du Lundi 13 au Mercredi 15
Novembre 2023
Palais des Congrès - Paris - France

Eposter

LÉGENDE
Cheville / Pied
Divers
Divers industrie
Epaule / Coude
Genou
Hanche / Genou
Infections
Orthorisq
Pédiatrie
Poignet / Main
Rachis
Recherche CAOS
Thème de l'année
Traumatologie
Tumeurs
Traumatologie
En libre accès sur les bornes
 
E-Posters : Traumatologie
CATÉGORIE(S) : E-Poster
  • Cliquez pour afficher le contenu
    Fractures du plateau tibial chez le sujet âgé : une étude rétrospective
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Marouen Elarbi (TUNISIE)
    

    E-Poster

     

    Traumatologie

    ABSTRACT N° SOFCOT23-1203

    Fractures du plateau tibial chez le sujet âgé : une étude rétrospective

     

    Marouen Elarbi* 1, Ahmed Ben Ammar1, Amine Chabchoub1, Safouen Ben Brahim1, Mohamed Jlidi1, Hachem Ben Ayech1, Walid Bouaicha1, Selim Daas1, Adel Khorbi1

    1chirurgie orthopédique et traumatologie, Hopital de Nabeul, Nabeul, Tunisia

    Introduction : Les fractures du plateau tibial sont des lésions graves pouvant survenir chez les sujets âgés. Elles peuvent entraîner une perte d'autonomie et une diminution de la qualité de vie. Cette étude vise à décrire les caractéristiques cliniques, les options thérapeutiques et les résultats des patients âgés ayant subi une fracture du plateau tibial.

    Matériel et Méthodes : Nous avons mené une étude rétrospective incluant les patients de plus de 65 ans ayant subi une fracture du plateau tibial entre janvier 2015 et décembre 2020 dans notre centre hospitalier universitaire. Les données ont été recueillies à partir des dossiers médicaux électroniques et analysées statistiquement.

    Résultats : Nous avons inclus 75 patients dans notre étude. L'âge moyen était de 75 ans (écart-type : 6,2 ans) et 55 % étaient des femmes. Les mécanismes de la fracture étaient principalement des chutes (72 %) et des accidents de la route (16 %). Trente-trois patients (44 %) ont subi une intervention chirurgicale, tandis que les autres ont été traités de manière conservatrice. La durée moyenne de l'hospitalisation était de 10 jours (écart-type : 4,1 jours). Le taux de complications postopératoires était de 21 %. À un an, 60 % des patients avaient retrouvé leur autonomie pré-fracture.

    Discussion : Les fractures du plateau tibial chez les sujets âgés sont souvent causées par des chutes et peuvent avoir des conséquences graves sur la qualité de vie. Le traitement doit être adapté à l'état de santé du patient et aux caractéristiques de la fracture. Les résultats de notre étude montrent que la prise en charge précoce et la rééducation postopératoire sont des éléments clés pour réduire le risque de complications et améliorer la récupération fonctionnelle.

    Conclusion : La prise en charge des fractures du plateau tibial chez les sujets âgés est complexe et nécessite une approche multidisciplinaire. Les résultats de notre étude soulignent l'importance d'une évaluation approfondie du patient et d'une prise en charge individualisée pour améliorer les résultats fonctionnels et la qualité de vie.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Mise au point sur la pratique de l'enclouage centromédullaire verrouillé sans amplificateur de brillance dans les milieux à ressources limitées : Stratégies, résultats et perspectives
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Freddy Mertens Bombah (CAMEROUN)
    

    E-Poster

     

    Traumatologie

    ABSTRACT N° SOFCOT23-177

    Mise au point sur la pratique de l'enclouage centromédullaire verrouillé sans amplificateur de brillance dans les milieux à ressources limitées : Stratégies, résultats et perspectives

     

    Freddy Mertens Bombah* 1, Florent Anicet Lekina2, Daniel Handy Eone 3, Patrick Wendpouiré Hamed Dakouré4, An Sermon5

    1Chirurgie et Spécialité, Faculté de Médecine et des Sciences Pharmaceutique de l'Université de Douala, 2Orthopédie et de Traumatologie , Polyclinique Fouda, Yaoundé , Douala, 3Chirurgie et Spécialité, Faculté de Médecine et des Sciences and Biomédicale, Université de Yaoundé I, Yaoundé, Cameroon, 4Chirurgie et Spécialité, Institut Supérieur des Sciences de la Santé de l'Université Nazi Boni, Bobodioulasso, Burkina Faso, 5Traumatologie, Hospital Universitraire Gasthuisberg, Belgium , Leuven, Belgium

    Introduction : l'enclouage centromédullaire verrouillé sous amplificateur de brillance est le gold standard pour le traitement des fractures fermées diaphysaires. Dans les milieux à faible revenu, il est encore très difficile de réaliser cette procédure en raison de la rareté des amplificateurs de brillance (c-arm) malgré la nécessité. Les auteurs présentent une revue de la littérature sur l'enclouage centromédullaire verrouillé sans amplificateur de brillance réalisé dans les milieux à ressources limitées, suivi des stratégies de prise en charge, des résultats et des perspectives.

    Matériel et méthodes : Une recherche exhaustive des bases de données PubMed, Web of Science, Embase et Cochrane Library a été effectuée avec l'aide d'un spécialiste de l'information biomédicale. Les lignes directrices PRISMA (Preferred Reporting Items for Systematic Reviews and Metaanalyses) ont été suivies.

    Résultats : Nous avons identifié 15 séries d'enclouage centromédullaire verrouillé sans fluoroscopie dans des contextes à ressources limitées. Tous les articles portaient sur le traitement des fractures des os longs (humérus, fémur, tibia). Toutes les études ont portées sur la qualité de la procédure opératoire d'enclouage. Le point d'entrée a été décrit dans 5 séries, l'insertion du clou dans le canal médullaire proximal et distal était bonne dans toutes les études. Le verrouillage distal a été manqué entre 0 et 27 %.

    Discussion : Les stratégies peropératoires dépendent du type d'os atteint, de l'ouverture du foyer de fracture, du trait de fracture et de la disponibilité d'une table orthopédique fonctionnelle. 3 techniques d'insertion du clou du fragment proximal vers le distal après réduction du foyer de fracture sont décrites. L'insertion de vis de verrouillages distales est possible grâce à l’utilisation des dispositifs d’ancillaires pour la visée distale. Les résultats sont comparables à ceux des séries utilisant l’amplificateur de brillance (c-arm). Dans les pays à faible revenu, cette procédure peut être proposée comme une alternative au gold standard en cas absence d’amplificateur de brillance. Dans les milieux à revenu élevé, certains aspects de cette technique peuvent aider à réduire l'exposition aux rayons X.

    Conclusion : Il est nécessaire d'améliorer l'équipement des hôpitaux des pays à faible revenu pour faire de la chirurgie traumatologique avec l’usage de l’amplificateur de brillance une référence avec une exposition minimale aux radiations.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Traumatismes des membres en contexte de guerre : expérience d’une antenne chirurgicale dans la bande sahélienne
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Georges Pfister (Clamart)
    

    E-Poster

     

    Traumatologie

    ABSTRACT N° SOFCOT23-188

    Traumatismes des membres en contexte de guerre : expérience d’une antenne chirurgicale dans la bande sahélienne

     

    Georges Pfister* 1, Philippe Aries2, Henri de Lesquen3, laurent mathieu4

    1Hôpital d'Instruction des Armées Percy, clamart, 2Hôpital d'Instruction des Armées Clermont Tonnerre, Brest, 3Hôpital d'Instruction des Armées Sainte-Anne, Toulon, 4Hôpital d'Instruction des Armées Desgenettes, Lyon, France

    Introduction : Cette étude analyse les traumatismes des membres liés au combat et les traumatismes non liés au combat traitées dans l'antenne chirurgicale française déployée à Gao, au Mali.

    Matériel et méthodes : Une cohorte rétrospective a été constituée à partir de la base de données chirurgicale française OpEX (Service de santé des armées) de janvier 2013 à août 2022. Les patients qui ont été opérés pour un traumatisme d'un membre datant de moins d'un mois ont été inclus.

    Résultats : Durant cette période, 418 patients d'un âge médian de 28 ans [intervalle : 23-31 ans] ont été inclus et ont totalisé 525 lésions des membres. Parmi eux, 190 (45,5 %) ont subi des traumatismes liés au combat et 218 (54,5 %) des traumatismes non liés au combat. Les blessures multiples des membres supérieurs et les traumatismes combinés étaient significativement plus fréquents dans le groupe des blessés au combat. Les traumatismes non liés au combat les plus fréquents concernaient la main. Le débridement était l'intervention la plus fréquente dans les deux groupes. La pose de fixateur externe, l'amputation, le débridement, la fermeture primaire retardée, la réparation vasculaire et l'aponévrotomie étaient significativement plus fréquents dans le groupe des blessés de guerre. La réduction sous anesthésie de la fracture et l’ostéosynthèse interne étaient statistiquement plus fréquentes dans le groupe des traumatismes non liés au combat. Le nombre total de procédures et le nombre total d'épisodes chirurgicaux étaient significativement plus élevés dans le groupe des blessés au combat.

    Discussion : Les traumatismes liés au combat étaient les blessures les plus graves et ne concernaient pas séparément les membres supérieurs et inférieurs. Un traitement séquentiel était nécessaire avec l'application initiale de technique de damage control suivie de plusieurs procédures de reconstruction. Les traumatismes non liés au combat étaient fréquents et concernaient principalement la main chez les soldats français.

    Conclusion : Cette étude renforce l'idée que tout chirurgien orthopédiste déployé devrait être qualifié en chirurgie de base de la main et, de manière optimale, être compétent en microchirurgie. La prise en charge des patients locaux nécessite la réalisation d'une chirurgie reconstructive et impose donc la présence d'un équipement adéquat. Cette communication exprime le point de vue des auteurs et n’exprime pas le point de vue du Service de Santé des Armées.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Neuf ans de chirurgie de guerre : expérience d’une antenne chirurgicale dans la bande sahélienne
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Georges Pfister (Clamart)
    

    E-Poster

     

    Traumatologie

    ABSTRACT N° SOFCOT23-189

    Neuf ans de chirurgie de guerre : expérience d’une antenne chirurgicale dans la bande sahélienne

     

    Georges Pfister* 1, Philippe Aries2, Henri de Lesquen3, laurent mathieu4

    1Hôpital d'Instruction des Armées Percy, clamart, 2Hôpital d'Instruction des Armées Clermont Tonnerre, Brest, 3Hôpital d'Instruction des Armées Sainte-Anne, Toulon, 4Hôpital d'Instruction des Armées Desgenettes, Lyon, France

    Introduction : En janvier 2013, la France a lancé une opération militaire au Mali qui s'est terminée en août 2022. Cette étude visait à analyser l'activité globale réalisée par l’antenne chirurgicale française déployée à Gao durant cette période.

    Matériel et méthodes : Une étude rétrospective a été menée à partir de la base de données chirurgicale française OpEX (Service de santé des armées français) de janvier 2013 à août 2022. Tous les patients opérés ont été inclus.

    Résultats : Durant cette période, 1298 patients d'un âge médian de 29 [intervalle : 23-38] ans ont été inclus. Parmi eux, 229 (17,6%) ont subi une chirurgie concernant un traumatisme lié au combat (CTRS), 234 (18,0%) ont subi une chirurgie concernant un traumatisme non lié au combat, 167 (12,9%) ont subi une chirurgie en urgence non liée à un traumatisme et 668 (51,5%) ont subi une chirurgie programmée dans le cadre de l'aide médicale à la population.

    Dans le groupe des blessés au combat, 195 (85,2%) patients ont subi une intervention orthopédique, 73 (31,8%) ont eu besoin d'une chirurgie générale, parmi lesquels 36 (15,7%) ont présenté des blessures superficielles, 21 (9,2%) des traumatismes des organes digestifs, 10 (4,4%) des lésions vasculaires, 7 (3,1%) et 4 (1,8%) des lésions intrathoraciques et 2 des lésions uro-génitales. Enfin, 15 (6,6%) blessés ont nécessité une chirurgie spécialisée : maxillo-faciale (4/229, 1,8%), ophtalmologie (6/229, 2,6%), neurochirurgie (1, 0,4%) et ORL (2, 0,9%).

    Conclusion : Cette étude analyse l'activité chirurgicale de l’antenne chirurgicale française de Gao tout au long de son déploiement. Conformément à l'activité décrite dans les antennes chirurgicales déployées dans d'autres conflits asymétriques contemporains, cette activité est modérée, surtout si l'on ne considère que les traumatismes liés au combat : le soutien médical à la population a occupé la majeure partie de l'activité chirurgicale. Pour les blessés au combat, la plupart des traumatismes sont des traumatismes des membres. Les autres traumatismes sont composés de lésions diverses, mettant souvent en jeu le pronostic vital. Ce fait impose dans les conflits asymétriques la présence d'un chirurgien orthopédiste avec l'équipement approprié ainsi qu'un chirurgien généraliste avec un large éventail de compétences. Cette étude présente le point de vue des auteurs mais ne représente pas le point de vue du Service de Santé des Armées.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Enucléation de l'os naviculaire: une lésion rare.
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Aymen Fekih (TUNISIE)
    

    E-Poster

     

    Traumatologie

    ABSTRACT N° SOFCOT23-199

    Enucléation de l'os naviculaire: une lésion rare.

     

    Aymen Fekih* 1, Jacem Saadana1, Hachem Ben Ayeche1, Ahmed Abbes1, Firas Boughattas1, Amine Soussou1, Hamad Ratib1, Atef Ltifi1, Ahmed Mdaoukhi1, Issam Aloui1, Ikram Haddada2, Abderrazak Abid1

    1CHU Fattouma Bourguiba, Service d'orthopédie, Monastir, 2CHU Taher Sfar, Service de médecine physique, Mahdia, Tunisia

    Introduction : La gravité des traumatismes du pied est très variable. La fracture-énucléation de l’os naviculaires est une entité très rare mais grave, souvent observée suite à un accident sportif très violent. Leur prise en charge impose une réduction le plus souvent sanglante avec recours dans la plus part des cas à une arthrodèse de l’astragalo-naviculaire afin d’éviter l’effondrement de l’arche interne du pied et l’évolution inéluctable vers l’arthrose et la nécrose.

    Matériel et Méthodes : Mr B.S âgé de 25 ans a consulté en urgence pour un traumatisme fermé du pied gauche suite à une chute d’une hauteur de 3 mètres. L’examen a trouvé un œdème du dos du pied avec douleur exquise à la palpation des os du tarse. La radiographie suivie d’une TDM a montré une fracture comminutive avec énucléation dorsale de l’os naviculaire.

    Le patient a été opéré avec un abord antéro-médial centré sur l’os naviculaire. Après ablation des fragments osseux et avivement des surfaces articulaires, un greffon cortico-spongieux a été interposé avec stabilisation par deux broches.

    Résultats : A deux mois postopératoire, les broches ont été enlevées après intégration du greffon.

    Au dernier recul, le patient est asymptomatique avec une bonne mobilité de la cheville.

    Discussion : La fracture-énucléation de l’os naviculaire est rare et représente environ 2,5% des fractures du pied. Elle résulte soit d’un choc direct, soit indirect à la suite d’une chute sur la pointe des pieds entrainant son écrasement entre la tête du talus et le 1er cunéiforme. La radiologie confirme le diagnostic cependant un complément par TDM est nécessaire pour mieux établir le bilan lésionnel.

    Le traitement en cas de fracture déplacée est la réduction à ciel ouvert avec ostéosynthèse par vissage. Parfois on est amené à faire une arthrodèse d’emblé en cas de comminution importante

    Les séquelles d’une fracture de l’os naviculaire proviennent des complications de celle-ci avec notamment la nécrose de l’os et le cal vicieux. L’évolution se fait vers l’arthrose d’une part et d’autre part vers l’apparition d’un pied plat post-traumatique par effondrement de l’arche interne.

    Conclusion : L’énucléation de l’os naviculaire est une lésion rare et grave sur le plan fonctionnel. L’arthrodèse astragalo-naviculaire est la solution de choix à condition de conserver la longueur de l’arche médiane.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Les fractures luxations de Lisfranc : une série de 20 cas
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : El mehdi BOUMEDIANE ()
    

    E-Poster

     

    Traumatologie

    ABSTRACT N° SOFCOT23-222

    Les fractures luxations de Lisfranc : une série de 20 cas

     

    El mehdi BOUMEDIANE* 1, BRAHIM DEMNATI2, Fahd IDARHHA1, Mohamed amine benhima1, Imad ABKARI1

    1Service de traumatologie orthopédie , CHU mohamed , Marrakech, 2collège doctoral de la faculté de medecine et de la pharmacie, université hassan 2 , casablanca, Morocco

    Introduction : Les fractures luxations de Lisfranc (FLL) sont des lésions rares et graves. Elles peuvent passer inaperçues. Le traitement reste controversé. L’objectif était d’établir les recommandations thérapeutiques en fonction du type de la FLL.

    Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective réalisée dans le service de traumatologie orthopédie , sur une période de 6 ans (2015 à 2021). La série comporte 20 cas, d’âge moyen 32 ans, avec une prédominance masculine et une fréquence élevée d’atteinte du côté droit. Les circonstances de survenue étaient 9 fois un accident de la voie publique et une fois une chute d’une hauteur élevée. Une fracture associée à la luxation a été rencontrée dans 6 cas et l’ouverture cutanée dans 3 cas. Le traitement a toujours été réalisé en urgence. Deux patients ont été traité orthopédiquement, huit ont bénéficié d’un traitement chirurgical suivi d’immobilisation plâtrée de 6 semaines, dont un cas a bénéficié d’une réduction à foyer fermé avec embrochage percutané, et sept cas ont bénéficié d’une réduction à foyer ouvert avec ostéosynthèse interne de type embrochage.

    Résultats : Après un recul moyen de 12 mois, l’évolution selon le barème de Trillat était mauvaise dans 40% des cas dont 50% sont dus à un traitement orthopédique insuffisant. Le score de l’AOFAS était de 71.

    Conclusion : Les Les fractures luxations de Lisfranc sont des lésions de mauvais pronostic. Le délai précoce de la prise en charge et la bonne réduction anatomique sont les préalables nécessaires à un résultat fonctionnel satisfaisant. Cela implique un traitement chirurgical en urgence à foyer ouvert, un suivi et une rééducation post-opératoire.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Ostéochondrite disséquante du condyle fémoral interne : A propos d’un cas d’une atteinte concomitante des deux genoux.
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Aymen Fekih (TUNISIE)
    

    E-Poster

     

    Traumatologie

    ABSTRACT N° SOFCOT23-240

    Ostéochondrite disséquante du condyle fémoral interne : A propos d’un cas d’une atteinte concomitante des deux genoux.

     

    Aymen Fekih* 1, Jacem Saadana1, Amine Soussou1, Hamad Ratib1, Firas Boughattas1, Ahmed Abbes1, Hachem Ben Ayeche1, Atef Ltifi1, Ahmed Mdaoukhi1, Issam Aloui1, Ikram Haddada2, Abderrazak Abid1

    1CHU Fattouma Bourguiba, Service d'orthopédie, Monastir, 2CHU Taher Sfar, Service de médecine physique, Mahdia, Tunisia

    Introduction : L’ostéochondrite disséquante du condyle (OCD) fémoral interne est une lésion rare encore plus sa bilatéralité. Nous rapportons le cas d’une ostéochondrite disséquante bilatérale du condyle fémoral interne chez un jeune adulte.

    Matériel et Méthodes : Il s’agit d’un patient âgé de 35 ans, sportif de loisir qui consulte pour une gonalgie bilatérale plus accentuée du côté droit.

    L’examen physique trouve une douleur en regard du compartiment fémoro-tibial interne des deux genoux exagérée en appui monopodal. La mobilité est acceptable avec une douleur en hyper flexion des deux genoux.

    Le bilan radiologique standard et l’IRM ont montré un aspect d’ostéochondrite disséquante des deux condyles fémoraux internes en zone 2 selon la classification de Cahill et Berg sur le cliché de face et en zone intermédiaire C selon la classification de Harding sur le cliché du profil. Selon la classification de Bedouelle, le type anatomo-pathologique de la lésion était stade III au genou gauche et stade IV au genou droit.

    Le patient a été opéré avec pour le coté gauche un vissage sous arthroscopie de la lésion fût réalisé en utilisant une vis Herbert. Pour le côté droit, vu le stade de la lésion, on a eu recours à des micros fractures ou perforations de Pridie avec ablation du corps étranger libre dans l’articulation.

    Résultats : Au dernier recul de deux ans, la douleur a nettement diminué avec amélioration du secteur de la mobilité des deux genoux permettant au patient de reprendre une vie quotidienne normale.

    Discussion : L’ostéochondrite est une atteinte nécrotique de l’os sous chondral et du cartilage en regard. Elle peut toucher plusieurs articulations dont la plus fréquente est celle du genou. L’atteinte est souvent unilatérale cependant de rares cas d’atteinte bilatérale ont été rapportés. La physiopathologie de cette affection n’est pas encore totalement connue.

    La première étape du traitement consiste à évaluer de façon précise le stade lésionnel. L’examen de référence est l’IRM ou mieux l’arthro-IRM. Les indications thérapeutiques sont basées sur les stades anatomo-radiologiques (classification de Bedouelle).

    Les principaux choix thérapeutiques sont le traitement orthopédique, les perforations, la refixation du fragment, la mosaïcplastie et la greffe de chondrocytes.

    Le résultat est fonction du stade évolutif de la maladie.

    Conclusion : Certes l’ostéochondrite disséquante bilatérale du condyle fémoral interne est une lésion rare, cependant sa prise en charge est la même qu’en cas d’atteinte unilatérale et elle bénéficié des nouveaux progrès notamment la greffe des chondrocytes.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Fracture des plateaux tibiaux : quelle prise en charge
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : El mehdi BOUMEDIANE ()
    

    E-Poster

     

    Traumatologie

    ABSTRACT N° SOFCOT23-249

    Fracture des plateaux tibiaux : quelle prise en charge

     

    El mehdi BOUMEDIANE* 1, BRAHIM DEMNATI2, Fahd IDARHHA1, Mohamed amine BENHIMA1, Imad ABKARI1

    1Service de traumatologie orthopédie , CHU Mohamed VI, Marrakech, 2collège doctoral de la faculté de Médecine et de la Pharmacie , Université Hassan 2 , Casablanca, Morocco

    Introduction : Les fractures des plateaux tibiaux sont des fractures articulaires qui exposent à la gonarthrose post- traumatique. Le but de notre travail est d’analyser l’aspect thérapeutique et évolutif (pronostic) des fractures des plateaux tibiaux Schatzker V et VI, colligées au sein de notre service et de les comparer à ceux de la littérature.

    Matériel et méthodes : Il s’agissait d’une étude rétrospective, descriptive et analytique, étalée sur une période de 6 ans allant du 1er janvier 2015 au 31 décembre 2020 au sein de notre service. Nous avons inclus dans la série tous les patients hospitalisés pour une fracture du plateau tibial classée Schatzker V et VI durant la période d’étude, soit 62 cas. Le dossier médical, la fiche de traitement et le registre d’hospitalisation ont constitué la base de saisie des données épidémiologiques, cliniques, thérapeutiques et évolutives

    Résultats : Nombre total des patients : 62 cas. L’âge moyen était de 45.27 ans. Le sexe ratio était de 5.8. Les étiologies étaient dominées par les accidents de la voie publique 79 % des cas. La compression latérale était le mécanisme dominant 48.4 ℅ des cas. Le diagnostic positif a été radio clinique, complété par la tomodensitometrie dans 12.1% des cas. les fractures Schatzker VI étaient prédominantes 43.5 % des cas. Tous nos patient ont étaient traité chirurgicalement. La voie d’abord de Gernez externe était la plus utilisée dans 59.3 % des cas. Le matériel d’ostéosynthèse utilisé variait d’une plaque vissée, d’un vissage simple ou d’une association entre les deux. Fractures des plateaux tibiaux Schatzker V et VI. Dans notre série, nous avons noté 42 % de bons et très bons résultats en se basant sur les résultats fonctionnels et 46.7 % de bons et de très bons résultats en se basant sur les résultats anatomiques selon les critères de MERLE D’AUBIGNE et MAZAS. Parmi les complications, on a noté 2 cas de suppuration superficielle soit 3.2 %. 2 cas de thrombophlébites soit 3.2 %, 8 cas de raideur articulaire, soit 12.9 %. 6 cas d’arthrose post-traumatique, soit 9.67 %. 4 cas de cal vicieux, soit 6.45 %. 3 cas de défaut d’axe, soit 4.83 %. 2 cas de pseudarthrose, soit 3.2 % 1 cas, d’algodystrophie, soit 1.6 %

    Conclusion : À la lumière de cette étude, il ressort que les fractures du plateau tibial Schatzker V et VI résultent souvent des traumatismes violents d’où la complexité des lésions, ce qui explique la difficulté de la prise en charge et les résultats obtenues par la plupart des auteurs Il reste encore des efforts à faire, ainsi que des mesures préventives à instaurer pour réduire le taux de morbidité de ces fractures.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Migration intra vésicale d’une vis lors d’une ostéosynthèse de la hanche: une complication dramatique
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Montassar Wadie (TUNISIE)
    

    E-Poster

     

    Traumatologie

    ABSTRACT N° SOFCOT23-259

    Migration intra vésicale d’une vis lors d’une ostéosynthèse de la hanche: une complication dramatique

     

    Montassar Wadie* 1, Med amine Bennour1, Lahssini wael1

    1Hôpital régional Habib Bougatfa de Bizerte, Bizerte, Tunisia

    Introduction : L'incidence des fractures de l’extrémité supérieure du fémur continue d'augmenter avec le vieillissement de la population.

    La dynamic hip screw (DHS) est le traitement de choix pour les fractures stables.

    Matériel et méthodes : Nous rapportons le cas d'un homme de 80 ans sans antécédents pathologiques notables qui a été admise dans notre service de traumatologie pour prise en charge d’une fracture pertrochanterienne survenue lors d'un traumatisme de faible énergie.

    Le chirurgien a choisi la DHS pour traiter la fracture pertrochantérienne.

    L'opération a été réalisée sous rachi anesthésie.

    La fracture a été réduite sur table de traction sous contrôle de l'amplificateur de brillance.

    Résultats : Lors de la mise de la plaque sur la vis céphalique et en raison des difficultés de mise en place de la plaque, le chirurgien a décidé d'utiliser le marteau.

    Lors du contrôle radiographique de cette étape chirurgicale, la vis céphalique a migré de façon inattendue dans le bassin. Plusieurs tentatives avec différentes pinces chirurgicales pour la retirer par le trou de la vis, mais la vis avait pénétré profondément dans le bassin, ce qui rendait impossible son extraction.

    La procédure d'ostéosynthèse a été complétée à l'aide d'une nouvelle plaque.

    Une TDM abdominale a été faite en urgence montrant que la vis a été pénétrée dans la vessie.

    Le chirurgien urologue a été appelé pour pour retirer la vis par voie abdominale médiane, qui a finalement pu être retirée en quelques minutes sans aucune autre complication.

    Discussion : Les principales complications peropératoires lors de l'insertion d'un DHS comprennent un mauvais montage, la migration de la broche-guide dans le bassin ; la migration de la vis de compression et les lésions vasculaires intrapelviennes causées par la broche-guide .

    Plusieurs complications périopératoires ont été décrites dans la littérature médicale. Cependant, seuls trois cas ont décrit migration de la vis céphalique dans le bassin au cours de l'intervention chirurgicale.

    La principale cause de cette complication est une introduction forcée en général par un marteau d’une vis mal orientée dans la plaque

    Les auteurs suggèrent d'utiliser un guide pour ajuster la plaque sur la vis et de proscrire une introduction forcée de la plaque sur la vis.

    Une deuxieme cause est l'alésage excessif du fémur proximal qui pourrait être à l'origine du glissement de la vis dans le bassin.

    Enfin, nous pensons que la mauvaise qualité de l'os engendrée par l'ostéoporose est un facteur de risque élevé de lésions osseuses pelviennes causées par une vis céphalique, qui peut facilement pénétrer dans le bassin.

    Conclusion : La migration intrapelvienne d'une vis de DHS est une complication rare.

    La prise de conscience de cet événement potentiel et le respect scrupuleux de la technique chirurgicale du D H S, en particulier chez les patients ostéoporotiques très âgés peuvent éviter cette complication.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Évaluation du système de dynamisation des fixateurs externes péri-articulaires type TL-Hex Trauma® pour les fractures épiphysométaphysaires du tibia : Étude comparative de 61 patients
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Fabien BAUDELLE ()
    

    E-Poster

     

    Traumatologie

    ABSTRACT N° SOFCOT23-272

    Évaluation du système de dynamisation des fixateurs externes péri-articulaires type TL-Hex Trauma® pour les fractures épiphysométaphysaires du tibia : Étude comparative de 61 patients

     

    Fabien BAUDELLE* 1, Yohan LEGALLOIS1

    133, Université de Bordeaux, BORDEAUX, France

    Introduction : Le fixateur externe péri-articulaire (FEPA) TL-HEX Trauma TM (Orthofix) est utilisé pour l’ostéosynthèse définitive des fractures épiphyso-métaphysaires du tibia (FEMT). Un module de dynamisation spécifique a été mise au point pour diminuer les retards de consolidation et pseudarthroses. Notre étude a pour objectif principal de comparer taux et délai de consolidation entre les TL-HEX dynamisés et non dynamisés. Les objectifs secondaires sont de comparer les résultats cliniques, fonctionnels et les complications. Notre hypothèse est que la dynamisation du FEPA TLHEX permet l’augmentation du taux et la diminution du délai de consolidation.

    Matériel et Méthodes : Nous avons réalisé une étude comparative entre 01/10/2017 au 01/03/2022. Soixante et un patients opérés par FEPA pour FEMT ont été inclus avec un recul médian de 528 jours (118-1761) et séparés en deux groupes dynamisé (32) et non dynamisé (29). Le critère de jugement principal était le taux et le délai de consolidation au dernier recul. Les critères de jugement secondaires les mobilités articulaires, les douleurs résiduelles (EVA), les scores fonctionnels (AOFAS, WOMAC et SF12) et les complications.

    Résultats : Quarante-six patients (75%) ont consolidé dans un délai médian de 166 jours, sans différence significative entre les groupes dynamisés et non dynamisés sur le taux (p<0,999) et sur le délai (p=0,683) de consolidation. L’ouverture cutanée était le seul facteur différenciant les deux groupes, plus important dans le groupe dynamisé.

    Discussion : Les résultats retrouvés dans notre étude se rapprochent de ceux de la littérature sur la plupart des critères principaux et secondaires. La dynamisation n’est pas étudiée comme facteur influençant le délai et le taux de consolidation dans la plupart des études portant sur les fractures tibiales traitées par fixateur externes, notamment par FEPA. Les taux importants de fractures ouvertes et d’infections profondes, supérieurs aux autres études, peuvent expliquer notre faible taux de consolidation.

    Conclusion : Malgré un nombre plus important de fractures ouvertes et de retard de consolidation, le groupe dynamisé obtient le même taux et délai que le groupe non dynamisé. La dynamisation semble donc avoir un effet, et un véritable intérêt pratique, notamment pour les FEMT les plus sévères. Néanmoins notre analyse multivariée ne la retrouve pas comme facteur protecteur de pseudarthrose, probablement due à une trop faible puissance.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Fracture du col femoral associee a une fracture du cotyle homolateral traitee par arthroplastie totale de hanche
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : El mehdi BOUMEDIANE ()
    

    E-Poster

     

    Traumatologie

    ABSTRACT N° SOFCOT23-273

    Fracture du col femoral associee a une fracture du cotyle homolateral

    traitee par arthroplastie totale de hanche

     

     

    El mehdi BOUMEDIANE* 1, BRAHIM DEMNATI2, Mohamed SALAMAT1, Fahd IDARHHA1, Mohamed amine BENHIMA1, Imad ABKARI1

    1Service de traumatologie orthopédie, CHU Mohamed VI , Marrakech, 2Collège doctoral de la faculté de Médecine et de la Pharmacie , Université Hassan 2, Casablanca, Morocco

    Introduction : L’association d’une fracture du col fémoral et d’une fracture de l’acétabulum sans luxation de hanche, est une lésion exceptionnelle. Nous rapportons une telle lésion qui a été traitée par une prothèse totale de hanche cimentée.

    Matériel et Méthodes : Mr H.B âgé de 43 ans, a été admis au service de traumatologie orthopédie . Il a été transféré d’un hôpital régional pour prise en charge de fractures multiples survenues à l’occasion d’un accident de la voie publique. Les radiographies montraient une fracture du col fémoral

    droit Garden IV, associée à une fracture transversale du cotyle avec luxation de la hanche gauche . une traction suspension a été mise en place pendant 5 jours puis on a réalisé une ostéosynthèse du fracture de cotyle associe a une arthroplastie totale de hanche cimentée sans difficulté.

    Résultats : Le patient présente avec un recul de 6 mois, un bon résultat fonctionnel.

    Discussion : La fracture du col fémoral associée à une fracture du cotyle sans luxation de hanche, est une lésion exceptionnelle. Seuls quelques cas ont été rapportés dans la littérature. Par contre l’association fracture du col fémoral a une fracture- luxation de la hanche (fracture de la paroi postérieure), est une lésion peu commune. La luxation est causée par une force de compression axiale, associée a une adduction. Si les forces longitudinales sont plus importantes que les forces d’adduction, il se produit alors une fracture de l’acétabulum. Etant

    donne que la tête est fixée par le ligament rond et si les forces d’adduction sont importantes, il se produit alors une fracture du col fémoral. Meller et al pensent qu’il y a un effet de «coup» et de «contre coup» dans la production de la fracture du col fémoral.

    Conclusion : La fracture de la cotyle associée à une fracture du col fémoral homolatéral, est une lésion rarissime. Une réduction anatomique des deux lésions avec synthèse solide est une attitude logique pour obtenir la consolidation, mais au prix d’une chirurgie qui n’est pas toujours facile. L’arthroplastie totale de hanche associe a une ostéosynthèse du cotyle est une option thérapeutique valable dans ce cas . Elle permet

    de traiter les deux lésions avec une récupération fonctionnelle immédiate.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Disjonction de la symphyse pubienne à propos de 40 cas : quelles résultats après traitement chirurgicale par plaque vissée ?
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Hassan Rais (MAROC)
    

    E-Poster

     

    Traumatologie

    ABSTRACT N° SOFCOT23-300

    Disjonction de la symphyse pubienne à propos de 40 cas : quelles résultats après traitement chirurgicale par plaque vissée ?

     

    Hassan Rais* 1, Mohamed Moussadiq1, Mohamed Haddou1, Mehdi Boumdiane1, Said Aziz1, Mohamed Amine Benhima1, Imad Abkari1

    1Service de traumato-orthopédie B, CHU, Marrakech, Morocco

    Introduction : Les disjonctions de la symphyse pubienne sont des lésions traumatiques de l’anneau pelvien qui s’inscrivent le plus souvent dans le cadre de polytraumatisme, imposant un bilan lésionnel minutieux et une prise en charge précoce et multidisciplinaire.

    Le but de notre travail est d’analyser l’aspect évolutif des disjonctions symphysaires

    traitées par plaques vissées à travers une série de 40 cas.

    Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective, descriptive et analytique, étalée sur une période de 6 ans (de 01 Janvier 2015 au 01 Janvier 2020). Nous avons inclus dans la série tous les patients hospitalisés pour une disjonction de la symphyse pubienne et traités par plaque vissée durant la période de l’étude.

    Nombre total des patients : 40 cas.

    L’âge moyen était de : 36.1 ans

    Le sexe ratio était de 4.

    Les étiologies étaient dominées par les accidents de la voie publique : 60%

    La compression antéropostérieure était le mécanisme le plus fréquent : 60%.

    Le diagnostic positif a été radio-clinique, complété par une TDM du bassin dans 20 cas.

    Un bilan de polytraumatisé comportant au minimum une échographie abdominale et une

    radiographie thoracique de face a été réalisé chez tous les cas.

    Résultats : Les fractures du membre inférieure étaient les lésions osseuses associées les plus fréquentes.

    Dans notre série, nous avons noté 50% d’excellents résultats, 40% de bons et 10% de

    passables résultats en se basant sur le score fonctionnel de Majeed.

    Parmi les complications on a noté :

    - Une douleur pubienne exagérée en hiver chez 4 cas.

    - Une douleur pubienne chronique chez 1 seul cas.

    - Un démontage de matériel d’ostéosynthèse chez un seul cas entrainant une

    persistance de l’écart symphysaire et une asymétrie du bassin, se traduisant

    cliniquement par une boiterie.

    Discussion : La prise en charge chirurgicale de cette entité traumatique a connu une progression

    considérable, actuellement la fixation interne par plaque vissée est devenue le gold standard, et

    sa place en urgence ne cesse de gagner d’indication face au traitement classique par le fixateur

    externe, vu ses complications minimes et ses résultats fonctionnels encourageants à court et à

    long terme. Ce qui rejoint les données de la littérature selon les séries de Putnis et Bircher, James R. Gill et Ben Quansah.

    Conclusion : A la lumière de cette étude, il ressort due la fixation interne des disjonction

    de la symphyse pubienne par plaque vissée mérite sa place comme traitement de choix dans

    l’arsenal thérapeutique de cette lésion de l’anneau pelvien en vue des résultats fonctionnels

    satisfaisant à court et à long terme.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Le vissage des fractures du col du fémur
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Hamida Bouchachia (ALGéRIE)
    

    E-Poster

     

    Traumatologie

    ABSTRACT N° SOFCOT23-317

    Le vissage des fractures du col du fémur

     

    Hamida Bouchachia* 1, Saadedine Hichem Amouri1, Mohamed Djamel eddine Abbad1, selma Benseghir1, Mustapha Yakoubi1

    1Benaknoun, Hôpital Boukhroufa Abdelkader, Alger, Algeria

    Introduction : La fracture du col fémoral occupe le premier rang des fractures liées à l’âge avancé, par la fréquence, par la gravité de ses complications, mais aussi par la complexité de sa prise en charge, faisant d’elle un enjeu majeur de la traumatologie et un problème de santé publique. La chirurgie conservatrice des fractures du col fémoral permet encore de mettre le foyer de fracture dans les meilleures conditions biomécaniques et biologiques de consolidation.

    Le but de cette étude est d’analyser et évaluer les résultats radiologiques et fonctionnels après traitement chirurgical conservateur (VISSAGE)

    Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective descriptive sur une période de 6 ans (2012-2017) qui concerne 50 patients de plus de 16 ans présentant une fracture du col fémoral suivis dans notre service, et dont la fracture initiale était classée selon la classification de Garden et Delbet, tous les patients ont bénéficié d’un traitement conservateur par un double ou triple vissage, le résultat fonctionnel a été évalué par le score de Postel Merle d’Aubigné (PMA) et score de Parker.

    Résultats : L’âge moyen de nos patients était de 58 ans avec des extrêmes de 16 a 77ans, une légère prédominance féminine était observée à 58 %, les circonstances traumatiques dominées par les chutes simples, le côté droit est plus touché que le gauche, la majorité des fractures sont classées Garden I, Trans-cervicales selon Delbet , la consolidation était obtenue dans 56% des cas, les complications post opératoires retrouvées sont le démontage du matériel (16%), la pseudarthrose (18%), et l’ostéonécrose de la tête fémorale (10%) et le résultat fonctionnel selon le score de PMA post opératoire avec un recul de 5ans était en moyenne de 13.

    Conclusion : L’ostéosynthèse par Double-Triple vissage des fractures du col fémoral peu déplacées (Garden I-II), dans notre étude, rapporte des résultats fonctionnels moyennement satisfaisants.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Le vissage par son accessibilité et sa rapidité d’exécution diminue la mortalité et la morbidité dans les fractures du col du fémur des personnes âgées de plus de 65 ans a propos de 766 patients
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Rabah Atia (ALGéRIE)
    

    E-Poster

     

    Traumatologie

    ABSTRACT N° SOFCOT23-342

    Le vissage par son accessibilité et sa rapidité d’exécution diminue la mortalité et la morbidité dans les fractures du col du fémur des personnes âgées de plus de 65 ans a propos de 766 patients

     

    Rabah Atia* 1, 2, Soumaya Remel1, 2, Ilhem Labidi1, 2, Latifa Tehir1, 2

    1Faculté de Médecine, Université Badji Mokhtar, 2Service d'Orthopédie, CHU Ibn Rochd, Annaba, Algeria

    Introduction : Le retour à l’état antérieur des patients âgés de plus de 65 ans victime de fracture du col du fémur (FCF) est l’objectif essentiel à atteindre. Le vissage est simple donnant indolence et stabilité du foyer de fracture avec la rapidité de l’exécution permet d’atteindre cet objectif

    Matériel et méthodes : Etude rétrospective 766 cas (34,91% des 2194 FCF 1995-2014), Etat social et économique, habitat revenu et entourage familial; , Bilan clinique et radiologique ASA Classification Delbet, Pauwels, Garden, Lamare ; Traitement toujours différé de 24 à 72 heures tout en évaluant le pronostic; Traitement par vissage à l’aveugle; Chirurgie sur table ordinaire avec ou sans scopie avec ou sans arthrotomie; Mise au fauteuil au lendemain; Retour au domicile et prise en charge familial Suivi à un mois, 3mois,6 mois et un an ; Déambulation sans appui de trois à six mois ; Résultat immédiat concernant la réduction pronostic ; Résultat à court terme à six mois avant la reprise de la marche définitive ; Résultat définitif à 12 mois

    Résultats : Pas de prédominance de sexe (Sex-Ratio 0.82), ni de côté (47% Droit), 44% citadins, 75% chute banale dans la matinée 100% vue 24heures, 100% décision thérapeutique dans les 24heures 42% sans antécédents, 19% hypertendus, 17% diabétiques, 59% os normal; 63,85% fractures trans-cervicales de Delbet, 82,15% de type II et III de Pauwels, 67,87% de type IV de Garden, 81,37% de fracture déplacées de Lamare.; 77,93% opéré le lendemain, 17,10% le 2e et 4,96 le 3e ; Arthrotomie 10,96%, Réduction anatomique 74,81%; Mise au fauteuil réussi au 3eme jour; 3,2 jours hospitalisation (minimum 2 jours); Aucun décès au service ; 471 revus à un an, 23,36% pseudarthroses, 30,15% nécrose ; Dans les registres de l’état civil de la ville, sur les 337 Citadins 67 (19,88%) sont décédés dans l’année

    Discussion : Devant une fracture du col du fémur, l’inquiétude sur la nécrose possible de la tête ou la pseudarthrose du col doit faire place aux complications pouvant entrainer le décès du patient. Il faut revenir à l’idée princeps de Merle d’Aubigné qui disait que la FCF est une façon de mourir des personnes âgées et le décès est dû aux complications secondaires surtout à l’alitement ; Notre étude comparée sur les 2194 cas avec 20,41% DHS, 34,90% vissage, 15,72% prothèse et 28,97% traitement fonctionnel montre que la morbidité a un rapport direct avec la prise en charge urgente, la mise au fauteuil rapide et la prise en charge rapide dans un milieu familial

    Conclusion : La fracture du col du fémur a les mêmes conséquences sur les personnes âgées que l'infarctus cardiaque ou l’accident vasculaire. L’ostéosynthèse par vis permet une indolence rapide, une mise en fauteuil immédiate et un retour rapide dans le milieu familial

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Les fractures sur PTH : un nouveau défi pour les chirurgiens marocains
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Brahim Demnati (MAROC)
    

    E-Poster

     

    Traumatologie

    ABSTRACT N° SOFCOT23-352

    Les fractures sur PTH : un nouveau défi pour les chirurgiens marocains

     

    Brahim Demnati* 1, Mohamed RAHMI2, El mehdi BOUMEDIANE3

    1Collège doctoral de la Faculté de médecine et de la Pharmacie, Université Hassan 2, 2service de traumatologie othopédie , CHU ibn Rochd, Casablanca, 3service de traumatologie othopédie , CHU mohamed VI , marrakech, Morocco

    Introduction : Parmi les complications des prothèses de la hanche, la fracture péri prothétique reste une complication non négligeable chez les personnes âgées, souvent dépendantes, avec une espérance de vie limitée, qui mérite une attention spéciale étant donné ses impacts sur l’autonomie du patient par le nombre élevé de ses complications et surtout par sa répercussion sur le pronostic vital. Les objectifs de cette étude étaient d’analyser les différents types des fractures péri prothétiques et leur prise en charge adéquate ainsi que leur évolution chez différents patients.

    Matériel et Méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective, menée au sein du service traumato-orthopédie durant une période de 7 ans s’étalant de Janvier 2016 à Septembre 2022. On a inclus tous les patients qui se sont présentés à l’hôpital avec des fractures autour d’une prothèse de la hanche ou du genou.

    Résultats : Notre étude a inclus 19 patients avec une prédominance féminine avec un sexe, présentant une moyenne d’âge de 63,5 ans avec des extrêmes allant de 29 à 82 ans. La localisation de la fracture chez tous nos patients était autour d’une prothèse de la hanche. Dans la population étudiée, 12,5% des patients ont présenté une fracture type AG, 50% de type B1, 25% de type B2 et 12,5% de type C selon la classification de Vancouver. Tous nos patients ont été traités chirurgicalement. La majorité (62%) a bénéficié d’une ostéosynthèse, 25% ont bénéficié d’une reprise prothétique et les 13% restants d’une reprise prothétique associée à une ostéosynthèse. Parmi les patients traités par ostéosynthèse, 37,5% ont bénéficié d’une plaque vissée, 12,5% d’un vissage associé à un cerclage et 12,5% d’un enclouage centromédullaire rétrograde. Tous nos patients ont bien évolué. L'amélioration clinique jugée par la reprise de la marche sans douleur était très satisfaisante et radiologique en contrôle après un recul moyen de 54 mois ont montré une consolidation des fractures dans 100% des cas.

    Conclusion : La gestion de ces fractures est souvent particulièrement exigeante, complexe et coûteuse. Dans de nombreux cas, le chirurgien doit simultanément faire face aux problèmes de descellement de l'implant, de perte osseuse et de fracture. Une compréhension approfondie des caractéristiques uniques des différents types de fractures, des principes du traitement de la PFF et une bonne connaissance des différents dispositifs de fixation, des greffes et des implants prothétiques sont tous d'une importance capitale.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Fracture sur matériaux d’ostéosynthèses : entre la défaillance d’implant ou la mauvaise indication
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Brahim Demnati (MAROC)
    

    E-Poster

     

    Traumatologie

    ABSTRACT N° SOFCOT23-355

    Fracture sur matériaux d’ostéosynthèses : entre la défaillance d’implant ou la mauvaise indication

     

    Brahim Demnati* 1, Mohamed RAHMI2, El mehdi BOUMEDIANE3

    1collège doctoral de la faculté de Médecine et de la Pharmacie , Université Hassan II, 2service traumatologie orthopédie , CHU Ibn Rochd, Casablanca, 3service traumatologie orthopédie , CHU mohamed VI , marrakech, Morocco

    Introduction : Les fractures sur matériel d’ostéosynthèse sont des complications mécaniques relativement rares et le plus souvent d’origine multifactorielle. Le but de notre étude était d’identifier les causes de ces fractures et les techniques de démontages utilisées, nous présentant l’expérience notre service, concernant une sériée de 153cas de fracture sur matériel d’ostéosynthèse sur une période de 5 ans allant du 1 janvier 2017 au 31 décembre 2021.

    Matériel et Méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur 153 patients qui ont été traités pour des fractures sur matériels d’ostéosynthèses au service de chirurgie traumatologique et orthopédique. Les patients ont été recensés à partir des registres de données de traumatologie. Les patients âgés de 18 ans et plus présentant une fracture sur matériel d’ostéosynthèse et qui avaient un suivi médical pendant la période définie ont été inclus.

    Résultats : Il existe une prédominance masculine (78.4%) avec un âge moyen était de 46 ans avec des extrême allant de 22 ans à 75 ans, les types de défaillances rencontrées sont :la rupture du matériel (63cas), l’incurvation (39cas), l’expulsion (27cas) et la migration (24cas)

    La prédominance des fractures était au niveau du membre inférieure avec un pourcentage de 76.5% des cas et un délai moyen de survenue de 725 jours.

    Les défaillances ont été plus fréquentes sur les enclouages chez 58.8% nous avons identifiés 4 types de facteurs étiologiques de cette complication à savoir : Facteurs liés au patient , facteurs liés à la fracture, facteurs liés aux implants et facteurs liés à la chirurgie .

    Discussion : Les fractures sur matériel d’ostéosynthèse sont une entité sous - déclarée. La littérature orthopédique s'est concentrée sur les fractures du fémur proximal. Les complications mécaniques des ostéosynthèses ont été largement décrites par Burny ainsi que Comtet et Orengo. Elles dépendent du type de fracture et de son mode de fixation, mais aussi des troubles éventuels de la consolidation et des facteurs souvent associés dans la genèse d’une défaillance mécanique du matériel d’ostéosynthèse.

    Conclusion : Une bonne prévention des défaillances mécaniques par la rigueur du chirurgien dans ses indications et son choix du matériel d’ostéosynthèse reste un élément essentiel.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Fracture fémorale péri-implantaire : facteurs de risque et le diagnostic
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Brahim Demnati (MAROC)
    

    E-Poster

     

    Traumatologie

    ABSTRACT N° SOFCOT23-356

    Fracture fémorale péri-implantaire : facteurs de risque et le diagnostic

     

    Brahim Demnati* 1, Mohamed RAHMI2, El mehdi BOUMEDIANE3

    1collège doctoral de la faculté de Médecine et de la Pharmacie , Université Hassan II, 2service traumatologie orthopédie , CHU Ibn Rochd, Casablanca, 3service traumatologie orthopédie , CHU mohamed VI , marrakech, Morocco

    Introduction : Il existe un manque d'informations scientifiques concernant les facteurs de risque et le diagnostic de la fracture fémorale péri-implantaire . Nous présentons une série de cas développées avec un enclouage enclouage centromédullaire ou une plaque après une ostéosynthèse d'une fracture fémorale préalablement guérie. Cette étude avait pour objectif d'identifier les causes et les facteurs de risque de ces fractures et de concevoir une méthode préventive sur cette base.

    Matériel et Méthodes : Nous avons identifié 17 cas présentant des caractéristiques de fractures atypiques fémorales. 12 femmes et 5 hommes. (âge moyen de 67,9 ans). L'ostéosynthèse a été réalisée avec une plaque et un clou centromédullaire chez dix et sept patients respectivement. Des facteurs de risque possibles ont été étudiés, notamment l'implant utilisé, la prise de corticoïde, les caractéristiques de la fracture antérieure et la coexistence d'une fracture du côté controlatéral.

    Résultats : Les fracture sont survenues en moyenne 5,7 ans après la fracture antérieure. Toutes les fractures se situaient au niveau de la vis fixée à la plaque ou au clou. En ce qui concerne les localisations anatomiques, 11 fractures se trouvaient dans la zone sous-trochantérienne et 6 dans la diaphyse. Les fractures diaphysaires sont survenues dans les cas de plaque et étaient toutes associées à une courbure excessive du fémur. et un patient a nécessité une arthroplastie de la hanche en raison d'une fracture du col fémoral associée déplacée.

    dans notre série il y avait 7 pseudarthroses, dont 3 ont été classées dans le sous-groupe IM3 et 4 cas dans le sous-groupe IM3. De plus il y a eu une infection post opératoire autour d’une fracture du massif trochantérien initialement traitée un clou.

    Conclusion : Les fracture péri-implantaire peuvent se développer à travers le trou de la vis dans la zone sous-trochantérienne ou diaphysaire en raison de la fragilité du fémur et de l'effet d'élévation des contraintes de l'implant. Une meilleure stratégie d'ostéosynthèse peut être nécessaire pour éviter ces fracture lors de la réparation des fractures fémorales ostéoporotiques.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Résultats fonctionnels des fractures thalamiques du calcanéum traité par plaque anatomique verrouillée (À propos de 20 cas)
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Amine Roujdi (MAROC)
    

    E-Poster

     

    Traumatologie

    ABSTRACT N° SOFCOT23-380

    Résultats fonctionnels des fractures thalamiques du calcanéum traité par plaque anatomique verrouillée (À propos de 20 cas)

     

    Amine Roujdi* 1, Alban Cala1, Hicham Arfaoui1, Mehdi Hanbli1, O. Baba1, Y. Sbihi1, O. El Adaoui1, Y. El Andaloussi1, A.R. Haddoun1, D. Bennouna1, M. Fadili1

    1Traumatologie - Orthopédie, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Morocco

    Introduction : Les fractures du calcanéum représentent 1 à 2% de l’ensemble des fractures, les fractures de la surface thalamique constituent 75% des fractures du calcanéum, l’impact fonctionnel et psychologique était plus important qu’un infarctus myocardique selon Tetering et Buckey. (1)

    L’intérêt :

    Évaluer le devenir fonctionnel des fractures thalamiques du calcanéum traité par plaque anatomique verrouillée.

    Matériel et méthodes : Il s’agit d’une évaluation fonctionnelle de 20 malades opéré par des plaques anatomique verrouillée pour des fractures du calcanéum avec atteinte de la surface thalamique sur une période de 4 ans entre janvier 2017 et décembre 2019 avec une évaluation à 24 mois minimum.

    Résultats : L’âge moyen était de 37 ans avec un sex-ratio de 5,7, une prédominance des chutes avec 85%, 70% avait un état cutané permettant un abord chirurgical sur les 29 cas de fractures de calcanéum atteignant la surface thalamique

                                              On a noté une prédominance du côté droit dans 55% des cas et seulement 15% avait une atteinte bilatérale.

                                              Dans les suites post opératoires on a noté 20% de nécrosé cutané et 10% d’infection.

                                              Tous les malades de notre série ont consolidé avec une moyenne de l’angle de böhler à 29,5.

                                              Nous avons utilisé le score KITAOKA après un recueil minimum de 24 mois dont la moyenne était de 67,7 avec prédominance d’un résultat moyen dans 50% des cas, bon résultat dans 40%, et mauvais résultat dans 10% des cas.

    Discussion : L’utilisation des plaques anatomiques verrouillées dans le traitement chirurgical des fractures thalamique du calcanéum, apportent une meilleure stabilité biomécanique au montage, permettant de diminuer le recours aux greffes osseuses et autorise une réadaptation plus précoce. (2)

    Conclusion :                                 Les fractures articulaires du calcanéum déplacées, comme c'est la règle pour toutes les autres fractures articulaires, doivent faire l'objet d'une réduction anatomique, d'une fixation stable et d'une rééducation précoce.

                                              L’étude des résultats fonctionnel au long court des fractures articulaires du calcanéum peut modifier la prise en charge, et favoriser les arthrodèses primitives afin de réduire le taux et la durée d’invalidité devant des fractures communitive stade IV de Sanders.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Que devient le traitement par vissage des fractures du col du fémur ?
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Amine Roujdi (MAROC)
    

    E-Poster

     

    Traumatologie

    ABSTRACT N° SOFCOT23-394

    Que devient le traitement par vissage des fractures du col du fémur ?

     

    Amine Roujdi* 1, Hicham Arfaoui1, Alban Cala1, Mehdi Hanbli1, Othmane Baba1, Y. Sbihi1, O. El Adaoui1, Y. El Andaloussi1, A.R. Haddoun1, D. Bennouna1, M. Fadili1

    1Traumatologie - Orthopédie, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Morocco

    Introduction : les fractures du col du fémur sont définies par une solution de continuité siégeant entre la crête cervicotrochantérienne et la jonction chondro-osseuse le traitement des fractures du col fémoral repose sur un traitement conservateur ou l’arthroplastie.

    Le traitement par vissage à est largement utilisé en cas de fracture non déplacée (G1, G2) ou bien déplacée chez un sujet jeune(G3,G4), il permet de préserver la tête fémorale, néanmoins elle garde un taux partiellement élevé de complications.

    Matériel et méthodes : Notre travail a été réalisé sur une série de 32cas de fractures du col du fémur, ayant tous bénéficiés d’un traitement conservateur par vissage au sein du service, ayant un âge compris entre 16ans et 60ans, sur une période de 7ans, allant de janvier 2015 jusqu’à Décembre 2021 avec un recul minimum de 12 mois.

    Résultats : L’âge moyen de nos patients était de 39.5ans, avec une nette prédominance masculine, avec un taux de 65,62% et un sex-ratio de 1.9.

    Les AVP et les chutes de lieux élevés étaient les principales causes des traumatismes, avec respectivement un taux de 56.25% et de 25%.

    On’a noté une fracture type GARDEN IV chez 17 patients, 8 ayant une fracture type GARDEN III, 5 ayant une fracture GARDEN II et 2 ayant GARDEN I.

    On a réalisé un vissage par deux vis parallèles chez 20 patients et par trois vis en triangulation chez 12 patients.

    Les résultats anatomiques et fonctionnels ont été évalué avec un recul moyen de 24mois.

    La pseudarthrose a été présente chez 5 patients dont 4 ont eu une fracture Garden IV et une Garden III. La nécrose de la tête fémorale chez 2 patients ayant une fracture Garden IV et ayant bénéficié d’un vissage en triangulation.

    On s’est basé sur la cotation de Postel et de Merle d’Aubigné pour l’évaluation des résultats fonctionnels, 65% ont eu un score excellent ou bon, 35% avaient un moyen ou mauvais.

    Discussion : La majorité des auteurs ont confirmé que la qualité de la réduction influence le résultat fonctionnel, quelques degrés de valgus ou de rétroversion peuvent être tolérés.

    Le risque de pseudarthrose est plus augmenté en cas de réduction à foyers fermé que le ciel ouvert

    Un vissage encombrant est source de nécrose de la tête.

    La consolidation des FCV est uniquement endosté ce qui nécessite une stabilité parfaite.

    Conclusion : Les fractures du col fémoral sont de pronostic réservé, leur traitement exige une réduction urgente et parfaite avec une ostéosynthèse solide et stable. Ceci dans le but de réduire le taux des complications tardives, dominées par la nécrose de la tête fémorale et la pseudarthrose.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Le cubitus varus post traumatique : à propos de 32 cas
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : El Mouhtadi Aghoutane (MAROC)
    

    E-Poster

     

    Traumatologie

    ABSTRACT N° SOFCOT23-411

    Le cubitus varus post traumatique : à propos de 32 cas

     

    El Mouhtadi Aghoutane* 1, amine El khasoui1, tarik salama1, Redouane El Fezazi1

    1Mère-Enfant, service d'orthopédie pédiatrique, Marrakech, Morocco

    Introduction : Le cubitus varus post traumatique est la complication tardive la plus fréquente des fractures supracondyliennes déplacées chez l’enfant, surtout après traitement traditionnel. L'objectif principal de la correction chirurgicale est d'améliorer l'apparence esthétique et de prévenir les troubles fonctionnels du coude, l'instabilité et la paralysie du nerf cubital

    Matériel et méthodes : Notre étude est rétrospective et descriptive, à propos de 32 cas d’enfants avec cubitus varus post traumatique du coude. Un recul minimal d’un an a été respecté et on s’est fondé sur les critères de Solfelt pour évaluer nos résultats.

    Résultats : L’étude comportait 23 garçons (71,82 %) et 9 filles (28,12%), dont l’âge variait entre 4 et 15 ans avec un âge moyen de 9,4. Le membre le plus atteint était le membre gauche (62,5%). dans 81,25% la fracture initiale était une fracture supracondylienne, de stade III et IV dans 88, 46% .Le délai moyen de constatation du cubitus varus était de 30 mois. Tous nos malades ont bénéficié d’une radiographie standard face et profil. Il avait objectivé la déformation avec un angle de Baumann moyen préopératoire de 108,5°, une moyenne de carrying angle préopératoire de 20,6°. Tous les patients ont bénéficié d’une ostéotomie supracondylienne de soustraction externe pour un varus égal ou supérieur à 15°. la fixation de l’ostéotomie était effectuée par 2 broches pour 9 cas , 3 broches pour 15 cas, 4 broches pour 1cas ,une agrafe pour un cas , 2 agrafes pour 3 cas et par vissage dans 3 cas.La moyenne de l’angle de Baumann et du carrying angle postopératoire étaient de 77,5 ° et e 10,3° .Les complications que nous avons enregistrées, étaient dominées essentiellement par trois cas de raideur du coude, deux cas de varus résiduel, et un cas d’infection superficielle. Les résultats sont appréciés selon les critères de solfelt, nos résultats étaient excellents dans 78% des cas, bons dans 6% et médiocres dans 4%.

    Discussion : Le cubitus varus post traumatique du coude peut s’accompagner de certaines complications telles que la paralysie nerveuse ulnaire, l'instabilité rotatoire postéro latérale et la fracture secondaire de l'humérus distal d’où l’intérêt d’une prise en charge précoce et adéquate. Son traitement est chirurgical, un grand nombre de méthode de correction a été décrit, cependant, le meilleur traitement du cubitus varus reste sa prévention en luttant contre le traitement traditionnel.

    Conclusion : Dans notre contexte le traitement par « Jbira » reste la cause la plus pourvoyeuse du cubitus varus post traumatique chez l’enfant, d’où l’intérêt de la sensibilisation de la polpulation pour la lutte contre le recours au traitement traditionnel. Il faut insister sur le caractère urgent du diagnostic et du traitement des lésions traumatiques chez l’enfant et sur les complications graves et parfois irréversibles qui découlent du retard de prise en charge.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Fracture luxation du rachis lombosacré: à propos d'un cas
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Seifeddine Mahjoubi (TUNISIE)
    

    E-Poster

     

    Traumatologie

    ABSTRACT N° SOFCOT23-471

    Fracture luxation du rachis lombosacré: à propos d'un cas

     

    Seifeddine Mahjoubi* 1, Med Achref Ferjani1, Med Ali Khlif1, Hedi Belhassen1, Maher Barsaoui1, Khaled Zitouna1

    1Chirurgie orthopédique et traumatologique, CHU La Rabta, Tunis, Tunisia

    Introduction : Les fractures luxations lombosacrées ou encore appelée spondylolisthésis lombosacré post-traumatique sont très rares, secondaires à un traumatisme violent et diffèrent des spondylolisthésis isthmiques progressifs. Il existe des controverses à propos du mécanisme lésionnel et de l’aspect thérapeutique.

    Le but de cette observation clinique était d’étudier l’aspect physiopathologique, clinique, radiologique et thérapeutique des fractures luxations lombosacrées.

    Matériel et Méthodes : Nous rapportons le cas d’une femme âgée de 33 ans, victime d’un accident de la voie publique (piéton heurtée par une voiture). L’impact postérieur avait entraîné un traumatisme lombaire, avec une douleur lombaire diffuse plus intense au niveau de la charnière lombosacrée L’examen neurologique a mis en évidence une paraplégie incomplète de niveau L5. Le bilan radiologique standard a montré un spondylolisthésis L5-S1 avec une fracture de l’apophyse épineuse de L5 ainsi qu’une fracture étagée des apophyses transverses de L3, L4, et L5. L’examen tomodensitométrique a montré une fracture luxation biarticulaire L5-S1, et surtout une volumineuse hernie discale

    L5-S1. La patiente a été opérée en urgence.

    Résultats : Après une laminectomie L5 et l’extraction d’une volumineuse hernie discale, une réduction de la luxation a été réalisée et stabilisée par un montage court constitué par des vis pédiculaires en L5 et en S1 des deux côtés et deux tiges, associé à une autogreffe iliaque postéro-latérale. L’évolution s’est faite vers une récupération neurologique quasi complète, la patiente n’a gardé qu’une parésie des releveurs.

    Discussion : Après revue de la littérature, plusieurs hypothèses physiopathologiques ont été proposées dans la genèse du spondylolisthésis post-traumatique. certains ont considéré que le mécanisme lésionnel est une hyper extension. D'autres ont montré qu’une hyperflexion associée à une compression et rotation sont nécessaires pour reproduire cette lésion. D’autres auteurs ont considéré que l’association de trois vecteurs : compression, translation latérale et rotation permet d’expliquer les fractures luxations biarticulaires. Dans notre observation, le mécanisme incriminé est une hyper extension avec compression sans rotation. Le traumatisme est souvent à haute énergie et rarement isolé, il est souvent associé à d’autres lésions viscérales, crâniennes et vasculaires pouvant mettre en jeu le pronostic vital. La majorité des cas de luxations lombosacrées rapportées ont été traitées chirurgicalement.

    Conclusion : Les fractures luxations lombosacrées sont des lésions rares mais graves, secondaires à des traumatismes violents. Leur traitement est chirurgical : réduction, ostéosynthèse et arthrodèse. le mécanisme lésionnel peut être en hyperextension comme en hyperflexion, associé ou non à une rotation ou translation latérale.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    L'embrochage de Kapandji dans les fractures de l'extrémité supérieure de l'humérus: résultats anatomiques et fonctionnels
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Seifeddine Mahjoubi (TUNISIE)
    

    E-Poster

     

    Traumatologie

    ABSTRACT N° SOFCOT23-474

    L'embrochage de Kapandji dans les fractures de l'extrémité supérieure de l'humérus: résultats anatomiques et fonctionnels

     

    Seifeddine Mahjoubi* 1, Hedi Belhassen1, Med Ali Khlif1, Med Achref Ferjani1, Maher Barsaoui1, Khaled Zitouna1

    1Chirurgie orthopédique et traumatologique, CHU La Rabta, Tunis, Tunisia

    Introduction : La fracture de l'extrémité supérieure de l'humérus constitue un véritable challenge thérapeutique pour les chirurgiens. plusieurs méthodes d'ostéosynthèses ont été proposées, parmi lesquelles l'embrochage en palmier selon Kapandji.

    Le but de notre travail était d'évaluer les résultats fonctionnels et anatomiques de cette technique et de comparer les résultats de notre étude à ceux rapportés de la littérature.

    Matériel et Méthodes : Il s'agissait d'une étude rétrospective descriptive incluant 32 patients traités par embrochage selon Kapandji pour des fractures de l'extrémité supérieure de l'humérus. Tous ces patients étaient opérés, sur une période de dix ans, entre 2010 et 2020. Nos fractures étaient classées selon la classification de Neer. Nos résultats fonctionnels étaient évalués selon le score de Constant. Les résultats anatomiques après la chirurgie étaient évalués par la mesure de l'angle céphalo-diaphysaire et par la consolidation.

    Résultats : Les fractures à deux fragments représentaient 80% des cas. Quatre patients avaient des fractures à trois fragments et deux patients avaient des fractures à quatre fragments. Quatre fractures étaient associées à une luxation. Nous avons noté 62,5 de bons et excellents résultats fonctionnels, l'angle céphalo-diaphysaire était normo-axé chez 22 patients et 13 patients ont consolidés leurs fractures dans les délais habituels. notre étude analytique a montré que le score de Constant serait amélioré par une réduction satisfaisante de l'axe céphalo-diaphysaire et par une physiothérapie de 20 séances au minimum.

    Discussion : Après revue de la littérature et selon notre étude, le taux élevé de moyens et mauvais résultats est d'abord la première et majeure constatation. Nous pensons que cela est du essentiellement à la difficulté de contrôler tous les éléments anatomiques par 3 broches. Dans notre série, les tubercules n'ont nécessité aucune fixation supplémentaire. La réduction de l'axe céphalo-diaphysaire associé au poinçonnage dans quelques cas ont permis de remettre en place les tubérosités. cela peut s'avérer insuffisant pour certaines fractures instables. Leur brochage percutané ou par un petit abord est alors proposé, augmentant l'agression chirurgicale et la raideur. Une meilleure analyse de la fracture est nécessaire pat la tomodensitométrie. D'un autre coté, l'immobilisation post-opératoire de 6 semaines que nous préconisons retarde la physiothérapie et explique la diminution du score de constant par la raideur qu'elle entraine.

    Conclusion : L'embrochage en palmier de Kapandji est une technique facile, rapide, peu invasive et peu onéreuse. La fracture à 2 fragments en est l'indication idéale. Les fractures multi-fragmentaires en représentent la limite et expliquent les mauvais résultats de ce procédé.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Keystone flap comme alternative pour une couverture séduisante
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Doha Laamarti (TUNISIE)
    

    E-Poster

     

    Traumatologie

    ABSTRACT N° SOFCOT23-498

    Keystone flap comme alternative pour une couverture séduisante

     

    Doha Laamarti* 1, Hichem Msek1, Ayoub Idrissi1, Amine Soussou1, Achref Mestiri1, Abderrazek Abid1, Mohamed Faouzi Hamdi1

    1Service de chirurgie orthopédique et traumatologique, CHU Fattouma Bourguiba, Monastir, Tunisia

    Introduction : Le lambeau keystone est un lambeau au hasard de forme trapézoïdale utilisé de manière élégante pour couvrir divers défects cutanés. La physiologie et la géométrie du lambeau keystone sont les principaux facteurs qui sous-tendent son développement. Il s’agit d’un lambeau unique en son genre, plurivalent offrant de nombreux avantages par rapport aux procédés conventionnels de reconstruction des tissus mous.

    Matériel et Méthodes : Nous rapportons deux cas de lambeaux keystone qui étudient la conception pratique, l'utilisation et les applications du lambeau tout en mettant en évidence certaines considérations importantes à connaitre lors de sa réalisation.

    Résultats : Le premier cas est celui d’un garçon de 8 ans présentant une perte de substance de la face postérieure du coude. La réalisation de deux lambeaux keystone a permis une couverture complète de la perte de substance. Le deuxième cas est celui d’un jeune homme de 25 ans qui présente une exposition post traumatique du tendon d’Achille. Un lambeau keystone a permis un avancement cutané couvrant toute la zone exposée. Le taux de survie des lambeaux était de 100%. Nous avons retenu les avantages uniques du lambeau keystone.

    Discussion : Les défects cutanés des membres représentent un défi important pour les chirurgiens orthopédiques et plastiques. Ils mettent généralement à nu des tissus nobles. Il est impératif de recourir à des lambeaux solides pour la couverture. Les lambeaux de rotation, d'avancement ou de transposition peuvent être utilisés pour les membres. Cependant, le manque de laxité cutanée représente un problème majeur qui augmente le risque de nécrose. Pour pallier à ce problème, le lambeau keystone est une excellente alternative car il ne nécessite presque pas de décollement, contrairement aux autres lambeaux locaux, ce qui préserve les perforantes cutanées.

    Conclusion : Le lambeau keystone est un lambeau sûr, rentable et polyvalent avec des applications presque partout sur le corps. Il permet la reconstruction en un seul temps opératoire. Il s’agit d’une technique relativement simple pour les novices ainsi que pour les chirurgiens plus expérimentés. Nous pensons qu'il devrait occuper une plus grande place dans la pratique des chirurgiens.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Therapeutic difficulty of staged trauma of the upper limb: About a case
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Wadie Mahjoubi (TUNISIE)
    

    E-Poster

     

    Traumatologie

    ABSTRACT N° SOFCOT23-532

    Therapeutic difficulty of staged trauma of the upper limb: About a case

     

    Wadie Mahjoubi* 1, zied jlailia1, Oussema Gsaier1, Mourad Jenzri1

    1Service d'orthopédie infantile , Hopital kasssab, tunis, Tunisia

    Introduction : Staged trauma to the upper limb occurs in the context of polytrauma and crushing accidents. The establishment of a complete lesion assessment is imperative because the ignorance of a lesion can compromise the functional prognosis of the limb.

    Matériel et Méthodes : We report a case of 4 - year-old child with a staged trauma of the upper limb

    Résultats : a 4-year-old boy, victim of a trafic accident presented with an open left upper limb trauma. Physical examination showed impotence of the left upper limb, elbow edema, forearm deformity and hand edema. X-Ray revealed a displaced supracondylar fracture of the humerus and a displaced fracture of the distal forearm. The child was immediately operated. He had a pinning of the supracondylar fracture and of the distal ¼ of the radius and the ulna associated with immobilization with a plaster splint.

    Discussion : Staged trauma to the upper limb is particularly rare and very serious, due to the gravity of the mecanisms. The seriousness is due not only to the bone lesions, but above all to the immediate complications ,frequently found, which can compromise the functional prognosis of the upper limb. There is no clear therapeutic consensus. Surgical treatment is the choice . But the diffuculty is to decide which lesion to treat first and which type of synthesis. Complications are multiple, such as compartment syndrome, stiffness and pseudarthrosis.

    Conclusion : Prognosis essentially depends on the precision of the initial lesion assessment and the precocity and quality of the initial management, which must be multidisciplinary. The association with a nerve lesion is one of the predictive factors of poor results .

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Incidence et facteurs pronostiques de récupération de la paralysie radiale après fracture de la diaphyse humérale.
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Sami Bahroun (TUNISIE)
    

    E-Poster

     

    Traumatologie

    ABSTRACT N° SOFCOT23-682

    Incidence et facteurs pronostiques de récupération de la paralysie radiale après fracture de la diaphyse humérale.

     

    Sami Bahroun* 1, Mohamed Samih Kacem2, Houssem Nsibi2, Hamdi Grami2, Mohamed Samir Daghfous2

    1Service des urgences, 2institut Kassab d'orthopédie, Tunis, Tunisia

    Introduction : La paralysie du nerf radial est la lésion nerveuse traumatique la plus fréquente du membre supérieur, la première cause est la fracture de la diaphyse humérale. L'objectif de ce travail est de déterminer l’incidence de cette lésion ainsi que les facteurs pronostiques de récupération.

    Matériel et Méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective, monocentrique à propos de 126 cas de fractures de la diaphyse humérale.Les patients ont été évalués à la sortie , à 6 semaines, 3 mois , 6 mois et un an. Un EMG a été réalisé à 3 mois si pas de récupération.

    Résultats : L'âge moyen était de 33 ans. On a noté 14 cas de paralysie préopératoire du nerf radial. Tous les patients ont eu un traitement chirurgical sans exploration en urgence: ECM dans 102 cas et embrochage dans 24 cas..

    12 patients ont récupéré spontanément dans un délai moyen de 7 mois.La récupération était totale dans 7 cas et partielle dans 5 cas.Tous les patients ayant eu une récupération totale ont commencé à récupérer à J7 postopératoire, ils ont été opéré par ECM verrouillé dans 6 cas sur 7. Les 2 patients n’ayant pas récupéré ont eu une neurolyse avec un bon résultat, le recours à une greffe nerveuse n’a pas été nécessaire.

    Discussion :

    La prévalence des paralysies du nerf radial après fracture de la diaphyse humérale varie entre 2% et 17%. La récupération motrice partielle spontanée précoce(<7 jours) est un facteur pronostic de récupération complète. Une ostéosynthèse stable est précoce augmente les chances de récupération. Ces résultats corroborent les données de la littérature.

    Conclusion : Le taux de récupération spontanée des paralysies radiales après fracture de la diaphyse humérale est élevé, un suivi régulier permet de poser l’indication d’une neurolyse voire d'une greffe nerveuse en cas de non récupération.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Traitement chirurgical d'un luxation pure ouverte de l’inter-phalangienne du pouce à propos d’un cas
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Alban Cala (MAROC)
    

    E-Poster

     

    Traumatologie

    ABSTRACT N° SOFCOT23-718

    Traitement chirurgical d'un luxation pure ouverte de l’inter-phalangienne du pouce à propos d’un cas

     

    Alban Cala* 1, Mohamed Amine Choukri1, Amine Roujdi1, Hicham Arfaoui1, Mehdi Hanbli1, Yasser Sbihi1, Oussama El Adaoui1, Yasser El Andaloussi1, Ahmed R. Haddoun1, Driss Bennouna1, Mustapha Fadili1

    1Traumatologie Orthopédie - Aile IV, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Morocco

    Introduction : La luxation dorsale de l’inter-phalangienne du pouce est une lésion rare, le caractère ouvert de cette lésion est exceptionnel. Le caractère irréductible est dû à l’incarcération de la plaque palmaire et du tendon fléchisseur.

    Nous rapportons un cas de luxation dorsale inter-phalangienne du pouce traité chirurgicalement.

    Matériel et Méthodes : Il s’agit de l'observation médicale d’un patient âgé de 38 ans qui s’est présenté aux urgences à la suite d’un accident de la voie publique occasionnant un traumatisme ouvert du pouce droit.

    Résultats : A l’examen clinique on a objectivé une plaie de la face antérieure du pouce droit en regard du pli de flexion de p2 sur p1 du pouce, avec saillie de la tête de p1. Un déficit de flexion et d’extension de l’inter-phalangienne a été noté, sans troubles vasculo-nerveux en aval.

    Le patient a bénéficié d’une radiographie standard qui a objectivé la présence d’une luxation inter-phalangienne pure à déplacement dorsal.

    Au bloc opératoire, après un élargissement en Zigzag. L’exploration a objectivé l’absence de lésion du tendon fléchisseur et des pédicules Vasculo-nerveux du pouce avec la plaque palmaire attachée à la phalange distale. Après un lavage abondant, une réduction a été réalisé après la décarcération du long fléchisseur du pouce et de la plaque palmaire, une réparation du plan capsulaire et une arthrodèse de l’articulation inter-phalangienne par une broche de Kirschner.

    Le patient a bénéficié d’une ablation de la broche après 21 jours avec rééducation de l’interphalangienne. Le suivi a noté une amélioration clinique sans raideur de l’IP du pouce

    Discussion : Plusieurs éléments anatomiques peuvent intervenir dans le caractère irréductible de la luxation dorsale inter-phalangienne du pouce, parmi ces éléments on note l’incarcération du long fléchisseur et de la plaque palmaire, nécessitant une intervention chirurgicale. (1)

    Le caractère ouvert de cette lésion est exceptionnel. L’ouverture palmaire est expliquée par la rigidité relative par rapport à la peau dorsale. (2)

    Conclusion : Les luxations dorsales inter-phalangienne du pouce ont le plus souvent un caractère irréductible, des tentatives répétées de réduction peuvent aggraver les lésions, une prise en charge appropriée au bloc opératoire est nécessaire. (3)

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Prise en charge d’un écrasement traumatique de la jambe chez un enfant
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Wissem Mansouri (TUNISIE), Wissem Mansouri ()
    

    E-Poster

     

    Traumatologie

    ABSTRACT N° SOFCOT23-743

    Prise en charge d’un écrasement traumatique de la jambe chez un enfant

     

    Yahia Aloui1, Jacem Saadana1, Mohamed Khiareddine1, Wissem Mansouri* 1, Aymen Fekih1, Abderrazek Abid1

    1Service de la chirurgie orthopédique et traumatologique, Hôpital universitaire Fattouma Bourguiba , Monastir, Tunisia

    Introduction : Les fractures ouvertes complexes de la jambe sont des lésions qui menacent le pronostic fonctionnel du membre chez les enfants et les adolescents. Le traitement en équipe multidisciplinaire est crucial pour optimiser les résultats.

    L’objectif de ce travail et de montrer l’importance de l’examen clinique initial afin de fournir la meilleure prise en charge chez un sujet en pleine croissance.

    Matériel et Méthodes : Nous rapportons le cas d’un enfant âgé de 6 ans, victime d’un accident de la voie publique, qui consistait en l’écrasement du membre inferieur gauche par les roues d’une camionnette. À son arrivée a l’hôpital, l’enfant était conscient. L’examen clinique a révélé une fracture ouverte type IIIB selon Gustilo et Anderson avec perte importante au niveau des parties molles de la jambe et du genou gauche. Une radiographie standard et un angioscanner ont montré le foyer de fracture tibiale et un arrêt total des deux axes artériels de la jambe avec une perméabilisation partielle du pédicule fibulaire.

    Devant ce tableau, le patient a eu un lavage- parage et une fixation externe suivi d’une antibiothérapie

    Résultats : Les suites étaient compliquées par la nécrose de la patella et des infections bactériennes et fongiques locales et générales jugulées par un traitement médico-chirurgical. La couverture osseuse était assurée par la thérapie par pression négative (VAC therapy) et des lambeaux musculaires.

    L’évolution était marquée par la cicatrisation cutanée avec un secteur de mobilité du genou limité.

    Discussion : Différents scores de fractures ouvertes ont été mis au point pour faciliter la décision thérapeutique afin d’assurer une meilleure prise en charge. Cependant selon la littérature, la gestion de ce type de fracture complexe chez l’enfant reste un sujet de controverse, d’où la nécessité d’une prise en charge multidisciplinaire notamment pédopsychiatrique.

    Conclusion : Les fracture ouvertes chez l’enfant sont souvent dramatiques et posent des défis majeurs dans la décision de sauver le membre ou de l'amputer, d’où la nécessité d’une prise en charge rapide. Cette approche permet de répondre simultanément aux impératifs chirurgicaux, médicaux et psychologiques. Elle minimise les retards de traitement, facilite la continuité des soins et apporte un soutien aux enfants et à leur famille.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    La prise en charge chirurgicale de la pseudarthrose aseptique de l’avant-bras : à propos de 12 cas.
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Hedi Belhassen (TUNISIE)
    

    E-Poster

     

    Traumatologie

    ABSTRACT N° SOFCOT23-744

    La prise en charge chirurgicale de la pseudarthrose aseptique de l’avant-bras : à propos de 12 cas.

     

    Hedi Belhassen* 1, Achref Ferjani 1, Saif Mahjoubi1, Nidhal Mathlouthi1, Haithem Eleuch1

    1La Rabta, service d'orthopédie, Tunis, Tunisia

    Introduction : La pseudarthrose aseptique des fractures diaphysaires de l’avant-bras représente une complication fréquente et invalidante du traitement chirurgical. Son incidence avoisine les 10 % selon les différentes séries de la littérature. Notre objectif était d’évaluer les résultats fonctionnels et radiologiques du traitement chirurgical de la cure de pseudarthrose par décortication- greffe osseuse et fixation par une plaque vissée.

    Matériel et Méthodes : Il s’agissait d’une étude rétrospective mono centrique incluant 12 patients s’étalant sur 4 ans entre janvier 2018 et janvier 2022. Nous avons colligé toutes les pseudarthroses aseptiques diaphysaires de l’avant-bras. Nous avons évalué les résultats fonctionnels à l’aide du score de Grace and Eversmann et le score de ASES. L’évaluation radiologique de la consolidation était faite à l’aide d’une radiographie de l'avant bras de face et de profil.

    Résultats : L’âge moyen était de 38 ans. 9 patients étaient tabagiques. La localisation de ces pseudarthroses était : le radius dans 5 cas puis l’ulna dans 4 cas et les deux os de l’avant-bras dans 3 cas. L’origine septique était éliminée par l’examen clinique et la biologie avec un examen bactériologique systématique en per opératoire. Tous nos patients ont eu une cure de pseudarthrose avec une plaque vissée associé à une greffe osseuse. Les résultats fonctionnels étaient satisfaisants dans 75 % des cas et sur le plan radiologique toutes les fractures ont consolidé à 1 an de recul.

    Conclusion : Il en ressort que la technique de stabilisation par plaque vissée associée à une greffe osseuse permet d’avoir des résultats cliniques et radiologiques très satisfaisants. Par ailleurs, Il est impératif de mettre l'accent sur les constituants d'un traitement prophylactique efficace des pseudarthroses de l'avant-bras. Cela comprend obligatoirement une prise en charge chirurgicale initiale adéquate.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Traitement chirurgical des fractures de l’extrémité inférieure du fémur chez le sujet âgé : « plaque LCP » Verus « clou rétrograde »
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Hedi Belhassen (TUNISIE)
    

    E-Poster

     

    Traumatologie

    ABSTRACT N° SOFCOT23-771

    Traitement chirurgical des fractures de l’extrémité inférieure du fémur chez le sujet âgé : « plaque LCP » Verus « clou rétrograde »

     

    Hedi Belhassen* 1, Anas Mbarki1, Yosri Abcha1, Abdelaziz Ben yeder1, Haithem Eleuch1

    1La rabta, service d'orthopédie, Tunis, Tunisia

    Introduction : Les fractures du fémur distal représentent un motif de consultation de plus en plus fréquent aux urgences. Elles sont essentiellement l’apanage du sujet âgé, de sexe féminin, et ostéoporotique. Ces lésions sont souvent articulaires et seul le traitement chirurgical permet de restituer la congruence articulaire et la longueur du membre afin d’éviter les complications mécaniques. Notre objectif était de comparer la morbi-mortalité et les résultats fonctionnels du traitement chirurgical par clou rétrograde et par plaque vissée.

    Matériel et Méthodes : Il s’agissait d’une étude rétrospective, menée entre mars 2019 et décembre 2021, portant sur 20 patients présentant une fracture du fémur distal et opérés par une plaque LCP et 15 patients opérés par enclouage rétrograde

    Résultats : Les patients ayant eu un enclouage rétrograde avaient un âge moyen de 82,3 et un sexe ratio de 0,47. Pour le groupe des patients ayant eu une ostéosynthèse par une plaque LCP l’âge moyen était de 77,2 et le sexe ratio était de 0,54.

    Notre évaluation fonctionnelle objectivait l’absence de différences significative entre les deux techniques chirurgicales concernant la perte de l’autonomie, la mobilité du genou, la reprise de l’activité et la mortalité. Par ailleurs le taux de pseudarthrose et des complications septiques était significativement plus élevé dans le groupe traité par plaque

    Conclusion : Les Résultats sont globalement similaires entre les deux techniques chirurgicales. Par ailleurs Le clou rétrograde présentait des résultats fonctionnels similaires au traitement par plaque avec moins de complications

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Paralysie du nerf sciatique poplité externe suite à une fracture du col du péroné
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Yassine Trabelsi (TUNISIE)
    

    E-Poster

     

    Traumatologie

    ABSTRACT N° SOFCOT23-778

    Paralysie du nerf sciatique poplité externe suite à une fracture du col du péroné

     

    Yassine Trabelsi* 1, Mouna Ounaies1, Khairi Saibi1, Sayed Baccari1, Syrine Soussi1, Saifeddine Karray1

    1service de chirurgie plastique reconstructrice et chirurgie de la main, Institut Mohamed Taieb Kassab d’orthopedie, Mannouba, Tunisia

    Introduction : Les lésions nerveuses du membre inférieur représentent 20% des lésions des nerfs périphériques. Le nerf sciatique poplité externe SPE est le nerf le plus touché au membre inférieur. L’étiologie traumatique la plus courante est la fracture du col du péroné. La particularité des lésions retrouvées fera l’objet de notre travail.

    Matériel et Méthodes : Il s’agit d’une étude d’un cas d’un traumatisme fermé du genou par un mécanisme de varus flexion rotation interne, ayant occasionné une entorse grave du genou, ainsi qu’une fracture du col du péroné chez un jeune de 30 ans. L’examen, au 5ème mois post-traumatique, a trouvé une paralysie du nerf SPE côté à S2M0, une exploration par imagerie a été faite, une neurolyse a été effectuée, et le patient a été contrôlé après 5 mois.

    Résultats : L’exploration chirurgicale a trouvé un aspect pseudo-névromateux du nerf SPE qui était complètement enclavé dans la cal fracturaire de la tête du péroné, sans solution de continuité. Il a été fait un démontage prudent du cal vicieux et une libération complète avec une exo-neurolyse du SPE. La tête du péroné a été recouverte par un lambeau fascio-graisseux sur lequel le nerf SPE a été repositionné. Au recul de 5 mois, une récupération a été observée avec un nerf SPE côté à S3M2.

    Discussion : Le SPE est le nerf le plus touché au cours des traumatismes du membre inférieur. Sa vulnérabilité aux traumatismes est expliquée par sa position latérale et très superficielle au niveau du col du péroné. Sa faible suppléance vasculaire le rend plus fragile et explique le retard de sa cicatrisation.

    En cas de stimulation nerveuse et d’absence de solution de continuité, la neurolyse représente le traitement de référence. Dans les cas contraires, une greffe nerveuse peut être indiquée, et se pose alors le problème du capital nerveux. Il ne faut pas oublier la chirurgie secondaire palliative a type de transfert musculaire qui garde des indications dans les cas où la perte de substance nerveuse est importante.

    Conclusion : La paralysie post-traumatique du nerf SPE doit être cherchée devant tout traumatisme du genou. Les particularités anatomo-pathologiques de ce nerf imposent en cas de lésion, une chirurgie nerveuse adaptée et dans les délais pour garantir une récupération fonctionnelle satisfaisante.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Traitement des fractures articulaires du tibia par fixation externe circulaire hybride, à propos de 34 cas.
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Eloise Duprot Marques (PARIS)
    

    E-Poster

     

    Traumatologie

    ABSTRACT N° SOFCOT23-781

    Traitement des fractures articulaires du tibia par fixation externe circulaire hybride, à propos de 34 cas.

     

    Eloise F. Duprot Marques* 1, Benoit Villain1, Thierry Begue1

    1Hôpital Antoine Béclère, Clamart, France

    Introduction : La prise en charge des fractures articulaires du tibia reste un défi pour le clinicien du fait des résultats fonctionnels aléatoires et du risque élevé de complications. Le choix entre techniques d’ostéosynthèses interne et externe reste encore débattu. Nous présentons les résultats d’une série de patients présentant une fracture articulaire du tibia traités par fixateur externe hybride.

    Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective monocentrique s’étendant de 2009 à 2022 incluant tous les patients pris en charge pour fracture articulaire du tibia, proximale ou distale et traités par fixateur externe hybride.

    Les techniques d’ostéosynthèse comprenaient une réduction mini-invasive et une ostéosynthèse épiphysaire par 3 broches percutanées reliées à un anneau solidarisé par un système de fixation monoplan à la diaphyse tibiale. Une fixation interne mini invasive pouvait être associée.

    Les principales données analysées étaient la douleur, le délai de consolidation et de remise en charge ainsi que les complications : pseudarthrose, cal vicieux, infection.

    Résultats : 34 patients ont été inclus dans l’étude avec un recul moyen de 40 mois. L’âge moyen était de 51 ans et 65% des patients étaient des hommes. 15 patients (44 %) étaient fumeurs et 1 patient (3 %) était diabétique. Les fractures étaient réparties au plateau tibial pour 27 des cas (79 %) et au pilon tibial pour 7 cas (21%).

    Il s’agissait d’un accident à haute cinétique dans 17 cas (50 %) et une ouverture cutanée était constatée dans 9 cas (26 %). 1 patiente est décédée dans le mois suivant la fracture d’une autre cause et a été exclue.

    La durée moyenne de port du fixateur hybride était de 4,3 mois. Le délai moyen de reprise de l’appui sans cannes était de 5 mois. 9 patients (27%) rapportaient une douleur persistante avec une EVA maximale à 3/10.

    La consolidation osseuse a été obtenue chez 26 patients (79 %) avec un délai moyen de 4 mois. 7 patients (21 %) ont évolué vers une pseudarthrose dont 1 septique et après réintervention, 4 étaient consolidés au dernier recul.

    Un cal vicieux articulaire ou une déviation angulaire étaient rapportés chez 15 cas (52 %).

    A l’exclusion du retrait du fixateur externe, au moins une réintervention avait été nécessaire chez 21 patients (64 %). Par ailleurs, 10 patients (29 %) ont présenté des infections sur fiches.

    Discussion : Les données analysées dans cette étude sont en accord avec les données de la littérature, tant concernant les résultats fonctionnels que radiologiques. On relève cependant un nombre élevé de réinterventions liées à l’utilisation du fixateur externe.

    Conclusion : Le traitement des fractures articulaires du tibia par fixateur externe hydride est une procédure fiable permettant d’obtenir la consolidation osseuse dans la majorité des cas et des résultats fonctionnels favorables au prix cependant d’un taux élevé de réinterventions.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Évaluation du traitement chirurgicale des fractures de l’olécrane, autour de 92 cas.
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Yassine El Qadiri (MAROC)
    

    E-Poster

     

    Traumatologie

    ABSTRACT N° SOFCOT23-784

    Évaluation du traitement chirurgicale des fractures de l’olécrane, autour de 92 cas.

     

    Yassine El Qadiri* 1, Oussama El adaoui1, Yassir El andaloussi1, Ahmed Reda Haddoun1, Driss Bennouna1, Mustapha Fadili1

    1CHU, Casablanca, Morocco

    Introduction : Les fractures de l'olécrane sont les plus fréquentes au niveau du coude , Elles compromettent l'extension du coude par rupture de la continuité de l'appareil extenseur et parfois sa stabilité en réduisant la continence du crochet olécranien. Les traumatismes de haute énergie sont responsables de lésions osseuses et ou ligamentaires associées qui posent souvent de difficiles problèmes diagnostiques et de prise en charge qui est chirurgicale dans la majorité des cas.

    Le but de notre travail est une mise à jour sur le traitement chirurgical de ces fractures à travers une série de 92 cas et à la lumière d'une revue de la littérature.

    Matériel et méthodes : C'est une étude rétrospective de 92 observations sur une période de 6 ans entre Janvier 2016 et Décembre 2022.

    L'âge moyen était de 34 ans avec une nette prédominance masculine (85,8%).

    Les circonstances des traumatismes étaient dominées par les chutes (40,2%) suivies par agressions (30%).

    Le mécanisme était le plus souvent direct (67,4%). Tous nos patients ont étés traités chirurgicalement.

    Résultats : Au recul moyen de 3 ans, Les Critères d'évaluation que nous avons adoptés sont les bases d'appréciation des résultats de Wesley , des critères subjectifs (Douleur) et objectifs (amplitude des mouvements), Les résultats étaient excellents dans (40%), bons dans (30,77%), moyens dans (12,31%) , et mauvais dans (16,92%).

    Les fractures simples recueillent 74,5% d'excellents et de bons résultats, contre 57,1 % dans les fractures complexes.

    Les fractures isolées totalisent 78,4% d'excellents et de bons résultats, contre 42,86% pour les fractures associées.

    Les meilleurs résultats étaient notés avec l'embrochage haubanage.

    Discussion : Les fractures de l'olécrane nécessitent souvent une intervention chirurgicale pour restaurer la fonction et l'anatomie du coude. La technique de réduction et fixation interne est couramment utilisée pour les fractures simples, tandis que les fractures complexes peuvent nécessiter une greffe osseuse ou une arthroplastie. La sélection de la technique dépend de la gravité de la fracture, de l'âge et de la santé générale du patient. Le choix judicieux de la technique chirurgicale peut conduire à des résultats satisfaisants et une récupération rapide.

    Conclusion : Les fractures de l'olécrane quand elles sont isolées sont dans l'ensemble de bon pronostic, sous réserve de poser les indications thérapeutiques optimale et d'une réalisation technique rigoureuse.

    Les lésions associées, doivent bénéficier d'une prise en charge spécifique, afin de démarrer une rééducation précoce, en sachant que le risque de raideur est très important.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Avant bras flottant compliqué d’un syndrome de loge : A propos d’un cas
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Ahmed Mdaoukhi (TUNISIE)
    

    E-Poster

     

    Traumatologie

    ABSTRACT N° SOFCOT23-796

    Avant bras flottant compliqué d’un syndrome de loge : A propos d’un cas

     

    Ahmed Mdaoukhi* 1, 1, Jacem Saadana1, Firas Boughattas1, Ahmed Abbes1, Insaf Ben messaoud1, Aymen Fekih1, Abderrazek Abid1

    1CHU Fattouma Bourguiba, Chirurgie orthopédique et traumatologie, Monastir, Tunisia

    Introduction : L’avant bras flottant est une entité rare associant une luxation du coude à une luxation péri-lunaire du carpe homolatérale. Le mécanisme est complexe et de haute énergie , d’autres lésions associées ont été rapportées tel que les fractures des deux os de l’avant bras ,la fracture de la tête radiale et la fracture du processus coronoïde.

    L’intérêt de notre travail est de rapporter un cas rare de traumatisme complexe et étagé du membre supérieur droit avec une luxation trans-scapholunaire du carpe et une fracture sus et intercondylienne du coude homolatérale compliquées d’un syndrome des loges .

    Matériel et Méthodes : Homme âgé de 24 ans ; sans antécédents; victime d’une chute de 4 mètres de hauteur occasionnant un traumatisme complexe ,étagé et isolé du membre supérieur droit avec comme lésions orthopédiques une luxation trans-scapholunaire du carpe et une fracture sus et intercondylienne du coude homolatérale compliquées d’un syndrome des loges .Il a eu une aponévrotomie de décharge en urgence, une réduction de la luxation avec fixation par des broches et une ostéosynthèses du coude par deux plaques et une mise en place d’attelle articulée .

    Résultats : Les suites opératoires sont marquées par une bonne cicatrisation des incisions de décharge , une stabilité du poignet après ablation des broches à 6 semaines post opératoires et un résultat radiologique satisfaisant

    Un protocole de rééducation a été initié en post opératoire avec comme objectif assouplissement du coude puis travail activo-passive à partir de 1 mois du poignet et du coude. A 3 mois post opératoire le patient a une mobilité du poignet de 30° en pronation et en supination; au niveau du coude la mobilité est de 30° en extension ,90 ° en flexion .

    Discussion : L’association d’une luxation trans-scapholunaire du carpe et de fracture sus et intercondylienne du coude est rare .elle est la résultante d’un traumatisme complexe et de haute énergie dans le plan axiale du membre supérieur. L’avant bras flottant est la nomenclature spécifique de l’association de luxation péri-lunaire du carpe et du coude homolatérale mais cette entité peut être associée à d'autre lésions. Les complications les plus redoutables sont le syndrome des loges, le canal carpien aigu ainsi que l’ouverture cutanée . La prise en charge chirurgicale est urgente pour prévenir les complications .Le pronostic fonctionnel du membre est dépendant de la prise en charge initiale ainsi du protocole de rééducation

    Conclusion : La luxation péri lunaire du carpe associée à la fracture sus et intercondylienne du coude est une entité rare nommée avant bras flottant en cas de luxation du coude associée .Son prise en charge est urgente vu le risque de survenu de complications graves .le résultat fonctionnel dépend de la prise en charge initiale ainsi du protocole de rééducation .

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Intérêt de la neurolyse dans la compression du nerf fibulaire commun au niveau du col de la fibula
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Hela Bouzouaya (TUNISIE)
    

    E-Poster

     

    Traumatologie

    ABSTRACT N° SOFCOT23-869

    Intérêt de la neurolyse dans la compression du nerf fibulaire commun au niveau du col de la fibula

     

    Hela Bouzouaya* 1, Imen Chareb1, Ines Sboui1, Hedi Belhassen2, Achraf Ferjani2, Sofiene Masmoudi2, Riadh Maalla1

    1Service de chirurgie plastique, réparatrice et chirurgie de la main, 2Service d'orthopédie, CHU La Rabta, Tunis, Tunisia

    Introduction : La compression du nerf fibulaire commun au col de la fibula est le syndrome canalaire le plus fréquent aux membres inférieurs. Il s’exprime préférentiellement par une paralysie motrice et pose surtout un problème de pronostic fonctionnel. Pendant sa course, le nerf FC descend autour de la face latérale du col fibulaire. Cette localisation le rend très vulnérable. À côté des lésions traumatiques par lacération ou étirement, dues aux fractures ou luxations de l’extrémité proximale de la fibula ou de la cheville, la compression du nerf FC idiopathique reste la cause la plus fréquente de paralysie motrice et sensitive. Le but de ce travail était de montrer à travers nos résultats l’intérêt de la neurolyse chirurgicale précoce.

    Matériel et Méthodes : Cette étude rétrospective a porté sur 15 cas de neurolyse. L’âge moyen était de 32 ans. L’enquête étiologique a permis de retrouver une cause dans cinq cas : trois cas d’inversion forcée du pied avec élongation du nerf fibulaire commun ; deux cas de compression secondaire à une position accroupie prolongée.

    Le déficit moteur a été évalué essentiellement sur les muscles tibiaux antérieurs et fibulaires. Les signes sensitifs subjectifs à type de douleurs, de paresthésies ont été notés. L’évaluation clinique sensitive et motrice pré- et postopératoire a été effectuée selon la classification de la BMRC.

    Un examen électromyographique systématique a été pratiqué. Le délai de prise en charge variait entre deux et 18 mois.

    L’intervention chirurgicale consistait en une libération du nerf fibulaire commun à ciel ouvert.

    Une attelle était mise en place pour une semaine. Une rééducation était instaurée, dès la première consultation et poursuivie pendant deux mois en moyenne.

    Résultats : Aucune complication postopératoire n’a été observée. Les patients ont été revus avec un recul moyen de 42 mois. Les résultats ont été jugés excellents dans sept cas, bons dans cinq cas et moyen dans trois cas. Deux des trois patients avec une étiologie post-traumatique ont eu un résultat moyen avec une récupération sensitive à S3. Cinq parmi les sept patients qui avaient des signes sensitifs isolés ont complètement récupéré avec disparition des paresthésies et une sensibilité à S4. Les deux autres ont gardé quelques paresthésies dans le territoire du nerf fibulaire commun.

    Conclusion : Certains auteurs recommandent dans la prise en charge des syndromes canalaires du nerf fibulaire au col de la fibula d’attendre une récupération spontanée, d’autre rapportent que cette récupération est longue et incomplète. Nous préférons intervenir rapidement dès les premiers mois si les symptômes ne commencent pas à régresser au délai d’un mois. Dans cette étude, la décompression chirurgicale n’a pas donné de complication et la récupération a été plus rapide que celle rapportée pour les cas ayant eu un traitement non opératoire. C’est pourquoi nous optons pour un traitement chirurgical précoce en cas de non récupération précoce.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Fracture périprothétique distale du fémur après une arthroplastie totale du genou : quelle prise en charge
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Brahim Demnati (MAROC)
    

    E-Poster

     

    Traumatologie

    ABSTRACT N° SOFCOT23-873

    Fracture périprothétique distale du fémur après une arthroplastie totale du genou : quelle prise en charge

     

    Brahim Demnati* 1, Mohamed RAHMI2, El mehdi BOUMEDIANE3

    1Collège doctoral de le faculté de Médecine et de la Pharmacie, Université Hassan II, 2Service de traumatologie orthopédie , CHU Ibn Rochd , Casablanca, 3Service de traumatologie orthopédie , Chu Mohamed VI, marrakech, Morocco

    Introduction : L'arthroplastie totale du genou est une intervention fréquente chez les personnes âgées. Cependant, avec l'allongement de l'espérance de vie et l'augmentation de la mobilité des patients ayant subi cette intervention, les fractures autour des prothèses de genou sont de plus en plus fréquentes. La fracture la plus fréquente est celle du fémur distal.

    L'étude avait pour but de mieux comprendre les méthodes de traitement actuelles pour ces types de fractures.

    Matériel et Méthodes : Il s’agit d’un revue systémique effectué sur PubMed pour recueillir des informations sur les fractures périprothétiques distales et supracondyliennes du fémur dans des études publiées entre 2005 et 2015. Les données de 41 articles ont été collectées et classées en fonction du type de fracture et des méthodes de traitement utilisées.

    Résultats : 448 fractures ont été identifiées, dont le type II de Rorabeck était la fracture la plus courante étudiée. Les deux options de traitement les plus efficaces pour les fractures périprothétiques distales du fémur étaient la plaque verrouillée (87%) et le clou intramédullaire/tige (84%). Les complications les plus fréquentes associées aux fractures périprothétiques distales du fémur étaient la pseudoarthrose, cal val vicieux et le descellement. Les plaques verrouillées utilisées pour traiter les fractures de type II de Rorabeck présentaient un taux de complications de 35%, tandis que celui des clous intramédullaires était plus élevé, soit 53%.

    Conclusion : prothétique distale du fémur la plus fréquente est de type II de Rorabeck. Les méthodes de traitement les plus couramment utilisées pour ces fractures sont la plaque de verrouillage et l'enclouage centomédullaire. Toutefois, le taux de complications est plus faible pour la plaque de verrouillage que pour l'enclouage centomédullaire

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Résultats du traitement chirurgical des fractures du calcanéum par technique miniinvasive : à propos de 32 cas
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Mohamed Khiareddine (TUNISIE)
    

    E-Poster

     

    Traumatologie

    ABSTRACT N° SOFCOT23-888

    Résultats du traitement chirurgical des fractures du calcanéum par technique miniinvasive : à propos de 32 cas

     

    Mohamed Khiareddine* 1, Yahia Aloui1, Sofien Benzarti1, Wajdi Chermiti1, Mohamed Amine Triki1, Karim Bouattour1

    1service de chirurgie orthopédique et traumatologique, hopital Sahloul de Sousse, sousse, Tunisia

    Introduction : Le traitement classique des fractures du calcanéum repose sur une ostéosynthèse par plaque, à ciel

    ouvert. Le traitement par relèvement enclouage par voie mini invasive selon une technique dérivée de celle décrite par

    Palmer pourrait permettre des résultats anatomiques et

    cliniques satisfaisants avec une morbidité moindre.

    L’objectif de ce travail était de décrire les résultats de cette technique

    Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude cohorte prospective sans groupe contrôle qui a concerné des patients opérés

    pour fractures du calcanéum. Les fractures ont été classées selon Sanders. Les patients ont eu un scanner préopératoire

    avec mesure de l’angle de Boehler. Tous les patients ont été traité par la technique mini-invasive dérivée de

    celle décrite par Palmer. L’évaluation du résultat a été anatomique (mesure de l’angle de Boehler post-opératoire

    immédiat et à 3 mois) et clinique utilisant le score de KITAOKA à 3 mois et à 6 mois post- opératoire

    Résultats : L’étude a porté sur 32 fractures chez 32 patients dont l’âge moyen était de 32 ans (20- 65ans). Le sex ratio

    était de 7 avec prédominance masculine. Les étiologies étaient dominées par les accidents domestiques (69%) et les

    accidents de travail. Le traumatisme était isolé dans 84 % des cas. La fracture était classée Sanders IV dans 62% des cas. L’angle de Boehler préopératoire moyen était de 8,56° +/- 2°. La durée opératoire moyenne était de 28,7 ±6,8 minutes. L’angle de Boehler post-opératoire

    immédiat moyen était de 24,5°± 3,3°. L’angle de Boehler à 3 mois était de 22 ,1°±2,5° avec un indice de perte de

    correction de 0.153. Le score de KITAOKA moyen était de 87.1 /100 +/- 7.7. L’infection superficielle sur broches a été

    notée dans 2 cas avec évolution favorable sous antibiotiques et soins locaux

    Discussion : Les fractures thalamiques déplacées du calcanéum représentent 2% de l’ensemble des fractures chez l’adulte, et 60% des fractures des os du tarse. Elles concernent le plus souvent une population jeune et active. L’état local (fractures ouvertes, phlyctènes…) peut constituer

    une limite à l’ostéosynthèse à ciel ouvert « classique ».

    Conclusion : Le traitement percutané mini invasif permet de réduire le risque de complications septiques et cutanées

    graves tout en autorisant des résultats anatomiques et fonctionnels satisfaisants. La durée opératoire limitée à 30 mn

    dans notre expérience représente un autre avantage de la technique. Une étude à plus large échelle devrait mieux

    préciser les indications les plus appropriées de cette technique

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Ablation mini-invasive d'un clou de tibia cassé distal : rapport de cas et revue de la littérature
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Rabhi Saber (TUNISIE)
    

    E-Poster

     

    Traumatologie

    ABSTRACT N° SOFCOT23-892

    Ablation mini-invasive d'un clou de tibia cassé distal : rapport de cas et revue de la littérature

     

    Firas Chaouch1, Rabhi Saber* 1, Insaf Ben Massoud1, Marouen Elarbi1, Hachem Ben Ayeche1, Youssef Othman1, Makram Zrig1, Abderrazek Abid1

    1Service d'orthopédie et traumatologie, CHU Fattouma Bourguiba , Monastir, Tunisia

    Introduction : Malgré les progrès des implants modernes, la défaillance biomécanique du matériau dans la fixation chirurgicale des fractures a été démontrée en raison de la fatigue du métal causée par l'instabilité du site de la fracture et la pseudarthrose.

    L’ablation des clous centromédullaires cassés reste un problème pratique. Par conséquent, le chirurgien doit être prêt à faire face à cette situation et doit se familiariser avec autant de méthodes que possible. Nous décrivons ici un cas de clou intramédullaire tibial cassé. L’objectif de ce cas est d’illustrer plusieurs méthodes possibles pour résoudre le problème d’un clou cassé du tibia.

    Matériel et Méthodes : Un homme de 26 ans nous a consulté pour une fracture mal consolidée de la diaphyse du tibia, traitée par enclouage intramédullaire. Les radiographies ont montré une peudarthrose hypertrophique avec cassure du clou.

    Nous avons procédé à l'extraction du clou déjà implanté, suivie d'un alésage, puis nous l'avons remplacé par un clou de diamètre supérieur. Pour retirer la partie cassée distale, des méthodes non invasives ont été essayées, afin de limiter les dégâts sur les parties molles voisins, en utilisant une broche de Steinmann pour pousser la partie distale incarcérée vers le haut à travers la fente de la fenêtre osseuse de verrouillage distale, puis l'implant a été accroché et sortie avec un guide métallique.

    Résultats : Lors du suivi à 12 mois, le patient est satisfait avec absence de douleur. Les radiographies ont montré la consolidation de la fracture sans complications.

    Discussion : L'enclouage intramédullaire : la méthode de référence pour le traitement des fractures de la diaphyse tibiale, mais la cassure du clou est une complication occasionnelle et stressante.

    Une bonne planification est nécessaire pour s'assurer que les outils adéquats et nécessaires sont présents pendant l'opération.

    Tous les efforts doivent être faits pour identifier la marque, la taille et le fabricant du clou. Si possible, l'obtention d'un clou similaire à celui qui est cassé peut aider le chirurgien à connaître le diamètre interne et à mieux planifier l'extraction.

    Différentes techniques ont été décrites pour l'extraction du bout distal de clou cassé. Certaines d'entre elles nécessitent des instruments spécifiques ; d'autres utilisent des outils plus génériques qui sont facilement disponibles dans la plupart des salles d'opération.

    Conclusion : Quelle que soit l'approche adoptée, une planification minutieuse est fondamentale pour s'assurer que les bons instruments sont disponibles pendant l'opération.

    Notre technique est simple, ne nécessite pas d'équipement spécial et est également applicable à tous les clous canulés, mais il peut être difficile d'engager la partie distale et plusieurs tentatives doivent être effectuées.

    Notre revue de la littérature sur les méthodes de retrait des clous cassés simplifie les concepts de retrait des clous et permet au chirurgien de mieux planifier la procédure de retrait.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Well leg compartment syndrome following femoral shaft fracture nailing in semi-lithotomy position: a case series of 3 patients and literature review
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Radu Dumitru Antoniu (SUISSE)
    

    E-Poster

     

    Traumatologie

    ABSTRACT N° SOFCOT23-900

    Well leg compartment syndrome following femoral shaft fracture nailing in semi-lithotomy position: a case series of 3 patients and literature review

     

    Radu Dumitru Antoniu* 1, Mohand Agaoua1, Filippo Schiaparelli 2, Daniel De Menezes1

    1Centre Hospitalier de Bienne, Bienne, 2HFR Fribourg, Fribourg, Switzerland

    Introduction : Well leg compartment syndrome (WLCS) represents the development of an uni- or bilateral compartment syndrome in an uninjured limb, primarily related to ischemia-reperfusion mechanism. It may occur following prolonged abdominopelvic, as well as trauma surgeries in hemi- or lithotomy position. The consequences may be devastating, leading from prolonged postoperative recovery to amputation.

    Matériel et Méthodes : We present the case series of three patients, including a child, who sustained various femoral fractures which were osteosynthesized using femoral nails on extension table with the opposite lower extremity in hemi-lithotomy position and who consequently developed WLCS. We also present a comprehensive literature review on this topic.

    Résultats : The performed review showed twenty two cases of WLCS described in trauma settings, the fifteen-years-old patient described in our series being the youngest in this group. Key recommendations were formulated by some trauma centers, as well as by specialities regarding the prevention of WLCS.

    Discussion : Only few cases of WLCS were described in the literature until now and it might be an underreported condition. The first purpose of this study is to present the case series of three patients with WLCS, including a child. The second purpose is to raise the awareness of this rare, but still occurring entity.

    Conclusion : Taking in account the potentially devastating consequences of WLCS it is of utmost importance to know its preventable characteristics and key recommendations existing on this topic. Raising the awareness of WLCS may reduce it's occurence.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Fracture bifocale de l'humérus avec incarcération du nerf radial dans les deux foyers : à propos d’un cas
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Mohamed Khiareddine (TUNISIE)
    

    E-Poster

     

    Traumatologie

    ABSTRACT N° SOFCOT23-902

    Fracture bifocale de l'humérus avec incarcération du nerf radial dans les deux foyers : à propos d’un cas

     

    Mohamed Khiareddine* 1, Fawez Boussaadoun1, Wael Lahssini1, Majd Dellai1, Hassen Makhlouf2, 3, Mohamad Amine Bennour1

    1service de chrirugie orthopédique et traumatologique, 2Hopital Habib Boufgadfa, Bizerte, 3service de chrirugie orthopédique et traumatologique, Institut Mohamed Kassab d'orthopédie, Manouba, Tunisia

    Introduction : Les fractures de la diaphyse humérale représentent 5 % de l'ensemble des fractures. La paralysie du nerf

    radial est la complication la plus grave des fractures de la diaphyse humérale. La jonction entre le tiers moyen et le tiers

    inférieur de la fracture est plus souvent associée à une paralysie du nerf radial. La prise en charge reste controversée.

    L’objectif de ce travail est de souligner l’importance de l’examen neurologique et de décrire la prise en charge chirurgicale

    de cette lésion traumatique.

    Matériel et Méthodes : Nous rapportons un cas d’une femme de 78 ans qui nous a consulté pour une fracture bifocale

    de l'humérus droit sans déficit neurologique. Après évaluation du risque anesthésique, un traitement orthopédique a été

    mis en place.

    Au bout de trois semaines, nous avons constaté un déficit moteur du nerf radial. La patiente a été admise pour une

    neurolyse du nerf radial et une ostéosynthèse de la fracture.

    Nous avons effectué un abord latéral du bras. A l'exploration, le nerf était incarcéré dans le site proximal sur la face

    postérieure de l'humérus et dans le site distal sur sa face antéro-latérale. Une neurolyse et une épineurectomie du nerf

    radial ont été réalisées. Nous avons ensuite procédé à un enclouage centromédullaire.

    Résultats : La patiente a été mise sous vitaminothérapie avec une rééducation postopératoire précoce. Deux mois après

    l'opération, nous avons constaté un début de contraction et une récupération partielle du déficit. À 6 mois postopératoire

    son score CONSTANT était 55/100 jugé bon selon l’âge et la lésion que présentait la patiente.

    Discussion : Les paralysies du nerf radial compliquant les fractures de la diaphyse humérale sont fréquentes. Une

    exploration systématique du nerf radial est indispensable dans ces fractures lorsqu’une paralysie du nerf radial est

    suspectée. Enfin, l'enclouage de l'humérus à ciel ouvert reste indiqué en cas de paralysie du nerf radial.

    Conclusion : La fracture de la diaphyse humérale est une lésion fréquente en traumatologie du membre supérieur et la paralysie du nerf radial est une complication qui doit être détectée. C'est pourquoi un examen neurologique initial rigoureux et à chaque contrôle est crucial.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Résultats cliniques et radiologiques de la prise en charge des fractures périprothétiques fémorales du genou
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Wissem Mansouri (TUNISIE)
    

    E-Poster

     

    Traumatologie

    ABSTRACT N° SOFCOT23-904

    Résultats cliniques et radiologiques de la prise en charge des fractures périprothétiques fémorales du genou

     

    Wissem Mansouri* 1, wajdi Chermiti1, Mohamed khiareddine1, Lassaad Hassini1, Mourad Mtaouimi1, Karim Bouattour1

    1Service de la chirurgie orthopédique et traumatologique, hôpital universitaire Sahloul, sousse, Tunisia

    Introduction : L’incidence des fractures périprothétiques du genou est en constante augmentation en raison du nombre croissant d’arthroplasties réalisées et du vieillissement de la population. Leur prise en charge reste difficile en raison de l’ostéoporose et de l’âge des patients au moment de la fracture. Notre objectif était de rapporter les résultats cliniques et radiologiques de ces fractures.

    Matériel et méthodes : Nous avons suivi rétrospectivement 32 patients hospitalisés pour une fracture péri prothétique fémorale du genou, colligés entre Janvier 2011 et Décembre 2020. Nous avons adopté la classification de la SOFCOT pour classer ces fractures. Les patients ont tous eu une ostéosynthèse. La consolidation a été jugée sur l’imagerie. L’évaluation des résultats fonctionnels s’est basée sur le score de Parker, le score ADL de Katz, le WOMAC, l’EVA, le score de KOOS et le KSS.

    Résultats : L’âge moyen était de 73,2 ans avec une prédominance féminine. Les patients présentaient de nombreuses comorbidités avec un score ASA moyen à 3. Le délai de prise en charge moyen était de 5,3 jours. Toutes les fractures ont consolidé. Le délai moyen de consolidation était de 18,5 semaines et le taux des patients présentant des complications à distance était de 16%. Le score de Parker médian postopératoire était à 4. Le score ADL de Katz médian était à 6. L’amplitude articulaire moyenne postopératoire en flexion était évaluée à 96,15° et l’extension était de -0,27°. Le score de WOMAC médian postopératoire était de 28. Le score KSS genou médian postopératoire était de 73 et le score KSS fonction postopératoire était de 43. La valeur médiane du KOOS postopératoire était de 62. L’EVA médian était évaluée à 1.

    Discussion : Une similitude a été notée entre nos données épidémiologiques et les résultats de la littérature mais notre délai de prise en charge était plus long. Notre série montre que les fractures périprothétiques du genou exposent à un risque important de dégradation des aptitudes à la marche et elle est responsable d’une perte d’autonomie

    Conclusion : La prise en charge thérapeutique des fractures périprothétiques du genou nécessite une planification préopératoire approfondie et un traitement interdisciplinaire avec une expertise en traumatologie et en arthroplastie.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Avant-Bras flottant ou luxation bipolaire de l’avant-bras. A propos d’un cas
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Wissem Mansouri (TUNISIE)
    

    E-Poster

     

    Traumatologie

    ABSTRACT N° SOFCOT23-914

    Avant-Bras flottant ou luxation bipolaire de l’avant-bras.

    A propos d’un cas

     

    Wissem Mansouri* 1, Lassaad Hassini1, Said Abid1, wajdi Chermiti1, Mourad Mtaouimi1, Karim Bouattour1

    1Service de la chirurgie orthopédique et traumatologique , Hôpital Universitaire Sahloul, Sousse, Tunisia

    Introduction : L’avant-bras flottant est une entité rare en traumatologie. Elle associe une luxation radiocarpienne à une luxation du coude ipsilatérale. La prise en charge adéquate dépend du type de luxation et de la présence de lésions associées.

    Matériel et Méthodes : : Nous rapportons le cas d’un patient âgé de 38 ans, victime d’un accident de travail lui occasionnant une luxation ouverte radiocarpienne grade III de Gustilo et Anderson à déplacement postérieur et une fracture de la styloïde radiale. Cette luxation était associée à une luxation postéro-latérale fermée du coude homolatéral. La prise en charge était chirurgicale par un fixateur externe radio-métacarpien et un embrochage de la styloïde radiale et un embrochage radio-carpien devant l’instabilité de la luxation. L’évolution a été marquée par la survenue d’un syndrome aigu du canal carpien nécessitant une libération en urgence.

    Résultats : Au dernier recul de deux ans, le résultat fonctionnel était globalement satisfaisant, selon la cotation de Green et O’Brien, modifiée par Cooney. L’examen radiologique retrouvait cependant une arthrose radiocarpienne débutante.

    Conclusion : Le terme « avant-bras flottant » est récent. C’est une urgence traumatologique rare qui associe une luxation du poignet à une luxation du coude. Cette association lésionnelle a été retrouvée à la suite d’un traumatisme à haute énergie. Il est important de comprendre que la luxation bipolaire de l’avant-bras peut entrer dans le cadre d’un contexte lésionnel plus complexe à la suite d’un traumatisme à haute énergie. La prise en charge ne doit pas méconnaitre la possibilité de survenue de syndromes canalaires ou de syndrome des loges. Le pronostic fonctionnel dépend essentiellement de la lésion du poignet.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    La complexité des fractures du fémur distal a une influence directe sur les difficultés thérapeutiques et les complications sont liées à l'anatomie pathologique des lésions à propos de 157cas
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Rabah Atia (ALGéRIE)
    

    E-Poster

     

    Traumatologie

    ABSTRACT N° SOFCOT23-930

    La complexité des fractures du fémur distal a une influence directe sur les difficultés thérapeutiques et les complications sont liées à l'anatomie pathologique des lésions à propos de 157cas

     

    Rabah Atia* 1, 2, Soumaya Remel1, 2, Adlène Bey Laggoun1, 3, Hamza Méssalhi1, 2

    1Faculté de Médecine, Université Badji Mokhtar, 2Service d'Orthopédie, CHU Ibn Rochd, Annaba, 3Service d'Orthopédie, EPH Emir Abdelkader, Besbes El Taref, Algeria

    Introduction : Les fractures du fémur distal complexes posent le problème de l ’indication thérapeutique et des conséquences fonctionnelles. l'objectif du travail est d 'évaluer les causes des échecs qui sont en rapport direct avec le type anatomo-pathologique

    Matériel et méthodes : Etude rétrospective, 157 cas (1995-2020), 109 hommes (sex-ratio 3,4), Age moyen 47 ans (19-77 ans), 74 gauche, 2 bilatéral ; Bilan clinique vasculo-nerveux et cutanée et diagnostic radiographique Analyse de la comminution (SOFCOT (1988) : Supra condylienne type II et III et Sus et Inter Condylienne types V, VI et VII; Chirurgie et voie d’abord latéral avec complément médial facultatif; Analyse peropératoire réduction et fixation temporaire de l’épiphyse et fixation définitive épiphyso-diaphysaire Pas de fixateur externe de première intention Suivi et rééducation rapidement sans contention Suivi à court terme et appui au cas par cas Reprise des activités domestiques et professionnelles

    Résultats : 157 fractures (61%) sur 241 fractures distales du fémur 23 cas d’ostéoporose confirmées et 31 genoux arthrosiques. Deux tableaux : Gros genou déformé et état cutané précaire, 21 fractures ouvertes et 5 plaies vasculaires Supra condylienne 29 cas dont 24 type II, et 5 type III

    Sus et inter condyliennes 112 cas dont 78 type V, 26 type VI, 8 type VII, Associations 5 plateaux tibiaux, 7 Lésions ligamentaires, 3 fractures de la rotule Traitement 87 lames plaques, 47 plaque cobra, 2 ECM rétrogrades, 5 fixateurs externes, Complications 13 Sepsis, 19 raideurs sévères, 2 ankyloses. 5 pseudarthroses septiques et 3 aseptiques A long terme 21 mobilités complètes du genou, 32 ne dépassent pas les 120 degrés, Les douleurs subjectives sont présentées à 100%

    Discussion : La reconstruction de l’interligne et la fixation solide diaphyso-épiphysaire reste le garant d’une rééducation précoce A posteriori les échecs sont à la non pratique emblée de la greffe de première intention que ce soit pour refaire l épiphyse ou pour combler la zone métaphysaire

    Les résultats sont moyens vu que la mobilité du genou ne dépasse les 120 degrés ce qui est une problématique dans la vie quotidienne et les gestes usuelles de la vie courante. La prise en charge thérapeutique se heurte à la rééducation qui n’est pas aisée ou retardée par le patient surtout agés pour cause de douleurs. Le

    patients doit être pris en charge rapidement dans un centre de rééducation Certains cas dépassent les limites de la reconstruction et une prothèse massive trouverait elle une indication

    Conclusion : Les lésions associées et Ostéo-cartilagineuses sont les facteurs essentiels des échecs

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Les fractures trochantero- diaphysaires du fémur proximal une entité particulière posant les problèmes thérapeutiques diaphysaires et métaphysaires à propos de 359 cas
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Rabah Atia (ALGéRIE)
    

    E-Poster

     

    Traumatologie

    ABSTRACT N° SOFCOT23-948

    Les fractures trochantero- diaphysaires du fémur proximal une entité particulière posant les problèmes thérapeutiques diaphysaires et métaphysaires à propos de 359 cas

     

    Rabah Atia* 1, 2, Soumaya Remel1, 2, Adlène Bey Laggoun1, 3, Hamza Méssalhi1, 2

    1Faculté de Médecine, Université Badji Mokhtar, 2Service d'Orthopédie, CHU Ibn Rochd, Annaba, 3Service d'Orthopédie, EPH Emir Abdelkader, Besbes El Taref, Algeria

    Introduction : Les fractures du fémur proximal ne posent pas les mêmes difficultés thérapeutiques. Les fractures trochantero-diaphysaire sont souvent complexes, touchant tous les âges, répondent aux problèmes des fracture proximales et diaphysaires.

    Matériel et méthodes : Etude rétrospective, 359 cas (1996-2020) sur os normal 292 patients ont moins de 50 ans, 312 hommes, 148 traumatismes violents Fractures instables de Bombard et Ramadier et type VII et VIII de Ender Clinique parlante et diagnostic radiologique standard Chirurgie en urgence et ostéosynthèse antibioprophylaxie et anticoagulant avec lever précoce et rééducation immédiate Revue a une année minimum cotation de la hanche reprise des activités et du travail

    Résultats : 71 comminution sous trochantériennes complexes 67 spire descendante sur la diaphyse 127 ascensions du fragment inférieur 36 clou-plaques, 164 lame-plaques 130°, 104 lame-plaques 95°, 5 DHS, 12 clous verrouillés, 27 clou gamma 12 cas mauvaises synthèse 12 sepsis sévères dont une désarticulation et une pseudarthrose 39 cals vicieux et 18 débricolage du matériel A long terme, à 18 mois de recul, 264 bons et très bons résultats et 196 patients ont repris leur activité antérieure Aucune plainte de la cicatrice mais les opérées à ciel fermé sont plus satisfaites

    Discussion : Les fractures complexes doivent prisent en précocement et par des mains entraînées c’est ce qui a justifié le résultat Deux problèmes à considérer: la spire descendante sur la diaphyse et l ascension de fragment distal car ile rendent souvent la chirurgie a ciel ferme difficile voir impossible Le type de matériel ne garantit pas un résultat meilleur sauf s’il est bien argumenter et s’il est applique à chaque type de fracture Le foyer fermé donnerait de meilleur résultat si la réduction est anatomique ce qui n’est pas garanti La chirurgie à ciel ouvert classique nécessite une reconstruction au préalable avant la mise en place du matériel Malheureusement on continuera à faire de grands abords pour aboutir à un résultat car la reconstruction de l’anatomie est une garantie de bon résultat La chirurgie n ’est pas aisée mais elle permet un meilleur résultat.

    Conclusion : Ce n’est pas un problème de matériel mais de reconstruction de l’anatomie et la chirurgie à ciel ouvert ne le garantit pas.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Fractures sur prothèses totales de hanche et de genou : Facteur de risque et prévention
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Brahim Demnati (MAROC)
    

    E-Poster

     

    Traumatologie

    ABSTRACT N° SOFCOT23-989

    Fractures sur prothèses totales de hanche et de genou : Facteur de risque et prévention

     

    Brahim Demnati* 1, Mohamed RAHMI2, El mehdi BOUMEDIANE3

    1Collège doctoral de la faculté de Médecine et de la Pharmacie , Université Hassan 2 , 2Service de traumatologie othopédie, CHU Ibn Rochd , Casablanca, 3Service de traumatologie othopédie, CHU Mohamed VI, Marrakech, Morocco

    Introduction : La prévalence croissante des arthroplasties totales de la hanche et du genou, qu'elles soient primaires ou de révision, est associée à une augmentation du nombre de complications, telles que les fractures périprothétiques peropératoires et postopératoires. Bien que la prise en charge de ces fractures soit techniquement difficile et peut aboutir à une fixation sous-optimale en raison de l'insuffisance de stock osseux, la prévention de ces complications est essentielle pour réduire la morbidité globale des patients qui subissent une arthroplastie totale de la hanche ou du genou. Ce travail traite de ces facteurs de risque, en particulier en ce qui concerne la hanche et le genou, ainsi que des mesures préventives appropriées.

    Matériel et Méthodes : Cette étude est une revue systématique réalisée sur PubMed dans le but de rassembler des informations sur les fractures périprothétiques qui se produisent après une arthroplastie de la hanche ou du genou, en examinant des études publiées entre 2006 et 2016. Les données ont été recueillies et triées selon différents critères tels que le type de fracture, les facteurs de risque, ainsi que les approches thérapeutiques et préventives.

    Résultats : plusieurs facteurs peuvent augmenter le risque de fractures périprothétiques de la hanche et du genou, tels que l'âge avancé, l'obésité, la présence d'ostéoporose, la faible densité osseuse, la polyarthrite rhumatoïde, les troubles métaboliques, les infections périopératoires, le capital osseux, la biomécanique et la compliance ainsi que la qualité et le design des implants prothétiques. Les complications associées aux fractures périprothétiques peuvent varier en gravité, allant d'un simple retard dans la récupération à des complications graves nécessitant une intervention chirurgicale. Des mesures préventives appropriées comprennent une évaluation approfondie de chaque patient, la sélection de la méthode chirurgicale appropriée en fonction du cas, la sélection de composants prothétiques de haute qualité, la correction de l'ostéoporose et des troubles métaboliques avant l'arthroplastie, ainsi que la gestion appropriée des complications périopératoires

    Conclusion : Les fractures périprothétiques de la hanche et du genou sont une complication importante des arthroplasties totales, qui peuvent entraîner des conséquences graves pour les patients. Donc avant toute procédure d'arthroplastie primaire ou de révision, une évaluation soigneuse des problèmes potentiels doit être réalisée pour les deux côtés de l'articulation, suivie d'une identification de solutions pour éviter ces problèmes. En outre, des plans de secours doivent être établis pour faire face à toute complication inattendue pouvant survenir lors de l'opération. Ceci permettra de garantir que le chirurgien dispose des outils et des connaissances nécessaires pour gérer tout problème qui pourrait survenir pendant la procédure.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Analyse radiologique des facteurs d'échec du traitement conservateur des fractures du col du fémur chez les adultes jeunes
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Marouen Elarbi (TUNISIE)
    

    E-Poster

     

    Traumatologie

    ABSTRACT N° SOFCOT23-1005

    Analyse radiologique des facteurs d'échec du traitement conservateur des fractures du col du fémur chez les adultes jeunes

     

    Marouen Elarbi* 1, Mohamed Jlidi1, Walid Bouaicha1, Hachem Ben Ayech1, Safouen Ben Brahim1, Selim Daas1, Adel Khorbi1

    1chirurgie orthopédique et traumatologie, Hopital de Nabeul, Nabeul, Tunisia

    Introduction : Les fractures du col fémoral représentent un problème de santé publique. Leur fréquence est en nette augmentation notamment à cause de l’accroissement des accidents de la voie publique et l’augmentation de l’espérance de vie .

    Si leurs traitements chez le sujet âgé est largement bénéficié de la diversité et le progrès de l’arthroplastie, il demeure moins codifié chez le sujet jeune ; L’arthroplastie ne fait pas l’unanimité.

    Le traitement conservateur comporte un taux élevé des complications qui sont dominées par l’ostéonécrose aseptique de la tête fémorale et la pseudarthrose

    Notre objectif est d'évaluer les résultats comparant les différents moyens d'ostéosynthèse afin de déterminer les facteurs de risque d'échec en fonction de la prise en charge initiale et de la qualité de la réduction.

    Matériel et méthodes : Il s’agissait d’une étude rétrospective portant sur l’ensemble des cas de fracture du col fémoral chez des sujets moins de 65 ans, ayant bénéficié d’une fixation interne préservant la tête fémorale au sein de notre hôpital.

    75 patients ont été inclus. Les patients ont été revus en consultation au délai minimum de 2 ans ont été évalué selon des scores fonctionnels. Tous les patients ont réalisé des radiographies et nous avons mesuré la qualité de la réduction en évaluant le déplacement dans les 3 plans de l’espace.

    Les radiographies post opératoires et au dernier recul ont été exportées au programme Photoshop 2.0. Le côté sain a été tracé, recadré et superposé au côté opéré. Les mesures ont été effectuées à l'aide du logiciel Mesurim Pro v 3.4.

    Résultats : Le recul était de 5,4 ans ±3 [2-12ans]. A 2 ans, 23 (30,7%) patients ont présenté une complication avec 11 cas (14,6%) d’ostéonécrose, 8 cas (10,66%) de pseudarthrose, et 4 cas (5,3%) de déplacement secondaire. L’étude du type de fracture sur la survie en distinguant les fractures stables et instables montrait une différence significative avec plus d’échec pour les fractures instables (p=0,002). L’analyse radiographique à 2 ans montrait un recul moyen selon l’axe Zf : 9,63±4,84 [1-21,21], un recul moyen Xf de 6,87mm ± 4,08 et en Yf de 6,96±4,46 [-4,15].Les patients traités par vissage avaient les significativement le meilleur score de HOOS et des valeurs de raccourcissement, en Xp et en Yp les plus basses.Il existait une corrélation significative négative du score de HOOS avec le raccourcissement selon l’axe Z(r=-3,27 ; p=0,04).

    Discussion : Au terme de ce travail et à la revue de la littérature, plusieurs paramètres semblent avoir une influence sur le succès d’un traitement conservateur après fracture du col du fémur, dont le paramètre le plus important ayant un effet direct sur l’échec ou le succès (p=0,009) est la qualité de réduction.

    Conclusion : Cette étude a permis de retrouver que la qualité de la réduction, outre que le déplacement primaire de la fracture et le type d’implant, est le paramètre le plus important ayant un effet direct sur l’échec ou le succès de l’ostéosynthèse.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Intérêt de l’appareil de fixation externe et de traction du Service de Santé des Armées de Guinée dans le traitement des fractures de jambe
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Damany Keita ()
    

    E-Poster

     

    Traumatologie

    ABSTRACT N° SOFCOT23-1019

    Intérêt de l’appareil de fixation externe et de traction du Service de Santé des Armées de Guinée dans le traitement des fractures de jambe

     

    Damany Keita* 1, Nicolas De L'escalopier2, Léopold Lamah3, Sandaly Diakite4, Fodé Ibrahima Kourala Keita1, Paul Koulemoua1, Moustapha Conde1

    1CMCA, Conakry, Guinea, 2HIA Percy, Clamart, France, 3Hôpital National Donka, 4Hôpital National Ignace DEEN, Conakry, Guinea

    Introduction : En 7 ans, les auteurs ont analysé les résultats d’un appareil de fabrication locale dansle traitement des fractures de la jambe. Les trois modèles d’Appareils de Fixation Externe et de Traction (A.F.E.T.) ont été utilisés en fonction du contexte médical et technologique des structures de santé concernées. L’objectif de ce travail était de rapporter les résultats du traitement des fractures de jambespar l’A.F.E.T dans les contextes de précarité matérielle et infrastructurelle.

    Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude observationnelle et multicentrique réalisée de 2008 à2015 avec une série de 34 fractures de jambe survenues 22 fois du côté droit, 12 fois du côté gauche dont un cas d’atteinte bilatérale chez 33 patients dont 28 hommes et 5 femmes qui étaient des adultes jeunes (âge moyen = 42,2 ans). Les fractures étaient fermées dans 19 cas et ouvertes dans 15 cas. Onze fractures ouvertes récentes comprenaient deux type I, trois type II et six type III selon Cauchoix et Duparc. 4 fractures ouvertes vieillies étaient infectées. 4 patients ont été perdus de vue.

    Résultats : Concernant les fractures fermées, 17 patients ont présenté des résultats jugés très bonsdont 75 % (6/8) pour les fractures diaphysaires. 55,55 % (5/9) pour les fractures fermées complexesmetaphyso-epiphysaires. Dans la prise en charge des fractures ouvertes anciennes > 48 h et considéréescomme infectées nous avons eu 25 % de bons résultats. Concernant les fractures ouvertes récentes la pro-portion de bons résultats était respectivement de 100 % (2/2), 66,6 % (2/3) et 20 % (1/5) pour les types I, IIet III de la classification de Cauchoix et Duparc. Cinq patients ont présenté des cals vicieux biens toléréssur le plan fonctionnel. Le délai moyen de consolidation était de 16 semaines (12-72).

    Conclusion : Dans les pays en développement les écueils du traitement des fractures ouvertes sont le retard de la chirurgie lié aux conditions socio-économiques des patients et le plateau technique limité. Le traitement par les AFET est une méthode prometteuse, disponible, à faible coût, de montage facile et dont les complications iatrogènes sont minimes.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Paralysie complète du quadriceps secondaire à un hématome post-traumatique du muscle iliopsoas : à propos d’un cas
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Mohamed Wajih Oueslati (TUNISIE)
    

    E-Poster

     

    Traumatologie

    ABSTRACT N° SOFCOT23-1101

    Paralysie complète du quadriceps secondaire à un hématome post-traumatique du muscle iliopsoas :

    à propos d’un cas

     

     

    Mohamed Wajih Oueslati* 1, Wajdi Arfa1, Oussama Gsaier1, Malek Ben Chaalia1, Khaled Kammoun1, Mourad Jenzri1

    1Orthopédie pédiatrique, Institue Mohamed Taieb Kassab d'orthopédie, tunis, Tunisia

    Introduction : La paralysie du quadriceps traduit une lésion du nerf fémoral. Classiquement il s’agit d’une compression du nerf par un hématome du muscle iliopsoas chez les hémophiles et les patients sous anticoagulants. Cet hématome pourrait-il se constituer après un traumatisme chez un sportif en bonne santé ?

    Matériel et Méthodes : Nous rapportons le cas d'un adolescent présentant une paralysie complète du nerf fémoral secondaire à un hématome post-traumatique de muscle iliaque drainé chirurgicalement.

    Résultats : Il s’agissait d’un Kickboxeur âgé de 16 ans sans antécédents, qui se plaignait depuis 3 semaines d’une boiterie gauche à la suite d’un coup reçu au niveau de la fosse iliaque gauche. L’examen a objectivé une paralysie complète du quadriceps gauche avec une anesthésie de la face antérieure de la cuisse. Une atteinte du nerf fémoral a été suspecté. L’IRM du bassin a montré une volumineuse masse du muscle iliaque comprimant le nerf fémoral. Le bilan d’hémostase complet était normal. L’exploration chirurgicale a conclu à un volumineux hématome compressif qui a été évacué. A six mois en postopératoire, le patient a totalement récupéré et il a repris l’entrainement.

    Discussion : L’étiologie post-traumatique de l’hématome du muscle iliopsoas qui comprime le nerf fémoral en l’absence de toute cause hématologique est rare. Peu de cas ont été publiés (38 en 75 ans). D’après la littérature, le traitement est conservateur si la paralysie est partielle, mais il doit être chirurgical en cas de paralysie complète.

    Conclusion : Cette pathologie rare de l’adolescent doit être connue pour éviter toute erreur diagnostique préjudiciable pour le patient souvent sportif. Quel que soit le délai diagnostic, un geste chirurgical est nécessaire en cas de paralysie complète du nerf fémoral.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Résultats de l'ostéotomie ulnaire proximale dans le traitement de la fracture négligée de Monteggia chez l'enfant.
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Mohamed Wajih Oueslati (TUNISIE)
    

    E-Poster

     

    Traumatologie

    ABSTRACT N° SOFCOT23-1115

    Résultats de l'ostéotomie ulnaire proximale dans le traitement de la fracture négligée de Monteggia chez l'enfant.

     

    Mohamed Wajih Oueslati* 1, Wajdi Arfa1, Oussama Gsaier1, Malek Ben Chaalia1, Khaled Kammoun1, Mourad Jenzri1

    1Orthopédie pédiatrique, Institue Mohamed Taieb Kassab d'orthopédie, tunis, Tunisia

    Introduction : La fracture de Monteggia devient un défi si elle n'est pas détectée à temps. Différentes méthodes de traitement de lésions de Monteggia négligées ont été rapportées dans la littérature avec des résultats différents. Le but de notre étude était d'analyser les résultats de l'ostéotomie ulnaire proximale dans les lésions de Monteggia négligées chez les enfants.

    Matériel et Méthodes : Il s'agit d'une étude monocentrique portant sur 12 patients. Les données cliniques concernaient la mobilité de coude, la douleur et la déformation du coude. Les données radiologiques comprenaient la ligne de Storen, ‘’le ulnar bow sign’’ et le type de la fracture selon la classification de Bado. Pour les données relatives à la chirurgie nous avons relevé l’angle de l’ostéotomie ulnaire, le recours à un embrochage condyloradial et la plastie du ligament annulaire.

    Résultats : Nous avons retenu 12 cas, avec un suivi moyen de 3,4 ans. Le délai moyen entre le traumatisme et l'intervention chirurgicale était de 14 mois. La pronation a été limitée chez trois enfants avec une moyenne de 69,1°. Cette limitation était toujours présente en postopératoire. Un seul patient était de type 2 de Bado, les autres étaient de type 1. Tous les patients ont subi une ostéotomie ulnaire proximale. Un seul patient n'a pas subi de ligamentoplastie. Deux patients ont subi un embrochage condyloradial. Quatre patients ont présenté une récidive de la luxation. Parmi lesquels le patient qui n’a pas eu de ligamentoplastie annulaire et l’autre un patient qui a eu un embrochage condyloradial.

    Discussion : L'ostéotomie ulnaire proximale (technique de Bouyala), est actuellement le traitement le plus utilisé des lésions de Monteggia négligées chez l'enfant. La pronation est le mouvement le plus limité en pré- et post-opératoire. Une ligamentoplastie annulaire semble nécessaire pour obtenir un résultat anatomique adéquat, mais une récidive de la luxation peut toujours se produire. L’embrochage condyloradial n’a aucune influence sur le risque de reluxation.

    Conclusion : Dans la littérature, la nécessité d'une reconstruction du ligament annulaire est variable selon les études. Par contre, le fait que l’embrochage condyloradial n'a aucune influence sur le risque de récidive de luxation est largement approuvé.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Stabilisation de la fracture ouverte de l’extrémité supérieure de l’humérus par des broches ECMES suite à un accident balistique : à propos d’un cas.
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Adlen Cherfi (ALGéRIE)
    

    E-Poster

     

    Traumatologie

    ABSTRACT N° SOFCOT23-1136

    Stabilisation de la fracture ouverte de l’extrémité supérieure de l’humérus par des broches ECMES suite à un accident balistique : à propos d’un cas.

     

    Adlen Cherfi* 1, Ahmed Mohamed Lazar2

    1Kouba, hôpital, 2Kouba, Hopital, Alger, Algeria

    Introduction : La fracture ouverte de l’extrémité supérieure de l’humérus, suite a un accident balistique, est une lésion grave, pouvant compromettre le pronostic vital du membre supérieur, dont le trait siège entre l’interligne scapulo humérale en haut et le bord inférieur de l’insertion du muscle grand pectoral en bas.

    Matériel et Méthodes : Etude portant sur le patient M.A, âgé de 25 ans, victime d’un accident balistique vu avant la 6eme heure, comportant une fractures communitive de l’extrémité supérieure de l’humérus, la lésion a été classée selon la classification de NEER (nombre de fragments supérieur a 4), opérés au sein de notre service en 2018, bénéficiant:

    -Bi-antibiothérapie, parage chirurgical, en laissant les esquilles osseuses en place

    Stabilisation de la fracture par 02 broches ECMES

    L’ablation des broches a été autorisée à partir de la fin du troisième mois.

    le recul moyen est de 1 ans , notre suivie c'est basé sur un bilan clinique et radiographique standard.

    Résultats : Nous avons obtenu un score moyen de Constant de 80 ( 25 points données subjectives fournies par l’interrogatoire), 55 points (données objectives fournies par l’examen clinique: mobilité et force)

    Cicatrisation obtenue dans les délais (parage soigneux et antibiothérapie adaptée)

    La consolidation; a été obtenue après 60j

    La mobilité active était principalement limitée en abduction, La force était conservée

    L’analyse de notre cas montre l’intérêt de cette technique dans la stabilisation de la fractures ouverte de l’extrémité proximale de humérus, avec un excellent résultat

    Discussion : Etude basée sur des éléments clinique et radiologiques de cette fracture ouverte montre que La technique de brochage présente deux avantages :

    -                                         Fixation solide de la tête humérale par un ancrage des broches dans le spongieux, permet une mobilisation rapide

    -                                         Le trajet court et direct des broches permettant une mise en place facile grâce à un point de pénétration plus proximal

    Nous avons comparé nos résultats à ceux de la littérature, on ne retrouve pas dans notre cas les complications rencontrés : à savoir l’infection, les atteintes du musculo-cutanée, pseudarthrose et une migration proximale d’une broche.

    Conclusion : La prise en charge thérapeutique de la fracture ouverte de l’extrémité proximale de l’humérus par l'utilisation des broches ECMES (L’embrochage en palmier), c’est une technique facile, rapide, peu invasive et peu onéreuse à condition qu’elle respecte les règles; agir avant la 6eme heure, un parage soigneux, une large antibiothérapie

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Fractures bimalléolaires chez les sujets âgés de plus de 60 ans : Résultats de la fixation interne
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Marouen Elarbi (TUNISIE)
    

    E-Poster

     

    Traumatologie

    ABSTRACT N° SOFCOT23-1177

    Fractures bimalléolaires chez les sujets âgés de plus de 60 ans : Résultats de la fixation interne

     

    Marouen Elarbi* 1, Mohamed Jlidi1, Hachem Ben Ayech1, Mohamed Hedi Gharbi1, Safouen Ben Brahim1, Walid Bouaicha1, Selim Daas1, Adel Khorbi1

    1chirurgie orthopédique et traumatologie, Hopital de Nabeul, Nabeul, Tunisia

    Introduction : Les fractures de la cheville sont fréquentes chez les personnes âgées de plus de 60 ans et peuvent entraîner une douleur chronique, une mobilité réduite et une diminution de la qualité de vie. La technique de fixation interne a été largement utilisée pour traiter cette pathologie, mais il y a peu de données sur son efficacité chez les patients âgés de plus de 60 ans.

    Objectif : Évaluer l'efficacité de la technique de fixation interne pour le traitement des fractures de la cheville chez les patients âgés de plus de 60 ans.

    Matériel et Méthodes : Nous avons mené une étude rétrospective de tous les patients âgés de plus de 60 ans traités pour une fracture de la cheville avec une technique de fixation interne entre 2015 et 2020 dans notre centre. Les résultats ont été évalués en utilisant la cheville AOFAS Score et la radiographie de la cheville.

    Résultats : Sur les 50 patients inclus dans l'étude, 42 ont atteint une guérison complète et ont retrouvé une fonction normale de la cheville. Les 8 autres patients ont développé des complications mineures, telles que des douleurs résiduelles et une raideur articulaire, mais ont également récupéré une fonction acceptable de la cheville.

    Discussion : La fixation interne est une méthode efficace pour traiter les fractures bimalléolaires chez les patients plus jeunes, mais son utilisation chez les sujets âgés reste controversée. Notre étude montre que la fixation interne peut être une option de traitement viable pour les fractures bimalléolaires chez les sujets âgés de plus de 60 ans, offrant une consolidation osseuse solide et de bons résultats fonctionnels avec un faible taux de complications. Cependant, une évaluation plus poussée est nécessaire pour déterminer son efficacité à long terme et ses avantages par rapport à d'autres options de traitement.

    Conclusion : La technique de fixation interne est une méthode efficace pour traiter les fractures de la cheville chez les patients âgés de plus de 60 ans. Elle offre des résultats satisfaisants en termes de guérison complète et de récupération fonctionnelle de la cheville. Ces résultats peuvent aider les chirurgiens à choisir la meilleure technique pour traiter les fractures de la cheville chez les patients âgés de plus de 60 ans.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Midshaft clavicle fracture with ipsilateral superior sternoclavicular joint dislocation: a singular case
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Fábia Silva (PORTUGAL)
    

    E-Poster

     

    Traumatologie

    ABSTRACT N° SOFCOT23-1183

    Midshaft clavicle fracture with ipsilateral superior sternoclavicular joint dislocation: a singular case

     

    Fábia Silva* 1, Nuno Ramos1, Diogo Tomaz1, Maria João Almeida1, António Sousa1

    1Ortopedia, Centro Hospitalar Universitário de São João, Porto, Portugal

    Introduction : Sternoclavicular (SC) joint dislocations are rare injuries comprising 3% of all the shoulder joint dislocations. Most of these dislocations occur in the anteroposterior direction, being reports of superior dislocation extremely rare in the literature. The clinical experience with concomitant SC joint dislocation and clavicle fracture is consequently scarce and, in the few cases reported, none described a superior dislocation. We present what we believe to be the first reported case of midshaft clavicle fracture with ipsilateral superior SC joint dislocation in a young athlete.

    Matériel et Méthodes : A 13-year-old boy suffered a direct trauma to the right shoulder during a roller hockey game. He presented to the emergency department with intense pain and significant deformity of the clavicle. On examination there was loss of the clavicle contouring and tenderness over the right SC joint. The patient denied any paresthesia of the right arm and no neurovascular compromise was reported. Radiographs revealed a midshaft right clavicle fracture with inferior angulation of fracture fragments and a seemingly dislocation of the right SC joint. A computer tomography scan confirmed our diagnosis of a midshaft clavicle fracture with concomitant superior SC joint dislocation.

    Résultats : Surgical treatment was proposed. An anterosuperior incision was used to expose the medial two thirds of the clavicle and the SC joint simultaneously. The midshaft clavicle fracture was reduced and stable fixation was achieved using a 3.5 mm locking anatomical plate (3.5 mm LCP Superior Clavicle Plate, Synthes, Inc., PA, USA). Direct visualization of the SC joint allowed to confirm its anatomical reduction after stabilization of the clavicle fracture. No surgical procedure was done to the SC joint given its stability after fracture reduction. A shoulder sling was used for postoperative immobilization. At the 3 months follow-up the patient was asymptomatic without any visible deformity and ready to return to sports.

    Discussion : Clavicle injuries are between the most frequent lesions in hockey. In this case, a direct impact to the shoulder girdle with an inferiorly directed force produced fracture fragments with an inferior apex instead of the most common posterosuperior deviation of the medial fragment by sternocleidomastoid muscle. In athletes a good functional outcome is particularly important, thus subtle radiological or clinical findings must be properly investigated so that SC or acromioclavicular joint subluxations and other possible associated injuries aren’t neglected.

    Conclusion : Superior SC joint dislocations are in themselves unusual, which makes this injury combination even more unique with no evidence-based treatment to date. In the literature we found 6 cases of isolated superior SC joint dislocation and 4 of them were treated in a conservative manner with good functional outcome. In this case, given the intraoperative SC joint stability demonstrated after clavicle fracture reduction the SC lesion was treated likewise.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Évaluation de l'efficacité de l'approche percutanée pour la fixation des fractures du pilon tibial.
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Marouen Elarbi (TUNISIE)
    

    E-Poster

     

    Traumatologie

    ABSTRACT N° SOFCOT23-1187

    Évaluation de l'efficacité de l'approche percutanée pour la fixation des fractures du pilon tibial.

     

    Marouen Elarbi* 1, Ahmed Ben Ammar1, Mohamed Jlidi1, Hachem Ben Ayech1, Safouen Ben Brahim1, Walid Bouaicha1, Selim Daas1, Adel Khorbi1

    1chirurgie orthopédique et traumatologie, Hopital de Nabeul, Nabeul, Tunisia

    Introduction : Les fractures du pilon tibial sont des fractures complexes et graves qui peuvent entraîner des complications importantes. Le traitement de ces fractures peut être difficile en raison de la proximité des articulations de la cheville et du genou et de la fragilité de l'os. L'approche traditionnelle pour la fixation des fractures du pilon tibial implique une incision importante pour accéder à la zone fracturée. Cependant, une approche percutanée peut être une alternative moins invasive pour la fixation de ces fractures. Dans cette étude, nous avons évalué l'efficacité de l'approche percutanée pour la fixation des fractures du pilon tibial.

    Matériel et Méthodes : Nous avons réalisé une étude rétrospective sur 50 patients ayant subi une fracture du pilon tibial et traités par fixation percutanée. Nous avons analysé les caractéristiques des patients, les types de fractures, les techniques de fixation utilisées, les résultats radiographiques et cliniques, et les complications postopératoires. Nous avons comparé ces résultats à ceux d'une cohorte de 50 patients ayant subi une fixation traditionnelle de fractures du pilon tibial.

    Résultats : Les résultats de l'approche percutanée pour la fixation des fractures du pilon tibial étaient similaires à ceux de la fixation traditionnelle en termes de taux de consolidation et de temps de récupération fonctionnelle . Cependant, l'approche percutanée présentait des avantages significatifs en termes de temps opératoire plus court, de diminution de la perte de sang, de réduction de la douleur postopératoire , un risque septique moindre et de la durée d'hospitalisation.

    Discussion : L'approche percutanée pour la fixation des fractures du pilon tibial est une technique sûre et efficace qui peut offrir des avantages significatifs par rapport à la fixation traditionnelle. Cette technique peut être particulièrement utile chez les patients présentant un risque accru de complications postopératoires.

    Conclusion : Les résultats de cette étude encouragent l'utilisation de cette technique chez les patients présentant des fractures du pilon tibial sélectionnés.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Comparaison de l'efficacité de l'haubanage et du vissage pour la fixation de la malléole interne dans les fractures de la cheville : une étude rétrospective.
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Marouen Elarbi (TUNISIE)
    

    E-Poster

     

    Traumatologie

    ABSTRACT N° SOFCOT23-1190

    Comparaison de l'efficacité de l'haubanage et du vissage pour la fixation de la malléole interne dans les fractures de la cheville : une étude rétrospective.

     

    Marouen Elarbi* 1, Ahmed Ben Ammar1, Ala Aloui1, Mohamed Jlidi1, Hachem Ben Ayech1, Walid Bouaicha1, Selim Daas1, Adel Khorbi1

    1chirurgie orthopédique et traumatologie, Hopital de Nabeul, Nabeul, Tunisia

    Introduction : La fixation interne est couramment utilisée pour traiter les fractures de la cheville, et la malléole interne est souvent impliquée dans ces fractures. Deux techniques de fixation sont largement utilisées pour la malléole interne : l'haubanage et le vissage. Cependant, il n'y a pas de consensus sur la technique de fixation la plus efficace pour les fractures de la cheville. Dans cette étude, nous avons comparé l'efficacité de l'haubanage et du vissage pour la fixation de la malléole interne dans les fractures de la cheville, en mettant l'accent sur les indications pour chaque technique en fonction de la direction du trait de fracture.

    Matériel et Méthodes : Nous avons mené une étude rétrospective sur 80 patients atteints d'une fracture de la cheville impliquant la malléole interne et traités par fixation interne avec soit l'haubanage, soit le vissage. Les critères d'inclusion étaient une fracture de la cheville avec une atteinte de la malléole interne nécessitant une fixation interne. Nous avons évalué les caractéristiques des patients, les résultats radiographiques et fonctionnels, ainsi que les complications postopératoires.

    Résultats : Dans notre étude, 40 patients ont été traités par haubanage et 40 patients ont été traités par vissage. Les résultats radiographiques et fonctionnels étaient similaires entre les deux groupes de patients. Le groupe de l'haubanage avait un temps d'opération plus court (65% contre 35% pour le groupe du vissage) et un risque plus faible de complications, notamment de fracture de la malléole (2,5% contre 10% pour le groupe du vissage). Les indications de l'haubanage comprennent les fractures complexes de la malléole interne, les fractures comminutives, les fractures associées à une ostéoporose sévère ou à un mauvais état général du patient. Dans notre étude, 57,5% des fractures traitées par haubanage étaient des fractures obliques avec un trait de fracture orienté vers le haut et l'arrière, contre seulement 10% des fractures traitées par vissage.

    Le groupe du vissage avait un temps de récupération plus court (55% contre 45% pour le groupe de l'haubanage) et un risque plus faible de migration des vis (2,5% contre 7,5% pour le groupe de l'haubanage).

    Discussion : Les résultats ont montré que les deux techniques étaient similaires en termes de résultats radiographiques et fonctionnels, mais les indications de chaque technique varient en fonction de la direction du trait de fracture. L'haubanage est préférable pour les fractures complexes de la malléole interne, tandis que le vissage est préférable pour les fractures simples.

    Conclusion : Notre étude suggère que les deux techniques de fixation sont efficaces pour la malléole interne, mais la sélection de la technique doit dépendre de la complexité de la fracture. La connaissance de l'indication appropriée de chaque technique peut aider les chirurgiens à prendre une décision éclairée pour la fixation de la malléole interne dans les fractures de la cheville.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

Cheville-Pied
En libre accès sur les bornes
 
E-Posters : Cheville - Pied
CATÉGORIE(S) : E-Poster
  • Cliquez pour afficher le contenu
    Localisation rare d’une Tumeur à Cellules Géantes.
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Marouane Ait-Rahou (MAROC)
    

    E-Poster

     

    Cheville / Pied

    ABSTRACT N° SOFCOT23-161

    Localisation rare d’une Tumeur à Cellules Géantes.

     

    Marouane Ait-Rahou* 1, Youssef Bouras 1, Mohamed Lahdaili1, Yassine Yahyaoui1, Abdessalam Achkoun1, 2, Hanane El haoury1, Mohamed Madhar1, Rachid Chafik1, Youssef Najeb1

    1Service de Traumatologie- Orthopédie A, hôpital Ibn Tofail , 2Laboratoire d'Anatomie, fmpm, Marrakech, Morocco

    Introduction : Les tumeurs à cellules géantes des tendons sont des tumeurs bénignes localement agressives qui se développe au dépend de la gaine teno-synoviale. La main représente la localisation la plus fréquente. Hormis, la plante du pied est une localisation exceptionnelle.

    Matériel et Méthodes : Patiente âgée de 31 ans, sans antécédents pathologiques particuliers, se présente pour une tuméfaction plantaire de son pied gauche évoluant depuis 4 ans, qui augmente de taille de façon progressive et devient douloureuse récemment. L’examen clinique trouve une masse ovalaire en regard du 2éme rayon de la plante du pied, ferme et adhérente ou plan profond, légèrement douloureuse à la palpation, sans signes inflammatoires en regard. La radiographie standard était sans anomalies, l’échographie des parties molles a objectivé la présence d’une masse polylobée en regard de la tête du 2eme et 3eme méta tarsien arrivant en contact avec la gaine synoviale de leur fléchisseur. Le complément par IRM du pied a confirmé la présence de cette masse bien limitée en sous-cutanée, mesurant 38*20*13mm

    La patiente a bénéfice d’une exérèse de la masse, qui était en contact avec la gaine synoviale. Et le tendon fléchisseur du 2eme orteil était intact. L’étude histologique était en faveur d’une tumeur à cellules géantes de la gaine du fléchisseur du 2eme orteil.

    Résultats : cure définitive de la tumeur

    Discussion : La TCG présente le 2eme rang des tumeurs retrouvé au niveau de la main et occupe 65 % à 90 % des localisations, après le kyste synovial, à prédominance féminine . Elle est exceptionnellement décrite au niveau du pied. C’est la forme focale de la synovite villonodulaire développée aux dépend de la gaine synoviale des tendons, de progression lente, molle et indolore. L’imagerie n’est pas spécifique en matière de L’IRM, mais elle permet d’évoquer le diagnostic lorsqu’il existe des pigments d’hémosidérine en asignal T2. Plusieurs hypothèses étiologiques ont été élaborées dans la genèse de cette tumeur : Métabolique, par la présence des cellules xanthomateuses en quantité notable et dégénérative articulaire, surtout en regard de l’IPD, ou une prédisposition génétique : affirmée par l’étude de Fletcher par la présence des aberrations structurelles des régions 1p11 à 1p13. Le traitement est chirurgical et l'exérèse complète est la seule garante pour éviter les récidives. Le diagnostic de certitude est histologique qui montre un mélange de stroma collagène, de pigment hémosidérinique, de cellules géantes multinucléées, de cellules xanthomateuses et d’une prolifération histiocytaire. Le diagnostic différentiel se pose avec le kyste synovial, le lipome, le fibrome, la chondromatose synoviale, la synovite rhumatoïde et le synovialosarcome.

    Conclusion : La TCG des gaines tendineuses est une affection bénigne sans potentiel de malignité, souvent de diagnostic tardif en rapport avec son évolution lente et indolore. Le traitement est chirurgical par une exérèse qui doit être soigneuse afin de prévenir les récidives.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Paralysie du nerf sciatique poplité externe secondaire à une entorse grave de la cheville. A propos de 3 cas.
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Reida Doumi (ALGéRIE)
    

    E-Poster

     

    Cheville / Pied

    ABSTRACT N° SOFCOT23-329

    Paralysie du nerf sciatique poplité externe secondaire à une entorse grave de la cheville. A propos de 3 cas.

     

    Reida R. Doumi* 1, said khemici2

    1Hôpital militaire Universitaire Spécialisé en Chirurgie Orthopédique Rééducation Fonctionnelle et Appareillage Staouali Alger , Alger , 2Hôpital Militaire Régional Universitaire d’Oran, oran, Algeria

    Introduction : La paralysie du nerf sciatique poplité externe (SPE) est la neuropathie du membre inférieur la plus fréquente. L’atteinte du SPE se situe le plus fréquemment au col du péroné. Les plaies ou les traumatismes graves du genou sont les causes les plus fréquentes. L’atteinte du SPE secondaire à une entorse grave de la cheville est une complication neurologique rare et mal connue. L’atteinte indirecte du nerf SPE fait alors suite à un mouvement forcé d’inversion (ou varus équin) du pied et sont souvent en rapport avec une compression du nerf dans l'arcade des péroniers.

    Matériel et Méthodes : Étude qualitative a été réalisé dans le service de Médecine Physique et Réadaptation à partir du recrutement de trois patients à la consultation de sexe masculin victimes d’une entorse grave de la cheville compliquée d’une paralysie du nerf SPE.

    Résultats : Nous rapportons une série de 3 cas de paralysie du SPE secondaire à une entorse de la cheville, colligés au service de Médecine Physique et Réadaptation. Il s'agit d'hommes jeunes avec un âge moyen de 28 ans, la cheville droite était la plus touchée chez deux patients. La paralysie du SPE était motrice chez un seul patient et mixte sensitivo-motrice chez deux patients.

    Le diagnostic positif de la paralysie était à la consultation de Médecine Physique et Réadaptation et l’électromyogramme (EMG) a confirmé l’atteinte du nerf SPE au niveau du col de péroné. La radiographie de genou et de la cheville était sans particularité pour tous les patients et même l’échographie du genou (dans le cadre du diagnostic différentiel « fracture du col de péroné, tumeur, kyste, hématome).

    Discussion : Après une prise en charge adaptée en Médecine Physique et Réadaptation, la récupération était complète chez deux patients avec reprise des activités professionnelles et sportives.

    Le troisième patient n’a présenté aucun signe de récupération clinique et électrique a l’EMG. Le patient a bénéficié d’un programme de prise en charge en Médecine Physique et Réadaptation pour entretenir les amplitudes articulaires (cheville et pied) et un renforcement du muscle tibial postérieur et appareillage type orthèse releveur du pied au début et à la fin un transfert musculaire (muscle tibial postérieur sur le muscle tibial antérieur .

    Conclusion : L’atteinte du nerf sciatique poplité externe par une entorse de la cheville reste une complication rare mais grave sur le plan fonctionnel. Le Pronostic dépend de type anatomopathologique de la lésion nerveuse et de la précocité de la prise en charge.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Arthrodèse tibio-talienne sous arthroscopie : résultats fonctionnels et radiologiques
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Houssem Mars (TUNISIE)
    

    E-Poster

     

    Cheville / Pied

    ABSTRACT N° SOFCOT23-484

    Arthrodèse tibio-talienne sous arthroscopie : résultats fonctionnels et radiologiques

     

    Houssem Mars* 1, Seifeddine Mahjoubi1, Anas Mbarki1, Med Achref Ferjani1, Maher Barsaoui1, Med Ali Khlif1

    1Chirurgie orthopédique et traumatologique, CHU La Rabta, Tunis, Tunisia

    Introduction : L'arthrodèse tibio-talienne arthroscopique (ATTA) est de plus en plus populaire dans le traitement des arthropathies avancées de la cheville. On lui attribue un taux de consolidation plus élevé, un délai plus court et une moindre morbidité peropératoire. Cependant, cette procédure est encore peu courante en Tunisie.

    Cette étude avait pour objectif d’évaluer les résultats fonctionnels et radiologiques de l'ATTA.

    Matériel et Méthodes : Les méthodes de cette étude étaient rétrospectives, transversales et descriptives, portant sur 15 dossiers de patients opérés par ATTA entre janvier 2011 et décembre 2018. Les patients dont la chirurgie a été convertie à ciel ouvert ou ceux ayant entrepris une arthrodèse concomitante de l'arrière-pied ont été exclus. Les évaluations ont porté sur la gêne fonctionnelle, la mobilité articulaire et l'atteinte radiologique en préopératoire selon la classification de Morgan et Weidman. La fonction a été évaluée par le score orthopédique américain du pied et de la cheville (AOFAS). Le taux et le délai de fusion ainsi que l'alignement de la cheville dans le plan frontal et sagittal ont été chiffrés.

    Résultats : Les résultats ont montré que l'âge moyen des patients était de 53 ans, avec huit hommes et cinq femmes. Le côté droit était atteint dans sept cas. L'étiologie principale était l'arthrose post-traumatique. Tous les patients avaient reçu un traitement médical pendant 14 mois. Six patients utilisaient une aide technique. Le secteur de mobilité articulaire était de 23°. Huit atteintes articulaires étaient de grade II. Le séjour postopératoire moyen était de 1,4 jours. Au recul de 4,5 ans, AOFAS est passé de 53,2 à 82,4, avec un bon résultat fonctionnel pour 77% des patients. Deux patients ont ressenti des douleurs résiduelles. Tous les patients, sauf un, ont consolidé. Le délai de fusion moyen était de 11,3 semaines. L'alignement frontal est passé de 4,42° à 1,83° (p = 0,001). Les deux chevilles avec une déformation supérieure à 10° ont été corrigées. Un patient a été réopéré en raison d'une intolérance au matériel.

    Discussion : Nos constatations épidémiologiques ainsi que les résultats post-opératoires correspondent à ceux de la littérature. l'arthrodèse sous arthroscopie de l’articulation tibio-talienne donne souvent des bons résultats fonctionnels avec un taux de fusion radiologique supérieur a celui de son équivalant ciel ouvert.

    Conclusion : En conclusion, l'ATTA offre de bons résultats fonctionnels avec un taux de fusion de 92%. C'est une chirurgie ambulatoire avec une faible morbidité postopératoire. La déformation supérieure à 10° dans le plan frontal peut être corrigée sans allonger le délai de fusion.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Résultats du traitement chirurgical des osteochondrites du dôme talien
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Ahmed Mohamed Lazar (ALGéRIE)
    

    E-Poster

     

    Cheville / Pied

    ABSTRACT N° SOFCOT23-510

    Résultats du traitement chirurgical des osteochondrites du dôme talien

     

    Ahmed Mohamed Lazar* 1, Djilali Guendouz1, Rabeh Benkhelil1, Nour el houda Chergui1, Adlen Cherfi1

    1Hôpital Central de l'Armée , Alger, Algeria

    Introduction : La chirurgie réparatrice ou restauratrice des lésions cartilagineuses est en plein essors. L’autogreffe ostéochondrale en mosaïque est une technique facile et accessible de restauration chondrale. Le but de ce travail est d'évaluer le résultat chez des patients opérés pour une ostéochondrite disséquante du dôme talien ayant bénéficié d’une mosaïcoplastie.

    Matériel et Méthodes : C'est une étude monocentrique, prospective allant de 2015 à 2021, durant laquelle on a opéré 12 patients sportifs présentant des ostéochondrites disséquantes du talus(face médiale) qui ont bénéficié d’autogreffes ostéochondrales en mosaïque « mosaicplasty ». L’âge moyen des patients était de 21 ans (entre 20 et 23 ans). Les ostéochondrites disséquantes étaient au stade ouvert.

    La surface moyenne était en moyenne de 0,5 cm² avec une minimale de 0.4 cm² et une maximale de 0,8 cm².

    Il y a eu selon la classification CLAS :

    - 3 patients pratiquaient des sports de compétition (judo, football),

    - 9 patient pratiquait le sport comme loisir (football).

    La greffe a été pratiquée par voie médiale en transmalléolaire

    Résultats : Les résultats ont été évalués avec un recul de 37 mois en moyenne sur le plan fonctionnel, sur le plan radiologique (arthroscanner et/ou IRM).

    On note une amélioration sur le plan fonctionnel ainsi qu’une fusion des greffons aux examens complémentaires (arthroscanner et/ou IRM).

    On a eu un bon score de MOCART à l'IRM. Un second look sous arthroscopie nous a permis de constater une bonne prise des greffons ostéochondraux avec des grades 1 et 2 de l'ICRS dans 78% des cas.

    Discussion : L’ostéochondrite du talus est une localisation assez rare.

    Plusieurs techniques de réparations cartilagineuses ont été décrites et notamment dans le traitement chirurgical des ostéochondrites disséquantes, la grande proportion de ces techniques génère du fibrocartilage qui est athrogène à moyen et long terme. Seules les mosaïcoplasties et les greffes de chondrocytes (techniques très onéreuses) nous permettent d’avoir un tissu de réparation hyalin-like qui est le plus proche du cartilage articulaire et donc avec de meilleurs résultats.

    Les résultats des autogreffes ostéochondrales en mosaïque sont satisfaisants à 3 ans de recul moyen. Il y a eu une réinsertion socio-professionnelle dans 84% au mémé poste de travail. Les sportifs de compétition ont baissé leur niveau d’activités sportives alors que les sportifs de loisir retrouvent leurs niveau d’avant la lésion, ce qui est en accord avec la littérature.

    Conclusion : La mosaïcoplastie reste une technique de choix dans les réparations chondrales, car peu couteuse et avec de très bons résultats à court et à moyen terme et même à long terme. Cette technique nous permet de restaurer un cartilage hyalin proche du cartilage articulaire, cependant ses indications sont limitées par la surface à greffer.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    La synovite villo-nodulaire de la cheville, une localisation rare
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Chergui Nourelhouda (ALGéRIE)
    

    E-Poster

     

    Cheville / Pied

    ABSTRACT N° SOFCOT23-595

    La synovite villo-nodulaire de la cheville, une localisation rare

     

    Chergui Nourelhouda* 1, AHMED LAZAR1

    1kouba, hopital central de l'armée, alger, Algeria

    Introduction : La synovite villonodulaire est une prolifération pseudotumorale bénigne rare de la synoviale articulaire, d’étiologie inconnue. Généralement, elle atteint les grosses articulations notamment le genou et la hanche. La localisation de la cheville est rare, avec seulement quelques cas publiés dans la littérature

    Matériel et Méthodes : Nous rapportons un cas de patient de 27 ans présente douleur mécanique invalidantes de sa cheville droite depuis 12mois et une tuméfaction malléolaire externe qui augmentait progressivement de volume. La radiographie de la cheville était normale. L’échographie révélait une formation hypoéchogène. L'imagerie par résonnance magnétique montrait la présence d'une masse hétérogène intra-articulaire sous talienne envahissant la gouttière antérolatérale de cheville .La biopsie chirurgicale confirme le diagnostic. On a réalisé une synovectomie subtotale..

    Résultats : A trois ans de recul, il n'y avait pas de récidive clinique et la gêne fonctionnelle était modérée. Cependant une rechute locale ne peut être pas écartée, imposant une surveillance clinique et radiologique rapprochée

    Discussion : La synovite villonodulaire est une affection rare. C’est une pathologie de l’adulte jeune c’est une affection mono-articulaire responsable d'une hyperplasie des villosités synoviales, nous distinguons la forme diffuse et la forme localisée .L’articulations de la cheville est rarement touchée (5%) .L’étiopathogénie est mal connue. La symptomatologie clinique est non spécifique d’où l’intérêt de l'IRM et l’étude histologique. Le traitement est essentiellement chirurgical, C’est la synovectomie à ciel ouvert ou sous arthroscopie. Cette synovectomie peut être partielle ou totale.

    Elle doit être totale dans les formes diffuses complétée par un curage des géodes osseuses qui peuvent être une source de récidives

    Conclusion : La synovite villo-nodulaire dans sa forme localisée touche avec prédilection le genou (75% des cas), la hanche et rarement la cheville. C’est une pathologie rare dont la symptomatologie clinique est aspécifique . L'IRM reste l'examen clé aussi bien pour le diagnostic, que pour le suivi. Le diagnostic final est posé par l’étude histologique de biopsie synoviale ou de la pièce opératoire .

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Association rare d’une fracture timalléolaire, une rupture sous-cutanée du tendon d'Achille et une luxation des tendons péroniers de la cheville
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Imad Jadib (MAROC)
    

    E-Poster

     

    Cheville / Pied

    ABSTRACT N° SOFCOT23-642

    Association rare d’une fracture timalléolaire, une rupture sous-cutanée du tendon d'Achille et une luxation des tendons péroniers de la cheville

     

    Imad Jadib* 1, Guillaume Veyrat1, Sebastian Ionescu1, Jean Marie Chirpaz Cerbat1, Baptiste Belvisi1

    1Service de traumatologie et d’orthopédie, Centre hospitalier Annecy Genevois, Annecy, France

    Introduction : Les lésions isolées telles que les fractures de la cheville et les ruptures sous cutanée du tendon d'Achille sont relativement fréquentes dans les blessures sportives.L'association de ces lésions est rare. À notre connaissance, il existe de nombreux cas rapporté dans la littérature décrivant des associations de ces lésions.Nous rapportant un cas qui n'a jamais été décrit dans la littérature.

    Matériel et Méthodes : Nous rapportons le cas d'un patient de 44 ans admis pour un traumatisme fermé de la cheville gauche à la suite d'un accident de snowboard

    Résultats : À l'examen le patient présentait une impotence fonctionnelle totale du membre inférieur gauche, sans lésion neurovasculaire. La palpation de la face postérieure de la cheville gauche a révélé une dépression de 3 cm dans le trajet du tendon d'Achille situé à 4 cm de son insertion, avec un signe de Thompson positif. La palpation des tendons péroniers derrière la malléole latérale était douloureuse.

    Par une incision postérieure médiale, on procède à la reparation bout à bout selon la technique de Krakow.

    Une voie d’abord externe de la cheville a ensuite été pratiquée, les tendons péroniers ont été trouvés luxés en avant en plus d'une fracture par avulsion du péroné distal. Le rétinaculum péronier supérieur a ensuite été réinséré au bord postérieur de la malléole latérale. Le patient a été immobilisé par une botte plâtrée avec le pied en équin physiologique. 3 semaines après l'opération, une botte en résine en équin physiologique a été mis en place et l'appui partielle a été initiée. Après 11 mois de suivi, le patient était asymptomatique et avait repris une activité complète.

    Discussion : La rupture du tendon d'Achille, la fracture de la cheville ou la luxation traumatique des tendons péroniers sont souvent observés isolément. Plusieurs cas ont été rapportés dans la littérature décrivent des combinaisons de ces lésions. La rupture aiguë du tendon d'Achille étant la lésion tendineuse la plus fréquente chez l'adulte.

    Une revue de la littérature révèle que lorsque ces lésions se présentent simultanément, l'une des deux lésions passe souvent inaperçue lors de la présentation initiale.

    Dans le cas d'une rupture du tendon d'Achille traitée par voie chirurgicale, la position postopératoire idéale de la cheville est l'équin. En revanche, dans le cas des fractures malléolaires traitées par voie chirurgicale, la position postopératoire idéale de la cheville serait la position neutre. Les auteurs ont considéré que la priorité était que le tendon d'Achille guérisse sans raccourcissement résiduel

    Conclusion : Cette association lésionnelle rare due à des forces d'impact élevées et à la torsion de l'articulation de la cheville. Ces lésions sont souvent associées à d'autres lésions, telles que des lésions ligamentaires, des lésions des tissus mous et des fractures d'autres os du pied et de la cheville. Il est essentiel de comprendre les mécanismes des lésions associées à ces blessures pour une prise en charge efficace et des résultats optimaux pour les patients.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Traitement de la laxité latérale de cheville par ligamentoplastie à l’hemitendon du court fibulaire chez les jeunes actifs
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Ahmed Mohamed Lazar (ALGéRIE)
    

    E-Poster

     

    Cheville / Pied

    ABSTRACT N° SOFCOT23-693

    Traitement de la laxité latérale de cheville par ligamentoplastie à l’hemitendon du court fibulaire chez les jeunes actifs

     

    Ahmed Mohamed Lazar* 1, Nour el houda Chergui1, Adlen Cherfi1

    1Hôpital Central de l'Armée , Alger, Algeria

    Introduction : La laxité chronique de cheville se réfère à des amplitudes non physiologiques de l’articulation talo-crurale souvent causées par des changements structurels du tissu ligamentaire, synovial ou capsulaire et ce, de manière traumatique ou dégénérative. Cette laxité se mesure objectivement par la radiographie ou un bilan clinique standardisé

    Matériel et Méthodes : Une étude monocentrique concernant 16 laxités chroniques latérales de cheville traitées chirurgicalement chez des sportifs 12 hommes pour quatre femmes, est rapportée. Deux tiers des cas sont des échecs du traitement conservateur après l'accident initial. L'instabilité se traduit sous deux aspects: soit par des accidents bénins récidivants dans les 2/3 des cas qui sont soumis de préférence à une rééducation proprioceptive avant la chirurgie, soit par des accidents graves d'entorse qui viennent plus facilement à la chirurgie avec une symptomatologie plus riche du point de vue objectif. La radiographie en tiroir antérieur semble plus fiable que la radiographie en varus forcé. Tous nos patients ont bénéficié d’une IRM On a procédé à des ligamentoplastie à l’hémitendon du court fibulaire avec remise en tension capsuloligamentaire ou des plasties de renforcement type rétention du décollement antérieur, type plastie au ligament frondiforme, ou par bandelette fibro-périostée péronière

    Résultats : Tous les patients ont été revus pour évaluer le résultat fonctionnel et radiologique, avec un recul moyen de 25 mois (extrêmes : six à 34 mois). Parmi eux, 78,8 % étaient « satisfaits » ou « très satisfaits », 71,1 % ne présentaient plus de douleur, mais 12,7 % se plaignaient de raideur. 87 % ont repris leurs activités sportives et aucun n’a présenté de récidive d’entorse. Le score fonctionnel moyen était de 91,5 (extrêmes : 70 à 100) en utilisant l’Ankle Score d’Olerud et Molander. Sur les radiographies dynamiques réalisées à la révision, le varus différentiel moyen était de 0,6±2,9°. La perte moyenne de la force en éversion du côté opéré était de 5,4 %. Cette étude montre que ce procédé mixte donne d’excellents résultats en terme de stabilité, au prix d’une raideur relativement bien tolérée.

    Discussion : Cette procédure de plastie fournit une greffe appropriée et évite de sacrifier un stabilisant latéral actif de l'articulation tibiotalienne. Ses indications sont essentiellement limitées par les conditions anatomiques, c’est-à-dire la présence du tendon du periuseus tertius ou son diamètre variable. Nos résultats se rapprochent des séries internationales publiées.

    Conclusion : La plastie du court fibulaire permet d'obtenir une plastie anatomique et de conserver le tendon du muscle court fibulaire. En cas d'instabilité associée de l'articulation sub-talienne, on effectue une plastie à l'aide du ligament frondiforme, qui représente un nouveau procédé de stabilisation des instabilités chroniques latérales de cheville.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Résultats du traitement arthroscopique par curetage et perforation des lésions osteochondrales du dôme du talus. A propos de 23 cas
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Rafik Elafram (TUNISIE)
    

    E-Poster

     

    Cheville / Pied

    ABSTRACT N° SOFCOT23-822

    Résultats du traitement arthroscopique par curetage et perforation des lésions

     

    osteochondrales du dôme du talus. A propos de 23 cas

     

    Rafik Elafram* 1, Majdi Ben Romdhane1, Maher Ben Thayer1, Rouabeh Amal1

    1Hopital des forces de sécurité de l'intérieur, La Marsa, Tunisia

    Introduction : Les lésions ostéochondrales du dôme astragalien (LODA) réprésentent l'indication de choix de l’arthroscopie de cheville. La prise en

    charge n’est pas univoque et les gestes proposés diffèrent selon les lésions: simple, excision, ostéosynthèse, microfractures ou

    perforation. La réparation des lésions du cartilage a pour objectif d’éviter ou de retarder l’apparition de l’arthrose tibio-talienne surtout

    chez le sujet jeune.

    Le but du travail était d’évaluer le résultat du traitement des lésions ostéochondrales du talus par curetage et perforations de

    revascularisation.

    Matériel et Méthodes : Il s’agissait d’une étude rétrospective incluant 23 patients sur une période 8 ans. Les patients ont été évalués selon la fiche ICRS du

    genou modifié pour la cheville et le score de l’AOFAS. Tous les patients ont été opérés sous arthroscopie par les voies d’abord

    classiques antérieurs sans recours à la distraction instrumentale.

    Résultats : L’âge moyen était de 27 ans et le sex-ratio à 10/1. 16 patients étaient des sportifs dont trois de niveau national. Le sport le plus

    impliqué était le handball. Quinze patients se plaignaient de douleur d’allure mixte avec notion de pseudo blocage et de craquement

    suite à un traumatisme jugé bénin. Selon la fiche ICRS, 85% avaient une autonomie limitée et 15% se plaignaient d’une limitation des

    activités quotidiennes. Le bilan radiologique a montré que la lésion siégeait en antéro-externe dans 16 cas.

    L’appui total a été autorisé après 08 semaines. Au recul de 02 ans, tous les patients ont repris les activités de la vie quotidienne sans

    douleur et ils étaient satisfaits du résultat fonctionnel, Le score d’AOFAS en préopératoire moyen qui était de de 58,69 (46 min – 72

    max). Il est passé à 1 an post opératoire à 87,91 (66 min -100 max) soit un gain de 29 points

    Conclusion : La technique de curetage et perforation de revascularisation s’accompagne d’un résultat fonctionnel et radiologique bon et stable

    avec une faible morbidité.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Aspects épidémiologiques et thérapeutiques des cals vicieux de la cheville en milieu défavorisé
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : S. Pascal Chigblo (BéNIN)
    

    E-Poster

     

    Cheville / Pied

    ABSTRACT N° SOFCOT23-911

    Aspects épidémiologiques et thérapeutiques des cals vicieux de la cheville en milieu défavorisé

     

    S. Pascal Chigblo* 1, 1, Fiacre TIDJANI1, Eric LAWSON2, François AMOSSOU3, Adebola PADONOU4, Aristote HANS-MOEVI2

    1Clinique Universitaire de Traumatologie-Orthopédie, CNHU-HKM , 2 CNHU-HKM , Cotonou, 3CHUDOP, Porto Novo, 4CNHU HKM , Cotonou, Benin

    Introduction : Les cals vicieux de la cheville sont des lésions fréquentes en milieu défavorisé en raison du recours tardif au soins. Il expose à l’arthrose de la cheville. Le but de ce travail était de décrire leurs aspects épidémiologiques et les résultats de leur traitement chirurgical en milieu a ressources limitées

    Matériel et Méthodes : Il s’agissait d’une étude rétrospective monocentrique menée sur une période de 12 ans et portant sur les patients présentant un cal vicieux de la cheville et qui ont bénéficié d’une intervention chirurgicale dans un hôpital subsaharien avec un suivi minimal de 6 mois et disposant d’un dossier médical complet

    Résultats : 11 cas étaient retenus sur un total de 18 patients. Ils étaient âgés en moyenne de de 41ans avec une prédominance masculine (8 hommes, 3 femmes) avec un sexe ratio de 2,66. La lésion initiale étaient préférentiellement des fracture bimalléolaires (6 cas) ou des fractures trimalléolaires (2 cas). Au plan thérapeutique : 3 patients avaient bénéficié d’une arthrodèse par clou trans-plantaire ; une arthrodèse selon MEARY a été réalisée chez un patient. Trois patients avaient bénéficié d’une ostéotomie suivie d’une ostéosynthèse par plaque vissée fibulaire et haubanage de la malléole médiale, 2 patients avaient bénéficié d’une ostéotomie puis ostéosynthèse par plaque vissée fibulaire et vissage de la malléole médiale.

    Une ostéotomie puis ostéosynthèse par plaque vissée tibiale a été réalisée chez un seul patient, et enfin une ostéotomie puis ostéosynthèse par embrochage et Vissage associée à un fixateur externe a été réalisée dans un cas. La cheville était relaxée dans tous les cas, la consolidation ou la fusion osseuse a été obtenu dans 10 cas. Le résultat fonctionnel était excellent et bon dans 8 cas satisfaisant dans deux cas.

    Discussion : un recourt précoce au soins pourrait réduire la fréquence des cals vicieux dans notre pratique

    Conclusion : Nous retenons que les cals vicieux de la cheville sont des lésions arares polymorphes et graves. Le traitement est essentiellement chirurgical.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Évaluation des techniques d’arthrodèse de la cheville par vissage de l'articulation talo crurale
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Ahmed Idoukitar (MAROC)
    

    E-Poster

     

    Cheville / Pied

    ABSTRACT N° SOFCOT23-938

    Évaluation des techniques d’arthrodèse de la cheville par vissage de l'articulation talo crurale

     

    Ahmed Idoukitar* 1, 2, El mehdi Boumediane2, mohamed amine Benhima2, Imad Abkari2

    1chirurgie orthopedique, centre hospitalier, bagnols sur ceze, France, 2chirurgie orthopedique, centre hospitalier universitaire , Marrakech, Morocco

    Introduction : L’arthrodèse de la cheville : intervention de sauvetage

    But : Indolence ,stabilité,

    Technique précise : fusion de la cheville dans les 3 plans de l’espace.

    Objectif : évaluer la qualité de la prise en charge des arthrodèses de la cheville , détecter les écarts avec les référentiels de la littérature internationale.

    Matériel et Méthodes : Etude rétrospective à visée descriptive .

    Inclus : 25 patients ayant bénéficiés d’une arthrodèse Talo-tibiale de la cheville.

    Age moyen 51.2 ans avec des extrêmes de 32 ans et 63 ans.

    Sexe ratio 1/ 1.7

    Coté droit 60%

    Résultats : Complications :

    précoces : patient diabétique avec une infection de la plaie opératoire, soit (4 %),

    tardives : patient avec pseudarthrose sous astragalienne soit (4 %).

    Douleur résiduelle 8 %, troubles trophiques 4 %.

    Technique utilisé : les vis croisés selon MEARY 72% , 3 vis spongieuses dans 28% . Le geste osseux est fait sur 80% (ostéotomie de la tete de l’astragale et du pilon tibiale avec résection du cartilage articulaire ). Seulement 8% ont bénificiés d’un geste sur les parties molles ( allongement du tendon d’achille ),la greffe osseuse dans 32% ( cortico spongieuse de la crête iliaque ) , antibioprophylaxie , prophylaxie antitrombotique et traitement par AINS sont systématique.

    Immobilisation platrée soit par botte ou attelle pendant 2 mois avec reéducation active après .

    Discussion : L’arthrodèse Talo-crurale « gold standard » : supprime la douleur , reprendre une activité normale  

    Difficultés : délai de la fusion , avoir la bonne orientation de l’arrière du pied , absence d’équin ou de talus exagéré.

    Indication difficile d’arthrodèse de la cheville : pied poliomyélitique , pieds bots congénitaux , cals vicieux du cou-de-pied .

    Indications d’arthrodèse de la cheville d’emblée : fractures comminutives du cou-de-pied, arthrites Talo-crurale évolutives ou refroidies, tuberculeuses ou à germe banaux ( risque de suppuration résiduelle) .

    Gestion des complications : taux d’infection et de pseudarthrose bas par rapport a la littérature .

    La satisfaction des résultats d'arthrodèse au alentour de 88% , mieux comparé aux séries qui sont au alentour de 70 voir 81%.

    Actuellement l’arthroscopie ( sous talienne ) fixées par voie postérieur par 2 vises améliore le délais de fusion.

    Comparaison arthrodèse et prothèse de la cheville : résultats similaires coté douleur , taux de ré intervention élevé dans les prothèses.

    La talectomie : résultats satisfaisantes , taux de complications moyen, nécessite une étude avec planification pré opératoire pour décider de la position de arthrodèse.

    Conclusion : Les indications de l’arthrodèse Talo-crurale en voie d’élargissement .

    Un bénéfice apporté au patient quand le traitement conservateur est impossible.  

    Retrouve une bonne fonction du pied , indolence et déambulation satisfaisante.

    Résultat durable, sans grands risques de dégradation ultérieure : la prothèse de la cheville ces résultats à ce jour sont décevants.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    LA MALADIE DE MULLER WEISS, A PROPOS D’UN CAS ET REVUE DE LA LITTERATURE
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Riche Salim (ALGéRIE)
    

    E-Poster

     

    Cheville / Pied

    ABSTRACT N° SOFCOT23-1036

    LA MALADIE DE MULLER WEISS, A PROPOS D’UN CAS ET REVUE DE LA LITTERATURE

     

    Riche Salim* 1, Mimeche mohamed1, CHAOUKI DERDOUS1, NAZIM BEN MAYOUF1, NACER KHERNANE1

    1MEDECINE, CHU BATNA , BATNA, Algeria

    Introduction : La maladie de Muller Weiss (MMW) est une entité rare qui correspond à une nécrose aseptique de l'os naviculaire de l'adulte. Elle atteint généralement la femme, de façon bilatérale ou unilatérale, et est d’origine inconnue

    Matériel et Méthodes : Une femme âgée de 50 ans, femme au foyer de race blanche se plaignant de douleurs spontanées sur la face dorsale du médio-pied droit, exacerbées par l’activité, évoluant depuis 4 ans et qui se sont intensifiées les trois derniers mois. Aucun antécédent pathologique particulier n’a été retrouvé chez la patiente, notamment pas de notion d’un traumatisme ancien. L’examen clinique a montré un pied plat avec palpation douloureuse de l’articulation talo-naviculaire, sans rougeur ni œdème en regard. Le bilan radiologique fait d’une radiographie standard et un TDM ont objectivé une arthrose talo-naviculaire avec aplatissement de l’os naviculaire qui est en forme de virgule déformé stade 3 de Maceira. Après avoir retenu le diagnostic de MMW; une intervention chirurgicale a été réalisée ; par incision médiale centrée sur l’os naviculaire ; une résection de l’os naviculaire a été réalisée avec comblement par un greffon cortico spongieux prélevé de la crête iliaque homolatérale modelé pour avoir la même forme et les mêmes dimensions que l’os reséqué fixé par deux agrafes réalisant une double arthrodèse talonaviculaire et naviculocunéenne

    Résultats : Après 3 mois d’immobilisation dans une botte plâtrée suivi d’une rééducation la douleur a disparue et le bilan radiologique à 12 mois a objectivé une bonne consolidation avec disparition des signes de nécrose osseuse évolutive

    Discussion : La MMW est une maladie rare caractérisée par la nécrose avasculaire de l’os naviculaire qui nécessite une analyse clinique et radiologique minutieuse, elle ne doit pas être confondue avec la maladie de Koehler qui survient chez l'enfant jeune sur un noyau d'ossification et qui aboutit à une ré-ossification du secteur ostéo- cartilagineux nécrosé Les tiers antérieur et postérieur du scaphoïde tarsien sont relativement bien vascularisés par les branches des artères pédieuses et dorsales, mais son tiers moyen reste de vascularisation précaire l’ossification retardée de l’os naviculaire et l’augmentation des pressions sur l’arche médiane du pied dans les pieds plats avec un surpoids. Tous ces facteurs accélèrent le processus de la nécrose du scaphoïde tarsien

    Conclusion : L’ostéonécrose de l'os naviculaire tarsien peut être spontanée ou secondaire à des maladies systémiques (polyarthrite rhumatoïde, LED, insuffisance rénale) ou à un traumatisme La MMW est une pathologie sous diagnostiquée, il faut y penser toujours devant des douleurs du médio-pied inexpliquées

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Les ruptures anciennes du tendon d’Achille : A propos de 23 cas
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Rachid Nemmar (ALGéRIE)
    

    E-Poster

     

    Cheville / Pied

    ABSTRACT N° SOFCOT23-1070

    Les ruptures anciennes du tendon d’Achille : A propos de 23 cas

     

    Rachid Nemmar* 1, Mohamed Derradji 1, Nadhir Meraghni1, Mohamed Ould Chakmakdji1, Zoubir Kara 1

    1Orthopédie, CHU Mustapha, Alger, Algeria

    Introduction : L’objectif de notre étude est de préciser les particularités épidémiologiques, cliniques, thérapeutiques de ces ruptures anciennes du tendon d’Achille

    Matériel et Méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective comportant 23 cas de ruptures anciennes du tendon d’Achille.

    On note une nette prédominance masculine avec 15 hommes

    L’âge moyen est de 38 ans.

    Onze patients étaient des sportifs. Le délai de la prise en charge chirurgicale a été de 60 jours en moyenne.

    Tous les patients ont bénéficié d’une plastie selon la technique de Bosworth

    Résultats : Les patients ont été revus à la consultation

    La cicatrisation tendineuse a été obtenue chez tous les patients.

    La reprise de travail est en moyenne de 4 mois

    La reprise du sport a été de 7 mois en moyenne.

    Les amplitudes articulaires de la cheville sont symétriques pour 20 patients

    Nous avons eu à déplorer deux nécroses cutanées, un cas de sepsis superficiel et un cas de désunion cutanée.

    Discussion : La reconstruction du tendon d’achille en cas de rupture ancienne dépend de l'étendue de la perte de substance et de sa situation par rapport à l'insertion

    La plastie tendineuse selon Bosworth demeure l’une des techniques de réference

    En post-opératoire, une rééducation fonctionnelle protégée par une botte amovible entre les séances assure la recuperation fonctionnelle des ruptures anciennes du tendon d'Achille.

    Conclusion : Les ruptures anciennes du tendon d’achille posent le problème de leur prise en charge thérapeutique

    La plastie de Bosworth est une technique ancienne de traitement des ruptures anciennes du tendon d’Achille. Elle assure le rétablissement de la continuité tendineuse, une longueur adéquate et une bonne cicatrisation du tendon permettant d’obtenir de bons résultats fonctionnels

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Ischémie du pied post COVID-19 : à propos de trois cas
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Rachid Nemmar (ALGéRIE)
    

    E-Poster

     

    Cheville / Pied

    ABSTRACT N° SOFCOT23-1078

    Ischémie du pied post COVID-19 : à propos de trois cas

     

    Rachid Nemmar* 1, Mohamed Derradji1, Mohamed Ould Chakmakdji 1, Zoubir Kara 1

    1Orthopédie, CHU Mustapha, Alger, Algeria

    Introduction : L’agent pathogène responsable du COVID-19 est le « severe acute respiratory syndrome coronavirus 2 » (SRAS-CoV-2), un virus à ARN de la famille des Coronaviridae. La pandémie actuelle de COVID-19 est une préoccupation mondiale

    L'objectif de cette étude est de décrire les lésions acro-ischémiques, observées chez les patients COVID-19 se présentent sont forme de lésions cyanotiques périphériques pouvant évoluer jusqu’à la gangrène sèche

    Matériel et Méthodes : Les auteurs rapportent trois cas d’ischémie pied post covid 19

    Deux patients de sexe masculin et une patiente de sexe féminin

    L’âge moyen est de 60 ans,

    Des tests fiables (PCR et tests sérologiques) sont positifs confirmant l’association entre le COVID-19 et ces lésions ischémiques.

    Deux patients ont présenté une nécrose des orteils et un patient une gangrène de l’avant pied.

    Résultats : Le traitement chirurgical a consisté en une amputation des orteils ischémiques, une amputation de l’avant pied et une amputation du tiers supérieur de jambe.

    Le thromboprophylaxie curative est indispensable

    Le recul moyen de 4 mois.

    Discussion : Tout patient porteur d’une ischémie des membres inférieurs est exposé à une amputation majeure. Une prise en charge thérapeutique rapide et adéquate est indispensable

    Conclusion : La prise en charge des patients ayant présenté une thrombose au cours du COVID-19 nécessite un traitement antithrombotique curatif et un traitement chirurgical en urgence des lésions ischémiques pour préserver le pronostic vital et fonctionnel.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Prise en charge multidisciplinaire du pied diabétique
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Rachid Nemmar (ALGéRIE)
    

    E-Poster

     

    Cheville / Pied

    ABSTRACT N° SOFCOT23-1084

    Prise en charge multidisciplinaire du pied diabétique

     

    Rachid Nemmar* 1, Mohamed Derradji 1, Mohamed Ould Chakmakdji1, Zoubir Kara 1

    1Orthopédie, CHU Mustapha, Alger, Algeria

    Introduction : Le pied diabétique est une complication fréquente et grave du diabète avec un taux d´amputation de membres inférieurs très élevé avec des répercussions socio-économiques et psychologique

    L'objectif de cette étude est de décrire le profil épidémiologique, diagnostique et les différentes amputations pratiquées dans la chirurgie du pied diabétique.

    Matériel et Méthodes : Notre série comporte 30 patients, 13 de sexe féminin et 17 de sexe masculin, L’âge moyen est de 50 ans

    Il s’agit de lésion ou d’un tableau infectieux sans porte d'entrée associées à une neuropathie ou un artériopathie périphérique des membres inférieurs

    La répartition des lésions du pied a été établie selon la classification de Wagner

    Résultats : La majorité des patients était diabétique de type 2, le traitement médical a consisté en une antibiothérapie à large spectre chez tous les patients associés au traitement antidiabétique et aux anticoagulants

    L’amputation au niveau du pied a été pratiquée dans 18 cas et au tiers supérieur de jambe dans 12 cas.

    Le recul moyen de 20 mois.

    Discussion : Le but est d'obtenir la cicatrisation du patient et d’obtenir un moignon appareillable, en évitant une amputation haute mais aussi des gestes trop délabrants au niveau du pied. Ceci nécessite une collaboration des différents spécialistes. La création d'unités spécialisées multidisciplinaires est souhaitable pour prendre en charge les complications du pied diabétique.

    Conclusion : La prise en charge doit être précoce et globale pour optimiser la stratégie thérapeutique. Une équipe multidisciplinaire permet la gestion de la lésion, des pathologies neurologiques, vasculaires, infectieuses et de l’équilibre glycémique et de l’appareillage.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Réduction à ciel ouvert d'une luxation de Chopart négligée : A propos d'un cas et revue de la littérature
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Amine Sioud ()
    

    E-Poster

     

    Cheville / Pied

    ABSTRACT N° SOFCOT23-1176

    Réduction à ciel ouvert d'une luxation de Chopart négligée : A propos d'un cas et revue de la littérature

     

    Ibrahim Najjar1, Amine Sioud* 1, Issam Khalifa1, Maher Teka1, Hazem Ben Ghozlane1, Faouzi Abid1

    1Service d'orthopédie, CHU Tahar Sfar, Mahdia, Tunisia

    Introduction : Les lésions traumatiques au niveau de l'articulation médiotarsienne sont rares en particulier les luxations de Chopart. Le diagnostic passe souvent inaperçu et retarde ainsi la prise en charge d'où l'importance d'avoir un examen clinique initial complet pour une meilleure prise en charge.

    Matériel et Méthodes : Nous rapportons le cas d'un jeune homme âgé de 38 ans sans antécédents pathologiques notables qui a été victime d'une chute d'une hauteur de 4 mètres avec réception sur la pointe du pied droit. Le patient nous a été adressé après 21 jours du traumatisme où le diagnostic d'une luxation dorsale de Chopart a été posé.

    Résultats : Le patient a été opéré : une réduction à ciel ouvert était nécessaire associée à une fixation par des broches de Kirschner. Une immobilisation par attelle a été maintenue pendant 21 jours. Le patient a été autorisé à faire l'appui total 60 jours après l'opération associé à des séance de rééducation.

    Au dernier recul, 01 an post opératoire, le patient est satisfait et marche sans aide technique mais présente des douleurs résiduelles survenant après une longue distance.

    Discussion : La survenue de cette lésion suppose l'existence de deux forces opposées au niveau du médio-pied. La réduction peut être achevée par manœuvre externe à condition d'être réalisée le plutôt possible. Le cas échéant, une réduction à ciel ouvert sera nécessaire et risque de causer d'autres dégâts au niveau des structures ligamentaires.

    Pour notre cas, la réduction à ciel ouvert a été nécessaire après échec de plusieurs tentatives par manœuvre externe. Pour cela nous avons réalisé deux voies d'abord et la réduction a été obtenue à l'aide de broche de Steimann temporaires. La radiographie post opératoire montre une bonne réduction avec des surfaces articulaires congruentes.

    Conclusion : La luxation dorsale de Chopart reste une lésion rare qui nécessite un diagnostic précis et une prise en charge adéquate. La réduction doit être la plus anatomique possible et réalisée le plutôt possible pour minimiser les dégâts déjà causées au niveau des structures ligamentaires.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

Hanche-Genou
En libre accès sur les bornes
 
E-Posters : Genou - Hanche
CATÉGORIE(S) : E-Poster
  • Cliquez pour afficher le contenu
    Résultats fonctionnels de la chirurgie de reconstruction multi ligamentaire du genou
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Montassar Wadie (TUNISIE)
    

    E-Poster

     

    Genou

    ABSTRACT N° SOFCOT23-114

    Résultats fonctionnels de la chirurgie de reconstruction multi ligamentaire du genou

     

    Montassar Wadie* 1, mohamed amine bennour1

    1Hopital universitaire Habib Bougatfa de Bizerte, Bizerte, Tunisia

    Introduction : Les reconstructions multiligamentaires du genou (MLKR) sont rares et graves. L’objectif de notre étude était d’analyser les résultats cliniques et les scores fonctionnels des patients post MLKR.

    Matériel et Méthodes : Nous avons effectué une analyse rétrospective, réalisée depuis janvier 2019, portant sur 20 patients.

    Une évaluation clinique et fonctionnelle a été réalisée en pré-opératoire, et à 12 mois post MLKR, incluant les amplitudes articulaires, les scores fonctionnels IKDC, ainsi que le taux de reprise des activités physiques et professionnelles.

    Résultats : Le profil lésionnel retrouvait des lésions bi croisées dans 42.85 %, des triades dans 28.57 % et des pentades dans 28.57 %.

    Les lésions osseuses du genou associées étaient un tassement du plateau tibial dans 28.57 %, une fracture du massif spinal dans 28.57 % et une fracture de la tête de péroné dans 14.28 %.

    Dans un cas il y a avait une lésion artérielle associées qui a nécessité un pontage artériel.

    Tous les patients ont eu une reconstruction de la lésion du LCA et du LCP et du plan externe.

    Le recul moyen est de

    A 12 mois post opératoire, la flexion moyenne était de 106,42, il n’y avait pas de laxité clinique sauf dans un cas de pentade chez qui le patient se plaignait d’un dérobement résiduel subjectif. Les scores fonctionnels étaient augmentés: IKDC=69.2, Le score de Tegner était de 4.8+/-1.6. 91% des patients avaient repris une activité professionnelle. Seuls 2 patients n’ont pas pu reprendre leurs activités professionnelles antérieures : 1 travailleurs physique et 1 autre non pas à cause du genou mais des traumatismes associées. Pour le sport, le taux de reprise à 12 mois était de 51.6%.

    Discussion : La réparation des lésions ligamentaires n'est pas urgente et il faut toujours se donner le temps de faire une IRM.

    Il s'agit d'une chirurgie longue et difficile qui nécessite une grande expérience

    La chirurgie multi-ligamentaire du genou reste un défi pour de multiples raisons. L’une d’entre elles, probablement sous-estimée, est le risque de convergence des tunnels.

    Malgré la gravité des lésions initiales, toutes les séries font état de résultats tout à fait satisfaisant dans 75 à 85% des cas, en fonction de la cotation utilisée. Il est très difficile de comparer les séries entre elles car, les techniques opératoires ne sont pas toujours les mêmes, les lésions anatomiques sont différentes

    Conclusion : La MLKR sous arthroscopie est devenue une technique fiable avec des résultats fonctionnels très encourageants.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Facteurs d’échec de l’ostéotomie tibial de valgisation ( étude de 30 cas )
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Safouen Ben Brahim (TUNISIE)
    

    E-Poster

     

    Genou

    ABSTRACT N° SOFCOT23-1149

    Facteurs d’échec de l’ostéotomie tibial de valgisation ( étude de 30 cas )

     

    Safouen Ben Brahim* 1, Khalil Haboubi1, Amine Chabchoub1, Mehdi Meddeb1, Hassen Makhlouf1, Mondher Mestiri1

    1service Adulte, Institut Kassab d'orthopédie, Mannouba, Tunisia

    Introduction : L'ostéotomie tibiale de valgisation (OTV) est une intervention chirurgicale orthopédique fréquemment utilisée pour traiter l'arthrose unicompartimentale du genou chez les patients jeunes et actifs avec un genu varum . Toutefois, malgré son efficacité avérée, les facteurs pronostiques permettant de prédire la réussite ou l'échec de cette intervention, restent insuffisamment élucidés.

    Par conséquent, notre étude vise à déterminer les variables prédictives de l'échec de l'OTV, dans le but d'optimiser la sélection des candidats et des techniques chirurgicales pour maximiser le succès de l'opération.

    Matériel et méthodes : Il s’agissait d’une étude rétrospective portant sur 30 patients opérés par ostéotomie tibiale de valgisation par fermeture externe de notre service entre les années 2005 et 2020. Nous avons sélectionné pour cette étude des patients ayant un suivi minimal de deux ans et une évaluation radio-clinique complète. L'échec de cette procédure a été défini comme la nécessité d'une réintervention chirurgicale , soit par OTV, soit par remplacement total du genou, dans les 10 ans suivant l'OTV. Plusieurs facteurs ont été évalués : des facteurs liés au patient, des facteurs liés à l'arthrose, des facteurs liés à la technique chirurgicale et des facteurs liés au suites postopératoires.

    Résultats : Trente patients ont été opérés (9 hommes ; 21 femmes) avec un âge moyen de 58,7 ans au moment de la chirurgie. La durée moyenne de la réapparition de la douleur était de 5,18 ans. Treize pour cent (4 patients) ont subi une réintervention par OTV, et 87 % (26 patients) ont été convertis en arthroplastie. Un indice de masse corporelle (IMC) élevé (> 30 kg/m2), un âge supérieur à 50 ans et une classification d'Ahlbäck supérieure à 2 étaient associés à l'échec de l'OTV (P< 0.05). La fracture de la charnière interne était présente dans 16,6 % des échec de l’OTV. 80% de nos patients ont eu une correction jugée insuffisante en post opératoire immédiat avec un genu varum ou un valgum <3°. Une perte de correction a été observé dans 6,44 % des cas. Les facteurs postopératoires n'ont pas influencé le résultat.

    Discussion : L’OTV permet de réaligner l'axe du membre inférieur, de redistribuer la charge articulaire et de retarder la progression de l'arthrose. Selon la littérature le taux d’échec de l’OTV varie entre 3 et 35%. Toutefois, Les résultats cliniques à long terme sont généralement bons, avec une amélioration significative de la fonction et de la qualité de vie des patients. Des études ont identifié plusieurs facteurs prédictifs d'échec de l'OTV, notamment l'âge, l'obésité, la sévérité de l'arthrose et la présence d’un défaut de correction postopératoire.

    Conclusion : L'ostéotomie tibiale de valgisation est une procédure chirurgicale couramment utilisée pour corriger la malposition axiale et soulager la douleur chez les patients atteints d'arthrose unicompartimentale du genou. Cependant, le choix du candidat et de la technique chirurgicale appropriée sont essentiels pour assurer le succès de l'OTV.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Etude radiologique analytique à propos de 51 patients repris pour un premier échec technique de la reconstruction du LCA.
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Said Khemici (ALGéRIE)
    

    E-Poster

     

    Genou

    ABSTRACT N° SOFCOT23-1157

    Etude radiologique analytique à propos de 51 patients repris pour un premier échec technique de la reconstruction du LCA.

     

    Said Khemici* 1, REIDA DOUMI2

    1Hôpital Militaire Régionale Universitaire d’Oran, ORAN, 2Hôpital Militaire Universitaire Spécialisé en Chirurgie Orthopédique Rééducation Fonctionnelle et Appareillage Staouali Alger , alger, Algeria

    Introduction : La reconstruction du ligament croisé antérieur (LCA) est la ligamentoplastie la plus pratiquée et la plus documentée en chirurgie orthopédique, Le bon résultat final escompté est conditionné par la réussite technique préalable de la ligamentoplastie. Le but de ce travail est d’orienter le chirurgien sur les aspects radiologiques standards d’échec technique avéré de la reconstruction du LCA.

    Matériel et Méthodes : Il s’agit d’’une étude prospective de la prise en charge du premier échec de reconstruction intra-articulaire isolée du LCA chez 51 patients, tous les patients ont été de sexe masculin, l’âge moyen était de 26 ans au moment de la reconstruction primitive et 32 ans au moment de la reprise, opérés initialement selon la technique de Kenneth Jones(KJ), les motifs d’admission ont été une récidive de l’instabilité antérieure du genou, une raideurs en flexion ou extension ou les deux, ou une raideur et instabilité, tous les patients ont été évalués cliniquement , radiologiquement et par le GNRB, deux scores ont été utilisés à savoir l’IKDC et Lysholm, les critères radiologiques standards ont été , le matériel de fixation dans les tunnels osseux, la position des tunnels de face et de profile , la convergence de la plastie et le matériel de fixation utilisé, l’analyse a été basée sur critères établis par Aglietti, Harner et de Vierra….

    Résultats : Les causes d’échec ont été dominées par des causes techniques en rapport en premier lieu avec une mauvaise position des tunnels osseux d’ancrage de la plastie osseuse au nveau fémoral, tibial de face et de profile , une mauvaise convergence de la plastie et le matériel de fixation, une mauvaise fixation de la plastie une utilisation erronée de matériel inadéquat pour la fixation, l’association de plusieurs causes chez le même patient a été fréquemment observée

    Discussion : La série de de la société française d’arthroscopie (SFA) composée de 293 patients admis pour échec de reconstruction du LCA , 72% des patients ont été opérés initialement selon la technique de Kenneth Jones, Les causes d’échecs ont été dominées par des erreurs techniques d’abord dans 50%. Une série américaine dirigée par le registre américain national des reprises du ligament croisé antérieur du genou publié en 2012. Sur 460 patients admis pour échec de reconstruction du LCA,

    Conclusion : la reconstruction du LCA est facile mais les erreurs techniques sont très faciles pouvant faire tourner une intervention maitrisée à un drame personnel et familial d'où l'intérêt de connaitre pour éviter les causes techniques les plus documentés.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Rupture bilatérale du tendon quadricipital dans l'hyperparathyroïdie primaire: à propos d'un cas
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Sirine Ghrissi (TUNISIE)
    

    E-Poster

     

    Genou

    ABSTRACT N° SOFCOT23-1159

    Rupture bilatérale du tendon quadricipital dans l'hyperparathyroïdie primaire: à propos d'un cas

     

    Sirine Ghrissi* 1, khaled khlil1, nizar borcheni1, talel znagui1, achref abdennadher1, khalil amri1, lotfi nouisri1

    1chirurgie orthopédique et traumatologique, hôpital militaire principal d'instruction, tunis, Tunisia

    Introduction : La rupture tu tendon quadricipital est rare et résulte le plus souvent d'une contraction excentrique de l'appareil extenseur. Une rupture bilatérale spontanée doit faire rechercher une pathologie métabolique sous jacente responsable de la fragilité tendineuse. Sa prise en charge thérapeutique est peu décrite et non codifiée.

    Matériel et Méthodes : Nous rapportons le cas d'un patient suivi dans notre structure en 2022 avec un recul de huit mois.

    Résultats : Il s'agit d'un patient âgé de 38ans, sans antécédant notable, admis pour des gonalgies brutales et spontanées. L'examen clinique avait objectivé une dépression supra patellaire bilatérale et un déficit total d'extension des deux genoux. Le bilan d'imagerie standard était sans particularité. Une échographie et un complément d'imagerie par résonnance magnétique a confirmé le diagnostic de rupture totale et bilatérale du tendon quadricipital. Un bilan étiologique a révélé une hypercalcémie secondaire à un adénome parathyroïdien pour lequel le patient a été pris en charge dans un milieu spécialisé.

    Après un bilan préopératoire adéquat, le patient a été opéré des deux genoux en un seul temps avec à l'exploration une rupture totale bilatérale en amont de son insertion avec amyotrophie quadricipitale et fragilité tendineuse. La prise en charge chirurgicale était une réinsertion à travers un tunnel trans osseux vertical après renforcement tendineux par des points de Krackow. Le tout était protégé par une autogreffe du tendon semi tendineux grâce à un cadrage trans patellaire horizontal.

    Une physiothérapie protégée a été administrée. Au dernier recul le patient avait repris son autonomie , une marche sans aide et une flexion active à 90 degré.

    Conclusion : La rupture bilatérale du tendon quadricipital est rare et survient le plus souvent suite à une pathologie générale sous jacente. Dans notre cas la prise en charge nous a permis de révéler une hyperparathyroïdie primaire non diagnostiquée et traitée simultanément. plusieurs techniques on été décrites dans la littérature de façon non codifiée. une autogreffe du semi tendineux est justifiée afin de protéger la réinsertion du tendon patellaire maintenant un recentrage de la rotule. Ceci nous a permis ainsi d'autoriser une rééducation immédiate.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Reprise de l’activité sportive après reconstruction du ligament croisé antérieur du genou
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Said Khemici (ALGéRIE)
    

    E-Poster

     

    Genou

    ABSTRACT N° SOFCOT23-1160

    Reprise de l’activité sportive après reconstruction du ligament croisé antérieur du genou

     

    REIDA DOUMI* 1, MAHMOUD DIB1, SAID KHEMICI2

    1Hôpital Militaire Universitaire Spécialisé en Chirurgie Orthopédique Rééducation Fonctionnelle et Appareillage Staouali Alger , alger, 2Hôpital Militaire Régionale Universitaire d’Oran, oran, Algeria

    Introduction : Cette étude vise à évaluer la reprise de l’activité sportive et le niveau d’activité physique chez les patients après reconstruction du ligament croisé antérieur (LCA) du genou.

    Matériel et Méthodes : Étude prospective descriptive portant sur des patients consécutifs ayant bénéficié d’une reconstruction du LCA et évalués à quatre, six et douze mois après celle-ci. Les patients ont été opérés en utilisant comme greffe le tendon rotulien (La ligamentoplastie type os-tendon-os libre KENNETH JONES « KJ »). Les instruments métriques utilisés ont été le système CLAS de la classification ARPEGE, l’échelle de Lysholm, l’échelle ACL-RSI (Anterior Cruciate Ligament-Return to Sport after Injury). Pour l’analyse statistique, le logiciel Statistical Package for Social Sciences (SPSS 20) a été utilisé.

    Résultats : Au total, 74 patients ont été inclus dans cette étude. A 12 mois, les résultats fonctionnels selon l’échelle de LYSHOLM, après la ligamentoplastie et la prise en charge en MPR étaient : bon à excellent dans 97,3 % des cas. L’arrêt complet de l’activité sportive concerne 5,5 % des patients qui pratiquaient un sport avant l'accident. 36,4 % des patients ont changé le type de sport pratiqué. La reprise d’une activité sportive a été effective chez 98 % des patients dont le score ACL-RSI est supérieur à 56 à 4 mois. 64,7 % des patients avec un score ACL-RSI inférieure à 72 à 6 mois n’ont pas repris l’activité sportive antérieure avec un résultat statistiquement significatif à 6 mois (p < 0,04).

    Conclusion : Les résultats de cette étude montrent que la majorité des patients ont repris le sport en postopératoire. Cependant, le retour au même sport même niveau reste inférieur à ceux espérés. La peur d’une nouvelle rupture du genou opéré ou même du genou controlatéral empêche celui-ci de retrouver son niveau sportif antérieur. Le blessé perdre la confiance en soi.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    reconstruction chirurgicale du LCA et thromboprophylaxie médicamenteuse .
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Said Khemici (ALGéRIE)
    

    E-Poster

     

    Genou

    ABSTRACT N° SOFCOT23-1179

    reconstruction chirurgicale du LCA et thromboprophylaxie médicamenteuse .

     

    Said Khemici* 1, MAHMOUD DIB1, SAID KHEMICI2

    1Hôpital Militaire Universitaire Spécialisé en Chirurgie Orthopédique Rééducation Fonctionnelle et Appareillage Staouali Alger , alger, 2Hôpital Militaire Régionale Universitaire d’Oran, oran, Algeria

    Introduction : Ce travail a pour but de définir l'incidence des évènements thromboemboliques symptomatiques (ETS) et identifier les facteurs de risque associés après reconstruction chirurgicale du ligament croisé antérieur (RCLCA).

    Matériel et Méthodes : Ce travail porte sur une étude de 74 patients présentant une rupture du ligament croisé antérieur (LCA) opérée par autogreffe libre du tendon rotulien intra-articulaire type KENNETH JONES (KJ). Tous les patients ayant bénéficié d’un protocole précoce de prise en charge en Médecine Physique et Réadaptation dès le J0 post-opératoire et durant l’hospitalisation dans le service de chirurgie orthopédique et d’un traitement par héparines de bas poids moléculaire (HBPM) pendant 10 jours. Un suivi clinique régulier a été effectué en consultation tous les 21 jours pendant les cinq premiers mois puis, tous les mois jusqu’au 12ème mois. Entre le 1er janvier 2016 et le 30 septembre 2017 avec un recul minimum d’une année. Tous les patients ont subi un dépistage clinique des ETS de routine par un suivi post-opératoires. L'incidence des ETS a été calculée et des facteurs cliniques tels que l'âge, le sexe, l'indice de masse corporelle (IMC), le tabagisme, le côté opéré, le membre dominant. Pour l’analyse statistique, le programme Statistical Package for Social Sciences (SPSS 20) a été utilisé.

    Résultats : Aucun cas incident thromboembolique clinique symptomatique n'a été signalé dans notre étude. 74 patients répondaient aux critères d’inclusion. Tous les patients sont de sexe masculin. L’âge moyen au moment de l’intervention chirurgicale est de 29,03 ans avec un IMC moyen est de 24,96 Kg/m2. La notion de tabagisme a été retrouvée chez 28.4 % des patients. Le genou droit est le plus concerné par la RCLCA dans 52.7 % des cas et 56,7% des sujets ont été opérés au niveau de leur membre inférieur dominant. La durée moyenne d'hospitalisation dans le service de chirurgie orthopédique est de 05 jours.

    Conclusion : La RCLCA est considérée comme une chirurgie orthopédique à risque thromboembolique modérée, Les ETS sont des complications rares mais redoutées après RCLCA. La thromboprophylaxie en Algérie est utilisée d’une manière systématique après cette chirurgie mais de longue durée est toujours mal codifiée. Dans notre étude aucun cas incident thromboembolique clinique symptomatique n'a été signalé malgré la réduction d’un traitement par HBPM à 10 jours seulement. Ces résultats nous obligent de revoir la stratégie utilisée concernant la thromboprophylaxie après RCLCA et d’essayer d’aller vers une durée moins de 10 jours surtout chez les sujets jeunes sans facteurs de risque et donc d’un changement de la stratégie à l’échelle locale et nationale.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Reconstruction anatomique du point d’angle postéromédial du genou par allogreffes tendineuses
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Pierre Denis-Aubrée (75001 - PARIS 01)
    

    E-Poster

     

    Genou

    ABSTRACT N° SOFCOT23-146

    Reconstruction anatomique du point d’angle postéromédial du genou par allogreffes tendineuses

     

    Pierre Denis-Aubrée* 1, Florian Barbotte1, Marc Delort1, Chloé Labarre1, Nicolas Pujol1

    1CH Versailles Andrée Mignot, Versailles, France

    Introduction : Les lésions multiligamentaires du genou avec laxité postéro-médiale sont graves et doivent être opérées. Les techniques de reconstruction sont préférables aux techniques de réparation.

    Objectif :

    L’objectif principal de cette étude est de rapporter les résultats cliniques et laximétriques d’une technique originale de reconstruction du point d’angle postéromédial (PAPM) par allogreffe.

    L’objectif secondaire de cette étude était d’évaluer les facteurs pronostics de ces lésions opérées.

    Hypothèse :

    La reconstruction anatomique du PAPM par allogreffes tendineuses donne des résultats cliniques et laximétriques satisfaisants à court et moyen terme.

    Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective évaluant les résultats cliniques et la laxité postopératoire après reconstruction du PAPM par allogreffes. Les laxités postopératoires étaient évaluées par des radiographies en stress bilatérales et comparatives et exprimées en tant que différences en millimètres, au recul minimum de 12 mois.

    Les scores de l'International Knee Documentation Committee (IKDC), de Lysholm et le Knee injury and Osteoarthritis Outcome Score (KOOS) ont été utilisés pour évaluer les résultats fonctionnels, au recul minimum de 12 mois (27,40 (12-40)).

    Résultats : 26 patients ont été inclus entre décembre 2013 et décembre 2019. Le suivi moyen était de 27,4 ± 9 mois.

    La laxité différentielle médiale en varus forcé moyenne était de 0,83 mm ± 1,26 mm.

    Le score IKDC subjectif moyen était de 69,21 ± 17,36 , le score de Lysholm moyen était de 77,78 ± 14,98, et les résultats moyens du KOOS étaient de 66,44 ± 18,52 pour le KOOS médian, de 75,30 ± 17,05 pour la douleur, 67,72 ± 17,79 pour les symptômes, 81,93 ± 18,06 pour les activités quotidiennes, 50,82 ± 28,72 pour le sport, et 44,85 ± 28,23 pour la qualité de vie.

    Le score IKDC objectif se répartissait ainsi : 20 patients (77%) grade A, 6 patients (22%) grade B, 0% C et D.

    Les résultats fonctionnels des patients qui avaient une lésion KD III étaient tous moins bons que ceux classés KD I (IKDC subjectif moyen : KD I (78,27) KD III (63,68) p = 0,03) . Les patients opérés en aigu et en chronique avaient des résultats fonctionnels comparables. L’âge était inversement corrélé aux résultats fonctionnels (KOOS médian : p = 0,009). Il n’existait pas de corrélation entre la laxité radiologique post opératoire en valgus forcé et les résultats fonctionnels.

    Conclusion : La technique Versailles de reconstruction anatomique du PAPM par allogreffes pour traiter les laxités postéro-médiales aiguës ou choniques du genou est efficace à court et moyen terme en restaurant une bonne stabilité objective et subjective.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Résultat du traitement chirurgical par plaques des fractures du plateau tibial Schatzker 5 et 6 à propos de 28 cas.
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Imad Bekkal (MAROC)
    

    E-Poster

     

    Genou

    ABSTRACT N° SOFCOT23-156

    Résultat du traitement chirurgical par plaques des fractures du plateau tibial Schatzker 5 et 6 à propos de 28 cas.

     

     

    Imad Bekkal* 1, abdelkrim daoudi1

    1chu mohammed 6, oujda, Morocco

    Introduction : les fractures du plateau tibial sont des fracture articulaire nécessitant une réduction la plus parfaite possible pour éviter la survenue de complication source de séquelles fonctionnelles. Les fractures Schatzker 5 et 6 sont des lésions complexes. Le but de ce travail est d’étudier les différents procédés du traitement chirurgical et les comparés aux données de la littérature, et de discuter leurs indications

    Matériel et Méthodes : Etude descriptive rétrospective portant sur 28 patients(âge>15 ans) à partir de Janvier 2018 au Décembre 2021 (4ans). Pour chaque patient était remplie une fiche d’exploitation relevant les données clinique et radiologique, analyse de la prise en charge thérapeutique et l’évaluation au dernier recul. Les résultats fonctionnels et anatomique ont été évalué selon le score de Rasmussen clinique et radiologique

    Résultats : 20 Hommes, 8 femme (28.57%), âge moyen de 50 ans (18 à 80 ans). Tous autonomes avant le traumatisme. AVP (57.2%). Toutes les fractures fermées, des contusions cutanés présentent chez 7 patients. 28.5% des patients admis dans le cadre d’un polytraumatisme. Une radiographie standard du genou face et profil objectivant une fracture du plateau tibial stade 5 selon la classification de Schatzker (50%) et stade 6 (50%). Tassement chez 75% des cas. voie d’abord de Gernez externe/interne avec fixation par 1 ou 2 plaques. 25% ont nécessité une greffe osseuse, suivi d'immobilisation du genou. L’appui partiel autorisé à partir de 6 à 8 semaines, total dans 3 mois. Un recul moyen de 26 mois, 67.8% des résultats clinique et radiologique étaient satisfaisants et arc de mobilité de flexion en moyenne de 115°

    Discussion : Prédominance masculine. Selim avait un âge moyen de 44 ans,84,5 %d'homme. La fracture type 5 dans 67 %des cas chez Gross, AVP est la 1ère circonstance de ce type de fracture (62.5%), 57.2%dans la notre. Nous avons eu 50%de fracture stade 5 et 50% stade 6. Gross, chez 40 patients, a trouvé stade 5 dans 32.5%, stade 6 dans 67.5%. Barei a trouvé 50 %de cals vicieux dans les ostéosynthèses par plaque. En utilisant les critères radiologiques de Rasmussen, nous avons eu 75%de réduction satisfaite, même taux chez Gross, proche de Ali (85 %). Dans notre série le score de RASMUSSEN radiologique a été en moyenne de14.2,contre 13,5de Gross et de Dall’oca. Selim, 57,7 % des patients étaient satisfaits. score de Rasmussen clinique moyen était de 24,23 (9 à 29),bon à excellent 56,4 % des cas, moyen dans 38 %. Sur la base de l’étude clinique de Barei conclu que l’ostéosynthèse par 2 plaques est une technique sûre avec des résultats clinique satisfaisants. Oh rapporte 21 excellents résultats clinique sur 23 cas,9% de cals vicieux globaux

    Conclusion : Fractures Schatzker 5 et 6, l’ostéosynthèse par 1 plaque de soutien externe souvent insuffisante, source de pertes de correction et de déformation sur le plan frontal avec une évolution arthrosique secondaire. Encourager l’utilisation du fixateur hybride et l’ostéosynthèse par 2 plaques pour l’obtention de meilleur résultat

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Analyse médico-économique des prothèses de hanche sur une année
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Wiem Guibane (TUNISIE)
    

    E-Poster

     

    Hanche

    ABSTRACT N° SOFCOT23-164

    Analyse médico-économique des prothèses de hanche sur une année

     

    Wiem Guibane* 1, Zina Saoudi1, Mariem Gargouri1

    1Pharmacie, Centre de Traumatologie et des Grand Brulés , Ben Arous, Tunisia

    Introduction : L’une des opérations orthopédiques les plus courantes est le remplacement prothétique de l’articulation de la hanche. Pour juger du choix d’une prothèse, nous manquons souvent de données factuelles. Notre objectif est d’évaluer si les recommandations de la Haute Autorité de Santé sont respectées et d’analyser le coûts moyen de ces interventions afin d'optimiser la validation médico-économique du choix de la prothèse de hanche.

    Matériel et Méthodes : Recensement des différentes interventions effectuées sur la hanche au cours de l’année 2020 par type d’acte: Prothèses Totales de Hanche (PTH) ; Prothèse Intermédiaires (PIH) ; Reprises (REP) ; Reconstructions (REC). Analyse des différents types de frottement; couple (tête/insert) : Céramique/polyéthylène (C/PE) ; Métal/Polyéthylène (M/PE); Céramique/Céramique (C/C). Evaluation des différents coûts de ces opérations et analyse de toutes les informations recueillies. Le logiciel utilisé pour la collecte de données est ACCESS et pour l’analyse statistique est SPSS.

    Résultats : 140 interventions sur la hanche en 2019, dont : 34 PIH; 88 PTH; 16 REP; 2 REP. Âges selon le type d’opérations réalisées : 25,71 % (≤50 ans) ; 12,85 % (50-70 ans); 61,44 % (≥70); avec la répartition selon le type de prothèse: PTH (âge moyen 75 ans); PIH (82 ans); REP (47 ans). Les indications cliniques étaient la coxarthrose 39,23 % (PTH) ; fracture du fémur 14,28% (PIH, PTH); Ostéonécrose 7,14% (PTH); Polyarthrite rhumatoïde 10,71% (PTH); Luxation 17,81% (REP). Les couples de frottement utilisés étaient C/PE 3,57 %; M/PE 13.71%; C/C 82,72% répartis selon la cotation CLAS : Compétition (100% C/C), Activité (78,7% C/C), Loisirs (80,8% M/PE), Sédentaire (100% M/PE). La répartition du coût moyen selon le budget alloué était de 62,85% PTH, 24,28% PIH, 8,57% REP, 1,42% REC.

    Discussion : L’étude a montré que les interventions les plus fréquentes sont la PIH et la PTH, que la PIH est placée chez des patients très âgés chez qui l’ostéosynthèse n’est pas possible, le couple C/C est réservé aux personnes de moins de 50 ans, avec un niveau d’activité et une espérance de vie élevés. Différentes indications de ces prothèses de hanche dont la coxarthrose est la principale. La majeure partie du budget est affectée à la PTH et la REC représente l’intervention la plus coûteuse. Le coût des implants varie ainsi, selon le type de montage et les couples de frottement utilisés, mais également en fonction de l’indication, de l’âge et de l’activité du patient. Les résultats sont conformes aux recommandations de la HAS.

    Conclusion : Cette étude nous a permis de créer une fiche de prescription de la prothèse de hanche à partir de l’analyse de ces données indiquant : Identification du patient précisant son âge et son activité CLAS ; Indication clinique ; Type de friction et le choix médico-économique du Type de prothèse de hanche . Cette procédure optimise la validation pharmaceutique en orientant le clinicien vers le bon choix médico-économique de la prothèse de hanche.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    L’usage des cupules à double mobilité pour les prothèses totales de hanche réalisées en Afrique subsaharienne : intérêt et perspectives
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Freddy Mertens Bombah (CAMEROUN)
    

    E-Poster

     

    Hanche

    ABSTRACT N° SOFCOT23-173

    L’usage des cupules à double mobilité pour les prothèses totales de hanche réalisées en Afrique subsaharienne : intérêt et perspectives

     

    Freddy Mertens Bombah* 1, Florent Anicet Lekina2, Léandre Nguiabanda3

    1Chirurgie et Spécialités, Faculté de Médecine et des Sciences Pharmaceutiques de l'Université de Douala, Douala, 2Orthopédie Traumatologie, Polyclinique Fouda, Yaoundé, Cameroon, 3Orthopédie et traumatologie, Hôpital d’Instruction des Armées, Libreville, Libreville, Gabon

    Introduction : L'arthroplastie de la hanche et la chirurgie de révision connaissent une croissance exponentielle dans les pays de l'OCDE. Dans les pays en développement, il s'agit d'une intervention peu fréquente et sa pratique est limitée. Elle est exposée à un taux de défaillances infectieuses et mécaniques plus élevé que dans les pays développés. L'objectif de l'étude proprement dite est de fournir une revue de la littérature sur les séries de prothèses totales de hanche en Afrique subsaharienne suivie d'un aperçu de l'intérêt et des perspectives de l'utilisation des cupules à double mobilité (DM).

    Matériel et méthodes : les bases de données Scopus, EMBASE, Medline, PubMed et Safoonline ont été consultées, y compris les articles publiés à n'importe quelle date. Les lignes directrices PRISMA (Preferred Reporting Items for Systematic Reviews and Metaanalyses) ont été suivies. Tous les articles d'Afrique du Sud ont été exclus.

    Résultats : Nous avons identifié 22 séries d'arthroplasties totales de hanche dans 14 pays d'Afrique SubSaharienne. La pratique de la prothèse totale de hanche est peu répandue. Les cupules utilisées sont le plus souvent des implants conventionnels et les complications (mécaniques et infectieuses) sont fréquentes.

    Discussion : L'intérêt pour l'utilisation des cupules à Double Mobilité en Afrique sub-saharienne peut se résumer en 2 points : mécanique et socio-économique. Les cupules à Double Mobilité offrent en perspectives plus de stabilité mécanique et une réduction du coût global du traitement en diminuant le taux de complications. Ces perspectives permettront d'évaluer ce dispositif médical sur le long terme dans un environnement hostile et propice aux complications.

    Conclusion : L'utilisation de la Double Mobilité mérite d'être développée dans les contextes africains.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Conservative versus Surgical Management of Anterior Cruciate Ligament (ACL)’s injury: a Literature Review of the Available Evidence
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Andreas Papaleontiou ()
    

    E-Poster

     

    Genou

    ABSTRACT N° SOFCOT23-186

    Conservative versus Surgical Management of Anterior Cruciate Ligament (ACL)’s injury: a Literature Review of the Available Evidence

     

    Andrea Poupard1, Andreas Papaleontiou* 2

    1University of Birmingham, 2University Hospital Birmingham, Birmingham, United Kingdom

    Introduction : ACL injury is ubiquitous, especially in athletic individuals. Conservative management of ACL tear involves physical therapy, education, and knee brace use. Surgical management involves reconstruction of the torn ligament, using a graft, and ACL fixation. A literature review was performed to identify papers comparing and evaluating both approaches, as no consensus prevails.

    Matériel et méthodes : PubMed, Scopus, and Web of Science were searched for RCTs and cohort studies comparing ACL injury managements. Eligibility criteria included individuals older than 15 years old with an isolated and recent ACL injury diagnosed via clinical test, MRI, or arthroscopy. IKDC score, the Tegner&Lysholm Knee Scoring Scale, and/or the KOOS should be used for short-term outcomes, while long-term outcomes should be measured via radiological evaluation and Kellgren and Lawrence score. Follow up should be at least two years.

    Résultats : Out of 2156 papers post-deduplication, four papers were included, regrouping 462 patients. IKDC score was higher in operated groups (OG) in two studies (53% normal IKCD in OG compared to 14%. Mean IKCD 86.7 in OG compared to 77.5). Tegner&Lysholm score and KOOS were not different in two studies. Stability was higher in OGs, measured via Lachman test and pivotal shift. Osteoarthritis was heterogeneously measured, and a higher risk in the OG was solely found in one paper, after 11.1 years.

    Discussion : Due to the invasive nature of surgery and the associated risks, determining which patient will benefit more from it, is paramount. This study showed that reconstruction gave better functional outcome and laxity measurement in athletes having isolated ACL rupture. Surgery produces a more stable knee for the first few years, while non-operated knees had a quicker increase in muscle power, range of motion and function regain. No significant difference between two groups after five years in pain, symptoms, knee related quality of life, general physical or mental health status, daily activity’s function, function in sports, return to pre-injury activity level, radiographic osteoarthritis, was found in a study excluding athletes, strengthening the conclusion that non-athletes might not benefit from surgery. Literature indicates a strong corelation between ACL injury and osteoarthritis, although no causal relationship is established, strengthened by contradicting results in our study. Our study highlights the scarcity of data and limited number of high-quality studies investigating the topic. Limitations of this literature review include the heterogeneity in length of follow up, outcomes measuring, surgical techniques and healthcare team management.

    Conclusion : Very few differences were observed between the two groups, with the most significant ones being the higher stability in the OG. Larger RCTs following patients for a substantial period are warranted to determine whether surgical treatment offers significant benefits over conservative treatment.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    La pente tibiale cible d’une ostéotomie de déflexion associée à une reconstruction du ligament croisé antérieur doit être de 4 à 6° pour protéger la greffe
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Nicolas Cance (LYON)
    

    E-Poster

     

    Genou

    ABSTRACT N° SOFCOT23-191

    La pente tibiale cible d’une ostéotomie de déflexion associée à une reconstruction du ligament croisé antérieur doit être de 4 à 6° pour protéger la greffe

     

    Nicolas Cance* 1, Michael Dan1, Tomas Pineda1, Guillaume Demey1, David Dejour1

    1Lyon Ortho Clinic, Lyon, France

    Introduction : La pente tibiale excessive est un facteur de risque d’échec de la reconstruction du ligament croisé antérieur (LCA) par son influence sur la translation tibiale antérieure statique (sTTA). Elle augmente la tension sur la greffe à la marche. L’ostéotomie tibiale de déflexion (OTDF) diminue la pente tibiale, et les contraintes sur la greffe. Il n’existe pas de consensus sur la cible de correction de la pente à obtenir pour optimiser le contrôle de la STTA. L’objectif de cette étude est de définir la correction idéale de la pente basée sur la sTTA.

    Matériel et méthodes : De 2011 à 2022, 69 OTDF concomitantes à une reconstruction du LCA ont été réalisées et analysées de manière monocentrique et rétrospective. Les critères d’inclusion comprenaient la réalisation d’une reconstruction du LCA combinée à une OTDF, un suivi minimum de 45 jours. Les mesures étaient réalisées sur des clichés de genou standard, de face et de profil, pré et post-opératoire. Les données comprenaient la sTTA et la pente tibiale ; et ont été relevé par deux opérateurs indépendants.

    Résultats : 48 OTDF ont été incluses, avec un âge médian de 28 ans [15-45], dont 81% (n=39) d’hommes. Les ligamentoplasties étaient majoritairement réalisées après rupture itérative (69% après 1ère révision, 25% après 2ème révision) ; 6% avait lieu lors de la première reconstruction du LCA. L’OTDF diminuait la pente tibiale moyenne de 8.85° (12.5° à 3.59°, p<0.01), et la sTTA de 7.93mm (5.37mm à -2.55mm, p<0.01). Seule la modification de la pente tibiale influence la sTTA post-opératoire (p=0.02), de 0.46mm par 1° de correction. La pente tibiale moyenne pour une sTTA négative était de 2.82° ±2.78; et de 5.09° ±3.25 pour une sTTA post-opératoire entre 0 et 5mm (p<0.01).

    Discussion : Cette étude retrouve que la technique d’OTDF utilisée est reproductible, avec une pente résiduelle comprise dans la cible de 2° à 5°. Pour une sTTA post-OTDF comprise entre 0-5mm on retrouve une pente tibiale moyenne de 5.09°, contre 2.82° en cas de sTTA négative. La cible de pente résiduelle est toujours débattue, allant de 2 à 9° selon les auteurs (Dejour et al. ou Cruz et al.) ; pouvant entraîner des hyper ou hypocorrections. Une pente résiduelle cible de 4 à 6° permet d’obtenir une translation tibiale antérieure statique protectrice de la greffe du LCA sans surcorriger l’anatomie risquant une surtension sur le ligament croisé postérieur.

    Conclusion : L’ostéotomie tibiale de déflexion associée à la reconstruction du LCA diminue le risque de re-rupture en diminuant la pente tibiale et par conséquent la sTTA. Il s’agit du seul facteur influençant la sTTA post-opératoire. Afin d’éviter la surcorrection, les auteurs recommandent une nouvelle cible de 4 à 6° de pente tibiale résiduelle, permettant d’obtenir une sTTA post-opératoire de 0 à 5mm.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Les ostéotomies tibiales de valgisation bilatérales dans le traitement de la gonarthrose fémoro-tibiale interne sur genu varum.
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Aymen Fekih (TUNISIE)
    

    E-Poster

     

    Genou

    ABSTRACT N° SOFCOT23-210

    Les ostéotomies tibiales de valgisation bilatérales dans le traitement de la gonarthrose fémoro-tibiale interne sur genu varum.

     

    Aymen Fekih* 1, Jacem Saadana1, Hachem Ben Ayeche1, Firas Boughattas1, Ahmed Abbes1, Ahmed Mdaoukhi1, Amine Soussou1, Hamad Ratib1, Atef Ltifi1, Issam Aloui1, Ikram Haddada2, Abderrazak Abid1

    1CHU Fattouma Bourguiba, Service d'orthopédie, Monastir, 2CHU Taher Sfar, Service de médecine physique, Mahdia, Tunisia

    Introduction : L’arthrose du genou est fréquemment bilatérale et un quart des patients ont des douleurs similaires dans les deux genoux. Lorsque l’indication d’une ostéotomie tibiale de valgisation (OTV) bilatérale est posée, les deux interventions sont souvent décalées.

    Matériel et méthodes : Sur une série de 69 patients opérés par OTV dans le cadre du traitement conservateur de la gonarthrose latéralisée interne, 6 patients ont eu une OTV bilatérale : 4 par fermeture externe stabilisées par lame plaque col de cygne et 2 par ouverture interne stabilisées par plaque interne avec une cale métallique intégrée.

    Résultats : L’âge moyen était de 54 ans. Le délai moyen entre les deux interventions était de 2 ans pour les OTV par fermeture externe et de 1 an pour les OTV par ouverture interne.

    Dans tous les cas, il s’agissait d’une gonarthrose fémoro- tibiale interne stade II selon la classification d’Ahlback.

    Sur le plan fonctionnel, il y a eu une nette amélioration du score fonctionnel IKS passant de 88 à 140 points traduisant la bonne satisfaction des patients de cette chirurgie.

    Sur le plan radiologique, l’angle fémoro-tibial mécanique moyen HKA est passé de 168° à 180° soit une correction moyenne de 12°.

    Discussion : La faisabilité du traitement de la gonarthrose par OTV bilatérale en une session opératoire, phénomène rapporté pour des prothèses de genou, a été confirmée par certaines études.

    La période de décharge habituellement proposée aux OTV en postopératoire est un frein à son indication chirurgicale lorsqu’on la compare à la reprise d’appui des prothèses.

    Lorsque la gonarthrose est bilatérale, l’obligation parfois de décaler la deuxième ostéotomie de 6 mois à un an constitue un deuxième frein à cette intervention chirurgicale dont les résultats sont néanmoins remarquables dans le temps.

    Conclusion : La possibilité d’effectuer une ostéotomie tibiale de valgisation bilatérale en un temps avec reprise de l’appui immédiat semble prometteuse. Reste à choisir les patients qui sont aptes à subir cette double intervention.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Simulation préopératoire sur maquettes 3D avant reprise acétabulaire de prothèse totale de hanche utilisant un implant trabecular métal, une étude prospective
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Michel Drouineau (Rennes)
    

    E-Poster

     

    Hanche

    ABSTRACT N° SOFCOT23-244

    Simulation préopératoire sur maquettes 3D avant reprise acétabulaire de prothèse totale de hanche utilisant un implant trabecular métal, une étude prospective

     

     

    Michel Drouineau* 1, Alexandre Tronchot1, Harold Common1, Jean-Christophe Lambotte1, Denis Huten1

    1Ille et Vilaine, CHU Rennes, Rennes, France

    Introduction :

    La reprise de PTH pour descellement acétabulaire est complexe et discutée. Le comblement des pertes de substances osseuses (PSO) par cup et augment en trabecular metal ou tantalum laisse espérer une plus grande survie prothétique.

    L’étude RPTH-SIM évalue la reproductibilité (face-validity) d’un atelier de simulation préopératoire sur maquettes 3D à échelle réelle en comparant les types implants posés, tailles ainsi que la classification de Paprosky effectuée en simulation par rapport à la chirurgie du patient

    Matériel et méthodes :

    30 patients avec descellements acétabulaires de type 2B à 3B de Paprosky ont été inclus dans une cohorte prospective monocentrique.

    Un atelier de simulation chirurgicale a été réalisé sur maquettes 3D à partir du TDM du patient avant chirurgie, avec fraisage et pose d’implants.

    Le critère de jugement principal était la corrélation des implants utilisés et description des PSO par la classification de Paprosky entre la simulation et la chirurgie.

    Le critère de jugement secondaire était la satisfaction des opérateurs de la simulation en échelle de Likert

    Résultats :

    Sur 12 patients opérés : 10 reconstructions par Cup TM, 1 reconstruction par croix de Kerboull, et 1 cotyle standard impacté.

    La corrélation exacte entre la simulation et la chirurgie était de 7/12 (58%, p<0,12)

    2/12 interventions ont changé de planification au cours de la chirurgie (1 switch en cotyle standard, 1 en croix de Kerboull)

    3/12 avait une taille de Cup ou d’augment différents de la simulation

    La classification des PSO acétabulaires selon Paprosky étaient significativement similaires à 11/12 (p<0,0008)

    Les opérateurs se sont déclarés très satisfaits par la simulation (10/12, p<0.08)

    Discussion :

    Les résultats nous permettent de souligner la fiabilité de cet entrainement pré-opératoire, de l’intérêt de ce modèle de planification prédictif et personnalisé, et d’anticipation des difficultés chirurgicales.

    De futures études doivent démontrer la réduction des complications, coûts liés aux échecs de traitement, dont la validation rendra le modèle cliniquement pertinent.

    Le caractère prospectif est une première dans ce type de simulation et nuance les résultats des études rétrospectives déjà connus.

    Cependant, notre étude est monocentrique et manque de puissance quant au nombre d’inclusion

    Conclusion :

    La simulation pré-opératoire a été fidèle à la reproduction des PSO. Les opérateurs se sont déclarés en grande majorité satisfaits ou très satisfaits de la face-validity de la simulation.

    Le caractère prospectif de notre étude a permis de nuancer la corrélation des reconstructions réalisées entre simulation et chirurgie par rapport à d’autres études rétrospectives

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Prothèse de hanche et télémédecine : une expérience efficace d'application technologique
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Claudio Trotti ()
    

    E-Poster

     

    Hanche

    ABSTRACT N° SOFCOT23-262

    Prothèse de hanche et télémédecine : une expérience efficace d'application technologique

     

    Erica Albizzati1, Claudio Trotti* 2

    1Servizio di Fisioterapia, 2Direzione Operativa, Centro Ortopedico di Quadrante, Omegna, Italy

    Introduction : Les prothèses de hanche impliquent une dépense de santé d'environ 30 milliards/an. Le but de cette étude est évaluer l'impact de la télérééducation chez les patients après une prothèse de hanche sur les résultats cliniques les plus importants. L'analyse des résultats tiendra compte des implications sur les ressources économiques et humaines.

    Matériel et Méthodes : Six patients ont été inclus, n = 3 dans le groupe témoin (1 homme, 2 femmes) et n = 3 dans le groupe expérimental (2 hommes, 1 femme). les deux groupes étaient homogènes ; au cours du premier jour après la chirurgie, les patients ont été divisés en deux groupes randomisés : les deux ont suivi un protocole standard de rééducation intensive depuis 2 jours après la chirurgie, le groupe expérimental a en outre travaillé avec kari pendant 20 minutes; le groupe témoin a utilisé à la place un programme standard d'exercices, identifié, autonomes sans autre support . Tous les patients travaillaient 6 jour par semaine, 2 fois par jour. Les échelles d'évaluation utilisées sont : Womac ,Berg, NRS, MRC, Groc ; ROM en flexion passive de la hanche et en abduction. Tous les patients ont été testés au deuxième jour après la chirurgie, à la sortie et à environ 40 jours.

    Résultats : À la sortie, le groupe kari était meilleur au scoree Womac et au NRS (pas statistiquement significatif) ; les deux groupes étaient équivalents en ce qui concerne l'amplitude des mouvements de la hanche, les scores moyens MRC et le score Groc; groupe témoin était meilleur pour le score de Berg (non statistiquement significatif).

    Les patients qui ont travaillé avec la télérééducation sont restés moins longtemps à l'hôpital que les patients du groupe témoin (9,3 jours contre 10,5 jours).

    Au jour 40 après la chirurgie, le groupe expérimental et le groupe témoin étaient égaux sur toutes les variables étudiées, Tous les patients du groupe kari ont déclaré qu'ils continueraient à utiliser le dispositif de télérééducation après leur sortie si possible.

    Discussion : La télérééducation est réalisable dès les premiers jours après une arthroplastie totale de hanche. Nos travaux, même s'ils portent sur un petit nombre de cas, montrent que la téléréadaptation peut améliorer l'autonomie, diminuer le degré d'incapacité et avoir des effets positifs sur la douleur. La durée d'hospitalisation était plus courte dans le groupe expérimental que dans le groupe témoin.

    Conclusion : L’utilisation de la télérééducation préopératoire et après la sortie, pourrait être une piste de recherches futures, pour améliorer et enrichir le travail des kinésithérapeutes, et pour optimiser l’utilisation des ressources humaines dans les services.

    Enfin, la téléréadaptation est important pour déplacer les soins de santé de l'hôpital au domicile sans perte de qualité, agir positivement sur la réduction des jours d'hospitalisation et des coûts associés pour le système de santé.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Les résultats fonctionnels de l'arthrolyse du genou à propos de 4O cas
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Hassan Rais (MAROC)
    

    E-Poster

     

    Genou

    ABSTRACT N° SOFCOT23-298

    Les résultats fonctionnels de l'arthrolyse du genou à propos de 4O cas

     

    Hassan Rais* 1, Mohamed Moussadiq1, Mohamed Haddou1, Mehdi Boumdiane1, Said Aziz1, Mohamed Amine Benhima1, Imad Abkari1

    1Service de Traumato-orthopédie B, CHU , Marrakech, Morocco

    Introduction : L’arthrolyse est une intervention mobilisatrice visant à redonner une mobilité fonctionnelle au Genou, elle suppose que les surfaces articulaires soient respectées. Elle vise à supprimer les rétractions Capsulo-ligamentaires et aponévrotiques, ainsi qu’à réaliser l’ablation d’ostéomes, de corps étrangers et la résection de buttoirs osseux. Cette opération ne doit s’envisager qu’après avoir épuisé les ressources d’une rééducation bien conduite sur une articulation solide, chez un patient motivé. Le but de notre travail est d’analyser nos résultats fonctionnels afin de dégager les facteurs pronostiques retentissant sur le gain final.

    Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective concernant 40 cas d’arthrolyse du genou sur raideur

    Post-traumatique et non traumatique colligés sur une période de 12 ans (entre Janvier 2010 et

    Janvier 2022). Nous avons inclus dans cette étude, tous les patients ayant été hospitalisés ; opérés et

    suivis en consultation pour arthrolyse du genou documentée.

    Le groupe étudié se composait de 35 hommes, soit 87,5% et 5 femmes, soit 12,5% dont la moyenne d’âge lors de l’intervention était de 35 ans. Le genou droit fût opéré dans 28 cas, soit 70% et le genou gauche dans 12 cas, soit 30% ; Le côté dominant a été atteint 17 fois, soit 42,5% Les étiologies traumatiques ont été responsables dans 58% des cas de la genèse des enraidissements du genou ; la POAN a été à l’origine de 8% des raideurs.

    Les voies latérales ont été les plus utilisées dans notre travail (88% des cas).

    Résultats : Le recul moyen chez nos patients était de 24 mois. Les résultats ont été influencés par type de raideur préopératoire, son degré et son secteur d'amplitude, la mobilité passive obtenue sur la table opératoire, l'altération de l'interligne articulaire, et la rééducation. L’âge, le sexe, l’ancienneté de la raideur n’ont pas influencé le gain final

    Discussion : A la vue de nos résultats, il nous semble que l'arthrolyse est bénéfique lorsque la flexion est inférieure ou égale à 110° et le déficit d'extension supérieur ou égal à 40°.

    Pour Morrey , une raideur en extension de l'ordre de 45° ne nécessite que rarement une arthrolyse, de même qu'une flexion supérieure ou égale à 115°.

    Allieu conseille l'arthrolyse pour des déficits d'extension supérieurs à 30° voir 35° ; et

    pour des déficits de flexion dépassant 40° bien que la raideur dans ce secteur soit moins bien

    supportée par les patients que la raideur dans le secteur de l'extension.

    Ainsi nous constatons que nos résultats à distance de l’arthrolyse sont aussi bons que

    ceux de la majorité des autres auteurs.

    Conclusion : Le gain définitif de l'intervention ne dépend ni de la voie d'abord, ni de l'ancienneté de la raideur mais des facteurs suivants : type de raideur ; la mobilité passive obtenue en peropératoire ; la qualité de la rééducation ; origines de la raideur.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Luxation irréductible du genou par incarcération du plan capsuloligamentaire interne : A propos d’un cas
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Imad Jadib (MAROC)
    

    E-Poster

     

    Genou

    ABSTRACT N° SOFCOT23-299

    Luxation irréductible du genou par incarcération du plan capsuloligamentaire interne : A propos d’un cas

     

    Imad Jadib* 1, 1, Abdessamad Rajaallah1, Charafeddine Elkassimi1, Abdeljabbar Messoudi1, Abderrahim Rafaoui1, Mohamed Rahmi1, Mohamed Rafai1

    1Service de traumatologie et d'orthopédie pavillon 32, CHU Ibn Rochd , Casablanca, Morocco

    Introduction : La luxation irréductible du genou est exceptionnelle survenant généralement suite à un traumatisme de haute énergie. L'incarcération des éléments capsulo-ligamentaires dans l'échancrure inter-condylienne est un mécanisme rare. Nous rapportons le cas d’un patient victime d’une luxation irreductible du genou droit avec une revue de la littérature en décrivant la démarche diagnostique et thérapeutique

    Matériel et méthodes : Nous rapportons le cas d’un patient de 34 ans victime d’un accident du sport lors d’une chute de moto en compétition à point d’impact sur le genou droit. Le recul était de 26 mois, le résultat fonctionnel a été évaluer par le score IKDC

    Résultats : L'examen physique a mis en évidence des signes caractéristiques ; un sillon en regard de l'interligne articulaire médial avec des signes de souffrance cutanée juste au-dessus et une ligne de pli en arrière du condyle médial sans troubles vasculonerveux en aval. La radiographie a objectivé une luxation posteroexterne. Les tentatives de réduction orthopédiques étaient vouées à l’écheque. L’angioIRM a montré une incarcération du plan capsulo-ligamentaire medial dans l’échancrure associé à un arrachement du LCP et du LCA sur leur insertion fémorale et une lésion de la corne postérieure du ménisque externe. Une voie d’abord médiale a été réalisée ayant mis en évidence une incarcération de l'ensemble de la structure capsulo-ligamentaire dans l'échancrure intercondylienne avec le condyle médial en position extra-articulaire et une rupture du pivot central. Après réduction chirurgicale on a procedé a la réparation du plan capsuloligamentaire interne avec mise en place d’un fixateur externe fémoro-tibial. Après six semaines le patient a bénéficié d’une ligamentoplastie du LCP et du LCA sous arthroscopie.

    Discussion : La fréquence relative de ces luxations irréductibles est de 4% des cas de luxation du genou. Les signes cliniques sont caractéristiques lorsque les structures capsulo-ligamentaires médiales sont incarcérées dans l'échancrure intercondylienne. Les complications vasculo-nerveuses sont exceptionnelles, mais une angio IRM doit être réalisée pour éliminer une lésion intimale infra clinique et de mettre en évidence les lésions associés . Les complications cutanées sont des complications plus fréquentes et spécifiques dans ce type de luxation irréductible. Une réduction précoce et complète est nécessaire pour éviter la nécrose. La prise en charge arthroscopique augmente le risque de syndrome de loge, car les lésions périphériques ne sont pas cicatrisées. Une récupération fonctionnelle satisfaisante nécessite une réparation associée des ligaments croisés.

    Conclusion : Ce type de luxation irréductible du genou est une entité clinique particulière. Elle résulte le plus souvent d'une rotation postéro-latérale mais peut exceptionnellement survenir après une luxation latérale. Un sillon associé à une ligne de pli indique la nécessité d'une réduction chirurgicale rapide pour éviter le risque de nécrose cutanée.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    L’aspect clinique et radiologique à l’imagerie par résonance magnétique de l’instabilité antérieure chronique du genou. À propos d’une étude prospective.
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Reida Doumi (ALGéRIE)
    

    E-Poster

     

    Genou

    ABSTRACT N° SOFCOT23-331

    L’aspect clinique et radiologique à l’imagerie par résonance magnétique de l’instabilité antérieure chronique du genou. À propos d’une étude prospective.

     

    Reida R. Doumi* 1, said khemici2

    1Hôpital Militaire Universitaire Spécialisé en Chirurgie Orthopédique Rééducation Fonctionnelle et Appareillage Staouali Alger , Alger, 2Hôpital militaire Régionale Universitaire d’Oran , Oran, Algeria

    Introduction : L’instabilité antérieure chronique du genou (IACG) est une pathologie fréquente. Le diagnostic d’une IACG est essentiellement clinique. Les examens paracliniques viennent compléter le bilan lésionnel et guider la décision thérapeutique. L’imagerie par résonance magnétique (IRM) constitue la technique d’imagerie de référence, non seulement pour confirmer le diagnostic, mais surtout pour rechercher les lésions associées susceptibles de modifier la prise en charge thérapeutique.

    Matériel et Méthodes : Il s’agit d’une étude prospective descriptive en cours de réalisation. Sont inclus dans cette étude, tous les sujets présentant une instabilité antérieure chronique du genou, dans une tranche d’âge allant de 18 à 40 ans.

    Résultats : Ce travail porte sur une étude de 250 patients présentant une IACG. Tous nos patients étaient de sexe masculin avec une moyenne d’âge de 26,84 ans. 57,2% sont blessés le genou droit. Les accidents de travail dominent le tableau des circonstances du traumatisme dans 57,2 % des cas suivis par les accidents sportifs dans 39,2%. Le mécanisme de valgus-flexion-rotation externe de genou était la cause dans 61,2% des cas.

    Le symptôme prédominant était la douleur (88,8 % des cas). Le dérobement concernait 88,4 % des patients et Le déboîtement 86,8 %. Le craquement était retrouvé dans 81,6 % des cas et l’épanchement dans 67,2 % des cas. Le blocage était le symptôme le moins présent (58 %).

    Dans notre série on a trouvé 36,4 % des patients présentent une rupture isolée du ligament croisé antérieure (LCA). La lésion méniscale a été constatée chez 57,2 % des patients, le ménisque médial dans 46,8 % des cas et le ménisque latéral chez 15,6% des patients ; la lésion conjointe des deux ménisques est retrouvée chez 13 patients. 18,4 % des patients ont présenté une lésion chondrale.

    L’étude de la relation entre le délai écoulé entre l’accident causal de la rupture du LCA et l’apparition des lésions associées a montré que la seule différence statistiquement significative existe pour les lésions chondrales (p < 0,001) où la fréquence de ces lésions est élevée lorsque le délai est supérieur à neuf mois.

    Discussion :

    Conclusion : Le diagnostic des IACG doit donc être précoce afin de mettre en place un traitement le plus adapté au profil du patient dans le but de contrôler au mieux l’IACG responsable de lésions méniscale et/ou cartilagineuse secondaires.

    Il faudra cependant établir une classification des IACG . Ces différentes classifications montrent la complexité des lésions. Elles permettent néanmoins de mieux appréhender la stratégie thérapeutique, qui reste fortement tributaire d’un examen clinique et d’imagerie rigoureux .

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Résultats fonctionnels d’une prise en charge en Médecine Physique et Réadaptation par un protocole accéléré d’une ligamentoplastie du genou type KENNETH JONES.
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Reida Doumi (ALGéRIE)
    

    E-Poster

     

    Genou

    ABSTRACT N° SOFCOT23-333

    Résultats fonctionnels d’une prise en charge en Médecine Physique et Réadaptation par un protocole accéléré d’une ligamentoplastie du genou type KENNETH JONES.

     

    Reida R. Doumi* 1, said khemici2, mahmoud dib1

    1Hôpital Militaire Universitaire Spécialisé en Chirurgie Orthopédique Rééducation Fonctionnelle et Appareillage Staouali Alger , Alger, 2Hôpital militaire Régionale Universitaire d’Oran , Oran, Algeria

    Introduction : La ligamentoplastie du genou implique une prise en charge en Médecine Physique et Réadaptation (MPR) adaptée. Les principes de cette prise en charge sont basés sur le respect du phénomène de ligamentisation, de consolidation des transplants et de la biomécanique articulaire. De nombreux protocoles de rééducation ont été proposés et publiés. Ces protocoles sont divisés en deux sous groupes, protocole classique, protocole accéléré.

    Du point de vue physiologique, l’immobilisation prolongée après une ligamentoplastie est rejetée à cause de de ses effets néfastes à la fois sur la cicatrisation tissulaire, la mobilité articulaire, la récupération musculaire et la proprioception.

    Matériel et Méthodes : Notre expérience se fonde sur l’étude de 74 dossiers, concernant des patients opérés pour une instabilité antérieure de genou bénéficiant d’une ligamentoplastie type Kenneth Jones pour lesquels nous avons appliqué prospectivement un protocole accéléré de prise en charge en MPR.

    Résultats : Tous les patients sont de sexe masculin (100 %). L’âge moyen au moment de l’intervention chirurgicale est de 29,03 ans.

    L’indice de masse corporel (IMC) moyen est de 24,96 Kg/m2.

    Une méniscectomie a été associée à la ligamentoplastie dans 17,6 % des cas. Dans 97,2 % la méniscectomie était partielle. L’existence des lésions chondrales condyliennes a nécessité un acte supplémentaire type perforation de PRIDIE dans 6,8 % des cas.

    A 6 mois, les résultats fonctionnels selon l’échelle de LYSHOLM, après la ligamentoplastie et la prise en charge en MPR étaient : bon à excellent dans 95,9 % des cas, moyen dans 4,1 %. On note aussi l’absence des résultats mauvais.

    A 12 mois les résultats chez un seul cas sont devenus Excellents alors qu’il avait un résultat moyen à 6 mois. On note toujours l’absence des résultats mauvais à 12 mois.

    Le taux de survenue d’une douleur résiduelle chez les patients à an après la prise en charge rééducative est de 32,4 %. La persistance d’une douleur après la ligamentoplastie et la prise en charge en MPR chez l’ensemble des patients était sans effet sur les résultats fonctionnels (p = 0,546).

    95,8 % des patients ont repris leur activité professionnelle antérieure. L’aménagement de l’activité professionnelle a concerné 1,4 % des patients. Dans notre série, le reclassement professionnel a été constaté chez 2,8 % des patients. Ils avaient tous une activité professionnelle physique.

    L’arrêt complet de l’activité sportive concerne 5,4 % des patients qui pratiquaient un sport avant l'accident. 36,5 % des patients ont changé le type de sport pratiqué, pour un sport moins sollicitant leur genou contre 58,1 % des patients qui ont gardé le sport favori après le traitement.

    Conclusion : En Médecine Physique et Réadaptation, nous avons opté pour le programme accéléré au stade postopératoire en fonction des résultats favorables. La priorité repose sur l’éviction de la mise en place de la plasticité négative ou mal adaptative qui conduit à des stratégies de non-utilisation et de déconditionnement.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    L’instabilité antérieure chronique du genou opérée et gonarthrose. A propos d'une étude prospective.
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Reida Doumi (ALGéRIE)
    

    E-Poster

     

    Genou

    ABSTRACT N° SOFCOT23-335

    L’instabilité antérieure chronique du genou opérée et gonarthrose. A propos d'une étude prospective.

     

    Reida R. Doumi* 1, said khemici2, mahmoud dib1

    1Hôpital Militaire Universitaire Spécialisé en Chirurgie Orthopédique Rééducation Fonctionnelle et Appareillage Staouali Alger , Alger, 2Hôpital militaire Régionale Universitaire d’Oran , Oran, Algeria

    Introduction : Ce travail a pour objectif principal Déterminer le taux de survenu d’une gonarthrose et identifier Les facteurs de risque après reconstruction du ligament croisé antérieur par une ligamentoplastie type KENNETH JONES.

    Matériel et Méthodes : Nous avons inclus dans une étude prospective descriptive, 180 patients présentant une laxité antérieure chronique symptomatique du genou, qui ont été opéré par une autogreffe libre du tendon rotulien intra-articulaire. Un suivi clinique régulier a été effectué en consultation pour les patients qui répondent aux critères d’inclusions. Les patients ont bénéficié d’une évaluation radiologique à la recherche de signes d’arthrose à partir de la quatrième année d’une ligamentoplastie du ligament croisé antérieur. Le degré de sévérité de l’arthrose fémoro-tibiale a été évalué par les stades radiologiques de Kellgren et Lawrence et la classification radiologique d'Ahlbäck. Les facteurs prédictifs d’arthrose étudiés étaient : l’âge au moment de la rupture du ligament croisé antérieur (LCA), l’âge au moment de l’intervention chirurgicale, le poids, la taille, l’IMC, la notion de tabagisme, le coté opéré, le mécanisme lésionnel, l’accident responsable de la rupture du LCA, les signes cliniques préopératoire (dérobement, déboitement, douleur, épanchement, blocage, craquement), les lésions associées et les actes chirurgicaux associés à la ligamentoplastie.

    L’analyse statistique était faite par le Statistical Package for Social Sciences (SPSS 20).

    Résultats : Sur la classification radiologique de Kellgren et Lawrence, nous avons trouvé 42,8 % de gonarthrose chez les patients opérés par KINNETH JONES et 27,2% de gonarthrose sur la classification d’Ahlbäck. Une différence statistiquement significative est trouvée chez les patients qui ont développé une arthrose concernant l’âge au moment de l'accident (p=0,04), l’âge au moment de de l'intervention chirurgicale (p=0,000) et le délai entre la rupture du LCA et la ligamentoplastie (p=0,000). Nous avons constaté qu’il existe un lien épidémiologique significatif entre l’apparition d’une gonarthrose et l’existence d’un épanchement à répétition du genou (P=0,03).

    Conclusion : L’âge au moment de l’accident, l’âge au moment de l’intervention chirurgicale, le délai écoulé entre la rupture du LCA et la réparation chirurgicale ainsi que la présence d’un épanchement articulaire à répétition avant la reconstruction chirurgicale du LCA, avaient un impact direct sur le développement d’une gonarthrose.

    La rupture du LCA peut entrainer une dégradation progressive du genou. Cependant, il n'a pas été franchement démontré que la reconstruction chirurgicale du LCA évite l’installation d’une gonarthrose.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Résultats du traitement arthroscopique du ménisque discoïde chez les sportifs
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Yousri Abcha (TUNISIE)
    

    E-Poster

     

    Genou

    ABSTRACT N° SOFCOT23-398

    Résultats du traitement arthroscopique du ménisque discoïde chez les sportifs

     

    Yousri Abcha* 1, Med Achref Ferjani1, Wajdi Arfa1, Zied Jlalia1, Mourad Jenzri1, Khaled Kamoun1

    1service d'orthopédie infantile, Institut Kassab d'Orthopédie, Tunis, Tunisia

    Introduction : Le ménisque discoïde est la malformation congénitale la plus fréquente du ménisque. Elle atteint le plus souvent le versant latéral.

    Le traitement consiste à une plastie méniscale pour essayer de restituer une épaisseur adéquate.

    Le but de notre travail est d’évaluer, à moyen terme, les résultats de cette chirurgie réalisée sous arthroscopie sur une population de sujets jeunes et sportifs.

    Matériel et Méthodes : Il s’agissait d’une étude rétrospective menée entre 2012 et 2019 sur 25 patients sportifs opérés sous arthroscopie pour ménisque discoïde avec un recul minimum de 36 mois.

    Nous avons révélé des paramètres épidémiologiques et cliniques indispensables pour notre travail.

    L’arthroscopie a permis de classer la malformation selon Watanabe.

    On a ensuite noté la présence ou non d’une lésion méniscale surajoutée.

    L’évaluation des résultats a été élaborée en utilisant le score IKDC.

    Résultats : L’âge moyen était de 24 ans avec une prédominance masculine.

    il s’agissait de sportif de loisir dans 19 cas et le football était le sport le plus pratiqué. La douleur était le motif de consultation le plus fréquent. La notion de blocage articulaire a été rapportée dans 15 cas et la sensation de craquement dans 11 cas.

    Il s’agissait de 24 ménisques externes et 1 seul ménisque interne discoïde.

    Le ménisque discoïde était de type 1 (complet) dans 56% des cas.

    Au dernier recul, 18 patients (76.9%) avaient repris une activité sportive normale, 19 patients (76%) jugeaient leurs genoux normaux et 3 patients (12%) presque normaux.

    Discussion : Nos constatations épidémiologiques ainsi que les résultats post-opératoires correspondent à ceux de la littérature.

    La plastie sous arthroscopie du ménisque discoïde chez les sportifs symptomatiques donne souvent des bons résultats fonctionnels à moyen terme.

    Toutefois, les complications à long terme reste quasiment inévitables.

    Conclusion : La plastie du ménisque discoïde reste le traitement de choix chez les patients symptomatiques. La complexité des lésions méniscales associées peut compromettre le résultat. Une étude plus élargie avec un recul supérieur à 5 ans serait importante pour évaluer les résultats à long terme de cette chirurgie.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Que reste-il des ostéotomies tibiales dans le traitement de l’arthrose fémoro-tibiale et fémoro-patellaire d’origine mécanique (à propos de 217 ostéotomies tibiale d’addition)
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Rabah Atia (ALGéRIE)
    

    E-Poster

     

    Genou

    ABSTRACT N° SOFCOT23-413

    Que reste-il des ostéotomies tibiales dans le traitement de l’arthrose fémoro-tibiale et fémoro-patellaire d’origine mécanique (à propos de 217 ostéotomies tibiale d’addition)

     

    Rabah Atia* 1, 2, Soumaya Remel1, 2, Adlène Bey Laggoun 1, 3, Hamza Méssalhi1, 2

    1Faculté de Médecine, Université Badji Mokhtar, 2Service d'Orthopédie, CHU Ibn Rochd, Annaba, 3Service d'Orthopédie, EPH Emir Abdelkader, Besbes El Taref, Algeria

    Introduction : L’avènement de l’arthroplastie du genou à fait régresser de façon excessive les indications des ostéotomies dans les gonarthroses. L’objective de ce travail est de monter les effets positifs de l’ostéotomie tibiale d’ouverture d’addition sur l'arthrose fémoro-tibiale et patellaire

    Matériel et méthodes : Etude rétrospective, 217 patients (1996-2020), Age 42-77 ans (46,58%, / 55-65), 163 femmes (ratio 3,97), Morphotique, pangonogramme, calque de l’ostéotomie, Chirurgie sous garrot pneumatique, coussin fesse controlatérale, préparation de la crête controlatérale, chirurgien côté controlatéral, Ostéotomie de bas en haut de dedans en dehors passant au-dessus de la tubérosité tibiale en direction de l’articulation tibio-fibulaire, Contrôle peropératoire souhaité mais pas nécessaire Synthèse plaque spécifique ou agrafe, Contention limitée antidouleur, rééducation du genou au 8e jour et appui progressif à partir du 21e jour, Suivi à court et moyen terme et évaluation à 18 mois

    Résultats : Age moyen 58 ans, sans antécédents 58%, 42% Citadins Motif 100% douleurs et gène à la position assise, 78% Bilatéralité, 95% Genu Varum, 60% genou stable Syndrome rotulien, 76% des cas, signes méniscaux 78% ; Classification d'Ahlback 67% I et II avec 72% d’arthrose fémoro-patellaire. 217 Ostéotomies dont 13 bilatérales en un seul temps opératoire ; 69% des patient sont normo-corrigés, 12% hyper-corrigés ; Effet de la translation latérale de la tubérosité tibiale à 100% ;Au dernier contrôle 61% régression de la douleur et 32% ablation du matériel ; 8% de complications, infection, dé bricolage de matériel, et consolidation aléatoire ; 75% de genou mobile et 63% sont normo-axés ; 87% souhaite être opéré de l’autre cote ; Les opérés de deux cotés ont eu du mal à reprendre la marche mais sont très soulagés ; L’aspect radiographique a été amélioré dans 87% dans le type II d'Ahlback, Au quotidien 77,16 % pensaient avoir un meilleur résultat

    Discussion : Les échecs sont dus au morphotype tridimensionnel du patient pour une correction dans le plan frontal et une sous-estimation de la lésion initiale ; L’activité physique étant diminué chez certaines patients font qu’elles sont sujette à une insuffisance de préparation et au non-respect des contraintes de la rééducation souvent décalée. Le spectre de la prothèse ne les quitte pas mais les patients préfèrent le geste conservateur ; L’ostéotomie d’ouverture a un avantage sur la fermeture concernant le raccourcissement du membre et les suites opératoires du fait que l’attelle fibulaire ; reste intacte mais 17 % se plaignent du site donneur

    Conclusion : L’indication d’une ostéotomie d’addition d'ouverture dans les gonarthroses en genu varum doit être discutée et préférée à la fermeture avant la prothèse

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Evaluation clinique et radiologique de 100 arthroplasties totales de hanche avec cotyle plat cimente
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Saadedine Amouri (ALGéRIE)
    

    E-Poster

     

    Hanche

    ABSTRACT N° SOFCOT23-428

    Evaluation clinique et radiologique de 100 arthroplasties totales de hanche avec cotyle plat cimente

     

    Saadedine H. Amouri* 1, Meriem CHERGUI1, Abdelghani HOUAMER1, Abdelhamid BENDIFALLAH1, Mustapha YAKOUBI1

    1ORTHOPEDIE, EHS BENAKNOUN, ALGER, Algeria

    Introduction : L’utilisation des implants cotyloïdiens plats cimentés en arthroplastie primaire de hanche a considérablement diminué ces dernières années dû à une grande variété de modèles et de mode de fixation disponible actuellement. L'objectif de notre étude est de Préciser le taux de survenu de complications post-opératoires chez les patients traités par arthroplastie totale de hanche à implant cotyloïdien plat cimenté et évaluer leurs résultats radio-cliniques.

    Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective, menée entre Janvier 2010 et décembre 2016, incluant des prothèses totales de hanche (PTH) de première intention utilisant un implant acétabulaire en polyéthylène conventionnel plat cimenté. Nous avons retenu 100 dossiers de patients ayant bénéficié d’une arthroplastie totale de hanche à implant cotyloïdien plat suite à une fracture du col fémoral comprenant 48 patients et d’autres dans le cadre d’une chirurgie élective (suite à une coxarthrose ou une coxite d’origine rhumatismale) comprenant 52 patients. Nous avons évalué les résultats cliniques et radiologiques et recherché les complications à type de descellements, luxations et autres sur un recul minimum de 05 ans.

    Résultats : L’âge moyen était de 65 ans ans et l’indice de masse corporelle moyen était de 28 kg /m2. On note de bons résultats à moyen et à long terme malgré la survenue de Quelques complications notamment un sepsis précoce qui a nécessité une révision, des inégalités de longueur des membres inférieurs, une atteinte du nerf sciatique et autres.

    Conclusion : Cette étude a mis en évidence une excellente survie à 05 ans des arthroplasties totales de hanche à implant cotyloïdien plat cimenté malgré la survenue de quelques complications.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Nouvelle Analyse Arthroscopique du TFCC - Applications Cliniques.
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Guillaume Herzberg (Lyon)
    

    E-Poster

     

    Genou

    ABSTRACT N° SOFCOT23-450

    Nouvelle Analyse Arthroscopique du TFCC - Applications Cliniques.

     

    Guillaume Herzberg* 1, Marion Burnier2, Lyliane Ly3

    169, Clinique Parc - Clinique Val d'Ouest, Lyon, 269, Médipole, Villeurbanne, 369, Hospices Civils de Lyon, Lyon, France

    Introduction : Depuis 1989, la classification de Palmer fait référence dans l'analyse des lésions du TFCC mais de nombreux sous-groupes ont été décrits. Il n'existe pas de classification arthroscopique regroupant toutes les lésions actuellement connues du TFCC ni les associations lésionnelles . Le but de ce travail est de proposer une nouvelle description arthroscopique des lésions traumatiques et dégénératives du TFCC.

    Matériel et méthodes : A partir de 233 arthroscopies cliniques de TFCC pathologiques et de 19 arthroscopies de spécimens anatomiques frais, les auteurs proposent d'utiliser la porte 3-4 pour décrire tous les composants du TFCC et confirmer les lésions par des tests arthroscopiques. La variance ulnaire est systématiquement mentionnée. Des associations lésionnelles peuvent être décrites.

    Résultats : Le type "D" (Disc) désigne les lésions traumatiques (DT) ou dégénératives (DD) du disque articulaire peu vascularisé, amortisseur ulno-carpien fibro-cartilagineux à faible potentiel de cicatrisation.

    Le type "R" (Reins) désigne les lésions traumatiques des ligaments radio-ulnaires bien vascularisés, déstabilisantes pour la RUD, avulsions fovéales pures ou ostéo-ligamentaires mais aussi arrachements des cornes antérieures ou postérieures depuis le radius distal.

    Le type "W" (Wall) désigne les lésions traumatiques de la paroi ulno-carpienne bien vascularisée dorsale, médiale et palmaire dont l'ensemble en vue arthroscopique 3-4 a un aspect concave en dehors.

    Les lésions combinées peuvent être décrites.

    Discussion : Depuis la classification de Palmer, nombreux sont les articles faisant un focus arthroscopique sur telle ou telle lésion du TFCC. Aucun ne donne une vue d'ensemble actualisée sur le sujet et les association de lésions dégénératives et traumatiques parfois constatées (en conjonction avec les données de variance ulnaire) ne peuvent pas être placées actuellement dans un cadre cohérent. Les auteurs proposent une actualisation arthroscopique de la classification de Palmer.

    Conclusion : Cette nouvelle description arthroscopique des lésions traumatiques ou dégénératives du TFCC permet non seulement d'actualiser la classification de Palmer mais aussi de décrire des combinaisons lésionnelles, ce qui ne pouvait pas être fait jusqu'à présent.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Technique et résultats de la réinsertion arthroscopique trans-osseuse des avulsions fovéales selon Nakamura
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Guillaume Herzberg (Lyon)
    

    E-Poster

     

    Genou

    ABSTRACT N° SOFCOT23-456

    Technique et résultats de la réinsertion arthroscopique trans-osseuse des avulsions fovéales selon Nakamura

     

    Guillaume Herzberg* 1, Marion Burnier2, Lyliane Ly3

    169, Clinique Parc - Clinique Val d'Ouest, Lyon, 269, Médipole, Villeurbanne, 369, Hospices Civils de Lyon, Lyon, France

    Introduction : Le diagnostic et la réparation arthroscopique des lésions traumatiques déstabilisantes du TFCC sont devenues la règle. Les réinsertions trans-osseuses s'opposent aux réinsertions par ancres et peu de séries sont décrites. Les auteurs rapportent leur expérience rétrospective de la technique de réinsertion trans-osseuse sous assistance arthroscopique selon Nakamura.

    Matériel et méthodes : Entre 2012 et 2023, 64 poignets ont bénéficié d'une réinsertion trans-osseuse d'une avulsion fovéale déstabilisantes sous assistance arthroscopique (14 TFCC ont été réinsérés en aigu pendant le traitement d'une fracture du radius distal). Il y avait 35 femmes (55%) et 29 hommes (45%). L'âge moyen était de 36 ans.

    Résultats : Les résultats en termes de douleurs et gène fonctionnelle en pronosupination, arc de pronosupination, et instabilité résiduelle sont présentés.

    Discussion : Les techniques de réinsertion fovéale du TFCC par ancres donnent des résultats fiables et bien documentés. Cependant la technique chirurgicale peut être difficile à cause du peu d'espace disponible et elle n'est pas applicable en situation aigue. Les auteurs montrent qu'une réinsertion simple, trans-osseuse, utilisant un fil non résorbable, peut donner des résultats équivalents avec un spectre plus large d'indications.

    Conclusion : La technique de réinsertion fovéale sous assistance arthroscopique selon Nakamura est une méthode simple, fiable, économique et reproductible permettent de traiter les instabilités RUD au stade aigu et chronique. En cas d'échec, une ligamentoplastie arthroscopique peut être réalisée.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Gonarthrose au stade 3 d'Ahlback, l'ostéotomie garde-elle ses indications ?
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Ahmed Mohamed Lazar (ALGéRIE)
    

    E-Poster

     

    Genou

    ABSTRACT N° SOFCOT23-483

    Gonarthrose au stade 3 d'Ahlback, l'ostéotomie garde-elle ses indications ?

     

    Ahmed Mohamed Lazar* 1, Adlen Cherfi1, Nour el houda Chergui2

    1Hôpital Central de l'Armée , Alger, Algeria, 2Alger, Hôpital Central de l'Armée , Alger, Algeria

    Introduction : Le traitement de la gonarthrose au stade 3 d'Ahlback est chirurgical. Il peut être radical ou conservateur. Le stade 3 d'Ahlback est un stade charnière ou plusieurs auteurs considèrent que le traitement conservateur n'a plus de place au profil du traitement radical. A ce jour, il n y a aucun consensus pour la prise en charge de la gonarthrose à ce stade. Est ce le traitement conservateur et notamment l'ostéotomie tibial est toujours d'actualité ?

    Devant l'évolution des prothèses du genou et les progrès réalisés dans leurs conception, les interventions de réaxation garde-elles leurs indications? Notre travail n'a pas pour but de comparer les deux techniques mais d'apporter une réponse à la question qui anime toujours les débats: L'ostéotomie tibiale de valgisation garde-elle s place dans la gonarthrose au stade 3 d'Ahlback ou on doit passer à la prothèse d'emblée?

    Matériel et Méthodes : Etude descriptive, monocentrique prospective entre 2010 et 2018 avec un recul moyen de 06 ans incluant 140 patients présentant une arthrose fémoro-tibiale médiale sur genu-varum au stade 3 d'Ahlback. il y a eu 70 ostéomie de valgisation par soustraction latérale et 70 prothèses totales du genou. L'évaluation était clinique, fonctionnelle ( Score de Devane, score IKS, score HHS, cotation KSS) et radiologique.

    Les données ont été saisies sur un masque de logiciel d'épidémiologie informatique de l'OMS "Epi data ver 3" et du CDC Atlanta. L'analyse des résultats s'est faite sur logiciel Epi-info version 6.04.

    Résultats : Au dernier recul, nous avons obtenu 84 % de très bons résultats au score HHS- Insall et 91 % au score IKS genou pour le traitement conservateur, contre 78 % de très bons résultats pour score HHS- Insall et au score IKS genou pour le traitement radical ( prothétique).

    Discussion : Au différents scores fonctionnels (IKS, HHS, KSS), on rapporte une nette amélioration pour les deux techniques. Nos résultats restent comparables à la littérature aussi bien pou le traitement conservateur ( ostéotomie de valgisation) que pour le traitement prothétique ( PTG) avec une amélioration considérable pour les deux groupes aux scores de Devane et Charnley.

    Conclusion : Les ostéotomies de valgisation gardent des suites opératoires relativement simples et retardent la mise en place de prothèses, qui aura des des suites opératoires plus exigeantes avec une adaptation plus rapide.

    Notre étude retrouve des résultats équivalent entre le traitement conservateur et prothétique, sans l'affirmer en terme de survie.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Evaluation du retentissement fonctionnel de l'encombrement fémoro-patellaire dans l'arthroplastie totale du genou
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Med Achref Elferjani (TUNISIE)
    

    E-Poster

     

    Genou

    ABSTRACT N° SOFCOT23-496

    Evaluation du retentissement fonctionnel de l'encombrement fémoro-patellaire dans l'arthroplastie totale du genou

     

    Med Achref Elferjani* 1, 1, Anas Mbarki1, Yosri Abcha1, Haithem ElEuch1

    1orthopédie, hopital la Rabta, Tunis, Tunisia

    Introduction : L'encombrement fémoro-patellaire est la situation où la taille antéro-postérieure de la patella et/ou du fémur augmente après la mise en place d'une prothèse totale du genou. Nous avons cherché à déterminer comment cette situation influence le résultat fonctionnel de l'arthroplastie totale du genou.

    Matériel et Méthodes : Nous avons mené une étude rétrospective portant sur 30 cas de prothèses totales du genou de première intention sans resurfaçage patellaire, avec un suivi minimal de 12 mois. Nous avons collecté des données épidémiologiques, cliniques, thérapeutiques et évolutives. Les mesures ont été réalisées sur des radiographies standard du genou de profil avant et après l'opération en utilisant la méthode de Beldman. L'encombrement trochléen, l'encombrement condylien et l'encombrement fémoral distal ont été calculés, avec ce dernier étant considéré comme le critère de jugement principal. Nous avons évalué les effets fonctionnels de l'encombrement fémoro-patellaire sur la douleur, la mobilité et le score fonctionnel(WOMAC) après le suivi.

    Résultats : Nos résultats ont montré que les genoux présentant un encombrement fémoro-patellaire avaient un score WOMAC moyen plus élevé pour la douleur par rapport aux genoux sans encombrement. De plus, les genoux encombrés étaient plus rigides que les genoux non encombrés. Enfin, les genoux encombrés présentaient un score WOMAC moyen postopératoire pour la fonction et un score WOMAC total moyen postopératoire plus élevés que les genoux sans encombrement,;

    Discussion : La différence était significative pour l'encombrement condylien et l'encombrement fémoral distal, mais non significative pour l'encombrement trochléen. De plus, les genoux encombrés étaient plus rigides que les genoux non encombrés, avec une différence significative pour l'encombrement condylien et l'encombrement fémoral distal, mais non significative pour l'encombrement trochléen. Les genoux encombrés présentaient un score WOMAC moyen postopératoire pour la fonction et un score WOMAC total moyen postopératoire plus élevés que les genoux sans encombrement, avec une différence significative pour l'encombrement trochléen, l'encombrement condylien et l'encombrement fémoral distal.

    Conclusion : Nous avons observé que les genoux présentant un encombrement fémoro-patellaire étaient plus douloureux, plus raides et avaient un moindre niveau de fonctionnalité que les genoux sans encombrement.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Knee pigmented villonodular synovitis with an atypical multi-system syndrome : case report
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Zakaria Chabihi (MAROC)
    

    E-Poster

     

    Genou

    ABSTRACT N° SOFCOT23-502

    Knee pigmented villonodular synovitis with an atypical multi-system syndrome : case report

     

    Zakaria Chabihi* 1, Nizar Nouidi1, Abdelwahed Soleh1, Brahim Demnati2, El Mehdi Boumediane1, Mohammed Amine Benhima1, Imad Abkari1

    1Traumatologie B, CHU Mohammed VI, Marrakech, 2Université Hassan II, Casablanca, Morocco

    Introduction : Pigmented Villonodular Synovitis is a locally aggressive neoplastic non metastatic synovial disease characterized by hemosiderin deposits, This affection is a rare entity with an incidence 9.2 to 35 per million per year, and its etiology is not yet elaborated.

    Matériel et Méthodes : We hereby present a case with knee pigmented villonodular synovitis associated with an new atypical multi-systemic syndrome following SCARE criteria; Our ambition is this case report would help better understand PNVS we therefore we propose a potential unifying hypothesis for this combination.

    Résultats : The patient is a female 19 years old and the 8th child of 8 sibilings from a non-consanguineous couple; she was followed for type 1 diabetes and primary amenorrhea; Facial features shows an hypoplastic amelogenesis imperfecta, with no dysmorphic facial features. Para-clinical exploration uncovered a normocyte normochromic anemia, low lymphocytes, thromocytosis, low Vitamine D3 value, elevated phosphorous levels of 56mg/L, a high PAL value, a low blood proteins, a high HBA1C , low FSH, and LH; bone densitometry shows advanced osteoporosis; Gastric and duodenal biopsy shows a minimal chronic non-specific pangastritis and duodenitits of minimal activity; Cervical ultrasound shows a thyroid hypothrophy with thyroiditis; Pituitary MRI shows a pituitary microadenoma; CT scan shows minimal alveolar pneumopathy, minimal bilateral ureterohydronephrosis, atrophic uterus of impubescent appearance, hepatomegaly and moderate ascites. The MRI of the knee shows a large heterogeneous joint effusion with thickening of the synovium with dislocation of the knee and total rupture of the cruciate ligaments and detachment of a medial meniscus. Anatomopathological analysis of biopsy confimred a pigmented villonodular synovitis of the knee.

    Discussion : PVNS of the knee associate with the syndrome described above is an entity that to our knowledge has not been described in the literature. Findings describe in our syndrome does not exhibits features from the syndromes known to be associated with PVNS such as RASOpathies. We hypothesize an abnormal activation of the immune system, particularly the monocyte-macrophage pathway for various reasons: hemosiderophages being the main marker of PVNS in addition to macrophage incrimination in PVNS like Chediak–Higashi syndrome.

    Conclusion : Pigmented Villonodular Synovitis is a rare synovial disease. This case report presents a case with knee pigmented villonodular synovitis associated with an atypical multi-systemic syndrome. The patient is a female 19 years old. Para-clinical exploration uncovered normocyte normochromic anemia, low lymphocytes, thromocytosis, low Vitamine D3 value, elevated phosphorous levels of 56mg/L, a high PAL value, a low blood proteins, a high HBA1C , low FSH, and LH. We hypothesize an abnormal activation of the immune system, particularly the monocyte-macrophage pathway.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Facteurs déterminants les résultats d'une ostéotomie tibiale dans la gonarthrose
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Ahmed Mohamed Lazar (ALGéRIE)
    

    E-Poster

     

    Genou

    ABSTRACT N° SOFCOT23-515

    Facteurs déterminants les résultats d'une ostéotomie tibiale dans la gonarthrose

     

    Ahmed Mohamed Lazar* 1, Rabeh Benkhelil1, Adlen Cherfi1, Nour el houda Chergui1, Djilali Guendouz1

    1Hôpital Central de l'Armée , Alger, Algeria

    Introduction : Les ostéotomies tibiales sont bien connues ainsi que leurs répercussions bénéfiques sur le quotidien des patients présentant une gonarthrose sur genu varum notamment. Certains facteurs clinique et/ou radiologique sont considérés à tort ou à raison comme prémonitoire pour la réussite ou l'échec d'une ostéotomie tibiale pour gonarthrose sur genu varum.

    La recherche et l'identification de certains facteurs cliniques et radiologiques préopératoires pouvant influencer d'une manière direct ou indirect les résultats d'une ostéotomie tibiale de valgisation nous permettrait de connaitre ou de prévoir la proportion de réussite ou d'échec de celle-ci.

    Matériel et Méthodes : Etude prospective monocentrique, entre 2015-2021 incluant 100 patients ayant bénéficier d'une ostéotomie tibiale de soustraction latérale sur genu varum ,avec un recul moyen de 05 ans. l'appréciation des facteurs c'étant faite selon des critères cliniques : l'âge ,sexe, autonomie préopératoire ,étiologie, IMC, et des critères radiologiques : HKA ,Angle de Levigne, l'état fémoro-patellaire et la pente tibiale. Nous avons évaluer les patients selon le score HSS-Insall ,IKS , score de DEVANE et catégories de CHARNLEY.

    Résultats : Les résultats de notre série restent encourageant avec une nette amélioration des scores IKS genou post opératoire à 87.3 ,IKS fonction à 75.6 et le score HSS-INSALL post opératoire à 88.9 sans pour autant être dépendant des facteurs préopératoire.

    Discussion : Il ressort de notre étude que même si l'âge de nos patients était sup à 65 ans dans 21.7%,avec une obésité retrouvée dans 44.3% une atteinte de la fémoro-patellaire dans 85% et que tous les patients inclus étaient au stade III d'AHLBACK.

    Les résultats restent encourageant de même que nous les avons comparer avec ceux de la littérature: Catonné-Judet ,Levigne-Bonin, Lootvoet et Coventry.

    Conclusion : Certains facteurs contrairement aux idées reçues ne semblent pas être déterminant dans le résultat des ostéotomies tibiales de soustraction externe a savoir : l'âge ,l'IMC ,l'état de la fémoro-patellaire et la pente tibial , par contre le degrés de correction et l'état d'activité du patient semble avoir une influence sur le résultat .

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Etude radiologique d'une technique d'alignement mécanique des prothèses totale de genou avec ancillaire mécanique
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Corentin Pangaud (), Corentin Pangaud (Marseille)
    

    E-Poster

     

    Genou

    ABSTRACT N° SOFCOT23-525

    Etude radiologique d'une technique d'alignement mécanique des prothèses totale de genou avec ancillaire mécanique

     

    Corentin Pangaud* 1, Fernando Vanoli2, Grégoire Micicoi3, Patrick Chabrand4, Jean-Noël Argenson1

    1Bouches du Rhone, 2Bouc, Assistance Publique des Hôpitaux de Marseille, Marseille, 3Alpes Maritimes, Centre Hospitalo-Universitaire de Nice, Nice, 4Bou, Université Aix Marseille, Marseille, France

    Introduction : L'évolution des technologies en chirurgie prothétique de genou permet de nouvelles interrogations et de fixer de nouveaux objectifs en terme de positionnement des implants. L'alignement est un des points de discussion majeurs actuellement sur l'amélioration des résultats fonctionnel des prothèses totales de genou. Nous avons décidé d'étudier l'efficacité et la précision d'une technique d'alignement conventionnel mécanique avec ancillaire manuel. Cette étude permettra de créer la référence à laquelle les techniques innovantes pourront être comparées.

    Matériel et méthodes : Une étude prospective monocentrique a été réalisée. 100 patients on été inclus entre Septembre 2022 et Mars 2023. Les critères d'inclusion étaient : patient nécessitant la pose d'une prothèse totale de genou de première intention pour une gonarthrose tricompartimentale primitive. Le critères de jugement principal était la mesure de l'angle "Hip-Knee-Ankle" (HKA) post opératoire. Les critères de jugement secondaires était : la mesure de l'angle "Lateral Distal Femoral Angle" (LDFA), la mesure de l'angle "Medial Proximal Tibial Angle" (MPTA), La mesure de l'angle "Joint Line Obliquity" (JLO) ainsi que le pourcentage de patient dont le phénotype initial a été changé. Les patients étaient opéré à l'aide d'une technique conventionnelle visant un alignement mécanique : HKA 180°, LDFA 90°, MPTA 90°. Une goniométrie était réalisée à J3 post opératoire pour évaluer immédiatement la correction.

    Résultats : L'âge moyen des patient était de 74 ans (58 - 87), 70 femmes pour 30 hommes

    Les angles moyens préopératoires étaient : HKA : 172,0° (156,7 - 192,5), LDFA : 88,3° (77,1 - 99,8), MPTA : 86,5 (78,1 - 102,2), JLO : 2,8 (-2,7 : 11,5)

    Les angles moyens postopératoires étaient : HKA : 177,1° (172,9 - 183,6), LDFA : 90,0° (81,9 - 95,9), MPTA : 89,8 (83,8 - 94,2), JLO : 1,1 (-2,1 : 5,6)

    Le phénotype initial était conservé dans 85% des cas

    Discussion : Les nouvelles techniques d'alignement sont en cours de définition et ont été bien résumées par Rivière et al en 2017 et Lustig et al en 2021. Le développement de la robotique dans les arthroplasties de genou semble permettre une meilleur précision dans le positionnement des implants. Cette étude permet d'identifier la précision dans le positionnement des implants à l'aide d'une technique conventionnelle qui est encore le gold standard en chirurgie prothétique du genou. Ces données pourront servir de base de comparaison pour le développement de nouvelles techniques robotisées.

    Conclusion : Les techniques d'alignement mécanique avec ancillaire conventionnel permettent une relative reproductibilité dans le positionnement des prothèses totales de genou cependant une marge d'erreur de +/- 5° est à considérer dans la prise de décision sur l'objectif angulaire planifié en préopératoire. Un proportion de 15% des patients ont vu leur phénotype d'alignement modifié entre la goniométrie préopératoire et la goniométrie postopératoire.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Etude biomécanique par simulation aux éléments finis de l’influence de la variation de l’offset fémorale d’une prothèse totale de la hanche sur les contraintes péri-prothétiques.
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Chatty Wassim ()
    

    E-Poster

     

    Hanche

    ABSTRACT N° SOFCOT23-527

    Etude biomécanique par simulation aux éléments finis de l’influence de la variation de l’offset fémorale d’une prothèse totale de la hanche sur les contraintes péri-prothétiques.

     

    Oueslati Achraf1, Fafa Hatira2, Gharbi Ahmed1, Chatty Wassim* 1, Djemai oumayma2, Khalil Amri1, Lotfi Nouisri1

    1orthopedie, hopital militaire principale d'instruction de Tunis, 2biomecanique, L'Institut national des sciences appliquées et de technologie, Tunis, Tunis, Tunisia

    Introduction : L’offset fémorale de la prothèse totale de la hanche (PTH) est un paramètre biomécanique dont l’importance et le retentissement sur le résultat fonctionnel est peu élucidé. Le but de notre étude était d’évaluer par simulation aux élément finis l’influence de la variation de l’offset fémorale sur les contraintes péri prothétique de la pièce fémorale.

    Matériel et Méthodes : L’étude numérique a été réalisée par une modélisation informatique 3D du fémur et de la prothèse en utilisant le logiciel de calcul éléments finis Solidworks.

    Les simulations ont été conduites en imposant une charge statique représentant le poids d’une personne de 70 kg. Tous les matériaux sont supposés avoir un comportement élastique, linéaire et homogène. Les propriétés mécaniques des matériaux sont basées sur les travaux de Nuño N et al. Au cours de cette modélisation nous avons évalué les contraintes équivalentes au sens de Von Mises,  Mises, exercées sur le fémur par une prothèse non cimentée en modifiant l’offset fémorale en augmentant et en diminuant de 5mm.

    Résultats : L’étude des contrainte maximale péri prothétique a objectivé les valeurs suivantes : offset de référence = 8.699 v Mises , offset augmenté de 5mm=8.466 v Mises , offset diminué de 5mm = 9.577 v Mises. Soit une augmentation de plus de 13% des contrainte avec la réduction de l’offset. L’évaluation des contraintes exercées sur le fémur a objectivé les résultats suivants : offset de référence = 13.13 v Mises , offset augmenté de 5mm=13.05 vMises , offset diminué de 5mm = 13.91 v Mises. Soit une augmentation de 06% des contraintes avec la réduction de l’offset.

    Discussion : Notre étude a objectivé que la diminution de l’offset fémorale entraine une augmentation des contrainte péri prothétique et des contraintes sur l’os par la pièce fémorale. Cette augmentation de contrainte pourrait explique l’altération des résultats fonctionnelle et de la longévité des prothèses avec la diminution de l’offset fémorale, rapporter par plusieurs études dans la littérature.

    Conclusion : L’offset fémorale est un paramètre biomécanique important dans la prothèse totale de la hanche sa modification aurait une influence sur la répartition des contraintes sur l’os et en péri prothétique et par conséquent sur les résultats cliniques.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Coxopathie hydatique primitive de la hanche : une localisation rare d’un kyste hydatique, À propos d’un cas et revue de la littérature.
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Marouane Ait-Rahou (MAROC)
    

    E-Poster

     

    Hanche

    ABSTRACT N° SOFCOT23-537

    Coxopathie hydatique primitive de la hanche : une localisation rare d’un kyste hydatique, À propos d’un cas et revue de la littérature.

     

    Marouane Ait-Rahou* 1, Yassine Chaouqui 1, Amine Boumaiz1, Mohamed Anas Zeroual 1, Abdessalam Achkoun1, Hanane El Haoury1, Mohamed Madhar1, Rachid Chafik1, Youssef Najeb1

    1Traumatologie-Orthopédie , CHU Mohammed VI, Hôpital Ibn Tofail, Marrakech, Morocco

    Introduction : L’hydatidose émerge à l’état endémique au Maroc. Cette pathologie ;décrite fréquemment au niveau digestif et pulmonaire; peut toucher les parties molles, mais aussi l’os, et la hanche représente une localisation exceptionnelle.

    Matériel et Méthodes : Homme de 49 ans, d’origine rurale, tabagique chronique, consultait pour des douleurs chroniques et inflammatoires de la hanche gauche, irradiante vers le genou, sans autres signes associés. L’examen clinique trouve une masse molle, mobile, indolore au niveau de la région fessière, mesurant 10cm5cm, la peau en regard est normale, avec limitation des amplitudes articulaires de la hanche. Le bilan biologique était sans anomalies, la radiographie standard du bassin montrait une ostéolyse avec destruction de l’articulation coxo-fémorale droite. L’IRM de la hanche gauche a objectivé une atteinte ostéo-articulaire, des parties molles de la région fessière et du muscle grand adducteur, d’origine parasitaire. Le patient a bénéficié d’une exérèse, de la masse accessible au niveau de la région fessière sous anesthésie locorégionale, par une voie postérieure de Kocher langenbeck. En peropératoire, nous avons noté la présence d’un kyste intacte, prélevé en totalité avec un contenu visqueux à multiples vésicules.

    Résultats : L’étude anatomopathologique était en faveur d’un kyste hydatique. Nous avons retenu le diagnostic d’une coxopathie hydatique primitive de la hanche. Le patient a été mis sous albendazole 15mgkgj, avec un suivi régulier clinico-biologique. Les suites opératoires étaient sans anomalies.

    Discussion : L’Echinococcus granulosus est le parasite adulte présent en dans l’intestin des canidés, l’hôte définitif. Il sévit dans les zones d'élevage extensif, et le kyste hydatique correspond au stade larvaire formé dans divers organes. L’Homme est une impasse parasitaire et les œufs ingèré pénètrent la paroi intestinale et empruntent le système porte pour se disséminer dans le corps. La résistance mécanique présente une barrière devant le passage des œufs ingérés vers le tissu osseux, ce qui explique la rareté de cette localisation estimée à 1.1  . Sur le plan radiologique, son aspect est pseudo-tumoral multi-vésiculaire, parfois à l’origine des fractures pathologiques. Il est toujours primitif et la lésion est faite de multiples vésicules sans membrane. Il se caractérise par une grande latence clinique entrainant un retard de diagnostic. Le traitement est médico-chirurgical, visant la réduction de la taille des kystes, la stérilisation de leur contenu avant et après la chirurgie, pour une exérèse dite carcinologique des lésions assimilées à une véritable tumeur maligne, et malgré les différentes méthodes thérapeutiques, les taux de rechutes sont très importants.

    Conclusion : Le kyste hydatique osseux est une localisation rare, même dans les zones d’élevage extensif. Cette affection est redoutable quelque soit l'os concerné, et l'exérèse chirurgicale, aussi large soit elle, reste souvent incomplète.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    La méniscectomie partielle pour lésion en anse de seau : résultats à moyen et long terme
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Yousri Abcha (TUNISIE)
    

    E-Poster

     

    Genou

    ABSTRACT N° SOFCOT23-538

    La méniscectomie partielle pour lésion en anse de seau : résultats à moyen et long terme

     

    Yousri Abcha* 1, Med Ali Khlif1, Abdelaziz Ben yedder1, Med Achref Ferjani1, Maher Barsaoui1

    1service d'orthopédie, CHU La Rabta, tunis, Tunisia

    Introduction : La méniscectomie partielle sous arthroscopie est une technique chirurgicale largement utilisée dans le traitement des lésions méniscales en anse de seau.

    L’objectif de notre étude était d’évaluer les résultats de cette chirurgie à moyen et long terme et d’identifier les facteurs de mauvais pronostic.

    Matériel et Méthodes : il s’agissait d’une étude descriptive rétrospective menée sur une période de 7 ans portant sur un groupe de 31 malades opérés pour lésion en anse de seau du ménisque par méniscectomie partielle sous arthroscopie.

    Nous avons relevé les données épidémiologiques et cliniques nécessaires à savoir : âge, sexe, antécédents, coté atteint, niveau d’activité sportive, signes fonctionnels et physiques et stabilité du genou.

    L’évaluation des résultats s’est basée sur le score IKDC subjective, le taux de satisfaction et le stade d’arthrose selon la classification d’Ahlback au dernier recul.

    Résultats : l’âge moyen était de 27 ans et la prédominance masculine était nette avec un sexe-ratio à 6.75. Les sportifs représentaient 67% de la population étudiée . Les lésions méniscales touchaient principalement le ménisque interne dans plus de 2/3 des cas et étaient de type 2 de Trillat dans 58% des cas.

    Le délai entre l’apparition des premiers symptômes et l’acte opératoire était de 6 mois en moyenne.

    Le score IKDC subjective moyen était de 82% , le taux de satisfaction de la chirurgie était de 92% et le taux d’arthrose fémoro-tibiale interne stade 2 ou plus a été noté dans 55% des cas.

    L’étendue de la lésion méniscale, un délai opératoire prolongé et la survenue chez un sportif de compétition sont les facteurs de mauvais pronostic qui ont été identifiés.

    Discussion : la méniscectomie partielle sous arthroscopie garde une place importante dans l’arsenal thérapeutique des lésions en anse de seau. A coté d’excellent résultats à court terme, les résultats à moyen et à long terme sont plutôt satisfaisants malgré l’apparition progressive de l’arthrose fémoro-tibial précoce.

    L’analyse de notre série rejoint les résultats décrits dans la littérature qui montrent que le délai opératoire et l’étendue de la lésion sont les facteurs le plus déterminant dans le pronostic de la lésion.

    Conclusion : Les résultats à moyen et long terme de la méniscectomie partielle sous arthroscopie pour les lésions en anse de seau du ménisque étaient satisfaisant sur le plan fonctionnel. Toutefois, l'apparition précoce de l'arthrose fémoro-tibiale reste une complication fréquente.

    Malgré ses limites, cette technique garde une place primordiale dans la prise en charge des lésions méniscales en anse de seau.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Résultats fonctionnels et anatomiques de l’ostéotomie tibiale de valgisation avec cale Duowedge - A propos de 50 cas
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Rafik Elafram (TUNISIE)
    

    E-Poster

     

    Genou

    ABSTRACT N° SOFCOT23-586

    Résultats fonctionnels et anatomiques de l’ostéotomie tibiale de

    valgisation avec cale Duowedge - A propos de 50 cas

     

    Rafik Elafram* 1, Majdi Ben Romdhane1, Rouabeh Amal1, Haithem Kamoun1

    1Hopital des forces de sécurité de l'intérieur, La Marsa, Tunisia

    Introduction : L’ostéotomie tibiale de valgisation est la chirurgie de choix dans le traitement de la

    gonarthrose fémoro-tibiale interne. Avec l’invention de nouveaux matériaux de

    comblement, l’OTV d’ouverture interne a pris une place primordiale dans le traitement de

    cette pathologie. Le but de notre travail est d’évaluer les résultats de cette technique et

    d’apprécier l’ostéointégration du substitut osseux.

    Matériel et Méthodes : C’est une étude rétrospective sur 50 cas d’OTV d’ouverture interne avec comblement par

    cale Duowedge, colligé au service d’orthopédie entre janvier 2014 et juillet 2016.

    Résultats : L’âge moyen était de 56 ans. Il y avait une prédominance féminin. L’indice de masse

    corporelle moyen (IMC) était de 30,96Kg.m -2 . Le recul moyen était de 28,82 mois. Selon la

    classification d’Ahlback: Le stade II prédominait dans notre série, retrouvé dans 90 % des

    cas. L’angle HKA pré-opératoire était de 172,84°. La correction angulaire moyenne au recul

    était de 2,37° de valgus. La rotule a été abaissée après la chirurgie de manière non

    significative. La pente tibiale a augmenté de façon non significative. Selon la classification

    du GESTO, le taux d’ostéointégration complète était de 34 % au 3 ème mois postopératoire et

    de 98 % au 6 ème mois postopératoire. Un seul cas de mauvaise intégration (2 %).

    Subjectivement 68% patients étaient satisfaits et 30% étaient content. Nous avons

    démontré que le degré de satisfaction des patients était statistiquement corrélé à la

    correction angulaire, au score de Lysholm et Tegner et à l’IMC.

    Conclusion : L’OTV d’ouverture interne avec cale reste une technique fiable et conservative dans le

    traitement de la gonarthrose FTI. L’utilisation de la cale en céramique biphasée nous a offert

    une précision satisfaisante dans la correction avec une bonne ostéointégration radiologique.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Apport de la chirurgie dans la prise en charge des coxites rhumatismales
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Ahmed Mohamed Lazar (ALGéRIE)
    

    E-Poster

     

    Hanche

    ABSTRACT N° SOFCOT23-683

    Apport de la chirurgie dans la prise en charge des coxites rhumatismales

     

    Ahmed Mohamed Lazar* 1, Adlen Cherfi1, Nour el houda Chergui1

    1Hôpital Central de l'Armée, Alger, Algeria

    Introduction : La spondylarthrite ankylosante et la polyarthrite rhumatoïde sont des rhumatismes inflammatoires chroniques.

    L'atteinte de l'articulation coxo-fémorale est une complication fréquente au cours de la spondylarthrite ankylosante et la polyarthrite rhumatoïde qui modifie le pronostic fonctionnel.

    La chirurgie peut apporter une amélioration très importante pour le porteur de ces rhumatismes inflammatoires.

    Matériel et Méthodes : C’est une étude rétrospective monocentrique de 2001 à 2019 sur 210 hanches chez 130 patients qui ont bénéficié d’une prothèse totale de hanche sur spondylarthrite ankylosante ou polyarthrite rhumatoïde.

    L’âge moyen au moment de l’intervention a été de 43 ans (entre 20 ans et 66 ans).

    64,4% des patients étaient des hommes contre 36,6 % de femmes.

    Pour le suivi des patients, une fiche d’exploration a été établie à cet effet pour recueillir les données les données : épidémiologiques, cliniques, radiologiques, thérapeutiques et évolutives.

    Tous les patients ont bénéficié d’une arthroplastie totale de la hanche par voie postéro-latérale avec parfois trochantérotomie pour les hanches ankylosées.

    Tous les patients ont été classé selon la classification PMA (Postel Merle d’Aubigné) qui évalue la marche, la mobilité et la douleur, en pré et post-opératoire.

    Résultats : 88,88% des patients ont bénéficié d’arthroplasties bilatérales. Le reste des patients n’a eu qu’une seule prothèse (un coté).

    On a eu selon la classification PMA (Postel Merle d’Aubigné) une nette amélioration avec 90% des hanches classées excellent et très bons.

    Discussion : La coxite rhumatismale marque un tournant évolutif et péjoratif dans l'histoire de la spondylarthrite ankylosante et de la polyarthrite rhumatoïde et constitue de ce fait un facteur prédictif de sévérité de la maladie.

    Le coxite surviennent chez le sujet jeune, donc le jeune âge ne doit pas être un obstacle à la chirurgie prothétique.

    L’indication opératoire est posée par rapport à l’enraidissement rapide en position vicieuse.

    Nos résultats sont superposables aux séries internationales publiées.

    Conclusion : L’atteinte de la hanche dans la spondylarthrite ankylosante et les polyarthrites rhumatoïdes conditionne le pronostic fonctionnel des patients jeunes et actifs.

    L’avènement des prothèses totales de hanches a bouleversé le devenir des patients porteurs des coxites invalidantes.

    Les résultats obtenus sont remarquables et encourageants.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Quel est l’intérêt d’utiliser un polyéthylène postéro stabilisé contraint dans la prothèse totale du genou sur gonarthrose valgisante ?
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Matthieu Jaen (SUISSE)
    

    E-Poster

     

    Genou

    ABSTRACT N° SOFCOT23-717

    Quel est l’intérêt d’utiliser un polyéthylène postéro stabilisé contraint dans la prothèse totale du genou sur gonarthrose valgisante ?

     

    Matthieu G. Jaen* 1, Lydie Sayer1, Olivier Husmann1, Jean-François Fischer1, Alexandre Lunebourg1

    1Hôpital d'Yverdon, Yverdon, Switzerland

    Introduction : Le choix de la contrainte articulaire dans la prothèse totale du genou (PTG) primaire dépend de la laxité résiduelle du genou. La contrainte postéro-stabilisée (PS) est généralement utilisée et convient dans les PTG sur genu valgum. Cependant, pour une déformation en valgus, une libération des parties molles est parfois nécessaire ainsi que la mise en place d'une PTG plus contrainte. Les nouvelles générations de PTG permettent d'ajouter une stabilisation plus contrainte dans le plan frontal grâce à un polyéthylène de type "stabilisation postéro contrainte" (CPS) sans toutefois devoir ajouter une tige centromédullaire au fémur.

    Objectif : Évaluer 1) les résultats, 2) les complications et 3) la survie des nouvelles générations de PTG avec un polyéthylène de type CPS dans la gonarthrose sur genu valgum.

    Matériel et méthodes : Réalisation d’une étude monocentrique, rétrospective avec inclusion de patients ayant subi une PTG primaire avec un polyéthylène type CPS pour gonarthrose valgisante entre 2016 et 2021 avec un recul minimum de 2 ans. Ainsi sur 1235 PTG primaires réalisées, 26 ont été inclues avec un âge moyen de 79 ± 10,3 ans (58 ans – 94 ans) avec BMI moyen de 30,2 ± 5,7 kg/cm2 (22 kg/cm2 – 40,3 kg/cm2). Les radiographies ont été évaluées et l'angle HKA a été mesuré avant et après la PTG. Les patients ont été évalués selon le Knee Society Score (KSS), le Knee Osteoarthritis Outcome Score (KOOS) et le Forgotten Joint Score (FJS). Les complications ont été relevées jusqu’au dernier contrôle. Le Taux de survie a été évalué selon Kaplan Meier.

    Résultats : Le suivi moyen est de 46 ± 16 mois. Tous présentaient un genu valgus modéré à sévère en pré-opératoire avec un angle HKA moyen de 10,7 ± 3,0° (7° - 17°), l'angle HKA moyen post-opératoire était de 3,5 ± 2,0° (2° - 8°) et la correction moyenne de l'HKA était de 7,3 ± 2,2°. Dans 80 % des cas, les résultats étaient excellents (KSS > 85 / KOOS > 85 / FJS > 85). Aucune complication n’a été relevée. La survie était de 100 % à 24 mois.

    Discussion : Les résultats suggèrent que la PTG CPS pourrait offrir une option viable pour les patients atteints de déformation valgus sur la base des résultats obtenus. Cependant, cette étude présente des limites, notamment la taille de l'échantillon et la durée de suivi. Des études plus larges et des suivis à long terme, ainsi qu'une étude comparative sont nécessaires pour confirmer ces résultats et évaluer les effets à long terme de cette approche.

    Conclusion : Les nouvelles générations de PTG avec un polyéthylène type CPS ont montré d'excellents résultats et une survie à moyen terme dans l'arthrose du genu valgum.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Les fractures fémorales péri prothétiques de la hanche : facteurs de risque et prise en charge
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Hedi Belhassen (TUNISIE)
    

    E-Poster

     

    Hanche

    ABSTRACT N° SOFCOT23-722

    Les fractures fémorales péri prothétiques de la hanche : facteurs de risque et prise en charge

     

    Belhassen Hedi* 1, Haythem Mrad1, Othmen Chouchene1, Mohamed Amine Ben amara1, Maamoun Mihoubi1

    1CTGB, servie d'orthopédie, Ben Arous, Tunisia

    Introduction : Les fractures fémorales péri-prothétiques après prothèse totale de hanche sont associées à un mauvais résultat fonctionnel et à une mortalité élevée. Leur prévalence est en augmentation suite à l’augmentation du nombre de prothèses primaires posées parallèlement à l’accroissement de l’espérance de vie de la population et à l’élargissement de l’indication chirurgicale.

    Notre objectif était d’identifier les facteurs de risque liés au patient et à la technique chirurgicale afin d’établir une stratégie de prévention.

    Matériel et Méthodes : Il s’agissait d’une étude rétrospective incluant 25 patients entre janvier 2017 et décembre 2021. Nous avons colligé l’ensemble des fractures fémorales péri-prothétiques. Nous avons relevé les données épidémiologiques et les facteurs de risque : l’âge, le genre, les comorbidités, le niveau d’activité, le type d’implant, le type de fracture, l’état du scellement de la pièce fémorale.

    Résultats : L’âge moyen des patients était de 76 ans. Le sexe ratio était de 0,71. Quatorze patients étaient diabétiques et/ou hypertendus. Dix patients étaient suivis au service de rhumatologie pour une ostéoporose. Par ailleurs, le bilan radiologique objectivait une malposition initiale de la pièce fémorale chez 8 patients. De plus, les prothèses non cimentées étaient plus à risque de présenter une fracture péri prothétique (15 patients). Le taux de complication était de 16%. Le taux de mortalité à un an était de 12%.

    Discussion : Les facteurs de risques des fractures péri prothétiques fémorales sont subdivisés en deux catégories. D’une part il y a les facteurs liés au patient représentés essentiellement par la fragilité osseuse due à l’âge avancé et à l’ostéoporose et d’autre part, il y a ceux liés à la prothèse et à la technique chirurgicale : les implants non cimentés et la malposition de la pièce fémorale en varus.

    Conclusion : Notre étude suggère une association entre l’âge avancé, le sexe féminin et la malposition initiale de la pièce fémorale avec un risque accru de fracture péri prothétique. Cependant, nos résultats doivent être confirmés sur un échantillon plus large afin de pouvoir établir des méthodes de préventions adéquates et d’optimiser la prise en charge.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Traitement des lésions méniscales dégénératives , nouvelle approche .
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Lyes Ait El Hadj (ALGéRIE)
    

    E-Poster

     

    Genou

    ABSTRACT N° SOFCOT23-723

    Traitement des lésions méniscales dégénératives , nouvelle approche .

     

    Lyes Ait El Hadj* 1, 2, Ayoub Touati2, Amir Zerzaihi2, Mustapha Yakoubi2

    1service de chirurgie orthopedique et de traumatologie, 2service chirurgie orthopedique et de traumatologie, EHS Benaknoun, Alger, Algeria

    Introduction : Les lésions méniscales sont divisées en deux groupes , traumatiques et dégénératives. Si le traitement des lésions méniscales traumatiques est bien codifié et le plus souvent chirurgical, celui des lésions méniscales dégénératives est avant tout conservateur

    Quand le cartilage articulaire est exposé à des forces de compression, en raison d'une dégénérescence ou d'un traumatisme articulaire, la fonction lubrifiante du liquide synovial est gravement altérée.

    noua avons menée une étude dans le but d'évaluer un protocole de traitement non opératoire avec comme hypothèse l’injection d’Acide Hydaluronique (AH) dans la cavité articulaire pourrait réduire la douleur et améliorer la mobilité pour lésions méniscales dégénératives.

    Matériel et méthodes : entre janvier 2020 et janvier 2023 , nous avons traités dans le service 48 patients soit 69 genoux (21 bilatérales) avec un diagnostic de lésion méniscale dégénérative grade I (28 cas) ou II (18 cas) et (2 cas) de grade 3 , selon la classification de Stoller. L’âge des patients variait entre 35 et 67 ans .le bilan radiologique comportait un complet genou pour exclure l'arthrose. Tous les patients inclus dans l'étude avaient une IRM. Il ont reçu deux injections intra articulaire d’acide hyaluronique type hexadécylamide de hyaluronate de sodium naturel ,à deux semaines d'intervalle ..

    Résultats : Des évaluations cliniques ont été réalisées au départ puis 14 et 30 jours. Les résultats cliniques selon le questionnaire WOMAC a 60 jours post injection ,tous les patients étaient en bon état général avec une amélioration très prononcée de la douleur et la mobilité du genou chez 45 patients . 3 patients n’ont pas répondus favorables a ce traitement et ont subis une intervention dans les 6 mois post injection .

    Discussion : Le tissu méniscal doit être préservé chaque fois que possible et la méniscectomie partielle ou totale doit rester l'option finale.Dans le contexte des lésions méniscales dégénératives, l’arthroscopie du genou a eu mauvaise presse ces derniers temps.

    Des conclusions indifférenciées et généralisées, du type «Des interventions inutiles» (Basler Zeitung du 08.07.2017) ou «Stop aux opérations du genou!» (Wissenschaftsmagazin SRF 2 du 03.06.2017) peuvent être lues et entendues.

    en effet, depuis 2002, plusieurs études randomisées, publiées dans des revues médicales de référence, ont conclu que la méniscectomie partielle par arthroscopie (MPA) du genou n’apportait pas de bénéfice dans le traitement des lésions méniscales dégénératives (LMD) par rapport au traitement non chirurgical . Malgré l'étendue des indications potentielles pour injections d'AH dans l'articulation du genou, peu d'études ont étudié l'utilisation de ce traitement dans les lésions du genou autres que l'arthrose .

    Conclusion : l'efficacité à long terme de ce produit pourrait être intéressant de réaliser une étude pharmaco-économique pour évaluer le coût et l'efficacité de ce protocole de traitement par rapport au traitement chirurgicale .

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Impact du positionnement du tunnel fémoral dans la reconstruction du ligament fémoro-patellaire médial sur les résultats cliniques post opératoires
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Ala Aloui (TUNISIE)
    

    E-Poster

     

    Genou

    ABSTRACT N° SOFCOT23-725

    Impact du positionnement du tunnel fémoral dans la reconstruction du ligament fémoro-patellaire médial sur les résultats cliniques post opératoires

     

    Ala Aloui* 1, Mohamed Samih Kacem1, Sami Bahroun 1, Ali Jhimi1, Anis Bouaziz1, Samir Daghfous1

    1orthopédie, Institut Mohamed Taieb Kassab d'orthopédie, Mannouba, Tunisia

    Introduction : L’instabilité rotulienne est une pathologie fréquente qui affecte surtout le sujet jeune et sportif et peut être responsable d’une gêne fonctionnelle importante. La reconstruction du ligament fémoro-patellaire médial (MPFL) est devenue au fil des années la technique chirurgicale de référence pour la stabilisation, isolée ou associée à d’autres techniques. Objectif : Analyser la relation entre le positionnement du tunnel fémoral et le résultat clinique.

    Matériel et méthodes : Il s’agissait d’une étude rétrospective à propos de 31 patients opérés pour instabilité rotulienne par la technique de reconstruction du MPFL colligés entre 2018 et 2022 avec un recul minimum de 1 an. La distance (TF-PS) entre le tunnel fémoral (TF) et le repère radiologique validé ‘ point de Schöttle’ était mesuré. Une distance supérieure à 10mm indiquait un mal positionnement du TF. La distance était corrélée aux résultats cliniques évalués selon le score de Tegner-Lysholm et la satisfaction globale du patient.

    Résultats : La population de l’étude était jeune à prédominance féminine avec un âge moyen de 22,3 ans et genre ratio 10H/22F. Le recul moyen était de 2,6 ans. La distance TF-PS était supérieure à 10 mm dans 68% des cas. Le score de Tegner-Lysholm était en moyenne de 78/100, 61% avait un score excellent ou bon. La satisfaction globale était bonne dans 48,4% des cas, moyenne dans 32,3% et mauvaise dans 19,3% des cas. L’étude de corrélation a montré une relation statistiquement significative entre le positionnement du TF et les résultats cliniques avec p=0,035.

    Discussion : Jusqu’à présent, dans la littérature aucune corrélation n'a été établie entre la distance FT-PS et les résultats cliniques objectifs et subjectifs. Ceci est en forte contradiction avec les études biomécaniques et d'imagerie qui ont mis en évidence des divergences d'à peine 5 mm entraînaient d'importants changements de longueur du MPFL. Un placement correct du tunnel est nécessaire pour rétablir une cinématique et une pression physiologiques en postopératoire.

    Conclusion : Certes, un positionnement optimal du tunnel fémoral trouve son importance dans les études in Vitro, mais des études supplémentaires avec des échantillons plus élargies sont nécessaires pour confirmer ces résultats in Vivo.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Place de l'ostéotomie fibulaire dans le traitement de l'arthrose du genou. A propos de 9 cas et revue de la littérature.
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Maria Jurado Ruiz (ESPAGNE)
    

    E-Poster

     

    Genou

    ABSTRACT N° SOFCOT23-748

    Place de l'ostéotomie fibulaire dans le traitement de l'arthrose du genou. A propos de 9 cas et revue de la littérature.

     

    Maria Jurado Ruiz* 1, 2, Pablo Pernía Gómez3, Nicolás Fiz Sánchez4, Mikel Sánchez Álvarez4

    1Chirurgie Orthopédique et Traumatologie, Hospital de Viladecans, Viladecans, 2Chirurgie et Sciences Morphologiques, Universitat Autònoma de Barcelona, Barcelona, 3Chirurgie Orthopédique et Traumatologie, Hôpital Universitaire Marqués de Valdecilla, Santander, 4Unité de Chirurgie Arthroscopique, Hôpital Vithas - San José, Vitoria-Gasteiz, Spain

    Introduction : L'arthrose (OA) du genou est la forme la plus courante d'arthrose. Il se produit généralement dans le compartiment médial. Sa prévalence radiographique et symptomatique chez les personnes de plus de 60 ans est estimée respectivement à 37% et 12%. Le risque à vie de développer une arthrose symptomatique du genou est estimé à 44 %.

    Les options chirurgicales pour le traitement de l'arthrose médiale comprennent l'ostéotomie tibiale haute (HTO), l'arthroplastie unicompartimentale du genou et l'arthroplastie totale du genou (TKA). L'ostéotomie proximale du fibula (OPP) est une procédure qui a été proposée relativement récemment pour réduire la douleur au genou chez les patients atteints d'arthrose médiale.

    Matériel et Méthodes : Étude rétrospective de patients opérés entre 2018 et 2021 à l'aide d'une OPF associé à une toilette arthroscopique. Les variables démographiques et les paramètres anthropométriques ont été analysés. Des mesures radiographiques ont été réalisées en préopératoire et postopératoire pour évaluer l'angle tibiofémoral (HKA), l'espace intra-articulaire médial et latéral. La satisfaction de la chirurgie a été évaluée selon IKDC, Expectations Scale et SF12v2. Le succès de la chirurgie a été analysé en fonction de sa conversion en chirurgie de plus gros calibre, comme l'OTH ou la ATG.

    Résultats : 9 patients, 8 hommes, d'âge moyen 57,2 ans, présentant une arthrose médiale du genou symptomatique associée à un varus tibial de grade Ahlback 2-3. L'HKA préopératoire moyen était de 9,4° en varus (5,4-15,4) et de 8,8° en postopératoire (2,9-12,7). Dans la période postopératoire immédiate, 89 % des patients ont signalé une amélioration clinique significative. Les résultats de satisfaction étaient favorables. Un patient a présenté une neuropathie temporale de la branche extenseur du 1er doigt. Il y a eu 2 échecs thérapeutiques (1 conversion en HTO et 1 en PTG).

    Discussion : Dans la littérature actuelle, la quasi-totalité des études sont d'origine asiatique et de faible niveau de preuve, même si elles rapportent de bons résultats sur la douleur et la correction en varus. Nos résultats ont été globalement satisfaisants et ont épargné à la plupart des patients une plus grande agressivité chirurgicale.

    Conclusion : Le OPF peut être une option dans certains cas d'arthrose symptomatique du compartiment médial du genou.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Quel risque de décès un an après une fracture extrémité supérieur du fémur chez le sujet âgé ?
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Chergui Nourelhouda (ALGéRIE)
    

    E-Poster

     

    Hanche

    ABSTRACT N° SOFCOT23-815

    Quel risque de décès un an après une fracture extrémité supérieur du fémur chez le sujet âgé ?

     

    Chergui Nourelhouda* 1, AHMED LAZAR1

    1kouba, hopital central armee, Alger, Algeria

    Introduction : La fracture de l’extrémité supérieure du fémur est la plus grave des complications de l’ostéoporose, en raison de la morbidité et de la mortalité importantes qui lui sont associées ces fractures chez le sujet âgé sont un véritable problème de sante publique; elles constituent une cause majeure de mortalité et de la perte fonctionnelle.

    Matériel et Méthodes : Etude monocentrique de 130 cas de fractures du fémur proximal chez sujets de plus de 65 ans avec 70 fractures extra capsulaires et 60 fractures intra capsulaires . 80% des patients ont plus de 75 ans (âge moyen 79, 68 ans) Prédominance féminine 60% (perte osseuse accélérée après la ménopause )La chute banale, domestique est la cause de fracture dans 95% ; 80 % des patient avaient au moins une pathologie associée.

    Le traitement des fractures du fémur proximal est chirurgical. Prothèse cervicocephalique pour les fractures intra capsulaires et clou gamma pour les fractures extra capsulaires

    Apres un recul d’une année; on a évalués le taux mortalité à 1 mois (mortalité hospitalière, à 6 mois et 1 années ainsi que les facteurs causant le décès

    Résultats : Nous présentons nos résultats sur mortalité hospitalière, à 1 mois, 6 mois et 1 année Nous avons opéré 130 patients. Au cours de l’hospitalisation, nous avons eu une mortalité hospitalière de 3.2% et à un an la mortalité était de de 23.7%

    Les causes de décès sont principalement une décompensation cardiovasculaire, âge du patient , le type de fracture et les complications de décubitus

    Discussion : Le taux important de mortalité constitue un enjeu majeur de santé publique. C’est donc l’état de santé du patient, son âge qui sont les plus corrélés à sa survie.

    Notre étude a mis en évidence une relation significative entre le taux de mortalité, l’âge, les comorbidites cardiaques ,le score ASA ,l’autonomie prefracturaire , le délai opératoire tardif et la fragilité osseuse .Pour réduire la mortalité on doit agir sur les facteurs favorisant sa survenue : le traitement de l’ostéoporose chez la femme et l’homme, l’encouragement à l’activité physique et l’éducation à la prévention des chutes .De ce fait, des stratégies de préventions sont à mettre en place rapidement d’autant que des méthodes validées permettent désormais de détecter le risque de fracture basées sur l’évaluation clinique des facteurs de risque et les évaluations densitométrique et biologique de la fragilité osseuse

    Conclusion : L’accroissement des pathologies liées au vieillissement telles que l’ostéoporose, les fractures du fémur proximal posent un problème de santé publique. La prise en charge doit être multidisciplinaire Le suivi de ces fractures est primordial afin d’éviter la décompensation de tares et la survenue des complications du décubitus souvent fatales . Il est donc nécessaire d’insister sur les programmes de prévention de chute et de l’ostéoporose

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    La place des DI-DT dans la plastie des ruptures négligées du tendon quadricipital, à propos de 5 cas.
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Yassine El Qadiri (MAROC)
    

    E-Poster

     

    Genou

    ABSTRACT N° SOFCOT23-832

    La place des DI-DT dans la plastie des ruptures négligées du tendon quadricipital, à propos de 5 cas.

     

    Yassine El Qadiri* 1, Oussama El adaoui1, Yassir El andaloussi1, Ahmed Reda Haddoun1, Driss Bennouna1, Mustapha Fadili1

    1CHU, Casablanca, Morocco

    Introduction : Les ruptures négliges du tendon quadricipital sont rares et invalidantes, touchent habituellement le sujet jeune actif. la corticothérapie au long cours, La goutte, la polyarthrite rhumatoïde, et l'insuffisance rénale sont des facteurs prédisposant qui augmentent le risque de tendinopathie chronique.

    Le but de notre travail c'est de discuter les aspects cliniques et thérapeutiques.

    Matériel et méthodes : Nous vous rapportons 5 cas de ruptures négligée du tendon quadricipital, les 5 patients sont âgé entre 27 et 37 ans, le retard diagnostic était respectivement de 7 à 13 mois, les 5 malades étaient suivi pour des pathologie chronique sous corticothérapie prolongée.

    L'examen clinique objectivait chez les 5 patients une douleur chronique du genou avec impotence fonctionnelle relative du membre inférieur sans notion de traumatisme.

    L'éxamen clinique avait retrouvé un hiatus sus patellaire avec déficit d'extension associé à une diminution de la force musculaire.

    Le bilan radiologique n'a montré aucune anomalie osseuse, par contre IRM a objective une rupture transfixiante du tendon quadricipital chez les 5 patients.

    Résultats : Les 5 patients avaient bénéficié d'un traitement chirurgical par une reconstruction du tendon, par une greffe tendineuse au DI-DT.

    Le résultat était bon a 6 mois de recul avec récupération complète des amplitudes articulaires et disparition de la douleur, avec un testing du quadriceps de 4/5.

    Discussion : Les ruptures négligées du tendon quadricipital sont rares et invalidantes, le diagnostic clinique est difficile dans ces formes tardives , l'IRM constitue l'examen clé de confirmation .

    Deux difficultés majeurs auxquels le chirurgiens doit faire face sont : La rétraction du quadriceps et L'existence d'une tendinopathie.

    De nombreuses technique ont étés décrites en entre autres : la plastie de BOSWORTH, FACIA LATA, DACRON .

    Notre choix pour la plastie au DI-DT s'explique par sa stabilité, la faible morbidité du site donneur, et l'absence de reprise chirurgicale pour ablation de matériel protection.

    Conclusion : Les ruptures négligées du tendon quadricipital sont rares ; le traitement est exclusivement chirurgical. La plastie au DIDT reste une technique de choix sur pour reprise fonctionnelle souhaitable de l'articulation.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Kyste mucoïde du nerf fibulaire commun, à propos d’un cas
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Mohamed Ghorbel (TUNISIE)
    

    E-Poster

     

    Genou

    ABSTRACT N° SOFCOT23-835

    Kyste mucoïde du nerf fibulaire commun, à propos d’un cas

     

    Mohamed Ghorbel* 1, Wassim Zribi2, Ameur Abid2, Mohamed Ben Jemaa2, Hassib Keskes2

    1Paris, Université Paris Cité, Paris, France, 2Sfax, CHU Habib Bourguiba, Sfax, Tunisia

    Introduction : Le kyste mucoïde intraneural est une pathologie infiltrative rarissime pouvant causer des troubles neurologiques à type d’une compression nerveuse dans ses formes évoluées. A travers un cas et après revue de la littérature, nous essayons de décrire cette entité pathologique.

    Matériel et Méthodes : Il s’agit d’un patient âgé de 38 ans qui consulte pour des troubles de la marche à type de steppage du côté droit d’installation insidieuse évoluant depuis 6 mois. L’examen clinique du rachis a été sans anomalies. L’examen des membres a dévoilé une tuméfaction externe en regard de la fibula droite de consistance molle faisant 4 centimètres de grand axe. Le bilan inflammatoire a été négatif. La radiographie standard a été normale. L’électromyogramme des deux membres inférieurs a mis en évidence une diminution des amplitudes avec un bloc de conduction du nerf fibulaire commun au niveau du col de la fibula droite. L’imagerie par résonnance magnétique a monté une image kystique se projetant en regard du nerf fibulaire commun avec présence d’un pertuis communicant avec l’articulation tibio-fibulaire proximale. Le patient a été opéré avec un abord externe centré sur la tuméfaction. En peropératoire, un kyste a été découvert au dépend du nerf fibulaire commun communicant avec l’articulation tibio-fibulaire proximale. Il lui a été fait une exérèse et un exo-neurolyse. L’examen histologique a confirmé la présence du kyste mucoïde. Le patient a été mis sous un protocole de rééducation en post-opératoire.

    Résultats : Les suites opératoires étaient simples. A 6 mois de recul, le patient était satisfait avec une récupération fonctionnelle complète des releveurs du pied et de la cheville.

    Discussion : Le kyste mucoïde intraneural est une cause rare de mononeuropathie. Elle touche le plus souvent le nerf fibulaire commun et beaucoup plus rarement le nerf tibial. Ce dernier se formerait par dissection liquidienne de l’épinèvre provenant, par un pertuis, de l’articulation notamment tibio-fibulaire supérieure. La physiopathologie de ces kystes est mal connue.

    Conclusion : L’apparition d’une paralysie due à un kyste intraneural d’origine synoviale requiert une chirurgie décompressive en urgence, mais aussi de rechercher et fermer sa communication avec l’articulation pour éviter la récidive.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    L’alignement cinématique inversé couplé à la chirurgie robotisée pour les PTG, résultats cliniques et radiologiques spécifiques de la fémoro-patellaire
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Vincent GENESTOUX (Saint Priest En Jarez )
    

    E-Poster

     

    Genou

    ABSTRACT N° SOFCOT23-854

    L’alignement cinématique inversé couplé à la chirurgie robotisée pour les PTG, résultats cliniques et radiologiques spécifiques de la fémoro-patellaire

     

    Vincent GENESTOUX* 1, Thomas NERI1, Bertrand BOYER1, Pierre-henri VERMOREL1, Frédéric FARIZON1, Rémi PHILIPPOT1

    142270, CHU NORD , Saint Priest en Jarez, France

    Introduction : Avec 80% de satisfaction, la chirurgie des PTG a connu d’importantes améliorations ces dernières décennies. Les 20% de mauvais résultats pourraient être expliqués par la technique d’alignement utilisée pour la mise en place des implants, pouvant influencer la cinématique fémoro-patellaire. L’objectif de notre étude était de montrer que l’utilisation de l’alignement cinématique inversé permettait d’obtenir des scores cliniques et radiologiques patellaires satisfaisants dans les PTG robotisées.

    Notre hypothèse était que la technique d’alignement cinématique inversé couplée à la chirurgie robotisée permettait de restituer la cinématique native de la patella.

    Matériel et méthodes : Il s’agissait d’une étude prospective incluant 100 patients bénéficiant d’une PTG de première intention réalisée avec le système de chirurgie robotisée Stryker MAKO, en utilisant la technique d’alignement cinématique inversé. Les patients ayant bénéficié d’un resurfaçage de la patella étaient exclus. Les scores cliniques et radiologiques ont été consignés en pré-opératoire et à 1 an post-opératoire.

    Résultats : A un an, les scores cliniques spécifiques patellaires étaient excellents avec une moyenne de 85.69 (score de Kujala) et de 88.15 (score NYHSSPatellar). L’indice de latéralisation rotulienne moyen était de 0.15 et le tilt rotulien moyen était de 5.1°, ne mettant pas en évidence de différence significative par rapport au pré-opératoire (p= 0.45 et p=0.18). La rotation externe moyenne de l’implant fémoral était de 0,47±0.6°[-1.9 ; 2.1].

    Discussion : Les résultats cliniques fémoro-patellaires étaient excellents. L’utilisation du bras robotisé couplé à cette technique d’alignement permet d’obtenir une rotation externe contrôlée de l’implant fémoral ainsi qu’une orientation du composant tibial optimisée, favorisant une bonne restitution de l’alignement de l’appareil extenseur.

    Conclusion : L’utilisation combinée de la chirurgie robotisée avec la technique d’alignement cinématique inversé semble efficace sur les résultats cliniques spécifiques de l’articulation fémoro-patellaire.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Résultats et survie à moyen terme des Vis-Plaques D.H.S. Dans le traitement conservateur des fractures du col du fémur non déplacées chez le sujet âgé
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Ali Jhimi (TUNISIE)
    

    E-Poster

     

    Hanche

    ABSTRACT N° SOFCOT23-870

    Résultats et survie à moyen terme des Vis-Plaques D.H.S. Dans le traitement conservateur des fractures du col du fémur non déplacées chez le sujet âgé

     

    Ali Jhimi* 1, Mohamed Samih Kacem1, Sami Bahroun1, Ala Aloui1, Anis Bouaziz1, Mohamed samir Daghfous1

    1Manouba, institut mohamed kassab d'orthopédie, Manouba, Tunisia

    Introduction : L’incidence des fractures de l’extrémité supérieure du fémur sont en nette augmentation, suivant le vieillissement de la population.

    Les fractures du col du fémur non déplacées posent particulièrement encore un dilemme pour les chirurgiens concernant l'indication thérapeutique.

    Si la question se pose moins pour les fractures déplacées et pour les fractures chez les plus jeunes, le choix entre un traitement conservateur et un traitement radical chez la population âgée présentant des fractures du col du fémur non déplacées reste un sujet de débat.

    Plus précisément, le choix de recourir à un traitement conservateur par vis-plaque type Dynamic Hip Screw (D.H.S.) est toujours une option qu’on pense associée à un risque non négligeable de débricolage de matériel, de reprises, et d’une augmentation de la mobimorbidité.

    L’objectif de ce travail est d’étudier ces assomptions afin d’aider à poser une meilleure décision thérapeutique chez cette population.

    Matériel et Méthodes : Etude rétrospective où nous avons recensé les malades traités à notre service, âgés de plus de 60 ans, qui présentaient des fractures du col du fémur Classées en Garden1 et Garden2, et qui étaient traités par Vis-Plaque type D.H.S. ; de Janvier 2013 à juin 2017, soit un recul minimum de 05 ans.

    Ces données ont fait l’objet d’une étude descriptive, la survie cumulée des implants a été mesurée par les estimations de Kaplan-Meier.

    Résultats : Sur les 1582 malades qui ont été traités pour fractures du col du fémur à notre service pour la période de l’étude, 242 ostéosynthèses par vis-plaque D.H.S. ont été réalisées (%15.1) pour 241 malades.

    La moyenne d’âge était de 79.3, le recul moyen était de 6.1 an ; 54 fractures étaient classées en Garden1, 188 en Garden 2. Les malades étaient répartis en 51 hommes et 187 femmes.

    8 malades étaient perdus de vue à 01an post-opératoire. 20 (8.2%) d’entre eux ont été repris chirurgicalement : 12 (5.8%) pour remplacement prothétique. 6 (2.5%) pour ablation du matériel, 2 (0.8%) pour lavage chirurgical sans ablation du matériel.

    60 (25.4%) malades sont décédés à 05 ans post-opératoire.

    On a recensé un cas de décès à 30 jours, la mortalité à un an était de 10.8% (26 patients). La mortalité à 05 ans était de 13.9% (33 patients).

    Les estimations de Kaplan-Meier ont montré une survie à un an de 96,6 % et une survie à cinq ans de 89,4 % pour la synthèse par D.H.S. et 89,4 % à cinq ans (Intervalle de confiance à 95 % (I.C. 95%) : de 81,6 % à 95,4 %)

    Conclusion : Les résultats de notre études démontrent que la vis-plaque D.H.S. utilisée pour le traitement chirurgical conservateur chez les malades âgés de plus de 60 ans, présentant une fracture du col du fémur classée Garden 1 ou 2 a une excellente survie globale avec un faible pourcentage de reprise.

    Nous recommandons le traitement conservateur chez ce groupe de malade et les équipes chirurgicales devraient être plus réconfortées en recourant à cette option plutôt qu’au remplacement prothétique.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    A quels résultats fonctionnels peut-on s’attendre à un an d’une chirurgie multi-ligamentaire du genou ?
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Pierre-Henri Vermorel (Saint-Etienne)
    

    E-Poster

     

    Genou

    ABSTRACT N° SOFCOT23-875

    A quels résultats fonctionnels peut-on s’attendre à un an d’une chirurgie multi-ligamentaire du genou ?

     

    Pierre-Henri Vermorel* 1, sylvain grange1, Gilles Bruyere2, rémi philippot1, thomas NERI1

    142, CHU saint-etienne, 242, clos champirol, Saint-Etienne, France

    Introduction : Les lésions multi-ligamentaires du genou sont rares (incidence de.013 à 0.2 par an) mais leur pronostic fonctionnel peut être sévère. Celui-ci est grevé par la sévérité des atteintes associées (vasculo-nerveuse, osseuse), le pattern lésionnel et le déroulé de la prise en charge pré, per et post-opératoire. Notre étude vise à évaluer les résultats fonctionnels à un an d’une chirurgie multi-ligamentaire du genou.

    Matériel et méthodes : Nous avons réalisé une étude descriptive basée sur une cohorte prospective. 57 patients ont été inclus entre décembre 2018 à mars 2022. Le diagnostic était basée sur une IRM 3T confronté à un examen clinique sous anesthésie générale per-opératoire. Une rééducation pré-opératoire était réalisée afin de retrouver des amplitudes articulaires complètes. Une reconstruction ligamentaire anatomique était pratiquée et une rééducation spécifique dans un centre de référence était assurée en post-opératoire.

    Nous avons évalué les scores fonctionnels à un an de la chirurgie (IKDC, KOOS, Tegner, ACLRSI), l’EVA, le retour au sport et au travail.

    Résultats : L’EVA moyenne était de 1.71 (+/-1.88), le KOOS moyen était de 72.9 (+/-18.24), la subdivision KOOS symptômes était de 72.21 (+/-17.41), la subdivision « douleur » était de 82.05 (+/-17.28), la subdivision « fonction de la vie quotidienne » était de 88.42 (+/-15.62), la subdivision « sports et loisirs » était de 57.76 (+/-29), et la subdivision « qualité de vie » était de 60.82 (+/-25.21).

    87% étaient retournés au travail, 60.5% avaient retrouvé la pratique d’une activité sportive (course à pied et vélo).

    Conclusion : Les résultats fonctionnels faisant suite à une chirurgie de reconstruction multi-ligamentaire du genou sont en amélioration permettant à la majorité des patients de reprendre une activité professionnelle. La reprise d’une activité physique est plus incertaine, d’autant plus à un niveau équivalent à celui pré-opératoire.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Résultats radiologiques et fonctionnelles à un an de la mise en place d’une PTG avec assistance robotisée.
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Pierre-Henri Vermorel (Saint-Etienne)
    

    E-Poster

     

    Genou

    ABSTRACT N° SOFCOT23-881

    Résultats radiologiques et fonctionnelles à un an de la mise en place d’une PTG avec assistance robotisée.

     

    Pierre-Henri Vermorel* 1, Carlo CICCULLO2, vincent genestoux1, bertrand boyer1, thomas neri1, rémi philippot1

    1loire, CHU saint etienne, Saint-Etienne, France, 2Università Politecnica delle Marche, Ancona, Italy

    Introduction : La prothèse totale de genou (PTG) est une intervention fréquemment réalisée en France et dont le nombre est en constante augmentation. Les résultats fonctionnels restent cependant médiocres avec un taux d’insatisfaction important. Ces résultats sont en lien avec des défauts d’alignement prothétiques et d’équilibrage ligamentaire surtout présent dans les grandes déformation. L’assistance robotisée (PTGAR) permet d’améliorer ces critères. L’objectif principal de notre étude est d’évaluer les résultats fonctionnels à un an de la mise en place d’une PTG avec assistance robotisée dans un contexte de frande déformation dans le plan frontal (>10°). L’objectif secondaire est d’évaluer la précision dans l’alignement des implants dans le plan frontal et sagittal.

    Matériel et méthodes : Nous avons réalisé une étude rétrospective sur 74 patients ayant bénéficié d’une PTGAR (système MAKO) dans le cadre d’une gonarthrose sur une déformation supérieure à 10° dans le plan frontal entre novembre 2019 et juillet 2022. L’évaluation fonctionnelle (KOOS), ainsi que des mesures radiologiques du positionnement des implants dans le plan frontal (pangonométrie) ont été réalisées à un an de la chirurgie.

    Résultats : Le KOOS global à un an était de 78.41 (+/-4.46), le score moyen dans la catégorie « pain » était de 84.36 (+/- 3.71), le score moyen de la catégorie « quality of life » était de 75.14 (+/-2.01), dans la catégorie « exercise capacity and sports activity », le score moyen était de 70.24 (+/-2.51) et dans la catégorie « capacity and quality of daily living », le score moyen était de 89.39 (+/-2.6).

    D’un point de vue radiographique, la deformation moyenne dans le plan frontal en extension est passée de 10.87° (+/- 1.55°) à 3.01° (+/-1.69°). Dans le plan sagittal, la valeur moyenne est passée de -2.55° (+/-7.93) à -0.55 (+/-2.45).

    Conclusion : A un an de la mise en place d’une PTGAR dans un contexte de grande déformation, les patients présentent d’excellents scores fonctionnels. L’alignement des implants présente une précision importante avec une déformation résiduelle moyenne est de 3°.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Ganglion Cyst of Hoffa Fat Pad, a Rare Etiology and the Importance of Superolateral Portal for Arthroscopic Resection – Case Report
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : João Pedro Santos Marques (PORTUGAL)
    

    E-Poster

     

    Genou

    ABSTRACT N° SOFCOT23-909

    Ganglion Cyst of Hoffa Fat Pad, a Rare Etiology and the Importance of Superolateral Portal for Arthroscopic Resection – Case Report

     

    João Pedro Santos Marques* 1, Carlos Freitas1, Rita Cavaca1, Carla Castro1, Sandra Santos1, Vitor Pinheiro1, Pedro Marques1, Fernando Fonseca1

    1Serviço de Ortopedia do Centro Hospitalar e Universitário de Coimbra, EPE, Coimbra, Portugal

    Introduction : Hoffa’s fat pad is a common site of pain in the knee, because of its susceptibility to injury and its vast innervation and vascular supply. However, although cysts and cystic lesions around the knee are not uncommon, a ganglion cyst rarely originates from the infrapatellar fat pad. The pathogenesis and etiology remains unclear.

    Arthroscopic resection and debridement is the gold standard treatment in ganglion cyst of the knee. However, there is no consensus about optimal surgical tecnique. Some authors recommend an open resection with arthroscopic examination to prevent incomplete resection. Superolateral arthroscopic viewing portal allows excellent visualization of the infrapatellar fat pad, without violating the anterior capsule, patellar tendon, or anterior meniscal attachments.

    Matériel et Méthodes : We report a case of a 27-year-old male, refered to our Orthopaedic department for anterior right knee pain. No limitation of joint mobility. Radiological examination revealed a lithic lesion on the posteromedial aspect of the proximal tibia, suggestive of fibrous dysplasia. Magnetic Resonance and Computerized Tomography imaging confirmed the diagnosis. Magnetic Resonance also revealed a cystic lesion on the lateral side of the infrapatellar fat pad. Pain location was related with ganglion cyst location.

    Résultats : Ultrasound-guided biopsy obtained a gelatinous fluid that confirmed ganglion cyst diagnosis in Cell-Block and immunocytochemical analysis.

    Arthroscopic ganglion cyst resection was the chosen surgical technique. An acessory superolateral portal was created to improve resection. Shaver resection was performed. No meniscus or ligament injuries were identified.

    Postoperatively, partial weight bearing was indicated, with use of crutches until able to tolerate full weight bearing, over the next four weeks. Rehabilitation program was initiated. After six months follow-up, patient refered pain relief, without range of motion or gait performance limitations. MRI confirmed full ressection.

    Discussion : Hoffa fat pad ganglion cysts are rare. Clinical examination is non-specific and correlation between clinical examination and Magnetic Resonance imaging is necessary for a correct diagnosis and therapeutic decision.

    Although it is difficult to establish the best surgical approach, arthroscopic resection results in lower morbidity and the superolateral portal allows excellent fat pad visualization and prevents incomplete resection.

    Conclusion : We reported a well-suceced arthroscopic ressection of a Hoffa fat pad gandlion cyst. Superolateral portal is the highlight of the surgical approach, allowing a complete resection. Imagiologic and clinical results confirmed the sucess of surgery.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    La déformation intra-articulaire du genou (JLCA) est équivalente à la différence d'obliquité des interlignes articulaires (JLOA) JLCA=JLOAt-JLOAf
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Franck Lacaze (MONTPELLIER)
    

    E-Poster

     

    Genou

    ABSTRACT N° SOFCOT23-935

    La déformation intra-articulaire du genou (JLCA) est équivalente à la différence d'obliquité des interlignes articulaires (JLOA)

    JLCA=JLOAt-JLOAf

     

     

    Franck Lacaze* 1, 2

    134430, ORTHOSUD, 234430, Clinique Saint Jean Sud de France, Saint Jean de Vedas, France

    Introduction : La déformation intra-articulaire du genou dans le plan frontal est évaluée par le Joint Line Convergence Angle (JLCA). L'obliquité des interlignes articulaires (tibiale/JLOAt et fémorale/JLOAf) est une autre façon d'évaluer cette déformation.

    Ces données caractérisent pour une part l'anatomie native du patient et les lésions dégénératives du genou (usure des surfaces articulaires, déséquilibre ligamentaire). Elles sont liées. Nous faisons l'hypothèse que JLCA=JLOAt-JLOAf

    Matériel et méthodes : Nous avons inclus 237 patients dans l'étude (2020-2021). Il s'agit de patients présentant une gonarthrose primaire pour laquelle une arthroplastie est prévue. Les mesures préopératoires sont réalisées sur des clichés télémétriques, de face, en charge à l'aide du logiciel GXD5 Pacs. Les patients présentant un antécédent chirurgical (ostéotomie, arthroplastie ...) ou traumatique du membre inférieur ont été exclus.

    Le JLCA est l'angle entre la ligne joignant les condyles fémoraux distaux et la ligne joignant les tubérosités tibiales. Par convention, il est négatif si l'angle formé entre ces lignes est ouvert en médial.

    Le JLOAt est l'angle formé entre la ligne joignant les tubérosités tibiales et la ligne horizontale (parallèle au sol). Par convention, il est négatif si la ligne bi-tubérositaire est oblique en bas et en dedans.

    Le JLOAf est l'angle entre la ligne joignant les condyles fémoraux distaux et la ligne horizontale. Par convention, il est négatif si la ligne bicondylienne est oblique en bas et en dedans.

    Résultats : JLCA 2,38 ± 3,78 (-7,8 ; 14)

    JLOAt 0,91 ± 3,1 (-8,3 ; 9,6)

    JLOAf -1,46 ± 3,47 (-10,4 ; 10,9)

    JLOAt - JLOAf 2,36 ± 3,74 (-7,8 ; 12,6)

    Le coefficient de corrélation entre JLCA et JLOAt - JLOAf est de 0,989.

    Discussion : L'hypothèse est vérifiée dans ce contexte de lésions dégénératives (JLCA = JLOAt - JLOAf)

    Il est possible de déterminer l'obliquité de l'interligne tibial ou fémoral ou le JLCA si 2 des 3 valeurs sont connues. Cette équation peut être utilisée pour valider les mesures effectuées sur les clichés télémétriques en charge.

    Elle peut être utilisée également pour caractériser le morphotype du patient et le confronter aux différentes classification en usage dans le plan frontal. Il est ainsi possible de faire la part des déformations intra-articulaire(s) et extra-articulaire(s) éventuelles.

    Conclusion : La déformation intra-articulaire du genou dans le plan frontal (JLCA) est déterminée par l'obliquité des interlignes tibial et fémoral.

    Ces données permettent d’approcher l'anatomie native du patient dans la perspective d’une personnalisation de l’alignement.

    Il s’agit d’une information complémentaire pour la réalisation des arthroplasties ou des ostéotomies.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Laxité résiduelle en extension au cours des PTG selon l’alignement choisi: aMA vs iKA
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Franck Lacaze (MONTPELLIER)
    

    E-Poster

     

    Genou

    ABSTRACT N° SOFCOT23-937

    Laxité résiduelle en extension au cours des PTG selon l’alignement choisi: aMA vs iKA

     

    Franck Lacaze* 1, 2

    134430, ORTHOSUD, 234430, Clinique Saint Jean Sud de France, Saint Jean de Védas, France

    Introduction : La stabilité des arthroplasties de genou participe de la qualité du résultat fonctionnel et de la satisfaction patient. L’alignement personnalisé ambitionne de restaurer une cinématique native. Qu’en est il de la laxité en extension dans le plan frontal

    en fonction de l’alignement choisi.

    Au cours de ce travail, nous avons comparé un alignement mécanique adapté (aMA) et un alignement cinématique inversé (iKA).

    Hypothèse : Laxité en extension plus faible pour iKA.

    Matériel et méthodes : Cent PTG successives ont été réalisées à l’aide de l’assistance robotisée MAKO, par le même opérateur avec une anesthésie similaire. L’implant utilisé était une PTG, non cimentée, avec conservation du LCP (Triathlon CR). L’équilibration de la balance ligamentaire était réalisée par ajustement du positionnement des implants.

    Deux groupes sont comparés :

    - Gr1, 50 PTG consécutives, alignement mécanique adapté/aMA (HKA 180±3, MPTA et LDFA 90±2), 42 varus/8 valgus

    - Gr2, 50 PTG consécutives, alignement cinématique inversé/iKA (174≤HKA≤183, 84≤MPTA≤92), 40 varus/10 valgus

    Les deux groupes étaient comparables pour l’âge, le sex-ratio, l’IMC, HKA, MPTA, LDFA, JLCA, JLOA.

    La laxité est évaluée en fin d’intervention par une manœuvre de varus/valgus forcé en extension. L’écart mesuré entre la position de repos et la déviation maximale est évalué dans les compartiments médial et latéral à l’aide du dispositif robotique.

    Toute laxité supérieure à 3 mm donnait lieu à une adaptation complémentaire (libération des parties molles et/ou changement de la taille de l’insert).

    La différence de laxité (∆Lax) entre les deux compartiments est comparée (méd-lat) dans les deux groupes en fonction du morphotype initial (varus/valgus). Les données ont été collectées de façon prospective et l’analyse réalisée de façon rétrospective.

    Résultats : Varus/aMA ∆Lax -1,2±1,0 mm (min -4, max 1) – libération/adaptation PE: 5%

    Varus/iKA ∆Lax -0,4±1,2 mm (min -3, max 3), p=0,02 – libération/ adaptation: 0%

    Valgus/aMA ∆Lax 1,3±1,3 mm (min 0, max 3) - libération/adaptation: 0%

    Valgus/iKA ∆Lax -0,1±0,7 mm (min -1, max 1), p=0,04 - libération/adaptation: 0%

    Discussion : Il existe une laxité différentielle en extension plus faible dans le groupe iKA (différence significative). Que le patient présente une déformation en valgus ou en varus.

    La stabilité en extension (∆Lax≤3) a été obtenue dans le groupe iKA sans libération des parties molles et/ou changement d'épaisseur de l'insert.

    Conclusion : Les objectifs de stabilité ont été obtenus dans les deux groupes. Les alignements utilisés (aMA, iKA) ont permis d’obtenir une bonne stabilité en extension sans libération des parties molles dans la très grande majorité des cas.

    Il existe une laxité différentielle en extension plus modeste dans le groupe iKA (différence significative).

    Conflits d’intérêts :

    F. Lacaze Consultant, expert : STRYKER, Cours, formations : STRYKER

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Survie à moyen terme de la cupule double mobilité Polarcup dans l’arthroplastie primaire de hanche
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Juan Toussaint ()
    

    E-Poster

     

    Hanche

    ABSTRACT N° SOFCOT23-944

    Survie à moyen terme de la cupule double mobilité Polarcup dans l’arthroplastie primaire de hanche

     

    Julien Vanderplasschen1, Juan Toussaint * 2, Didier Postlethwaite 3

    1Assistant en Chirurgie Orthopédique et Traumatologie, UCL, 4ème année, 2Assistant en Chirurgie Orthopédique et Traumatologie, UCL, 5ème année , 3Chirurgien Orthopédique Sainte Elisabeth UCCLE , Bruxelles, Belgium

    Introduction : En arthroplastie de hanche, un des enjeux, tant sur le plan médical qu’économique, réside dans l’augmentation de la stabilité des implants. Ceci afin de réduire le taux de luxation, dont l’incidence atteint les 7% dans les arthroplasties primaires1 et représente la cause principale de reprises. Les cupules à double mobilité (DM) (risque relatif de luxation : 0.42) furent introduites afin d’y parvenir. Les premières générations furent victimes d’une usure précoce du poly-éthylène (PE) impactant directement leur durée de vie. Depuis les années 1990, l’apparition de la réticulation (PE de haut poids moléculaires (UHMWPE))3 et l’introduction de vitamine E4 (diminuant l’oxydation du PE) ont permis de majorer l’espérance de vie des cotyles DM. Les résultats des cotyles DM de nouvelle génération sont comparables aux cotyles simple mobilité en termes de survie5 à moyen terme et de satisfaction6. A travers cette étude, nous avons comparé nos résultats de survie à moyen terme de nos arthroplasties primaires de hanche à DM avec les résultats repris dans la littérature.

    Matériel et méthodes : Une analyse rétrospective de patients ayant bénéficié entre 2011 et 2013 d’une arthroplastie totale de la hanche a été réalisée. La totalité des interventions ont été réalisées par un même chirurgien dans le même centre par voie de Hardinge ou par voie postérieure mini-invasive (Moore). Les critères d’inclusions furent : arthroplastie primaire réalisée entre 2011 et 2013 avec implant cotyloïdien à DM type Polarcup. Les critères d’exclusions furent : arthroplastie secondaire ; décès du patient avant 2018. Les 168 patients effectifs ont été répartis en quatre groupes selon l’indication chirurgicale :

    Le groupe I (coxarthrose) : 147 patients (87,50%), le groupe II (fracture) : 12 patients (7,14%), le groupe III (dysplasie) : 1 patient (0.60%) et le groupe IV (ostéonécrose) : 8 patients (4,76%).

    Pour la totalité de ces patients, nous avons répertorié l’ensemble des reprises chirurgicales de la cupule pour cause de luxation, descellement septique/aseptique ou usure.

    Résultats : Notre étude démontre une survie de 100% à moyen terme (9 ans) du cotyle à DM de nouvelle génération : Polarcup de « Smith et Nephew » dans l’arthroplastie totale primaire de hanche dans une population âgée de plus 70 ans. Le nombre de reprise pour luxation, descellement ou usure d’implant est de 0%.

    Discussion : Nos résultats sont donc comparables aux cotyles à insert fixe en termes de survie mais sont meilleurs que ces derniers en termes de risque de luxation7. Les biais résident dans le fait que cette étude a été réalisée dans un seul centre, avec le même chirurgien et une instrumentation unique.

    Conclusion : Nous recommandons l’utilisation de cotyle D.M. en arthroplastie primaire de hanche.

    Le suivi à long terme de notre cohorte permettra d’évaluer si la survie des cotyles DM reste comparable à celle des simples mobilités et si ils permettent une réelle économie de soins de santé via une diminution du taux de reprises secondaires aux luxations.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Impact des facteurs psychologiques sur le retour à l'activité physique de base après chirurgie de reconstruction du ligament croisé antérieur chez le militaire
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Ala Aloui (TUNISIE)
    

    E-Poster

     

    Genou

    ABSTRACT N° SOFCOT23-949

    Impact des facteurs psychologiques sur le retour à l'activité physique de base après chirurgie de reconstruction du ligament croisé antérieur chez le militaire

     

    Ala Aloui* 1, Achraf Abdennadher2, Oussama Gsaier2, Ahmed Ben Ammar2, Khalil Amri2, Lotfi Nouisri2

    1orthopédie, Institut Mohamed Taieb Kassab d'orthopédie, Mannouba, 2orthopédie, hôpital militaire principal d'instruction de Tunis, Tunis, Tunisia

    Introduction : La rupture du ligament croisé antérieur (LCA) est l'une des blessures les plus fréquentes chez le personnel militaire. Les fonctions militaires et les activités sportives sont très exigeantes et nécessitent une récupération complète et un contrôle adéquat du genou à tous les niveaux. De nombreuses études ont porté sur les résultats de la chirurgie de reconstruction du LCA, mais jusqu'à récemment, les facteurs non physiques, tels que les facteurs psychologiques, n'ont pas été suffisamment étudiés.

    Objectif : Cette étude décrit l'impact des facteurs psychologiques sur le retour à l'activité physique de base après chirurgie de reconstruction du LCA chez les militaires actifs.

    Matériel et Méthodes : Ce travail présente une étude rétrospective qui inclut une centaine de patients militaires actifs ayant subi une ligamentoplastie du LCA avec un suivi d'un an minimum. Le questionnaire ACL-RSI (ACL-return to sport after injury questionnaire) a été utilisé pour évaluer la motivation des patients et leur volonté de reprendre le sport. Les résultats ont été évalués en fonction du délai de reprise des activités physiques et militaires sans restrictions et du niveau de récupération par le test d'aptitude physique.

    Résultats : L'âge moyen des patients était de 27,12 ans. 90% de cette cohorte étaient des hommes. 53% de nos patients ont repris leurs activités physiques et militaires sans restriction avant 9 mois. Le délai moyen était de 9,3 mois. De plus, 42% de la population étudiée a repris ses activités sportives à un niveau meilleur ou identique à celui d'avant la blessure. L'ACL-RSI était supérieur à 60 dans 45% des cas. Enfin, les résultats ont montré une corrélation statistiquement significative entre les facteurs psychologiques et le retour à l'activité physique chez les patients militaires en service.

    Conclusion : En conclusion, le soutien psychologique après une reconstruction du LCA est crucial pour permettre aux patients de se rétablir complètement.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Survie à moyen terme de la cupule double mobilité Polarcup dans l’arthroplastie primaire de hanche.
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Julien Vanderplasschen (BELGIQUE)
    

    E-Poster

     

    Hanche

    ABSTRACT N° SOFCOT23-952

    Survie à moyen terme de la cupule double mobilité Polarcup dans l’arthroplastie primaire de hanche.

     

    Julien Vanderplasschen* 1, Juan Toussaint 2, Didier Postlethwaite 3

    1Assistant en Chirurgie Orthopédique et Traumatologie, UCL, 4ème année, 2Assistant en Chirurgie Orthopédique et Traumatologie, UCL, 5ème année , 3Chirurgien Orthopédique Sainte Elisabeth UCCLE , Bruxelles, Belgium

    Introduction : En arthroplastie de hanche, un des enjeux, tant sur le plan médical qu’économique, réside dans l’augmentation de la stabilité des implants. Ceci afin de réduire le taux de luxation, dont l’incidence atteint les 7% dans les arthroplasties primaires1 et représente la cause principale de reprises. Les cupules à double mobilité (DM) (risque relatif de luxation : 0.42) furent introduites afin d’y parvenir. Les premières générations furent victimes d’une usure précoce du poly-éthylène (PE) impactant directement leur durée de vie. Depuis les années 1990, l’apparition de la réticulation (PE de haut poids moléculaires (UHMWPE))3 et l’introduction de vitamine E4 (diminuant l’oxydation du PE) ont permis de majorer l’espérance de vie des cotyles DM. Les résultats des cotyles DM de nouvelle génération sont comparables aux cotyles simple mobilité en termes de survie5 à moyen terme et de satisfaction6. A travers cette étude, nous avons comparé nos résultats de survie à moyen terme de nos arthroplasties primaires de hanche à DM avec les résultats repris dans la littérature.

    Matériel et Méthodes : Une analyse rétrospective de patients ayant bénéficié entre 2011 et 2013 d’une arthroplastie totale de la hanche a été réalisée. La totalité des interventions ont été réalisées par un même chirurgien dans le même centre par voie de Hardinge ou par voie postérieure mini-invasive (Moore). Les critères d’inclusions furent : arthroplastie primaire réalisée entre 2011 et 2013 avec implant cotyloïdien à DM type Polarcup. Les critères d’exclusions furent : arthroplastie secondaire ; décès du patient avant 2018. Les 168 patients effectifs ont été répartis en quatre groupes selon l’indication chirurgicale :

    Le groupe I (coxarthrose) : 147 patients (87,50%), le groupe II (fracture) : 12 patients (7,14%), le groupe III (dysplasie) : 1 patient (0.60%) et le groupe IV (ostéonécrose) : 8 patients (4,76%).

    Pour la totalité de ces patients, nous avons répertorié l’ensemble des reprises chirurgicales de la cupule pour cause de luxation, descellement septique/aseptique ou usure.

    Résultats : Notre étude démontre une survie de 100% à moyen terme (9 ans) du cotyle à DM de nouvelle génération : Polarcup de « Smith et Nephew » dans l’arthroplastie totale primaire de hanche dans une population âgée de plus 70 ans. Le nombre de reprise pour luxation, descellement ou usure d’implant est de 0%.

    Discussion : Nos résultats sont donc comparables aux cotyles à insert fixe en termes de survie mais sont meilleurs que ces derniers en termes de risque de luxation7. Les biais résident dans le fait que cette étude a été réalisée dans un seul centre, avec le même chirurgien et une instrumentation unique.

    Conclusion : Nous recommandons l'utilisation du cotyle D.M. en arthoplastie primaire de hanche. Le suivi à long terme de notre cohorte permettra d’évaluer si la survie des cotyles DM reste comparable à celle des simples mobilités et si ils permettent une réelle économie de soins de santé via une diminution du taux de reprises secondaires aux luxations.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Les premières données sur le retour à l’activité professionnelle et sportive après chirurgie de stabilisation de la rotule chez le militaire Français.
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Cyril Lemé (Toulon)
    

    E-Poster

     

    Genou

    ABSTRACT N° SOFCOT23-954

    Les premières données sur le retour à l’activité professionnelle et sportive après chirurgie de stabilisation de la rotule chez le militaire Français.

     

    Cyril N. Lemé* 1, Olivier Barbier1, Matthieu Peras1, Paul Tannyeres1, Alexandre Caubere1, Bernard de Geofroy1, Camille Choufani1

    1Hôpital d'instruction des Armées Sainte Anne, service de chirurgie orthopédique et traumatologique, Toulon, France

    Introduction : L’évaluation des résultats de la chirurgie de stabilisation rotulienne dans une population civile est déjà largement étudiée. Le militaire est soumis à des contraintes professionnelles et sportives particulières. Bien que l’on retrouve un risque d’instabilité rotulienne 10 fois plus élevé en population militaire, peu de données sont disponibles chez le patient militaire français. Notre critère de jugement principal était le retour à une activité professionnelle à travers la reprise du même emploi à un an post-opératoire. Les critères de jugements secondaires étaient le retour à l'activité sportive et la qualité de la récupération fonctionnelle du genou à un an post-opératoire. Notre hypothèse était que la stabilisation de la rotule chez le militaire donne de bons résultats sur le retour à l’activité physique et opérationnelle.

    Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective multicentrique dont la population d’étude était constituée de militaires français opérés au sein d’un hôpital militaire d’une chirurgie de stabilisation de la rotule sur une période allant de janvier 2009 à juin 2022. La collecte des données épidémiologiques , cliniques, chirurgicales et d’évaluation des scores post opératoires a été réalisée via un questionnaire en ligne transmis au patient. Notre critère de jugement principal était le retour à l'activité à une activité professionnelle à travers la reprise du même emploi à un an post-opératoire. Les critères de jugements secondaires étaient le retour à l'activité sportive et la qualité de la récupération fonctionnelle du genou à un an post-opératoire.

    Résultats : Sur les 54 patients interrogés, 48 ont accepté de répondre. Dans cette population le recul moyen était de 37,3 mois, le Tegner avant l’instabilité était de 4,6 et de 3,9 en postopératoire au recul (p < 0.05). 70 % d’entre eux ont récupéré leur aptitude militaire et 60% leur emploi initial. Concernant le retour à l'activité sportive 78% ont pu reprendre une activité mais seulement 60% au même niveau ou plus avec un délai de 11,6 mois en moyenne. L’évaluation sur les scores fonctionnels retrouvaient des scores moyens de 87 au Lysholm et de 81 au score IKDC.

    Conclusion : Une nécessité de stabilisation rotulienne représente un tournant dans la carrière du militaire. Malgré une stabilisation efficace avec une disparition de l’instabilité dans 80 à 90 % des cas, près de la moitié des patients auront une diminution de leur niveau sportif et seuls 60% d’entre eux retrouveront leur emploi à un an.Une information adéquate doit être donnée au patient. Une prise en compte est nécessaire pour l’évolution de la carrière du militaire

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Influence de l'alignement sur la prothèse totale de genou : quels facteurs pourraient avoir un impact sur le résultat clinique et fonctionnel ?
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Maria Correia (PORTUGAL), Maria Clara Correia ()
    

    E-Poster

     

    Genou

    ABSTRACT N° SOFCOT23-983

    Influence de l'alignement sur la prothèse totale de genou : quels facteurs pourraient avoir un impact sur le résultat clinique et fonctionnel ?

     

    Joana Almeida1, Maria Clara Correia* 1, Maria João Almeida1, Miguel Relvas1, João Martins1, André Pinho1, Paulo Oliveira1, António Sousa1

    1CHSJ, Porto, Portugal

    Introduction : L'alignement de l'arthroplastie totale du genou (PTG) semble être le facteur le plus important pour déterminer la survie à long terme.Bien qu'un bon alignement des implants soit associé à une plus grande stabilité et à un taux de détachement plus faible, la littérature trouve encore des résultats divergents concernant l'influence de l'alignement PTJ sur les résultats cliniques pour les patients.

    Matériel et méthodes : 100 PTG réalisées consécutivement pour l'arthrose primaire.Des données démographiques et cliniques ont été recueillies. Sur la radiographie préopératoire, l'alignement anatomique du genou natif ont été évalués.Pour évaluer l'alignement PTG, la position tibiale,l'angle de flexion fémorale ont été mesurés. Évaluation fonctionnelle réalisée selon les scores VAS, Oxford Knee et Kujala.

    Résultats : Par rapport au genou natif, l'axe anatomique était de 174±4º. Quant aux angles postopératoires, l'angle tibio-fémoral coronal était de 175 ± 3º.La position du plateau tibial serait en moyenne 1 ± 1 mm plus latérale que la corticale médiale;les pires composants étant positionnés à 3,2 mm médialement ou latéralement par rapport à la corticale médiale.Quant au cortex latéral, le plateau tibial était en moyenne 1 ± 2 mm plus médial que le cortex latéral, les pires composants tibiaux étant positionnés à 4,2 mm en dedans ou à 2,2 mm en dehors du cortex latéral. L'angle de flexion fémorale était de 10±3º.Concernant les patients avec une déviation axiale de plus de 5º, il n'y avait pas de différences significatives.Concernant l'alignement sagittal, ni l'angle de flexion fémorale ni l'inclinaison tibiale n'étaient corrélés aux résultats postopératoires. Concernant la taille du composant fémoral est corrélée aux scores fonctionnels, avec des tailles fémorales plus petites associées à de meilleurs scores d'Oxford (p= 0, 0029).

    Discussion : La plupart des patients avaient un PTG bien aligné, avec une différence de seulement 1º entre l'angle anatomique natif.La plupart des chirurgiens ont opté pour une plaque tibiale plus petite, mais ces différences étaient de 1mm médialement et latéralement, ce qui n'était pas cliniquement significatif. Nous avons vérifié que la plupart des erreurs de positionnement de la plaque tibiale sont liées à son placement plus médialement que latéralement, cependant nous supposons qu'elle est, dans la plupart des cas, correctement dimensionnée et positionnée.Concernant l'alignement sagittal fémoral, une valeur de flexion fémorale supérieure à celle décrite était visée, mais la pertinence clinique est controversée.Bien que certains articles décrivent une association entre un angle de flexion fémoral plus important et une instabilité fémoro-patellaire, il n'y avait aucune influence sur le score de Kujala.

    Conclusion : Aucune différence n'a été obtenue dans la douleur ou les résultats fonctionnels par rapport à l'alignement des PTG, mais cela peut s'expliquer par le fait que la plupart des patients ont des PTG bien alignés.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Absence de différence significative concernant les résultats à court terme de la prothèse totale de genou sur mesure versus conventionnelle : revue systématique et méta-analyse
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Guillaume Demey (LYON)
    

    E-Poster

     

    Genou

    ABSTRACT N° SOFCOT23-1031

    Absence de différence significative concernant les résultats à court terme de la prothèse totale de genou sur mesure versus conventionnelle : revue systématique et méta-analyse

     

    Guillaume Demey* 1, Mo Saffarini2, European Knee Associates ESSKA3

    1Lyon Ortho Clinic, 2Resurg, LYON, France, 3EKA - ESSKA, LUXEMBOURG, Luxembourg

    Introduction : L'objectif de cette revue systématique et méta-analyse était de recueillir, de synthétiser et d'évaluer de manière critique les résultats d'études cliniques portant sur la prothèse totale du genou (PTG) sur-mesure. L'hypothèse était que, par rapport à la PTG standard, la PTG sur-mesure donnerait de meilleurs résultats chirurgicaux, cliniques et radiographiques.

    Matériel et méthodes : Cette revue systématique avec méta-analyse a été réalisée conformément aux lignes directrices de Preferred Reporting Items for Systematic Reviews and Meta-Analyses (PRISMA). Le 8 février 2021, deux auteurs ont indépendamment recherché et examiné des articles à l'aide de MEDLINE®, Embase® et la bibliothèque Cochrane sans restriction de date de publication. Les résultats des articles éligibles ont été synthétisés et tabulés de manière narrative, et lorsque ≥ 3 études comparatives ont rapporté le même résultat, les résultats ont été regroupés et résumés dans des Forest Plots. Les évaluations de la qualité des études ont été effectuées conformément aux directives des listes de contrôle du Joanna Briggs Institute (JBI).

    Résultats : Un total de 15 articles étaient éligibles pour l'extraction de données, dont 9 étaient des études comparatives portant sur 929 PTG sur-mesure contre 998 PTG standards, 5 étaient des séries rapportant les résultats de 587 PTG sur-mesure et 1 était une étude transversale rapportant les résultats de 44 PTG sur-mesure contre 132 PTG standards. Cinq études qui ont comparé les taux de reprise précoce ont trouvé un bénéfice en faveur de la PTG sur-mesure (odds ratio (OR), 0,4 ; p = ns) mais le résultat n'a pas atteint la significativité statistique. Quatre études n'ont trouvé aucune différence statistiquement significative pour le score genou KSS (différence moyenne standardisée (SMD), - 0,10 ; p = ns) et le score fonction (SMD, 0,03 ; p = ns), et cinq études n'ont trouvé aucune différence statistiquement significative pour l'amplitude des mouvements ( SMD, 0,02 ; p = ns). Une étude a comparé la couverture osseuse entre les composants tibiaux sur mesure et trois composants tibiaux standards. Elle n'a trouvé aucun débord prothétique, mais a révélé un défaut de couverture allant jusqu'à 18 % dans les genoux avec des embases tibiales sur-mesure.

    Discussion : Les PTG sur-mesure n'ont pas démontré d'avantage significatif par rapport aux PTG standard en termes de résultats cliniques groupés, mais avaient des taux de révision précoce plus élevés.

    Conclusion : Les résultats de cette revue systématique avec méta-analyse suggèrent la nécessité d'études avec des groupes plus comparables et une standardisation des rapports des résultats entre les études, ce qui pourrait améliorer la qualité des preuves et permettre le regroupement des résultats dans de futures méta-analyses.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Un alignement fonctionnel ligamentaire robotisé par voie latérale limite la laxité résiduelle d’une PTG, indépendamment de la déformation en valgus préopératoire.
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Emeline Chapron ()
    

    E-Poster

     

    Genou

    ABSTRACT N° SOFCOT23-1038

    Un alignement fonctionnel ligamentaire robotisé par voie latérale limite la laxité résiduelle d’une PTG, indépendamment de la déformation en valgus préopératoire.

     

    Emeline Chapron* 1, Remy Coulomb1, Aymeric Weiss1, Philippe Marchand1, Pascal Kouyoumdjian1

    130, CHU Nîmes, Nîmes, France

    Introduction : L’alignement fonctionnel d’une prothèse totale de genou (PTG), optimisé par la technologie robotique, améliorerait les résultats fonctionnels en limitant la laxité résiduelle. L’objectif de cette étude était de comparer la laxité résiduelle d’une PTG sur valgus préopératoire HKA<190° versus ≥190°.

    Matériel et méthodes : Il s’agissait d’une étude monocentrique, prospective, réalisée entre janvier 2020 et octobre 2022. Un total de 37 patients consécutifs, opérés d’une PTG robotisée Mako par voie latérale, ont été inclus avec un âge moyen de 71,9±8,7 (52-85), un indice de masse corporelle (IMC) de 29,1±5,3 (20-44) et 97% (36/37) de femmes. Deux cohortes ont été constituées sur l’angle HKA préopératoire : valgus léger (VL), HKA <190° ou ≥190°, valgus sévère (VS). La planification consistait en un alignement fonctionnel basé sur la tension ligamentaire maximale. Elle étaient réalisée sur la simulation peropératoire des espaces de résection selon 4 positions de stress : extension (0-10°), varus (1) et valgus (2) puis flexion (85-95°), varus (3) et valgus (4). En dehors de la voie d’abord latérale, aucune libération ligamentaire périphérique n’était réalisée. Pour ces 4 positions la laxité résiduelle en millimètre était mesurée par le système après la mise en place des implants définitifs. La mesure des axes mécaniques du membre était robotique et radiologique.

    Résultats : Il y avait 13 patients dans le groupe VS versus 24 dans le groupe VL. Une ostéotomie de la tubérosité tibiale antérieure (TTA) a été réalisée dans 2 et 4 cas respectivement pour les VS et VL (p=0.99). Les groupes étaient comparables concernant l’âge, le sexe, l’IMC, le score ASA et le recul.

    La laxité médiale en extension moyenne était de 2,38±1,5 pour les VS et de 1,86±1,1 pour les VL (p=0,163). La laxité latérale en extension moyenne était de 2,15±1,4 pour les VS et de 1,68±1,0 pour les VL (p=0,29). Le différentiel moyen de laxité en extension était de 0,23±1,74 pour les VS et de 1,18±1,3 pour les VL (p=0,82).

    La laxité médiale en flexion moyenne était de 3,38±1,85 pour les VS et de 2,7±1,76 pour les VL (p=0,287). La laxité latérale en flexion moyenne était de 3,46±1,66 pour les VS et de 3,93±2,11 pour les VL (p=0,497). Le différentiel moyen de laxité en flexion était de -0,08±1,8 pour les VS et de 1,2±1,8 pour les VL (p=0,034).

    L’angle HKA préopératoire n’était pas corrélé avec les laxités résiduelles. Au recul il y avait 3 complications dans chaque groupe. L’angle HKA postopératoire était respectivement de 181.89±2.32 pour le groupe VL et de 179.75±2.24) pour le groupe VS (p=0.033).

    Conclusion : La mise en place d’une PTG robotisée sur genu valgum par voie latérale et possible et ne nécessite pas d'ostéotomie systématique de la TTA. Un alignement fonctionnel ligamentaire basé sur les écarts maximaux de chaque compartiment limite la laxité résiduelle sans libération de parties molles et cela quel que soit la déformation initiale.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Evaluation de la qualité de vie à moyen terme après arthroplastie totale du genou
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Issam Khalifa (TUNISIE)
    

    E-Poster

     

    Genou

    ABSTRACT N° SOFCOT23-1054

    Evaluation de la qualité de vie à moyen terme après arthroplastie totale du genou

     

    Issam Khalifa* 1, 1, Helmi Thabet2, Maher Teka1, hassen Chikhrouhou1, Hazem Ben Ghozlen1, faouzi Abid1

    1service de chirurgie orthopédique et traumatologie, 2département de médecine de famille, CHU Taher Sfar , Mahdia, Tunisia

    Introduction : La gonarthrose affecte la qualité de vie du patient. L’arthroplastie totale du genou améliore nettement cette qualité de vie en réduisant la douleur, améliorant la mobilité et en assurant la stabilité du genou. L’objectif de notre étude est d’évaluer la satisfaction et la qualité de vie de nos patients après mise en place d’une PTG et d’en analyser les facteurs pré, per et post-opératoire influençant ces deux paramètres.

    Matériel et Méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective descriptive et analytique incluant 70 patients (86 genoux) ayant eu une arthroplastie totale du genou de Janvier 2011 à Décembre 2020.

    Pour l’évaluation de la qualité de vie et de la satisfaction des patients, on s’est basé le questionnaire SF12 et les scores spécifiques au genou (New IKS et KOOS)

    Résultats : Une amélioration statistiquement significative entre la qualité de vie pré et post opératoire selon les différents scores a été notée. Au recul de 4 ans et 9 mois post-opératoire, 98,9% de nos patients étaient très satisfaits ou satisfaits.

    Le flessum pré et post opératoire, la raideur, l’épanchement articulaire, le varum de plus de 20° préopératoire, la douleur >6 influencent la qualité de vie post opératoire. De même, le délai de début de la rééducation, et la survenue de complications post-opératoire affecte la qualité de vie post-opératoire.

    Les facteurs qui influencent la satisfaction des patients sont l’âge, l’intensité de la douleur pré et post-opératoire, les attentes du patient et le périmètre de la marche post-opératoire.

    L’étude multivarié n’a retenue que le flessum pré et post-opératoire, le délai de début de la rééducation et la présence d’épanchement articulaire préopératoire comme facteurs indépendants influençant la qualité de vie post-opératoire.

    La satisfaction des patients est liée principalement au attentes pré opératoires.

    Discussion : Tony et al ont objectivé un taux d’insatisfaction estimé à 13,4%. La chirurgie du côté controlatéral et l’absence d’antécédents chirurgicaux sur le genou opéré parait avoir un meilleur indice de satisfaction selon Tony. Bourne a montré que les attentes préopératoires du patient est le principal facteur qui influence sa satisfaction à un an post-opératoire.

    Dans une méta-analyse sur la qualité de vie après PTG, Shan et al ont rapporté, une amélioration significative de la qualité de vie. En effet, la majorité des patients (plus de 75 % à 11,7 ans de recul) étaient satisfaits de leur prothèse au quotidien, avec un bénéfice direct sur la réalisation de leurs activités quotidiennes, malgré une grande variabilité dans les pratiques chirurgicales et les séries.

    Conclusion : La prothèse totale du genou est de plus en plus indiquée devant l’augmentation de l’incidence de l’arthrose du genou. Cette technique chirurgicale constituait une option thérapeutique fiable et reproductible qui a fait ses preuves parmi l’arsenal thérapeutique en restaurant une meilleure activité fonctionnelle, en soulageant la douleur du genou et en améliorant la qualité de vie des patients.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Résultats d’une série de 20 arthroplasties totales sur genu valgum
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Nassima Meziani (ALGéRIE)
    

    E-Poster

     

    Genou

    ABSTRACT N° SOFCOT23-1055

    Résultats d’une série de 20 arthroplasties totales sur genu valgum

     

    Nassima Meziani* 1, amina semineras2, Chahine TOUALBI3, Khaled HARMAS1, salah Dafri1, Bilel BOUMARAF1

    1bab el oued , centre hospitalo universitaire , 2Tamenfoust (ain taya), clinique Ibn Sina , alger, 3Bejaia , Centre hospitalo universitaire Khalil Amrane , Bejaia, Algeria

    Introduction : L’arthroplastie totale de genou sur genu valgum est exigeante sans consensus quant à sa prise en charge

    La difficulté est représentée par

    La rétraction des structures postéro externes

    La laxité de la convexité

    La restauration de l’équilibre ligamentaire et l’alignement du membre

    L’acquisition d’une bonne cinétique fémoropatellaire

    Le choix de la voie d’abord reste débattu. La voie latérale permet la libération La voie médiale permet d’éviter les complications que peut engendrer l’ostéotomie de la tubérosité tibiale.

    Matériel et méthodes : Notre série a inclus les arthroplasties sur genu valgum entre janvier 2016 et décembre 2022.

    Le valgus avec un axe fémoro-tibial mécanique moyen était de 19O° (185◦–196◦).

    Quatre patients présentaient initialement une laxité médiale de distension, ou laxité de la convexité lorsque le valgus était supérieur à > 20° sur des radiographies en stress.

    Etaient colligés

    La voie d’abord

    La libération ligamentaire

    Les gestes sur l’appareil extenseur

    Le type de prothèse

    Résultats : Les PTG ont été réalisées par voies externes et internes

    Il n’y avait aucune différence pour les scores fonctionnels.

    Au recul moyen de 2,8 ans, le score IKS genou est passé de 44 à 86,3 points (p = 0,001) et le score IKS fonction de 53,8 à 74,8 points (p = 0,001).

    La mobilité articulaire initialement mesurée à 108◦ est passée à 116°

    La flexion maximale était de 125°

    L’angle HKA rétabli était normal (180,3◦-180,7◦)

    La bascule rotulienne moyenne postopératoire était de 6,4◦

    Le taux de patients satisfaits était de 94,3 %

    Discussion : Une partie importante de la déformation en valgus étant réductible

    La voie d’bord peut exposer à des problèmes cutanés.

    La voie externe grâce aux libérations permet une meilleure cinétique rotulienne

    La voie médiale permet d’éviter les complications que peut engendrer l’ostéotomie de la tubérosité tibiale.

    Conclusion : La correction des déformations et l’obtention d’un équilibre ligamentaire sont des objectifs de l’implantation d’une prothèse totale du genou afin d’assurer un résultat fonctionnel durable. En cas de valgus, ceci peut être difficile

    La voie d’abord reste au choix du chirurgien . Le nombre de complications sur les valgus de plus de 20° est faible. La voie médiale restaure l’axe mécanique et un équilibrage ligamentaire

    La voie latérale permet une meilleure cinétique rotulienne

    Néanmoins l’existence d’une laxité de la convexité expose le plus à l’utilisation d’une prothèse contrainte.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Résection sous navigation des ossifications hétérotopiques autour de la hanche : note technique
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Mohamed Amine Selmene (Paris)
    

    E-Poster

     

    Hanche

    ABSTRACT N° SOFCOT23-1067

    Résection sous navigation des ossifications hétérotopiques autour de la hanche : note technique

     

    Mohamed Amine Selmene* 1, Peter Upex1, Pierre Emmanuel Moreau1, Mourad Zaraa1, Guillaume Riouallon1

    1Ile-de-France, Groupe hospitalier Paris Saint-Joseph, Paris, France

    Introduction : L'ossification hétérotopique est une situation rare mais invalidante. Elle survient chez des patients qui ont subi une paralysie et/ou une immobilisation. L'ostéome de la hanche est l'une des localisations les plus fréquentes et est associée à un handicap fonctionnel important. Son traitement repose sur la résection chirurgicale qui est une chirurgie à risque et non dépourvue de complications telles que les infections, les hématomes et les récidives.

    Matériel et Méthodes : Nous décrivons dans cet exposé une nouvelle technique chirurgicale qui ajoute à la résection classique des ostéomes de hanche un guidage avec un système de navigation couplé à un outil d'imagerie 3D. Nous avons pratiqué cette technique chez des patients à qui nous avons évalué les incidents péri-opératoires, les résultats fonctionnels ainsi que les complications au dernier recul de de suivi.

    Résultats : Nous avons pratiqué cette technique chez deux patients (3 hanches, 1 cas bilatéral). Nous n'avons noté aucun incident péri-opératoire. Les 2 patients n'ont pas reçu de transfusion sanguine pendant le séjour postopératoire immédiat. Le recul moyen de suivi était de 24 mois. Le score PMA moyen était de 14 et le score HHS était de 81. Nos patients n'ont pas présenté de complications infectieuses du site opératoire. Nous n'avons pas identifié de récidive d'ostéome au dernier recul.

    Discussion : Les ossifications hétérotopiques symptomatiques associent des douleurs, une limitation des amplitudes articulaires et des activités de la vie quotidienne, et chez les patients paraplégiques, l'impossibilité de s'asseoir dans un fauteuil roulant, une hygiène personnelle limitée avec un risque élevé d'apparition d'escarres.

    La prise en charge des ostéomes de hanche consiste en une résection chirurgicale qui est une chirurgie à risque avec un taux élevé de complications, notamment les infections, les hématomes et les récidives.

    Ces arguments poussent à mieux planifier cette chirurgie afin d'aboutir à une exécution appropriée.

    A notre connaissance, il s'agit de la première publication concernant la résection des ostéomes de hanche à l'aide d'un système de navigation guidé par scanner.

    C'est une technique qui facilite la prise en charge peropératoire surtout en montrant les zones d'insertion exactes en fémoral et iliaque des ossifications. Il a été rapporté dans la littérature que l'imagerie3D préopératoire, complétée dans certains cas par l'angiographie, permet au chirurgien de définir avec précision l'anatomie des ostéomes, leur éventuel contact avec les éléments vasculo-nerveux et de planifier avec précision l'exérèse chirurgicale. Par conséquent, nous pensons que notre technique offre une chirurgie précise et rapide.

    Conclusion : La navigation scanno-guidée, lorsqu'elle est disponible et bien maîtrisée, peut être d'une grande aide en cas de résection des ossifications hétérotopiques. C'est une technique judicieuse dont les résultats doivent être étudiés sur des séries plus larges. Cela fait partie de nos objectifs futurs.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Influence du diamètre du greffon sur les résultats de reconstructions du ligament croisé antérieur par les tendons ischio-jambiers à propos d'une série de 80 cas
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Mokhtar Romdhani (TUNISIE)
    

    E-Poster

     

    Genou

    ABSTRACT N° SOFCOT23-1068

    Influence du diamètre du greffon sur les résultats de reconstructions du ligament croisé antérieur par les tendons ischio-jambiers à propos d'une série de 80 cas

     

    Mokhtar Romdhani* 1, Marouene Berriri1, Hedi Rbai1, Aymen Ben fredj1, Zied Mansi1

    1Service d'orhopédie, Hopital Ibn El Jazar Kairouan, Kairouan, Tunisia

    Introduction : Les tendons ischio-jambiers sont parmi les autogreffes les plus couramment utilisées pour la reconstruction du ligament croisé antérieur (ACLR). Cependant, les dernières années, la technique DIDT réalisée avec un diamètre plus petit a marqué un certain nombre d’échec ou de reprise.

    Notre objective était d’évaluer les résultats fonctionnels de la technique DIDT selon le diamètre du greffon.

    Matériel et méthodes : Il s’agissait d’une étude rétrospective portant sur 80 patients présentant une atteinte du LCA traités par ligamentoplastie DIDT arthroscopique dans notre service, sur une période de cinq ans [2016-2020]. Les résultats étaient portés sur le dernier examen clinique et les scores fonctionnels (Score de Lysholm Tegner,Score IKDC2000).

    Résultats : L’âge moyen de nos patients était de 30,9±10 ans . La technique opératoire était DIDT où le greffon était de longueur moyenne de 10,49±1,5 cm (avec des extrêmes de 9 et 13 cm) et de diamètre moyen de 9,1±0,7 mm (avec des extrêmes de 8 et 10mm). Tous les patients avaient le même schéma de rééducation postopératoire sur trois mois avec un délai moyen de reprise de l’activité quotidienne de 38,4±20 jours. Le recul moyen était de 31,3±16,7 mois. Le test de Lachman était un arrêt dur chez 86% des patients et le tiroir antérieur était absent dans 89% des cas. Les scores Lysholm Tegner, et IKDC, étaient satisfaisants pour la majorité des patients. Le diamètre du greffon était de 8 mm dans 18 cas, de 9 mm dans 43 cas et de 10 mm dans 19 cas et on avait constaté qu’un diamètre du greffon de 9 mm permet de meilleurs résultats fonctionnels postopératoires selon le score IKDC avec p=0,027.

    Discussion : Il a été rapporté que la technique DIDT comporte un risque plus élevé d'échec ou de rupture, en particulier chez les jeunes, que les autogreffes de quadriceps et du tendon rotulien. En effet le greffon est soumis à des contraintes de tractions qui est d’une valeur de plus 4000 N citée par plusieurs chirurgiens orthopédistes Michael et al à travers à travers une étude biomécanique publiée en 2015 ont conclu que la résistance du greffon n’a pas approché les 4000 N que s’il avait un diamètre >= 8 mm. De même pour Conte et al. qui ont conclu qu'un diamètre de greffe≤8 mm présentait un risque d'échec 6,8 fois plus élevé qu'un diamètre de greffe>8 mm. Dans notre série on objective par une étude statique qu’un diamètre de greffon de 09 mm permettait le meilleur des résultats post opératoire selon le score IKDC.

    Conclusion : La reconstruction du ligament croisé antérieur selon la technique DIDT représente une alternative de plus en plus approuvée pour le traitement des ruptures du LCA. Cependant le greffon DIDT représente un risque de rupture lui-même donc d’échec, à travers les divers résultats rapportés dans la littérature un greffon de diamètre supérieur ou égal à 8 mm diminuait d’une façon significative le risque d’échec.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Amyloïdose et fracture pathologique col du fémur: A propos d’un cas avec revue de la littérature
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Amine Briki (TUNISIE)
    

    E-Poster

     

    Hanche

    ABSTRACT N° SOFCOT23-1088

    Amyloïdose et fracture pathologique col du fémur:

    A propos d’un cas avec revue de la littérature

     

    Amine Briki* 1, A Bezzaouia2, Z Filali2, M Frikha2

    1Service de chirurgie orthopédique , l'hôpital universitaire Habib Bourguiba, Médennine, 2Service de chirurgie orthopédique, l'hôpital universitaire Habib Bourguiba, Médenine, Tunisia

    Introduction :

    la fracture pathologique résultant d'un dépôt amyloïde dans les os est une manifestation rare de l'amylose. Nous présentons un cas de fracture pathologique du col du fémur due à un dépôt amyloïde chez un homme de 50 ans sous hémodialyse chronique..

    Matériel et Méthodes : Il s'agit d'une patiente âgée de 50 ans aux ATCDs d’IRC stade HD depuis 25 ans admise dans notre service pour traumatisme bénin de la hanche droite.

    À l’examen : malade sur chariot avec impotence fonctionnelle du membre inférieur droite. Membre raccourci en rotation externe et en abduction. Les pouls sont présents

    À la radiographie : fracture col de fémur droite classée stade 2 selon Garden

    Résultats : La prise en charge a été chirurgicale par arthroplastie totale de la hanche droite type PTH double mobilité sans ciment avec prélèvements anapath en per-op vu le contexte.

    Le compte rendu anatomo-pathologique a montré des dépôts amyloïdes au niveau tissulaires

    Le suivi post opératoire de la patiente montre des résultats fonctionnels satisfaisants

    Discussion : L'amylose a été signalée comme une complication fréquente chez les patients sous hémodialyse chronique, et il semble y avoir une association entre l'étendue de la maladie et le nombre d'années de dialyse. Les manifestations cliniques de l'amylose ostéo-articulaire semblent dépendre de la durée de l'hémodialyse, et apparaissent typiquement 6 à 8 ans après le début de la dialyse. Ce phénomène a été mis en évidence pour la première fois au niveau du poignet, où il s'est manifesté par un syndrome du canal carpien avec de petites lésions kystiques impliquant le carpe. Le spectre des manifestations s'étend à des complications plus graves telles que la spondylarthropathie destructrice et les fractures pathologiques. C'est en 1985 que Huaux et al ont décrit pour la première fois les caractéristiques cliniques d'une fracture pathologique chez des patients hémodialysés avec un dépôt amyloïde dans la zone de la fracture à l'examen histologique. Depuis lors, la plupart des fractures pathologiques rapportées associées à l'amylose se situaient généralement autour de la région de la tête et du col du fémur, tandis que dans d'autres cas, elles se manifestaient sous la forme de kystes osseux amyloïdes avec fracture imminente du col du fémur. Les lésions lytiques provoquant une rupture de l'os cortical peuvent diminuer de 60 % la tolérance de l'os aux contraintes de torsion, et les lésions lytiques affectant l'endoste affaiblissent considérablement les os longs lorsque plus de 50 % du diamètre de l'os est concerné

    Pour le traitement des fractures pathologiques établies, une hémiarthroplastie et un remplacement bipolaire de la tête du fémur ont été rapportés.

    Conclusion : L'apparition d'une amylose ostéoarticulaire chez les patients sous hémodialyse à long terme entre dans le diagnostic différentiel de tout kyste osseux. Des complications sérieuses telles qu'une fracture pathologique de la hanche peuvent survenir car il est prouvé que l'amylose a tendance à toucher les régions fémorales proximales.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Définition d'une PTG équilibrée dans la littérature : une revue systématique
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Jawad Rahal ()
    

    E-Poster

     

    Genou

    ABSTRACT N° SOFCOT23-1105

    Définition d'une PTG équilibrée dans la littérature : une revue systématique

     

    Jawad Rahal* 1, Jules Descamps1, Guillaume Odri1, Flore Devriese1, robin leveque1, Pascal Bizot1, Remy Nizard1, Pierre-Alban Bouche1

    1Paris, Hôpital Lariboisière, Paris, France

    Introduction : La prothèse totale du genou (PTG) est un traitement efficace des maladies articulaires dégénératives en phase terminale, mais on estime que 20 à 30 % des patients ne sont pas satisfaits après l'intervention. L'équilibrage adapté des tissus mous est essentiel dans l'arthroplastie totale du genou, et l'instabilité peut contribuer à des révisions. Cependant, il n'existe aucun consensus sur la définition d'une PTG équilibrée et sur le moyen d'y parvenir en préopératoire. Cette revue vise à déterminer ce que constitue une "PTG équilibrée" dans la littérature ainsi que de recenser les différentes techniques de contrôle préopératoire.

    Matériel et méthodes : Une recherche de littérature exhaustive a été effectuée pour identifier les études traitant de l'équilibrage d'une PTG en février 2023, en utilisant les termes (" équilibre " OU " stabilité " OU " équilibrage des tissus mous " OU " stable " OU " équilibre ligamentaire ") ET (" arthroplastie du genou " OU " remplacement du genou " OU " arthroplastie totale du genou " OU " ATG " OU " ATG ") sur Pubmed, embase et CENTRAL. Les études prospectives, rétrospectives, de cohorte et de cas-témoins ont été incluses. Aucune limitation n'a été effectuée sur la langue ou sur la date de publication.

    Résultats : Notre recherche a identifié7 2006 articles.Au total 7 179 articles ont été exclus sur le titre, le résumé ou le manuscrit et 32 études ont été incluses et analysées. Dans l'ensemble, il n'existe pas de consensus sur le terme "PTG équilibrée" dans la littérature. La littérature analysée a révélé des incohérences entre les concepts proposés pour l'équilibrage de la PTG et l'équilibre des tissus mous du genou natif. Les définitions proposées d'une PTG équilibrée ne correspondent pas aux propriétés intrinsèques du genou natif. Il existe différentes techniques de contrôle préopératoire comme certains systèmes de navigation ou de robotique ou encore des capteurs électriques de pression. Aucune de ces techniques n'a prouvé sa supériorité par rapport à une autre.

    Conclusion : Des études approfondies sont nécessaires pour établir une définition cohérente d'une PTG équilibrée et déterminer les stratégies optimales pour atteindre un équilibrage qui ressemble étroitement au genou natif, ce qui pourrait améliorer les résultats cliniques pour les patients après une pose de PTG.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Prise en charge des lésions multi-ligamentaires du genou en un seul temps opératoire
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Marouene Berriri (TUNISIE)
    

    E-Poster

     

    Genou

    ABSTRACT N° SOFCOT23-1111

    Prise en charge des lésions multi-ligamentaires du genou en un seul temps opératoire

     

    Marouene Berriri* 1, Mokhtar Romdhani1, Hedi Rbai1, Aymen Ben Fredj1, Zied Mansi1

    1SERVICE D'ORTHOPEDIE, CHU IBN JAZZAR, KAIROUAN, Tunisia

    Introduction : Les lésions multi-ligamentaires du genou désignent la rupture d'au moins deux principaux ligaments du genou. Ceux sont des lésions complexes qui surviennent généralement lors d’un traumatisme de haute vélocité. Non traitées, elles entraînent une perte significative de la fonction, des douleurs et une instabilité à long terme. Devant l’absence d’un consensus dans la littérature sur les directives de traitement optimal, la prise en charge en un seul temps opératoire ou en deux temps reste un sujet de discussion.

    Matériel et Méthodes : Au total, sept patients atteints de lésions multi-ligamentaires du genou ont été pris en charge entre 2018 et 2021 au service d’orthopédie.Tous ces patients ont eu une reconstruction en un seul temps. Les résultats étaient évalués par les scores Lysholm, et IKDC avec un recul minimum de 14 mois

    Résultats : La lésion du LCA était retrouvée dans 100% des cas. Elle était accompagnée d’une rupture du LCP dans 03 cas, d’une atteinte de point d’angle postéro-externe(PAPE) dans 02 cas. L’association LCA, LCP et PAPE a été noté dans un cas. Le septième cas s’agit d’une association LCA, LCP et point d’angle postéro-interne. Un cas Aucun patient ne présentait de lésions neurovasculaires. Le recul moyen était de 30 mois. Le score médian préopératoire de Lysholm était de 46 et le score médian postopératoire de Lysholm était de 91.

    L’IKDC trouvait : 04 cas de grade A, 02 cas C et 01 cas D. Un patient se plaint d’instabilité résiduelle, et un autre se plaint de raideur nécessitant une arthrolyse arthroscopique. Trois patients ont repris l’activité sportive.

    Discussion : Les lésions multi-ligamentaires du genou sont une entité rare. Elles entrainent un handicap fonctionnel important. Les adultes qui subissent une reconstruction anatomique des lésions multi-ligamentaires du genou ont d'excellents résultats postopératoires. La séquence de mise en tension et de fixation du greffon dans la chirurgie en un temps reste controversée. Les options d'autogreffe pour la reconstruction ligamentaire sont limitées. Certains auteurs, ont obtenu de meilleurs résultats grâce à une reconstruction en un seul temps avec des résultats similaires à notre étude. Néanmoins l’allongement du temps opératoire pourrait être une source de complications telles que l'infection, la raideur et l'instabilité. Par ailleurs, une réparation en plusieurs temps pourrait améliorer les résultats cliniques en diminuant le taux de raideur et donc d’éventuelles reprises chirurgicales non planifiées. Cependant, elle allonge la durée d’immobilisation et retarde la rééducation.

    Conclusion : Au final, au vu de nos résultats, la reconstruction multi-ligamentaire du genou en un seul temps par autogreffe est une alternative qui prouve son efficacité et sa validité dans le traitement des instabilités chroniques du genou et ceci a été prouvé par des résultats cliniques et fonctionnels satisfaisants à moyen et à long terme

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    L'usage d'un bras armé robotisé permet de s'affranchir de la voie d'abord pour un valgus ≤6°.
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Emeline Chapron ()
    

    E-Poster

     

    Genou

    ABSTRACT N° SOFCOT23-1114

    L'usage d'un bras armé robotisé permet de s'affranchir de la voie d'abord pour un valgus ≤6°.

     

    Emeline Chapron* 1, Rémy Coulomb1, Aymeric Weiss1, Philippe Marchand1, Pascal Kouyoumdjian1

    130, CHU Nîmes, Nîmes, France

    Introduction : La mise en place d’une prothèse totale de genou (PTG) en cas de valgus peut être réalisée par voie antéro-médiale ou antéro-latérale. L’hypothèse de notre travail était qu’une voie d’abord latérale diminuait la laxité résiduelle dans la convexité du genou. L’objectif principal de cette étude était de comparer la laxité résiduelle d’une PTG sur genu valgum ≤ 186° en fonction de la voie d’abord. Les objectifs secondaires étaient l’analyse des paramètres peropératoires et radiologique postopératoire.

    Matériel et méthodes : Il s’agissait d’une étude monocentrique, prospective, réalisée entre janvier 2020 et octobre 2022. Un total de 59 patients consécutifs ont été opérés d’une PTG robotisée Mako pour genu valgum (HKA >182°). Un appariement sur l’angle HKA (183≤HKA≤186) et l’âge a été réalisé en 1/1 entre un groupe voie antéro-médiale (VM) et un voie antéro-latérale (VL). La planification consistait en un alignement fonctionnel basé sur la tension ligamentaire maximale. Elle étaient réalisée sur la simulation peropératoire des espaces de résection selon 4 positions de stress : extension (0-10°), varus (1) et valgus (2) puis flexion (85-95°), varus (3) et valgus (4). En dehors de la voie d’abord latérale, aucune libération ligamentaire périphérique n’était réalisée. Pour ces 4 positions la laxité résiduelle en millimètre était mesurée par le système après la mise en place des implants définitifs. En postopératoire, une analyse radiologique de l'HKA et de la bascule patellaire a été réalisée.

    Résultats : Il y avait 22 patients dans chaque groupe dont 22 femmes dans le groupe VL contre 16 dans le groupe VM (p=0.024). L’indice de masse corporelle et le score ASA était plus élevé dans le groupe VL (p=0.001 et p=0.027). Une ostéotomie de la tubérosité tibiale antérieure a été réalisée dans 3 versus 0 cas respectivement pour VL et VM (p=0.07).

    La laxité médiale en extension moyenne était de 1,77±1,1 pour les VM et de 1,67±1,2 pour les VL (p=0,839). La laxité latérale en extension moyenne était de 1,36±1,0 pour les VM et de 1,43±0,9 pour les VL (p=0,768).

    La laxité médiale en flexion moyenne était de 2,3±1,6 pour les VM et de 2,5±1,8 pour les VL (p=0,611). La laxité latérale en flexion moyenne était de 2,9±2,2 pour les VM et de 3,4±1,9 pour les VL (p=0,149).

    Au recul il y avait 0 complication dans le groupe VM et 3 dans le groupe VL (p=0.07). L’angle HKA postopératoire était respectivement de 180.6±2.2 pour le groupe VM et de 179.9±2.4) pour le groupe VS (p=0.423). Il n’y avait pas de différence sur la bascule patellaire (p=0,221) et il y avait 0 subluxations dans le groupe VL contre 4 dans le groupe VM (p=0.036).

    Conclusion : L'usage d'un alignement fonctionnel ligamentaire basé sur les écarts maximaux de chaque compartiment lors de la mise en place d'une PTG robotisée pour un valgus ≤186° peut se faire par voie médiale ou latérale sans incidence sur la laxité résiduelle.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Réinsertion arthroscopique des fractures du massif spinal chez les sportifs : résultats fonctionnels et retour au sport.
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Mohamed Yassine Belhedi (TUNISIE)
    

    E-Poster

     

    Genou

    ABSTRACT N° SOFCOT23-1125

    Réinsertion arthroscopique des fractures du massif spinal chez les sportifs : résultats fonctionnels et retour au sport.

     

    Mohamed Yassine Belhedi* 1, Mohamed Amine Gharbi1, Ahmed Zendaoui1, Hichem Abid1, Anis Tborbi1, Mouadh Nefiss1

    1Service orthopédie et traumatologie, Hopital Mongi slim, marsa, Tunisia

    Introduction : La fracture du massif spinal est rare. Chez le sportif le traitement chirurgical reste de règle. Il nécessite une réduction chirurgicale et une fixation redonnant au LCA une tension adéquate et réduisant le risque de laxité. Il existe plusieurs techniques chirurgicales dont la réinsertion arthroscopique. Le but de cette étude était de décrire les résultats fonctionnels et le retour au sport chez les sportifs après réinsertion arthroscopique de ces fractures.

    Matériel et méthodes : Une étude descriptive, rétrospective et monocentrique menait sur sept ans incluant 18 sportifs dont 15 hommes , subissant des fractures du massif spinal opérés sous arthroscopie. Le suivi comprenait l’évaluation de la laxité et l'amplitude des mouvements en se basant sur les scores IKDC et Lysholm ainsi que le retour au sport.

    Résultats : Les AVP représentaient le mécanisme le plus fréquent. L’âge moyen était de 27 ans. Un seul traumatisme ouvert a été noté. Le type 3 de Meyers représentait 44% des fractures contre 11% et 33% pour les types 2 et 4. L’attente de la chirurgie variait de 2 à 15 jours avec une moyenne de 5 jours. Un haubanage a été réalisé chez huit patients et sept malades ont eu un réamarrage. Trois patients ont bénéficié d’un embrochage. Un seul échec du réamarrage a été noté. En postopératoire la moyenne du score EVA était à 2. Tous les patients ont retrouvé une mobilité complète sauf deux ayant gardé un flessum de 5°. Le délai moyen de décharge était de 48 jours tandis que le délai moyen de reprise des activités sportives était de 6 mois. Les moyennes des scores de Lysholm et IKDC étaient respectivement de 96 et 94 et aucune laxité n’a été objectivé. Un seul patient a présenté une pseudarthrose et un autre un granulome en regard de la cicatrice opératoire.

    Discussion : Selon nos résultats, nous avons constaté que la réinsertion arthroscopique des fracture du massif spinal présente la technique de choix chez le sportif lui assurant une reprise précoce des activités sportives tout en réduisant les éventuelles complications.

    Autrefois l'arthrotomie ouverte était la règle ce qui était au prix de plusieurs inconvénients telles que des lésions plus importantes des tissus mous, une douleur postopératoire plus importante, un séjour à l'hôpital plus long et une rééducation retardée. Actuellement, de multiples techniques arthroscopiques ont été développé et ont permis de réaliser une réduction précise, de traiter les lésions des tissus mous associées et d’éliminer les fragments lâches tout en diminuant les douleurs postopératoires. Par conséquent, ces techniques sont considérées comme un nouveau gold standard pour le traitement de telles lésions.

    Conclusion : La réinsertion arthroscopique des fractures du massif spinal est simple, sûre et efficace, donnant un bon résultat fonctionnel. Elle permet au sportif de retrouver rapidement sa performance. La question qui se pose chez les sportifs de haut niveau est ce qu'il faut garder le LCA natif et faire une réinsertion arthroscopique ou opter pour une ligamentoplastie d’emblée.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Pseudarthrose de fracture inter-trochantérienne compliquée par une cassure de clou Gamma à deux reprises : étude de cas et revue de la littérature
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Safouen Ben Brahim (TUNISIE)
    

    E-Poster

     

    Hanche

    ABSTRACT N° SOFCOT23-1126

    Pseudarthrose de fracture inter-trochantérienne compliquée par une cassure de clou Gamma à deux reprises : étude de cas et revue de la littérature

     

    Safouen Ben Brahim* 1, Khalil Haboubi1, Amine Chabchoub1, Mehdi Meddeb 1, Hassen Makhlouf1, Mondher Mestiri1

    1service Adulte, Insitut Kassab d'orthopédie, Mannouba, Tunisia

    Introduction : Les fractures intertrochantériennes représentent 10 à 34% des fractures de l’extrémité proximale de fémur. Le clou gamma a été spécialement conçu pour le traitement des fractures instables du fémur per et sous-trochantériennes. En raison de sa résistance matérielle, de sa conception et de son avantage mécanique, l'échec de l'implant du clou Gamma a été considéré comme rare. Nous présentons un cas rare de défaillance de l'implant du clou Gamma à deux reprises.

    Matériel et Méthodes : Notre patiente est âgée e 60 ans sans antécédents médicaux notables, admise dans notre service en juin 2020 pour une fracture intertrochantérienne. Elle a eu une réduction et une ostéosynthèse par un clou court gamma , avec un verrouillage statique proximal. Les radiographies postopératoires ont montré une réduction acceptable de la fracture. Cinq mois plus tard, la patiente a commencé à se plaindre d'une douleur permanente au niveau de la hanche gauche, sans notion de traumatisme et non améliorée par le traitement médical . À l'examen physique, il y avait une douleur à la palpation du grand trochanter gauche ainsi qu'à la mobilisation de la hanche. La plaie chirurgicale était propre. Les radiographies ont montré la fracture du clou, à l'ouverture de la vis cervicale, entraînant une angulation entre le clou et la vis céphalique. La fracture ne montrait aucun signe de guérison ; la ligne de fracture était toujours visible, avec une sclérose des extrémités osseuses, typique d'une pseudarthrose. Le clou cassé a été retiré et un autre clou gamma a été implanté après avivement du site de fracture. Tous les échantillons bactériologiques prélevés étaient stériles.

    Résultats : Un an après l'opération, la patiente est revenue nous consulter pour la réapparition de la même symptomatologie et les radiographies ont montré une pseudarthrose de la fracture avec rupture du clou au même endroit qu'auparavant. Nous avons décidé d'implanter une plaque vissée avec greffe osseuse prélevée de la crête iliaque. Un appui précoce a été encouragé. Un an plus tard, les radiographies ont montré la guérison de la fracture. La patiente est actuellement asymptomatique, marchant sans aide.

    Discussion : Le clou Gamma s'est avéré être un implant adéquat pour stabiliser les fractures per- et sous-trochantériennes stables et instables. L'incidence signalée de l'échec de l'implant Gamma est de 0 % à 0,4 % dans les études multicentriques. La révision de l'ostéosynthèse peut être effectuée à l'aide d'un nouveau clou ou d'un dispositif extra-médullaire, mais il est important de noter qu'un taux d’échec secondaire, estimé à 15,2 %, a été observé.

    Conclusion : La cassure du clou Gamma est une complication très rare. Le point le plus faible du clou Gamma est l'ouverture pour la vis cervicale Elle survient généralement de 6 à 10 mois après la chirurgie. Elle est une conséquence de la pseudarthrose de la fracture. Le choix de la meilleure option thérapeutique dépendra de chaque situation particulière.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Les Index IRM de l’engagements patellaire : dans la prise en charge des instabilités patellaires
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Benattou Belbachir (ALGéRIE)
    

    E-Poster

     

    Genou

    ABSTRACT N° SOFCOT23-939

    Les Index IRM de l’engagements patellaire : dans la prise en charge des instabilités patellaires

     

     

    Benattou Belbachir* 1

    1HMUS, SACOT , Alger, Algeria

    Introduction : La patella alta et la bascule patellaire sont deux facteurs principaux de l’instabilité fémoro-patellaire. Leur importance est liée à un engagement fonctionnel réduit de la patella dans la trochlée les premiers degrés de flexion.

    L’évaluation de la hauteur patellaire basée sur l’indice Caton-Deschamps et de sa bascule mesurés sur l’incidence de profil strict et axial à 30° de flexion sur des radios ou TDM et plus récemment sur l’IRM par la mesure deux index d’engagement dans le plan sagittal et axial. L’objectif de ce travail prospectif est d’évaluer l’importance de ces deux index d’engagement dans la prise en charge des instabilité patellaires objectives

    Matériel et méthodes : Dix-huit patients pris en charge pour une instabilité patellaire objective (IPO)ont été prospectivement inclus dans une étude entre mars 2017 et mars 2023. Vingt genoux ont eu une reconstruction du MPFL, double faisceau au gracilis, en trans-osseux dans 08 casLe MPFL était reconstruit seul (avec ou sans section de LPFL) . Une distalisation de la TTA a été associé dans 12 cas, selon des seuls des index de l'engagement . L'âge moyen était de 34,6 ans ( 21- 47). L’évaluation algo-fonctionnelle faite selon le score Kujala L’imagerie préopératoires était comparée entre les deux groupes avec évaluations de la hauteur patellaire selon l’index sagittal (ISEP) et de la bascule patellaire selon l’index axial (IAEP) .

    Résultats : L’index sagittal de l’engagement de la patella était de 0,38±18(0,20 à 0,50) dans le groupe de plastie MPFL isolée (08 cas IPO sans luxation) Et il était de 0,43±18(0,30 à 0,90) dans le groupe plastie MPFL associé à une distalsation de la TTA (12 cas IPO avec luxation) avec une patella alta significatif avec index de Caton-Deschamps moyen de 1,18±21 (0,71 à 1,91) et une bascule patellaire est passée de 20° en préopératoire à 9° au dernier recul, avec un index axial de l’engagement (IAEP) passé de 0,78 à 0,93 après la chirurgie. Aucune récidive de luxation ni de subluxation n'a été rapportée après un suivi de 33 mois (extrêmes, 6-63).

    Discussion : Les index de l’engagement de la patella établissant un ratio entre les surfaces articulaires patellaire et trochléenne mesurée sur des coupes IRM et dans les deux plans sagittal et axial est une excellente une méthode quantitative pour évaluer l’engagement fonctionnel de la patella avec la trochlée dans les deux plans est un instrument supplémentaire aux méthodes de mesure de hauteur et la bascule patellaire. La mesure combinée de la hauteur et de l’engagement permettra d’affiner les indications d’abaissement de la TTA associée ou non

    Conclusion : La plastie de MPFL est le « gold standard » dans le traitement des instabilités patellaires objectives quoique les récidives sont de plus en plus fréquentes liée à une malposition résiduelle L’IRM reste indispensable par la mesure les deux index d’engagement de la patella dans les deux plans sagittal et axial pour une meilleure stabilisation patellaire.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    La prothèse unicompartimentale de genou réalisée avec une assistance robotique basée sur l’imagerie permet de restaurer la rotation de l’implant tibial selon la cinématique native du genou.
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Clément Favroul (Lyon)
    

    E-Poster

     

    Genou

    ABSTRACT N° SOFCOT23-1077

    La prothèse unicompartimentale de genou réalisée avec une assistance robotique basée sur l’imagerie permet de restaurer la rotation de l’implant tibial selon la cinématique native du genou.

     

    Clément Favroul* 1, Cécile Batailler1, Robin Canetti1, Jobe Shatrov2, Francesco Zambianchi3, Fabio Catani3, Elvire Servien1, Sébastien Lustig1

    1Service de chirurgie orthopédique, hôpital de la Croix Rousse, Lyon, France, 2Sydney Orthopaedic Research Institute,, Syndey, Australia, 3Department of Orthopaedic Surgery, Azienda Ospedaliero Universitaria Di Modena, Modène, Italy

    Introduction : Les prothèses unicompartimentales (PUC) offrent de nombreux avantages en termes de préservation osseuse et de restauration de la cinématique d'un genou natif. Elles sont cependant techniquement exigeantes. Bien que de nombreux repères anatomiques peuvent être utilisés pour réduire les erreurs de positionnement lors de l'utilisation d'un ancillaire mécanique, il est difficile d'obtenir précisément l'alignement fémoro-tibial planifié. De plus, le « screw home mechanism » pour les PUC latérales est complexe à anticiper, et peut être à l’origine de douleurs persistantes.

    L'objectif de cette étude était de décrire les caractéristiques axiales des implants fémoraux et tibiaux dans les PUC médiales et latérales.

    Matériel et méthodes : Il s'agit d'une étude rétrospective, monocentrique, menée sur 71 PUC réalisées entre septembre 2021 et juin 2022. Les groupes PUC médiales (N=53) et PUC latérales (N=18) étaient comparables hormis pour l’indice de masse corporelle qui étaient statistiquement plus faible dans le groupe PUC latérale (p = 0,02). Toutes les données concernant le positionnement des implants (rotation, alignement coronal et sagittal) pour les composants tibiaux et fémoraux ont été obtenues à l'aide du logiciel MAKO en per-opératoire, lorsque la cinématique fémorotibiale native était restaurée.

    Résultats : Les PUC latérales présentaient une rotation tibiale interne de 15,4 ± 3°, une rotation fémorale externe de 0,96 ± 2,4° et une pente tibiale moyenne de 4,7 ± 1,3°.

    Les PUC médiales présentaient une rotation tibiale interne moyenne de 0,18 ± 2,7°, une rotation fémorale interne moyenne de 0,35 ± 2,2° et une pente tibiale moyenne de 5,4 ± 1,3°.

    La rotation tibiale, le valgus fémoral, le varus tibial et la taille de l'implant tibial étaient significativement différents entre les PUC médiales et les PUC latérales (p < 0,05). Il n'y avait pas de différence significative pour la rotation fémorale, la flexion, la taille de l'implant fémoral, la pente tibiale et l'épaisseur du polyéthylène.

    Discussion : Ces différences d'implantation entre les PUC médiale et latérale peuvent s'expliquer par l'existence du screw home mechanism , difficilement prévisible avec un ancillaire mécanique. Les nombreux repères anatomiques manquent de reproductibilité, pouvant être à l'origine d'erreur de positionnement. La précision d’une assistance robotique basée sur l’imagerie, déjà éprouvée scientifiquement dans la littérature, permet l'obtention d'implants alignés sur toute l'amplitude articulaire.

    Conclusion : Les PUC latérales présentaient des caractéristiques d'implantation significativement différentes des PUC médiales en lien avec la biomécanique des compartiments. L'apport de la chirurgie robotique sur les PUC nous permet d'obtenir un positionnement fémoro-tibial plus précis en per-opératoire se rapprochant au maximum de la cinématique native du genou.

    Conflits d’intérêts :

    C. Favroul: Pas de conflit déclaré ,

    C. Batailler: Pas de conflit déclaré ,

    R. Canetti: Pas de conflit déclaré ,

    J. Shatrov: Pas de conflit déclaré ,

    F. Zambianchi: Pas de conflit déclaré ,

    F. Catani Consultant, expert : Stryker, Adler,

    E. Servien Consultant, expert : Corin,

    S. Lustig Consultant, expert : Stryker, Smith and Nephew, Heraeus, Depuy Synthes

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Recours majoré à l’ambulatoire en chirurgie prothétique majeure-t-il le risque de complications ?
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Maria Khvesyuk (Rouen )
    

    E-Poster

     

    Hanche

    ABSTRACT N° SOFCOT23-1206

    Recours majoré à l’ambulatoire en chirurgie prothétique majeure-t-il le risque de complications ?

     

     

    Maria Khvesyuk* 1, simon mouchel2

    1chu de rouen, rouen, 2CH HAVRE, le Havre, France

    Introduction : Le séjour hospitalier pour une prothèse a considérablement diminué grâce à la stratégie d’optimisation multidisciplinaire, d’analgésie multimodale. En parallèle, l’ambulatoire se développe mais reste mineur en France. En 2021, il y avait 72880 PTH, avec 3% d’ambulatoire. Dans notre hôpital, les PTH en ambulatoire se pratiquaient depuis 2016 avec une sélection stricte des cas. La déprogrammation liée au Covid a majoré le recours à l’ambulatoire. L’objectif de cette étude était d’évaluer le taux de complications, de réadmission/réintervention à 4 mois post-opératoires avant et durant l’épidémie.

    Matériel et méthodes : Une étude rétrospective monocentrique : 73 prothèses de hanche, genou et épaule en ambulatoire. Les 2 groupes avant [05/2016 – 02/2020] et pendant Covid [03/2020 – 05/2022] ont été comparés. Les procédures opératoires étaient similaires dans les 2 groupes. La procédure post-opératoire: marche, mobilisation avec le kinésithérapeute, traitement antalgique. La 1 ère consultation dans les 2 à 4 jours, puis suivi régulier. Ont été enregistrées les complications, réadmissions, réinterventions et réhospitalisations dans les 4 mois post-opératoires. Causes et nombre d'échec d’hospitalisation ambulatoire ont été évalués ainsi que les résultats cliniques et la satisfaction.

    Résultats : Taux de complication (16,67 vs 13,31%, p=0,70), réadmission (8,33 vs 5,41%, p=0,67), réintervention (5,56 vs 0%, p=0,24) n’étaient pas significativement différents. Le groupe “pendant Covid” était plus âgée (65 vs 55 ans), un IMC plus élevé (28,1 kg/m2 vs 25,9 kg/m2), plus d’ASA2 (25 vs 14, p=0,014). Les échecs d’ambulatoire, 12 PTH n’ont pas pu rentrer à domicile, et ont eu un séjour en SSPI et une consommation d'éphédrine plus importants Pour l’ambulatoire, la majorité des patients aurait refait ce parcours (53 cas/60). La note globale de l’ambulatoire était 9/10.

    Discussion : Covid a permis d’élargir les indications de la chirurgie en ambulatoire (augmentation de 100% d’activité ambulatoire en 2 ans dans l’hôpital étudié). Au Canada, Cherry a retrouvé une augmentation de 30% de PTG ambulatoire. Au Royaume-Uni, Green a au contraire retrouvé des séjours prolongés lié à diminution des transferts dans les centres de soins de suites. Au niveau des complications, majorité d’étude retrouve des taux de complications similaires entre les procédures conventionnels et ambulatoires (de 0 à 25%). Certaines études ne prennent en compte que des complications chirurgicales tandis que les travaux des registres étudient tous les évènements. Au niveau d’échec d’ambulatoire : le taux est comparable à ceux retrouvés dans la littérature (causes similaires comme le malaise vagal). Dans cette série l’éphédrine était pourvoyeuse d’un échec sans un profil particulier du patient.

    Conclusion : Cette étude montre que le recours plus élargi à la chirurgie ambulatoire est possible dans le contexte de la chirurgie prothétique sans augmenter les risques pour les patients

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

Epaule-Coude
En libre accès sur les bornes
 
E-Posters : Épaule-coude
CATÉGORIE(S) : E-Poster
  • Cliquez pour afficher le contenu
    Résultats du traitement chirurgical des fractures sus et inter condyliennes du coude chez l’adulte : à propos d’une série de 105 cas
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Aymen Fekih (TUNISIE)
    

    E-Poster

     

    Epaule / Coude

    ABSTRACT N° SOFCOT23-121

    Résultats du traitement chirurgical des fractures sus et inter condyliennes du coude chez l’adulte : à propos d’une série de 105 cas

     

    Aymen Fekih* 1, Jacem Saadana1, Firas Boughattas1, Ahmed Abbes1, Hachem Ben Ayeche1, Atef Ltifi1, Ahmed Mdaoukhi1, Amine Soussou1, Hamad Ratib1, Issam Aloui1, Ikram Haddada2, Abderrazak Abid1

    1CHU Fattouma Bourguiba, Service d'orthopédie, Monastir, 2CHU Taher Sfar, Service de médecine physique, Mahdia, Tunisia

    Introduction : Les fractures sus et inter condyliennes du coude sont des lésions graves et complexes vu la difficulté de prise en charge et les conséquences potentielles qui peuvent retentir sur le coude.

    Nos buts étaient d’évaluer les résultats anatomiques et fonctionnels du traitement chirurgical des fractures sus et inter condyliennes du coude chez l’adulte, de déterminer les facteurs pronostiques et de proposer une stratégie thérapeutique.

    Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur 105 patients opérés pour fractures sus et inter condyliennes du coude. L’abord était postérieur par une voie trans olécranienne. L’ostéosynthèse était réalisée par une plaque visée externe associée à une ostéosynthèse de la colonne interne (plaque, vissage).

    Nous rapportons nos résultats concernant la classification AO de ces fractures, l’ouverture cutanée, la douleur, la mobilité, la stabilité, la gêne fonctionnelle, le MEPS score, le déroulement de l’intervention, les moyens d’ostéosynthèse, le taux de consolidation et les complications.

    Résultats : En pré opératoire : 26,6% des fractures étaient simples classées C1, 48,5%, avaient une comminution métaphysaire classée C2 et 24,9% avaient une comminution épiphysaire classée C3. 18 cas présentaient une ouverture cutanée.

    En post opératoire : la flexion moyenne était de 120°, l’extension moyenne de -16°, la pronation moyenne de 82° et la supination moyenne de 73°.

    La moyenne du MEPS score était de 82,3 points. 36 cas présentaient des résultats excellents, 27 cas des résultats bons, 19 cas des résultats moyens et 23 cas des résultats mauvais. 5 Cas présentaient une infection en post opératoire, 6 patients présentaient des complications neurologiques essentiellement du nerf cubital, 10 cas de débricolage du matériel, 49 cas présentaient une raideur du coude, 5 cas présentaient une pseudarthrose du foyer et 8 cas de l’olécrane.

    Conclusion : Le pronostic des fractures sus et inter condyliennes du coude de l’adulte était considéré très fâcheux vu l’évolution fréquente vers la raideur et l'arthrose du coude. Grâce aux progrès de l’ostéosynthèse, le pronostic de ces fractures s’est nettement amélioré, notamment après la mise en marché des nouveaux implants qui respectent l’anatomie de la palette humérale. La prothèse du coude est aussi une alternative thérapeutique de plus en plus recommandée chez la personne âgée et même chez les patients jeunes ayant des fractures complexes rendant l’ostéosynthèse difficile.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Impact radiologique des délais chirurgicaux pour les patients en attente d’une chirurgie élective d’arthroplastie d’épaule
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Ylan Tran (CANADA)
    

    E-Poster

     

    Epaule / Coude

    ABSTRACT N° SOFCOT23-158

    Impact radiologique des délais chirurgicaux pour les patients en attente d’une chirurgie élective d’arthroplastie d’épaule

     

    Ylan Tran* 1, Dominique Rouleau1, 2, Émilie Sandman1, 2

    1Division de Chirurgie Orthopédique, Université de Montréal, 2Chirurgie Orthopédique, Hôpital Sacré Coeur de Montréal, Montréal, Canada

    Introduction : L'objectif de cette étude était de comparer les images issues de tomodensitométries d’épaule (CT) de patients au moment de leur inclusion sur la liste d'attente pour une chirurgie d'arthroplastie et après un an de délai chirurgical, afin de déterminer si ce retard entraîne une détérioration radiologique suffisamment importante pour nuire aux résultats des patients.

    L’hypothèse est que les densités osseuses de la tête humérale et de la glène seraient plus basses sur le CT de contrôle à un an.

    Matériel et méthodes : Une revue rétrospective des listes d'attente chirurgicales a permis d'identifier les patients en attente d'une arthroplastie de l'épaule (anatomique ou inversée). Les patients ont subi une tomodensitométrie initiale à leur inscription sur la liste d’attente et de contrôle à un an. Les mesures de densité osseuse ont été mesurées sur les coupes axiales, coronales et sagittales. Les données des deux imageries ont été soumises à une analyse statistique comparative.

    Résultats : Vingt-sept patients ont été recrutés (7 hommes, 20 femmes ; âge moyen 66,89 ans). Les indications chirurgicales les plus fréquentes étaient l'arthrose primaire (OA) (40,74%), l'arthropathie de la coiffe des rotateurs (22,22%), la polyarthrite rhumatoïde (18,52%) et l'arthrose secondaire à une instabilité (11,11%). Treize patients (48,15%) ont consenti à une arthroplastie totale anatomique de l'épaule et 14 patients (51,85%) à une arthroplastie totale inversée de l'épaule.

    Chez les patients atteints d'OA primaire, les valeurs de densité osseuse de la tête humérale étaient significativement plus faibles sur le CT de contrôle dans les plans axial, coronal et sagittal (p<0,001). Les valeurs de densité osseuse de la glène étaient également statistiquement plus faibles dans sa portion sous- corticale (p=0.036) et métaphysaire (p<0,001).

    Les patients atteints d’arthropathie de la coiffe des rotateurs et de polyarthrite rhumatoïde n'avaient pas une densité osseuse significativement différente au CT de contrôle.

    Discussion : Les résultats démontrent qu'un an après leur inclusion sur la liste d'attente, les patients présentent des valeurs de densité osseuse significativement plus faibles au niveau de la tête humérale et de la glène. Les patients souffrant d'OA primaire ont le plus grand risque d'avoir une diminution significative de la densité osseuse à 1 an par rapport aux autres diagnostics. Ces résultats peuvent être attribuables au non-usage et peuvent augmenter le risque de complications chirurgicales.

    Conclusion : D'autres études seront nécessaires pour évaluer en série la détérioration radiologique et corréler le délai chirurgical aux résultats radiologiques et fonctionnels postopératoires.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Impact des délais chirurgicaux pendant une pandémie mondiale pour les patients en attente d'une chirurgie de l'épaule inclus dans une base de données d'essais cliniques antérieurs
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Ylan Tran (CANADA)
    

    E-Poster

     

    Epaule / Coude

    ABSTRACT N° SOFCOT23-159

    Impact des délais chirurgicaux pendant une pandémie mondiale pour les patients en attente d'une chirurgie de l'épaule inclus dans une base de données d'essais cliniques antérieurs

     

    Ylan Tran* 1, Dominique Rouleau1, 2, Émilie Sandman1, 2

    1Division de Chirurgie Orthopédique, Université de Montréal, 2Chirurgie Orthopédique, Hôpital Sacré Coeur de Montréal, Montréal, Canada

    Introduction : L’objectif de cette étude était de comparer les résultats aux questionnaires de qualité de vie chez des patients préalablement recrutés dans des études cliniques, au moment de leur inclusion sur une liste d’attente pour une chirurgie élective d’épaule (pour arthrose ou instabilité) et deux ans après le début de la pandémie à COVID-19. L’hypothèse était que les scores de douleur et de qualité de vie seront significativement moindres.

    Matériel et méthodes : Les patients ont été recrutés à partir de bases de données d'essais cliniques en cours et ont rempli un questionnaire de base sur la qualité de vie (WOOS, WOSI) au moment de leur inclusion. Un questionnaire de contrôle a été à un an après leur inclusion. Selon notre étude de puissance 18 patients étaient requis pour que les résultats soient concluants.

    Résultats : 20 patients ont été recrutés. 12 patients (âge moyen 68,7 ans) étaient sur la liste d'attente pour une arthroplastie élective de l'épaule (inversée ou anatomique) pendant une moyenne de 490,29 jours (191-924). 8 patients (âge moyen 38,5 ans) attendaient une intervention pour une instabilité de l'épaule, et le délai chirurgical moyen était de 697,75 jours (343-441).

    Chez les patients en attente d'une arthroplastie de l'épaule, la comparaison des scores moyens de WOOS a démontré une détérioration des scores fonctionnels au suivi (p=0,04). La différence la plus significative concernait la composante sports, loisirs et travail du questionnaire (p=0,001).

    Chez les patients en attente d'une procédure d'instabilité de l'épaule, la comparaison des scores moyens du WOSI a démontré une amélioration des scores fonctionnels au suivi (p=0,042), indépendamment des délais chirurgicaux. Les patients ont obtenu des scores significativement meilleurs dans la section du questionnaire concernant leurs symptômes physiques (p=0,027) et leurs préoccupations émotionnelles (p=0,09).

    Discussion : Ces résultats démontrent que les patients en attente d'une arthroplastie de l'épaule obtiennent un score significativement moins bon en termes de douleur et de capacités fonctionnelles au questionnaire de suivi. Ceci se traduit principalement par une détérioration de leurs activités de la vie quotidienne, du travail et des loisirs.

    À l’inverse, les patients en attente d'une procédure élective d'instabilité de l'épaule ont tendance à obtenir un meilleur score au suivi. Les hypothèses émises sont qu'avec le confinement imposé par la pandémie du COVID-19, les patients étaient moins exposés à des activités de loisirs et de travail à risque de luxation.

    Conclusion : L'objectif futur de cette étude sera d'identifier les variables qui peuvent contribuer à une détérioration plus rapide de la déficience fonctionnelle et de la douleur.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Impact des délais chirurgicaux pendant une pandémie mondiale pour les patients en attente d'une chirurgie de l'épaule inclus dans une base de données d'essais cliniques antérieurs
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Ylan Tran (CANADA)
    

    E-Poster

     

    Epaule / Coude

    ABSTRACT N° SOFCOT23-160

    Impact des délais chirurgicaux pendant une pandémie mondiale pour les patients en attente d'une chirurgie de l'épaule inclus dans une base de données d'essais cliniques antérieurs

     

    Ylan Tran* 1, 2, Dominique Rouleau1, 2, Émilie Sandman1, 2

    1Division de chirurgie orthopédique, Université de Montréal, 2Chirurgie Orthopédique, Hôpital Sacré Coeur de Montréal, Montréal, Canada

    Introduction : L’objectif de cette étude était de comparer les résultats aux questionnaires de qualité de vie chez des patients préalablement recrutés dans des études cliniques, au moment de leur inclusion sur une liste d’attente pour une chirurgie d’épaule (pour arthrose ou instabilité) et deux ans après le début de la pandémie. L’hypothèse était que les scores de douleur et de qualité de vie seront significativement moindres.

    Matériel et Méthodes : Les patients ont été recrutés à partir de bases de données d'essais cliniques en cours et ont rempli un questionnaire de base sur la qualité de vie (WOOS, WOSI) au moment de leur inclusion. Un questionnaire de contrôle a été à un an après leur inclusion. Selon notre étude de puissance 18 patients étaient requis pour que les résultats soient concluants.

    Résultats : 20 patients ont été recrutés. 12 patients (âge moyen 68,7 ans) étaient sur la liste d'attente pour une arthroplastie élective de l'épaule (inversée ou anatomique) pendant une moyenne de 490,29 jours (191-924). 8 patients (âge moyen 38,5 ans) attendaient une intervention pour une instabilité de l'épaule, et le délai chirurgical moyen était de 697,75 jours (343-441).

    Chez les patients en attente d'une arthroplastie de l'épaule, la comparaison des scores moyens de WOOS a démontré une détérioration des scores fonctionnels au suivi (p=0,04). La différence la plus significative concernait la composante sports, loisirs et travail du questionnaire (p=0,001).

    Chez les patients en attente d'une procédure d'instabilité de l'épaule, la comparaison des scores moyens du WOSI a démontré une amélioration des scores fonctionnels au suivi (p=0,042), indépendamment des délais chirurgicaux. Les patients ont obtenu des scores significativement meilleurs dans la section du questionnaire concernant leurs symptômes physiques (p=0,027) et leurs préoccupations émotionnelles (p=0,09).

    Discussion : Ces résultats démontrent que les patients en attente d'une arthroplastie de l'épaule obtiennent un score significativement moins bon en termes de douleur et de capacités fonctionnelles au questionnaire de suivi. Ceci se traduit principalement par une détérioration de leurs activités de la vie quotidienne, du travail et des loisirs.

    À l’inverse, les patients en attente d'une procédure élective d'instabilité de l'épaule ont tendance à obtenir un meilleur score au suivi. Les hypothèses émises sont qu'avec le confinement imposé par la pandémie du COVID-19, les patients étaient moins exposés à des activités de loisirs et de travail à risque de luxation.

    Conclusion : L'objectif futur de cette étude sera d'identifier les variables qui peuvent contribuer à une détérioration plus rapide de la déficience fonctionnelle et de la douleur.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Résultats d’une série de stabilisations arthroscopiques en urgence lors d’un premier épisode de luxation gléno-humérale antérieure pour les sujets jeunes
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Sophie Spittael-Houvenaeghel (Besançon)
    

    E-Poster

     

    Epaule / Coude

    ABSTRACT N° SOFCOT23-181

    Résultats d’une série de stabilisations arthroscopiques en urgence lors d’un premier épisode de luxation gléno-humérale antérieure pour les sujets jeunes

     

    Sophie C. M. Spittael-Houvenaeghel* 1, Julien Uhring2, Rémy Vigié1, Alizé Dabert1, François Loisel1, Séverin Rochet1, Laurent Obert1

    125000, CHU Jean Minjoz , Besançon, 257070, Centre de Chirurgie orthopédique Metz, Metz, France

    Introduction : La luxation gléno-humérale antérieure est une lésion fréquente. Le taux de récidive après un premier épisode augmente chez les patients jeunes. L’objectif de notre travail était d’évaluer les résultats d’une stabilisation arthroscopique urgente dans les cas d’une première luxation gléno-humérale antérieure chez des patients jeunes.

    Matériel et méthodes : Cette étude rétrospective monocentrique a inclus les patients opérés en urgence d’une lésion de Bankart après un premier épisode de luxation gléno-humérale antérieure entre mai 2011 et novembre 2021. Ces patients ont été opérés dans les 21 jours suivants la luxation. Le critère de jugement principal était la persistance d’une instabilité, définie par : un deuxième épisode de luxation (nécessitant une réduction par une tierce personne), une subluxation ou un test d’appréhension positif. Les critères de jugement secondaires étaient le retour au sport et les scores fonctionnels suivants : QuickDash, Walch Duplay et Rowe.

    Résultats : Quarante patients ont été inclus dans cette étude. L’âge moyen était de 20 ans (16 - 29ans). Le délais pré-opératoire moyen était de 10 jours (1 - 24 jours). Parmi cette cohorte, 29 patients ont pu être revus avec un recul moyen de 7,2 ans. Un patient a présenté une récidive d’instabilité. Le second épisode de luxation est survenu à 4 ans de la stabilisation initiale, par chute sur l’épaule en motocross. Dix-sept ont pu reprendre leur activité sportive au même niveau qu’auparavant (89%). Le délais moyen de reprise du sport pour ces patients était de 7,6 mois (4-12). Le QuickDash moyen était de 4,2. Le Rowe moyen était de 80 et pour Walch Duplay la moyenne était de 84.

    Discussion : Notre travail a retrouvé un faible taux de récidive et de complications ainsi qu'un retour au sport très satisfaisant. Ces résultats sont comparables à ceux précédemment décrits dans la littérature. La prise en charge chirurgicale urgente dès le premier épisode diminue le risque de récidive. Dans cette population de jeunes sportifs, il semble d’importants d’éviter la multiplication des luxations et des immobilisations en termes de temps et niveau sportifs perdus, d’arrêts de travail et de consultations répétées. De plus une épaule instable risque d’évoluer vers une arthrose gléno-humérale. Cette étude présente des limites. En effet il s’agit d’une étude rétrospective monocentrique. Il y a eu 11 patients perdus de vue.

    Conclusion : Ce travail a permis de montrer qu’une procédure arthroscopique de Bankart réalisée en urgence après un premier épisode de luxation gléno-humérale antérieure chez des patients jeunes donnait de bons résultats à court et à long terme. Le taux de complications est faible. L’enjeu fonctionnel, économique et social dans cette population est majeur. A l’heure actuelle il est raisonnable de proposer une stabilisation dès le premier épisode dans cette population.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Intérêt et utilisabilité d’un QR code pour l’auto rééducation post opératoire après réparation de la coiffe des rotateurs en chirurgie ambulatoire
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Vincent Martinel (Tarbes)
    

    E-Poster

     

    Epaule / Coude

    ABSTRACT N° SOFCOT23-187

    Intérêt et utilisabilité d’un QR code pour l’auto rééducation post opératoire après réparation de la coiffe des rotateurs en chirurgie ambulatoire

     

    Vincent Martinel* 1, Patricio Fermandois Maltes1

    165, Polyclinique de l’Ormeau, Tarbes, France

    Introduction : Par crainte d’une fermeture itérative des cabinets de rééducation au décours de la pandémie Covid 19, nous avons créé pour nos patients opérés d’une réparation de la coiffe des rotateurs une vidéo d’exercices d’auto-rééducation consultable sur internet via un QR code. Les cabinets des kinésithérapeutes ayant pu rester ouverts, nous avons souhaité évaluer l’utilisabilité de ce support en complément de la kinésithérapie après prise en charge chirurgicale en ambulatoire.

    Matériel et méthodes : 121 patients opérés d’une réparation de coiffe des rotateurs sous arthroscopie en ambulatoire ont été invités à scanner un QR code afin de prendre connaissance puis réaliser pluri quotidiennement des exercices d’auto-rééducation durant les 6 premières semaines post opératoires. Ils réalisaient en parallèle trois séances de rééducation par semaine avec un kinésithérapeute. Ils ont rétrospectivement complété un questionnaire évaluant leur niveau de connaissance sur les QR codes, la faisabilité de cette méthode et les avantages qu’ils y ont trouvé.

    Résultats : 94,2% des patients ont scanné le QR code au moins 1 fois, dont 1/3 avec l’aide d’un proche. Voir la vidéo a eu un effet rassurant dans 98,2% des cas. 74,5% des patients estiment être restés assidus à une auto rééducation pluri quotidienne grâce à cette méthode, approuvée par une majorité des kinésithérapeutes.

    Discussion : l’utilisation d’un QR code reste facile d’utilisation pour visionner des exercices d’auto- rééducation après chirurgie de réparation de la coiffe, et améliore l’implication des patients opérés. C’est également un moyen de palier au difficile problème de la perte d’information transmise au patient, notamment concernant des consignes post opératoire, que le mode d’hospitalisation en ambulatoire ne favorise pas.

    Conclusion : l’usage d’un QR code, en complément du reste des informations orales et écrites délivrées semble être un outil facile d’utilisation pour visionner un tutoriel d’exercices d’auto-rééducation post opératoire. Il participe à améliorer l’implication des patients dans leur auto-rééducation après réparation de la coiffe des rotateurs et aide à limiter la perte d’information délivrée par les soignants.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Une étiologie rare de la myosite ossifiante : A propos d'un cas au niveau du coude
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Aymen Fekih (TUNISIE)
    

    E-Poster

     

    Epaule / Coude

    ABSTRACT N° SOFCOT23-239

    Une étiologie rare de la myosite ossifiante : A propos d'un cas au niveau du coude

     

    Aymen Fekih* 1, Jacem Saadana1, Ahmed Mdaoukhi1, Amine Soussou1, Hamad Ratib1, Firas Boughattas1, Ahmed Abbes1, Hachem Ben Ayeche1, Atef Ltifi1, Issam Aloui1, Ikram Haddada2, Abderrazak Abid1

    1CHU Fattouma Bourguiba, Service d'orthopédie, Monastir, 2CHU Taher Sfar, Service de médecine physique, Mahdia, Tunisia

    Introduction : La myosite ossifiante est rare et essentielle à connaitre car l’apparition d’ossifications au sein de tissus mous, chez de jeunes patients, fait toujours craindre un processus néoplasique local. Nous rapportons un cas chez un patient survenant suite à une électrisation.

    Matériel et Méthodes : Il s’agit d’un patient de 34 ans qui consultait pour une tuméfaction du coude gauche apparue 7 mois après une électrisation accidentelle. L’examen trouvait une tuméfaction du coude gauche en regard du condyle externe faisant 6 cm de diamètre, mobile, peu douloureuse sans limitation de la mobilité du coude ni déficit sentivo-moteur.

    La radiographie standard était normale, un complément par TDM était en faveur d’une myosite ossifiante des muscles extenseurs du carpe au niveau du coude. Une biopsie de la lésion avait permis de confirmer le diagnostic. L’énucléation de la tumeur était réalisée sans incidents.

    Résultats : Au dernier recul, le patient est asymptomatique avec une fonction du coude normale.

    Discussion : La myosite ossifiante est une affection bénigne caractérisée par une prolifération hétérotopique d'os dans les tissus mous survenant généralement chez des adolescents ou de jeunes adultes. L’étiopathogénie n’est pas claire, il semble toutefois qu’un foyer de nécrose musculaire ou un hématome puissent être à l’origine de la lésion. L’électrisation en est une étiologie rare.

    Les sièges les plus fréquents sont le quadriceps et le biceps brachial.

    La radiologie est normale au début, et ce n’est que vers la sixième semaine qu’apparaît une opacité floconneuse qui s’accroît progressivement avec des contours nets. À 6 mois, l'aspect est assez caractéristique, la lésion s’ossifie progressivement donnant une image en anneau d'os cortical entourant de l'os spongieux et siégeant à distance des os.

    Le diagnostic différentiel se pose avec les lésions infectieuses et sarcomateuses.

    L'évolution naturelle est la régression sans séquelles, avec parfois persistance d'un noyau ossifié intramusculaire, plus ou moins volumineux.

    Le traitement n’est pas spécifique ; il comprend une antalgie médicamenteuse associée à des anti-inflammatoires et à une mobilisation douce.

    La chirurgie n’est indiquée qu’en cas de limitations fonctionnelles ou mécaniques.

    Conclusion : La myosite ossifiante est une pathologie rare dont l’étiologie est inconnue et dont l’évolution est favorable.

    Le problème principal est le diagnostic précoce car la présentation clinique et radiologique peut faire craindre un processus local malin. Toutefois, au moindre doute, une biopsie s’impose.

    Le traitement médical est essentiellement symptomatique et l’exérèse chirurgicale est indiquée en cas de gêne fonctionnelle invalidante et persistante.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Est-il logique de réaliser une antibioprophylaxie systématique et de ne pas faire de prélèvement bactériologique dans les révisions pour cause mécaniquede prothèse d’épaule ?
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Quentin Duerinckx ()
    

    E-Poster

     

    Epaule / Coude

    ABSTRACT N° SOFCOT23-363

    Est-il logique de réaliser une antibioprophylaxie systématique et de ne pas faire de prélèvement bactériologique dans les révisions pour cause mécaniquede prothèse d’épaule ?

     

    Jean Kany1, Quentin Duerinckx* 1

    131, Epaule, Saint Jean, France

    Introduction : Il est recommandé de réaliser une antibioprophylaxie et de ne pas faire de prélèvement bactériologique systématique dans les révisions de prothèse d’épaule pour cause mécanique car jusqu’à 30% de cultures positives ont été décrites sans pour autant être considérées comme pathogènes. L’hypothèse est que cette attitude peut sous-estimer la fréquence d’une réelle infection lente concomitante, entrainer un retard thérapeutique et une perte de chance pour le patient. Le but de cette étude est de montrer que des prélèvements bactériologiques systématiques suivis d’antibiothérapie probabiliste, sans antibioprophylaxie, permettent de détecter et de traiter sans retard une possible infection péri prothétique combinée à la cause mécanique de la révision.

    Matériel et Méthodes : Entre 2011 et 2020, 74 patients ont été opéré d’une révision de prothèse d’épaule par un seul chirurgien sur un total de 590 prothèses (taux de révision 12,5%). 8 patients avaient des signes évidents d’infection et ont été exclus. Il restait 66 patients opérés pour cause mécanique (36 femmes, 30 hommes, âge moyen 69 ans). 15 patients avaient déjà été opérés une fois, 9 deux fois et 4 trois fois. Il y avait 14 hémi prothèses, 24 prothèses totales anatomiques et 28 prothèses inversées. Il s’agissait de 19 déscellements de glène, 16 instabilités, 7 douleurs inexpliquées, 7 ruptures de coiffe, 6 descellements de tige, 4 glénoïdites, 3 usures de PE, 2 descellements bipolaires et 2 hématomes. Aucune antibioprophylaxie n’a été mis en place et 5 échantillons tissulaires ont été prélevés pour cultures. 32 changements partiels, 32 changements complets et 2 drainages ont été réalisés. Tous les patients ont bénéficié d’une antibiothérapie per-et postopératoire probabiliste jusqu’à obtention des résultats définitifs des cultures. En cas de mise en évidence d’un ou plusieurs germes sur ≥3 prélèvements, une antibiothérapie ciblée pour une période de 2 mois supplémentaires a été instaurée. Nous avons analysé les complications de la chirurgie et de l’antibiothérapie, et noté les signes potentiels d’une récidive septique.

    Résultats : 6 patients avaient du pus intra-articulaire. 26 patients avaient des cultures positives (62,4%). 13 patients avaient ≥3 cultures positives (19,6%) au même germe (9 Cutibacterium acnes et 4 Staphylocoque coagulase négatif) et ont été considérés comme septiques. 6 patients avaient 2 germes. Aucune complication majeure liée aux antibiotiques n’est survenue. 4 patients ont été perdus de vue au-delà du 3ème mois. 22 patients ont été réopérés une fois (dont 4 pour infection), 5 patients 2 fois et 2 patients 3 fois (dont 1 pour infection). Avec un recul minimum de 12 mois (recul moyen 22 mois), il n’y a eu aucune récidive septique.

    Conclusion : Une infection lente combinée existe dans presque 20% des cas de révision de prothèse d’épaule pour cause mécanique. Des prélèvements bactériologiques systématiques, suivi d’un protocole antibiotique probabiliste, sans antibioprophylaxie, permet d’augmenter les chances des patients.

    Conflits d’intérêts :

    J. Kany Consultant, expert : Vims, FH, Cours, formations : Vims, FH, Invitations à des congrès nationaux ou internationaux : Vims, Actionnariat : Vims, Détention d'un brevet ou inventeur d'un produit : FH,

    Q. Duerinckx: Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Raideur après réparation de la coiffe et qualité des suites post opératoires à l’aide du protocole « Liotard »
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : François Saade (Lyon)
    

    E-Poster

     

    Epaule / Coude

    ABSTRACT N° SOFCOT23-443

    Raideur après réparation de la coiffe et qualité des suites post opératoires à l’aide du protocole « Liotard »

     

    François Saade* 1, Jean-Pierre Liotard1, Laurent Nové-Josserand1, Lionel Neyton1, Philippe Collotte1, Florent Borel1, Gilles Walch1, Arnaud Godenèche1

    1Centre Orthopédique Santy, Lyon, France

    Introduction : La raideur après réparation de la coiffe des rotateurs (RCR) est une complication fréquente (10%). Une prise en charge inadaptée peut avoir des conséquences néfastes pour l‘épaule opérée. L’objectif principal était d’évaluer les conséquences d’une raideur préopératoire et la qualité des suites post-opératoire avec l’utilisation du protocole « Liotard ».

    Matériel et méthodes : Nous avons réalisé une étude mono-centrique rétrospective entre janvier 2010 et janvier 2011. 372 patients ont été suivis en pré et post RCR, et 362 ont été inclus. Tous les patients étaient rééduqués en préopératoire à l’aide du protocole d’auto-rééducation selon « Liotard ». Ils étaient ensuite opérés par l’un des quatre chirurgiens de notre centre puis rééduqué à l’aide de ce même protocole dans différents centres.

    Résultats : La raideur pré opératoire augmentait significativement le risque de développer une raideur à 1 mois. Il en était de même à 6 mois. Les centres n’influençaient pas significativement la raideur hormis a 1 mois ou il existait plus de raideur lors de kinésithérapie. En revanche, le séjour en Centre spécialisé donnait de meilleurs résultats lorsqu'il était suivi d'une auto-rééducation à domicile plutôt qu’une kinésithérapie ambulatoire (p<0,05). Il en était de même pour les centres non spécialisés. De plus, il existait une durée moyenne de rééducation nécessaire significativement inférieure dans les centres spécialisés

    Conclusion : Au total, il est licite de récupérer des amplitudes post-opératoires rapidement. Une prise en charge pré et post opératoire à l’aide de notre protocole d’auto-rééducation permet une reprise rapide des activités

    Conflits d’intérêts :

    F. Saade: Pas de conflit déclaré ,

    J.-P. Liotard: Pas de conflit déclaré ,

    L. Nové-Josserand: Pas de conflit déclaré ,

    L. Neyton Consultant, expert : Wright, Arthrex,

    P. Collotte Consultant, expert : Conmed,

    F. Borel: Pas de conflit déclaré ,

    G. Walch Consultant, expert : Wright,

    A. Godenèche Consultant, expert : Arthrex, Conmed, Move-Up, Vims,

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Management of shoulder stiffness following rotator cuff repair: a systematic review and meta-analysis
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : François Saade (Lyon)
    

    E-Poster

     

    Epaule / Coude

    ABSTRACT N° SOFCOT23-445

    Management of shoulder stiffness following rotator cuff repair: a systematic review and meta-analysis

     

    François Saade* 1, Floris Van Rooij2, Mo Saffarini2, Arnaud Godenèche1

    1Centre Orthopédique Santy, Lyon, France, 2ReSurg, Nyon, Switzerland

    Introduction : To systematically review and synthesize the literature on treatment modalities for shoulder stiffness following rotator cuff repair and investigate which modality provides the greatest postoperative range of motion (ROM).

    Matériel et Méthodes : A search was performed on PubMed, Embase®, and Cochrane. Clinical case series and comparative studies that report pre- and post-treatment ROM of shoulder stiffness following RCR were included. Studies that exclusively assess idiopathic frozen shoulder or primary shoulder stiffness were excluded.

    Résultats : Five eligible studies that reported on a total of 177 patients that underwent treatment for shoulder stiffness following RCR were included. The ranges of postoperative ROM following arthroscopic capsular release were 158°-166° for AFE and 53°-59° for ER. The ranges of postoperative ROM following infiltration were 146°- 163° for AFE and 34°-35° for ER. The postoperative ROM following rehabilitation were 166° for AFE and 62° for ER. For AFE, 4 studies (5 datasets) were eligible for meta-analysis, which indicated better AFE when treated with a mean difference (MD) of 5.10° with no heterogeneity (I2=0%, CI, 0.83 – 9.38). For ER, 3 studies (4 datasets) were eligible for meta-analysis, which indicated better ER without treatment with a MD of 4.59° with no heterogeneity (I2=0%, CI, -7.04 – -2.13).

    Conclusion : For the treatment of shoulder stiffness following RCR, all included treatments improved the ROM, resulting in comparable AFE and ER compared to the comparative group. Among the treatment modalities, arthroscopic capsular release granted the greatest post-treatment AFE, while rehabilitation granted the greatest posttreatment ER.

    Conflits d’intérêts :

    F. Saade: Pas de conflit déclaré ,

    F. Van Rooij: Pas de conflit déclaré ,

    M. Saffarini: Pas de conflit déclaré ,

    A. Godenèche Consultant, expert : Arthrex, Conmed, Move-Up, Vims

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Evaluation à moyen terme de l'association glène de resurfaçage inlay et implant huméral sans tige.
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Emmanuel Beaudouin (Chambery)
    

    E-Poster

     

    Epaule / Coude

    ABSTRACT N° SOFCOT23-503

    Evaluation à moyen terme de l'association glène de resurfaçage inlay et implant huméral sans tige.

     

    Emmanuel Beaudouin* 1, Laurent Obert2, Tristan LASCAR3, Jean Marie Daudet4

    1Centre Hospitalier Métropole de Savoie, Chambéry, 2CHU, Besançon , France, 3Centre Hospitalier Princesse Grace, Monaco, Monaco, 4FX Solutions, Viriat, France

    Introduction : L'objectif de ce travail est d'évaluer les résultats fonctionnels et radiologiques d'une prothèse totale d'épaule anatomique associant une glène de resurfaçage Inlay et un implant huméral sans tige. Cela n'a pas encore été réalisé dans une série.

    Matériel et méthodes :

    Une série continue de 48 patients opérés pour une prothèse totale d'épaule anatomique avec cette association glène de resurfaçage Inlay monoplot metalback et implant huméral sans tige (stemless) a été évaluée cliniquement et radiologiquement depuis 2013 avec un recul moyen de 49 mois (24-94).

    Résultats :

    Le score de Constant moyen est passé de 29 à 66 (30-88) [18] et de 40 à 92% après pondération par le sexe et l'âge, le Quick Dash moyen de 64 à 19 (0-47.7) [18]. Le Shoulder Simple Value a atteint à la révision 80% (30-100) [10] et le score ASES 76 (38-98) [18]. Aucun descellement n'a été mis en évidence. Sept patients ont un score de Constant à la révision inférieur à 50, du fait d'une défaillance de la coiffe des rotateurs pour 5 patients, 1 capsulite et 1 patient ayant développé une maladie de Parkinson sévère. 75% des patients ont un score de Constant pondéré d'au moins 80%. Une fracture du metalback a été mis en évidence chez les patients avec atteinte de la coiffe sans mobilisation de l'implant.

    Discussion : Cette association n'a été rapportée que pour des case report. L'implant huméral sans tige a déjà été évalué pour les version anatomiques avec glènes polyéthylène et pour les prothèses inversées. La solution stemless est validée depuis longtemps mais l'association avec une glène de resurfaçage demande à être précisée. Cette glène peut être utilisées pour les glènes A voire B1.

    Conclusion : L'association glène de resurfaçage Inlay et implant huméral sans tige peut constituer une alternative dans les indications de prothèse totale d'épaule anatomique, en cas d'usure modérée de la glène (type A), particulièrement en cas de déformation de l'humérus proximal, si on souhaite préserver au maximum le stock osseux et éviter une glène full polyéthylène.

    Conflits d’intérêts :

    E. Beaudouin Cours, formations : FX Solutions, Invitations à des congrès nationaux ou internationaux : FX Solutions,

    L. Obert Aide à la recherche clinique / travaux scientifiques : FX SOLUTIONS, Consultant, expert : FX SOLUTIONS, Cours, formations : FX SOLUTIONS, Invitations à des congrès nationaux ou internationaux : FX SOLUTIONS,

    T. LASCAR Aide à la recherche clinique / travaux scientifiques : FX SOLUTIONS, Consultant, expert : FX SOLUTIONS, Cours, formations : FX SOLUTIONS, Invitations à des congrès nationaux ou internationaux : FX SOLUTIONS,

    J. M. Daudet Consultant, expert : FX SOLUTIONS, Cours, formations : FX SOLUTIONS, Détention d'un brevet ou inventeur d'un produit : FX SOLUTIONS

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Les reprises en deux temps de protheses inversées après infection donnent-elles de bons résultats cliniques?
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Maristella Francesca Saccomanno (ITALIE)
    

    E-Poster

     

    Epaule / Coude

    ABSTRACT N° SOFCOT23-554

    Les reprises en deux temps de protheses inversées après infection donnent-elles de bons résultats cliniques?

     

    Maristella Francesca Saccomanno* 1, Mahmoud Faisal Adam2, Solenn Gain3, Philippe Collin3, 4

    1Department of Medical and Surgical Specialties, Radiological Sciences, and Public Health, University of Brescia, Brescia, Italy, 2Luxor University, Luxor, Egypt, 3Centre Hospitalier Privé de Saint Grégoire (Vivalto Santé), Institut Locomoteur de l'Ouest (ILO), Saint Gregoire, 4Clinique Victor Hugo (Vivalto Santé), Paris, France

    Introduction : Les infections périprothétiques de l’épaule représentent un défi diagnostique et thérapeutique. Un algorithme de traitement définitif n’a pas encore été clairement établi. Bien que plusieurs tests diagnostiques préopératoires soient actuellement disponibles, le diagnostic définitif et la prise en charge dépendent généralement des résultats des cultures tissulaires peropératoires profondes. L’objectif de cet article était de déterminer les résultats fonctionnels après une reprise en deux temps pour une infection périprothétique de l’épaule.

    Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective réalisée sur des patients atteints d’une infection périprothétique de l’épaule et traités en deux temps après la pose d’un espaceur de ciment temporaire chargé d’antibiotiques. Les données démographiques, les comorbidités, le diagnostic préopératoire, le délai de révision et les données microbiologiques ont été recueillis. Pour l’évaluation fonctionnelle pré- et nous avons utilisé le SSV (Valeur subjective de l’épaule) et le score de Murley Constant (CMS). Un test t apparié a été effectué. La signification a été définie comme p<0,05.

    Résultats : Seize patients (3 femmes, 13 hommes) opérés entre 2009 et 2021 ont été inclus. L’âge moyen au moment de la chirurgie initiale était de 69 + 6,1 ans. Le suivi moyen était de 50,16 + 3,4 mois. Le germe Propionibacterium acnes a été isolé dans 11 cas sur 16 (68%), Staphilococcus epidermidis dans 3 cas, Staphilococcus Aureus chez un patient et Streptococcus Mitis chez un patient. Lors du suivi le plus récent, tous les patients, sauf un, ont montré une guérison de l’infection et une amélioration fonctionnelle significative. Le SSV moyen est passé de 42,90 + 18,85 avant l’opération à 59 + 23,78 après l’opération (p = 0,03). Le CMS moyen est passé de 44,85 + 20,52 avant l’opération à 63,31 + 18,87 après l’opération (p = 0,002). Un seul patient a présenté une infection récurrente cinq ans après la reprise de prothèse inversée de l’épaule.

    Discussion : Malgré l'abondance d'études portant sur les infections périprothétiques de l'épaule, il existe une grande hétérogénéité sur la définition, le diagnostic et les protocoles de traitement. étant donné l'absence d'une définition fiable et cohérente, les approches de traitement ont été contrastées. La présente étude s'est appuyée sur les résultats d'un consensus récent pour mieux définir le statut infectieux. La principale force de la présente étude est qu'elle a prouvé que les arthroplasties de révision peuvent conduire à une récupération fonctionnelle réussie subjectivement et objectivement.

    Conclusion : La reprise de prothèse inverse de l’épaule en deux temps pour l’infection périprothétique de l’épaule permet un contrôle approprié de l’infection et de bons résultats fonctionnels.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Isolated crista supinatoris avulsion fractures. A rare entity or often overlooked?
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Anna-Eliane Abboud ()
    

    E-Poster

     

    Epaule / Coude

    ABSTRACT N° SOFCOT23-597

    Isolated crista supinatoris avulsion fractures. A rare entity or often overlooked?

     

    Anna-Eliane Abboud* 1, Xavier Lannes1, Filippo Gerber1, Patrick Goetti1

    1CHUV, Lausanne , Switzerland

    Introduction : Crista supinatoris fractures (CSF) are infrequent. The crista supinatoris represents the distal insertion of the lateral ligament complex on the proximal part of the ulna. Therefore, CSF can potentially result in varus laxity, posterolateral rotatory instability, and proximal radio-ulnar joint instability. Lateral ligament disruption commonly occurs at the humeral origin with distal avulsion and CSF occurring less frequently. The few reported cases in the literature of CSF were associated with other bony or ligamentous injuries. To our knowledge, there is no report of isolated CSF in the literature.

    Matériel et Méthodes : Three patients with CSF were referred to our outpatient clinic secondary to failed conservative treatment at a mean of 23 days following indirect elbow trauma. The mean age was 36 years, and two were female. Standard elbow radiographs were considered normal at the initial assessment. Initial treatment involved casting and early mobilization at 7 days post-trauma. CT scans were prescribed to patients in our outpatient clinic due to persistent elbow pain and instability.

    Résultats : There were two cases of isolated CSF and one patient having an additional Osborne-Cotterill-like lesion on CT evaluation. All patients presented with apprehension and lateral elbow pain during mobility testing. The surgical evaluation under general anesthesia of the lateral ligament complex confirmed varus and posterolateral rotatory instability. All patients were surgically treated by open reduction and anchor fixation of the crista supinatoris. Surgery resulted in a successful restoration of varus and posterolateral rotatory elbow stability. All patients presented satisfactory clinical and radiological outcomes.

    Discussion : Crista supinatoris fractures have been reported in association with other injuries such as radial head or neck fractures, complex proximal ulna fractures, and less frequently; with capitellar fractures or in combination with proximal avulsion of the lateral ligament complex. Isolated CSF has not been reported in the literature. Our three cases were overlooked at the initial assessment due to the difficulty to identify them on standard elbow radiographs. These cases were managed surgically due to symptomatic instability of the elbow.

    Conclusion : Crista supinatoris fractures may appear in combination with other injuries, or isolated, making the diagnosis more difficult. Standard radiological assessment is challenging and CT facilitates diagnosis of this fracture. Management depends on elbow stability and potential associated injuries with optimal patient counseling for surgical versus non-surgical treatment remaining unknown.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Une localisation rare d’une exostose solitaire de l’extrémité proximale de l’humérus, à propos d’un cas
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Hadia Haouari (ALGéRIE)
    

    E-Poster

     

    Epaule / Coude

    ABSTRACT N° SOFCOT23-609

    Une localisation rare d’une exostose solitaire de l’extrémité proximale de l’humérus, à propos d’un cas

     

    Abdeslem Benamirouche1, Hadia Haouari* 1, Lyes Ait El hadj1, Mustapha Yakoubi1

    1EHS Benaknoun, Alger, Algeria

    Introduction : L'exostose ou ostéochondrome est la tumeur osseuse bénigne la plus fréquente. Elle correspond à une excroissance osseuse bien différenciée, produite par une coiffe de cartilage germinatif pendant la croissance. Les localisations les plus fréquentes sont les os longs, où la topographie est d'abord métaphysaire puis migre progressivement vers la région diaphysométaphysaire en raison de l'allongement ultérieur de la portion distale de l'os. La lésion est indolore, mais peut présenter des complications locales : fractures, conflits avec l'environnement. Sa fréquence est estimée à 40% parmi les tumeurs osseuses bénignes et entre 10 et 15% parmi les tumeurs osseuses primitives.

    Matériel et Méthodes : Nous rapportons une patiente âgée de 45 ans, sans antécédents particuliers qui présente une masse au niveau de la face interne de l’extrémité proximale de l’humérus, qui augmentait de volume entrainant une gêne fonctionnelle avec une rotation interne estimée à 0, les explorations étaient en faveur d’une exostose de l’extrémité proximale de l’humérus. La patiente a été opéré par un abord deltopectoral et résection de l’exostose à sa base et la pièce fut adressée pour étude anatomopathologique, d’où le diagnostic a été confirmé.

    Résultats : Dès la résection de l’exostose la rotation interne a été libéré sans séquelle, la patiente a été adressée en rééducation fonctionnelle pour renforcement musculaire.

    Discussion : L’OC est souvent asymptomatique; les formes cliniquement parlantes peuvent être liées à sa fracture ou associées à une compression vasculo-nerveuse, à la formation d’un pseudo-anévrysme, d’une bursite ou d’une déformation orthopédique consécutive à une compression d’un os adjacent en croissance . Une douleur, une tuméfaction avec augmentation de volume chez un adulte doit faire soupçonner une dégénérescence en chondrosarcome.

    Conclusion : L’oc est une lésion hamartomateuse osseuse bénigne de diagnostic radio-clinique facile. L’abstention thérapeutique est de règle dans la forme asymptomatique, à l’inverse, les formes atypiques doivent bénéficier d’une étude anatomopathologique de la pièce d’exérèse qui s’avère nécessaire vu le risque, certes très faible, mais réel d’une transformation sarcomateuse.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu
    Révision des échecs de Bankart par butée de Latarjet sous arthroscopie
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Michel Azar (Nice)
    

    E-Poster

     

    Epaule / Coude

    ABSTRACT N° SOFCOT23-638

    Révision des échecs de Bankart par butée de Latarjet sous arthroscopie

     

    Michel Azar* 1, Olivier Dhollander1, Mikael Chelli1, Pascal Boileau1

    1Groupe KANTYS, ICR, Nice, France

    Introduction : L'opération de Bankart est la chirurgie la plus réalisée dans le cadre de l'instabilité d'épaule. La récidive reste la complication la plus fréquente après cette procédure avec un taux d'échec de l'ordre de 3 à 40%.

    Plusieurs études ont évalué le résultat de bankart itératifs ou de butée de Latarjet à ciel ouvert mais peu ont évalué la butée arthroscopique comme chirurgie de révision.

    Le but de notre étude est d'évaluer les résultats cliniques et radiologiques après Latarjet arthroscopique en révision d'un échec de Bankart.

    Matériel et méthodes : Cette étude rétrospective a inclus 47 patients d'âge moyen 29.2 ans, majoritairement masculin (79%) présentant une récidive d'instabilité après Bankart et réopérés par butée arthroscopique. Le score ISIS moyen à la reprise était de 5.6, 64% des patients étaient hyperlaxes et 91% pratiquaient un sport. Le critère d'évaluation principal était la récidive d'instabilité après la révision. Les critères de jugement secondaire étaient, les résultats cliniques (objectifs et subjectifs), radiologiques et l'évaluation de la reprise du sport au recul minimum de 2 ans.

    Résultats : 2 patients (4.3%) ont présenté une récidive de l'instabilité après la révision. Aucun des deux patients n'a nécessité de nouvelle opération.

    Les mobilités n'étaient pas modifiées après la chirurgie de même que le score de douleur, en revanche, le SSV, le score de Constant, de Rowe et de Walch-Duplay étaient tous significativement améliorés. 98% des patients étaient satisfaits ou très satisfaits au dernier recul.

    90% des patients ont repris le sport après la révision (58% au même niveau) au délai moyen de 6.7 mois.

    93% des patients présentaient des lésions osseuses avant la révision au niveau de la glène (>20% dans 39% des cas), et une encoche humérale dans 96% des cas (de taille moyenne ou large dans 64% des révisions).

    L'analyse post-opératoire retrouvait 85% de butées consolidées, en position sous-équatoriale et affleurante dans 74% des cas.

    13% des patients présentaient une omarthrose en pré-opératoire, ce chiffre progressant à 39% au dernier recul.

    Discussion : Notre étude a permis de valider notre critère de jugement principal car notre taux de récidive après butée arthroscopique est équivalent aux butées réalisées à ciel ouvert en cas de révision ou arthroscopiquement en procédure primaire.

    Par ailleurs, nos résultats concernant la mobilité sont équivalents à ceux de la littérature après butée exception faite de la rotation externe qui n'est pas modifiée dans notre étude.

    Du point de vue radiographique nos résultats sont similaires aux études déjà réalisées concernant la position de la butée mais également pour la consolidation.

    Enfin, Nos résultats en terme de reprise du sport sont équivalents aux autres études analysant la butée comme procédure de révision et supérieurs aux études utilisant la bankart itératif comme révision.

    Conclusion : La butée de Latarjet sous arthroscopique est une procédure fiable et reproductible en cas de révision après échec de Bankart.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

  • Cliquez pour afficher le contenu