de sujet cadavérique.

    Conclusion : Nous pouvons dire que la technique écho-guidée semble fiable, reproductible, efficace et d’apprentissage rapide pour un chirurgien junior. Cette étude valide anatomiquement les résultats cliniques obtenus dans la littérature.

    Conflits d’intérêts :

    A. Marquant: Pas de conflit déclaré ,

    O. Mares Consultant, expert : NewClip,

    R. Coulomb: Pas de conflit déclaré ,

    P. Kouyoumdjian: Pas de conflit déclaré

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    Luxation négligée du coude en milieu tropical : réduction chirurgicale avec allongement du tendon tricipital par une plastie en VY : à propos de 15 cas
    Présentation : 5 min / discussion : 2 min
    14h07 / 14h14
    Orateur(s) : Jean Régis Akobe (CôTE D'IVOIRE)
    

    Communication orale

     

    Epaule / Coude

    ABSTRACT N° SOFCOT23-180

     

    Luxation négligée du coude en milieu tropical : réduction chirurgicale

    avec allongement du tendon tricipital par une plastie en VY : à propos

    de 15 cas

     

     

    Jean Régis A. Akobe* 1, Kouamé Jean-Eric Kouassi 1, Kouamé Innocent M’bra1, Loukou Blaise Yao 1, Bada Justin Léopold Niaoré Sery 1, Aya Natacha Adelaïde Kouassi 1, Koffi Léopold Krah1, Michel Kodo1

    1UFR sciences médicales, Orthopedie traumatologie, université Allassane Ouattara, Bouaké , Cote d'Ivoire

    Introduction : Les luxations négligées du coude entraînent souvent une altération de la fonction du coude. Le traitement chirurgical est difficile en raison de la rétraction du muscle triceps brachial. Nous rapportons notre expérience dans le traitement de ces luxations négligées en utilisant une réduction sanglante par voie postérieure associée à un allongement du tendon tricipital par une plastie en VY.

    Matériel et méthodes : Cette étude prospective a été menée entre janvier 2014 et décembre 2018. Les patients qui présentaient une luxation du coude non réduite de plus de 21 jours étaient inclus. Nous avons traité 15 patients (11 hommes et 4 femmes). L’âge moyen était de 26,7 ± 10,5 ans [12-49]. Le délai moyen de consultation était de 9,4 ± 2,6 mois [6-14]. La flexion moyenne était de 19◦±10◦ [5◦-40◦] et le déficit d’extension était de 5,6◦±6,2◦ [0◦-20◦] avant la chirurgie. L’amplitude de mouvement moyen était de 13,3◦±5,2◦ [5◦-25◦]. Une réduction sanglante associée à un allongement du tendon tricipital par une plastie en VY ont été réalisé chez tous les patients.

    Résultats : Le suivi moyen était de 17 ± 2,1 mois [12-20]. La flexion moyenne était 114,6◦±9,9◦ [100◦-135◦] et le déficit d’extension moyen était de 37,3◦±11,1◦ [20◦-60◦]. L’indice moyen de performance du coude de la Mayo Clinic était de 75± 8,2 [60-85], avec 11 bons et 4 moyens résultats. L’amélioration globale de l’amplitude du coude était statistiquement significative. Il y avait trois cas de parésie du nerf ulnaire qui ont régressé en deux mois.

    Discussion : Le résultat était bon selon le score de la Mayo Clinic, avec une amélioration de l’amplitude de mouvement. La réduction sanglante

    couplée à un allongement du tendon tricipital par une plastie en VY améliore significativement l’amplitude globale de mouvement du coude. Notre hypothèse était confirmée.

    Conclusion : L’amélioration fonctionnelle du coude après la réduction sanglante associée à un allongement du tendon tricipital par une plastie en VY était satisfaisante.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    L'intérêt de la voie d'abord en Z dans la prise en charge des traumatismes complexes du coude : à propos de 32 cas
    Présentation : 5 min / discussion : 2 min
    14h14 / 14h21
    Orateur(s) :