mercredi 12 novembre 2025

Rachis
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    Facteurs prédictifs de récidive après discectomie lombaire
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    Orateur(s) : Ahmed Adel Bezzaouia (TUNISIE)
    

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    ABSTRACT N° SOFCOT25-1032

    Facteurs prédictifs de récidive après discectomie lombaire

     

    Ahmed Adel Bezzaouia* 1, Hassan Hachicha1, Moez Jellali1, Mehdi Meddeb1, Abdelhakim Kherfani1, Mondher Mestiri1

    1service des adultes, Institut Kassab d'orthopédie, Tunis, Tunisia

    Introduction : La discectomie est une intervention chirurgicale visant à retirer la portion herniée du disque intervertébral afin de diminuer la compression des racines nerveuses et soulager les symptômes radiculaires. Bien qu’elle soit une approche efficace, les récidives des hernies discales constituent une complication fréquente, pouvant altérer la récupération fonctionnelle et compromettre la qualité de vie des patients.

    L’objectif de notre étude est d’identifier les facteurs prédictifs de récidive après discectomie lombaire en fonction des données démographiques, cliniques et radiologiques, afin d’optimiser la prise en charge et de réduire le risque de reprise chirurgicale.

    Material and methods : Il s’agissait d’une étude rétrospective descriptive portant sur des patients opérés pour une hernie discale lombaire par discectomie dans notre service entre 2014 et 2023. Les variables étudiées comprenaient des données démographiques, cliniques et radiologiques.

    Notre critère de jugement était défini par la réapparition de symptômes cliniques associée à la confirmation radiologique d’une nouvelle hernie discale au même niveau, nécessitant ou non une reprise chirurgicale.

    Results : Notre étude a inclus 40 patients opérés pour une hernie discale lombaire par discectomie. L’âge moyen était de 54,7 ± 10,4 ans et l’IMC moyen de 27,5 ± 6,4 kg/m². Une récidive a été observée chez 35 % des patients. Un IMC élevé était significativement associé à la récidive, les patients récidivants ayant un IMC plus élevé (p = 0,003). Parmi les facteurs radiologiques, seule la localisation de la hernie montrait une association significative avec la récidive (p = 0,021). Les hernies situées en L5-S1 étaient les plus fréquentes chez les patients récidivants, représentant 55% des cas.

    Discussion : Les résultats de la littérature ont montré que les patients souffrant de sciatalgies depuis plus de 8 mois avaient de moins bons résultats après une réopération. La première discectomie a été décrite en 1934 par Mixter et Barr, qui ont montré l'efficacité du traitement pour les symptômes de sciatalgies causés par les hernies discales lombaires. Cependant, le taux de réopération à long terme pouvait atteindre 24 % après une discectomie lombaire, et la raison la plus fréquente était une hernie discale récurrente. Le délai moyen pour la ré-herniation était de 45,6 à 80,8 mois. L'analyse histologique a montré que plus de 75 % de ces substances récurrentes étaient du matériel discal.

    Conclusion : Certains facteurs démographiques, cliniques et radiologiques semblent influencer le risque de récidive après discectomie lombaire. Leur identification pourrait permettre d’adapter les stratégies chirurgicales pour réduire les récidives.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Devenir du disque l5-S1 après une arthrodèse lombaire: les résultats à moyen terme
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    Orateur(s) : Ahmed Adel Bezzaouia (TUNISIE)
    

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    ABSTRACT N° SOFCOT25-1053

    Devenir du disque l5-S1 après une arthrodèse lombaire: les résultats à moyen terme

     

    Ahmed Adel Bezzaouia* 1, Mehdi Meddeb1, Iheb Hmida1, Yahia Aissaoui1, Khalil Habboubi1, Mondher Mestiri1

    1service des adultes, Institut Kassab d'orthopédie, Tunis, Tunisia

    Introduction : Le disque L5-S1 occupe une place importante dans la stratégie

    thérapeutique des pathologies lombaires dégénératives surtout au moment de l’arthrodèse.

    Il constitue une zone de transition entre le rachis lombaire bas qui est mobile et la région

    sacrée immobile. La prise de ce disque dans les chirurgies de reprise de pathologie lombaire

    dégénérative reste un sujet très débattu de nos jours.

    Le but de notre travail est d’évaluer les résultats radiologiques et

    fonctionnels à moyen terme et de préciser les facteurs de risque incriminés dans la

    dégénérescence discale L5-S1 après arthrodèse lombaire.

    Material and methods : Il s’agit d’une étude rétrospective descriptive réalisée sur

    53 dossiers de patients suivis et opérés pour pathologie lombaire dégénérative sélectionnés

    dans la base de données de notre service sur une période de cinq ans, allant de janvier 2013 jusqu’au janvier 2018.

    Results : L’âge moyen était de 70,67 ans, le sex-ratio de 0,5, l’obésité était présente dans 83,3% avec une HTA chez 9% des patients. Le score ODI était 33,08% ± 8% chez les patients ayant développé une dégénérescence discale contre 23% ± 8% dans toute la série. Parmi nos patients ayant présenté une dégénérescence discale L5-S1 après adèse,50% avaient une AGPL L2-L5, 25% avaient une AGPL L3-L5 et 25 % avaient une arthrodèse circonférentielle. Le syndrome adjacent L5-S1 était l’apanage du patient âgé, obèse, sédentaire et hypertendu avec des différences statistiquement significatives. La longueur du montage était corrélée à une dégénérescence discale statistiquement significative (P=0,0003) ainsi que la lordose lombaire post opératoire au profit du rachis hypo lordosé (P=0,0472).

    Discussion : Traditionnellement, de nombreux chirurgiens pensaient que L5–S1 devait être systématiquement inclus dans la fusion pour pathologie lombaire(69). En cas d'arthrodèse courte dans le bas du rachis lombaire, l'arthrodèse flottante peut être bien tolérée(69).

    On craint qu'une dégénérescence accélérée ne se produise en L5-S1 après une fusion lombaire, ce qui peut entraîner une augmentation de l'incidence de la chirurgie de révision. Cependant, contrairement à ces préoccupations, de nombreuses études ont rapporté qu'il n'est pas nécessaire que L5 – S1 soit systématiquement inclus dans la fusion. Dans l'étude comparative avec un suivi minimum de 5 ans de 107 patients atteints de spondylolisthésis dégénératif L4–5.

    Conclusion : Le SA L5-S1 après arthrodèse lombaire épargnant le disque L5-S1 est une

    complication à moyen et long terme de la chirurgie.la prise de cet étage dans l’arthrodèse

    nécessite la bonne analyse des différents facteurs de risque en raison de sa survie

    asymptomatique. Ce syndrome adjacent peut être limité par une bonne correction de la

    Lordose lombaire qui, associé à une bonne force musculaire constituent les éléments

    protecteurs de la maladie adjacente.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Prise en charge chirurgicale des métastases osseuses thoraciques : Analyse rétrospective des résultats cliniques à propos de 14 cas
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    Orateur(s) : Mokhtar abderrahim (TUNISIE)
    

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    ABSTRACT N° SOFCOT25-1064

    Prise en charge chirurgicale des métastases osseuses thoraciques : Analyse rétrospective des résultats cliniques à propos de 14 cas

     

    seddik akremi1, Mokhtar abderrahim* 1, 2, adnene Benammou1, Rouffeida Naffetti 1, mohamed ben saleh 2

    1orthopédie , 2service d'orthopédie, hopital charles nicolles, tunis, Tunisia

    Introduction : Les métastases osseuses thoraciques sont fréquentes chez les patients atteints de cancers solides, avec une incidence de 30 à 70 %. Leur prise en charge chirurgicale est complexe en raison de l’anatomie thoracique, de la proximité des structures neurologiques et vasculaires, et de l’état souvent précaire des patients. Cette étude vise à évaluer les résultats cliniques et pronostiques de cette chirurgie.

    Material and methods : Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur des patients opérés pour métastases osseuses thoraciques entre janvier 2021 et décembre 2024. Les données recueillies incluent les caractéristiques démographiques, les détails des lésions, les scores cliniques (Tokuhashi, SINS), le type de chirurgie réalisée, les besoins transfusionnels, ainsi que l’évolution post-opératoire (EVA, score de Karnofsky , survie).

    Results : Quatorze patients ont été inclus (âge moyen : 58 ans, sex-ratio 1). Le cancer primitif était connu dans 100 % des cas, principalement un cancer du sein (50 %). L’étage T5 était le plus atteint (28,5 %). Les scores moyens de Tokuhashi et SINS étaient respectivement de 9 et 11. Une épidurite était présente dans 85 % des cas.

    La chirurgie a consisté en une fixation seule (50 % à ciel ouvert, 50 % percutanée), avec décompression par laminectomie dans certains cas et un montage long systématique. Une vertébroplastie ou kyphoplastie a été réalisée chez 35,7 % des patients. Cinq ont nécessité une transfusion périopératoire.

    Les complications comprenaient une fuite de ciment (14,3 %) et une déhiscence septique de plaie (7,1 %).

    L’EVA est passée de 8 à 1,5 à un mois postopératoire. La survie médiane était de 13 mois, avec un score de Karnofsky passant de 55 à 75. Ces résultats sont cohérents avec la littérature, confirmant une amélioration clinique malgré le contexte oncologique.

    Conclusion : Malgré sa complexité, la chirurgie reste un outil thérapeutique clé, visant le soulagement de la douleur, la stabilisation mécanique et la préservation neurologique. Une sélection rigoureuse des patients, basée sur les scores pronostiques et la nature des lésions, est essentielle pour optimiser les résultats.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Fractures vertébrales multiples dans le myélome multiple : laquelle traiter en priorité ?
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    Orateur(s) : Roufeida Neffati (TUNISIE)
    

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    ABSTRACT N° SOFCOT25-1075

    Fractures vertébrales multiples dans le myélome multiple : laquelle traiter en priorité ?

     

    Akremi Seddik1, Roufeida Neffati* 1, Mehdi Bellil1, Mokhtar Abderrahim1, Cherif Kammoun1, Mohamed Ben Salah1

    1Hopital Charles Nicolle, Tunis, Tunisia

    Your abstract : Le myélome multiple est une hémopathie maligne pouvant être responsable de complications sévères, dont les fractures vertébrales. La fracture peut entraîner une instabilité rachidienne et des douleurs altérant l'autonomie des patients.

    Le but est de mettre en évidence l'efficacité de la vertébroplastie dans la prise en charge des fractures vertébrales associées au myélome multiple notamment pour les lésions bien sélectionnées.

    Material and methods : Nous rapportons le cas d’un patient âge de 54 ans, atteint de myélome multiple qui nous a été adresse pour fracture tassement dorsal. Sur la plan clinique le patient présentait des douleurs au niveau de la charnière dorsolombaire. L'examen n'a pas montré de déficit neurologique, la palpation des épineuses était douloureuse au niveau lombaire. Le bilan radiologique du patient a montré des fractures tassement multiples du rachis dorsolombaire avec une fracture au niveau de T2 classée instable. L'IRM a confirmé le caractère récent des fractures tassement de T12, L1, L2.

    Results : Compte tenu du tableau clinique et radiologique, une vertébroplastie des vertèbres T12, L1 et L2 a été réalisée. L’évolution post-opératoire a été marquée par une amélioration significative de la douloureuse objectivée par une réduction du score visuel analogique (EVA) de 8/10 à 2/10. Sur le plan fonctionnel, une amélioration du score d’échelle d’évaluation Oswestry Disability Index (ODI) a été observée, passant de 70 % à 24 %. Le suivi radiographique n’a pas mis en évidence de progression ou d’instabilité secondaire.

    Conclusion : Une approche ciblée est primordiale dans la prise en charge des fractures vertébrales liées au myélome multiple, en équilibrant stabilité et contrôle des symptômes. La vertébroplastie est une option thérapeutique efficace permettant une amélioration rapide de la qualité de vie.

    L'IA a-t-elle été utilisée pour ce résumé en dehors du correcteur orthographique ou de la traduction? : No

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Double Crush Syndrome de la racine L5 : un mécanisme contributif à la marche dandinante ?
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    Orateur(s) : Mokhtar abderrahim (TUNISIE)
    

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    ABSTRACT N° SOFCOT25-1078

    Double Crush Syndrome de la racine L5 : un mécanisme contributif à la marche dandinante ?

     

    Mokhtar abderrahim* 1, seddik akremi1, Bennour Souha1, Adnene Benammou1, mohamed ben saleh 1

    1service d'orthopédie, hopital charles nicolles, tunis, Tunisia

    Your abstract : Les discopathies dégénératives lombaires peuvent être responsables de lombosciatalgies chroniques et de troubles fonctionnels. Le double crush syndrome (DCS), décrit comme une atteinte radiculaire à plusieurs niveaux sur un même trajet nerveux, reste rarement évoqué en pathologie lombaire. Il peut aggraver les symptômes et expliquer certains tableaux moteurs inhabituels, tels que la marche dandinante, même en l’absence de déficit neurologique franc. Nous rapportons un cas illustratif.

    Material and methods : Un patient de 68 ans, maçon, sans antécédents particuliers, consulte pour des lombosciatalgies bilatérales à prédominance L5, évoluant depuis deux ans, aggravées depuis un mois. Les douleurs sont rebelles au traitement médical (EVA 8/10, ODI 70 %), avec claudication intermittente et périmètre de marche limité à 500 m. Pas de déficit sensitivomoteur ni de troubles sphinctériens. L'examen révèle une marche dandinante, un Lasègue gauche positif, une sonnette lombaire gauche douloureuse, réflexes normaux, racines cotées à 5/5 (M) et 2/2 (S).

    L’IRM montre des discopathies protrusives L4-L5 et L5-S1, avec sténose foraminale et centrale droite prédominante en L4-L5. Le patient est opéré : libération radiculaire et arthrodèse PLIF L4-L5 et L5-S1. En peropératoire, un double crush de la racine L5 gauche est identifié.

    Results : L'évolution post-opératoire est favorable : disparition des douleurs (EVA 1), amélioration fonctionnelle (ODI 10), et marche redevenue fluide sans boiterie.

    Conclusion : Ce cas illustre la contribution possible d’un double crush syndrome dans les tableaux cliniques complexes liés aux discopathies lombaires protrusives. La marche dandinante, en l’absence de déficit moteur objectivé, pourrait témoigner d’une atteinte radiculaire fonctionnelle bilatérale ou séquentielle, notamment sur la racine L5. Une analyse clinique et radiologique fine est essentielle pour adapter la prise en charge et améliorer les résultats.

    L'IA a-t-elle été utilisée pour ce résumé en dehors du correcteur orthographique ou de la traduction? : No

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Scolioses secondaires aux ostéomes ostéoides: défis diagnostiques et prise en charge chirurgicale
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    Orateur(s) : Alaeddine Lessoued (TUNISIE)
    

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    ABSTRACT N° SOFCOT25-188

    Scolioses secondaires aux ostéomes ostéoides: défis diagnostiques et prise en charge chirurgicale

     

    Alaeddine Lessoued* 1, Zied Jlailia 1, Ismail Karray1, Wajdi Arfa1, Mourad Jenzri1

    1CHirurgie orthopédique infantile , CHU Kassab, Tunis, Tunisia

    Your abstract : La scoliose est une déformation triplane de la colonne vertébrale. Elle est dans 80 % des cas idiopathique et non douloureuse. Ce travail décrit cinq cas de scolioses secondaires à des ostéomes ostéoïdes (O.O.), posant des défis diagnostiques et thérapeutiques

    Material and methods : Étude rétrospective incluant cinq patients traités pour scoliose douloureuse liée à un O.O entre 1990 et 2016. Tous ont bénéficié de radiographies, de tomodensitométrie (CT) dans quatre cas et d'IRM dans un cas. La prise en charge comprenait une résection chirurgicale « en bloc » par voie postérieure et un port de corset pendant trois mois. Le recul moyen était de 5 ans et 5 mois.

    Results : L'âge moyen était de 12,2 ans (9-16 ans) et le délai moyen de diagnostic de 13 mois. Tous les patients présentaient une scoliose douloureuse, dorso-lombaire dans deux cas et lombaire dans trois. La localisation des O.O. incluait le pédicule (2 cas), les facettes articulaires (1 cas), l’hémiarche postérieure (1 cas) et la lame vertébrale (1 cas). L’O.O a été confirmé par un examen anatomopathologique pour tous les cas. Après la résection la scoliose s’est corrigée progressivement chez 3 patients. Une correction instrumentée a été nécessaire dans 1 cas, et pour 1 cas la scoliose a persisté. Les résultats étaient satisfaisants pour quatre patients, une pseudarthrose après greffe de l’arc postérieur a été constaté chez un patient .

    Discussion : Les O.O. rachidiens sont rares et peuvent entraîner une scoliose douloureuse. La scoliose est au début réactionelle, conséquence de la contraction des muscles paravértébraux. Le diagnostic est souvent tardif. Ce travail expose la stratégie diagnostique basée sur plusieurs examens complémentaires et les modalités de traitement de l’O.O et de la scoliose persistante après résection.

    Conclusion : Les O.O. doivent être recherchés chez tout enfant présentant une scoliose douloureuse. Ils siégent souvent au niveau de l’arc postérieure de la vertèbre . Une bonne démarche diagnostique est essentielle , afin d’éviter l’évolution d’une scoliose de réactionnelle a structurelle.

    L'IA a-t-elle été utilisée pour ce résumé en dehors du correcteur orthographique ou de la traduction? : No

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    La TEP injectée au 18F-NaF couplée au scanner a-t-elle sa place dans le diagnostic de la pseudarthrodèse lombaire ?
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    Orateur(s) : Brieuc Vignon (Rennes)
    

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    ABSTRACT N° SOFCOT25-241

    La TEP injectée au 18F-NaF couplée au scanner a-t-elle sa place dans le diagnostic de la pseudarthrodèse lombaire ?

     

    Brieuc VIGNON* 1, Mayeul DUMARTY1, Yann BRETON1, Mickael ROPARS1, Antoine BOURGOIN1, David ZIAI2, Arnaud BLAMOUTIER3, Jonathan LEBHAR3

    1Orthopédie Traumatologie, CHU PONTCHAILLOU, RENNES, 2Médecine Nucléaire, 3ILO Rachis, CHP St Grégoire, St-Grégoire, France

    Introduction : Le diagnostic des pseudarthrodèses lombaires est basé sur un ensemble d’arguments cliniques et radiologiques. L’examen radiologique de référence est la tomodensitométrie (TDM) avec une sensibilité qui varie selon les études (70 à 90%). La Tomographie à Émission de Positron (TEP) injectée au Fluorine-18 sodium fluoride (18F-NaF) couplée à la TDM est un outil diagnostic supplémentaire. Elle est encore très peu étudiée dans ce contexte. L’hypothèse est de montrer que la TEP/TDM-18F-NaF augmente la sensibilité de la TDM seule dans le diagnostic des pseudarthrodèses lombaires.

    Objectif : Évaluer les performances de la TEP-18F-NaF seule et couplée aux autres examens radiologiques pour diagnostiquer les pseudarthrodèses lombaires.

    Material and methods : Il s’agit d’une étude observationnelle, rétrospective et monocentrique. La population étudiée était constituée de patients avec une arthrodèse lombaire instrumentée et greffe osseuse autologue. Ces patients étaient tous symptomatiques et ont bénéficié d’une reprise chirurgicale pour suspicion de pseudarthrodèse. Les examens radiologiques comprenaient des radiographies statiques et dynamiques, une TEP/TDM-18F-NaF et une IRM. Ces examens ont été analysés en aveugle par un chirurgien du rachis et un médecin nucléaire. La sensibilité (Se), spécificité (Sp), valeur prédictive négative (VPN) et positive (VPP) des examens pris isolément, ou en association, ont été étudiées.

    Results : soixante-sept patients ont été inclus entre 2020 et 2024. Soixante-et-un (91%) avaient une pseudarthrodèse avérée lors de la reprise chirurgicale. La sensibilité respective des radiographies statiques ; dynamiques ; de la TDM ; de la TEP-18F-NaF et de l’IRM étaient de 32% ; 41% ; 53% ; 56% et 39%. La VPP était respectivement de 86% ; 92% ; 94% ; 90% et 96%. La sensibilité de l’association TDM + TEP-18F-NaF était de 67%. L’association d’au moins trois examens sur quatre permettait d’augmenter la sensibilité (61-90%). La meilleure association était constituée des radiographies dynamiques + IRM + TEP-18F-NaF avec une sensibilité de 90%. Du fait d’un faible nombre de fusion avérée, la Sp et VPN n’étaient pas interprétables.

    Conclusion : Pris séparément, les examens radiologiques ont une trop faible sensibilité pour faire le diagnostic de pseudarthrodèse lombaire et envisager une reprise chirurgicale. La TEP-18F-NaF même couplée à la TDM ne permet pas de confirmer le diagnostic de pseudarthrodèse lombaire. Cependant, en combinant les examens et en les couplant aux données cliniques, il est possible d’obtenir des arguments fiables pour le diagnostic de pseudarthrodèse en vue d’une reprise chirurgicale.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    La fixation percutanée naviguée systématique des fractures instables du rachis thoracolombaire des patients de plus de 60 ans avec ankylose rachidienne permet le maintien de la mobilité et de l'indépendance fonctionnelle
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    Orateur(s) : Mehdi Boudissa (Meylan)
    

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    ABSTRACT N° SOFCOT25-273

    La fixation percutanée naviguée systématique des fractures instables du rachis thoracolombaire des patients de plus de 60 ans avec ankylose rachidienne permet le maintien de la mobilité et de l'indépendance fonctionnelle

     

    Samy Chaachoua-Mouffak1, Georges Khoury1, Maxime Saad1, Sabine Drevet1, Gael Kerschbaumer1, Jérôme Tonetti1, Mehdi Boudissa* 1, 1

    1Orthopédie Traumatologie, CHU GRENOBLE ALPES, La Tronche, France

    Introduction : À ce jour, aucune étude n'a rapporté les résultats de la fixation systématique percutanée naviguée des fractures instables du rachis thoracolombaire des patients de plus de 60 ans présentant une ankylose rachidienne. Les objectifs étaient d'évaluer le maintien de l'indépendance fonctionnelle et de la mobilité en regard des complications, de la mortalité et de l'irradiation.

    Notre hypothèse était que le traitement percutané des fractures instables du rachis thoracolombaire des patients gériatriques présentant une ankylose rachidienne permet le main- tien de leur indépendance fonctionnelle.

    Material and methods : Vingt-trois patients de plus de 60 ans étaient inclus dans cette étude monocentrique entre janvier 2018 et décembre 2019, les données étaient recueillies de manière prospective. La douleur (l'échelle visuelle analogique [EVA]), la mobilité (score de mobilité de Parker) et l'indépen- dance fonctionnelle (échelles Activities of Daily Living [ADL] et Instrumental of Daily Living [IADL]) étaient comparées avant fracture et après traitement chirurgical. Les données épidémiologiques, opératoires (durée, irradiation) et les complications étaient recueillies prospectivement.

    Results : L'âge moyen était de 81,6 ans. Au dernier recul de 24 mois, six patients (23 %) étaient décédés et 6 complications (26 %) enregistrées. La chirurgie permettait un maintien significatif du score de Parker des 17 patients survivants : 5,7 3,3 (0–9) versus 5,7 3,1 (0–9), p = 0,99 ; des ADL : 4,7 2 (1–6) versus 4,5 1,9 (1–6), p = 0,81 et IADL : 4,6 3,2 (0–8) versus 4,7 3,1 (0–8), p = 0,92. La douleur était significativement améliorée (6,8 versus 2,4, p < 0,001). Le produit dose surface moyen était de 6,4 Gy.cm2 et la durée opératoire moyenne par vertèbre naviguée était de 21,8 min.

    Conclusion : La fixation percutanée naviguée systématique des fractures instables du rachis thoracolombaire des patients gériatriques avec ankylose rachidienne permet le maintien de la mobilité et de l'indépendance fonctionnelle, au prix d'une durée opératoire acceptable et d'un faible taux d'irradiation.

    Conflits d’intérêts :

    S. Chaachoua-Mouffak: Pas de conflit déclaré ,

    G. Khoury: Pas de conflit déclaré ,

    M. Saad: Pas de conflit déclaré ,

    S. Drevet: Pas de conflit déclaré ,

    G. Kerschbaumer Consultancy, Expert: e-Cential robotics,

    J. Tonetti Consultancy, Expert: e-Cential robotics,

    M. Boudissa Consultancy, Expert: e-Cential robotics

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    Impact de l’approche (ouverte vs mini-invasive) et de la conception des cages intersomatiques sur la lordose segmentaire dans la TLIF monosegmentaire : Une étude comparative sur 191 patients
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    Orateur(s) : Mayeul Dumarty (Strasbourg)
    

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    ABSTRACT N° SOFCOT25-292

    Impact de l’approche (ouverte vs mini-invasive) et de la conception des cages intersomatiques sur la lordose segmentaire dans la TLIF monosegmentaire : Une étude comparative sur 191 patients

     

    Mayeul Dumarty* 1, Jonathan LEBHAR2, Jérome ALLAIN3, Jean-Charles LE HUEC4, Jean-Luc BARAT5, Yann BRETON1

    1Chirurgie Orthopédique, CHU Rennes , Rennes, 2ILO Rachis, CHP St Grégoire , St Grégoire, 3Institut Parisien du Dos, Clinique Geoffroy-St-Hilaire, Paris, 4Institut Européen du Dos-VERTEBRA, , 4-  Polyclinique Bordeaux Nord Aquitaine,, Bordeaux, 55- Service de Neurochirurgie, Hôpital Privé Clairval, Marseille, France

    Introduction : La fusion transforaminale intersomatique lombaire (TLIF) vise à soulager la compression nerveuse et à fusionner le segment affecté dans sa position anatomique. Plusieurs approches et conceptions de cages intersomatiques ont été développées à cet effet. Cette étude avait pour but d’évaluer l’impact de l’approche postérieure (ouverte vs mini-invasive) et du type de cage intersomatique sur la lordose globale et segmentaire, ainsi que sur la hauteur discale.

    Material and methods : Une étude comparative prospective et multicentrique a été menée auprès de patients subissant une TLIF monosegmentaire au niveau L4-L5 ou L5-S1, en utilisant soit une procédure ouverte, soit une procédure mini-invasive. Les cages intersomatiques utilisées étaient soit droites, soit en forme de banane, fabriquées en PEEK ou en titane poreux. Les évaluations comprenaient des analyses cliniques (échelles visuelles analogiques de la douleur radiculaire et lombaire) et des mesures radiologiques (lordose globale, lordose segmentaire, lordose discale et hauteur discale) effectuées à l’aide de radiographies de profil segmentaire et centré, en préopératoire (PrO), immédiatement après l’intervention (IPO) et à trois mois (3M). L’étude s’est concentrée sur les effets précoces de l’approche chirurgicale et du type de cage sur les paramètres sagittaux.

    Results : Entre janvier et décembre 2021, 191 patients ont été inclus dans l’étude (129 dans le groupe A – chirurgie ouverte, 62 dans le groupe B – chirurgie mini-invasive), présentant des caractéristiques préopératoires similaires. Les deux groupes ont montré des améliorations significatives des résultats cliniques et de l’alignement sagittal à IPO et 3M. Le groupe A présentait une lordose segmentaire significativement plus élevée (3M : 21°±7 vs 18°±8), tandis que le groupe B affichait une plus grande hauteur discale. Les cages en forme de banane étaient associées à une augmentation plus importante de la lordose segmentaire, tandis que les cages droites offraient une meilleure restauration de la hauteur discale.

    Conclusion : Les deux approches chirurgicales ont entraîné des améliorations à court terme des résultats cliniques et de l’alignement sagittal. Le type de cage intersomatique a eu un impact différencié sur la lordose segmentaire et la hauteur discale, les cages en forme de banane favorisant davantage la restauration de la lordose segmentaire.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Traitement chirurgical des déformations du rachis sous-axial associées aux hémi-vertèbres
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    Orateur(s) : Anastacia Gabrielyan ()
    

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    ABSTRACT N° SOFCOT25-294

    Traitement chirurgical des déformations du rachis sous-axial associées aux hémi-vertèbres

     

    A. R. Gabrielyan* 1, A.V. Evsyukov 1, D. M. Savin1, E. Yu. Filatov 1, A. V. Burtsev 1, N. I. Mishina1

    1 Centre national médical de recherches en orthopédie et traumatologie académicien G.A. Ilizarov , Kurgan, Russia

    Introduction : Les hémivertèbres cervicales constituent une anomalie rare mais complexe du développement. L’objectif de cette étude est de présenter notre expérience dans la prise en charge des patients atteints d’une déformation congénitale du rachis sous-axial en lien avec des hémivertèbres et d’évaluer différentes approches chirurgicales pour cette pathologie.

    Material and methods : Une analyse rétrospective a été réalisée sur 20 patients ayant bénéficié d’une correction chirurgicale d’une scoliose congénitale associée à des hémivertèbres sous-axiales cervicales entre 2014 et 2024. L’évaluation a porté sur le statut neurologique en pré- et postopératoire ainsi que sur les résultats des examens d’imagerie.

    Results : Au total, 20 patients ont été opérés pour une scoliose congénitale due à une hémivertèbre sous-axiale cervicale. L’âge au moment de l’intervention variait de 3 à 13 ans (âge moyen : 7,9 ans), avec un ratio garçons/filles de 1:1,25. Chez 17 patients (85 %), cette pathologie était associée à d’autres anomalies. L’hémivertèbre était le plus fréquemment localisée au niveau de C3 (40 %). Trois types d’interventions ont été réalisés : 1) arthrodèse postérieure d’équilibrage ; 2) exérèse/résection de l’hémivertèbre par voie antérieure ; 3) approche combinée avec exérèse du corps vertébral par voie antérieure et résection des structures postérieures avec fixation transpediculaire par voie postérieure. L’angle de Cobb moyen est passé de 30,4° en préopératoire à 15,9° en postopératoire. La période de suivi variait de 1 à 10 ans. Parmi les complications, 2 patients ont présenté une désunion des berges de la plaie, et 1 patient a développé une hypoesthésie transitoire en postopératoire immédiat. À long terme, une progression de la déformation a été observée chez 1 patient au-dessus et en dessous de la zone de fixation instrumentée.

    Discussion : La déformation du rachis liée aux hémivertèbres sous-axiales résulte d’un défaut de formation ou de segmentation des somites vertébraux au cours de l’ostéogenèse. La présence d’hémivertèbres est fréquemment associée à d’autres malformations. L’analyse de la littérature montre qu’il n’existe pas, à ce jour, de protocole standardisé pour la prise en charge de ces patients

    Conclusion : Différentes techniques chirurgicales sont disponibles pour le traitement des hémivertèbres sous-axiales cervicales. Une approche individualisée est essentielle pour optimiser la sécurité de l’intervention et obtenir de bons résultats cliniques.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Le coefficient apparent de diffusion des disques intervertébraux est-il altéré dans la scoliose idiopathique de l’adolescent ?
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    Orateur(s) : Edouard Loevenbruck (Limoges)
    

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    ABSTRACT N° SOFCOT25-332

    Le coefficient apparent de diffusion des disques intervertébraux est-il altéré dans la scoliose idiopathique de l’adolescent ?

     

    Edouard Loevenbruck* 1, Tristan Langlais1, Pauline Assemat2, Franck Accadbled1, Jérôme Sales de Gauzy1, Pascal Swider2

    1Chirurgie orthopédique pédiatrique, CHU de Toulouse, 2Institut de Mécanique des Fluides de Toulouse, Université de Toulouse, Toulouse, France

    Introduction : La mesure du coefficient apparent de diffusion (ADC) par IRM reflète les propriétés de diffusion des fluides dans les tissus biologiques. Dans une étude antérieure, nous avons validé la mesure de l'ADC dans les disques intervertébraux (DIV) lombaires d'une cohorte asymptomatique. L'objectif était de comparer l'ADC des DIV lombaires chez les patients atteints de scoliose idiopathique de l’adolescent (SIA) à celle d'un groupe contrôle puis d'évaluer la distribution spatiale de ce ADC dans le groupe SIA.

    Material and methods : Douze patients scoliotiques (11 filles et 1 garçon ; IMC moyen =22±5 kg/m2) ont été inclus, avec une moyenne d’âge de 15±2 ans. Dix doubles courbures (thoracique et lombaire) et deux courbures lombaires ont été rapportées. L’angle de Cobb lombaire moyen était de 38±10°. L’apex de la courbure lombaire était le disque L2-L3 chez 10 patients and L3-L4 dans 2 cas. Le groupe contrôle (12 patients sans pathologie rachidienne) a été apparié sur l’âge et l’IMC. Tous les scoliotiques et patients sains ont eu une IRM, suivant le même protocole, avec calcul de l’ADC du nucleus pulposus (NP) et en quatre zones d’intérêt de l’annulus fibrosus (AF), nommées antérieur, postérieur, convexe et concave. Ces calculs ont été réalisés pour chacun des cinq disques lombaires.

    Results : Dans le groupe SIA, l’ADC moyen du NP était de 1.99±0,13.10^-3 mm^2/s, les valeurs dans l’AF étaient les suivantes : antérieur 1.89±0,24.10^-3 mm^2/s, postérieur 1.71±0,28.10^-3 mm^2/s, convexe 1.91±0,28.10^-3 mm^2/s, et concave 1.83±0,2.10^-3 mm^2/s. Dans le groupe contrôle les valeurs dans le NP étaient plus élevées avec une moyenne de 2.22±0,22.10^-3 mm^2/s (p=0.001), tandis que les régions antérieures et postérieures présentaient des valeurs moindres avec des moyennes respectivement de 1,04±0,54.10^-3 mm^2/s (p=0,005) et 0,86±0,46.10^-3 mm^2/s (p<0,001). Dans le groupe SIA, l’ADC de l’AF était significativement plus élevé dans la région convexe au niveau de l’apex de la courbure comparé à la région concave pour les DIV L2-L3 (p=0,005) et L3-L4 (p<0,001), sans différence significative entre les régions antérieures et postérieures.

    Conclusion : Ces résultats préliminaires sont prometteurs pour la proposition de nouveaux biomarqueurs et facteurs pronostiques dans l'évaluation de la SIA. En apportant des informations sur le mouvement des fluides, ce que les radiographies ne permettent pas, l’ADC fournit des informations sur l’homéostasie des DIV lombaires et leurs réponses aux contraintes mécaniques et biologiques.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Prise en charge chirurgicale des fractures instables du rachis cervical supérieur : à propos d'une série de 9 patients
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    Orateur(s) : Ahmed Amine Ben Henia (TUNISIE)
    

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    ABSTRACT N° SOFCOT25-378

    Prise en charge chirurgicale des fractures instables du rachis cervical supérieur : à propos d'une série de 9 patients

     

    Hichem Abid1, Ahmed Amine Ben Henia* 1, Anis Bousrih1, Moez Montacer1, Med Amine Aissaoui1, Mouadh Nefiss1

    1CHU Mongi Slim, Tunis, Tunisia

    Your abstract : Les fractures instables du rachis cervical représentent un défi clinique et thérapeutique majeur en raison de leur potentiel de complications neurologiques graves.

    L’objectif principal était d’analyser le taux de complications et de consolidation en fonction du type de fracture, de l’âge et du traitement.

    Material and methods : Nous avons mené une étude rétrospective entre Janvier 2020 et Décembre 2024. Nous avons inclus les patients avec des fractures de C1-C2 avec des lésions jugés instables ayant nécessité une prise en charge chirurgicale.

    Les critères d’instabilité étaient: les Fractures de C1 ( fracture de Jefferson) avec atteinte du ligament transverse classés IIB selon L’AO, les Fracture du pédicule de C2 (fracture de Hangman avec déplacement important (>3 mm) ou angulation > 11°, les fractures de l’odontoïde (processus odontoïde de C2) Type II et III selon Anderson et d’Alonzo et les fractures avec subluxation atloïdo-axoïdienne qui sont associés à des atteintes ligamentaires.

    Un suivi clinique et radiologique des ces patients a été réalisé entre 21 à 45 jours en post opératoires pour identifier une éventuelle altération neurologique ou un déplacement secondaire de ces lésions.

    Results : Notre série comprenait 9 patients, ayant bénéficié d’un traitement chirurgical, avec une nette prédominance masculine avec un sex ratio (H/F) à 8,7 et avec un âge moyen de 49,5.

    2 patients présentaient une fracture de Jefferson avec subluxation C1 C2 traités par fixation cervico occipitale, 3 cas de fractures de l’odontoïde instables et 3 cas de fractures de Hangman avec un anthélolisthésis important. 1 seul patient s’est présenté avec un déficit neurologique du membre supérieur qui a nettement régressé en post opératoire. Pour le reste, l’examen neurologique était sans anomalies.

    Le taux de consolidation de ces fractures à 6 mois du traitement chirurgical était à 100%

    Conclusion : Les fractures instables du rachis cervical supérieur supérieur (C1-C2) présentent un risque majeur de complications neurologiques en raison de leur rôle clé dans la stabilité cranio-vertébrale. Le traitement dépend du type et du degré d'instabilité.

    L'IA a-t-elle été utilisée pour ce résumé en dehors du correcteur orthographique ou de la traduction? : No

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Etude morphométrique du système veineux ilio-lombaire :à propos de 40 cadavres
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    Orateur(s) : Mokhtar abderrahim (TUNISIE)
    

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    ABSTRACT N° SOFCOT25-417

    Etude morphométrique du système veineux ilio-lombaire :à propos de 40 cadavres

     

    Mokhtar abderrahim* 1, Seddik Akremi1, Mohamed Habib Sanaa1, Mohamed Bellali2, Souha Bennour1, mohamed ben saleh 1

    1service d'orthopédie, 2service de Médecine légale, hopital charles nicolles, tunis, Tunisia

    Introduction : La voie d’abord antérieure du rachis lombaire, initialement décrite pour le traitement de la maladie de Pott, connaît un regain d’intérêt grâce aux avancées en techniques chirurgicales.

    Toutefois, cette approche expose à des complications vasculaires majeures, notamment au niveau du disque L4-L5, où la mobilisation des veines iliolombaires et lombaires ascendantes constitue un risque de saignement massif.

    Cette étude cadavérique vise à décrire les caractéristiques morphométriques et les variations anatomiques du système veineux iliolombaire , afin d’optimiser la sécurité de la chirurgie antérieure du rachis lombaire.

    Material and methods : 80 systèmes veineux iliolombaires ont été disséqués sur 40 cadavres humains frais. Les mesures ont porté sur le nombre, le diamètre et les sites de drainage des veines iliolombaires, ainsi que sur leurs relations anatomiques avec les structures vasculaires et nerveuses adjacentes.

    Results : Le niveau de bifurcation iliocave est situé au niveau de L5 dans 55.55 %

    L’angle de bifurcation iliocave moyen est de 61.5°

    Le tronc iliolombaire a été identifié dans la totalité des systèmes iliolombaire .

    Le nombre de tronc iliolombaire moyen est de 2 avec un maximum de 4 .

    On a identifié 5 variétés de VILs ; Tronc commun ( Veine iliolombaire- veine lombaire ascendante ) , Veine lombaire ascendante , Veine iliolombaire proximale , veine iliolombaire distale ,veine iliolombaire distale dont la fréquence d’identification a été 52.77 % , 47.22% , 84.72% , 40.27 %et 5.55 %.

    Le diamètre moyen des troncs VIL était de 3.314 mm

    la distance moyenne troncs VILs -confluence iliocave était de 5.05 cm avec une différence significative gauche d = 6.16 cm > droite d =3.86 (p = 1.22e-10)

    Le site de drainage le plus fréquent était la veine iliaque commune dans 48.17 %, les autres sites de drainage identifiées sont Veine iliaque externe 44.51 % , veine iliaque interne 6.09 % et la veine

    La présence d’anastomose entre les troncs iliolombaire a été notée dans 19.44%

    Aucune différence significative intersexe n’a été identifiée

    La distance moyenne entre tronc VIL gauche le plus proximal et le disque L4-L5 était de 2.75 cm

    Conclusion : Une connaissance approfondie de l’anatomie du système veineux iliolombaire est essentielle pour minimiser les complications vasculaires au cours de la chirurgie antérieure du rachis lombaire. L’imagerie préopératoire et des techniques de dissection adaptées devraient être systématiquement mises en œuvre pour réduire le risque hémorragique

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Décompression canalaire monosegmentaire du rachis lombaire sous endoscopie (UBE) avec et sans drainage: évaluation comparative de la douleur post-opératoire et du saignement épidural à l’IRM.
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    Orateur(s) : Sebastien Trincat (Nimes)
    

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    ABSTRACT N° SOFCOT25-419

    Décompression canalaire monosegmentaire du rachis lombaire sous endoscopie (UBE) avec et sans drainage: évaluation comparative de la douleur post-opératoire et du saignement épidural à l’IRM.

     

    Sebastien Trincat* 1

    1HOPITAL PRIVE LES FRANCISCAINES, NIMES, France

    Introduction : L'endoscopie biportale (UBE) est une approche chirurgicale mini-invasive permettant notamment de traiter les sténoses dégénératives du rachis lombaire. Si cet abord semble apporter un bénéfice sur le plan fonctionnel et infectieux, le risque d'hématome compressif persiste et la question du drainage se pose. Le but de cette étude était d'évaluer l’intérêt du drainage dans le cadre d’une chirurgie de décompression lombaire postérieure monosegmentaire sous endoscopie sur la douleur post-opératoire et sur la survenue d’un hématorachis.

    Material and methods : Une étude prospective mono-centrique mono-opérateur a été menée sur une série continue de 60 patients opérés sous endoscopie (UBE) d’une sténose dégénérative sur 1 étage, en excluant les dossiers avec brèche de la dure-mère. 30 patients ont consécutivement été drainés avec un drain basse pression; les 30 suivants n’ont pas drainés, sans modification du protocole d’hémostase (cire à os, thrombine). Aucune anti-coagulation préventive n’a été instaurée. La douleur a été auto-évaluée avec une échelle numérique (END) en pré- et post-opératoire. Une IRM systématique a été réalisée le lendemain de l’ablation du drain ou le lendemain de l’intervention en l’absence de drainage. Une évaluation surfacique de l’hématome a été effectuée sur une coupe axiale passant par le disque, en considérant comme compressif les hématomes remplissant à plus de 75% le canal lombaire.

    Results : Dans le groupe des patients drainés, l’END pré-opératoire était de 7,65 (5-10) et de 0,79 (0-4) à la sortie. Le saignement moyen dans le drain était de 100 mL (0-240). A l’IRM, 40% des patients présentaient un hématome intracanalaire remplissant moins de 25% de la surface du canal, 57% un hématome remplissant entre 25 et 50% du canal, et 3% un hématome > 50%. Le taux de remplissage moyen du canal par l’hématome était de 29% (3-57).

    Dans le groupe des patients non drainés, l’END préopératoire était de 7,94 (6-10) et de 1,22 (0-3) en post-opératoire. A l’IRM, 57% des patients présentaient un hématome remplissant entre 25 et 50% du canal. 40% présentaient un hématome >50%, dont la moitié de compressifs (>75%). aucun n’a été repris pour évacuation d’hématome. Le taux de remplissage moyen du canal par l’hématome était de 56% (19-83).

    Aucune différence statistiquement significative n’a été retrouvée entre les 2 groupes, qu’il s’agisse de l’END post-opératoire ou du niveau d’amélioration des douleurs (différence entre l'END pré- et post-opératoire). Dans le groupe des patients non drainés, aucune différence significative n’a été retrouvée entre les patients avec hématome compressif (END à 1,16 (0-3)) et les patients sans hématome compressif (END à 1,25 (0- 3)). Aucune infection ni aucune thrombose veineuse profonde n’ont été identifiées en post-opératoire.

    Conclusion : L’absence de drainage ne modifie pas significativement la douleur post-opératoire, mais augmente le risque de survenue d’un hématome compressif à l’IRM (20%), sans incidence cependant sur le résultat fonctionnel.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Résultats à dix ans du traitement par arthrodèse vertébrale postérieure avec faible densité d’implant de la scoliose idiopathique de l'adolescent
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    Orateur(s) : Joe Rassi (Toulouse)
    

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    ABSTRACT N° SOFCOT25-456

    Résultats à dix ans du traitement par arthrodèse vertébrale postérieure avec faible densité d’implant de la scoliose idiopathique de l'adolescent

     

    Joe Rassi* 1, Jérôme Sales de Gauzy1, Yasmine Aoulad1, Franck Accadbled1, Tristan Langlais1

    1Service de Chirurgie Orthopédique, Traumatologique et Plastique de l'enfant et de l'adolescent, Hôpital des enfants, CHU Toulouse, Toulouse, France

    Introduction : A notre connaissance, il n'existe pas d'étude du suivi à 10 ans du résultat du traitement par arthrodèse vertébrale postérieure des scolioses idiopathiques de l’adolescent (SIA) avec une faible densité d'implants (définie comme étant inférieure à 1,4 implant par niveau vertébral). Notre objectif était d'évaluer la stabilité de la correction thoracique et, secondairement, de rapporter le taux de complication/ré-opération et le score SRS-30 à plus de 10 ans de suivi.

    Material and methods : Entre 2010 et 2013, 128 SIA consécutifs ayant bénéficié d'une arthrodèse vertébrale thoracique postérieure à faible densité d'implants ont été inclus (âge moyen = 16 ans). Les instrumentations lombaires et thoraco-lombaires isolés ainsi que les patients préparés par halo crânien ont été exclus. L'angle de Cobb thoracique principal préopératoire moyen était de 55° (ET=11) et la cyphose T5-T12 de 17° (ET=12). Une instrumentation hybride (crochets transversaires proximales, bandes sous-lamaires thoraciques et vis pédiculaires distales) a été réalisée avec des tiges en chrome-cobalt de 5,5 mm. La densité moyenne des implants était de 1,1 (ET=0,1; allant de 0,9 à 1,3). Aucune ostéotomie de la colonne postérieure n'a été réalisée, mais le canal rachidien a été ouvert pour la mise en place des liens sous-lamaires thoraciques. La greffe osseuse comprenait les apophyses épineuses, les apophyses articulaires supérieures et inférieures et les produits issus de la décortication. Tous les patients ont eu une visite de suivi et des radiographies à trois mois, à deux ans et à plus de dix ans après l'opération. Le score SRS-30 a été recueilli lors du dernier suivi.

    Results : Au total, 105 patients ont été revus, 22 ont été déclarés perdus de vue et un patient est décédé sans lien avec son opération de la colonne vertébrale. Le suivi moyen était de 11 ans (ET=1). L'angle de Cobb thoracique principal moyen était respectivement de 18°(ET=6), 19°(ET=8) et 19°(ET=6°) à 3 mois, 2 ans et plus de 10 ans, (p=0,02). Les comparaisons par paires n'ont pas révélé de différence entre les mesures au cours du suivi. La cyphose moyenne T5- T12 était respectivement de 16°(ET=8°), 14°(ET=8°) et 15°(ET=8°) (p=0,7). Deux cas de complication mécanique ont nécessité une ré-opération : une fracture sous l’instrumentation et une rupture d’un crochet transversaire proximale. Au dernier suivi, le score SRS-30 était de 119,6 (ET=13). Aucune différence n'a été retrouvée en fonction de la classification de Lenke (et de ses modificateurs), de la densité des implants, de l'angle de Cobb thoracique principal préopératoire, de la cyphose T5-T12 préopératoire, du nombre de bandes sous-lamaires thoraciques et des niveaux fusionnés.

    Conclusion : La faible densité d'implant dans l'arthrodèse vertébrale postérieure des scolioses idiopathiques de l’adolescent avec une courbure thoracique modérée permet une correction thoracique coronale et sagittale stable et durable à plus de 10 ans de suivi ainsi qu’un faible taux de complication/ré-opération.

    Conflits d’intérêts :

    J. Rassi: Pas de conflit déclaré ,

    J. Sales de Gauzy: Pas de conflit déclaré ,

    Y. Aoulad: Pas de conflit déclaré ,

    F. Accadbled: Pas de conflit déclaré ,

    T. Langlais Consultancy, Expert: GE Medical Systems, Invitation to national or international congresses: Implanet

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    Perspectives du traitement chirurgical du spondylolisthésis isthmique de bas grade de la vertèbre L5
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    Orateur(s) : Evgenij A. Matveev ()
    

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    ABSTRACT N° SOFCOT25-512

    Perspectives du traitement chirurgical du spondylolisthésis isthmique de bas grade de la vertèbre L5

     

    Evgenij A. Matveev * 1, Alexei V. Evsyukov1, Oxana G. Prudnikova1, Natalia I. Mishina1

    1 Centre national médical de recherches en orthopédie et traumatologie académicien G.A. Ilizarov » Ministère de santé publique de la Fédération de Russie, Kurgan, Russia

    Introduction : Le traitement chirurgical du spondylolisthésis isthmique permet d’éliminer déformation segmentaire de la colonne vertébrale, de restaurer les relations anatomiques et de soulager la douleur.

    Objectif de l'étude : analyser les résultats du traitement chirurgical des patients atteints de spondylolisthésis isthmique de bas grade de la vertèbre L5 et justifier la technologie de la spondylodèse intersomatique antérieure dans la correction de la lordose locale, de la hauteur du disque et de la réduction d'une vertèbre.

    Material and methods : Les résultats du traitement de 40 patients sont présentés, l'âge moyen des patients est de 43,0/41[36;41]. Conception de l’étude : étude prospective, monocentrique, de cohorte, non randomisée. Critères d'évaluation : état neurologique, EVA, ODI, TDM, modificateurs sagittaux PI, LL, L5-S1 LL, hauteur du disque, état du canal foraminal.

    Results : La méthode développée pour planification préopératoire, utilisant les données TDM, les paramètres d'équilibre sagittal, permet de déterminer toutes les dimensions de la cage intersomatique implantée.

    L’intervention chirurgicale comprend une résection maximales du disque permettant de mobiliser le disque et d’installer de manière développée une cage, d’atteidre des valeurs de référence de la lordose segmentaire L5-S1, de restaurer la hauteur du disque et d’éliminer la déformation des canaux foraminaux. Par deuxième étape une TPF percutanée avec réduction supplémentaire de la vertèbre L5 et correction de l'angle segmentaire L5-S1 est réalisée .

    Dans toutes les observations, les syndromes radiculaires ont régressé, les douleurs au miveau du dos et des jambes sont abaissé : il y avait des lombalgies chez 11 patients (44 %), les lomboschialgies chez 1 patient (4 %). En même temps, on a noté la diminution de l’intensité de la douleur au dos à 1,7/0 [2;2] points, à la jambe – à 0,1/0 [2;2] points.

    Discussion : Pour contrôler la correction de la lordose segmentaire, il faut utiliser la cage avec dimensions des sections postérieures spécifiées et calculer l'angle de lordose. Il est nécessaire d’assurer un contact uniforme et complet entre les plaques obturatrices et les surfaces de la cage. Ce traitement chirurgical en deux étapes permet de restaurer en toute sécurité l'anatomie du segment, d’assurer la fixation fiable qui est nécessaire pour formation d’un bloc osseux sans perte à long terme de la correction obtenue, en plus la restauration de l'angle segmentaire au niveau des L5-S1 nivelle les mécanismes de compensation pour maintenir l'équilibre sagittal, ce qui assure un bon effet clinique à long terme.

    Conclusion : La prise en charge chirurgicale en deux étapes chez les patients atteints de spondylolisthésis isthmique de bas grade de la vertèbre L5 est une option de traitement très efficace.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Une classification des malpositions de vis pour fixation instrumentale du rachis scoliotique
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    Orateur(s) : Oxana G. Prudnikova ()
    

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    ABSTRACT N° SOFCOT25-534

    Une classification des malpositions de vis pour fixation instrumentale du rachis scoliotique

     

    Oxana G. Prudnikova* 1, Margarita S Strebkova 1, Natalia I. Mishina1

    1 Centre national médical de recherches en orthopédie et traumatologie académicien G.A. Ilizarov » Ministère de santé publique de la Fédération de Russie, Kurgan, Russia

    Introduction : Actuellement, il n’existe pas d’une classification des malpositions de vis transpédiculaire. Les caractéristiques des vertèbres et du rachis entier dans la scoliose, les particularités d’une correction chirurgicale des déformations ont déterminé le choix du sujet de l’étude. 'objectif du travail est une revue non systématique des classifications des malpositions de vis pour fixation transpédiculaire dans les déformations du rachis thoracique et lombaire et mise à jour d’une classification tactique des malpositions de vis pour fixation instrumentale des déformations scoliotiques du rachis avec évaluation consensuelle (coefficient Kappa).

    Material and methods : Nous avons recherché dans les bases de données Pubmed, ELibrary et Google des études évaluant le placement des vis. Compte tenu de la spécialisation étroite du sujet, les publications de toute conception sont incluses. Sur la base des données obtenues, les auteurs proposent une classification tactique des malpositions de vis lors de la fixation instrumentale des déformations rachidiennes scoliotiques avec une évaluation de l'accord des experts à l'aide du coefficient de Cohen-Kappa.

    Results : 139 articles trouvés, dont 21 provenant de références. 20 articles répondaient aux critères d’inclusion. L'analyse a montré que l'on utilise principalement des classifications qui déterminent déplacement des vis à la lumière du canal rachidien, sans tenir compte ni manifestations cliniques, ni tactique de traitement. 5 classifications sont proposées pour évaluer la position des vis, mais une seule détermine la tactique de traitement du patient à la base d'évaluation ponctuelle.

    Discussion : Les caractéristiques morphologiques des vertèbres en scoliose déterminent les spécificités de pose des vis. La caractéristique principale de chirurgie des scoliose est installation sûre de points d’appui et de fixation instrumentale postérieure pour corriger la courbure. Les classifications présentées définissent les options d'installation de vis extrapédiculaires. Dans ce cas, les manifestations cliniques et le risque de lésion ou d’endommagement des organes détermineront la tactique de prise en charge du patient et la réalisation de l'opération de reprise. Les auteurs ont défini classification tactique, incluant 3 types de malpositions: 1 réinsertion pas nécessaire, 2 à clarifier et déterminer indications pour réinsertion, 3 réinsertion est nécessaire. Le coefficient Kappa moyen dans l’évaluation des experts était de 0,75±0,14, ce qui indique un accord significatif entre les chercheurs; évaluation interne parmi les experts 0,86±0,1 (forte concordance).

    Conclusion : L'objectivation de la méthode d'évaluation pour préciser la position des vis est nécessaire pour obtenir des preuves supplémentaires de la sécurité des malpositions, déterminer la signification clinique des malpositions, les facteurs de risque associés à une installation incorrecte et déterminer les actions ultérieures du chirurgien.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Neck and shoulder pain after adolescent idiopathic scoliosis surgery
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    Orateur(s) : Slama Mohamed ()
    

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    ABSTRACT N° SOFCOT25-572

    Neck and shoulder pain after adolescent idiopathic scoliosis surgery

     

    Ahmed Amine Mohseni1, Slama Mohamed* 1, 2, Romdhan Denguezli3, Nizar Aouinti2, Walid Saied2, Sami Bouchoucha2, Mohamed Nabil Nessib2, Rim Boussetta1, Mohamed Zairi1

    1Orthopedie, Hopital Enfants , 2Orthopedie, Hopital Enfants Tunis, Tunis, 3Orthopedie, Hopital Sahloul, sousse, Tunisia

    Introduction : Previous studies have reported that AIS is associated with Neck and Shoulder Pain (NSP) persisting over time. In addition, Posterior Spinal Fusion (PSF) for thoracic Adolescent Isdiopathic scoliosis (AIS ) requires dissection of the neck or back extensor muscles, which might cause postoperative NSP. However, the prevalence, clinical significance, and predictors of long-term postoperative NSP remain unclear.

    Material and methods : Patients who underwent PSF for thoracic AIS (Lenke 1 or 2) between 2005 and 2022 with a 3-year follow-up were included. NSP was evaluated using the visual analogue scale (VAS, 10 cm) at 3 years. Differences in VAS between AIS patients and healthy controls and correlations between VAS and radiographic parameters were analyzed. Statistical significance was set at p<0.05

    Results : 87 patients (75 females) with an average of 12.7±1.5 years follow-up (follow-up rate 70%) were included. The average age at the time of surgery and 10-year follow-up were 14.9±2.7 and 25.9±2.8 years, respectively. The average VAS was 3.6±3.2 cm at 3years. Female patients had significantly severe NSP than healthy females did (VAS, 4.1 vs 2.8, p=0.021).

    Moreover, post-PSF VAS was significantly negatively correlated with the total SRS-22 (r=-0.332, p=0.03). Post-PSF VAS was significantly correlated with cervical lordosis (C2-7, r=-0.369, p=0.0018), lumbar lordosis (r=0.470, p=0.002), and sacral slope (r=0.425, p=0.006). On the other hand, it was not significantly correlated with any preoperative parameters and postoperative coronal parameters. At 10-year follow-up, cervical lordosis was significantly correlated with T1 slope (r=0.821, p<0.0001) and thoracic kyphosis T1-12 , r = 0,632, p<0.0001, T5-A12, r= 0,416, p=0,007

    Conclusion : NSP 10 years after PSF was a clinically significant long-term issue in thoracic AIS. The VAS of NSP was higher in patients after PSF than healthy controls and was associated with a worse SRS-22 score.

    Restoration of thoracic kyphosis and T1 slope, which are controllable factors, might improve cervical lordosis and alleviate NSP at 10-year follow-up.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Clinical and radiographic outcomes following complex spine reconstruction in neurofibromatosis with severe spinal deformity
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    Orateur(s) : FARAH BEL HAJ ALI ()
    

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    Spine

    ABSTRACT N° SOFCOT25-576

    Clinical and radiographic outcomes following complex spine reconstruction in neurofibromatosis with severe spinal deformity

     

     

    Ahmed Amine Mohseni1, FARAH BEL HAJ ALI* 1, Romdhan Denguezli2, Nizar Aouinti3, Walid Saied3, Sami Bouchoucha3, Mohamed Nabil Nessib3, Rim Boussetta1, Mohamed Zairi1

    1Orthopedie, Hopital Enfants , tunis, 2Orthopedie, Hopital Sahloul, sousse, 3Orthopedie, Hopital Enfants Tunis, Tunis, Tunisia

    Introduction : Neurofibromatosis (NF) associated spine deformity is an uncommon but highly risky deformity with high complication rates. We present a series of NF patients with curves >100° .

    Material and methods : Data of 12 consecutive NF patients from a moniocenter study group who underwent complex spine reconstruction as a result of neurofibromatosis associated deformity (>100° ). Analysis included demographic, clinical, preoperative, intraoperative, and postoperative complications. SRS-22 scores were used to compare pre-and postoperative functional outcomes . 7/12 had HGT. 7 pts had VCR, 5 pts had PCOs

    Results : 12 patients with NF had 2 yr f/u after spine fusion. Mean age was 11±2.9 years. Mean BMI was 19.8 ± 4.7 kg/ m². Kyphoscoliosis (6), Kyphosis (2), and Scoliosis (4) were the deformity types.

    Mean EBL for VCR vs PCOs was 1336±515 ml vs 1230±290 ml, p= 0.689. Mean OR Time for VCR vs PCOs was 506±178 min vs 417±180 min, p= 0.414. Comparing same treatment groups (VCR vs PCOs), avg. Pre-Op Corr. Cobb was 87±21 vs 117±9.2, p= 0.014, and avg. Sag. Cobb was 112±29 vs 81±39, p=0.144. For immediate post-op (1st erect), avg. Corr. Cobb was 39.3±19 vs 59±18, p= 0.100 and avg. Sag. Cobb was 53.9±15 vs 54±32, p=0.980. For 2 yr f/u, avg. Corr. Cobb was 38.3±14 vs 56.5±19, p=0.09 and avg. Sag. Cobb 56.3±19 vs 74±23, p= 0.208.

    Two patients with pre-op motor deficits improved at 1 yr f/u. 1 pt had NND (8.3%) post-op but recovered by 1 yr f/u. 2/12 (16.7%) had post-op pulmonary complications. 2/12 patients (16.7%) had revision on account of implant-related complication. No pseudoarthrosis, blindness and death recorded. HRQoL scores assessed with SRS-22 showed improvement at 2yr f/u

    Conclusion : Complex reconstruction resulted in significant curve improvement in both coronal and sagittal planes in NFassociated spine deformity. Interestingly, the surgery resulted in the recovery of 2 pts who had pre-op motor deficits. SRS outcomes improved in all patients after 2yr f/u

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Our experience in spinal surgery: a meta-analysis comparing the single and combined use of tranexamic acid.
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    Orateur(s) : Zied Mansi (TUNISIE)
    

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    Spine

    ABSTRACT N° SOFCOT25-650

    Our experience in spinal surgery: a meta-analysis comparing the single and combined use of tranexamic acid.

     

    Ben Salah Jihed1, Zied Mansi* 1, hedhili guedhami1, abderrahmen souid2, Hedi Rbai1

    1Orthopeadic Department, CHU Kairouan, Kairouan, 2Orthopeadic Department, Hopital Régional de Gafsa, Gafsa, Tunisia

    Your abstract : In spinal surgery, the operation time is too long and the incision is too large, which is easy to cause massive blood loss and have a great adverse impact on the prognosis of patients.

    Trnexamic acid (TXA) is chemical compound that can control the amount of bleeding, which is often used in spinal surgery. TXA can be used singly or in combination. The article compared the effects of the two administrations, single use or combined use, providing a basis for optimal route of applying TXA.

    Material and methods : Intravenous injection of TXA or topical TXA was used as experimental group and combined TXA was used as control group. A systematic literature search without language restriction was conducted until November 10, 2023. Statistical analyses were performed by Revman 5.4.

    Results : Four randomized controlled trials (RCTs) and one retrospective cohort study (RCS) were included, which involve 682 patients. There was no significant difference in postoperative blood loss (PBL), preoperative hemoglobin (Hb), postoperative Hb, postoperative D-dimmer level, operative time and complication between the two groups. However, there were statistically significant differences in intraoperative blood loss (IBL), total blood loss (TBL) and preoperative D-dimmer level between the two groups. (IBL: MD=48.63, 95%CI=[12.61, 84.65], P=0.008, I2=88%; TBL: MD=140.95,

    95%CI=[25.97, 255.93], P=0.02, I2=75%; Preoperative D-dimmer: MD=-0.15, 95%CI=[-0.19, -0.11], P<0.00001, I2=0%).

    Discussion : Tranexamic acid (TXA) is effective in reducing intraoperative bleeding across various surgeries, with intravenous administration being the most common, though topical and combined routes have also been explored. Meta-analyses show both intravenous and topical TXA significantly reduce bleeding, but combined use may offer superior outcomes. While intravenous TXA carries risks such as thrombosis, these complications are not consistently observed in studies. Despite promising results, more high-quality research is needed to determine optimal dosing, assess adverse events, and refine clinical use across different surgical settings.

    Conclusion : The meta-analysis results revealed no significant differences between the single group and combined group in terms of PBL, preoperative Hb level, postoperative Hb level, postoperative D-dimer, operative time, and complications. However, notable differences were observed in IBL, TBL, and preoperative D-dimer levels between the two groups. To improve the analysis and increase the credibility of the conclusions, we plan to include more relevant RCTs in future research.

    L'IA a-t-elle été utilisée pour ce résumé en dehors du correcteur orthographique ou de la traduction? : No

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    De la tétraplégie spastique à la marche autonome : succès d’une stratégie chirurgicale dans un rachis luxé congénital complexe
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    Orateur(s) : Amine Horry (TUNISIE)
    

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    Spine

    ABSTRACT N° SOFCOT25-687

    De la tétraplégie spastique à la marche autonome : succès d’une stratégie chirurgicale dans un rachis luxé congénital complexe

     

    Amine Horry* 1, Wajdi Arfa1, Rami Ben Mhenni1, Zied Jlailia1, Khaled Kammoun1, Mourad Jenzri1

    1Orthopédie pédiatrique, Institut Mohamed Kassab d'Orthopédie, Mannouba, Tunisia

    Your abstract : Les malformations vertébro-médullaires congénitales, bien que rares, peuvent entraîner des déficits neurologiques sévères et altérer significativement la qualité de vie des patients. Leur prise en charge chirurgicale reste un défi, nécessitant une stratégie thérapeutique précoce et adaptée pour optimiser le pronostic fonctionnel et neurologique

    Material and methods : Nous rapportons le cas d’une fille de 11 ans, sans antécédents particuliers, suivie dès l’âge de 1 an pour une paraplégie spastique. Les explorations radiologiques ont mis en évidence une luxation congénitale du rachis au niveau L1-L2. Un traitement orthopédique par corset a été initié pendant un an, sans amélioration clinique. Une première arthrodèse postérieure non instrumentée a été réalisée à l'âge de 2 ans, suivie six mois plus tard d’une arthrodèse antérieure par greffe péronière. L’évolution clinique, neurologique et fonctionnelle a été évaluée régulièrement

    Results : Après la seconde intervention chirurgicale, la patiente a montré une amélioration progressive de sa motricité, atteignant une autonomie fonctionnelle avec reprise de la marche. Sur le plan neurologique, une réduction significative de la spasticité et une amélioration de la force musculaire ont été observées. Aucune complication postopératoire majeure n’a été rapportée

    Discussion : Ces résultats soulignent l’efficacité d’une prise en charge chirurgicale combinée (arthrodèse postérieure et antérieure) dans la stabilisation rachidienne et la récupération fonctionnelle. Ils confirment également l’importance d’une intervention précoce et personnalisée pour optimiser le pronostic des patients atteints de malformations vertébrales congénitales complexes

    Conclusion : Ce cas illustre l’impact positif d’une stratégie chirurgicale adaptée dans la prise en charge des malformations vertébro-médullaires congénitales. L’association d’arthrodèses postérieure et antérieure a permis une récupération fonctionnelle significative, soulignant l’importance d’une approche multidisciplinaire et précoce pour améliorer le pronostic neurologique et moteur des patients

    L'IA a-t-elle été utilisée pour ce résumé en dehors du correcteur orthographique ou de la traduction? : No

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    The effect of Vancomycin in scoliosis surgery
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    Orateur(s) : oussema Hamdi ()
    

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    Spine

    ABSTRACT N° SOFCOT25-693

    The effect of Vancomycin in scoliosis surgery

     

    Ahmed Amine Mohsni1, oussema Hamdi* 2, Romdhane Denguezli3, Nizar Aouinti2, Walid Saied2, Sami Bouchoucha2, Mohamed Nabil Nessib2, Mohamed Zairi2

    1Orthopedie, Hopital d'enfants, 2orthopedie, hopital enfants, tunis, 3Orthopedie, hopital SAhloul, sousse, Tunisia

    Introduction : Vancomycin powder (VP) placed in the surgical site prior to wound closure reduces the rate of delayed deep surgical site infections (DSSI) after scoliosis surgery(SS) .

    Introduction DSSI after SS patient remains a significant major complication. The use of VP to prevent acute surgical site infection has been reported; however, the effectiveness of VP for Delayed SSI was the purpose of this study

    Material and methods : SS patients treated over the past 15 years with posterior SS instrumentation from. Patients were divided into two groups: intraoperative vancomycin powder placed in the wound (VP) or no antibiotics placed in the wound (No VP).

    DSSI was defined as an infection that occurred > 90 days after surgery and required surgical intervention in the operating room. Patients who developed a DSSI had secondary verification of VP use or not. Chi square and Kaplan-Meier (K-M) survivorship analyses were used to compare demographics and the incident rate of DSSI between groups

    Results : 127 cases met inclusion with the demographics and perioperative data differing between the groups. The historical No VP group had longer hospital stays, more blood loss, and longer fusions. The effect sizes were small except for blood loss differences (medium). A total of 14 DSSI cases were identified. The incidence of DSSI for the VP group was 0.4% , and 1.8% in the No VP group (p<0.001

    Conclusion : This study shows that the use of VP in the SS wound prior to closure and minimizing EBL are associated with a significantly lower DSSI. Given the historical nature of the No VP group, other changes in surgical technique may also play a role in reducing DSSI; however, VP should be considered as a preventive measure against DSSI in SS

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Evaluation de la fiabilité de la correction des scolioses neurologiques à l’aide de l’implant sous lamaire Jazz lock™
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    Orateur(s) : Dimitri Herrera Nativi (Villeurbanne)
    

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    Spine

    ABSTRACT N° SOFCOT25-713

    Evaluation de la fiabilité de la correction des scolioses neurologiques à l’aide de l’implant sous lamaire Jazz lock™

     

    Dimitri Herrera Nativi* 1, Chloé Boiste1, Vincent Cunin1, Brice Henry1, Matthieu Badoux1

    1Orthopédie pédiatrique, HCL, Lyon, France

    Introduction : Les scolioses neurologiques surviennent sur des patients fragiles et sont responsables d’une obliquité pelvienne et d’un important déséquilibre du tronc. Leur prise en charge chirurgicale reste un défi qui explique la multiplicité des techniques et des stratégies de correction dont aucune ne fait actuellement consensus.

    L’implant Jazz Lock offre la simplicité et le faible encombrement d’un fil de Luque mais avec les propriétés mécaniques d’une bande sous-lamaire.

    Nous souhaitons avec ce travail vérifier la fiabilité de ce dispositif en terme d’efficacité de correction de l’angle de Cobb, de l’obliquité pelvienne et de l’équilibre global du rachis de profil.

    Material and methods : Etude monocentrique rétrospective

    Scolioses neurologiques non marchantes opérées d’une arthrodèse vertébrale postérieure entre l’âge de 10 et 18 ans avec bassin oblique supérieur à 10° ayec un recul d’au moins deux années au moment de l’analyse des dossiers

    La correction de la scoliose débutait par une fixation lombo-pelvienne solide puis par une translation progressive de la partie proximale des tiges par mise en tension des liens sous lamaire pour se terminer par une fixation rigide sur les points d’ancrages proximaux, vis ou crochets. La région lombaire ou thoracique basse était peu ou pas instrumentée de façon à maintenir une souplesse suffisante pour permettre la correction du bassin oblique.

    Les critères d’évaluation étaient la qualité et le maintien à deux ans du résultat post-opératoire sur

    l’angle de Cobb, l’obliquité pelvienne et l’équilibre sagittal ainsi que l’évaluation du temps opératoire, du saignement opératoire et le recueil de la survenue de complication post-opératoires en comparant ces résultats à ceux de la littérature

    Results : 30 patients inclus

    Mesures en préopératoire, post-opératoire et au recul maximum Cobb 80/36/39°

    Obliquité pelvienne 21/4/5°

    Cyphose T2T12 : 17/35/36°

    Lordose T12 S1 : 20/57/59°

    Durée opératoire moyenne : 292 minutes

    Saignement opératoire moyen : 445 ml

    PJK 3

    Décès 1

    Infection post-opératoire ayant nécessité une reprise chirurgicale : 8

    Discussion : Les résultats de notre série sont comparables à ceux de la littérature. L’absence de fixation à la tige et le système de maintien de la tension pouvaient faire craindre une perte progressive de correction qui n’est retrouvée chez aucun de nos patients.

    Seul le taux d’infection post-opératoire pause question dans notre série mais il est également augmenté pour les patients opérés sans l’usage de ce dispositif et l’absence d’allongement de la durée opératoire ne plaide pas en faveur d’un taux élevé d’infection en lien avec l’usage de cet implant.

    Conclusion : Le lien sous lamaire Jazz Lock est une alternative fiable aux autres moyens de fixation rachidienne dans la correction des déformations scoliotiques d’origine neurologique. La sensation subjective de ses utilisateurs est celle d’un implant très peu encombrant bien adapté aux besoins de la chirurgie des scolioses d’origines neurologiques.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Évolution du nombre d’abords extraforaminaux dans la chirurgie lombaire suite à l’apprentissage de l’endoscopie biportale (UBE)
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    Orateur(s) : Guillaume Lonjon (Montpellier)
    

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    Spine

    ABSTRACT N° SOFCOT25-758

    Évolution du nombre d’abords extraforaminaux dans la chirurgie lombaire suite à l’apprentissage

    de l’endoscopie biportale (UBE)

     

    Michael Kontakis1, Matthieu Vassal2, Alexandre Dhenin2, Guillaume Lonjon* 2

    1Akademiska University Hospital of Uppsala, Uppsala, Sweden, 2Clinique St Jean, Montpellier, France

    Introduction : Le traitement chirurgical des hernies discales lombaires extraforaminales ou des sténoses foraminales par voie classique, au microscope ou en technique tubulaire, est fastidieux et peu confortable pour le chirurgien. Depuis l’essor de l’endoscopie biportale unilatérale (UBE), l’accès aux voies extraforaminales se fait avec beaucoup plus de facilité et de sécurité. Cette étude vise à décrire l’évolution de cette pratique dans notre centre depuis le début de l’utilisation de l’UBE.

    Material and methods : Nous avons mené une étude observationnelle rétrospective monocentrique sur les patients opérés en voie lombaire extraforaminale entre janvier 2019 et janvier 2025 par un des 3 chirurgiens du rachis du centre. La technique UBE a été introduite dans le centre en juin 2022. Les patients étaient donc opérés uniquement avec la technique tubulaire entre 2019 et juin 2022 ; à partir de juin 2022, la technique utilisée était laissée à la discrétion du chirurgien. Les données opératoires ont été récoltées, ainsi que les données démographiques et cliniques (score d’incapacité fonctionnelle: ODI, douleurs lombaires: EVA-L et radiculaires: EVA-R) en préopératoire et à 3 mois postopératoires.

    Results : 92 patients ont été inclus dans l’étude : 25 ont été opérés sous tube (exclusivement des hernies extraforaminales) et 67 sous UBE (55 hernies extraforaminales, 8 sténoses foraminales et 4 patients avec les 2). A partir du mois d’avril 2024, la technique tubulaire n’a plus été utilisée et toutes les opérations ont été pratiquées en UBE. Nous observons une très nette augmentation du nombre de chirurgies extraforaminales pratiquées à partir du moment où l’UBE a débuté dans le centre : moins de 1,5% des cures de hernies discales lombaires étaient pratiquées avec un abord extraforaminal entre 2019 et 2021 ; avec l’arrivée de l’UBE, cette part passe à près de 8% en 2022 et 2023 , et jusqu’à 14,5% en 2024.

    L’ODI moyen préopératoire était de 50,5 et nous observons une diminution moyenne de 28,7 points d’ODI à 3 mois postopératoires. L’EVA-L préopératoire moyen était de 6,1/10 et l’EVA-R de 7,3/10, avec des diminutions respectives moyennes de 2,7 et 3,5 points à 3 mois. 3 complications ont été observées : 1 patient opéré sous tube a dû être réopéré pour hématorachis, et 2 patients opérés sous UBE ont présenté un problème de diffusion rétropéritonéale du sérum utilisé pour l’endoscopie, spontanément résolutif. Aucune reprise opératoire n’a dû être effectuée dans le groupe UBE.

    Discussion : La part d'abords extraforaminaux dans les chirurgies de cures de HDL a connu une très forte augmentation dans le centre depuis le début de pratique de la technique UBE par les chirurgiens, montrant la praticité et l'efficacité de cette technique, même en terme de résultats cliniques.

    Conclusion : L’UBE permet une facilité d’accès aux hernies ou sténoses extraforaminales et présente de bons résultats cliniques avec un faible taux de complications, et ce dès le début d’apprentissage de la technique.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Tiges sur mesure et des bandes sous-lamaires dans la scoliose: analyse de la correction de la cyphose thoracique
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    Orateur(s) : Alberto Balagna (ITALIE)
    

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    Spine

    ABSTRACT N° SOFCOT25-775

    Tiges sur mesure et des bandes sous-lamaires dans la scoliose: analyse de la correction de la cyphose thoracique

     

     

    Alberto Balagna* 1, 2, Marc Khalifè1, Andrea Serratrice1, Louise Ponchelet1, Jeanne Loubeyre1, Mikael Finoco1, Pierre Guigui1, Emmanuelle Ferrero1

    1Orthopedie, HEGP, Paris, France, 2Orthopedie, Università degli studi di Torino, Torino, Italy

    Introduction : Les implants sur mesure sont de plus en plus utilisés dans la chirurgie du rachis. Plusieurs études ont montré l’efficacité des tiges sur mesures dans la correction des déformations, notamment de l’alignement sagittal. Des études plus anciennes ont analysé la correction des scolioses avec des montages « tout vis » ou hybride (avec bandes sous-lamaires). L’objectif de cette étude était d’analyser la correction de la cyphose postopératoire en utilisant un montage hybride avec des tiges sur mesure.

    Material and methods : Une étude rétrospective préliminaire a été menée, dans un hôpital de chirurgie adulte, sur 36 patients (âge : 25+/-13ans), opérés entre 2022 et 2024. Les critères d’inclusion comprenaient les patients opérés pour une scolioses idiopathiques ou dégénératives, sans antécédent de chirurgie rachidienne, avec un montage hybride : bandes sous-laminaires thoraciques, vis proximales et lombaires et tiges pré-cintrées (diamètre de 6 mm en titane).

    Tous les patients avaient un télérachis (f +p), en preopératoire et postopératoire précoce (avant 6 mois). Les paramètres sagittaux et coronaux classiques ont été analysés avec le logiciel de planification des tiges. L’analyse des courbures avec le point d’inflexion a été effectuée (LLmax et CTmax). Les paramètres ont été comparés entre préopératoires et postopératoires ainsi qu’entre la planification et le résultat postopératoire.

    Results : La correction moyenne de l’angle de Cobb était du 60% (p<0.05). 97% des scolioses étaient idiopathiques, avec 3 fusions au bassin.

    Il existait une correction de la cyphose T4T12 de 13°: 26+/-17 vs 39+/-13, p=0.001, sans différence entre le planning et le postopératoire 36+/-3 vs 39+/-13, p=0.3. La correction de la CTmax était significative : 47+/-14 vs 57+/-15, p=0.01. Il existait une correction de la CTmax plus importante que le planning : 50+/-10 vs 57+/-15, p=0.04.

    La pente de T1 était augmentée avec la correction de cyphose : 14+/-10 vs 24+/-12, p=0.001, sans différence avec le planning

    Une augmentation de la cyphose cervicale était observée (p=0.01).

    Il n’existait pas de différence entre le planning et le postopératoire pour la lordose lombaire et les paramètres pelviens.

    Les paramètres de l’alignement global étaient similaires au planning. Aucun patient n’a eu de complications peropératoires, ni de complication mécanique postopératoire.

    Conclusion : L'association des bandes sous-laminaires et des tiges sur mesures semble être une option efficace et sure pour la correction des scolioses. Elle semble intéressante pour assurer un alignement sagittal conforme au planning, sans aplatissement des tiges. Cette technique peut représenter une alternative pour la correction des cyphoses et diminuer le risque de cyphoses jonctionnelles. Des études prospectives à plus long terme sont nécessaires pour confirmer ces résultats et affiner les indications chirurgicales, notamment chez des patients âgés.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Luxations non traumatiques du rachis cervical et cervico-thoracique : aspects cliniques et chirurgicaux
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    Orateur(s) : Anastacia Gabrielyan ()
    

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    Spine

    ABSTRACT N° SOFCOT25-850

    Luxations non traumatiques du rachis cervical et cervico-thoracique : aspects cliniques et chirurgicaux

     

    Anastacia Gabrielyan* 1, A.V. Evsyukov1, D. M. Savin1, E. Yu. Filatov1, A. V. Burtsev1, Natalia I. Mishina1

    1Centre national médical de recherches en orthopédie et traumatologie académicien G.A. Ilizarov » Ministère de santé publique de la Fédération de Russie, Kurgan, Russia

    Introduction : La luxation non traumatique cervicale et cervico-thoracique est une pathologie rare mais menaçante, caractérisée par l’intrusion d’un corps vertébral dans le canal rachidien, entraînant sténose et compression médullaire. En raison de sa rareté, le diagnostic est souvent tardif, ce qui complique le traitement et augmente le risque de complications neurologiques graves.

    Material and methods : Une analyse des publications disponibles dans PubMed et Google Scholar a été réalisée avec les mots-clés suivants : cervical dislocation, congenital spondyloptosis, congenital cervical thoracic instability, kyphoscoliosis. Une étude rétrospective a été effectuée sur les données de nos patients traités pour luxation cervicale ou cervico-thoracique due à une anomalie congénitale entre 2014 et 2024. L’évaluation a porté sur le statut neurologique pré- et postopératoire ainsi que sur les résultats des examens d’imagerie.

    Results : Parmi 15 patients identifiés dans les publications, la prise en charge a été complexe, impliquant plusieurs étapes. Nos 7 patients incluaient 5 cas de syndrome de Klippel-Feil, 1 variation de l’association VACTERL et 1 neurofibromatose de type 1. La luxation était localisée à la jonction cervico-thoracique chez 6 patients, et dans 1 cas, au niveau sous-axial du rachis cervical. Tous avaient un déficit neurologique. Une fixation instrumentée postérieure avec résection du corps vertébral a été réalisée chez 4 patients, et 2 ont subi une chirurgie combinée. Le suivi a duré plus d’un an.

    Discussion : La luxation non traumatique cervicale et cervico-thoracique est souvent associée à des pathologies comme le syndrome de Klippel-Feil, la neurofibromatose, le syndrome de Larsen et le syndrome de Rubinstein-Taybi. Les manifestations cliniques comprennent une malposition de la tête, une déformation cyphoscoliotique, et une restriction de la mobilité cervicale. L’évolution asymptomatique des déformations ne doit pas être sous-estimée, car l’instabilité progresse rapidement, entraînant des déficits neurologiques graves. Dans ces cas, une intervention chirurgicale est indispensable pour prévenir des complications neurologiques irréversibles. La décompression rachidienne, la stabilisation et le réalignement par arthrodèse antérieure et postérieure se sont avérés efficaces et sûrs.

    Conclusion : La luxation congénitale cervicale et cervico-thoracique est une pathologie rare nécessitant une approche diagnostique et thérapeutique individualisée. Un diagnostic précoce et une prise en charge chirurgicale appropriée permettent de prévenir les déficits neurologiques irréversibles et d’assurer un développement optimal chez les enfants affectés.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Intérêt OF score dans la prise en charge des fractures ostéoporotiques vertébrales
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    Orateur(s) : Roufeida Neffati (TUNISIE)
    

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    Spine

    ABSTRACT N° SOFCOT25-896

    Intérêt OF score dans la prise en charge des fractures ostéoporotiques vertébrales

     

    Adnene Benamou1, Roufeida Neffati* 1, Akremi Seddik1, Mokhtar Abderrahim1, Mehdi Bellil1, Mohamed Ben Salah1

    1Hopital Charles Nicolle, Tunis, Tunisia

    Introduction : Les fractures vertébrales ostéoporotiques s'accompagnent d'une morbidité importante chez les sujets âgés. La prise en charge thérapeutique va du traitement conservateur au traitement chirurgical. Le score de fracture ostéoporotique (OF score) est un moyen permettant de guider le choix thérapeutique chez ces patients.

    Le but de notre étude est d'étudier Corrélation entre le score OF et la modalité de traitement choisie et les résultats cliniques.

    Material and methods : On a mené une étude rétrospective entre 2020 et 2024 sur les patients présentant des fractures ostéoporotiques vertébrales. Le groupe 1 : les patients ayant eu un traitement conservateur, groupe 2 : chirurgical. Les données démographiques des patients ont été relevés. OF score a été calculé, l'item 2 du score n'a pas été inclus et a été attribué à 1 chez tous les patients. On a étudié les associations entre l’OF score et la stratégie thérapeutique par le test du chi-square. La régression logistique a évalué la valeur prédictive du score OF pour le traitement chirurgical. On a utilisé le t-test pour comparer la diminution de la douleur (selon échelle visuelle analogique (EVA)) entre les deux groupes de traitement. L'analyse de survie de Kaplan-Meier a été utilisé pour comparer la survie entre les groupes.

    Results : Nous avons inclus 65 patients, dont l'âge moyen était de 69 ans, avec une prédominance féminine de 60 %. 85 % des patients ont été traite conformément au score OF. Les patients du groupe 2 (score OF >6) présentaient une probabilité significativement plus élevée de recourir à un traitement chirurgical. L'analyse de régression logistique a identifié un OF score plus élevé comme un facteur prédictif indépendant du traitement chirurgical (OR = 2,5). La réduction de la douleur était significativement plus importante dans le groupe chirurgical. La survie sans nouvelle fracture était significativement plus longue dans le groupe 2 (OF >6) (28mois), en comparaison avec le groupe 1 (OF ≤5) (16mois).

    Conclusion : L’OF score permet de guider la prise en charge thérapeutique des patients présentant des fractures ostéoporotiques vertébrales. Des études prospectives sont nécessaires pour affiner les recommandations.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Calibration de la navigation avec le scanner per-opératoire AIRO au rachis lombaire : combien de points faut-il utiliser en pratique ?
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    Orateur(s) : Estelle Alonso (Paris)
    

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    Spine

    ABSTRACT N° SOFCOT25-899

    Calibration de la navigation avec le scanner per-opératoire AIRO au rachis lombaire : combien de points faut-il utiliser en pratique ?

     

    Estelle Alonso* 1, Baptiste Boukebous1, Mohamed Zoglami1, Bilal El Hachache1, Marc-Antoine Rousseau1

    1Hôpital Beaujon, Paris, France

    Introduction : La navigation chirurgicale vise à améliorer la fiabilité de la pose des implants en chirurgie rachidienne. Elle repose sur le couplage de l’imagerie 3D du patient (scanner ou IRM) avec l’anatomie peropératoire qui peut être fait par le recalage point-à-point.

    Pour cela, des micro-vis sont placées sur les vertèbres exposées chirurgicalement, puis le scanner est réalisé, permettant la correspondance entre les images et l’anatomie. Les paramètres de cette étape ne semblent cependant pas reposer sur des recommandations argumentées de la littérature. 

    Nous avons donc étudié l’influence du nombre et de la répartition des points de recalage sur la précision du couplage anatomique entre l’image et le patient en utilisant le scanner AIRO, relié au système de navigation SpineMap3D (Stryker). 

    Material and methods : Les micro-vis ont été mises sur les vertèbres T10 à L5 d’un modèle de rachis échelle 1:1 au sommet des processus épineux (S), au milieu des lames (L) et au milieu des processus transverses (T). Neuf configurations utilisant de 4 à 8 vis ont été étudiées : 4-SL, 5-SL, 5-SLT, 6-SL, 6-SLT, 7-SL, 7-SLT, 8-SL et 8-SLT. Le scanner puis la correspondance des points d’intérêt ont été réalisés. Trois calibrations étaient réalisées pour chaque configuration.

    Notre analyse utilise les concepts de « Fiducial Registration Error » (FRE) et de « Target Registration Error » (TRE) décrits par Fitzpatrick et al. Le FRE est l’erreur moyenne de calibrage des points de repère utilisés pour établir la transformation entre espace réel et virtuel. Le TRE est l’écart linéaire pour tout autre point n’ayant pas été utilisé lors du calibrage. Le FRE est donné par le système lors de la calibration de la navigation, le TRE est cliniquement la variable d’intérêt. 

    Pour chacune des 9 configurations étaient calculés le FRE (moyenne des 3 calibrations) et le TRE (avec les micro-vis sur les épineuses T10 à L5 comme cibles).

    Results : Si tous les FRE étaient inframillimétriques, entre 0.367 et 0.695mm, celui de 6-SLT était significativement inférieur aux autres. Seuls les TRE des configurations avec 6 vis et plus étaient inframillimétriques, entre 0.663 et 0.924mm.

    Discussion : L’utilisation de 6 points de recalage semble optimale (minimum pour un TRE significativement réduit et nombre cliniquement acceptable en pratique). L’utilisation des apophyses transverses n’est pas nécessaire, les lames étant aussi pertinentes et plus accessibles dans l’exposition en voie postérieure. Ainsi le protocole 6-SL a notre préférence.

    Conclusion : Le système de navigation de Stryker avec le scanner per-opératoire AIRO offre une précision de position inframillimétrique au rachis lombaire. Notre étude expérimentale in vitro échelle 1:1 suggère que la configuration « 6-SL » est un bon compromis entre précision et applicabilité clinique. Une validation en condition in vivo est nécessaire pour valider cette proposition de standardisation.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    La hernie discale paralysante
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    Orateur(s) : Mohamed Amine Benzemrane (ALGéRIE)
    

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    Spine

    ABSTRACT N° SOFCOT25-933

    La hernie discale paralysante

     

    Mohamed Amine Benzemrane* 1, Lynda Abed1, nabil Kadir1

    1Orthopédie B, CHU Douera, Alger, Algeria

    Your abstract : L’objectif de notre étude est d’apprécier les résultats de la chirurgie sur le déficit neurologique dû à un

    conflit disco-radiculaire.

    Material and methods : Il s’agit d’une étude rétrospective de 13 patients présentant tous un déficit neurologique dû à un conflit disco-radiculaire. Une décompression radiculaire par discectomie a été réalisée chez ces patients.

    L’évaluation des résultats a été purement clinique, selon le degré de récupération de la force musculaire

    (Echelle MRC).

    Results : Il s’agit d’une étude rétrospective de 13 patients présentant tous un déficit neurologique dû à un conflit disco-radiculaire. Une décompression radiculaire par discectomie a été réalisée chez ces patients.

    L’évaluation des résultats a été purement clinique, selon le degré de récupération de la force musculaire

    (Echelle MRC).

    Résultats :

    Notre série comprend 13 patients, 6 hommes et 7 femmes, dont la moyenne d’âge est de 47ans. Sur le

    plan clinique, 04 patients présentaient un syndrome de la queue de cheval, 08 paralysies des releveurs du

    pied et 01 un déficit de flexion de la cheville a été constaté. Nous avons noté 02 hernies discales d’origine

    traumatique et 03 associées à des spondylolisthésis de bas grade. La hernie discale intéressait l’étage L3/L4

    dans 2 cas, l’étage L4/L5 dans 9 cas et L5/S1 dans 2 cas. L’intervalle moyen entre l’installation des troubles

    neurologiques et l’intervention chirurgicale était de 30 jours avec des extrêmes allant de 0 à 82 jours. La

    récupération neurologique a été constatée chez 08.

    Discussion : L’objectif de notre travail était de chercher les facteurs pronostics pouvant influer sur la récupération neurologique

    notamment le délai opératoire. Malgré le nombre limité de notre série, il semble que les patients

    opérés les 30 premiers jours (groupe 1) ont mieux récupéré que dans les deux autres groupes de patients,

    mais il semble que ce facteur ne représente pas le seul élément pronostic car nous avons constaté qu’un

    patient opéré 73 jours après l’apparition du déficit neurologique avait bien récupéré comparé à un autre

    patient opéré 10 jours après qui avait gardé le déficit. En effet sur le plan physiopathologique, l’ischémie

    radiculaire peut se surajouter au phénomène de compression mécanique expliquant ainsi certains mauvais

    résultats et ce malgré la levée de la compression.

    La recherche bibliographique concernant la hernie discale paralytique est pauvre (1), sur les 5 séries retrouvées

    dans la littérature (2,3,4,5), deux seulement concluent à une influence négative du délai d’intervention chirurgicale

    sur la récupération neurologique.

    Conclusion : S’agissant d’un nombre limité de patients, il est illusoire d’en tirer une conclusion affirmative. Cependant,

    même si le délai d’intervention n’est pas le seul élément pronostic, il est recommandé d’opérer les hernies

    discales paralytiques rapidement afin de leur donner le maximum de chance de récupération.

    L'IA a-t-elle été utilisée pour ce résumé en dehors du correcteur orthographique ou de la traduction? : No

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Le syndrome adjacent après fixation des fractures de la jonction thoraco-lombaire : étude préliminaire des facteurs prédictifs
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    Orateur(s) : Houssem Eddine Chahed (TUNISIE)
    

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    Spine

    ABSTRACT N° SOFCOT25-938

    Le syndrome adjacent après fixation des fractures de la jonction thoraco-lombaire : étude préliminaire des facteurs prédictifs

     

    Houssem Eddine Chahed* 1, Mohamed Hedi Gharbi1, Achraf Abdennadher 1, Malek Fakhfekh1, Khalil Amri1

    1Service d'orthopédie, Hopital Militaire de Tunis, Tunis , Tunisia

    Your abstract : Le syndrome adjacent présente le processus de la dégénérescence qui se produit dans les segments vertébraux de par et d'autre de la vertèbre soudée. Cette pathologie est due à la perte de mouvement au niveau de la fusion, ce qui augmente la tension et la contrainte sur les segments voisins.

    L'objet de notre étude est d'étudier les facteurs prédictifs de la dégénérescence du segment adjacent après le traitement des fractures de la charnière thoraco-lombaire.

    Material and methods : Il s'agit d'une série de cas rétrospective sur une période de 10 ans. Nous avons inclus tous les patients présentant des fractures de la charnière thoraco-lombaire traitées par fixation postérieure avec un suivi d'au moins 3 ans. Le syndrome adjacent a été noté lors du dernier suivi selon la classification UCLA.

    Results : Notre série a inclus 106 patients avec un âge moyen de 49,2 ans avec un sex-ratio était de 1,4. Le contrôle radiologique initial montre une moyenne de 19,8° pour la cyphose vertébrale, une moyenne de 18,2° pour l'angulation régionale traumatique et une moyenne de 0,59 pour l'indice de Beck.

    Les fractures de type A3 selon la classification de Magerl étaient les plus fréquentes. 54,2% des patients avaient une montage long. 33 de nos patients ont eu un montage mixte tandis que le montage court a été utilisée chez 22 patients. Le suivi moyen était de 57 mois. Les radiographies au dernier suivi montraient une moyenne de 13,5° pour la cyphose vertébrale, une moyenne de 10,4° pour l'angulation régionale traumatique et une moyenne de 0,77 pour l'indice de Beck. 27% de nos patients étaient de grade 3 ou 4 selon la classification UCLA au dernier suivi. Le segment au-dessus de la vertèbre fracturée est le plus touché.

    Discussion : Les facteurs prédictifs de l'ADS sont l'IMC, l'âge, le sexe féminin, la fixation courte et le type A3 de Magerl.

    Conclusion : Le syndrome adjacent après traitement des fractures de la jonction thoraco-lombaire est généralement accepté en dépit de certaines discordances cliniques. L'IMC, le type de fixation et le type de fracture doivent être pris en considération afin de la prévenir pendant la fixation de la charnière thoraco-lombaire.

    L'IA a-t-elle été utilisée pour ce résumé en dehors du correcteur orthographique ou de la traduction? : No

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

Traumatologie
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    Simulation-Based Training for Post-Surgical Complication Management in Orthopedic Trauma
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    Orateur(s) : Brahim Demnati (MAROC)
    

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    Traumatology

    ABSTRACT N° SOFCOT25-1022

    Simulation-Based Training for Post-Surgical Complication Management in Orthopedic Trauma

     

    Brahim Demnati* 1, nizar nouidi2, siham dkhissi3, mohamed bouhouch4, mohamed rafai4, samir iben moussa1, mohamed rahmi5

    1Laboratoire de chimie-biochimie, environnement, nutrition et santé, FMPC, universite hassan 2, casablanca, 2Traumatologie orthopedie-B, CHU mohamed VI, 3laboratoire de recherche clinique et epidemiologique de la pathologie osteo-articulaire, universite cadi ayyad, marrakech, 4service de Traumatologie orthopedie - pavillon 32, chu Ibn Rochd, 5Laboratoire de chimie-biochimie, environnement, nutrition et santé, FMPC, universite cadi ayyad, casablanca, Morocco

    Your abstract : Post-surgical complications are common in orthopedic trauma surgery and can significantly impact patient recovery. Complications such as infections, non-union, and implant failure require timely and accurate management. This study aims to explore the role of simulation-based training in improving the management skills of orthopedic surgeons for handling these complications. The use of realistic, interactive simulations could enhance the ability to identify complications early and respond appropriately.

    To evaluate the effectiveness of simulation-based training in improving orthopedic surgeons' ability to manage post-surgical complications in orthopedic trauma.

    Material and methods : This study included 60 orthopedic residents who participated in a simulation-based training program focused on managing common post-surgical complications in orthopedic trauma. The training modules included virtual scenarios related to infection, non-union, malunion, and hardware failure. Participants were evaluated based on their ability to identify complications and implement the appropriate interventions. Pre- and post-assessment scores were compared to measure improvements in knowledge and decision-making skills.

    Results : The results demonstrated a significant improvement in the participants' ability to identify and manage post-surgical complications. The post-assessment scores showed an average increase of 25% compared to pre-assessment results, particularly in the areas of infection control and non-union management.

    Discussion : Simulation-based training proved to be an effective tool in improving post-surgical complication management in orthopedic trauma. It allows residents to practice in a safe environment, enhancing their clinical decision-making and procedural skills without the risk of harming patients.

                                             

    Conclusion : Simulation-based training significantly enhances the ability of orthopedic surgeons to manage post-surgical complications. Incorporating such training into residency programs could improve patient outcomes by reducing the occurrence of mismanagement of complications.

    L'IA a-t-elle été utilisée pour ce résumé en dehors du correcteur orthographique ou de la traduction? : No

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    Adherence of EHL after anterior locking screw for distal tibial nail in young patients – 2 cases
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    Orateur(s) : Jeanne Voute ()
    

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    Traumatology

    ABSTRACT N° SOFCOT25-1089

    Adherence of EHL after anterior locking screw for distal tibial nail in young patients – 2 cases

     

    Sasha Weill* 1, Jocelyn Corbaz1, Kevin Moerenhout1, Daniel Wagner1

    1CHUV, Lausanne, Switzerland

    Your abstract : Antegrade tibial nail fixation of distal metaphyseal tibial fractures is advantageous due to its minimally invasive technique, leading to a low complication rate and high union rates. In addition to the medio-lateral locking screws, an antero-posterior screw can enhance fixation stability in these unstable fractures.

    Material and methods : Two male patients (aged 17 and 21 years) presented three months after fixation of a distal metaphyseal tibial fracture with an antegrade tibial nail, complaining of immobility of the extensor hallucis longus (EHL). After physiotherapy proved ineffective, both underwent open tenosynovectomy and adhesiolysis. Infection was ruled out. The screw did not interfere with the tendon

    Results : One patient recovered with physiotherapy and showed a normal range of motion, with only minor weakening of dorsal extension of the hallux at two years. The second patient underwent transposition surgery due to EHL dysfunction and weak dorsal extension under load.

    Conclusion : New techniques with improved locking of the distal screws in the nail may render an antero-posterior screw unnecessary. Avoiding opening of the EHL tendon sheath may help reduce adhesions. Especially in younger patients, a meticulous surgical technique should be applied.

    L'IA a-t-elle été utilisée pour ce résumé en dehors du correcteur orthographique ou de la traduction? : No

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    Analyse morphométrique de la branche iliopubienne chez des patients tunisiens : implications pour la fixation percutanée par vis intramédullaire
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    Orateur(s) : Mokhtar abderrahim (TUNISIE)
    

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    Traumatology

    ABSTRACT N° SOFCOT25-1092

    Analyse morphométrique de la branche iliopubienne chez des patients tunisiens : implications pour la fixation percutanée par vis intramédullaire

     

    Mokhtar abderrahim* 1, Seddik Akremi1, Adnene Benammou1, cherif Baha eddine1, mohamed ben saleh 1

    1service d'orthopédie, hopital charles nicolles, Tunis, Tunisia

    Introduction : La fixation percutanée de la branche iliopubienne représente une alternative mini-invasive prometteuse à la chirurgie conventionnelle pour les lésions du bassin, notamment en limitant les complications périopératoires. Néanmoins, sa faisabilité et sa sécurité reposent sur une connaissance fine des dimensions anatomiques de la branche iliopubienne, qui peuvent varier selon le sexe. Cette étude vise à caractériser ces variations morphométriques au sein d’une population tunisienne afin d’optimiser la planification chirurgicale.

    Material and methods : Une analyse morphométrique rétrospective a été réalisée à partir de scanners pelviens de 80 patients adultes (≥18 ans), sans anomalies pelviennes ni fractures. Les reconstructions multiplanaires ont permis de mesurer le diamètre intra-osseux de la branche iliopubienne ainsi que la longueur maximale disponible pour une vis intramédullaire. Les différences entre hommes et femmes ont été évaluées par le test de Student.

    Results : Chez les hommes, la longueur moyenne du corridor intra-osseux était de 124 mm, contre 120 mm chez les femmes, avec une différence statistiquement significative (p < 0,05). De même, le diamètre moyen était de 8,8 mm chez les hommes et de 7 mm chez les femmes, également avec une différence significative (p < 0,05).

    Conclusion : L’étude met en évidence des différences morphométriques marquées entre les sexes au niveau de la branche iliopubienne. Ces résultats soulignent l’importance d’une évaluation préopératoire personnalisée, afin d’adapter la longueur et le calibre des implants aux caractéristiques anatomiques de chaque patient. Une telle approche pourrait améliorer la précision du geste, limiter les risques iatrogènes et optimiser la stabilité mécanique de la fixation percutanée.

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    Antalgic hip flexion almost led to post-osteosynthetic femoral rotation correction – a case report.
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    Orateur(s) : Jeanne Voute ()
    

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    Traumatology

    ABSTRACT N° SOFCOT25-1095

    Antalgic hip flexion almost led to post-osteosynthetic femoral rotation correction – a case report.

     

     

    Jeanne Voute* 1, Kevin Moerenhout1, Daniel Wagner1, Jocelyn Corbaz1

    1CHUV, Lausanne, Switzerland

    Your abstract : After diaphyseal femoral fracture, rotational malalignment is a frequent complication, with approximately 40% of

    patients having >10° of error, and 20% > 15 °1 . Intra operative measures with a standard C-arm can lack precision and

    clinical estimation of internal and external rotations have been demonstrated as unreliable. Post operative measure

    of bilateral femoral rotation can be done with CT scan and is the actual measure of reference. We present the case

    of a young patient where the post operative CT scan was conducted with one hip in slight flexion and one in

    extension, modifying the measure of torsion. We outline the importance of the hip position while measuring

    femoral rotation.

    Material and methods : A 16 yo male patient was brought to our

    hospital after a high-speed motor vehicle

    collision. The investigations revealed a

    transverse diaphyseal fracture of the right

    femur, a fracture of the left scaphoid and

    several fractures of the right foot. The femoral

    fracture was treated with an anterograde nail.

    Post operative CT scan was conducted to

    evaluate the femoral torsion 2 , revealing a

    difference of torsion of 33°, a value where a

    correction of the torsion is recommended in a

    young patient. This rotational malalignment

    was not correlated to the clinical evaluation.

    After reviewing the CT scan, the right hip was

    in slight flexion. The asymmetrical position of

    the hip falsely increased the difference of

    femoral torsion between the two femurs.

    Without correction of the hip flexion, the delta

    between the two femurs was measured at 33°,

    Results : We found only 6° of rotational difference uding a 3D reconstruction. Following these measurements, the patients femoral roation was not revised.

    Conclusion : Several technics of measure have been described on CT scan, but all are, in a way or another, using the axis of the

    femoral neck and the one of the femoral condyles. When the hip is in flexion, the axis of the neck is modified on a

    2D vision and the measured anteversion of the neck falsely decreases. To avoid this mistake, the measure should

    always be done in a plan perpendicular to the long axis of the femur or on a 3D model where the hip and the knee

    can be aligned in the same plane.

    L'IA a-t-elle été utilisée pour ce résumé en dehors du correcteur orthographique ou de la traduction? : No

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Les lésions traumatiques des membres suite aux AVP par motocyclette dans la ville de Marrakech (Bilan d’activité du service de traumatologie orthopédie-B)
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    Orateur(s) : Yassine Fath El Khir (MAROC)
    

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    Traumatology

    ABSTRACT N° SOFCOT25-164

    Les lésions traumatiques des membres suite aux AVP par motocyclette dans la ville de Marrakech (Bilan d’activité du service de traumatologie orthopédie-B)

     

    Yassine Fath El Khir* 1, Abdelwahed Soleh1, El Mehdi Boumediane1, Mohamed Amine Benhima1, Imad Abkari1

    1traumatologie orthopédie B, CHU Mohammed VI , Marrakech, Morocco

    Introduction : Les accidents de la voie publique impliquant des motocyclettes posent un problème majeur de santé publique à l'échelle nationale et en particulier dans la ville de ..., notamment en raison des traumatismes fréquents et graves des membres qu’ils occasionnent

    Material and methods : Étude rétrospective, descriptive et analytique a été conduite au service de traumatologie orthopédie sur une période allant de janvier 2021 à décembre 2023, analyser ces traumatismes et proposer des mesures préventives adaptées

    Results : Sur les 1091 cas étudiés, les jeunes âgés de 15 à 29 ans (42,80 %) et les hommes (87,9 %) représentaient les principales victimes. Les collisions entre motocyclettes et voitures étaient la cause majeure des accidents (39,05 %). Les membres inférieurs étaient les plus touchés (64 %), principalement par des fractures du tibia (30,11 %) et de la fibula (19,89%). Les traumatismes fermés dominaient (71,6 %), tandis que parmi les fractures ouvertes, les lésions de type II selon Cauchoix-Duparc étaient les plus fréquentes (49,59 %). Les polytraumatismes étaient les lésions associées les plus courantes (54,76 %).

    Le traitement a consisté en une intervention chirurgicale chez 73 % des cas, un traitement orthopédique seul dans 19,19 % des cas, et des approches combinées dans 7,81% des cas. Les complications immédiates étaient relativement fréquentes, avec un taux de 41,88%, dominées par les plaies ouvertes (28,66 %). Cependant, le taux de mortalité global était particulièrement bas (2,56 %), témoignant de la qualité de la prise en charge et de la bonne gestion des victimes au sein du service de traumatologie orthopédie.

    Discussion : Les accidents de circulation constituent un problème international avec 1,19 million de décès par an dans le monde selon l’OMS en 20221 et 3499 décès à l’échelle national en 2022.

    Les blessures des membres inférieurs sont les plus fréquentes, mettant en évidence la vulnérabilité de cette partie du corps lors des accidents de motocyclette.

    Cela souligne la nécessité de promouvoir l'utilisation d'équipements de protection pour améliorer la sécurité routière

    Bien que les AVP soient fréquents, ils sont prévisibles et par conséquent, évitables à condition d’adopter des mesures appropriées et adaptées aux contextes locaux.

    Conclusion : Cette étude souligne l'importance de l’éducation sur la sécurité routière, du port d’équipements de protection et du renforcement des infrastructures adaptées aux deux-roues pour réduire les accidents graves impliquant des motocyclettes. Une meilleure prévention pourrait limiter ces traumatismes et leurs conséquences sur la santé publique

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Ablation du matériel d’ostéosynthèse : une chirurgie réputée d’être facile. Est-ce toujours le cas ? Expérience du service de chirurgie traumatologique et orthopédique.
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    Orateur(s) : Soufiane Abdennaji (MAROC)
    

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    Traumatology

    ABSTRACT N° SOFCOT25-187

    Ablation du matériel d’ostéosynthèse : une chirurgie réputée d’être facile. Est-ce toujours le cas ? Expérience du service de chirurgie traumatologique et orthopédique.

     

    Soufiane Abdennaji* 1, jaafar boutaleb1, El Housni Youness1, Charaf eddine el Kassmi1, Mohamed Rafai 1

    1P32, CHU Ibn Rochd, casablanca, Morocco

    Introduction : L’ablation du matériel d’ostéosynthèse est souvent perçue comme une procédure bénigne mettant un point final à une évolution postopératoire favorable. Pouvant être de principe ou de nécessité , la littérature n’offre pas d’algorithme décisionnel permettant de poser l’indication à l’ablation du matériel d’ostéosynthèse (AMO) de manière systématique. Cette intervention n’est pas dénuée de complications et de coûts.

    Material and methods : Etude a propos de 50 dossiers de patients opérés sur une période de 2 ans de janvier 2023 à décembre 2024 pour ablation de matériel. Exclusion des ablation réalisées lors des fractures péri implants, les cas de démontage de matériel et les ablations du matériel a type de fixateur externe. L’étude s’est prise pour objectif d’étudier le profil épidémiologique des malades, l’indication, les complications peropératoires et post opératoires.

    Results : La moyenne d’âge de nos patients était 41 ans, un sexe ratio de 3 hommes/femme. L’indication de principe était présente dans 37.6 % des cas et concernait 10 % du matériel au niveau du coude, 16.8% de matériel au niveau du poignet 7.2% pour des matériels au niveau de la main et du pied 3.6% de matériel au niveau du genou.

    L’indication de nécessité était présente dans 62,2%, pour infection dans 30% pour infection sur matériel, mise à nu de matériel dans 8.4% gêne fonctionnelle dans 20.2% et 3.6% des cas pour incompatibilité avec un exploration à l’IRM.

    Les complications concernaient le foirage de vis dans 7 cas avec matériel laissé en place dans 4 cas, fracture de matériel dans deux cas, fractures iatrogène dans deux cas et une lésion nerveuse dans un cas une fracture itérative a été notée dans un cas.

    Discussion : L’indication de l’ablation de matériel peut être de principe : population pédiatrique, matériel avec risque de migration, arthrorise ou syndesmodese provisoire ou bien une indication de nécessité : plainte du patient, infection localisée, pseudarthrose, migration de matériel, fracture péri implant ou de l’implant.

    En plus d’être des chirurgies dont le cout est non négligeable, les AMO peuvent engendrer des complications chirurgicales comprenant les fractures per- et postopératoires dues à la fragilité osseuse, les lésions iatrogènes peropératoires, les infections ainsi que les risques plus généraux liés à l’anesthésie.

    L’information préopératoire éclairée du patient et l’évaluation de la balance bénéfices/risques sont primordiales dans cette indication.

    Conclusion : La littérature a déjà prouvé que les évènements indésirables surviennent le plus avec des chirurgies dites faciles plutôt que celles difficiles, l’ablation de matériel reste une chirurgie difficile vu les modifications anatomique générés par la chirurgie première, elle devrait faire intervenir un bilan radiologique récent, un matériel adapté et un chirurgien qui reste sur ses gardes.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Les luxations périlunaires du carpe : À propos de 13 cas
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    Orateur(s) : Mohamed Taher Ghannouchi (TUNISIE)
    

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    Traumatology

    ABSTRACT N° SOFCOT25-226

    Les luxations périlunaires du carpe : À propos de 13 cas

     

    Mohamed Taher Ghannouchi* 1, Hassen Yanes1

    1Service de chirurgie orthopédique et traumatologique, Hôpital Universitaire Mongi Slim, La Marsa, Tunisia

    Your abstract : Les luxations périlunaires du carpe constituent des traumatismes rares, souvent sous-diagnostiquées. Elles font souvent suite à des traumatismes de haute énergie du poignet en hyperextension. Le diagnostic est radiologique et il est surtout fait sur l’incidence de profil strict du poignet. Le traitement est généralement chirurgical et doit être réalisé dans les plus brefs délais afin de minimiser le risque de séquelles qui peuvent être importantes.

    On se propose à travers cette étude d'étudier le profil épidémiologique, clinique et anatomique ainsi que d’évaluer les résultats du traitement chirurgical des lésions périlunaires du carpe à travers l’analyse d’une série de 13 cas, colligés au service de chirurgie orthopédique et traumatologique de l’Hôpital Universitaire Mongi Slim - La Marsa.

    Material and methods : Il s’agit d’une étude rétrospective, descriptive et analytique à propos de 13 cas de luxation rétro-lunaire de carpe, opérés sur une période de 10 ans de 2014 à 2024.

    Results : L’âge moyen de nos patients était de 36 ans. Ils étaient tous de sexe masculin. Le délai moyen de prise en charge était de 4,15 jours. Les lésions étaient réparties en deux luxations périlunaires pures et 11 fracture-luxations périlunaires dont 6 trans-scaphoïdiennes. La voie d’abord antérieure était utilisée 12 fois, elle était associée à une voie dorsale dans un seul cas. Le recul moyen était de 3 ans et 2 mois. 4 patients avaient plus de 10 ans de recul. Le score moyen de Mayo Wrist était de 70,38/100 avec un seul excellent résultat, 3 bons résultats, 7 résultats moyens et 2 mauvais résultats. On a recensé un cas de diastasis scapho-lunaire, 4 cas d’arthrose, 4 cas de translation ulnaire du carpe, 4 cas de diminution de la hauteur du carpe et 1 cas de pseudoarthrose de scaphoïde.

    Conclusion : Traitées tardivement ou négligées, les luxations péri-lunaires du carpe peuvent être à l’origine de séquelles fonctionnelles graves. Le diagnostic est très aisé si les radiographies initiales sont bien analysées. Un traitement chirurgical urgent donne souvent des résultats satisfaisants.

    L'IA a-t-elle été utilisée pour ce résumé en dehors du correcteur orthographique ou de la traduction? : No

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Acute Management of bilateral Floating Knee Injury using single approach Intramedullary Nailing -about 2 cases and review of literature
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    Orateur(s) : Ahmed Amine Ben Henia (TUNISIE)
    

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    Traumatology

    ABSTRACT N° SOFCOT25-269

    Acute Management of bilateral Floating Knee Injury using single approach Intramedullary Nailing -about 2 cases and review of literature

     

    Ahmed Amine Ben Henia* 1, Zied Mansi1, Med Hedi HajNasr1, Islem Chneti1, Hedi Rbai1

    1Orthopédie, Chu IBN Al Jazzar, Kairouan, Tunisia

    Your abstract : The clinical entity known as 'floating knee,' characterized by ipsilateral fractures of the femur and tibia, was first defined by Blake and McBryde in 1975. These injuries were generally observed in polytrauma patients associated with high-energy traumatism with unfavorable functional results and a high rate of complications. Prompt fracture reduction and comprehensive patient resuscitation are essential. The selection and timing of both temporary and definitive interventions are determined by the severity of extremity injury and concomitant systemic trauma.

    Material and methods : We report the case of 2 patients with bilateral extraarticular floating knee to emphasize the importance and the outcome of single approach intramedullary nailing

    Our 2 patients were treated by the intramedullary nailing using a single knee incision.

    The average surgical time was about 160 minutes for the two cases.

    On 6 month follow up patients showed satisfactory healing with fracture bone union and good functional outcome.

    Although the Literature reveals a limited prevalence of bilateral floating knee injuries, it highlights the gravity of these fracture in the setting of polytraumatism.

    Literature provides limited therapeutic guidance for floating knee injuries due to their scarcity and variability, However, it has been shown that double nailing utilizing a single incision simplifies the procedure with a single setup,without a significant change in functional outcomes compared to other techniques

    Results : Our 2 patients were treated by the intramedullary nailing using a single knee incision.

    The average surgical time was about 160 minutes for the two cases.

    On 6 month follow up patients showed satisfactory healing with fracture bone union and good functional outcome.

    Discussion : Although the Literature reveals a limited prevalence of bilateral floating knee injuries, it highlights the gravity of these fracture in the setting of polytraumatism.

    Literature provides limited therapeutic guidance for floating knee injuries due to their scarcity and variability, However, it has been shown that double nailing utilizing a single incision simplifies the procedure with a single setup,without a significant change in functional outcomes compared to other techniques

    Conclusion : Bilateral floating knee is a complex injury occurring in a set of acute care, a range of surgical modalities, including external fixation and internal fixation utilizing plates or intramedullary nails, could be employed. Surgeons must focus on implementing measures to mitigate complications and operative approach should be dictated by patient status, soft tissue, and fracture pattern.

    L'IA a-t-elle été utilisée pour ce résumé en dehors du correcteur orthographique ou de la traduction? : No

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Rupture traumatique aiguë complète du corps musculaire du biceps brachial
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    Orateur(s) : Sadat Mazreku (SUISSE)
    

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    Traumatology

    ABSTRACT N° SOFCOT25-304

    Rupture traumatique aiguë complète du corps musculaire du biceps brachial

     

    Sadat Mazreku* 1, Nadim Naim Rodriguez1

    1Orthopédie , Hôpital de Nyon , Nyon , Switzerland

    Your abstract : Introduction

    La rupture traumatique aiguë complète du corps musculaire du biceps brachial est un phénomène rare, avec peu de cas rapportés dans la littérature. Le cas présenté ici vise à mettre en évidence l’efficacité d’une intervention chirurgicale précoce pour améliorer les résultats cliniques et fonctionnels chez les patients atteints de cette blessure spécifique.

    Material and methods : Méthode

    Un homme de 36 ans, droitier, en bonne santé et actif, a été blessé lors d’un accident de la route impliquant une ceinture de sécurité. Il s’est présenté aux urgences avec une déformation, une douleur et une altération fonctionnelle du membre supérieur gauche, notamment une diminution de la flexion du coude et de la supination de l’avant-bras.

    L’examen clinique a révélé une sensibilité et une douleur au niveau du biceps brachial, ainsi qu’un sillon visible dans la partie médiale du muscle. Les radiographies ont exclu toute lésion osseuse, et l’imagerie par résonance magnétique (IRM) a confirmé une rupture complète du biceps brachial sans autres complications.

    Une intervention chirurgicale a été réalisée. Réalisation d’un surjet périphérique avec Vicryl 2 permettant d’amarrer chaque moignon du biceps brachial. Mise en place ensuite 4 points de Kessler modifiés de PDS 1 sur chaque moignon. Ceux-ci sont appareillés avec le coude en flexion afin de rapprocher les deux moignons bord à bord et de les suturer sans tension. Amarrage des deux surjets entre eux. Complément de la suture avec deux points en croix de PDS 1. Contrôle permettant de constater une continuité rétablie entre les deux moignons. Le protocole post-opératoire comprenait une immobilisation initiale suivie d’une rééducation progressive.

    Results : Résultats

    Après l’opération, une attelle à 90° a été mise en place, suivie d’une rééducation avec une extension progressive de 20° par semaine. Le suivi à 3 mois par IRM a confirmé une bonne cicatrisation sans lâchage de suture. Cliniquement, le patient a retrouvé une fonction musculaire complète en amplitude et en force.

    Discussion : Discussion

    La rupture complète aiguë et fermée du biceps brachial est rare mais nécessite un diagnostic précis et une prise en charge adaptée.

    Il est important de souligner que la récupération après un traumatisme musculaire représente un défi majeur en raison de la capacité de régénération limitée des tissus musculaires lésés. La littérature rapporte que les ruptures du corps musculaire du biceps brachial surviennent notamment chez les parachutistes utilisant des lignes statiques. Cette observation souligne l’importance de reconnaître ce type de blessure dans certaines populations spécifiques (Huard et al., 2002 ; Heckman & Levine, 1978 ; Oliva et al., 2013).

    Conclusion : Conclusion

    Un diagnostic précoce, une intervention rapide et une rééducation adaptée sont essentiels pour de bons résultats. Des études complémentaires sont nécessaires pour établir des recommandations standardisées.

    L'IA a-t-elle été utilisée pour ce résumé en dehors du correcteur orthographique ou de la traduction? : No

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Bilateral anterior pure shoulder dislocations with a special mechanism: A Report of two cases
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    Orateur(s) : Zied Mansi (TUNISIE)
    

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    Traumatology

    ABSTRACT N° SOFCOT25-316

    Bilateral anterior pure shoulder dislocations with a special mechanism: A Report of two cases

     

    Ben Salah Jihed1, Zied Mansi* 1, hedhili guedhami1, abderrahmen souid2, Hedi Rbai1

    1Orthopeadic Department, CHU Kairouan, Kairouan, 2Orthopeadic Department, hopital régional de Gafsa, Gafsa, Tunisia

    Your abstract : Although anterior dislocations of the glenohumeral joint are the most common dislocations seen in emergency departments, bilateral forms are very rare. These bilateral glenohumeral joint dislocations are most often posterior, secondary to convulsive seizures. Anterior forms are rare.

    Material and methods : Retrospective study based on two patients with bilateral anterior dislocation of the eapula, the first: a 23-year-old sportsman, with no notable pathological history, following a public road accident (MVA) and the second: a 35-year-old patient, with no notable pathological history, following a fall from a height of approximately two metres.

    Results : The reduction was performed as an emergency without any complications.

    Discussion : The post-traumatic etiology of pure anterior bilateral shoulder dislocations is exceptional. The force required to produce them must act symmetrically and synchronously on both glenohumeral joints. We report for the second time the unusual nature of the causal mechanism in these two clinical cases.

    Conclusion : Bilateral anterior shoulder dislocations are rare, so the post-traumatic aetiology of pure bilateral anterior shoulder dislocations is exceptional.

    L'IA a-t-elle été utilisée pour ce résumé en dehors du correcteur orthographique ou de la traduction? : No

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    A Case series analysis: rehabilitation pathway for patients with post-surgical Stener lesion treated with functional thermoplastic splint and early physiotherapy
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    Orateur(s) : Zied Mansi (TUNISIE)
    

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    Traumatology

    ABSTRACT N° SOFCOT25-317

    A Case series analysis: rehabilitation pathway for patients with post-surgical Stener lesion treated with functional thermoplastic splint and early physiotherapy

     

    Ben Salah Jihed1, Zied Mansi* 1, hedhili guedhami1, abderrahmen souid2

    1Orthopeadic department, CHU Kairouan, Kairouan, 2Orthopeadic department, Hopital régional de Gafsa, Gafsa, Tunisia

    Your abstract : This study aims to evaluate the efficacy of post-surgical rehabilitation in patients with Stener lesions, focusing on the improvement in hand functionality and pain management.

    Material and methods : The study involved a cohort of six patients who underwent surgical treatment for Stener lesions. Rehabilitation outcomes were assessed using the Range Of Motion (ROM) for metacarpophalangeal and interphalangeal flexion, grip strength, and functional integration into daily activities as measured by the Patient-Rated Wrist/Hand Evaluation (PRWHE) scale. Assessments were made at multiple intervals: T0 (start of physiotherapy), T1 (one month post-T0), T2 (two months post-T0), and T3 (three months post-T0).

    Results : The results showed significant improvements in ROM and grip strength, particularly between T0 and T1. Pain levels, as measured by the Numeric Pain Rating Scale (NPRS) scale, remained low throughout the study. The PRWHE scale indicated a notable decrease in disability in daily activities, particularly between T0 and T1, with sustained improvements in subsequent intervals.

    Discussion : the findings of this study suggest that early post-surgical rehabilitation of the Ulnar Collateral Ligament (LCU) following Stener lesion leads to significant improvements in daily activity autonomy and Range of Motion (ROM) of the metacarpophalangeal and interphalangeal thumb joint. The analysis demonstrates statistically significant differences between baseline measurements (T0) and subsequent assessments (Tk), with notable increases in ROM for thumb joint flexion and enhanced performance in daily activities as assessed by the PRWHE scale. Although a slight increase in pain levels was observed across measurements, it did not significantly impact the rehabilitation process. Muscle strength improvements were particularly pronounced in later stages of rehabilitation, likely attributable to increased ROM and functional integration of the surgically treated hand.

    Conclusion : Overall, these findings underscore the importance of early rehabilitation interventions in achieving functional recovery and improving joint mobility following surgical intervention for Stener lesions.

    L'IA a-t-elle été utilisée pour ce résumé en dehors du correcteur orthographique ou de la traduction? : No

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Extension proximale de l’abord deltopectoral avec incision « bra-strap » : note technique sur un abord classique pour la stabilisation acromio-claviculaire, avec des détails étape par étape et des astuces chirurgicales.
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    Orateur(s) : Erica Lante (SUISSE)
    

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    Traumatology

    ABSTRACT N° SOFCOT25-331

    Extension proximale de l’abord deltopectoral avec incision « bra-strap » : note technique sur un abord classique pour la stabilisation acromio-claviculaire, avec des détails étape par étape et des astuces chirurgicales.

     

    Erica Lante* 1, Alain Akiki2, Geoffroi Lallemand2

    1Orthopédie et Traumatologie, CHUV, Lausanne, 2Orthopédie et Traumatologie, Hôpital Riviera Chablais, Rennaz, Switzerland

    Introduction : Plus de 150 techniques chirurgicales ont été décrites pour la stabilisation de l’articulation acromio-claviculaire (AC), mais aucune n’est considérée la référence. Ces techniques peuvent être anatomiques ou non, réalisées par chirurgie ouverte ou stabilisation assistée par arthroscopie. Les abords ouverts classiques entraînent souvent une dissection ou un détachement partiel du deltoïde, ce qui peut affecter l’intégrité musculaire et la fonction de l’épaule. L’abord deltopectorale est largement utilisée en chirurgie de l’épaule en raison de ses repères anatomiques constants et de son exposition étendue. Nous proposons une extension proximale de cet abord pour la stabilisation de l’articulation AC, une alternative permettant la visualisation directe de la coracoïde, l'acromion et la clavicule tout en préservant l’intégrité du deltoïde.

    Material and methods : Dans notre institution, nous utilisons cet abord pour la stabilisation non anatomique des luxations AC aiguës avec le système Twin-Tail TightRope (Arthrex, Naples, FL, USA). La technique commence par une incision en « bra-strap », centrée sur la coracoïde et s’étendant vers la jonction des tiers moyen et distal de la clavicule. Cette incision reste cachée sous la bretelle du soutien-gorge. L’intervalle deltopectorale est préservé en rétractant délicatement le deltoïde latéralement et le grand pectoral médialement. Les différentes orientations des fibres musculaires permettent une dissection atraumatique suivant un plan intermusculaire naturel. La visualisation directe du coracoïde facilite la préparation du tunnel, réduisant les risques d’erreur d’orientation et de fracture du coracoïde. Le positionnement du tunnel dans la clavicule est aussi soigneusement contrôlé pour garantir une stabilisation optimale de l’articulation AC. Cet abord permet aussi une reconstruction anatomique de l'AC.

    Results : En utilisant un intervalle intermusculaire naturel, cette technique minimise le traumatisme des tissus mous.

    Discussion : Une dissection extensive et un dommage du deltoïde augmentent les risques d’échec et de fracture du coracoïde. De plus, une mauvaise orientation du tunnel coracoïdien augmente ce risque, mais il est réduit grâce à notre technique de visualisation directe. Cet abord est facilement adoptée par les jeunes chirurgiens, car elle repose sur des repères anatomiques bien établis. Les techniques ouvertes et assistées par arthroscopie montrent des résultats cliniques similaires, mais les techniques ouvertes sont plus rentables. Grâce à ses avantages en termes de visualisation, de précision et d’efficacité économique, cette extension de l'abord deltopectorale est une alternative reproductible et efficace pour la stabilisation de l’articulation AC.

    Conclusion : En combinant la fiabilité d’une technique classique avec une meilleure visualisation et un traumatisme musculaire réduit, cet abord offre une solution sûre, efficace et économiquement avantageuse pour la stabilisation de l’articulation AC.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Intérêt de la technique de chambat dans les ruptures négligées avec rétraction du tendon quadricipital
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    Orateur(s) : Yahia Aloui (Corbeil-Essonnes)
    

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    Traumatology

    ABSTRACT N° SOFCOT25-354

    Intérêt de la technique de chambat <en boîte à sardine> dans les ruptures négligées avec rétraction du tendon quadricipital

     

    Yahia Aloui* 1, Amine Charafeddine1, Fadi Abou yassine1, Mario Osseis1, Adnan Foufa1, Walid Kheireddine1

    1Service de chirurgie orthopédique et traumatologique, Centre hospitalier Sud Francilien, Corbeil-Essonnes, France

    Your abstract : La rupture du tendon quadricipital est une blessure rare mais grave qui peut entraîner une perte significative de la fonction du genou. La technique de Chambat, ou "technique de la boîte de sardine", est particulièrement efficace pour réparer les ruptures anciennes. Ce cas clinique présente la réparation d'une rupture ancienne du tendon quadricipital chez un patient de 42 ans.

    Material and methods : Un homme de 42 ans, sans antécédents médicaux significatifs, a subi un traumatisme fermé du genou gauche lors d'un voyage. Il a consulté un mois après l'incident, présentant une boiterie et une perte de l'extension active du genou. L'examen clinique a révélé un gap tendineux de 10 cm au niveau de l'insertion patellaire du tendon quadricipital, avec une force d'extension active réduite à 1/5. La radiographie standard a montré une patella baja, et l'IRM a confirmé la rupture avec un tendon rétracté de 10 cm par rapport à son insertion patellaire. La réparation chirurgicale a été réalisée selon la technique de Chambat, utilisant deux broches avec fils métalliques pour rapprocher les deux extrémités du tendon après un avivement des berges tendineux et libération quadriceps par rugination fémorale. La suture a été faite par encrage rotulien à travers trois tunnels osseux.

    Results : Le résultat à cinq mois postopératoires est très satisfaisant, avec une mobilité complète du genou (0°-90°) sans boiterie ni douleur.

    Discussion : Selon la littérature, Les résultats fonctionnels de technique de Chambat par rapport aux autres options thérapeutique sont favorables, avec une restauration satisfaisante de la fonction extenseur du genou et une amélioration des paramètres cliniques et fonctionnels du patient. Les avantages de cette technique par rapport aux autres options chirurgicales, telles que les greffes autologues, hétérologues ou synthétiques, ainsi que les plasties en VY, résident dans son caractère moins invasif, sa moindre agressivité, la réduction de la sidération musculaire et le risque moindre de rejet de greffe ou de nécrose.

    Plusieurs éléments peuvent compliquer la gestion chirurgicale de cette pathologie comprennent l'âge du patient, les comorbidités, la formation de tissu cicatriciel, le degré de rétraction du tendon.

    Conclusion : La réparation chirurgicale selon la technique de Chambat est une technique fiable et efficace pour traiter les ruptures anciennes du tendon quadricipital. Les résultats observés dans ce cas clinique suggèrent que cette technique devrait être envisagée pour les patients présentant des ruptures similaires, afin de restaurer la fonction du genou et d'améliorer la qualité de vie.

    L'IA a-t-elle été utilisée pour ce résumé en dehors du correcteur orthographique ou de la traduction? : No

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Place de l’enclouage centro médullaire dans le traitement des fractures complexes de l’extrémité supérieure de l’humérus à propos de 50 cas
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    Orateur(s) : Abderrahmen Souid (TUNISIE)
    

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    Traumatology

    ABSTRACT N° SOFCOT25-396

    Place de l’enclouage centro médullaire dans le traitement des fractures complexes de l’extrémité supérieure de l’humérus à propos de 50 cas

     

    Abderrahmen Souid* 1, zied mensi2

    1orthopédie, HR Gafsa, gafsa, 2orthopédie, CHU Kairouan, kairoun, Tunisia

    Your abstract : Les fractures de l’humérus proximal représentent 5 à 10 % des fractures de l’adulte. Les options thérapeutiques de ce type de fracture sont variées, et les indications demeurent controversées. L’enclouage centromédullaire antérograde s’est imposé comme l’un des traitements de référence pour ce type de fracture

    Material and methods : Nous présentons une étude rétrospective de 50 patients qui ont présenté des fractures de l’extrémité proximale de l’humérus depuis janvier 2020 et ont bénéficié d’une reconstruction sur clou .Tous les patients ont été traités selon la même technique chirurgicale. La fixation des fragments s’est faite par 2 vis céphaliques.

    La durée d’immobilisation postopératoire était en moyenne de 1 mois. La rééducation passive a été débutée à la 3ème semaine et le travail actif a été entrepris après la 6ème semaine.

    L'évaluation clinique s’est basée sur le score de Constant et Murley. Le bilan radiologique nous a permis de rechercher les critères de bonne réduction. Il nous a permis aussi d’évaluer la consolidation osseuse et de rechercher une ostéonécrose de la tête ou une arthrose post traumatique de l’épaule au recul.

    Results : Le Recul moyen était de 24 mois. On avait 27 hommes et 23 femmes. L’âge moyen était de 57 ans. Le Coté dominant était atteint dans deux tiers des cas. Les fractures étaient classées Neer 3 pour la majorité des patients.

    La réduction a été jugée satisfaisante chez tous les patients (angle calotte céphalique et l’axe diaphysaire entre30°et 60° sur les clichés de face)

    Le score de Constant et Murley sur l’ensemble des patients était en moyenne de 68 points. Le score pondéré en fonction de l’âge et du sexe était de 73%. Les mobilités articulaires de l’épaule étaient en moyenne de 90° en antépulsion et en abduction, et 45° en rotation externe. Le score moyen de la douleur était de 8/15. Nous n’avons pas observé de complications immédiates, aucun sepsis, ni retard de consolidation. Deux patients ont développé une ostéonécrose de la tête humérale avec un début d’évolution arthrosique.

    Discussion : L'enclouage centromédullaire est utilisé pour les fractures de la diaphyse humérale depuis les publications de Küntscher. Les avantages qui découlent sont nombreux et peuvent palier aux difficultés sanitaires dans les pays en voie de développement ; risque infectieux moindre, abord mini-invasif .

    Conclusion : Il existe différente techniques d'ostéosynthèse de l'extrémité supérieure de l'humérus. L’enclouage centromédullaire permet une synthèse osseuse simple, facile et efficace.

    L'IA a-t-elle été utilisée pour ce résumé en dehors du correcteur orthographique ou de la traduction? : No

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    Le Coude Flottant Chez l’Adulte, à propos de 5 cas
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    Traumatology

    ABSTRACT N° SOFCOT25-403

    Le Coude Flottant Chez l’Adulte, à propos de 5 cas

     

    Abderrahmen Souid* 1, zied mensi2, aymen fekih3

    1orthopédie, HR Gafsa, gafsa, 2orthopédie, CHU Kairouan, kairouan, 3orthopédie, CHU monastir, monastir, Tunisia

    Your abstract : Le coude flottant est une association de fracture de l’humérus et de l’un des deux os de l’avant-bras homolatéral. C’est une pathologie rare pourvoyeuse de plusieurs problèmes de prise en charge et de résultats aléatoires Le but de notre étude est de préciser les caractéristiques de cette pathologie, les modalités thérapeutiques et les résultats fonctionnels du traitement.

    Material and methods : Nous avons mené une étude rétrospective et descriptive sur une période de 2 ans allant de janvier 2021 jusqu’à Janvier 2022. Nous avons colligé 5 cas de coudes flottants hospitalisés et traités chirurgicalement. Les différentes lésions ont été réparties selon la classification universelle des traumatismes flottants d’Agarwal. Les patients ont été traité chirurgicalement par plaque et clou. Nous avons évalué les résultats radiologiques et fonctionnels avec au moins un recul de 1 an. Le résultat fonctionnel a été évalué selon la classification de Lange et Foster.

    Results : L’âge moyen était de 38 ans. Le mécanisme prédominant était l’accident de la voie publique. Les complications initiales ont été les lésions du nerf radial et les ouvertures cutanées. Pour les fractures de l’humérus on a opté à un enclouage dans 4 cas et ostéosynthèse dans par plaque dans un cas. Pour l’avant-bras l’ostéosynthèse par plaque vissée a été utilisée chez tous les patients. La consolidation a été obtenue en moyenne dans 4 mois pour l’humérus et 2 mois pour les 2 os de l’avant-bras. Les séquelles ont été dominées par la raideur. Les résultats fonctionnels ont été jugés bon dans 81% des cas, moyen dans 19% des cas.

    Discussion : Stanitski et Micheli en 1980 ont été les premiers à utiliser le terme de coude flottant (floating elbow). C’est une association rare en traumatologie et survient souvent après un traumatisme à haute énergie. Le diagnostic doit être rapide et précis.

    Le but du traitement chirurgical est d’assurer une synthèse solide et une rééducation précoce évitant les lourdes séquelles fonctionnelles

    Conclusion : L’ostéosynthèse de l’ensemble des lésions suivie d’une rééducation précoce, permettra une récupération de la fonction du membre. La hiérarchisation des gestes s’impose en fonction du type anatomopathologique des lésions.

    L'IA a-t-elle été utilisée pour ce résumé en dehors du correcteur orthographique ou de la traduction? : No

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Facteurs de risque et pronostic des fractures de l’extrémité supérieur du fémur
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    Orateur(s) : Abderrahmen Souid (TUNISIE)
    

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    Traumatology

    ABSTRACT N° SOFCOT25-405

    Facteurs de risque et pronostic des fractures de l’extrémité supérieur du fémur

     

    Abderrahmen Souid* 1, zied mensi2

    1orthopédie, HR Gafsa, gafsa, 2orthopédie, CHU Kairouan, kairouan, Tunisia

    Your abstract : La fracture de l'extrémité supérieure du fémur est l'une des lésions les plus fréquemment rencontrée en traumatologie. Elle survient surtout chez le sujet âgé ostéoporotique à la suite d'un traumatisme mineur, engageant son pronostic vital. Le but de notre travail est de décrire les caractéristiques d’une population des patients ayant une FESF et leur prise en charge hospitalière, leur survie et dégager les facteurs de pronostic vital.

    Material and methods : Il s’agit d’une étude rétrospective à propos de 500 cas de fracture de l’extrémité supérieur du fémur chez des patients agé de plus de 60 ans, traité chirurgicalement à notre service sur une période de 2 ans entre 2021 et 2023.

    Results : Le traumatisme causal : chute de son hauteur dans 95%.

    Une prédominance des fractures du massif trochantérien , soit 80 cas contre 20 fractures du col

    Le délai opératoire moyen de 3 jours. Le délai moyen de consolidation a été de 3 mois.

    L’évolution a été marquée par la survenue de complication précoce, dans 15% des cas, dominées par les complications respiratoires et de décubitus. Au terme de notre étude 60 malades sont décédés.

    Fractures du col : une chute de la survie entre le 3ème et le 6ème mois postopératoire d’environ 11% puis une tendance vers la stabilisation.

    Fractures du massif trochantérien : une stabilisation primaire de la survie puis une chute de 12% entre le 6ème et le 12ème mois.

    Discussion : A la revue de la littérature et à la lumière de notre étude, nous pensons que les FESF sont fréquentes et sont une cause de surmortalité à court et à long terme.

    Le taux de mortalité dans notre série est comparable aux différentes séries de littératures.

    On conseille donc un bon conditionnement préopératoire, réduire le délai opératoire, bien suivre la rééducation, dépister et traiter l’ostéoporose pour réduire l’incidence de ces fractures et leurs cout sur le système de santé.

    Conclusion : Les fractures de l’extrémité supérieur de fémur restent, malgré tous, responsables d’une morbidité et d’une mortalité importante comme l’avait déjà souligné Merles d’Aubigné : « ON nait par le col et on meurt par le col »

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    Simultaneous Bilateral Intertrochanteric Fractures in Older Population: a case report and review of the literature
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    Orateur(s) : Bruno Miguel Delgado Salvaterra (SUISSE)
    

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    Traumatology

    ABSTRACT N° SOFCOT25-413

    Simultaneous Bilateral Intertrochanteric Fractures in Older Population: a case report and review of the literature

     

    Bruno Miguel Delgado Salvaterra* 1, Tobias Ballhausen 1, Alain AKIKI1, Gilles Dietrich1

    1Orthopaedic Surgery and Traumatology Department, Riviera-Chablais Hospital, Rennaz, Switzerland

    Your abstract : Simultaneous bilateral proximal femoral fractures are rare, often resulting from low-energy trauma and metabolic disorders. Their management is challenging, with surgical approaches remaining controversial due to rehabilitation difficulties and the fragile health of elderly patients.

    Material and methods : Along with a comprehensive literature review, we present the case of an 88-year-old lady without significant comorbidity who presented simultaneous bilateral intertrochanteric femur fractures after a low-energy trauma. After an initial assessment, we performed bilateral intramedullary nailing (IMN) in a one-stage procedure.

    Results : We performed open reduction and internal fixation (ORIF) by cerclage wire and IMN with a long nail on the left side of a traction table. After repositioning and redraping, we performed IMN with a short gamma nail on the right side. Despite early mobilization limited by pain, the patient could walk at 6 months, though pain persisted.

    Discussion : Managing these fractures carries risk due to prolonged anesthesia and operative time, especially in patients with poor general health. IMN is commonly used for unilateral intertrochanteric fractures, allowing early weight-bearing. A reported case of simultaneous bilateral intertrochanteric fracture showed successful bilateral IMN with favorable functional outcomes, though pain levels were not addressed.Total hip replacement (THR) may be considered despite its higher surgical burden and potential complications. However, THR, like IMN, not only allows immediate full weight-bearing but often results in significantly less pain during the first weeks of rehabilitation.

    Conclusion : Current data support one-stage surgery for simultaneous bilateral intertrochanteric fractures, which aids early mobilization and reduces hospital stay. Implant choice remains controversial, and no study has documented the combined use of IMN and THR for these fractures in a one-stage procedure. This therapeutic option should be considered because it allows the combination of a less invasive intervention (IMN), which provides a shorter operating time, with a more invasive intervention (THR), which provides the benefit of less painful gait rehabilitation.

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    Luxation rare post traumatique obturatrice de la Hanche : à propos d’un
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    Orateur(s) : Med Hedi HajNasr ()
    

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    Traumatology

    ABSTRACT N° SOFCOT25-447

    Luxation rare post traumatique obturatrice de la Hanche : à propos d’un

     

    Med Hedi HajNasr* 1, Zied Mansi1, Ahmed Amine Ben Henia1, Islem Chneti1, Hedi Rbai1

    1Orthopédie, CHU IBN Al jazzar , Kairouan, Tunisia

    Your abstract : la luxation de la hanche est une lésion grave, et sa forme obturatrice est rarement rapporté. Elle reflété toujours un traumatisme a haute énergie notamment les accidents de la route, et elle représente un urgence thérapeutique nécessitant la réduction dans les six heures vu le risque accru et croissant au fil du temps de l’ostéonécrose aseptique de la tête fémorale.

    Material and methods : la luxation de la hanche est une lésion grave, et sa forme obturatrice est rarement rapporté. Elle reflété toujours un traumatisme a haute énergie notamment les accidents de la route, et elle représente un urgence thérapeutique nécessitant la réduction dans les six heures vu le risque accru et croissant au fil du temps de l’ostéonécrose aseptique de la tête fémorale.

    Results : l’appui totale était autorisé dès la 9 -ème semaine. Le contrôle clinique a 18 mois trouve une hanche mobile indolore a mobilité complète ; ainsi qu’une radiographie de la hanche sans signes suggérant une ostéonécrose avec consolidation de la paroi post et résorption du fragment intra-articulaire.

    Discussion : La luxation traumatique de la hanche représente une urgence orthopédique majeure

    La littératute insiste sur la nécessité d'une réduction d'urgence des luxations de la hanche .Cependant, le délai optimal pour cette réduction demeure sujet à controverse

    De nombreux auteurs préconisent un intervalle inférieur à 6 heures, sauf en présence de comorbidités ou de lésions concomitantes mettant en jeu le pronostic vital.

    La réduction doit être réalisée sous anesthésie générale, garantissant un relâchement musculaire adéquat. Les manœuvres doivent être atraumatiques et limitées en répétition afin de minimiser les lésions iatrogènes. La technique consiste en une traction axiale douce, une flexion de la hanche et une rotation interne. La réduction est confirmée par un ressaut audible et l'équivalence de longueur des membres.

    Une radiographie pelvienne antéro-postérieure post-réduction est impérative pour évaluer la congruence articulaire et identifier d'éventuelles lésions osseuses associées non détectées initialement.

    Le protocole post-réduction varie selon les pratiques, en fonction du caractère isolé ou associé à des lésions osseuses de la luxation. En l'absence de lésions associées nécessitant une prise en charge spécifique, certains auteurs préconisent une traction transosseuse et une rééducation active progressive sous traction. La durée de la traction est variable, généralement de 3 à 6 semaines, selon les équipes.

    Conclusion : l’appui totale était autorisé dès la 9 -ème semaine. Le contrôle clinique a 18 mois trouve une hanche mobile indolore a mobilité complète ; ainsi qu’une radiographie de la hanche sans signes suggérant une ostéonécrose avec consolidation de la paroi post et résorption du fragment intra-articulaire.

    L'IA a-t-elle été utilisée pour ce résumé en dehors du correcteur orthographique ou de la traduction? : No

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    Le traitement des fractures du cotyle par ostéotaxis : Résultats fonctionnels à long terme
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    Orateur(s) : Taha Hrar ()
    

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    Traumatology

    ABSTRACT N° SOFCOT25-455

    Le traitement des fractures du cotyle par ostéotaxis : Résultats fonctionnels à long terme

     

    Taha Hrar* 1, Jaafar Boutaleb1, Hamza Bazi1, Mohamed Bouhouche1, Abdessamad Rajaalah1, Charafeddine El Kassimi1, Abdeljebbar Messoudi1, Mohamed Rahmi1, Mohamed Rafai1

    1Traumatologie-orthopédie P32, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Morocco

    Introduction : Les fractures du cotyle sont des solutions de continuité dont le trait intéresse la surface articulaire de l’acétabulum, réputées de mauvais pronostic.

    Son traitement est essentiellement chirurgical pour une meilleure réduction anatomique et une meilleure récupération fonctionnelle. Le traitement orthopédique est caractérisé par des complications de décubitus, et un long séjour hospitalier.

    Material and methods : Nous rapportons une série prospective de 17 patients opérés pour fractures du cotyle entre 2017 et 2021. C'est une nouvelle technique ambulatoire inédite qui se fait au bloc opératoire sous rachianesthésie sur table orthopédique. La réduction se fait sous contrôle de l’amplificateur de brillance.

    Cette dernière est maintenue par un fixateur externe type HOFFMAN avec deux fiches dans la région sus-cotyloïdienne, deux fiches dans le col, et deux dans la région sous-trochantérienne.

    Le montage permet une traction vectorielle, une traction axiale par les fiches sous-trochantérienne et par la table orthopédique, et une traction latérale par les fiches cervicales.

    Results : L’âge moyen de nos patients était de 48 ans avec une nette prédominance masculine.

    Les AVP représentent la principale circonstance (11 cas), les fractures étaient complexes dans 7 cas.

    Tous nos patients ont bénéficié d’un traitement chirurgical à foyer fermé par ostéotaxis.

    En post-opératoire, tous les patients étaient assis au lit avec une sortie de l’hôpital le lendemain.

    Tous nos patients ont été suivis en consultation, nous n’avons pas noté de complications, notamment pas d’infection des fiches, pas de phlébite, et pas de déplacement secondaire.

    Avec un recul de deux ans, les résultats fonctionnels étaient bons dans 10 cas, avec reprise la marche et disparition de la douleur, ainsi que des amplitudes articulaires normales.

    Discussion : C'est une nouvelle technique non décrite dans la littérature, qui peut être utilisée dans certaines indications précises dans le traitement des fractures du cotyle, et pouvant remplacer le traitement orthopédique qui présente plusieurs complications décrites dans les différentes séries, notamment les complications de décubitus, le risque thrombo-embolique et le risque de raideur et de coxarthrose.

    Conclusion : Cette technique inédite ne peut remplacer le traitement à foyer ouvert, et reste préconisée dans les fractures complexes du cotyle, les fractures peu déplacés et les patients présentant des contre-indications à la chirurgie.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Gestion d'une fracture intra-articulaire rare du condyle fémoral latéral : À propos d'un cas
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    Orateur(s) : Leila Nebchi (ALGéRIE)
    

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    Traumatology

    ABSTRACT N° SOFCOT25-457

    Gestion d'une fracture intra-articulaire rare du condyle fémoral latéral : À propos d'un cas

     

    Leila Nebchi* 1, 2, Nasreddine Rouag2, Rachid Azoug2, Atika Mazari2, Anis - Lakhdar Hassam2

    1Medecine: service de chirurgie orthopedique, faculté de Medecine d'Alger1, 2Medecine: service de chirurgie orthopédique, faculté de medecine d'Alger1:hopital public Alger centre, Alger, Algeria

    Your abstract : L'objectif est de rapporter le cas d' une fracture articulaire inhabituelle du condyle fémoral latéral chez un homme de 56 ans. Cette fracture rappelle le modèle d'une lésion typique du plateau tibial.

    Material and methods : Cette fracture évoque le mécanisme d'une lésion typique du plateau tibial, bien qu'elle ne figure pas parmi les descriptions les plus courantes des traumatismes fémoraux. En effet, dans la plupart des cas, les traumatismes à haute énergie en valgus du genou causent une lésion du plateau tibial en raison de l'impact des condyles fémoraux sur la surface articulaire tibiale. Cependant, dans le cas présent, c'est l'inverse qui s'est produit.

    Results : Le patient a été traité avec succès par une réduction ouverte et une fixation avec deux vis ; Les indications du traitement opératoire pour les fractures articulaires du fémur distal incluent un déplacement supérieur à 3 mm.

    Discussion : La plupart des études sur les fractures intra-articulaires du fémur distal manquent de classifications validées et d'informations détaillées sur le mécanisme du traumatisme, contrairement aux fractures du plateau tibial qui sont bien documentées. Cette lacune pourrait être expliquée par l'incidence plus faible des fractures du fémur distal, ainsi que par la diversité des mécanismes traumatiques et des caractéristiques associées

    La particularité de la fracture dans ce cas réside dans sa localisation : la fracture la plus similaire décrite dans la littérature est la fracture partielle articulaire sagittale B1 de Muller ou de type 1 selon la classification de Schatzker. L'originalité de ce cas est l'absence d'interruption complète de la corticale condylienne ; il s'agit d'une dépression articulaire partielle qui a disloqué le bord latéral distal du fémur. Dans la majorité des traumatismes du genou à haute énergie en valgus, les fractures touchent généralement le plateau tibial en raison de la compression directe du condyle fémoral sur la surface articulaire tibiale. Cependant, dans ce cas, c'est l'inverse qui s'est produit.

    Conclusion : La prise en charge des fractures fémorales articulaires distales est complexe nécessite une planification rigoureuse, ainsi que la prise en compte de la biomécanique, sont essentielles pour garantir le succès du traitement. Dans ce cas précis, l'utilisation d'une synthèse mini-invasive avec deux vis parallèles a permis d'obtenir une fixation stable et un résultat satisfaisant.

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    Épidémiologie des luxations en milieu défavorisé
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    Orateur(s) : Eric CHIGBLO (BéNIN)
    

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    Traumatology

    ABSTRACT N° SOFCOT25-468

    Épidémiologie des luxations en milieu défavorisé

     

    Eric CHIGBLO* 1, Gustave SOGBOSSI2, Adebola PADONOU2, Francois AMOSSOU3, Aristote HANS-MOEVI AKUE1

    1Orthopedie-Traumatologie, 2CNHU-HKM Cotonou, Cotonou, 3CHUD OP, Porto-Novo, Benin

    Your abstract : Les lésions musculo-squelettiques constituent un problème de santé publique majeur à l’échelle mondiale, contribuant à un lourd fardeau d’invalidité et de souffrance pour la société et les systèmes de santé. Les luxations font partie des lésions musculo-squelettiques fréquemment rencontrées en milieu hospitalier et, bien qu’elles ne soient pas mortelles, entrainent une morbidité et des souffrances importantes. L’objectif de notre étude était d’établir le profil épidémiologique des luxations dans notre contexte de travail

    Material and methods : Il s’agissait d’une étude transversale à visées descriptive avec recueil rétrospectif de données sur une période de 05 ans, de Janvier 2019 à Décembre 2023 dans un hôpital subsaharien. La population d’étude était constituée de tous les patients hospitalisés pour luxation pendant la période d’étude. les variables sociodémographiques, cliniques, radiologiques, ont été recueillies et analysées avec le logiciel EPI Info 7.2.0. Le seuil de significativité était ≤ 0,05.

    Results : La fréquence des luxations était de 7,83% de l’ensemble des lésions traumatiques et 1,77% de toutes les admissions. L’âge moyen était de 38,07 ans avec des extrêmes de 7 et 85 ans. La prédominance était masculine avec une sex-ratio était de 4,5. Les accidents de circulation étaient l’étiologie prépondérante (68,41%), suivis des accidents domestiques (17,7%) et des accidents de travail (7,4%). L’épaule était la plus luxée (26,87%), suivie de la colonne vertébrale (16,4%), la main (13,6%), la cheville (12,4%).les luxations ouvertes étaient prépondérantes a la cheville (58%). Les luxations invétérées faisaient 5,7% tandis que les luxations récidivées étaient de 6%.

    Discussion : les luxations sont peu fréquentes, dominées par les luxations d’épaule. Elles intéressaient les sujets jeunes de sexe masculin. Les étiologies majeures étaient les accidents de circulation. Les formes invétérées et récidivées etaient aussi retrouvées.

    Conclusion : Ces données montrent l’ampleur des luxations ainsi que le réel problème de santé publique qu’elles posent. Des actions doivent donc être entreprises afin de palier à ce problème.

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    Conservative Treatment for displaced Two-Part Proximal Humerus Fractures: a case report and review of literature.
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    Orateur(s) : Walder Shonarees Berroa (Strasbourg)
    

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    Traumatology

    ABSTRACT N° SOFCOT25-483

    Conservative Treatment for displaced Two-Part Proximal Humerus Fractures: a case report and review of literature.

     

    Walder Shonarees Berroa* 1, Alain Akiki1, Geoffroi Lallemand1, Majid Bekhtari1, Nabil Brahmi1, Bruno Delgado Salvaterra1

    1Orthopédie , Riviera-Chablais Hospital, Rennaz, Rennaz , Switzerland

    Your abstract : Proximal humerus fractures (PHFs) make up 4-5% of all fractures, with two-part fractures being common in elderly patients with osteoporosis. Although surgical options like open reduction internal fixation (ORIF) or hemiarthroplasty are often considered for displaced fractures, growing evidence suggests conservative treatment as a viable alternative. This review evaluates the effectiveness of conservative treatment for two-part PHFs, focusing on functional outcomes, complication rates, and patient selection.

    Material and methods : This case report describes a right shoulder two-part proximal humeral fracture with a valgus displacement of more than 45degrees treated conservatively, due to the patient’s general condition. Diagnostic tools, including X-rays and CT scans, guided our treatment decision. We followed a 2-2-2 guideline: the first two weeks involved immobilization, followed by physiotherapy (pendulum movements) at two weeks, and passive mobilization at four weeks. After six weeks, we start the active assisted mobilization.

    Results : Clinical and radiological evaluations were conducted at one, six, and twelve weeks. The patient showed no neurological deficits at the initial follow-up, with good deltoid function. At six weeks, the progress was positive, showing a ROM Abduction R/L: 80°/160°; External rotations R/L: 40/50; Internal Rotations R/L: L2-3 /T3; Antépulsion R/L 90/150 and by twelve weeks, the ROM is Abduction R/L 150/160, External rotations R/L 45/50, Internal rotations R/L T10/T3 Antéplusion R/L 90/150.

    Conclusion : Conservative treatment is recommended for younger, active patients with fractures that involve displacement, angulation, and greater tuberosity. Literature suggests that conservative management is most effective for fractures with minimal displacement (≤1 cm) and angulation (≤45°), provided the humeral head remains aligned. Though it avoids surgical risks such as infection, implant failure, and neurovascular injury, complications like malunion and shoulder stiffness may still occur. Nevertheless, most patients experience satisfactory recovery within six months to one year. Our case followed this trend, with almost full range of motion at the 12-week follow-up. Conservative treatment for two-part proximal humerus fractures is a safe and effective approach for fractures with minimal displacement. While surgery may be needed for cases with severe displacement or functional impairment, conservative management can yield comparable long-term outcomes.

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    Peri-partum post traumatic pubic symphysis diastasis of 25 mm: a case report
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    Orateur(s) : Clemence MIGNEN-HERREMAN (SUISSE)
    

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    Traumatology

    ABSTRACT N° SOFCOT25-528

    Peri-partum post traumatic pubic symphysis diastasis of 25 mm: a case

    report

     

    Clemence MIGNEN-HERREMAN* 1, Nathan LACHEUX1

    1Chirurgie Orthopédique, eHnv, Yverdon, Switzerland

    Your abstract : Pubic symphysis diastasis in the peripartum period refers to the widening of the pubic symphysis that occurs during pregnancy, which can physiologically reach up to 10 mm.

    Case presentation: We report the case of a 39-year-old woman, at 39 weeks of amenorrhea, G2P0, who was admitted for secondary pelvic pain following a mechanical fall from her height. Due to the severity of her pain, and the fact that at the initial management stage, a fracture of the ischiopubic could not be ruled out, the patient underwent an emergency cesarean section to allow further investigation.

    In the immediate postpartum period, X-rays revealed a pelvic ring diastasis of 25 mm on anteroposterior pelvic radiographs, with an 8 mm vertical instability on single-leg stance radiographs and no associated bone lesions. In this case, we report the conservative treatment of post-traumatic peripartum pubic symphysis diastasis, along with its outcomes.

    Material and methods : The evolution of conservative treatment was carried out through follow up with both clinical examination and X-rays at 6 and 12 weeks.

    Results : The 6 weeks follow-up shows a reduction in pain with an almost complete disappearance of pelvic symptoms, as well as a reduction in diastasis, with X-rays assessing the diastasis at 13 mm.

    Discussion : The functional outcomes achieved through conservative treatment in our patient are consistent with the various cases reported in the current literature. However, these cases often involve pubic symphysis diastasis following vaginal delivery. The management of traumatic pathologies, particularly pelvic trauma in pregnant women, remains an area with many uncertainties for the scientific community. Further larger-scale studies and data collection should enable the establishment of guidelines for the management of pelvic traumatic pathologies in pregnant women.

    Conclusion : In the immediate peripartum period, a diastasis of the pubic symphysis, even if post-traumatic and significant, reaching up to 20 mm, should not be managed surgically as a first option. Instead, conservative treatment should be prioritized to allow for a reassessment at a later stage, outside the influence of pregnancy-related factors affecting ligamentous elasticity.

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    Our experience in the surgical treatment of type C tibial pilon fractures (About 48 cases)
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    Orateur(s) : Yassine Zinelabidine (TUNISIE)
    

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    Traumatology

    ABSTRACT N° SOFCOT25-545

    Our experience in the surgical treatment of type C tibial pilon fractures (About 48 cases)

     

    Yassine Zinelabidine* 1, Zied Mansi1, Jihed Ben Salah 2, hedhili guedhami1, abderrahmen souid1, hedi rbaii1

    1service de chirurgie orthopédique, hopital ibn jazzar kairouan, 2Service d'Orthopedie et traumatologie , Hopital Ibn Jazzar, Kairouan, Tunisia

    Your abstract : Fractures of the distal end of the tibia result from high-energy trauma by axial compression.

    They are located in an anatomical region whose tissue envelope is thin and particularly exposed. Surgical treatment must ensure bone reduction as precise as possible while respecting the surrounding tissues. The osteosynthesis must be stable to allow early

    mobilization.

    Material and methods : Our work is a retrospective study collecting 48 cases of type C tibial pilon fracture treated in the trauma-orthopedics department of the IBN EL JAZZAR University Hospital of KAIROUAN, and spanning a period of 5 years (2015-2019), with a retrospective means

    13 months.

    Results : 48 patients were collected whose circumstances were dominated by public road accidents (27 cases), the majority of patients were male (18 men and 5 women) with an average age of 44 and a half years and a sex ratio of 3.6, with predominant involvement of

    the left side in 31 cases.

    The majority of good results were found in type C1 fractures with a rate of 14 cases, while type C3 fractures had poor results in 12 cases.

    Discussion : Young male age as well as high energy trauma either by AVP and fall from a high place were found in most of the series which is comparable with our study

    According to Jorge and Milenkovic type C tibial pilon fractures represent 45% of tibial pilon fractures, Imren [9] reported that their number represented 43% of tibial pilon fractures.

    Type C3 fractures were the majority in our study with 43%, which is consistent with the literature data with a rate of 50% in Bo GOA and almost double in Abd-Almageed

    Tibial pilon fractures have always represented a challenge for surgeons, due to their association with soft tissue injuries and comminution which worsen the prognosis

    Conclusion : Type C tibial pilon fractures are serious fractures since they compromise the long-term functional prognosis of young subjects.

    Despite the fact that open internal osteosynthesis gives overall good functional results but despite frequent complications (infections and skin necrosis)

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    La prise en charge des fractures proximales du fémur chez le sujet âgé
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    Orateur(s) : Rachid Nemmar (ALGéRIE)
    

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    Traumatology

    ABSTRACT N° SOFCOT25-561

    La prise en charge des fractures proximales du fémur chez le sujet âgé

     

    Rachid Nemmar* 1, Mohamed DERRADJI1, Hafida LADOUANI1, Zakaria DJELID1

    1Chirurgie orthopédique et traumatologie, CHU Mustapha, Alger, Algeria

    Your abstract : La fracture de hanche du sujet âgé est favorisée par l’ostéoporose. Elle est souvent causée par une chute et constitue la deuxième cause de fractures après les fractures du poignet. Son incidence augmente avec l’âge, avec une croissance exponentielle après 80 ans

    Objectif : Optimiser la prise en charge de ces fractures et améliorer le pronostic

    Material and methods : L’étude rétrospective a porté sur 120 patients opérés entre 2020 et 2023. Les critères d’inclusion sont les patients âgés candidats à un traitement chirurgical de fractures de la hanche

    La moyenne d’âge de 73 ans. La durée d’hospitalisation est 04 jours en moyenne.

    Le délai moyen de prise en charge chirurgicale est de 48 heures

    Le traitement chirurgical dépend du trait de fracture et de la stabilité du foyer. Nous avons colligé 67 fractures extra-capsulaires (trochantériennes) et 53 fractures intra-capsulaires (col fémoral). Pour les fractures extra-capsulaires, le choix de la technique chirurgicale (clou gamma, vis plaque) dépend de la stabilité du foyer

    Pour les fractures intra-capsulaires ( col fémoral) arthroplastie bipolaire, en tenant compte des tares associées et de l’état de l’articulation

    Une rachianesthésie procurant une bonne stabilité hémodynamique a été souvent pratiquée chez nos patients

    Le retour à domicile précoce chez un patient médicalement stable pour assurer à sa rééducation

    Results : Plus de la moitié des patients opérés ont présenté des complications postopératoires, surtout médical

    Cependant, nous avons eu à déplorer 7 cas de sepsis, 5 cas de démontage de matériel et 4 cas de luxation de prothèse.

    Le pronostic de ces fractures dépend du délai et de la qualité de la prise en charge chirurgicale et anesthésique des comorbidités

    Discussion : Il s’agit d’une urgence chirurgicale., une prise en charge retardée (au-delà 48 h) est susceptible de de faire décompenser les comorbidités du patient

    La rachi-anésthésie permet une réduction significative en termes de mortalité précoce et de risque de thrombose veineuse

    La prise en charge post-opératoire dans une unité ortho-gériatrique avec mobilisation précoce, dépistage et traitement des complications

    Conclusion : La fracture de hanche est une pathologie fréquente avec un mauvais pronostic. Une prise en charge précoce et multidisciplinaire permet d’améliorer ce pronostic en préservant l’autonomie et la qualité de vie du patient

    L'IA a-t-elle été utilisée pour ce résumé en dehors du correcteur orthographique ou de la traduction? : No

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    Traitement chirurgical des fractures bitubérositaires du plateau tibial : modalités et résultats
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    Orateur(s) : Ahmed Amine Ben Henia (TUNISIE)
    

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    Traumatology

    ABSTRACT N° SOFCOT25-615

    Traitement chirurgical des fractures bitubérositaires du plateau tibial : modalités et résultats

     

    Hichem Abid1, Ahmed Amine Ben Henia* 1, Bochra Bouaziz1, Sami Dammak1, Ramzi Bouzidi1

    1CHU Mongi Slim, Tunis, Tunisia

    Your abstract : Les fractures bitubérositaires représentent 30% des fractures des plateaux tibiaux. Il s’agit d’une fracture articulaire dont la prise en charge est souvent délicate surtout devant leur fréquence chez le sujet jeune suite à un mécanisme violent et au vu de leur potentiel retentissement sur la fonction ultérieure du genou.

    Material and methods : Nous avons mené une étude rétrospective entre janvier 2019 et janvier 2024. Nous avons inclus les patients présentant une fracture bitubérositaire traitée chirurgicalement. Nous avons relevé les données peropératoires ainsi que les moyens d’ostéosynthèse. Le délai minimum de suivi était de 1an post opératoire. Une évaluation de la fonction post opératoire a été faite ainsi que des éventuelles complications.

    Results : Notre série comporte 25 patients opérés d’une fracture bitubérositaire. L’âge moyen était de 48,3 avec une prédominance masculine et une sex-ratio (H/F) de 4,4. La majorité des fractures était classé Schatzker V avec une incidence de 60%. L’ostéosynthèse a été faite moyennant une plaque externe dans 7 cas, par une plaque interne dans 3 cas et par 2 plaques dans 11 cas ainsi qu’un cas d’ostéosynthèse par fixateur externe. Une plaque console postéro interne a été utilisée dans 4 cas. Un taux de complications de 31% a été noté incluant 2 cas de sepsis précoce, 1 cas de désunion de la cicatrice opératoire, 1 cas de pseudarthrose aseptique et 3 cas de raideur du genou. L’évaluation fonctionnelle post-opératoire a été faite à l’aide du score de Rasmussen.

    Conclusion : Les fractures bitubérositaires constituent une entité assez fréquente dont la prise en charge est encore source de controverse. Une prise en charge initiale rigoureuse incluant la bonne indication opératoire reste le seul garant d’un bon résultat fonctionnel.

    L'IA a-t-elle été utilisée pour ce résumé en dehors du correcteur orthographique ou de la traduction? : No

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Fracture luxation bilatérale des épaules dans un contexte inhabituel à propos d’un cas .
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    Orateur(s) : nazim benmayouf ()
    

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    Traumatology

    ABSTRACT N° SOFCOT25-619

    Fracture luxation bilatérale des épaules dans un contexte inhabituel à propos d’un cas .

     

    Hemza Amrane* 1, toufik boussaha1, ilies hasrouri1, nazim benmayouf1, chaouki derdous1, nacer khernane1

    1chirurgie orthopédique et traumatologique, centre hospitalo universitaire benflis touhami batna, batna, Algeria

    Your abstract : La luxation antérieure bilatérale de l'épaule est une entité orthopédique rare, peu décrite dans la littérature, habituellement il s’agit de formes postérieures survenant au cours d’une crise d’épilepsie, les fractures luxations bilatérale sont exceptionnels.

    Nous rapportons le cas d’un patient qui présente une fracture luxation antérieure des deux épaules qui surviennent dans des circonstances inhabituelles.

    Material and methods : Il s'agit d'un patient de 36 ans, sans antécédents pathologiques notables, reçu aux urgences pour traumatisme fermé des deux épaules suite à une crise convulsive ; secondaire a une intoxication au monoxyde de carbone ; provoquant une douleur intense et impotence fonctionnelle totale des épaules.

    L'examen clinique retrouve les signes de luxation antérieure bilatérale avec des larges plages ecchymotiques, sans troubles vasculo-nerveux et sans signes d’hyper laxité ligamentaire.

    La radiographie conventionnelle a confirmé le diagnostic des luxations gléno - humérale bilatérale dans sa variété antérieure sous-coracoïdienne avec une fracture verticale de la grosse tubérosité à droite et un arrachement du tubercule majeur à gauche.

    Patient entrepris au bloc opératoire en urgence, dont on a procédé à la réduction des luxations, suivi d’une stabilisation des fractures par vissage a foyer ouvert.

    Les deux épaules ont été immobilisées par des orthèses pendant trois semaines suivi par des séances de rééducation fonctionnelle.

    Results : Au dernier recul à 9 mois, l'évolution était favorable.

    La mobilité des deux épaules était très satisfaisante, avec une récupération des amplitudes articulaires, les épaules étaient stables sans récidive.

    Discussion : La fracture luxations bilatérales antérieures post-traumatiques des épaules sont des entités cliniques rares.

    Nous rapportons ce cas d’une fracture luxation antérieure bilatérale des épaules, afin d’énumérées le mécanisme probable de cette lésion dans un contexte inhabituel (les violentes contractions musculaires secondaire à une crise convulsive suite à une intoxication au monoxyde de carbone).

    Les forces nécessaires pour produire cette fracture luxation bilatérale doivent agir de façon synchrone et d'une manière similaire.

    Le caractère bilatéral des luxations n'a pas changé la prise en charge d'autant plus qu'elle est réalisée sous anesthésié général avec un bon relâchement musculaire. La chirurgie est envisagée en deuxième temps après réduction des luxations épaules.

    Le pronostic est bon après une bonne rééducation fonctionnelle.

    Conclusion : Les fractures luxations bilatérales antérieures des épaules sont exceptionnelles. Nous rapportons ce caractère inhabituel du mécanisme causal pour ce cas clinique.

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    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Implant card for patients: from assessment to implementation
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    Orateur(s) : Wiem Guibane (TUNISIE)
    

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    Traumatology

    ABSTRACT N° SOFCOT25-640

    Implant card for patients: from assessment to implementation

     

    Wiem Guibane* 1

    1Pharmacy Department, Trauma and Major Burns Center of Ben Arous, Ben Arous, Tunisia

    Your abstract : Implantable medical devices (IMDs) play a vital role in treating musculoskeletal disorders, particularly in orthopedics, trauma surgery, and reconstructive procedures. Ensuring proper traceability of these devices is essential for patient safety, especially in cases of product recalls or post-operative complications. Despite regulatory requirements mandating the distribution of implant traceability cards to patients, many healthcare centers, including the Trauma Center, do not consistently provide these cards. This study aims to assess the status of implant card distribution, identify barriers, and propose solutions to standardize this process.

    Material and methods : An inventory of implanted medical devices was conducted to evaluate the availability of traceability cards. Surveys were distributed to 40 healthcare professionals to assess their knowledge and practices regarding implant card protocols. Additionally, 47 medical device suppliers were surveyed to determine whether they included implant cards with their products. Statistical analyses, including ANOVA and chi-square tests, were performed using SPSS V 26, with a significance threshold set at p < 0.05.

    Results : The study found that only 29% of implanted medical devices included a traceability card, with gamma nails and hip prostheses showing the lowest availability (21%). Furthermore, 53% of healthcare professionals were unaware of the importance of implant traceability cards, and only 47% reported regularly providing them to patients. Analysis also revealed that larger medical suppliers were significantly more likely to include implant cards compared to smaller local suppliers (p = 0.02).

    Discussion : Significant gaps exist in implant traceability due to the absence of traceability cards in implant packaging and a lack of awareness among healthcare providers. To address these issues, the study suggests introducing standardized implant traceability cards, implementing digital management systems integrated into patient records, and enhancing collaboration with suppliers to ensure consistent distribution practices.

    Conclusion : This study highlights critical deficiencies in the traceability of IMDs, emphasizing the need for standardized protocols and improved awareness among healthcare providers. Implementing digital tracking solutions and reinforcing supplier accountability could enhance patient safety and regulatory compliance. Expanding this initiative to other healthcare centers could further improve implant traceability nationwide.

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    Traitement Chirurgical des Fractures du Cotyle : Expérience d’un Hôpital Périphérique Gafsa- Tunisie
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    Orateur(s) : Abderrahmen Souid (TUNISIE)
    

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    Traumatology

    ABSTRACT N° SOFCOT25-655

    Traitement Chirurgical des Fractures du Cotyle : Expérience d’un Hôpital Périphérique Gafsa- Tunisie

     

    Abderrahmen Souid* 1, zied mensi2

    1orthopédie, HR Gafsa, gafsa, 2orthopédie, CHU Kairouan, kairouan, Tunisia

    Your abstract : Les fractures du cotyle sont des lésions graves affectant l’articulation coxo-fémorale, souvent secondaires à des traumatismes à haute énergie. Leur prise en charge chirurgicale représente un défi, en particulier dans les hôpitaux périphériques où les ressources peuvent être limitées. Évaluer les résultats du traitement chirurgical des fractures du cotyle dans un hôpital périphérique en analysant les indications, les techniques opératoires et les résultats fonctionnels.

    Material and methods : Étude rétrospective sur 2 ans dans un hôpital périphérique Gafsa intéressant 10 patients. Population étudiée : Patients opérés pour fracture du cotyle. Critères d’évaluation : Type de fracture (classification de Judet et Letournel). Technique chirurgicale utilisée : Voie de stoppa dans 6 cas et voie de kocher dans 3 cas et une double voie d’abord dans 1 cas Complications per- et post-opératoires.

    Results : Avantages : Efficacité de la prise en charge malgré un plateau technique restreint. Défis : Accès limité à l’imagerie per-opératoire

    Complications : nécrose de la tête fémorale dans 1 cas, arthrose post-traumatique dans 1 cas

    Résultats fonctionnels : 80% de bons à excellents résultats selon le score de Merle d’Aubigné.

    Conclusion : La prise en charge chirurgicale des fractures du cotyle en hôpital périphérique est faisable avec des résultats satisfaisants. Cependant, l’optimisation du plateau technique et la formation continue sont essentielles pour améliorer la prise en charge et réduire les complications.

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    Écrasement du membres: pris en charge et facteurs pronostiques
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    Orateur(s) : El Mehdi Boumediane (MAROC)
    

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    Traumatology

    ABSTRACT N° SOFCOT25-659

    Écrasement du membres: pris en charge et facteurs pronostiques

     

    El Mehdi Boumediane* 1, Abdewahd Soleh1, Yassine Fath el khir1, Amine Benhima1, Imad Abkari1

    1Service traumatologie orthopédie , Marrakech , Morocco

    Introduction : Le mécanisme d’écrasement provoque des lésions initiales localisées, mais ayant un

    grand effet systémique, nommé syndrome d’écrasement. Celui-ci, une fois installé, engage le pronostic vital.

                                             Cette étude vise à analyser les caractéristiques cliniques et les modalités de prise en charge des traumatismes du membre inférieur par écrasement, ainsi qu’à identifier les facteurs influençant le pronostic fonctionnel et vital des patients.

    Material and methods : A travers une étude rétrospective, nous rapportons une série de 24 cas de traumatismes du membre inférieur par écrasement, colligées au service de traumatologie orthopédie , entre janvier 2016 et décembre 2022. Il s’agit de 9 hommes et 3 femmes, âgés de 19 à 52 ans avec un âge moyen de 33,58 ans. Les accidents de la voie publique étaient la seule cause représentant 100% des cas

    Results : La compression isolée, progressive, et la compression associée à d’autres traumatismes représentaient respectivement 90% et 10%. La radiographie standard du membre inferieur (incidence : en fonction du point d’impact) et un bilan biologique (NFS, Ionogramme, Fonction rénale, enzymes musculaires et Gaz du sang) sont réalisés chez tous les malades permettaient le diagnostic, ils étaient complétés par un ECG (33,3%), une échographie-doppler du membre inferieur (16,7%), une TDM cérébrale (8,3%), et une échographie abdomino-pleurale FAST (8,3%) pour évaluation de la gravité et recherche de lésions associées. Le traumatisme était isolé dans 10 cas et associé à un traumatisme crânien dans un seul cas et à un traumatisme du coude dans un seul cas aussi. La prise en charge dans la phase initiale avait commeobjectiflapréventionetletraitementdel’hypovolémie(2cas=16,7%),l’hyperkaliémie(aucuncas),etde l’insuffisance rénale (aucun cas), dans la phase secondaire après la mise en condition des malades la prise en charge a consisté sur le traitement des lésions osseuses (traitement orthopédique dans 100% des cas, par fixateur externe dans 83,3%, par ostéosynthèse interne dans 8,3%, et l’amputation dans 8,3%). Le suivi à long terme et la revue des malades étaient difficile, seul 6 malades ont pu être évalués

    Conclusion : L’évaluation des résultats a objectivée : 10 cas ont gardés une douleur spontanée, 6 cas ont présentés un état de stress post-traumatique, 4 cas avec marche anormale, et 2 seul cas qui n’a pas pu rejoindre son travail.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Surgical treatment of tibial pilon fractures : about 54 cases.
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    Orateur(s) : Zied Mansi (TUNISIE)
    

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    Traumatology

    ABSTRACT N° SOFCOT25-669

    Surgical treatment of tibial pilon fractures : about 54 cases.

     

     

    Zied Mansi* 1, Ben Salah Jihed1, hedhili guedhami1, abderrahmen souid2, Hedi Rbai1

    1Orthopeadic Department, CHU Kairouan, Kairouan, 2Orthopeadic Department, Hopital Régional de Gafsa, Gafsa, Tunisia

    Your abstract : Fractures of the tibial pilon represent 3 to 10% of all tibial fractures. They arise from high-energy trauma by axial compression. They are serious given: their complexities, their therapeutic difficulties and the absence of muscular coverage with vascularization, making the prognosis severe dominated by the risk of skin necrosis, infection, malunion, pseudarthrosis and osteoarthritis .

    The development of anatomical implants with angular stability and the recent improvement in the definition of surgical approaches have clearly changed the prognosis of these lesions.

    Material and methods : We carried out a retrospective study through 450 ankle traumas collected at the orthopedic traumatology department over the same study period , a series of 54 cases of tibial pilon fractures was noticed, treated surgically in the traumatology-othopedia department, over a period of 8 years from January 2014. to December 2021.

    Standard front and lateral x-rays of the ankle made it possible to confirm the diagnosis, and to analyze the different anatomopathological types of the fracture.

    Results : The fracture of the tibial pilon affects young active subjects, with an average age of 42 years, and a male predominance, the sex ratio M/F equal to 2.2 The etiological circumstances were dominated by high-energy trauma: falls of a high place at 47%, followed by public road accidents at 31.25%.

    Surgical treatment by open osteosynthesis was carried out in 65% of cases; combined treatment in 24% of cases; and closed treatment in 11% of cases.

    Discussion : According to SOFCOT clinical criteria, functional results were good in 65% of cases, average in 25% of cases, and poor in 10% of cases. The analysis of our results showed a majority of good clinical and radiological functional results with open treatment: which showed its superiority compared to closed treatment; and combined treatment. Complications noted were infection; skin necrosis; algodystrophy.

    Conclusion : In the light of our retrospective study, which focused on a series of 54 cases treated surgically, we note the seriousness of these fractures, as long as they affect the long-term functional prognosis; and still remain a real challenge for the surgeon.

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    L'enclouage centromédullaire alésé et verrouillé des Fractures de Jambes et ses complications
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    Orateur(s) : Ahmed Chahine Toualbi (ALGéRIE)
    

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    Traumatology

    ABSTRACT N° SOFCOT25-699

    L'enclouage centromédullaire alésé et verrouillé des Fractures de Jambes et ses complications

     

    Ahmed Chahine Toualbi* 1, Mahfoud Nabil Bouhraoua1

    1Service de Chirurgie orthopédique-traumatologique de Bab el Oued (Ex Maillot), Faculté de Médecine d'Alger, Alger, Algeria

    Your abstract : Pourquoi le choix de la technique d'enclouage centromédullaire verrouillé des fractures traumatologiques et pathologiques des fractures de jambes?

    But: Assurer une stabilisation solide du foyer de fracture pour obtenir une consolidation osseuse rapide et autoriser un appui précoce.

    Material and methods : Notre étude consiste à évaluer les résultats radio-cliniques des complications obtenus de cette technique afin de les comparer avec les données de la littérature médicale. Elle s'efforcera d'évaluer les résultats obtenus en matière de consolidations osseuse à l'effet d'évaluer ensuite les résultats fonctionnels. Analyse des dossiers de chaque patient (107 cas) âgés entre 18 et 50 ans victimes d'accidents de circulation, voie publique et sportifs de 2023-2025.

    Results : Incidence de fractures simples 80%, fractures tibiales du 1/3 et du 1/4 inferieurs =45.7% de cas, 16.58% ouverts. Taux de polytraumatisés=33.12%, Enclouage réalisé entre 6-24h dans 20% des cas, et 80% des cas entre 24-72h. Durée moyenne hospitalisation=5.25jours. Reprise de l'appui= 6-11 semaines en moyenne. Consolidation obtenue en 14 semaines et reprise du travail en 22 semaines en moyenne. Taux de complication en pero et post-op= 33.76 %.

    Discussion : Peut-on dire que toutes les fractures de jambes fraiches et anciennes seront stabilisées par un enclouage verrouillé? Offrant des résultats de guérison probants (consolidation rapide, stable et court durée de réinsertion socio-professionnelle) et ce malgré les complications liées à la technique et survenues en post-op soit l'indication de choix. le but recherché est de démontrer selon une étude statistique que cette technique pourrait servir de levier thérapeutique dans une variété de situations pathologiques.

    Conclusion : Notre recherche a permis de faire la concordance entre l'objectif thérapeutique et l'originalité de la technique indiquées qui reste la technique de référence dans le traitement des fractures de jambes traumatiques fermées ou ouvertes de type 1 et 2 ou encore pathologiques.

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    Efficacité de l’ostéotomie du péroné dans la prise en charge des pseudarthroses aseptiques du tibia: A propos de 27 cas
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    Orateur(s) : Dhia Eddine Bouzrara (TUNISIE)
    

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    Traumatology

    ABSTRACT N° SOFCOT25-761

    Efficacité de l’ostéotomie du péroné dans la prise en charge des pseudarthroses aseptiques du tibia: A propos de 27 cas

     

    Dhia Eddine Bouzrara* 1, khaled khelil1, Achref Abdennadher1, Hedi Gharbi1, Rabie Ayari1, khalil Amri1

    1Service de chirurgie orthopedique et traumatologique , Hopital militaire principal d'instruction de Tunis , Tunis, Tunisia

    Your abstract : La pseudarthrose aseptique du tibia complique la consolidation osseuse après fracture. L’ostéotomie du péroné, en modifiant les contraintes mécaniques selon la loi de Wolff, pourrait favoriser la guérison. Cette étude évalue son efficacité dans ce contexte.

    Material and methods : Une étude rétrospective sur 27 patients militaires traités entre 2013 et 2019 a été réalisée. Tous ont bénéficié d’une ostéotomie du péroné isolé, avec suivi clinique et radiologique sur 1,5 an. L’évaluation fonctionnelle a suivi la classification d’ASAMI.

    Results : Parmi 327 fractures de jambe, 8,3 % ont évolué en pseudarthrose. La consolidation a été obtenue dans 82 % des cas après 4,5 mois en moyenne. L’évaluation fonctionnelle montre 74 % de bons à très bons résultats. Un cas d’infection superficielle a été noté, et 18 % des patients ont nécessité une prise en charge secondaire.

    Discussion : L’ostéotomie du péroné optimise la transmission des charges et stimule l’ostéogenèse. Le taux de consolidation observé est cohérent avec la littérature. Toutefois, l’échec chez certains patients souligne la nécessité d’améliorer les stratégies de prise en charge.

    Conclusion : L’ostéotomie du péroné est une option efficace, rapide et peu couteuse pour traiter la pseudarthrose tibiale. Son association à d’autres techniques pourrait encore améliorer les résultats.

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    Les traumatismes étagés du membre pelvien de l’enfant nécessitent une stratégie thérapeutique particulière afin d’éviter les complications secondaires et des séquelles fonctionnelles ; A propos de 67 patients
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    Orateur(s) : Rabah Atia (ALGéRIE)
    

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    Traumatology

    ABSTRACT N° SOFCOT25-773

    Les traumatismes étagés du membre pelvien de l’enfant nécessitent une stratégie thérapeutique particulière afin d’éviter les complications secondaires et des séquelles fonctionnelles ; A propos de 67 patients

     

    Rabah Atia* 1

    1Hôpital Ibn Rochd , Université Annaba Badji Mokhtar, Annaba, Algeria

    Introduction : Les traumatismes étagés du membre pelvien chez l’enfant (TEMPE) sont une entité anatomo-pathologique complexe sur les plans radio-clinique et thérapeutique

    Material and methods : 67 TEMPE (0,13%) sur 51206 traumatisés ostéo articulaires (1996-2015); Bilan radio clinique locorégionale et général; Classification en fonction des atteintes diaphysaires et/ou articulaires; Traitement orthopédique et chirurgical; Résultats à 3-6 ans;

    Results : 53,33% 12-16 ans (Age moyen 10 ans); 73,33% garçons, 66,66% droite, 30% citadins, 49.98 % victimes d'accident de la circulation; 66% associées à une lésion (crane); 86,66% fractures fermées, 75% fractures ouvertes type I; 33.33 % fractures du fémur associées à 54.54 % jambe, à 36.36 % bassin, et à 9.09 % cheville; 28.78 % fracture de jambe associées à 63.15 % fémur, 10.52 % bassin, 10.52 % cheville, 10.52 % pied; 19.69 % fracture du bassin associée à 61.53% fémur, 15.38% jambe, 15.38% genou, cheville; 9.09 % fracture de cheville associée à 33.33 % jambe, 33.33 % fémur, 16.66 % bassin, 6.66 % genou; 6.06 % fracture du genou associées à 50 % bassin, 25 % cheville, 25 % jambe; 3.03 % de fractures du pied associes qu'avec une fracture de jambe; 69.97 % sont hospitalisés 2 à 6 jours; 73.32 % de traitement chirurgical, 31,81% à foyer fermé; 31.81 % plaque vissée, 22.72 % embrochage, 18.18 % broche et plaque, 13.63 % enclouage; 4.54 % brochage et clou, un clouage, plaque fixateur externe; 33.33 % de réduction chirurgicale; A court terme 2 sepsis sévères et 8 déplacements secondaires; A moyen terme tous revus à 18-24 mois, A long terme : 44,44% à 3-6 ans; Quatre douleurs inexpliquées, trois raideurs, une désaxation, deux boiterie, une Inégalité de longueur, une épiphysiodèse; 33,33% ont redoublé l'année scolaire

    Discussion : Les TEMPE sont rares. La chirurgie est la base du traitement. L'évolution est favorable quel que soit le type de traitement. La réduction des fractures doit être réalisé à foyer fermé autant que possible. L'avantage de l'urgence est la facilité de la réduction. Les résultats sont bons et l'évolution à long terme est excellente, affirmant la bénignité des TEMPE

    Conclusion : Les TEMPE sont rares et posent peu de problèmes. Quel que soit le traitement entrepris l'évolution à long terme est bonne affirmant leur bénignité

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    Le pronostic évolutif de la hanche est intimement lié à l’anatomie pathologique selon le déplacement des luxations associées aux fractures de l’acétabulum en dehors des lésions ostéochondrales et des difficultés thérapeutiques A propos de 357 cas
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    Orateur(s) : Rabah Atia (ALGéRIE)
    

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    Traumatology

    ABSTRACT N° SOFCOT25-774

    Le pronostic évolutif de la hanche est intimement lié à l’anatomie pathologique selon le déplacement des luxations associées aux fractures de l’acétabulum en dehors des lésions ostéochondrales et des difficultés thérapeutiques A propos de 357 cas

     

    Rabah Atia* 1

    1Hôpital Ibn Rochd , Université Annaba Badji Mokhtar, Annaba, Algeria

    Introduction : L’association d’une luxation de la hanche à une fracture de l’acétabulum est repartie en trois types de pronostic différent en dehors des lésions ostéo-cartilagineuses de la tête et du cotyle. L'objectif du travail est de vérifier l'impact du déplacement de la tête par rapport au toit du cotyle et du U radiologique

    Material and methods : 357 cas ; bilan radiographique standard, analyse des distances tête-toit et U radiologique-fond du cotyle ; TDM après réduction de la luxation en urgence ; traitement orthopédique ou chirurgie en fonction des lésions osseuses ; traction post opératoire ; impact de la luxation sur la décision thérapeutique ; évaluation des erreurs de jugement ; résultat immédiat selon Matta à court terme, à la reprise de la marche et à 18 mois selon Merle d’Aubigné

    Results : Age moyen 29 ans ; 79,72% 20-40 ans, 64,33% droite ; 88,81% accidents de la circulation ; 67,13% assis siège près du chauffeur ; bilan standard 46,65% D-0 normale, 24,92% D-Toit augmentée, 17,08% D-U augmentée, 12,32% D-toit et D-U augmentée ; la TDM visualise les lésions des parois postérieure et antérieure ; 50,34% fracture de la paroi postérieure ; 18,88% fracture de la colonne postérieure dont 13,28% associée à une paroi postérieure ; 6,29 % fracture de la colonne antérieure ; 21,27% fracture complexe du cotyle ; 2,09% fracture de la tête fémorale ; 0,69% fracture per trochantérienne ; 92% Chirurgie ; selon Matta 48,33% réduction non satisfaisante, 29,03% satisfaisante, 22,58% anatomique ; 82% lésions ostéochondrales ; 74% Tassement ostéo-cartilagineux du cotyle ; 100% mise sous traction en hospitalisation de 21jours ; 100% déambulation sans appui 90 jours ; 49% reprise des activités aménagées à 6 mois ; 62% résultat médiocre à une année

    Discussion : Ne pas faire de TDM sur hanche luxée. Dans les luxations postérieures, la paroi postérieure conserve des attaches capsulaires et la tête fémorale a rompu avec le ligament rond et on retrouve toujours des lésions ostéocartilagineuses pouvant être incarcérés. Le cotyle présente des lésions en miroir. Un tassement est retrouvé et doit être relever Il faut tout remettre en place, relever les tassements, fixer les foyers fracturaires, décharger la hanche longtemps, mobiliser passivement et activement. L’agression chirurgical reste souvent obligatoire, le montage doit être simple et solide et la mobilisation en décharge. La médiocrité des résultats relève des lésions ostéo-cartilagineuses et du déplacement de la tête associée ou non avec le toit

    Conclusion : Le pronostic fonctionnel dépend du type de luxation et des lésions ostéochondrales et vasculaires, la nécrose de la tête en premier

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    Les indications du traitement des fractures de la diaphyse humérale: une umbrella review
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    Orateur(s) : Mohamed Sadok Chtai (TUNISIE)
    

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    Traumatology

    ABSTRACT N° SOFCOT25-841

    Les indications du traitement des fractures de la diaphyse humérale: une umbrella review

     

    Mohamed Sadok Chtai* 1, Mahmoud Ben Maïtigue1, Aymen Hannafi1, Romdhane Denguezli1, Mohamed Ali Khalifa1, Karim Bouattour1

    1CHU sahloul de Sousse service d'orthopédie, université de Sousse, Sousse, Tunisia

    Your abstract : La diaphyse humérale subit des contraintes essentiellement rotatoires. Les fractures diaphysaires s'accompagnent d'un taux de pseudarthrose élevé (8-20% ). Le but de ce travail est d'essayer de voir les avantages et inconvénients des différentes méthodes thérapeutiques et d'essayer d'établir l'indication idéale selon le type de la fracture

    Material and methods : Nous avons mené une umbrella review des revues systématiques et méta-analyses publiées entre 2010 et 2024 sur le traitement des fractures de la diaphyse humérale. Nous avons réalisé la recherche des articles sur les bases de données PubMed Cochrane Library

    Embase et Web of Science. Les mots clé étaient "fracture de la diaphyse humérale", "revue systémique" "méta-analyse". Le nombre d'articles repérés était de 1248, 876 articles après suppression des doublons. Nous avons éliminé les articles hors sujet (fractures de l'humérus proximal ou pédiatrique), et les revues sans méthodologie systémique. 142 articles ont été retenus.

    après avoir appliqué les critères d'inclusion suivants:

    revues et méta analyses publiées entre 2010 et 2024 et comparant au moins 2 types de traitement et ayant des critères de jugement clairs (consolidation, complications, fonction) nous avons pu retenir : 38 revues systématiques et méta-analyses

    Results : Le traitement orthopédique est le traitement de référence pour les fractures non déplacées obliques ou spiroides longues avec un taux de consolidation de 95% . Cependant, un meilleur alignement et récupération plus rapide sont obtenus lors du traitement chirurgical.

    L'ostéosynthèse par plaque présenté un risque plus élevé de lésions iatrogènes du nerf radial, de risque de septique et de ré-intervention que les autres méthodes thérapeutiques. La paralysie du nerf radial iatrogène est de 7 % avec un bon taux de récupération. On n'a pas trouvé de différence significative sur le taux de consolidation entre l’ostéosynthèse par clou et par plaque mais on a trouvé un un taux de complications plus élevé après l'enclouage. Il n'y'a pas de différence significative sur le taux de consolidation avec les clous rétrogrades et antérogrades mais un taux de complications significativement moins élevé a été associé aux clous rétrogrades. Le fixateur externe est indiqué en cas de fractures ouvertes ou comminutives

    En cas de paralysie du nerf radial avec une fracture fermée non déplacée de la diaphyse humérale, la récupération spontanée est obtenue dans plus que 90% des cas. Un EMG entre 6 semaines et 3 mois doit être réalisé si pas de récupération. L'exploration du nerf est réalisée d'emblée en cas de fracture ouverte, de lésion vasculaire ou de fracture déplacée avec paralysie.

    Conclusion : Le traitement orthopédique reste le premier choix pour les fractures non déplacées, avec des résultats fonctionnels excellents.

    La plaque vissée permet d'épargner la coiffe des rotateurs et d'explorer le nerf mais reste plus invasive. l'enclouage centro-médullaire peut être une bonne alternative chez le sujet âgé.

    L'IA a-t-elle été utilisée pour ce résumé en dehors du correcteur orthographique ou de la traduction? : Yes

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    L’embrochage centromédullaire élastique stable dans les fractures diaphysaires de fémur chez l’enfant (à propos de 56 cas)
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Hafid Talha (MAROC)
    

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    Traumatology

    ABSTRACT N° SOFCOT25-848

    L’embrochage centromédullaire élastique stable dans les fractures diaphysaires de fémur chez l’enfant (à propos de 56 cas)

     

    Hafid Talha* 1, 2, Mohamed HBIBI1, 2

    1laboratoire des sciences de la santé FMPE, faculté de médecine, 2chirurgie pédiatrique, centre hospitalier régional, ERRACHIDIA, Morocco

    Your abstract : L’embrochage centromédullaire élastique stable (ECMES) est une technique jeune en traumatologie pédiatrique qui s’est rapidement imposée comme traitement de choix des diaphysaires du fémur chez l’enfant de plus de quatre ans.

    Material and methods : Nous rapportons les résultats d’une étude rétrospective sur une série de 56 fractures diaphysaires du fémur traitées par au service de chirurgie pédiatrique d’Errachidia entre janvier 2019 et décembre 2024. Le but de ce travail est de montrer la place de l’embrochage centromédullaire élastique stable dans le traitement de ces fractures diaphysaires

    Results : L’âge moyen de nous patients est de 10 ans avec une prédominance masculine, le côté gauche est plus atteint, l’ouverture cutanée est observée dans un seul cas, sans aucune lésion vasculo-nerveuse. La technique d’embrochage centro-médullaire élastique stable est utilisée chez tous les patients, l’immobilisation postopératoire est assurée par une attelle cruro-pédieuse pendant 15 à 20 jours. L’évolution a été marquée par une raideur du genou chez 09 patients qui a disparu après ablation des broches

    Conclusion : L’ECMES reste une technique simple, fiable, peu couteuse, qui permet une récupération fonctionnelle précoce et n’exposant qu’à peu de complications qui sont souvent bénignes et facile à contrôler

    L'IA a-t-elle été utilisée pour ce résumé en dehors du correcteur orthographique ou de la traduction? : No

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Comment réussir une greffe inter tibio-fibulaire ?
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    Orateur(s) : Abdelkader Arroum (TUNISIE)
    

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    Traumatology

    ABSTRACT N° SOFCOT25-870

    Comment réussir une greffe inter tibio-fibulaire ?

     

    Abdelkader Arroum* 1, Ameni AMMAR1, Mohamed Samir DAGHFOUS1

    1service de chirurgie orthopédique B, Institut Kaasab d'orthopédie , Manouba, Tunisia

    Introduction : La greffe osseuse autologue intertibiofibulaire (GITF) est une technique chirurgicale réputée d’être à la fois ostéogénique, ostéo-inductrice et ostéo-conductrice, ce qui explique les taux élevés de consolidation rapportés par la littérature avoisinant parfois les 95% de réussite même en cas de pseudarthroses infectées de jambe.

    Son principe est simple et consiste à la création d’une synostose tibiopéronière pontant de part et d'autre le foyer de pseudarthrose avec création d’une nouvelle continuité mécanique et anatomique de transmission des contraintes. Elle garde en plus l’avantage d’être reproductible même en cas d’échec.

    Material and methods : À travers une étude rétrospective sur une durée de 5 ans (de 2019 à 2024) d’une série de 10 pseudarthroses septiques de jambe on se propose de présenter cette technique chirurgicale réparatrice ainsi que ses deux temps opératoires : la prise de greffe et la préparation du site receveur.

    Elle concerne 10 fractures ouvertes (7 types II, 3 types III). Un cas de pseudarthrose suppurée faisait suite à une ostéosynthèse secondaire sur fracture ouverte type II préalablement cicatrisée.

    Le bilan pré opératoire systématique avant la GITF a comporté un angioscanner de jambe précisant le statut vasculaire et validant le choix de la voie d’abord à emprunter.

    3 conditions nécessaires ont être réunies :

    - Un fibula continu

    - Un foyer de pseudarthrose asséché

    - Un greffon cortico spongieux encastré au niveau de la membrane interosseuse entre tibia et fibula.

    La Voie d’abord postéro-interne permettant une meilleure exposition de l’espace inter tibio péronier a été largement utilisée.

    Une ostéosynthèse complémentaire par fixateur externe tibio tibial a été constamment associée.

    Results : Les résultats sur la consolidation de la pseudarthrose ainsi que sur la guérison de l’infection étaient bons dans la majorité des cas.

    La durée moyenne de consolidation était de 5 à 7 mois.

    Deux échecs, secondaires à un défaut technique, ont pu être rattrapés avec succès par une greffe itérative secondaire.

    Discussion : Notre choix de la technique de comblement a été fonction de la taille de la perte de substance osseuse déjà existante :

    •Si cette perte osseuse est inférieure à 5 cm, une GITF simple est réalisée

    •Si elle est supérieure à 5 cm, une greffe spongieuse intra focale lui est associée

    •Si elle est supérieure à 10 cm, la difficulté d’obtenir une quantité suffisante d’os spongieux est simplifiée par la réalisation d’une double GITF n’intéressant que les 2 extrémités du foyer fracturaire.

    Conclusion : Nous pensons que la GITF demeure de nos jours une technique sûre du traitement des pseudarthroses tibiales, infectées ou non et qu’elle garde toujours son intérêt thérapeutique malgré l’émergence d’autres techniques innovantes plus physiologiques tel que le champ électromagnétique, BMP, l’injection de cellules souches et la technique de la membrane induite établie par Alain-Charles Masquelet.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Prise en charge des fractures diaphysaires de la clavicule : faut-il réévaluer nos conduites ?
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    Orateur(s) : Roufeida Neffati (TUNISIE)
    

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    Traumatology

    ABSTRACT N° SOFCOT25-900

    Prise en charge des fractures diaphysaires de la clavicule : faut-il réévaluer nos conduites ?

     

    Adnene Benamou1, Roufeida Neffati* 1, Cherif Kammoun1, Mokhtar Abderrahim1, Mohamed Ben Salah1, Mehdi Bellil1

    1Hopital Charles Nicolle, Tunis, Tunisia

    Introduction : Les fractures diaphysaires de la clavicule sont fréquentes chez les jeunes adultes actifs et soulèvent des enjeux fonctionnels majeurs. Le choix thérapeutique, qu'il soit orthopédique ou chirurgical reste un sujet de controverse. Bien que le traitement chirurgical puisse offrir des avantages en termes de récupération rapide, son taux de complications a longtemps suscité des réticences. Cette étude a pour objectif de comparer les résultats fonctionnels et les complications entre le traitement chirurgical et le traitement orthopédique des fractures diaphysaires de la clavicule.

    Material and methods : Nous avons mené une étude rétrospective incluant deux groupes de patients pris en charge pour fracture diaphysaire déplacée de la clavicule entre 2020 et 2024. Un groupe ayant subi une ostéosynthèse par plaque et un groupe traité orthopédiquement, du fait de limitations financières, de contre-indications à l’anesthésie ou d’un refus du patient. Les données épidémiologiques, le stade radiologique selon la classification d’Édimbourg, le score fonctionnel Quick DASH au dernier recul ont été relevés pour chaque patient. Le délai de consolidation, le raccourcissement ainsi que les complications ont également été analysés.

    Results : Trente patients présentant fracture de la clavicule type 2B d'Edinburg ont été inclus, avec un âge moyen de 33 ans et un suivi moyen de 16 mois. Les accidents de la voie publique constituaient l’étiologie principale (71 % des cas). Quinze patients ont été opérés et quinze autres ont reçu un traitement orthopédique. Le taux de complications post-opératoires chez les opérés était de 33 %, comprenant trois infections sur matériel, un cas de conflit cutané avec la plaque et un cas de débricolage du matériel. Chez les patients traités orthopédiquement, on a observé 5 cas de cal vicieux jugés inesthétiques par les patients. Le taux de consolidation s’élevait à 95 % dans le groupe chirurgical contre 81 % dans le groupe orthopédique. Sur le plan fonctionnel, le score QuickDASH à un an était de 10 dans le groupe chirurgical versus 24 dans le groupe traité orthopédiquement.

    Conclusion : Le traitement des fractures diaphysaires déplacées de la clavicule doit être individualisé en fonction des besoins fonctionnels du patient. Si la chirurgie permet une consolidation plus rapide et une récupération accélérée, elle comporte un risque plus élevé de complications. Le traitement orthopédique, bien qu'associé à un délai de guérison plus long, offre de bons résultats fonctionnels. Ces données appellent à une réévaluation individualisée des indications thérapeutiques.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Pseudarthrose et rupture d'un clou cervico-diaphysaire court dans une fracture pertrochantérienne : options et résultats du traitement de sauvetage
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    Orateur(s) : Guillem Fernandez Gil (SUISSE)
    

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    Traumatology

    ABSTRACT N° SOFCOT25-906

    Pseudarthrose et rupture d'un clou cervico-diaphysaire court dans une fracture pertrochantérienne : options et résultats du traitement de sauvetage

     

    Guillem Fernandez Gil* 1, John McManus1, Matthias Vautrin1

    1Orthopédie, GHOL, Nyon, Switzerland

    Your abstract : La rupture d'un clou cervico-diapysaire est une complication rare après une ostéosynthèse du fémur proximal. Les améliorations en matière de conception des tiges et de métallurgie ont permis de réduire son incidence, mais ces ruptures restent d’actualité. Nous présentons ici le premier cas de rupture de clou cervico-diaphysaire rapporté dans notre hôpital. Nous avons choisi de publier ce cas en raison de sa rareté et afin d'examiner la littérature disponible sur ce type de complication dans le but de proposer le traitement le plus approprié.

    Material and methods : Exposition du cas d’un patient de 78 ans, avec comme seul antécédent connu une myélofibrose, hospitalisé dans notre établissement pour une fracture pertrochantérienne du fémur proximal gauche en mars 2024. Nous avons réalisé une réduction fermée et une ostéosynthèse par clou cervico-diaphysaire, sans complication peropératoire. La prise en charge post-opératoire a suivi les recommandations standards, avec une rééducation à la marche en charge selon la tolérance douloureuse et des contrôles radio-cliniques à 6 et 12 semaines, conformément aux principales recommandations.

    Results : L’évolution a été favorable au cours des six premières semaines post-opératoires. Toutefois, lors des contrôles ultérieurs, le patient a présenté une augmentation des douleurs ainsi qu’une perte complète de la capacité de déambulation. Les examens complémentaires, incluant des radiographies et un scanner, ont mis en évidence une absence de consolidation de la fracture à cinq mois de l’intervention. Face aux difficultés rencontrées par le patient, nous avons procédé à l’ablation du matériel d’ostéosynthèse et à la réalisation d’une arthroplastie totale de la hanche avec une tête à double mobilité.

    Discussion : Ce n’est que pendant l’intervention que nous avons constaté la rupture de l'implant. En effet, le stress auquel l'implant a été soumis, en raison de la non-consolidation de la fracture, a été trop important, et l’implant a finalement cédé. La rupture de l’implant n’avait pas été détectée lors des examens préopératoires, et aucune corrélation n’a été retrouvée entre la myélofibrose et le risque de pseudarthrose.

    Conclusion : L'arthroplastie totale de la hanche s’est avérée être un traitement de sauvetage valide, et dans notre cas, l’évolution post-opératoire a été très favorable, avec reprise de la marche et de l'autonomie par le patient. Nous estimons que ce cas est intéressant à présenter, car il ouvre la discussion sur d’autres options thérapeutiques. Nous pensons également que certains antécédents, comme la myélofibrose, pourraient constituer des facteurs importants à prendre en compte avant de proposer une ostéosynthèse.

    L'IA a-t-elle été utilisée pour ce résumé en dehors du correcteur orthographique ou de la traduction? : No

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    Arrachement aigue du biceps brachiale: a propos de 3 cas avec de bons résultats
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    Orateur(s) : Ahmed Amine Ben Henia (TUNISIE)
    

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    Traumatology

    ABSTRACT N° SOFCOT25-911

    Arrachement aigue du biceps brachiale: a propos de 3 cas avec de bons résultats

     

    Ahmed Zandaoui1, mohamed amine gharbi1, Ahmed Amine Ben Hnia* 2, Youssef Souayah3, Yassine Belhedi1, Ramzi Bouzidi1, Khelil Ezzaouia1

    1Orthopédie, CHU Mongi Slim , 2service d'Orthopédie CHU Mongi Slim, 3Orthopédie, CH Mongi Slim, Marsa, Tunisia

    Your abstract : L’arrachement distal du biceps brachial, bien que moins fréquent que d’autres lésions du coude, constitue une pathologie invalidante, en particulier chez les sujets actifs travailleurs manuel. Le geste chirurgical est souvent indiqué, excepté chez les patients âgés et peu demandeurs. Nous illustrons les résultats de réparation chirurgicale de cette lésion.

    Material and methods : Trois patients, tous des hommes d’âge moyen 38 ans, ont présenté une rupture distale du biceps brachiale. Le mécanisme lésionnel était lié au port de charges lourdes associé à un mouvement d’extension du coude. Le diagnostic a été posé sur les signes cliniques (signe de Popeye inversé, test de Hook) et confirmé par échographie. Aucun malade n’avait pas de tendinopathie préalable et le traitement chirurgical a consisté en une réparation anatomique du tendon à l’aide d’ancres. Les résultats ont été évalués à moyen terme en termes de récupération fonctionnelle, de force et de complications.

    Results : Les trois patients ont bénéficié d’une récupération fonctionnelle satisfaisante avec un coude souple et extension complète et une force retrouvée au terme de 8 mois en moyenne. Une limitation minime de la supination de 5° en moyenne par rapport au côté controlatéral a été retrouvée chez les 3 malades sans avoir de retentissement fonctionnel ; Aucun cas de raideur, de d’ossification hétérotopique ou de récidive n’a été observé

    Discussion : La rupture distale du biceps brachial est une pathologie rare mais fonctionnellement invalidante, particulièrement chez les travailleurs manuels. L’indication chirurgicale est largement admise pour restaurer la force en flexion et en supination, essentielles aux activités quotidiennes et professionnelles. Dans notre série, la réparation anatomique à l’aide d’ancres a permis une récupération fonctionnelle satisfaisante, confirmant l’efficacité de cette technique.

    Nos résultats sont cohérents avec les données de la littérature, où une restauration quasi-complète de la force est rapportée après réparation chirurgicale, bien que de légères limitations en supination puissent persister. L’absence de complications majeures, telles que la raideur ou l’ossification hétérotopique, témoigne de l’efficacité du protocole de rééducation post-opératoire et du choix technique.

    Toutefois, des facteurs de risque comme le tabagisme ou des tendinopathies préexistantes peuvent influencer la récupération et le taux de complications.

    Conclusion : Il s’agit d’une technique efficace et reproductible pour restaurer la fonction du coude. Les facteurs de risque tels que le tabagisme et les tendinopathies devraient être pris en compte dans les suites opératoire. De plus amples études sont nécessaires pour comparer les différentes techniques chirurgicales et évaluer les résultats à long terme.

    L'IA a-t-elle été utilisée pour ce résumé en dehors du correcteur orthographique ou de la traduction? : No

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Fémroplastie prophylactique du fémur proximal chez les Patients Ostéoporotiques : Série de cas
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    Orateur(s) : Nabil Brahmi ()
    

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    Traumatology

    ABSTRACT N° SOFCOT25-963

    Fémroplastie prophylactique du fémur proximal chez les Patients Ostéoporotiques : Série de cas

     

     

     

     

    Nabil Brahmi* 1, Bruno Delgado Salvaterra 1, Majid Bekhtari1, Shonarees Berroa Walder1, Alain Akiki1

    1Service d'orthopedie et traumatologie , Hôpital Riviera Chablais, Rennaz , Switzerland

    Your abstract : Les fractures ostéoporotiques du fémur proximal constituent un problème croissant, engendrant des coûts socio-économiques importants et un taux de mortalité de 20 à 35%, la prévention serait donc d’un grand intérêt.

    La prise en charge de ces fractures est complexe en raison de la fragilité osseuse, qui limite souvent l’efficacité des méthodes de fixation conventionnelles.

    La fémoroplastie est une technique mini invasive qui vise à renforcer la résistance du col fémoral aux forces de compression et de cisaillement, en injectant du ciment osseux dans la zone affaiblie. Cette série de cas a pour but d’évaluer l'efficacité et la sécurité de la cimentoplastie préventive chez les patients ostéoporotiques.

    Material and methods : Notre étude concerne six patients avec une moyenne d’âge de 85 ans ayant subi un traitement chirurgical pour des fractures fémorales proximales, avec une densitométrie post-opératoire révélant des T-scores pathologiques (<-2,5) au niveau du col fémoral controlatéral et chez qui sont réalisées des fémoroplasties entre trois et six mois après les interventions initiales en utilisant du ciment au phosphate de calcium (CPC).

    Results : Dans notre série, au contrôle de six semaines post fémoroplastie, les patients étaient asymptomatiques avec une mobilisation sans moyens auxiliaires . Le bilan radiologique ne montrait pas de résorption osseuse chez cinq patients sur six, un patient avait développé une fracture sous trochantérienne du même côté de la fémoroplastie.

    Conclusion : Notre étude montre que la fémeroplastie est une option sure et efficace pour prévenir les fractures du fémur proximal chez les patient souffrant d’ostéoporose . Nous retrouvons dans la littérature des études semblables qui ont montré la même efficacité.

    Des études à grande échelle avec des périodes de suivi prolongées sont essentielles pour valider son efficacité à long terme.

    L'IA a-t-elle été utilisée pour ce résumé en dehors du correcteur orthographique ou de la traduction? : No

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Traitement des fractures de la diaphyse humérale par ostéosynthèse centromédullaire : Enclouage antérograde versus embrochage
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    Orateur(s) : Houssem Beji (Bergerac)
    

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    Traumatology

    ABSTRACT N° SOFCOT25-964

    Traitement des fractures de la diaphyse humérale par ostéosynthèse centromédullaire : Enclouage antérograde versus embrochage

     

    Houssem Beji* 1, Mahfoud Hayan 1

    1Chirurgie orthopédique, Ch samuel pozzi, Bergerac, France

    Introduction : La fracture de la diaphyse humérale est la troisième plus fréquente fracture diaphysaire. Les modalités de sa

    prise en charge reste controversés. L’ostéosynthèse centromédullaire paraît une méthode chirurgicale fiable

    dont l’enclouage antérograde et l’embrochage rétrograde représentent les deux techniques les plus

    communes.

    Notre objectif est d’évaluer comparativement les résultats de ces deux techniques et de dégager les

    indications appropriées.

    Material and methods : Il s’agit d’une étude rétrospective descriptive et analytique de janvier 2016 au décembre 2022 sur 60 patients

    ayant présenté une fracture récente de la diaphyse humérale traitée soit par enclouage antérograde soit par

    embrochage rétrograde

    Results : 48% des fractures ont été abordées par embrochage et 52% par enclouage. La quasi-totalité des cals vicieux

    ont été l'apanage du groupe d'embrochage (p=0.039). Le délai de consolidation n’était pas corrélé

    significativement à la méthode opératoire (p=0,052). Les infections post opératoire étaient significativement

    plus fréquente après embrochage (p=0,049).

    Pour les résultats fonctionnels, le score de la Mayo clinique du coude était significativement meilleur après

    enclouage, tandis que le score de Constant était supérieur après embrochage sans différence statistiquement

    significative. Quant au résultat global, l’ostéosynthèse par enclouage avait aussi un score de Stewart meilleur

    que l’embrochage.

    Discussion : Les auteurs notent que l’enclouage est fréquemment associé d’une part à un mauvais résultat fonctionnel de

    l’épaule secondaire à l’atteinte de la coiffe des rotateurs et d’autre part à une lésion nerveuse due soit à une

    fausse route de clou. Les mauvais résultats lors de l’embrochage ont été secondaire à l’élargissement des

    indications opératoires aux fractures complexes et aux fractures chez les sujets âgés

    Conclusion : Les résultats des deux techniques ont été satisfaisants avec une légère supériorité de l’enclouage

    centromédullaire.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    L’impact de la survenue des escarres suite aux fractures pertrochantériennes chez le sujet âgé sur le pronostic.
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    Orateur(s) : Mohamed Sadok Chtai (TUNISIE)
    

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    Traumatology

    ABSTRACT N° SOFCOT25-965

    L’impact de la survenue des escarres suite aux fractures pertrochantériennes chez le sujet âgé sur le pronostic.

     

    Mohamed Sadok Chtai* 1, Romdhane Denguezli1, Sofian Benzarti1, Mohamed Ali Khalifa1, nader Naouar1, Mahmoud Ben Maïtigue1, Karim Bouattour1, Hamed Hadj Mansour2

    1service d'orthopédie, CHU Sahloul, Sousse, Tunisia, 2service d'orthopédie, CH Argenteuil, Argenteuil, France

    Your abstract : Les fractures pertrochantériennes sont graves et potentiellement mortelles vu les complications qu’elles engendrent et leur survenu chez des sujets âgés fragiles et multitarés. Le but de notre étude est d’étudier la fréquence et la gravité de survenu des escarres suite à ce type de fractures

    Material and methods : Il s’agit d’une étude prospective descriptive et analytique concernant tous les patients âgés de plus de 60 ans hospitalisés dans notre service d’orthopédie et de traumatologie pour une fracture pertrochantérienne entre le 1er Janvier 2018 et le 30 Juin 2018. Ces patients ont été suivis pendant 1 an

    Results : Dans notre période d’étude nous avons suivi 142 patients pour fracture pertrochantérienne. Les complications les plus fréquentes en pré-opératoire étaient les escarres (39,4%) la décompensation des tares (20,4%) et les infections (17.6%). Les complications les plus fréquentes en post opératoire étaient les escarres (35%) avec les infections urinaires et pulmonaires (10,5%). Les escarres sont survenues chez 7% des patients opérés dans les 72 heures contre 48% des patients opérés après une semaine. Le sepsis sur matériel a été noté dans 5.5% des cas : chez 1.6% des patients n’ayant pas d’escarres et chez 20.8% des patients ayant eu des escarres. A 1 an, 49% des patients qui n’ont pas eu d’escarres préopératoires ont obtenu une bonne autonomie à la marche contre seulement 14% des patients avec des escarres en préopératoire. La mortalité à un an a été de 56% chez les patients ayant eu des escarres en préopératoire (dont 3 décédés avant d’être opérés) et de 46% chez les patients ayant eu des escarres en post-opératoire contre seulement 14% de mortalité chez les patients n’ayant pas eu cette complication.

    Discussion : Les escarres sont la complication la plus fréquente et prévoient une augmentation de la durée d’hospitalisation et de la mortalité. Ils exposent aussi à un risque accru de sepsis sur matériel d’ostéosynthèse. Le délai de prise en charge est un élément crucial dans la survenue des escarres : une prise en charge rapide permet de diminuer le risque de survenue de cette complication en permettant une reprise de l’autonomie. Dans notre série 48% des patients opérés avant 7 jours ont eu de bons résultats contre seulement 28% des patients opérés après 7 jours. La survenue des escarres en préopératoire est plus grave qu’en postopératoire car elle retarde la prise en charge chirurgicale.

    Conclusion : Les escarres sont une complication redoutable suite aux fractures pertrochantériennes. Elles retardent la prise en charge chirurgicale et exposent à un risque élevé de sepsis. Une prise en charge rapide avec une chirurgie dans les plus brefs délais permettant une reprise rapide de l’autonomie semblent être les axes principaux de lutte contre la survenue de cette complication.

    L'IA a-t-elle été utilisée pour ce résumé en dehors du correcteur orthographique ou de la traduction? : No

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Le score ASA : un facteur pronostic important au cours des fractures pertrochantériennes à propos de 142 cas
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    Orateur(s) : Mohamed Sadok Chtai (TUNISIE)
    

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    Traumatology

    ABSTRACT N° SOFCOT25-975

    Le score ASA : un facteur pronostic important au cours des fractures pertrochantériennes à propos de 142 cas

     

    Mohamed Sadok Chtai* 1, Hamed Hadj Mansour2, Romdhane Denguezli1, wajdi Chermiti1, Mahmoud Ben Maïtigue1, Mohamed Ali Khalifa1, Karim Bouattour1

    1service d'orthopédie, CHU Sahloul, Sousse, Tunisia, 2service d'orthopédie, CH Argenteuil, Argenteuil, France

    Your abstract : Le score ASA permet d’évaluer le risque anesthésique et prédit la mortalité péri-opératoire. Il dépend des tares du patient est c’est un indicateur de l’état de santé. Le but de notre étude est de prouver que le score ASA ne prédit pas seulement la mortalité péri-opératoire liée à l’anesthésie mais aussi la mortalité post-opératoire.

    Material and methods : Il s’agit d’une étude prospective descriptive et analytique concernant tous les patients âgés de plus de 60 ans hospitalisés dans notre service d’orthopédie et de traumatologie du pour une fracture pertrochantérienne entre le 1er Janvier 2018 et le 30 Juin 2018. Le score ASA a été noté chez tous ces patients à partir des fiches d’anesthésie. Ces patients ont été suivis pendant 1 an.

    Results : Notre étude a concerné 142 patients : 64% des patients étaient tarés dont 41% multi tarés.

    Seulement 36% des patients n’étaient pas tarés. L’association la plus fréquente était l’hypertension artérielle avec le diabète. (35% des patients). Les affections neurologiques étaient représentées essentiellement par les séquelles des accidents vasculaires ischémiques cérébraux. Seulement 4% des patients étaient ASA I, 41% ASA II, 53% ASA III et 2% ASA IV. Au bout d’un an, aucun patient ASA I n’est décédé. Tous les patients cotés ASA IV (3) sont morts. Les 3 patients avec un score ASA = IV sont décédés dans les 2 premiers mois.

    Il existe une relation entre le score ASA et la mortalité (r= 0,371, p < 0,001)

    Discussion : La co-morbidité influence directement les résultats chez les patients âgés victimes de fracture de la hanche. Selon plusieurs auteurs, le score ASA peut même prédire par lui-même la mortalité des patients avant et après la chirurgie. Dans notre série aussi, on remarque une relation étroite entre le score ASA et la mortalité. D’ailleurs, tous les patients ayant un score ASA IV sont décédés au cours de l’année de suivi et tous les patients ayant un score ASA I ont survécu

    Conclusion : Le score d’ASA évalue le risque anesthésique. Il est aussi un bon facteur pronostic au cours des fractures pertrochantériennes

    L'IA a-t-elle été utilisée pour ce résumé en dehors du correcteur orthographique ou de la traduction? : No

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Voie d'abord trans-tricipitale dans les fractures diaphysaires distales de l'humérus: note technique et série préliminaire
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    Orateur(s) : Firas Chaouch ()
    

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    Traumatology

    ABSTRACT N° SOFCOT25-976

    Voie d'abord trans-tricipitale dans les fractures diaphysaires distales de l'humérus: note technique et série préliminaire

     

    Youssef Othman1, 2, Anas Bougharriou1, Saber Rabhi1, 2, Habib Hadj Taieb1, Insaf Ben Messaoud1, Firas Chaouech* 1, 2, Makram Zrig1, 2, Abderrazek Abid1, 2

    1Orthopédie, CHU Fattouma Bourguiba, 2Faculté de Médecine, Université de Monastir, Monastir, Tunisia

    Your abstract : L’ostéosynthèse à ciel ouvert des fractures du tiers distal de la diaphyse humérale pose souvent des défis techniques du fait des rapports vasculo-nerveux intimes de l’os à ce niveau et des difficultés d’accès aux éventuels fragments médiaux. La voies d’abord postérieure trans-tricipitale constitue une option intéressante pour ce type de situations puisqu’elle offre une large exposition de l’os. Notre objectif est de décrire la technique et les résultats anatomiques et fonctionnel des ostéosynthèses à ciel ouvert des fractures diaphysaires humérales du tiers distal par voie trans-tricipitale.

    Material and methods : Nous décrivons notre technique opératoire et nous rapportons les résultats anatomiques et fonctionnels d’une série préliminaire de 7 cas.

    Les patients ont été opérés sous anesthésie générale, en décubitus latéral. L'humérus est abordé par voie postérieurs centrés sur la fracture. Un passage trans-tricipital est réalisé. Une attention particulière est accordée à la protection du nerf radial dans son trajet postérieur en proximal. Son trajet latéral est distant par rapport au champs opératoire. L'ostéosynthèse est réalisé par une à deux palques vissées (postérieure, latérale et/ou médiale) selon le type du trait.

    Results : Sept patients ont été opérés par 3 chirurgiens. Le recul a varié de 7 à 40 mois. 2 patients ayant une fracture transverse distale on eu une ostéosynthèse par plaque postérieure non vérouillée. Une patiente avec une fracture spiroide a eu une ostéosynthèse par une plaque vérouillée latérale. 4 patients avec des fractures à troisième fragment on eu une ostéosynthèse par 2 palques (latérale et médiale). La baisse du taux d'hémoglobine a varié entre 0.3 et 2.7 g/dL. En postopératoire, nous n'avons noté aucun déficit neurologique du nerf radial. Aucun cas de pseudarthrose n'est noté. A moyen terme, une patiente est décédée pour une cause sans rapport avec la fracture. Seulement 2 cas ont répondu à la convocation. Le score MEPS était de 70 pour une patiente et de 55 pour le deuxième.

    Discussion : La voie d'abord transtricipitale offre une large exposition de l'humérus sur sa face postérieure et sur ses bords latéral et médial. Plusieurs possibilités de positionnement de la plaques s'offrent au chirurgien. Ceci permet de gérer des fractures complexes telles que les fractures distales en ail papillon à fragment médial où une voie latérale est inadéquate. Seulement le trajet postérieur du nerf radial dans la partie proximale est à risque en cas de palque postérieure en opposition à la voie latérale où le nerf croise le champ opératoire dans tout son étendu.

    Conclusion : La voie d'abord trans-tricipitale est une option intéressente dans les fractures diaphysaires de l'humérus surtout pour le tupe 12B de l'AO. Des résultats plus détaillés avec une série plus large sont nécessaires pour identifier les indications de cette voie d'abord.

    L'IA a-t-elle été utilisée pour ce résumé en dehors du correcteur orthographique ou de la traduction? : No

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    L'impact de l'hémoglobine préopératoire sur la mortalité lors des fractures pertrochantériennes chez le sujet âgé
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    Orateur(s) : Mohamed Sadok Chtai (TUNISIE)
    

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    Traumatology

    ABSTRACT N° SOFCOT25-984

    L'impact de l'hémoglobine préopératoire sur la mortalité lors des fractures pertrochantériennes chez le sujet âgé

     

    Mohamed Sadok Chtai* 1, Hamed Hadj Mansour2, Romdhane Denguezli1, wajdi Chermiti1, Mahmoud Ben Maïtigue1, Mohamed Ali Khalifa1, Karim Bouattour1

    1service d'orthopédie, CHU Sahloul, Sousse, Tunisia, 2service d'orthopédie, CH Argenteuil, Argenteuil, France

    Your abstract : Les fractures pertrochantériennes sont des fractures graves et surviennent chez une population âgée et fragile. Leur fréquence est en constante augmentation en rapport avec le vieillissement de la population

    L'objectif de notre travail est de prouver la corrélation entre l'hémoglobine préopératoire et le pronostic des fractures pertrochantériennes

    Material and methods : Il s’agit d’une étude prospective descriptive et analytique concernant tous les patients âgés de plus de 60 ans hospitalisés dans notre service d’orthopédie et de traumatologie d pour une fracture pertrochantérienne entre le 1er Janvier 2018 et le 30 Juin 2018. Ces patients ont été suivis pendant 1 an. Une NFS systématique a été pratiquée à l’admission chez tous les patients ainsi qu’une NFS post opératoire. Nous avons noté si les patients on nécessité une transfusion, le nombre de culot globulaires reçus ainsi que la NFS post transfusionnelle

    Results : Nous avons suivi 142 patients durant la période de notre étude. Les sujets de notre étude sont des sujets âgés avec une anémie pré opératoire fréquente (86 % des patients sont anémiques). Cinquante cinq patients ont nécessité une transfusion pré ou post opératoire (soit 41% des patients opérés). Aucun patient ayant un taux d’hémoglobine initial supérieur à 12,5 n’est décédé. Par contre, 29% des patients avec un taux d’hémoglobine initial inférieur à 8 sont décédés

    Discussion : L’hémoglobine à l’admission est aussi un facteur influençant la mortalité selon plusieurs auteurs dont Lamb & al. Carpintero, dans sa revue de littérature, conseille de corriger l’hémoglobine jusqu’à un taux ≥ 10g/dl. Hou & Al affirme aussi que le taux d’hémoglobine influence le taux de mortalité mais recommande «l’attitude de restriction de transfusion» déjà mentionnée. Dans notre série, 29% des patients ayant un taux d’hémoglobine initial inférieur à 8 sont décédés, et aucun patient avec un taux. d’hémoglobine≥12,5 n’est décédé. Ce rapport plus net dans notre série (p=0,009) est probablement lié à l’association anémie et autres tares qui est plus fréquente et mal prise en charge. Sanz-Reig déduit que les patients, âgés de plus de 90 ans, ayant un taux d’hémoglobine<10g/dl, souffrant d'insuffisance cardiaque, d'asthme et de maladie rhumatismale présentent un risque plus élevé de mortalité hospitalière. Etant donné que ces facteurs ne sont pas modifiables, Il recommande l'élaboration de protocoles d'actions qui permettraient de réduire la période d’hospitalisation de ces patients.

    Conclusion : Les fractures pertrochantériennes surviennent le plus souvent chez des sujets multi-tarés et fragiles. Leur prise en charge doit être rapide. Le but est d’assurer la reprise de l’autonomie dans les plus brefs délais. Le traitement chirurgical doit passer par un bon conditionnement du patient : contrôle des co-morbidités, lutter contre l’anémie et la dénutrition

    L'IA a-t-elle été utilisée pour ce résumé en dehors du correcteur orthographique ou de la traduction? : No

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Tiges fémorales cimentées vs non cimentées dans la prothèse totale de hanche post-traumatique: Etude comparative chez les patients âgés.
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    Orateur(s) : Mohamed Habib Sanaa (TUNISIE)
    

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    Traumatology

    ABSTRACT N° SOFCOT25-986

    Tiges fémorales cimentées vs non cimentées dans la prothèse totale de hanche post-traumatique: Etude comparative chez les patients âgés.

     

    Mohamed Habib Sanaa* 1, Ahmed Ben Abid1, Souha Bennour1, Adnen Benammou1, 1, Mehdi Bellil1, Mohamed Ben Salah1

    1Service de chirurgie orthopédique, Hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisia

    Introduction : Les fractures du col du fémur chez les personnes âgées sont fréquentes, souvent source de complications et de perte d’autonomie. Le choix de l’ancrage des tiges fémorales, cimentées ou non cimentées, est crucial pour une récupération optimale.

    L’objectif de cette étude était de comparer les résultats cliniques, radiologiques et les complications des deux types de tiges dans la prothèse totale de hanche post-traumatique chez les patients de plus de 65 ans.

    Material and methods : Etude rétrospective comparative menée entre janvier 2012 et décembre 2021, intéressant les patients de plus de 65 ans opérés pour une fracture du col du fémur par prothèse totale de la hanche. Pour chaque patient, nous avons évalué les résultats cliniques, analysé les résultats radiologiques et identifié les complications per et postopératoires.

    Results : Notre étude a intéressé 100 patients (52 tige fémorale cimentée et 48 tige non cimentée) âgés en moyenne de 68 ans, avec un sexe ratio de 0,78. Les deux groupes étaient comparables sur le plan épidémiologique.

    La durée opératoire était significativement plus longue pour les tiges cimentées (124,81 ± 21,05 min vs 102,67 ± 17,38 min) tandis que les complications peropératoires étaient similaires.

    En postopératoire, le score de Harris était supérieur dans le groupe cimenté à six mois (75,52/100 VS 71,65/100), à un an (80,87/100 VS 75,65/100) et au dernier recul (80,58/100 VS 75,83/100). De même, le score de PMA était supérieur dans le groupe cimenté tout au long du suivi postopératoire.

    Radiologiquement, les deux groupes étaient comparables en termes de position de la tige, inégalité de longueur des membres et enfoncement de tige.

    Pour les complications, les fractures péri-prothétiques étaient significativement plus fréquentes dans le groupe non cimenté (sept VS deux), mais les complications septiques, systémiques, luxations et descellements aseptiques étaient similaires.

    Discussion : Les résultats de notre étude confirment l’intérêt des tiges fémorales cimentées chez les patients âgés opérés pour fracture du col du fémur. En effet, bien que leur pose soit plus longue, elles offrent une meilleure récupération fonctionnelle et réduisent significativement le risque de fractures péri-prothétiques. Ces avantages sont particulièrement pertinents chez les patients ostéoporotiques, justifiant une préférence pour cette technique dans cette population. Toutefois, le choix doit rester individualisé en tenant compte des comorbidités et du profil osseux du patient.

    Conclusion : Bien que les tiges fémorales cimentées et non cimentées offrent toutes deux des résultats satisfaisants chez les personnes âgées, les tiges cimentées présentent les avantages de résultats fonctionnels améliorés et une réduction du risque de fractures péri-prothétiques. Ces atouts sont particulièrement importants chez les patients âgés ostéoporotiques.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

Divers
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    Les fractures ostéoporotiques sont une source majeure de morbidité et de mortalité dans la population âgée et constituent un fardeau significatif en matière de santé et d’économie à propos de 542 femmes menopausées
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    Orateur(s) : Rabah Atia (ALGéRIE)
    

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    Risk management

    ABSTRACT N° SOFCOT25-741

    Les fractures ostéoporotiques sont une source majeure de morbidité et de mortalité dans la population âgée et constituent un fardeau significatif en matière de santé et d’économie à propos de 542 femmes menopausées

     

    Rabah Atia* 1

    1Hôpital Ibn Rochd , Université Annaba Badji Mokhtar, Annaba, Algeria

    Introduction : La gestion des fractures ostéoporotiques très compliquées et difficile doit être prise charge en au cas par cas mais le cote préventif est primordial

    Material and methods : Matériel et Méthodes : Etude transversal a visée descriptive sur deux année (2014- 2015), 542 femmes fracturées; 40,7%-70-79ans ; 52,02% citadines ; 59,51% au foyer ; 59,3% Mariées ; 44,4% Multipares plus 4enfants ; 63% Antécédents médicaux ;76,5% une pathologie ; 58% HTA la moitié diabète ; 96,3% Ménopause effective ; 57,6% Ménopause plus 20ans ; 34,6 % Ménopausée à 49-52ans ; ATCD fracture 50% (3-6ans) ; fracture poignet 37,5 % accident domestique 87,5% bien évolué 100%; Actuellement 75% Chute domestique ; Aucune fracture identique dans la famille 70,4%, la sœur moitié des cas ; 37% Fémur proximal ; Parents vouté 33,3%, 63% Consommation laitage ; 96,3% non tabagique; Activité quotidienne ménage 96,3% et marche 83,3% ; Prise médicamenteuse 55,6% anti HTA 60% ; un seul médicament 66,5% et à titre préventif 74%, calcium 100% Vit D 43%; Douleur à 100%, Impotence à 100% ; Fracture du col du fémur 37%, poignet; 33,3% ; 40,4% maigres ; Traitement orthopédique 59,3% ; traitement médical 100% Antalgique 89% ; antiinflammatoire 70%

    Results : Prévalence de l’ostéoporose 66,7% ; 83% à l’âge de 60, à 100% en milieu rural et 89% retraités, 100% célibataire ;50% chez femmes ayant plus de 4 enfants et identique selon la prise de médicaments ou non ; 67% Diabétique et 100% si plus de 2 pathologies, 100% au-delà de 15 ans de ménopause,75% ATCD fracture récente ; 100% le poignet pour la fracture du col et si atteint de la mère ; 67% risque de chute domestique ;100% tabagisme; Prévalence 90%, fracture du col du fémur, 92% si maigre; Age 33% (71-80ans), Sex-Ratio 0.82, 100% vue 24heures, 100% traitement dans les 24heures, 63,85 % trans-cervicale de Delbet, 80% Pauwels II et III, 81 % Garden IV, 80% déplacée de Lamare ; 64 % chirurgie ; 34,90% vissage, 15,72% prothèse 34% traitement ; fonctionnel ; Revus à un an, 23,41% pseudarthroses, 30,14% nécrose ; Registres des décédés de l’état civil de la ville, 13,84% décédées dans l’année

    Discussion : L’ostéoporose doit être dépistée et traitée systématiquement ; Tout une hygiène de vie est nécessaire ; réadaptation particulière des personnes âgées; Les complications osseuses ont un rapport avec le type de la fracture

    Conclusion : La fracture du col du fémur sur une ostéoporose souffre d’un problème d’indication donc aucune synthèse ne pourrait permettre la reprise des activités antérieures

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Gestion du risque d'infection à l'ère de l'IA: un cadre opérationnel
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    Orateur(s) : Claudio Trotti (ITALIE)
    

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    Risk management

    ABSTRACT N° SOFCOT25-262

    Gestion du risque d'infection à l'ère de l'IA: un cadre opérationnel

     

    Claudio Trotti* 1

    1Direzione Operativa, Centro Ortopedico di Quadrante, Omegna, Italy

    Your abstract : Le projet vise à intégrer des algorithmes d'intelligence artificielle (IA) dans le traitement des données hospitalières via l'apprentissage automatique (ML) pour améliorer les procédures et prévenir les cas d'infection chez les patients (subissant une prothèse de hanche/genou) en identifiant, dès la phase de pré-admission (Guerra R., 2024).

    Material and methods : L'outil principal utilisé pour ce projet est le ML, une branche de l'IA qui permet aux ordinateurs d'apprendre à partir des données sans être explicitement programmés. La base de données fournie à la machine est : l'archive historique de la consommation de gel hydroalcoolique de l'entreprise de 2021 à 2023 ; les demandes d'antibiotiques justifiées de chaque séjour hospitalier de 2021 à 2023 ; les données sur les infections du site chirurgical (SSI) et leurs protocoles de 2013 à 2024 ; l'échantillon aléatoire de patients prothétiques envoyé au portail régional ; les volumes de chirurgies prothétiques et rachidiennes réalisées de 2021 à 2023 avec suivi de toute infection trouvée ; le rapport de surveillance des micro-organismes de 2021 à 2023 ; le protocole de surveillance de la résistance aux antibiotiques de certains micro-organismes isolés du laboratoire analytique.

    Results : Identifier des schémas communs, aussi complexes ou non apparents soient-ils, qui révèlent la propension d'un patient à un événement infectieux, ou la capacité de les associer à un groupe de patients caractérisés par un ensemble de caractéristiques complexes, conduit à une réduction des complications après la chirurgie, une plus grande efficacité et efficacité dans les processus d'assistance et de traitement, permettant une récupération rapide et une réduction de la durée de séjour hospitalier (LOS). L'amélioration qualitative des parcours se traduit également par des avantages économiques : si un patient avec un indice de risque d'infection élevé est identifié dès la pré-admission, des parcours et protocoles plus adaptés peuvent être adoptés, évitant des traitements et services inutiles.

    Discussion : Les algorithmes de ML soutiennent les ressources hospitalières en :

    •                                         offrant un outil de diagnostic qui accélère considérablement les temps de diagnostic liés au risque d'infection des patients traités/admis;

    •                                         identifiant l'appartenance du patient à un groupe spécifique, qui peut être associé à des services et procédures personnalisés moins chronophages et rentables ;

    •                                         recueillant des avantages économiques et de durabilité significatifs pour toutes les parties impliquées.

    Conclusion : L'introduction de l'IA pour le dépistage pré-admission afin d'identifier les risques d'infection du site chirurgical, dans la chirurgie prothétique, peut réduire considérablement l'incidence de ces infections. Des études ont montré que la mise en œuvre d'algorithmes d'IA et de ML dans les processus de pré-admission peut entraîner une réduction des SSI d'environ 30 à 50 % (De Simone B. et al., 2020).

    L'IA a-t-elle été utilisée pour ce résumé en dehors du correcteur orthographique ou de la traduction? : Yes

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    L'apport du clou cimenté imprégné d'antibiotiques dans la prise en charge des pseudarthroses septiques diaphysaires
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    Orateur(s) : Yassine Fath El Khir (MAROC)
    

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    Infections

    ABSTRACT N° SOFCOT25-166

    L'apport du clou cimenté imprégné d'antibiotiques dans la prise en charge des pseudarthroses septiques diaphysaires

     

     

    Yassine Fath El Khir* 1, Abdelwahed Soleh1, El Mehdi Boumediane1, Mohamed Amine Benhima1, Imad Abkari1

    1traumatologie orthopédie B, CHU Mohammed VI , Marrakech, Morocco

    Introduction : La pseudarthrose septique diaphysaire est une complication grave des fractures, caractérisée par une absence de consolidation osseuse dans un contexte infectieux après un délai de six mois. Sa prise en charge demeure complexe et représente un défi thérapeutique en raison de la gravité de l’infection et des difficultés liées à la cicatrisation osseuse. Le traitement par enclouage centromédullaire cimenté imprégné aux antibiotiques est une technique qui vise à combiner l'action mécanique de stabilisation du clou avec la libération locale d’antibiotiques pour éradiquer l’infection.

    Material and methods : étude transversale, portant sur 18 cas de pseudarthrose septique diaphysaire traités par enclouage centromédullaire cimenté imprégné aux antibiotiques, diagnostiqués entre janvier 2018 et janvier 2024.

    Les données personnelles, cliniques, radiologiques et microbiologiques ont été collectées à partir des dossiers médicaux et des consultations de suivi. Les résultats ont été analysés selon des Critères de consolidation osseuse, d’éradication de l’infection et d’éventuelles complications.

    Results : Les résultats montrent que la majorité des patients étaient des hommes (78%), avec un âge moyen de 37,7 ans. Le traitement par ECM-ATB a permis une consolidation dans 88% des cas, avec un délai de consolidation moyen de 6 à 9 mois. Les patients plus jeunes avaient de meilleurs résultats de consolidation (p < 0,001).

    En termes de gestion de l’infection, la bactériologie a révélé une prédominance de Cocci Gram positif, en particulier Staphylococcus aureus. La majorité des patients avaient une évolution favorable, tandis que 22% des cas ont présenté des complications, notamment des raideurs articulaires ou des rechutes infectieuses.

    Discussion : Nos résultats sont superposables à ceux retrouvés dans la littérature bien que les méthodes utilisées ne soient pas les mêmes. Le traitement chirurgical des pseudarthroses septiques diaphysaires en deux temps avec dans un premier temps un enclouage avec un clou manchonné de ciment et d’antibiotiques et dans un second temps après asséchement de l’infection par un clou ou plaque avec autogreffe osseuse donne des bons résultats.

    Une étude avec un échantillon assez important serait l’idéal.

    Conclusion : L'utilisation des clous cimentés aux antibiotiques est apparue comme une technique efficace dans la prise en charge des pseudarthroses septiques diaphysaires, avec des taux de consolidation et de contrôle de l’infection satisfaisants. Bien que certaines complications aient été observées, cette approche offre une solution pour améliorer la prise en charge de ces patients difficiles à traiter.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Résultats fonctionnels du traitement par voie arthroscopique des arthrites septiques de genoux natifs dans un pays à ressources limités
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    Orateur(s) : Freddy Mertens Bombah (BELGIQUE)
    

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    Infections

    ABSTRACT N° SOFCOT25-398

    Résultats fonctionnels du traitement par voie arthroscopique des arthrites septiques de genoux natifs dans un pays à ressources limités

     

    Freddy Mertens Bombah* 1, 2, Florent Anicet Lekina3, Pieter Berger4, 5, An Sermon5, 6

    1Département de chirurgie et spécialités/Faculté de médecine et des sciences pharmaceutiques, Université de Douala, Douala, Cameroon, 2Département d'orthopédie et traumatologie, clinique Universitaire Saint Luc, Université Catholique de Louvain, Louvain, Belgium, 3Département d'orthopédie et traumatologie, clinique Fouda, AO Trauma/AO Alliance, yaoundé, Cameroon, 4Department of Orthopaedic surgery, University Hospitals Gasthuisberg, 5Department of Development and Regeneration, 6Department of Traumatology, University Hospitals Gasthuisberg, KU Leuven, Leuven, Belgium

    Your abstract : La maitrise de l’antibiothérapie et le traitement arthroscopique sont deux grands tournants dans la prise en charge des arthrites septiques. L’arthroscopie reste très peu pratiquée dans les pays à ressources limités malgré les indications nombreuses. Les auteurs rapportent les résultats fonctionnels des débridements par voie arthroscopique des arthrites septiques de genoux natifs dans un hôpital au Cameroun.

    Material and methods : Il s’agissait d’une étude prospective incluant des patients adultes traités pour arthrite septique du genou par lavage et débridement/synovectomie par voie arthroscopique. Les paramètres cliniques recherchés étaient la douleur, les amplitudes articulaires, la Vitesse de sédimentation, la CRP.

    Results : Nous avons inclus 22 patients qui ont été traité. L’âge moyen était de de 28 ans avec une prédominance masculine. L’antécédent le plus retrouvé était la drépanocytose et le germe était le staphylocoque auréus dans 45% des cas. Sur le plan fonctionnel, au recul moyen de 6 mois, les résultats étaient satisfaisant. 20 genoux (90 %) étaient indolores. La flexion moyenne était de 118 dégrés. La VS et CRP se normalisaient au bout de la 3ème semaine.

    Discussion : Un bon équipement et une bonne maitrise des gestes de base de l’arthroscopie est primordiale dans les pays à ressource limités afin que les pratiques de l’arthrotomie soit restreintes aux indications de nécessité. Les résultats fonctionnels et biologiques sont comparables et superposables à ceux des pays développés.

    Conclusion : La prise en charge de l'arthrite septique reste un défi partout dans le monde et la voie arthroscopique mériterait d’être développée dans les pays à ressources limités.

    L'IA a-t-elle été utilisée pour ce résumé en dehors du correcteur orthographique ou de la traduction? : No

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Meta analyse des traitements chirurgicaux des arthrites septiques : stratégies, résultats et perspectives
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    Orateur(s) : Freddy Mertens Bombah (BELGIQUE)
    

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    Infections

    ABSTRACT N° SOFCOT25-410

    Meta analyse des traitements chirurgicaux des arthrites septiques : stratégies, résultats et perspectives

     

    Freddy Mertens Bombah* 1, 2, Cédric Dongmo Mayopa2, 3, Gaspary Fouédjeu2, 3, Randy Buzisa Mbuku2, 3, Thomas Schubert2, 3, Christine Detrembleur3, Olivier Cornu2, 3

    1Département de chirurgie et spécialités/Faculté de médecine et des sciences pharmaceutiques, Université de Douala, Douala, Cameroon, 2Département d'orthopédie et traumatologie, clinique Universitaire Saint Luc, 3Institute of Experimental and Clinical Research (IREC), Université Catholique de Louvain, Louvain, Belgium

    Introduction : La prise en charge de l'arthrite septique est une urgence. De nombreuses procédures chirurgicales sont décrites pour éradiquer l'infection dans l'articulation concernée. Les auteurs ont comparé les différentes études randomisées à travers des méta-analyses dans le but de donner les stratégies, résultats et perspectives des traitements chirurgicaux étudiés.

    Material and methods : Une recherche exhaustive des bases de données PubMed, Web of Science, Embase, Scopus et Cochrane Library a été réalisée. Les directives PRISMA (Preferred Reporting Items for Systematic Reviews and Meta-analyses) ont été suivies. La méta-analyse a été réalisée à l'aide de medcalc exprimé en odds ratio. L'hétérogénéité a été testée avec l'indice statistique I².

    Results : Dix-neuf études contrôlées randomisées ont été incluses. La stratégie de prise en charge variait selon l'âge du patient, le type d'articulation (native ou prothétique) etl'agent causal. Les études sur les articulations prothétiques présentaient un taux plus élevé de complications, notamment infectieuses, que celles sur les articulations natives. Aucune étude n’a évalué l’intérêt des solutions antiseptiques. Les résultats des méta-analyses exprimés en Odds ratio révèlent : irrigation vs arthrotomie (OR, 0,774 [IC à 95 %, 0,052–11,424] ; p = 0,852), arthrotomie vs arthroscopie (OR, 2,22 [IC à 95 %, 1,583–3,112] ; p < 0,001) et remplacement prothétique en un temps vs deux temps (OR, 0,436 [IC à 95 %, 0,237–0,801] ; p = 0,008). Illustration d'un risque significativement plus faible de complications (infection inclue) en faveur respectivement de l'irrigation, de l'arthroscopie et du remplacement prothétique en un temps.

    Discussion : Aucune méta-analyse sur les études randomisées n’a été faites à ce jour. Le taux d’infection étant important (principalement pour les études sur prothèses), une perspective serait d’évaluer les effets bénéfiques des antiseptiques sur la survenue d’infection

    Conclusion : La prise en charge de l’arthrite septique reste un défi, en particulier pour les articulations prothétiques. L’évaluation du rôle des solutions antiseptiques dans la prévention des infections pourrait offrir de nouvelles perspectives thérapeutiques et mérite d’être approfondie.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Infections sur prothèse totale de hanche : Épidémiologie et profil bactériologique
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    Orateur(s) : Malek Fakhfakh (TUNISIE)
    

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    ABSTRACT N° SOFCOT25-800

    Infections sur prothèse totale de hanche : Épidémiologie et profil bactériologique

     

    Malek Fakhfakh* 1, Mohamed Hedi Gharbi1, Dhia Bouzrara1, Achraf Abdennadher1, Khalil Amri1

    1Service de chirurgie orthopédique et traumatologie, Hopital militaire principal d'instruction de Tunis, Tunis, Tunisia

    Your abstract : L’infection est une complication redoutable de l’arthroplastie de la hanche avec des conséquences fonctionnelles et économiques majeurs La prise en charge est multidisciplinaire où le diagnostic bactériologique occupe une place importante.

    Le but de notre travail est de préciser les caractéristiques épidémiologiques de ces infections, ainsi que leur profil bactériologique et Préciser le profil de résistance des germes en cause.

    Material and methods : Il s’agissait d’une étude rétrospective portant sur 15 patients suivis pour des infections sur prothèse totale de hanche sur une période de 7 ans. Les critères diagnostics utilisés étaient ceux du consensus international sur les infections sur prothèse articulaire. Nous avons étudié le profil bactériologique, le tableau clinique et biologique. Nous avons exclu les patients initialement opérés dans d’autres structures hospitalières.

    Results : Notre série comportait 11 femmes et 4 hommes. L’âge moyen était de 62 ans. L’arthroplastie initiale a été réalisée pour 8 traumatismes, 4 coxarthroses, 2 coxites inflammatoires et 1 ostéonécroses aseptiques. Le délai moyen de survenue de l’infection était de 25 mois. Il y’avait 4 infections précoces et 11 tardives. La douleur était présente dans 80 % des cas. La valeur moyenne de la CRP était de 91.5 mg/l et de la VS était de 84 mm à la première heure. Les radiographies standard ont objectivé un descellement septique dans 9 cas. Les germes les plus retrouvés étaient les staphylocoques, isolés dans 55 % des cas, suivis par les BGN isolés dans 30 % des infections. La résistance à la méticilline et aux fluoroquinolones était rencontrée chez 30 % des souches de staphylocoques. Pour la rifampicine 25 % des souches y étaient résistantes. Pour les BGN, la résistance à la gentamicine était rencontrée dans 45% des cas.

    Discussion : L’analyse du profil épidémiologique des infections sur prothèse de hanche révèle une incidence variante entre 1 et 2 % après une arthroplastie primaire et pouvant atteindre 4 % en cas de reprise chirurgicale. La durée de l’intervention et la qualité de l’asepsie opératoire jouent également un rôle clé dans la survenue de ces infections. Les germes les plus fréquemment isolés sont les staphylocoques, en particulier Staphylococcus aureus. Le profil de résistance des germes impliqués varie selon l’espèce notamment la résistance des staphylocoques aux beta-lactamines et la résistance des BGN pour les céphalosporines de 3éme générations et à la gentamicine.

    Conclusion : L’infection sur une prothèse de la hanche est une complication rare. La prise en charge de ces infections nécessite une collaboration entre chirurgien et infectiologue. L’identification des aspects épidémiologiques et bactériologiques permet d’orienter les protocoles de prévention et améliorer la prise en charge thérapeutique.

    L'IA a-t-elle été utilisée pour ce résumé en dehors du correcteur orthographique ou de la traduction? : No

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    MICROBIOLOGIE ET FACTEURS DE RISQUE D'UNE INFECTION A BAS BRUIT DANS LES PSEUDARTHROSES DES OS LONGS APRES FRACTURE OUVERTE
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    Orateur(s) : Quentin Vanco (Nantes)
    

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    ABSTRACT N° SOFCOT25-133

    MICROBIOLOGIE ET FACTEURS DE RISQUE D'UNE INFECTION A BAS BRUIT DANS LES PSEUDARTHROSES DES OS LONGS APRES FRACTURE OUVERTE

     

    Quentin Vanco* 1, Christophe Nich1, David Boutoille2, Stephane Corvec2

    1Orthopédie, 2Infectiologie, CHU, Nantes, France

    Introduction : La pseudarthrose est une complication fréquente de la prise en charge des fractures ouvertes. Elle peut être associée à une infection sous-jacente de bas grade. Dans ce contexte, une analyse systématique des prélèvements osseux et tissulaires obtenus lors de la chirurgie de reprise est recommandée, en association avec une antibiothérapie à large spectre. Notre objectif principal était de décrire la microbiologie des pseudarthroses des os longs après fracture ouverte. Ensuite, nous avons cherché à déterminer les facteurs cliniques et biologiques associés au risque de cultures tissulaires peropératoires positives ainsi qu'à l'évolution après chirurgie de la pseudarthrose.

    Material and methods : Nous avons sélectionné des patients âgés > 18 ans ayant bénéficié d'une prise en charge chirurgicale d'une pseudarthrose après fracture ouverte diaphysaire, sans antécédent septique. Entre 2005 et 2021, 90 patients (69 hommes, 21 femmes) ont été inclus, avec un âge moyen de 36,8 ans (18-74 ans) au moment de la chirurgie de la pseudarthrose. Les localisations des pseudarthroses étaient tibiales (63 cas), fémorales (21 cas) et humérales (6 cas). Le délai moyen entre l'intervention initiale et la chirurgie de la pseudarthrose était de 21,3 mois (5-170 mois). La majorité des patients (75 patients, 83,3 %) ne présentaient ni signes d’inflammation locale ni écoulement fistuleux. L'infection était confirmée lorsqu’un même micro-organisme était isolé sur au moins deux prélèvements obtenus lors de la chirurgie de pseudarthrose. En postopératoire, tous les patients ont reçu une antibiothérapie à large spectre jusqu'à 14 jours, en attendant les résultats de l’analyse microbiologique.

    Results : Les cultures étaient positives dans 31 cas (34,4 %), révélant une flore polymicrobienne, avec une prédominance de Staphylococcus aureus (n=13 cas), de staphylocoques à coagulase négative (n=12), suivis de Cutibacterium acnes (n=9) et Pseudomonas aeruginosa (n=3).

    Discussion : Les facteurs associés au risque de pseudarthrose septique étaient le stade de la fracture ouverte selon la classification de Cauchoix-Duparc (p=0,03), un défect osseux (p=0,01) et la présence d'une inflammation locale préopératoire ou d'un écoulement fistuleux (p=0,04). En postopératoire, le risque de complication infectieuse était plus élevé (p=0,03) lorsque les cultures étaient positives au moment de la chirurgie de la pseudarthrose.

    Conclusion : Chez les patients présentant une pseudarthrose présumée aseptique d'un os long après une fracture ouverte, une infection de bas grade a été retrouvée dans un tiers des cas. Le risque d’infection était corrélé à la complexité du traumatisme initial. Dans ces cas, le risque d’échec septique était presque trois fois plus élevé par rapport aux patients dont les cultures étaient négatives. Selon nos résultats, nous ne recommandons pas une antibiothérapie systématique lorsque la pseudarthrose survient après une fracture ouverte de type 1 selon Cauchoix-Duparc, avec un défect osseux limité et en l’absence d’inflammation locale.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Les ostéomyélites aigues à localisations atypiques: à propos de 24 cas
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    Orateur(s) : Mohamed Sadok Chtai (TUNISIE)
    

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    ABSTRACT N° SOFCOT25-907

    Les ostéomyélites aigues à localisations atypiques: à propos de 24 cas

     

    Mohamed Sadok Chtai* 1, Romdhane Denguezli1, ahmed Mahmoudi1, Sofian Benzarti1, Nader Naouar1, Mohamed Ali Khalifa1, Karim Bouattour1

    1service de chirurgie orthopédque, CHU Sahloul, Sousse, Tunisia

    Your abstract : L'ostéomyélite aigue est une pathologie encore fréquente dans les pays en voie de développement. L'atteinte siège habituellement au niveau des métaphyses fertiles des os longs chez l'enfant et l'adolescent. Toutefois les os courts et les os plats peuvent être atteints par l'ostéomyélite aigue constituant des localisations atypiques et souvent méconnues.

    Le but de notre travail est de dégager les caractéristiques de ces localisations atypiques de cette ostéomyélite.

    Material and methods : Nous avons mené une étude rétrospective monocentrique sur une période de 27 ans. Nous avons répertorié les cas d'ostéomyélites atypiques( touchant les os courts et les os plats). Nous avons noté le tableau clinique lors de l'admission, le bilan radiologique réalisé et ses résultats, le traitement entrepris ainsi que les suites immédiates et au dernier recul.

    Results : L'atteinte a a été observée le plus souvent chez le grand garçon avec un âge moyen de 11 ans. Les os plats dans les localisations atypiques ont été les plus touchés avec prédominance de la localisation pelvienne. EN cas de localisation pelvienne, un abcès du psoas a été associé dans 2 cas. La douleur, l'impotence fonctionnelle et la fièvre étaient les symptômes les plus présents. L'état général était altéré dans 60% des cas. Une porte d'entrée n'a été retrouvée que dans 40% de cas elle était cutanée dans 56% des cas. La notion de traumatisme a été trouvée dans 1/3 des cas; le bilan biologique était perturbé dans 92% des cas. La radiographie en urgence n'a pas trouvé d'anomalies. L'échographie a été pratiquée dans 13 cas et a montré un abcès sous périosté dans 6 cas. la scintigraphie a été réalisée dans 7 cas et a été positive dans 85,7% des cas. L'IRM a été réalisée dans 5 cas et a montré des anomalies de signal permettant de confirmer le diagnostic. Les prélèvements bactériologiques étaient positifs dans 73% des cas. Le germe le plus trouvé était le staphylocoque aureus. Tous les patients ont eu une double antibiothérapie. Le traitement était médico-chirurgical dans 13 cas. En cas de traitement chirurgical une biopsie a été réalisée de façon systématique. L'évolution était favorable dans la majorité des cas. Nous avons noté deux cas de passage à la chronicité.

    Conclusion : Toute douleur osseuse fébrile chez l'enfant quelque soit son siège doit faire évoquer une ostéomyélite aigue. L'IRM est l'examen le plus performant. La précocité du diagnostic et la mise en route rapide d'un traitement adéquat permettent une évolution favorable et l'éviction des complications.

    L'IA a-t-elle été utilisée pour ce résumé en dehors du correcteur orthographique ou de la traduction? : No

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Hydatic cyst of the psoas muscle: About a case
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    Orateur(s) : Yassine Zinelabidine (TUNISIE)
    

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    ABSTRACT N° SOFCOT25-565

    Hydatic cyst of the psoas muscle: About a case

     

    Yassine Zinelabidine* 1, Zied Mansi1, Jihed Ben Salah 2, hedhili guedhami1, abderrahmen souid1, hedi rbaii1

    1service de chirurgie orthopédique, hopital ibn jazzar kairouan, 2Service d'Orthopedie et traumatologie , Hopital Ibn Jazzar, Kairouan, Tunisia

    Your abstract : Hydatid cyst or hydatidosis is an anthropozoonosis due to the development in humans of the larval form of the taenia Echinococcus granulosis. It is endemic and constitutes a real public health problem in Tunisia. Isolated muscle localization is an unusual entity even in endemic countries.

    Its frequency would be 2 to 3% of all locations. The psoas remains an exceptional location.

    Material and methods : A 36-year-old patient, with no particular pathological history, had been complaining for four months of diffuse pain in the left flank with a feeling of heaviness at this level associated with a fever without weight loss or change in general condition. The clinical examination

    found a patient with fever at 38.7°C, with a mass in the left iliac fossa, tender to palpation and fixed to the deep plane. Abdominal ultrasound revealed a multilocular septate anechoic image, located at the level of the left iliac fossa. The CT scan confirmed the presence of a stage III hydatid cyst in the left psoas muscle.

    Results : The patient was operated on via a Jalaguier type left para-rectal incision revealing a single retroperitoneal hydatid cyst located on the

    anterior surface of the left psoas muscle, made up of several compartments separated from the septas. In our laboratory, we received the surgical excision piece consisting of a proligerous membrane of the hydatid cyst and numerous daughter vesicles .

    Microscopic examination of the centrifugation pellet of the hydatid fluid revealed scolexes and numerous hooks , thus confirming the diagnosis.

    Discussion : The diagnosis of hydatid cyst of the psoas muscle, often difficult, is that of an abdominal mass, located in the iliac or lumbar region, renitent, fixed to the deep plane. Some cysts can be revealed by complications such as nerve, urinary or vascular compression, or by hematogenous superinfection which can sometimes cause severe sepsis.

    Imaging is essential for diagnosis and pre-therapeutic assessment. Ultrasound is a harmless first-line examination with a diagnostic reliability estimated at 96%.

    The ultrasound appearance reproduces the stages of the Gharbi classification and reflects the progressive stage of the disease . In deep locations such as the psoas, a CT study is necessary. The scanner allows easy diagnosis with a more precise topographical assessment. The biological assessment brings a certain finesse to the diagnosis of hydatidosis, especially in the event of a diagnostic problem, and remains of major interest in the context of sero-epidemiological surveys and follow-up after treatment.

    Conclusion : The isolated hydatid cyst of the psoas remains a rare entity. The diagnosis is essentially based on ultrasound and scanner, biology provides additional elements. The best treatment is essentially based on the prevention of hydatidosis which unfortunately continues to be

    endemic in our country and represents a real social scourge.

    L'IA a-t-elle été utilisée pour ce résumé en dehors du correcteur orthographique ou de la traduction? : No

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Traitement des infections de prothèses articulaires par changement en un temps : résultats et intérêt pronostiques de la culture de liquide de drainage. A propos de 190 cas au recul minimum de 24 mois.
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    Orateur(s) : Vincent Tambosco (Boulogne)
    

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    ABSTRACT N° SOFCOT25-681

    Traitement des infections de prothèses articulaires par changement en un temps : résultats et intérêt pronostiques de la culture de liquide de drainage. A propos de 190 cas au recul minimum de 24 mois.

     

    Vincent Tambosco* 1, Benoit Villain2, Charles Pioger1, Anne-Laure Roux1, Christophe Menigaux1, Alexandre Hardy3, Thomas Bauer1

    1Hôpital Ambroise Paré, Boulogne, 2Hôpital Béclère, Clamart, 3Clinique du Sport, Paris, France

    Introduction : L’infection de prothèse est une complication redoutée en orthopédie. Sa prise en charge est difficile et les résultats quant à la guérison restent incertains. L’identification de facteurs prédictifs d’échec permettant d’évaluer les chances de guérison serait une avancée. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’intérêt pronostique de la culture de liquide de drainage après changement de prothèse en 1 temps.

    Material and methods : Il s’agit d’une étude observationnelle rétrospective monocentrique, basée sur une cohorte de patients suivis pour une infection de PTH ou PTG, au recul minimum de 2 ans. 190 patients traités successivement par changement en 1 temps entre 2018 et 2020 ont été inclus. Le diagnostic de l’infection était basé sur les critères MSIS de 2011. Le liquide articulaire a été systématiquement mis en culture et analysé aux jours 1, 3 et 5 postopératoires. Les articulations concernées étaient la hanche dans 97 cas et le genou dans 93 cas. L'échec était défini par la nécessité d'une chirurgie itérative ou d'une antibiothérapie suppressive pour contrôler la récidive infectieuse, ou le décès lié à l’infection, quelle que soit la bactérie impliquée.

    Results : A deux ans minimums de recul, le taux de succès sans récidive était de 70 % tout germe confondu (n=133) et 81% à germe identique (n=154). Une analyse multivariée selon le modèle de Cox a permis d'identifier 4 facteurs indépendants associés à l'échec : Culture postopératoire positive du liquide de drainage (HR 2 .06 [1.13 – 3.78]) ; score ASA (HR 2,65 [1.50 – 4.68]) ; cancer (HR 2.37 [1.06 – 5.28]) et élévation de la CRP préopératoire (HR 1.03 [1.01 – 1.05]). Cette association à l’échec était retrouvé dans le sous-groupe hanche (HR 2.68 [1.14 – 6.32] mais pas dans le sous-groupe genou (HR 2.18 [0.75 – 6.32]).

    Ni l’articulation concernée (hanche vs genou), ni le type de fixation (cimenté vs non cimentée) n'étaient associé à l'échec du traitement. De même, la présence d’antécédents chirurgicaux multiples, l’utilisation d’un lambeau pour assurer la couverture cutanée ou la nature de la bactérie, en particulier S. aureus ou les entérocoques, n'étaient pas associé à un taux d'échec plus élevé.

    Conclusion : La positivité des cultures du liquide de drainage après changement de prothèse articulaire pour infection pourrait être un facteur de risque d’échec. Il s’agit d’un outil simple, économique et facile d’accès qui semble avoir sa place dans le suivi postopératoire et devrait être pris en compte lorsque des signes cliniques ou biologiques d'échecs sont constatés, afin de discuter d'une adaptation précoce de la stratégie thérapeutique.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Ciment osseux bi-antibiotique (Gentamicine + Vancomycine) pour la prévention et le traitement des infections lors de la révision de l'arthroplastie du genou chez les patients à haut risque.
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    Orateur(s) : Pierre Longlune (BELGIQUE)
    

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    ABSTRACT N° SOFCOT25-1028

    Ciment osseux bi-antibiotique (Gentamicine + Vancomycine) pour la prévention et le traitement des infections lors de la révision de l'arthroplastie du genou chez les patients à haut risque.

     

    Pierre Longlune* 1, Sebastien Lustig1, Cécile Batailler1, Nicolas Cance1, Tristan Ferry2, Shengdong Yang1, Hannes Vermue1

    1Service de chirurgie Orthopédique et Traumatologie, 2Infectiologie, HCL - Croix Rousse, Lyon, France

    Introduction : Contexte : Cette étude vise à évaluer les effets thérapeutiques et préventifs ainsi que la sécurité du ciment osseux bi-antibiotique (COBA ; contenant de la gentamicine (G) et de la vancomycine (V)) dans la révision de l'arthroplastie totale du genou (RATG) chez les patients à haut risque.

    Material and methods : Méthodes : Cette étude observationnelle rétrospective a analysé les patients ayant subi une RATG pour une indication septique ou aseptique avec application peropératoire de COBA (Copal G+V, Heraeus-Medical GmbH, Wehrheim, Allemagne) dans notre centre entre décembre 2015 et décembre 2022. Les patients ont été suivis post-opératoirement pendant au moins 2 ans. Les données démographiques et les comorbidités préopératoires ont été recueillies. Les taux d'infection postopératoires ont été enregistrés et comparés aux scores de risque préopératoires calculés à l’aide du calculateur de risque d’infection de l’articulation prothétique (PJI). De plus, les résultats microbiologiques et les taux de résistance aux antibiotiques des cas infectés postopératoires ont été analysés. Toutes les complications survenues au cours du suivi ont été consignées. Les taux d'infection ont été rapportés de manière descriptive. Toute différence préopératoire ou chirurgicale entre les cohortes septiques et aseptiques a été comparée à l'aide de tests t de Student, de tests de Mann-Whitney U ou de tests du chi-deux, selon le cas.

    Results : Résultats : Un total de 85 patients ayant subi une RATG a été inclus. Après l’utilisation du ciment osseux bi-antibiotique, le taux global d’infection postopératoire était de 18 %, inférieur au score moyen de risque préopératoire d’infection prothétique. Plus précisément, selon l'étiologie de la révision, les taux d’infection réels dans les groupes de révision septique et aseptique étaient respectivement de 21 % et 5 %, tous deux inférieurs à leurs scores de risque préopératoires correspondants (54 ± 17 % et 54 ± 16 %). Parmi les 15 patients ayant développé une infection postopératoire, les pathogènes les plus fréquemment isolés étaient Staphylococcus aureus (n=5) et Staphylococcus epidermidis (n=5). Concernant les complications postopératoires, l’incidence des complications rénales était de 6 %, tandis que des complications de plaie sont survenues dans 21 % des cas. De plus, 7 % des patients ont nécessité une ablation de l’implant ou un échange de composant après la chirurgie de révision.

    Conclusion : Conclusion : Le COBA (G+V) a démontré une efficacité thérapeutique favorable dans les RATG septiques et a efficacement prévenu les infections dans les RATG aseptiques. De plus, il était associé à une faible incidence de complications postopératoires et a montré un bon profil de sécurité.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Gentamicine in situ en prophylaxie des fractures ouvertes : une série continue de 14 patients.
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    Orateur(s) : Malinirina Fanjalalaina Ralahy (MADAGASCAR)
    

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    ABSTRACT N° SOFCOT25-1045

    Gentamicine in situ en prophylaxie des fractures ouvertes : une série continue de 14 patients.

     

    Heraclus Povienne1, Malinirina Fanjalalaina Ralahy* 2

    1Orthopédie, CHU Fianarantsoa, 2Facukté de Médecine, Université de Fianarantsoa, Fianarantsoa, Madagascar

    Your abstract : L'infection constitue la principale complication d'une fracture ouverte. L’objectif de cette étude était d'évaluer l'intérêt de Gentamicine in situ pour la prévention d'infection des fractures ouvertes.

    Material and methods : Il s’agit d’une série continue, réalisée sur une période de 9 mois (1 juin 2023 au 30 mars 2024). L’étude incluait les patients qui présentaient une fracture ouverte des os long des membres. En plus du protocole de prise en charge standard, les patients bénéficiaient d’une irrigation de gentamicine de 80mg intra focale par jour pendant trois jour.

    Durant la période d’étude, 14 patients étaient inclus avec un âge médian de 32 ans (9 hommes et 5 femmes).

    Results : La durée médiane d’hospitalisation des patients était de 8 jours. La durée médiane entre l’heure d’accident et l’heure d’arrivée à l’hôpital était de 5,5 heures (30 minutes à 83 heures). L’accident de circulation était l’étiologie la plus fréquente (35,71%) avec une atteinte du segment jambier pour 10 patients. Par rapport à la gravité de l’ouverture, 8 patients étaient de type II, type IIIA pour 3 patients et IIIB chez 2 patients, et une patiente a présenté le type IIIC.

    Dans tous les cas, une cicatrisation de la plaie était obtenue allant de 12 à 60 jours post opératoire. La consolidation était aussi obtenue dans tous les cas allant de 3 au 5ème mois post opératoire.

    Conclusion : L’usage de la gentamicine in situ autorise la cicatrisation et la consolidation et constitue une option complémentaire pour la prévention de l’infection sur une fracture ouverte.

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    Fasciite nécrosante du genou suite à une arthroplastie totale du genou primaire : Case report
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    Orateur(s) : Nabil Brahmi ()
    

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    ABSTRACT N° SOFCOT25-1051

    Fasciite nécrosante du genou suite à une arthroplastie totale du genou primaire : Case report

     

     

    Nabil Brahmi* 1, Mohand Agaoua2, Timothy Mazzuchelli2, Chiraz Gani3, Bruno Delgado1, Wolfan Estifan Alcantara2

    1Service d'Orthopedie et traumatologie , Hôpital Riviera Chablais , Rennaz, 2Service d'Orthopedie et traumatologie , Hôpital de Bienne , Bienne , 3Service de réadaptation, Hôpital de valais , Sierre, Switzerland

    Your abstract : La fasciite nécrosante (FN) est une infection rare et redoutable, qui se propage rapidement dans les tissus mous, entraînant la nécrose des muscles, des fascias et des tissus environnants. Le diagnostic doit être précoce et la prise en charge rapide et agressive. Notre objectif est de sensibiliser sur cette urgence rare mais pouvant être fatale, et de souligner l'importance d'une prise en charge rapide pour améliorer les taux de survie des patients.

    Material and methods : Ce rapport décrit un patient de 76 ans, admis aux urgences en état général altéré, a sept jours après l’implantation d’une prothèse totale du genou (PTG) gauche. L’examen clinique montrait un œdème et un érythème de la jambe gauche, s'étendant jusqu'à l’aine, avec des phlyctènes de la face latérale du talon. Le patient rapportait une douleur intense de toute la jambe, exacerbée par la palpation et la mobilisation de la cheville. Les tests de laboratoire ont révélé un syndrome inflammatoire franc et des hémocultures positives. Un scanner du membre inferieur a révélé un œdème important de la cuisse, sans collection liquidienne, avec présence d’air libre dans la région du genou. En utilisant le score d’évaluation de la défaillance organique séquentielle (SOFA), le diagnostic de choc septique a été confirmé, dont l’origine la plus probable serait une infection aigue de PTG.

    Results : vu la forte suspicion d'infection de PTG, une antibiothérapie à large spectre a été initiée et un lavage interarticulaire a été réalisée. En post opératoire, l'état du patient s'est détérioré, il a été transféré dans un hôpital de soins tertiaires. le diagnostic de FN a été confirmé et un traitement approprié a été mis en place, incluant une nécrectomie du dos du pied, de la jambe et de la cuisse, puis une amputation mi-cuisse après quelques jours.

    Discussion : Bien que les résultats d'imagerie aident à confirmer le diagnostic de FN, cette condition reste principalement un diagnostic clinique. Les études radiologiques ne doivent pas retarder l'intervention chirurgicale urgente. Les signes cliniques, tels que la progression rapide de la douleur, de l'érythème et de l'œdème, associés à des symptômes systémiques d'infection, doivent guider une prise de décision rapide, ce qui est crucial pour améliorer les résultats et réduire les risques de morbidité et de mortalité.

    Conclusion : La clé d'un traitement efficace de la FN est l'établissement rapide d'un diagnostic primaire, suivi d'un débridement chirurgical agressif. L'approche standard comprend une antibiothérapie intraveineuse, une excision chirurgicale des tissus nécrosés et une gestion en soins intensifs. En cas de choc septique et de détérioration clinique rapide, comme observé dans ce cas, une amputation du membre peut être nécessaire pour sauver la vie du patient. Ce cas souligne l'importance d'une approche multidisciplinaire pour la gestion de la FN, essentielle pour optimiser la récupération du patient et améliorer les résultats cliniques.

    L'IA a-t-elle été utilisée pour ce résumé en dehors du correcteur orthographique ou de la traduction? : No

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    L'orthopédiste dans l'ère des TIC et de l'intelligence artificielle: quelles sont nos pratiques "digitales"?
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    Orateur(s) : Firas Chaouch ()
    

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    Intelligence artificielle

    ABSTRACT N° SOFCOT25-991

    L'orthopédiste dans l'ère des TIC et de l'intelligence artificielle: quelles sont nos pratiques "digitales"?

     

    Youssef Othman1, 2, Saber Rabhi1, 2, Firas Chaouech* 1, 2, Makram Zrig1, 2, Abderrazek Abid1, 2

    1Orthopédie, CHU Fattouma Bourguiba, 2Faculté de Médecine, Université de Monastir, Monastir, Tunisia

    Your abstract : Les solutions des technologies de l’information et de communication (TIC) et d’intelligence artificielle (IA) sont entrain de modifier les modalités de travail en domaine d’orthopédie comme dans tous autres domaines. Ceci offre des opportunités et pose des défis. L'objectif de ce travail est de décrire les modalités de l’utilisation des TIC et de l’IA par les orthopédistes dans leur activité professionnelle.

    Material and methods : Un formulaire en ligne se rapportant à l’utilisation à titre professionnel de l’IA, des TIC et des réseaux sociaux a été envoyé à 293 orthopédistes de plusieurs pays francophones. En cas de non utilisation de ces technologies dans les 3 derniers mois la réponse est exclue de l'analyse.

    Results : 81 orthopédistes de 3 pays ont répondu au formulaire. 43% des interrogés utilisent au moins une fois par semaine les solutions d’IA dans leur activité professionnelle. Les utilisations les plus fréquentes sont la recherche d’information scientifique (75%), l’édition linguistique de correspondance et des emails (52.5%) et l’assistance à la rédaction de travaux scientifiques (46%). ChatGPT est l’IA la plus utilisée par les orthopédistes (79%). 92% des orthopédistes interrogés chiffrent la fiabilité des informations fournies par l’IA par 3/5 ou plus. Pubmed (61%) et Google (21.5%) sont les sites les plus consultés pour les recherches bibliographiques. 61% des orthopédistes utilisent un site web pirate pour consulter les articles payants contre 15% qui utilisent un accès institutionnel. 63% des interrogés communiquent fréquemment des données de leurs patients à des collègues en lignes. Les canaux de communication les plus utilisées sont WhatsApp (60%) et Messenger (32%). Les raisons les plus fréquentes sont la demande d’avis (91%), le transfert d’un patient (49%) et l’organisation du travail dans une équipe (42%). 67% ne protègent pas toujours les données personnelles de leurs patients.

    Discussion : Nos résultats montrent une large utilisation des TIC et de l’IA par les orthopédistes. Cependant, le spectre de cette utilisation reste restreint par rapport aux potentiels offerts par ces technologies. L’IA est largement perçue de façon erronée comme base de données plutôt qu'un outil pouvant fournir des données inexactes. Quelques divergences par rapport aux bonnes pratiques réglementaires et déontologiques sont notées concernant le plagiarisme, le respect de la propriété intellectuelle et la protection des données personnelles des patient.

    Conclusion : Des formations pour les orthopédistes en TIC et en IA sont recommander pour optimiser l'usage professionnel de ces technologie et éviter les insuffisances.

    L'IA a-t-elle été utilisée pour ce résumé en dehors du correcteur orthographique ou de la traduction? : No

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    "Anatomie scanographique de la veine ilio-lombaire : Variabilité et implications chirurgicales
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    Orateur(s) : Mohamed Habib Sanaa (TUNISIE)
    

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    Research / Innovation

    ABSTRACT N° SOFCOT25-401

    "Anatomie scanographique de la veine ilio-lombaire : Variabilité et implications chirurgicales

     

    Mohamed Habib Sanaa* 1, Mohamed Sedik Akermi 1, Adnen Benammou1, 1, Mokhtar Abderrahim1, Mehdi Bellil1, Mohamed Ben Salah1

    1Service de chirurgie orthopédique, Hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisia

    Your abstract : La veine iliolombaire nait le plus souvent de la veine iliaque commune et assure le drainage de la quatrième et cinquième vertèbre lombaire et des muscles iliaque et psoas. Ces veines sont rencontrées lors de l'abord antérieur du rachis lombaire inferieur. Elles sont caractérisées par une grande variabilité anatomique et une vulnérabilité importante pendant l'opération ce qui peut entraîner des saignements per-opératoires massifs et potentiellement mortels. Afin d’éviter ces complications, une connaissance approfondie de l'anatomie vasculaire est essentielle d’où l’intérêt de notre étude qui est d’étudier les caractéristiques anatomiques de la veine ilio-lombaire .

    Material and methods : Il s’agit d’une étude descriptive portant sur 50 angioscanners abdominal colligés au service de radiologie.

    Results : Notre étude intéressait 28 patients.La moyenne d'âge était de 52 ans avec un sex ratio=2.Le niveau de la bifurcation aortique était situé en regard de L4 dans 44%des cas, L3-L4 dans 28%des cas et L4-L5 dans 22%des cas.Le Niveau de la confluence ilo-cave était situé en regard de L4-L5 dans 28%des cas et en regard de L5 dans 56%des cas . La veine iliolombaire était présente dans des 78%des cas, unilatérale dans 11%des cas et bilatérale dans 67%des cas. L’angle entre la veine iliolombaire et la veine iliaque primitive gauche était en moyenne de 101°.L’angle entre les 2veines iliaques primitives était en moyenne de 58°.La distance entre la terminaison de la veine iliolombaire et la confluence 02veines iliaques primitives était en moyenne de 60mm.La distance entre le bord latéral deL4-L5 et le bord de la veine ilio-cave était en moyenne de26mm.

    Discussion : La veine ilio-lombaire est un élément important à prendre en compte lors de l'abord antérieur du rachis lombaire inférieur. Cette étude montre que sa présentation présente une grande variabilité anatomique, ce qui est d’autant plus crucial dans un contexte chirurgical. La présence de cette veine et ses différentes configurations, notamment son caractère unilatéral ou bilatéral, soulignent l'importance de la connaître pour éviter des complications lors des interventions. En outre, la distance variable entre la veine ilio-lombaire et les structures avoisinantes, comme le bord latéral de L4-L5 et la confluence des veines iliaques primitives, doit être prise en compte pour minimiser le risque de lésions vasculaires.

    Conclusion : La connaissance des caractéristiques anatomiques de la veine ilio-lombaire est essentielle dans le cadre de l'abord antérieur du rachis lombaire. Une étude approfondie des paramètres morphométriques permet de mieux planifier les interventions chirurgicales et d’éviter les complications majeures, telles que l’avulsion de la veine ou les saignements massifs. Ainsi, une identification précise et une gestion soigneuse de cette veine sont indispensables pour garantir la sécurité du patient.

    L'IA a-t-elle été utilisée pour ce résumé en dehors du correcteur orthographique ou de la traduction? : No

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    La synovite villonodulaire de la cheville, une localisation À propos d'une observation
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    Orateur(s) : Leila Nebchi (ALGéRIE)
    

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    ABSTRACT N° SOFCOT25-450

    La synovite villonodulaire de la cheville, une localisation À propos d'une observation

     

    Leila N. Nebchi* 1, Nasreddine Rouag1, Rachid Azoug1, Atika Mazari1, Anis - Lakhdar Hassam1

    1Medecine: service de chirurgie orthopédique, faculté de medecine d'Alger1:hopital public Alger centre, Alger, Algeria

    Your abstract : le but de cette étude est de rapporter les particularités épidémiologiques, cliniques, radiologiques, thérapeutiques et évolutives de la synovite villonodulaire localisée au niveau de la cheville.

    Material and methods : il s'agit d'une dame de 38 ans sans aucuns antécédents particulier, qui présentait des douleurs mécaniques invalidantes de sa cheville droite d'installation progressive, évoluant depuis un an , rebelles au traitement antalgique, et une tuméfaction rétro malléolaire externe qui augmentait progressivement de volume. L'examen clinique retrouvait une masse de consistance ferme, mesurant 7 cm sur 3 cm, peu mobile à la palpation et sans signes inflammatoires en regard. L' examen vasculo-nerveux était sans particularité. La radiographie conventionnelle de la cheville droite de face et de profil étaient normales en dehors d'une augmentation de la densité des parties molles. L’échographie révélait une formation hypoéchogène. L'imagerie par résonance magnétique(IRM) montrait la présence d'une masse hétérogène intra -articulaire sous talienne envahissant la gouttière postérolatérale de la cheville droite. Une biopsie exérese chirurgicale voie postérolatérale avec une synovectomie subtotale a été réalisée, l'étude anatomo-pathologique pose le diagnostique de SVN.

    Results : A quatre ans de recul, il n'y a toujours pas de récidive clinique et la gène fonctionnelle était modérée .Cependant une rechute locale ne peut être écartée, imposant une surveillance clinique et radiologique vue le jeune âge de la patiente.

    Discussion : La synovite villo-nodulaire (SVN) est une tumeur fibre-histiocytaire entraînant une hyperplasie des villosités synoviales. Son apparition au niveau de la cheville reste rare son étiopathogénie demeure mal comprise et continue de susciter des débats. Les symptômes cliniques sont non spécifiques, sans signe pathognomonique, ce qui complique le diagnostic. Les radiographies standard sont généralement normales, tandis que l'IRM constitue l'examen de choix pour l'évaluation. Dans notre cas, l'IRM a fortement orienté le diagnostic, mais l'examen histologique demeure essentiel pour confirmer le diagnostic. En raison de la rareté de cette affection, il n'existe pas de stratégie thérapeutique uniforme. Le traitement repose principalement sur une synovectomie chirurgicale minutieuse et aussi complète que possible.

    Conclusion : La synovite villo-nodulaire (SVN) localisée affecte principalement le genou (75 % des cas), la hanche et, plus rarement, la cheville. Le tableau clinique est souvent non spécifique. L'IRM constitue l'examen de référence, tant pour le diagnostic que pour le suivi de cette pathologie. Le diagnostic définitif est établi après analyse histologique de la biopsie synoviale.

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    Géant liposarcome bien différencié de la cuisse chez les très jeunes patients a propos de deux cas de sexe différents
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    Orateur(s) : Leila Nebchi (ALGéRIE)
    

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    ABSTRACT N° SOFCOT25-454

    Géant liposarcome bien différencié de la cuisse chez les très jeunes patients a propos de deux cas de sexe différents

     

    Leila Nebchi* 1, Nasreddine Rouag1, Rachid Azoug1, Atika Mazari1, Anis - Lakhdar Hassam1

    1Medecine: service de chirurgie orthopédique, faculté de medecine d'Alger1:hopital public Alger centre, Alger, Algeria

    Your abstract : Le liposarcome est une tumeur mésenchymateuse localement agressive composée entièrement ou partiellement d’une prolifération adipocytaire, C’est l’un des sarcomes des tissus mous les plus couramment diagnostiqués. Nous rapportons deux cas de géant liposarcome bien différencié de la cuisse

    Material and methods : Deux patients dont l’âge moyen était de 18 ans ; un de chaque sexe une jeune fille de 21 ans et le jeune de 17 ans qui ont consulté à notre niveau pour une volumineuse masse profonde de la face antéro interne de la cuisse pour le jeune homme et au niveau de la face postérieur pour la femme . L’IRM montrait une volumineuse masse profonde de la cuisse avec extension antéro interne mesurant 22;17; 29 et ; et une masse postérieure de la cuisse compressive sur le nerf sciatique 20;19;33. Après une discussion à la RCP, une biopsie chirurgicale a été réalisée chez eux dont l’étude anatomopathologique revenant en faveur d’un lipoma-like (liposarcome bien différencié). Nos patients ont subi une large résection tumorale emportant la cicatrice de la biopsie . Il n'y a pas eu d'indication de radiothérapie adjudante pour nos deux patients aprés les résultats anatomopathologique

    Results : Avec un recul moyen de 24 mois, il n’y a pas eu de récidive locale ou régionale

    Discussion : C’était qu’en 2002, que l’OMS a reconnu cinq types histologiques distincts en fonction de la prédominance tissulaire (L bien différencié myxoïde, L pléomorphe, L dédifférencie, L mixte). Alors que le liposarcome bien différencié (LBD) représente 30- 50% des liposarcomes. Il touche souvent les tissus mous profonds des extrémités (65 à 75% des cas); sa clinique est pauvre avec des symptômes discrets dominés par l’effet de masse. L’IRM représente l’examen radiologique clé et permet l’analyse de la structure tumorale. Une biopsie est nécessaire ce qui permet de confirmer notre diagnostic Ces tumeurs n’ont pas de potentiel métastatique, mais ils peuvent avoir des récidives locales. Le pronostic est lié au traitement chirurgicale qui doit être le plus carcinologique possible ainsi il est fortement lié à la localisation anatomique. Afin de diminuer le taux de récidive locale une radiothérapie adjudante peut être utilisée

    Conclusion : Le liposarcome bien différencié de la cuisse ont une évolution longtemps asymptomatique ce qui explique leur diagnostic tardif. L’IRM permet d’avoir un diagnostic précis de liposarcome. L’histologie et l’immunohistochimie apportent le diagnostic définitif avec certitude

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    L’adamantinome dans la population pédiatrique à propos de 4 cas et revue de la littérature.
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    Orateur(s) : mohamed Nizar aouinti (TUNISIE)
    

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    ABSTRACT N° SOFCOT25-929

    L’adamantinome dans la population pédiatrique à propos de 4 cas et revue de la littérature.

     

    Rim Boussetta1, Mohamed Nizar aouinti* 1, Ahmed Msakni1, ahmed amine mohseni1, sami Bouchoucha1, walid saied1, Mohamed Nabil Nessib1, mohamed zairi1

    1service d'orthopédie, hôpital d'enfant Béchir Hamza, Tunis, Tunisia

    Your abstract : L’adamantinome est une tumeur osseuse maligne de bas grade qui représente moins de 1% des tumeurs osseuses survient le plus souvent après l’âge de 20 ans. Elle plus rare dans la population pédiatrique et pose un problème diagnostic et thérapeutique

    Nous rapportons 4 cas d’adamantinome pédiatrique du tibia confirmés histologiquement et les difficultés thérapeutiques rencontrées.

    Material and methods : Etude rétrospective, monocentrique de 2015 à 2022

    Nous avons inclus les patients avec le diagnostic d’adamantinome confirmé histologiquement

    Nous avons relevé les caractéristiques épidémiologiques, clinique et radiologique

    Nous avons relevé la taille de la tumeur, les limites, le types de reconstructions et le résultat au dernier recul.

    Results : Nous avons colligé quatre cas d’adamantinome du tibia, chez 4 garçons.

    La découverte était dans tous les cas après une fracture pathologique

    L’âge moyen des patients au moment du diagnostic était de 7 ans, tous les patients ont eu une IRM et une biopsie avant la chirurgie finale. Le bilan d’extension était négatif

    La taille de la résection était de 15 cm en moyenne [6-25 cm]. Les limites étaient saines chez les quatre patients. La technique de membranes induites était la plus utilisé pour la reconstruction de la perte de substance osseuse. Deux patients ont nécessité plus d’une technique pour avoir une consolidation osseuse.

    Au dernier recul de 5 en moyenne, nous avons obtenu la consolidation chez 3 patients, un patient a eu une GITP, les quatre patients n’ont pas eu de récidive de leur tumeur.

    Conclusion : Le diagnostic d’adamantinome est souvent difficile surtout avec la dysplasie fibreuse.

    C’est une tumeur rare chez l’enfant. La résection carcinologique garantie l’absence de récidive, le défi majeur reste la reconstruction osseuse surtout pour les pertes de substance dépassant les 15 cm.

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    Résultats du traitement du synovialosarcome de la main
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    Orateur(s) : Rachid Nemmar (ALGéRIE)
    

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    ABSTRACT N° SOFCOT25-537

    Résultats du traitement du synovialosarcome de la main

     

    Rachid NEMMAR* 1, Mohamed DERRADJI1, SOUMEYA BOULAIOUNE1, Zakaria DJELID1

    1Orthopédie et Traumatologie, CHU Mustapha, Alger, Algeria

    Your abstract : Le synovialosarcome est une tumeur rare ; 8 à 10 % des tumeurs malignes des parties molles et 10 % des tumeurs malignes des parties molles au niveau de la main. La chirurgie conservatrice à la main et au poignet est indiquée en fonction de l’extension tumorale. Notre objectif est de montrer les résultats du traitement du synovialosarcome de la main.

    Material and methods : Les auteurs rapportent quatre cas de synovialosarcomes de la main. sexe Ratio = 1. Le diagnostic a été tardif dans tous les cas.

    Le bilan d’extension comportait une radiographie standard du thorax, une IRM et un scanner thoraco-abdomino-pelvien.

    La biopsie suivie de l’étude anatomo-pathologique a permis d’établir le diagnostic de certitude

    Results : Patiente, 28 ans, tuméfaction de 2cm de la face palmaire de la main droite. Synovialosarcome monophasique avec marge de résection R1. Complément d’amputation, voie dorsale emportant le 4° métacarpien suivi de reconstruction du 4° rayon par greffon osseux avec chimiothérapie adjuvante. Evolution : Métastases locales et pulmonaires avec décès

    Patient, 32 ans, tuméfaction face palmaire 4° doigt main droite. Synovialosarcome monophasique. Exérèse tumorale voie palmaire avec marges résection type R0 avec chimiothérapie adjuvante. Résultat fonctionnel et général satisfaisants.

    Patiente, 37 ans . Tumeur loge thénarienne : synovialosarcome biphasique. Résection voie palmaire type R0 avec radiothérapie adjuvante. Résultats satisfaisants.

    Patient, 46 ans, Biopsie première commissure : synovialosarcome monophasique. Exérèse tumorale, récidive locale survenue à 3 mois avec résection 1° et 2° rayons ; une 2ème récidive locale à 5 mois a nécessité une amputation de l’ avant-bras. Evolution : Métastases pulmonaires et de la cuisse, décès 8 mois après.

    Discussion : Les synovialosarcome sont rares . C'est une tumeur maligne mésenchymateuse à cellules fusiformes avec différenciation épithéliale . Quatre formes morphologiques sont décrites. La forme monophasique est la plus fréquente .

    Le diagnostic est morphologique aidé par l’immunohistochimie.

    Les récidives locales surviennent 2 à 3 ans suivant le diagnostic (50%).

    Une résection élargie est souvent difficile, en raison de la complexité de l’anatomie de la main et des difficultés de reconstruction.

    Ils sont très peu chimio sensibles, cependant, pour les tumeurs volumineuses et étendues, la chimiothérapie néo adjuvante semble indiquée . La chimiothérapie adjuvante en cas de tumeurs de haut grade mesurant plus de 5 cm.

    L’association chirurgie et radiothérapie post ou préopératoire fait partie du traitement standard, avec un taux de rechute locale inférieure à 25% et surtout un taux d’amputation très faible

    Conclusion : Le traitement des synovialosarcomes est pluridisciplinaire. L’apport des traitements adjuvants en particuliers la radiothérapie et la chimiothérapie permet d’orienter la chirurgie vers des gestes plus conservateurs que radicaux pour préserver la fonction, éviter les récidives et améliorer la survie.

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    Iliac Hydatidosis: A Case Report
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    Orateur(s) : Mohamed Achraf Ferjani (TUNISIE)
    

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    ABSTRACT N° SOFCOT25-788

    Iliac Hydatidosis: A Case Report

     

     

    Mohamed Achraf Ferjani* 1, Hedi Belhassen1, Yosri Abcha1, Maher Barsaoui1

    1Orthopedic Department LaRabta, El Manar University, Tunis, Tunisia

    Your abstract : Hydatid disease is a common parasitic infection in endemic areas, typically affecting the liver and

    lungs. Osseous echinococcosis is rare, representing 1% to 2% of cases. This disease is characterized by

    a prolonged latency period, often acquired in childhood but not manifesting until adulthood. We present

    an unusual case of hydatid disease localized to the ilium, highlighting the importance of imaging in

    diagnosis and the challenges associated with its management.

    Objectives

    Highlighting the importance of imaging in diagnosis and the challenges associated with its

    management.

    Material and methods : A 63-year-old male with no significant past medical history presented to the outpatient clinic with a

    slow-growing lower lumbar mass, which had progressively increased in size over ten years. Physical

    examination revealed a non-tender, approximately 6-centimeter ilial mass, fixed to both superficial and

    deep tissues. Initial plain radiographs of the pelvis were unremarkable. Abdominopelvic computed

    tomography (CT) demonstrated a dorsal subcutaneous cystic lesion. Further evaluation with magnetic

    resonance imaging (MRI) revealed an intraosseous collection within the right ilium associated with a

    subcutaneous soft tissue collection suggestive of infection. Surgical exploration with biopsy and

    bacterial cultures was performed. The macroscopic appearance of the biopsied material was

    non-specific, brownish in color, and without visible hydatid vesicles. Bacterial cultures were negative,

    and histopathological examination revealed hydatid elements, confirming the diagnosis of iliac

    hydatidosis. Subsequently, the patient underwent a wide surgical resection.

    Results : Ten days later, the patient underwent a second operation with a wide surgical approach to the iliac

    wing. Curettage, aspiration, and evacuation of the collections were performed, followed by copious

    lavage with hypertonic saline. Postoperative recovery was uneventful, with good wound healing and

    favorable radiological follow-up.

    Conclusion : Even in endemic regions like Tunisia, osseous hydatidosis is a rare manifestation. Symptoms are often

    nonspecific, and the slow progression of the disease frequently leads to delayed diagnosis. Medical

    imaging is crucial for lesion assessment and surgical planning. However, preventative measures and

    public health education remain the most effective strategies for mitigating the burden of this parasitic

    disease

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    Intraosseous anomalous drainage: a rare case of of Severe Mid-Leg Pain
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    Orateur(s) : Mohamed Achraf Ferjani (TUNISIE)
    

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    ABSTRACT N° SOFCOT25-822

    Intraosseous anomalous drainage: a rare case of of Severe Mid-Leg Pain

     

    Mohamed Achraf Ferjani* 1, Almohimeed Abdullah2, Mohamed Ali Bekkay2, Khaled Kamoun2

    1El Manar University, Tunis, Tunisia, 2HafrAl-Baten Health Cluster, Hafar Al Batin, Saudi Arabia

    Your abstract : Intraosseous varicose veins are a rare cause of severe lower limb pain, often misdiagnosed due to their atypical presentation. While varicose veins commonly affect superficial vessels, intraosseous involvement remains an unusual finding with limited documentation in medical literature. This report highlights a case of sudden, severe mid-leg pain due to intraosseous venous drainage anomaly.

    Material and methods : A 66-year-old male, with no known medical history, presented with an 8-month history of intermittent midshaft left leg pain. The pain began suddenly, was gradual in onset, and ranged from mild to moderate in intensity. On examination, there was bluish discoloration of the medial aspect of the leg with mild swelling but no signs of paresthesia. There were no visible dilated veins, scars, or muscle wasting. Mild localized tenderness was noted over the anteromedial midshaft of the leg. The patient was able to walk without limping. Imaging studies, including X-ray, MRI, and Doppler ultrasound, were performed. While Doppler ultrasound was normal, MRI revealed findings consistent with intraosseous venous drainage abnormality.

    Results : The patient was managed conservatively with close surveillance and symptomatic treatment. Over time, his symptoms gradually improved, and he was able to ambulate with reduced pain. Follow-up confirmed the absence of disease progression or recurrence.

    Conclusion : This case underscores the importance of considering intraosseous venous drainage anomalies in patients presenting with unexplained lower limb pain, especially in the presence of a history of trauma. MRI plays a crucial role in diagnosing this rare condition, and surgical intervention can provide definitive relief.

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    Chondromes de la main.
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    Orateur(s) : Toufik Boussaha (ALGéRIE)
    

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    ABSTRACT N° SOFCOT25-553

    Chondromes de la main.

     

    Toufik Boussaha* 1, Hemza amrane 1, ilies hasrouri1, Chaouki Derdous1, Nacer Khernane1

    1service de chirurgie orthopedique ,batna , sacot , batna , Algeria

    Your abstract : Le chondrome est une tumeur cartilagineuse bénigne, le plus souvent unique, s’observe surtout entre 30 et 40 ans. Le risque de transformation sarcomateuse justifie la chirurgie. Nous rapportons deux patients présentant des chondromes phalangiens des doigts.

    Material and methods : Malade 01 :

    Il s’agit d’un patient âgé de 32 ans, qui présente une tuméfaction de la pulpe du quatrième doigt de la main droite, douloureuse sans signes inflammatoires avec une évolution progressive depuis deux ans.la radiographie standards objective une ostéolyse de la quasi-totalité de la troisième phalange rompant les corticales. Le traitement a consisté en un évidement avec comblement spongieux et cortico-spongieux.

    Malade 02 :

    Il s’agit d’une patiente âgée de 40 ans, qui présente une tuméfaction en regard de la deuxième phalange de l’index droit, douloureuse sans signes inflammatoires avec une évolution progressive depuis trois ans. La radiographie standard objective une ostéolyse des deux tiers proximaux soufflant corticales. Le traitement a consisté en un évidement avec comblement cortico-spongieux.

    Results : L’évaluation a porté sur l’évolution radio-clinique postopératoire, ainsi que sur le résultat fonctionnel. Nous avons obtenu un excellent résultat avec une légère tuméfaction digitale sans défaut de comblement sur les radiographies. Sans retentissement fonctionnel.

    Discussion : La main est le siège le plus fréquent des chondromes. Avec une prédominance féminine. Elle touche surtout la phalange proximale (50 %). Intéressant le côté ulnaire (4e et 5e doigts). L’évidement – comblement donne un très bon résultat radio-clinique et fonctionnel. Le diagnostic s’est basé sur l’examen clinique et les radiographies standards confirmés par l’étude anatomopathologique.

    Conclusion : Le chondrome est une tumeur bénigne, souvent unique. Le diagnostic est radio-clinique mais l’histologie doit le confirmer. Le risque de dégénérescence maligne impose le traitement chirurgical.

    L'IA a-t-elle été utilisée pour ce résumé en dehors du correcteur orthographique ou de la traduction? : No

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    Résection d’une masse poplitée englobant le nerf sciatique : défis et stratégie chirurgicale – À propos d’un cas
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    Orateur(s) : Nacer Rouag (ALGéRIE)
    

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    ABSTRACT N° SOFCOT25-675

    Résection d’une masse poplitée englobant le nerf sciatique : défis et stratégie chirurgicale – À propos d’un cas

     

    Lakhdar Anis Hassam1, Kamel Achour2, Mohammed Yacef2, Rachid Azoug2, Leila Nebchi2, Nacer Rouag* 2, Abdelhalim Ould Rouis2, kamal Doulache2, Douadi Alem2, Samir Tebani2, Reda Harrar2

    1Orthopédie, 2Orthopedie, EHS SALIM ZEMIRLI, Alger, Algeria

    Your abstract : Les tumeurs poplitées sont rares et peuvent compromettre les structures neurovasculaires majeures, rendant leur prise en charge complexe. Nous rapportons le cas d’une patiente présentant une masse poplitée droite envahissant le nerf sciatique à sa bifurcation.

    Nous rapportons le cas d’une patiente de 37 ans présentant une masse poplitée droite englobant le nerf sciatique au niveau de sa bifurcation en nerfs sciatique poplité interne (SPI) et sciatique poplité externe (SPE). L’IRM préopératoire évoquait un schwannome, tandis qu’une biopsie échoguidée suggérait un myxofibrome. En peropératoire, l’aspect macroscopique orientait plutôt vers un sarcome des parties molles.

    La patiente a bénéficié d’une résection tumorale par abord postérieur du creux poplité, avec libération du nerf sciatique et de ses branches terminales. L’analyse anatomopathologique définitive est en attente.

    Material and methods : Patiente de 37 ans, présentant une tuméfaction poplitée droite évoluant depuis plusieurs mois, associée à des paresthésies et une gêne fonctionnelle.

    Imagerie préopératoire : L’IRM suggérait un schwannome.

    Biopsie échoguidée : Orientait vers un myxofibrome.

    Prise en charge chirurgicale : Abord postérieur du creux poplité, résection tumorale avec conservation et libération du nerf sciatique et de ses branches terminales (nerfs sciatique poplité interne - SPI et sciatique poplité externe - SPE).

    Results : Exérèse macroscopiquement complète de la masse.

    Conservation et libération du nerf sciatique et de ses branches.

    En peropératoire, l’aspect évoquait un sarcome des parties molles.

    Actuellement, la patiente est en postopératoire avec une récupération neurologique partielle.

    L’examen anatomopathologique de la pièce opératoire est en attente.

    Discussion : Les tumeurs du creux poplité peuvent être bénignes ou malignes, et leur diagnostic repose sur une approche multimodale : imagerie (IRM), biopsie et examen histopathologique. Dans ce cas, la discordance entre l’IRM, la biopsie et l’aspect peropératoire souligne la nécessité d’une analyse anatomopathologique définitive.

    La gestion chirurgicale nécessite un équilibre entre résection tumorale et préservation nerveuse. En fonction des résultats définitifs, une radiothérapie adjuvante pourrait être indiquée.

    Conclusion : Ce cas illustre la complexité diagnostique et thérapeutique des masses poplitées impliquant les structures nerveuses. Une approche multidisciplinaire est essentielle pour optimiser le traitement et minimiser les séquelles fonctionnelles.

    L'IA a-t-elle été utilisée pour ce résumé en dehors du correcteur orthographique ou de la traduction? : Yes

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Kyste hydatique a localisation musculaire de l’avant-bras, à propos d’un cas.
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    Orateur(s) : Toufik Boussaha (ALGéRIE)
    

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    ABSTRACT N° SOFCOT25-759

    Kyste hydatique a localisation musculaire de l’avant-bras, à propos d’un cas.

     

    Toufik Boussaha* 1, Hemza amrane 1, ilies hasrouri1, Chaouki Derdous1, Nacer Khernane1

    1service de chirurgie orthopedique ,batna , sacot , batna , Algeria

    Your abstract : Les localisations de prédilection de l’échinococcose humaine sont le foie et le poumon qui représentent 85% des cas. L’atteinte des parties molles est exceptionnelle, constituant fréquemment des surprises d’examen radiologique ou anatomopathologique. Nous rapportons un cas de kyste hydatique à localisation musculaire de l’avant-bras.

    Material and methods : Patient de 55 ans, présentant une tuméfaction à la face externe de l’avant-bras droit évoluant de façon progressive et insidieuse depuis 10 ans, douloureuse. Le bilan biologique est sans particularité. La radiographie standard est sans particularité. L’échographie objective une formation hypoéchogène et encapsulée. La TDM évoque le diagnostic et permet l’étude des rapports de la masse avec les structures avoisinantes. Le patient est opéré. L’abord direct a retrouvé une formation kystique de 5×10 cm au sein du muscle long supinateur. Nous avons procédé à sa résection et stérilisation de la loge à l’eau oxygénée. L’examen macroscopique du contenu kystique retrouve un liquide clair avec des vésicules.

    Results : Les suites opératoires ont été simples, a 24 mois de recul, le patient est asymptomatique avec une sérologie hydatique négative.

    Discussion : Le muscle squelettique est le siège de 1% des localisations échinicocciques chez l’homme. Ceci peut être dû à sa richesse vasculaire. Sur le plan pathogénique, la présence d’une localisation musculaire implique que l’embryon ait franchi le filtre hépato-pulmonaire pour se fixer sur un organe le plus souvent bien irrigué. Sur le plan clinique, il existe une latence d’expression de ces kystes qui sont révélés par des complications à type d’infection ou de compressions vasculaire ou nerveuse. Le diagnostic est celui d’une tumeur des parties molles. Son origine hydatique peut être suspectée grâce aux arguments épidémiologiques. La sérologie est habituellement négative. Les examens radiologiques sont évocateurs. L’exérèse du kyste des parties molles pose parfois des problèmes surtout s’il est infecté. La protection du champ opératoire par des compresses imbibées au H2O2 n’évite pas toujours la contamination opératoire si le kyste est rompu ou infecté.

    Conclusion : Le kyste hydatique musculaire est une tumeur rare, à développement lent et à extension locale. Le diagnostic doit être évoqué chez les patients originaires de pays endémiques et confirmé par les examens complémentaires le plus rapidement possible pour une prise en charge adéquate afin d’éviter les erreurs thérapeutiques.

    L'IA a-t-elle été utilisée pour ce résumé en dehors du correcteur orthographique ou de la traduction? : No

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Miroir des Métastases : Quand l'ombre d'une tumeur primitive révèle la lumière d'une métastase thyroïdienne
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    Orateur(s) : Rachid Azoug ()
    

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    ABSTRACT N° SOFCOT25-872

    Miroir des Métastases : Quand l'ombre d'une tumeur primitive révèle la lumière d'une métastase thyroïdienne

     

    Rachid Azoug* 1, 2, Kamel Achour1, Lakhdar Anis Hassam1, Leila Nebchi1, Nacer Rouag1, Mohammed Yacef1, Reda Harrar1

    1Orthopedie, EHS SALIM ZEMIRLI, 2Faculté de Médecine, Alger, Algeria

    Your abstract : Les lésions osseuses métaphyso-épiphysaires chez l'adulte âgé présentent souvent des défis diagnostiques. Bien que certaines lésions puissent être bénignes, d'autres peuvent masquer des métastases secondaires à des cancers primaires souvent méconnus, l’objectif de notre présentation et de rapporter un cas clinique illustrant la complexité diagnostique des lésions osseuses chez un patient âgé, initialement suspectées comme une tumeur primitive, mais s'avérant être une métastase thyroïdienne.

    Material and methods : Nous rapportons le cas d'un homme de 82 ans, qui a été présenté avec une lésion lytique de l'extrémité supérieure de l’humérus. Les examens d'imagerie (IRM) et la micro-biopsie ont initialement suggéré une métastase rénale. Cependant, l'absence de tumeur rénale à l'imagerie abdominale a conduit à une réévaluation. Une biopsie chirurgicale ultérieure a révélé une métastase thyroïdienne, conduisant à une prise en charge endocrinologique.

    Results : Le patient a d'abord été adressé en endocrinologie pour la prise en charge de sa tumeur thyroïdienne. Il a bénéficié d'une thyroïdectomie suivie d'une hormonothérapie anticancéreuse. Une fois la tumeur primitive réséquée, une résection de l'extrémité supérieure de l'humérus a été réalisée. Cette prise en charge chirurgicale a été complétée par une chimiothérapie et une radiothérapie post-opératoires.

    Le suivi post-thérapeutique du patient est satisfaisant, avec une évolution favorable et l'absence de récidive à ce jour.

    Discussion : Ce cas met en lumière deux aspects cruciaux.

    Tout d'abord, l'importance de différencier entre les différentes techniques de biopsie, car la micro-biopsie peut parfois ne pas suffire à établir un diagnostic précis, nécessitant ainsi une biopsie chirurgicale pour confirmer la nature de la lésion. Ensuite, ce cas souligne également la nécessité de maintenir un haut niveau de suspicion clinique pour les métastases osseuses, même en l'absence de symptômes liés à la tumeur primaire, afin d'assurer un diagnostic précoce et une prise en charge appropriée.

    Conclusion : Ce cas met en évidence la nécessité d'une approche diagnostique méticuleuse pour les lésions osseuses chez les patients âgés, en tenant compte des métastases secondaires à des cancers primaires souvent méconnus.

    L'IA a-t-elle été utilisée pour ce résumé en dehors du correcteur orthographique ou de la traduction? : Yes

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Un diagnostic inhabituel de synovite villonodulaire : à propos d’un cas
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    Orateur(s) : Mohamed Hedi Gharbi (TUNISIE)
    

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    ABSTRACT N° SOFCOT25-918

    Un diagnostic inhabituel de synovite villonodulaire : à propos d’un cas

     

    Mohamed Hedi Gharbi* 1, Malek Fakhfekh1, Achraf Abdennadher 1, Mohamed Manai1, Khalil Amri1

    1Service d'orthopédie, Hopital Militaire de Tunis, Tunis , Tunisia

    Your abstract : L'arthroscopie du genou est de nos jours une intervention courante, réputée pour sa faible agressivité et son faible risque de complications post-opératoires, notamment les douleurs post-opératoires. Cependant, certaines étiologies rares peuvent être à l'origine de gonalgies chroniques. Cette étude met en lumière une telle cause, peu commune, de douleur chronique après arthroscopie du genou.

    Material and methods : Nous rapportons le cas d’un jeune patient de 32 ans, sportif occasionnel victime d’un traumatisme fermé du genou occasionnant une entorse. Il a pour ligamentoplastie du LCA sous arthroscopie en 2018, suivie d'une régularisation méniscale sous arthroscopie en 2021. Après ces interventions, le patient a développé des gonalgies invalidantes, résistantes au traitement médical.

    Le tableau clinique était dominé par des douleurs à horaires mixtes, ainsi qu'une tuméfaction du genou avec une notion de blocage articulaire et de sensation de cors étranger. Une IRM a révélé un volumineux kyste poplité postérieur et un corps étranger intra-articulaire. un volumineux kyste poplité, des masses synoviales hypo T1 Hyper T2 se réhaussant après injection de gadolinium, ainsi qu’un corps étranger intra articulaire, la position du tunnel tibial a été jugé trop antérieure et un conflit du greffon a été suspecté.

    Results : Une troisième arthroscopie a été faite, l’aspect macroscopique a été en faveur d’une synovite villonodulaire qui a été confirmé par une biopsie et un examen anatomopathologique. Une synovectomie totale a été réalisée avec une bonne évolution clinique.

    Discussion : Les manifestations cliniques peuvent être trompeuses, notamment lorsqu'il s'agit d’un kyste poplité chronique qui peut représenter une extension postérieure de la prolifération villonodulaire. L'association avec un traumatisme du genou a également été rapportée dans la littérature. Bien que l'IRM soit un excellent outil diagnostique, le contexte post-opératoire peut conduire à des erreurs d'interprétation.

    Conclusion : La synovite villonodulaire est une tumeur bénigne à fort pouvoir prolifératif et destructeur pour les structures avoisinantes. Bien qu'une association avec des antécédents chirurgicaux du genou n'ait pas été clairement démontrée, nous soulignons l'importance d'une synovectomie totale pour prévenir les récidives.

    L'IA a-t-elle été utilisée pour ce résumé en dehors du correcteur orthographique ou de la traduction? : No

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    Résultats de destruction scanno-guidée par radiofréquence de l'ostéome ostéoide la tête fémorale : à propos de 02 cas
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    Orateur(s) : Houssem Eddine Chahed (TUNISIE)
    

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    ABSTRACT N° SOFCOT25-934

    Résultats de destruction scanno-guidée par radiofréquence de l'ostéome ostéoide la tête fémorale : à propos de 02 cas

     

    Houssem Eddine Chahed* 1, Mohamed Hedi Gharbi1, Achraf Abdennadher 1, Malek Fakhfekh1, Khalil Amri1

    1Service d'orthopédie, Hopital Militaire de Tunis, Tunis , Tunisia

    Your abstract : L’ostéome ostéoïde est la plus fréquente des tumeurs bénignes à histogenèse osseuse. La localisation au niveau de la tête fémorale reste un diagnostic difficile du fait d’une grande hétérogénéité des pathologies de la zone. Le traitement classique était la résection chirurgicale mais avec une fréquence non négligeable d’échecs et de complications. La destruction scanno-guidée par radio fréquence a émergé ces dernières années comme une technique de choix.

    Material and methods : nous rapportons les cas de 2 patients âgé de 15 ans et de 18 ans, les 2 patients ont consulté pour des douleurs typiques de la hanche à recrudescence nocturne, soulagées par l'aspirine ou d’autres anti-inflammatoires non stéroïdiens. La radiographie standard n'a permis de poser un diagnostic précis chez ces 2 patients, tandis que l’aspect du nidus a été clairement visualisé à la tomodensitométrie (TDM).

    Results : Nos 2 patients ont subit une destruction scanno-guidée par radiofréquence reprise de l’appui après 24 heures de l’intervention. Les 2 patients ont rapporté une disparition totale des douleurs après un jour de l’intervention. Au dernier recul nous n’avons noté aucun cas de récidive et aucune complication.

    Discussion : Le traitement chirurgical classique de l'ostéome ostéoïde implique souvent un abord étendu et une résection osseuse parfois importante, ce qui entraîne une immobilisation prolongée, la nécessité d’une greffe osseuse, ou d’une fixation interne préventive. De plus, la difficulté de localiser précisément le nidus entraîne un risque élevé de résection incomplète et de récidive. Les avancées technologiques en tomodensitométrie et en radiofréquence ont permis une prise en charge plus précise, réduisant ainsi les complications et accélérant la convalescence.

    Conclusion : Le traitement optimal de l'ostéome ostéoïde doit être à la fois simple, précis, efficace et économiquement viable. En se basant sur nos résultats et ceux rapportés dans la littérature, la destruction scanno-guidée par radiofréquence s'est avérée efficace et permet une reprise rapide des activités. Elle devrait être considérée comme une bonne alternative pour le traitement de l'ostéome ostéoïde, aussi bien au niveau de la tête ou du col du fémur que pour d'autres localisations.

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    Résultats de destruction scanno-guidée par radiofréquence de l’ostéome ostéoïde diaphysaire : à propos de 07 cas
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    Orateur(s) : Mohamed Hedi Gharbi (TUNISIE)
    

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    ABSTRACT N° SOFCOT25-935

    Résultats de destruction scanno-guidée par radiofréquence de l’ostéome ostéoïde diaphysaire : à propos de 07 cas

     

    Mohamed Hedi Gharbi* 1, Houssem Eddine Chahed1, Achraf Abdennadher 1, Malek Fakhfekh1, Khalil Amri1

    1Service d'orthopédie, Hopital Militaire de Tunis, Tunis , Tunisia

    Your abstract : L'ostéome ostéoïde est la tumeur bénigne osseuse la plus fréquente. Sa localisation au niveau des os longs est la plus fréquente. Traditionnellement, la résection chirurgicale était la méthode privilégiée, bien que cette approche soit associée à un taux non négligeable d’échecs et de complications. La destruction scanno-guidée par radio fréquence a émergé ces dernières années comme une technique de choix. Cette étude vise à évaluer l'efficacité de cette technique en analysant les résultats fonctionnels obtenus.

    Material and methods : Nous avons réalisé une étude rétrospective descriptive incluant 7 patients ayant ostéome ostéoïde diaphysaire, 5 au niveau de la diaphyse fémorale et 2 au niveau de la diaphyse tibiale, traités par destruction scanno-guidée par radio fréquence, avec un suivi minimal de 24 mois. Tous les patients présentaient des douleurs typiques à recrudescence nocturne, soulagées par l'aspirine ou d’autres anti-inflammatoires non stéroïdiens. La radiographie standard n'a permis de poser un diagnostic que chez 3 patients, tandis que l’aspect du nidus a été clairement visualisé à la tomodensitométrie (TDM).

    Results : L'âge moyen des patients était de 18 ans, avec une prédominance masculine (80%). Cinq patients ont rapporté une disparition complète de la douleur dès le lendemain. Un seul cas de persistance de symptômes a été observé et l’exploration radiologique a révélé l’échec de la destruction. Le patient a été repris par une résection chirurgicale classique et une greffe osseuse. A la dernière consultation, aucun cas de récidive n’a été observé chez les les 6 autres patients, et ils ont tous repris leurs activités habituelles.

    Discussion : Le traitement chirurgical classique de l'ostéome ostéoïde implique souvent un abord étendu et une résection osseuse parfois importante, ce qui entraîne une immobilisation prolongée, la nécessité d’une greffe osseuse, ou d’une fixation interne préventive. De plus, la difficulté de localiser précisément le nidus entraîne un risque élevé de résection incomplète et de récidive. Les avancées technologiques en tomodensitométrie et en radiofréquence ont permis une prise en charge plus précise, réduisant ainsi les complications et accélérant la convalescence.

    Conclusion : Le traitement optimal de l'ostéome ostéoïde doit être à la fois simple, précis, efficace et économiquement viable. En se basant sur nos résultats et ceux rapportés dans la littérature, la destruction scanno-guidée par radiofréquence s'est avérée efficace et permet une reprise rapide des activités. Elle devrait être considérée comme une bonne alternative pour le traitement de l'ostéome ostéoïde, aussi bien au niveau diaphysaire que pour d'autres localisations.

    L'IA a-t-elle été utilisée pour ce résumé en dehors du correcteur orthographique ou de la traduction? : No

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    Les métastases pulmonaires des tumeurs à cellules géantes osseuses
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    Orateur(s) : Rami Ben Mhenni (TUNISIE)
    

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    ABSTRACT N° SOFCOT25-1039

    Les métastases pulmonaires des tumeurs à cellules géantes osseuses

     

    Rami Ben Mhenni* 1, Mohamed Sadok Chtai1, Romdhane Denguezli1, Lassaad Hassini1, Mohamed Ali Khalifa1, Mahmoud Ben Maitigue1, Karim Bouattour1

    1Service d'orthopédie, CHU Sahloul, Sousse, Tunisia

    Your abstract : Les tumeurs à cellules géantes (TCG) osseuses sont des lésions à malignité intermédiaire, caractérisées par une agressivité locale et un potentiel métastatique imprévisible. Les métastases pulmonaires, bien que rares, posent un défi diagnostique et thérapeutique.

    Notre travail a pour objectif de décrire les caractéristiques évolutives et les options thérapeutiques des métastases pulmonaires des TCG osseuses.

    Material and methods : Nous rapportons deux cas illustrant les particularités évolutives et les options de prise en charge de métastases pulmonaires des TCG osseuses. Le premier cas concernait une femme de 25 ans, traitée par curetages itératifs pour une TCG tibiale proximale, ayant développé des nodules pulmonaires bilatéraux asymptomatiques à deux ans du diagnostic initial. Le second cas impliquait un homme de 32 ans avec une TCG iliaque envahissante, dont les métastases pulmonaires étaient découvertes dès le bilan initial.

    Results : Dans le premier cas, une surveillance radiologique a été mise en place, avec une stabilisation des lésions, confirmée par une TDM thoracique, après un suivi de 10 ans. Dans le deuxième cas, le patient est décédé d'une embolie pulmonaire massive avant toute intervention chirurgicale.

    Discussion : Les métastases pulmonaires dans les TCG ont été rapportées pour la première fois en 1926 par Flinch et Gleave. Elles sont souvent asymptomatiques et découvertes fortuitement. Leur évolution est imprévisible, avec des formes asymptomatiques justifiant une simple surveillance, tandis que d’autres évoluent vers des complications sévères. L'approche thérapeutique repose sur une évaluation multidisciplinaire. Pour les patients asymptomatiques, une surveillance radiologique régulière est préconisée. La chirurgie est indiquée en cas de métastases résécables, tandis que le denosumab est fréquemment utilisé pour les métastases non résécables.

    Conclusion : Les métastases pulmonaires des TCG nécessitent une prise en charge individualisée et multidisciplinaire. Une surveillance rigoureuse est essentielle pour adapter le traitement en fonction de l’évolution, optimisant ainsi le pronostic des patients.

    L'IA a-t-elle été utilisée pour ce résumé en dehors du correcteur orthographique ou de la traduction? : No

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    Tumeurs des parties molles de l'appareil locomoteur de l'adulte ( à propos de 65 cas ) : expérience et conduite à tenir
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    Orateur(s) : Mohamed-Anas Zeroual (MAROC)
    

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    ABSTRACT N° SOFCOT25-199

    Tumeurs des parties molles de l'appareil locomoteur de l'adulte ( à propos de 65 cas ) : expérience et conduite à tenir

     

    Mohamed-Anas Zeroual* 1, Mohamed Nassiri1, Abdessalam Achkoun 1, Mohamed Habbab1, Mostapha El kasseh1, Mohamed Madhar1, Hanane El Haoury1, Rachid Chafik1

    1Traumatologie orthopedie A , CHU MOHAMMED VI MARRAKECH, Marrakech, Morocco

    Introduction : Les tumeurs des tissus mous de l'appareil locomoteur sont majoritairement bénignes, les formes malignes étant très rare. Notre étude a pour but de présenter l'expérience de notre service en établissant un profil complet (épidémiologique, clinique, paraclinique, thérapeutique et évolutif) et en le comparant aux données de la littérature, afin de définir une conduite à tenir globale et structurée pour cette entité.

    Material and methods : Il s’agit d’une étude rétrospective de 65 cas de tumeurs primitives des parties molles chez des patients de plus de 15 ans hospitalisés entre 2017 et 2021. Les tumeurs secondaires, celles de la tête, du cou, des viscères ou les tumeurs squelettiques envahissant les parties molles ont été exclues. Les données ont été analysées avec SPSS.

    Results : Cette série de 65 patients (43 bénins, 22 malins) révèle que le lipome est le type le plus fréquent (environ 51 %). L’âge moyen était de 42 ans (extrêmes 15–86 ans) avec une légère prédominance féminine (52,3 %). Le délai moyen de consultation était de 13 mois et le syndrome tumoral était le motif principal (93,4 %). La majorité des lésions se situait au niveau des membres supérieurs (34 patients) avec des masses mesurant de 3 à 20 cm, et des signes de compression locorégionale rares (4,61 %, uniquement chez les malins).

    L’échographie, réalisée dans 58,46 % des cas, montrait que les tumeurs bénignes étaient superficielles, à limites régulières et d’aspect homogène, tandis que les malignes étaient plus profondes et hétérogènes. L’IRM a été systématiquement réalisée pour les cas malins et la biopsie a confirmé le diagnostic : lipome (51 %), liposarcome (14 %), synovialosarcome (9 %), sarcome pleomorphe (6 %), elastofibrome (5 %) et autres (3 % chacun). Cinq patients présentaient des métastases pulmonaires et un des métastases hépatiques. Tous ont bénéficié d’un traitement chirurgical: 93 % des bénins ont eu une biopsie-exérèse, et pour les malins, 77 % une exérèse large, 18 % radicale et 5 % marginale. En complément, 9 patients (41 %) ont reçu une chimiothérapie et 6 (27,27 %) une radiothérapie adjuvante. Le suivi moyen était de 19 mois avec un taux de guérison de 19,5 %.

    Discussion : L'apparence trompeuse et la rareté des sarcomes des parties molles conduisent souvent à les confondre avec des lésions bénignes. Ainsi, toute masse des tissus mous doit faire l'objet d'un examen clinique approfondi et d'un bilan radiologique, principalement par IRM, qui bien qu'utile pour la topographie et la sémiologie, n'est pas suffisamment sensible ni spécifique pour détecter la malignité. D'où l'importance d'une étude anatomopathologique, complétée par l'immunohistochimie, afin d'établir un diagnostic précis qui conditionne le choix du geste chirurgical et la possibilité d'un traitement complémentaire.

    Conclusion : La prise en charge des sarcomes des tissus mous nécessite une approche multidisciplinaire réunissant chirurgiens, radiologues, anatomopathologistes, oncologues, radiothérapeutes et psychologues, afin d'optimiser les traitements futurs.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Intra-articular Osteoid Osteoma of the knee simulating arthritis: a diagnostic challenge
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    Orateur(s) : Zied Mansi (TUNISIE)
    

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    ABSTRACT N° SOFCOT25-296

    Intra-articular Osteoid Osteoma of the knee simulating arthritis: a diagnostic challenge

     

    Ben Salah Jihed* 1, Zied Mansi1, hedhili guedhami1, abderrahmen souid2, Hedi Rbai1

    1Orthopeadic department, CHU Kairouan, Kairouan, 2Orthopeadic department, hopital régional de Gafsa, Gafsa, Tunisia

    Your abstract : Intra-articular osteoid osteoma is a rare benign bone tumor that can present with atypical symptoms, mimicking arthritis and posing a diagnostic challenge for clinicians. This study reports a case of intra-articular osteoid osteoma of the knee and describes the clinical, radiological, and therapeutic aspects of this condition.

    Material and methods : A 14-year-old child presented with acute left knee pain and fever. Initial investigations, including radiographs and arthroscopic joint wash, were inconclusive. Persistent pain and limping prompted further imaging with MRI and CT, revealing a nodular lesion suggestive of osteoid osteoma. The diagnosis was confirmed by bone scintigraphy and pathological examination after CT-guided drilling resection.

    Results : The patient experienced complete resolution of symptoms post-operatively

    Discussion : Intra-articular osteoid osteoma frequently presents with misleading symptoms, leading to delayed diagnosis and management. The classic radiographic features of nidus and peripheral osteosclerosis are often absent, necessitating the use of multiple imaging modalities. Minimally invasive percutaneous techniques have become the treatment of choice, with high success rates. However, intra-articular location requires careful approach to prevent joint damage.

    Conclusion : Intra-articular osteoid osteoma of the knee is a challenging diagnosis due to its atypical presentation. A combination of clinical assessment and various imaging methods is often necessary for accurate diagnosis. Percutaneous surgery is the gold standard treatment, with special considerations for intra-articular lesions to minimize cartilage damage.

    L'IA a-t-elle été utilisée pour ce résumé en dehors du correcteur orthographique ou de la traduction? : No

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    Synovectomie par double abord (antérieur et postérieur) pour synovite villonodulaire diffuse du genou : traitement adjuvant, résultats fonctionnels et radiographiques
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    Orateur(s) : Florian Triscos (Tours)
    

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    ABSTRACT N° SOFCOT25-299

    Synovectomie par double abord (antérieur et postérieur) pour synovite villonodulaire diffuse du genou : traitement adjuvant, résultats fonctionnels et radiographiques

     

    Florian Triscos* 1, Dinah Bronstein1, Julien Berhouet1, Louis-Romée Le Nail1, Ramy Samargandi2

    1Chirurgie Orthopédique, CHRU Tours, Tours, France, 2Orthopedic surgery, College of medecine, Jeddah, Saudi Arabia

    Your abstract : La synovite villonodulaire du genou est une maladie articulaire rare caractérisée par une prolifération de la membrane synoviale. Cette tumeur bénigne peut affecter la qualité de vie des patients en provoquant des symptômes invalidants (douleurs, limitations des amplitudes et épanchements articulaires, …). La synovectomie totale est considérée comme le traitement de base pour prévenir les récidives locales des synovites diffuse villonodulaire (SDVN) du genou. Le rôle des traitements adjuvants, comme la synoviorthèse radioisotopique (SR), reste litigieux.

    L’hypothèse principale est que la synovectomie chirurgicale à double abord dans le cadre de la SDVN du genou permettrait de réduire significativement les récidives et les complications tout en améliorant la fonction articulaire.

    L’hypothèse secondaire est que l'ajout d'une SR en tant que traitement adjuvant pourrait renforcer l'efficacité de la synovectomie seule, en diminuant davantage le risque de récidive.

    Material and methods : Il s'agit d'une étude observationnelle rétrospective portant sur 25 patients inclus ayant subi, dans notre institution, une synovectomie par double abord entre juillet 2007 et janvier 2023. Les critères d'inclusion comprenaient un diagnostic confirmé de SDVN et une intervention chirurgicale avec double abord. L'évaluation post-opératoire reposait sur des données cliniques, radiologiques (IRM) et fonctionnelles (score KSS).

    Results : Le suivi moyen était de 76,3 mois. Le score KSS des activités fonctionnelles est passé de 46,54 à 83 (p < 0,05) et le score KSS des symptômes de 15,09 à 4,36 (p < 0,05). Le taux global de récidive était de 16 %, avec une tendance à la réduction des récidives chez les patients traités par SR (5,8 % contre 37,5 % ; p = 0,08). 12 % des cas présentaient des complications dont des thromboses veineuses profondes et des douleurs neuropathiques.

    Discussion : Les résultats montrent une amélioration significative des scores fonctionnels, confirmant que cette approche chirurgicale permet de réduire les symptômes et d'améliorer la fonction articulaire.

    On retrouve notamment un échantillon limité, un biais de sélection concernant le choix d'intégrer ou non la SR, ou encore un biais de mémoire lié à la rétrospection du score KSS rempli par les patients.

    Les résultats obtenus sont cohérents avec ceux rapportés dans la littérature en termes de d’impacts fonctionnels et de récidives. Les données disponibles ne permettent pas de conclure à une efficacité statistiquement significative concernant le traitement adjuvant par SR.

    Conclusion : Le traitement chirurgical de la SDVN du genou par une synovectomie double abord semble donner des résultats positifs en termes de résultats fonctionnels avec un faible taux de récidive. Cette prise en charge est renforcée par des complications rares et gérables. L’ajout éventuel d’une SR pourrait contribuer à réduire le risque de réapparition des symptômes. Cette hypothèse nécessite d’être confirmée par des recherches plus approfondies, randomisées ou encore multicentriques.

    L'IA a-t-elle été utilisée pour ce résumé en dehors du correcteur orthographique ou de la traduction? : No

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Vascular complications of tibial exostosis: A rare case of popliteal vein deep venous thrombosis
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    Orateur(s) : Yassine Zinelabidine (TUNISIE)
    

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    Tumors

    ABSTRACT N° SOFCOT25-551

    Vascular complications of tibial exostosis: A rare case of popliteal vein deep venous thrombosis

     

    Yassine Zinelabidine* 1, Zied Mansi1, Jihed Ben Salah 2, hedhili guedhami1, abderrahmen souid1, hedi rbaii1

    1service de chirurgie orthopédique, hopital ibn jazzar kairouan, 2Service d'Orthopedie et traumatologie , Hopital Ibn Jazzar, Kairouan, Tunisia

    Your abstract : Osteochondromas represent common benign bone tumors, predominantly encountered in adolescents or young adults. Despite often being asymptomatic and discovered incidentally, symptoms may arise from compression or dislocation of neighboring structures, such as vessels,

    nerves, fractures, osseous deformities, bursa formation, or malignant transformation

    Material and methods : A 25-year-old patient urgently presented to the emergency department with a swollen and red leg, leading to the initial diagnosis of deep

    venous thrombosis (DVT) of the left popliteal vein. In response, a treatment plan involving low molecular weight heparin (enoxaparin) at

    a dose of 1 mg/kg twice daily for 5 days was promptly initiated.

    the patient exhibited a painless, firm swelling in the popliteal fossa.

    Radiographic investigations further revealed the presence of an exostosis on the posterior aspect of the proximal tibia

    Results : vessels, resulting in both arterial and venous compression . Prior to surgery, the patient underwent a thorough evaluation,

    including a CT pulmonary angiogram, which did not reveal any evidence of pulmonary embolism. Given the absence of pulmonary embo-

    lism and the patient’s stable condition, the decision was made to proceed with surgery without placing an inferior vena cava filter. The

    patient underwent a surgical procedure known as exostosectomy, utilizing a posterior knee approach based on the Triquet method

    Postoperative recovery was uneventful, and a comprehensive histopathological examination of the excised exostosis definitively ruled

    out any malignant transformation. Impressively, at a 12-month follow-up, the patient demonstrated a favorable functional outcome.

    Discussion : An intriguing finding is that half of the patients experiencing vascular complications report a history of trauma, with exostosis

    aligning with a diagnosis of multiple exostoses in half of these cases.

    In the current case, the manifestation of atypical symptoms at 25 years occurred without antecedents of trauma or prior exostosis-related conditions, despite the typical location affecting the popliteal artery.

    Popliteal vein thrombosis associated with tibial exostosis is a rare complication that poses significant risks to the patient. The current

    literature on this specific complication is limited, highlighting the need for further research and reporting of such cases.

    Surgical intervention is underscored as urgent, particularly in cases involving venous thrombosis, where immediate measures such as anti-coagulation therapy and exostosis resection may be necessary

    Conclusion : Venous thrombosis associated with bone tumors, such as tibial exostosis, is a rare but potentially serious complication. Prompt recog-

    nition and management of these cases are crucial to prevent further complications and ensure optimal patient outcomes. A multidisciplinary approach, including anticoagulation therapy and surgical intervention, is often necessary.

    L'IA a-t-elle été utilisée pour ce résumé en dehors du correcteur orthographique ou de la traduction? : No

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Rare form of lipoblastoma : Lipoblastoma of the thigh in older children
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    Orateur(s) : Yassine Zinelabidine (TUNISIE)
    

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    Tumors

    ABSTRACT N° SOFCOT25-568

    Rare form of lipoblastoma : Lipoblastoma of the thigh in older children

     

    Yassine Zinelabidine* 1, Zied Mansi1, Jihed Ben Salah 2, hedhili guedhami1, abderrahmen souid1, hedi rbaii1

    1service de chirurgie orthopédique, hopital ibn jazzar kairouan, 2Service d'Orthopedie et traumatologie , Hopital Ibn Jazzar, Kairouan, Tunisia

    Your abstract : Lipoblastoma is a rare benign white fat tumor of embryonal origin. It appears almost exclusively in small children (under 3 years old)

    Material and methods : Patient and observation Child aged 11, male, was taken for consultation for a swelling of the

    left thigh which had been progressively evolving for 7 months.

    Results : He had no signs of fever or lameness, his general condition was preserved. Clinical examination found a mass measuring 10 cm in long axis on the anterior surface of the proximal 1/3 of the left thigh.

    It was firm in consistency, painless, without associated inflammatory signs, mobile in relation to the superficial plane and fixed in relation to the deep plane.

    The frontal X-ray of the thigh showed infiltration of the soft tissues without bone lesions. Ultrasound study of the mass

    revealed the presence of a well-defined, heterogeneous hyper-echoic formation, crossed by thick and hyper-vascularized septa on color Doppler. Magnetic resonance imaging (MRI) revealed a sub-aponeurotic intermuscular tumor process with a heterogeneous signal

    Discussion : Lipoblastoma is a benign fatty tumor of embryonal origin [1]. It is relatively rare, currently less than 200 cases have been reported in the literature .

    It occurs almost exclusively in young children under 3 years old with an average age of 12 months

    This tumor presents in two forms: a well defined, encapsulated tumor (benign lipoblastoma), or non-encapsulated, infiltrative and

    diffuse (lipoblastomatosis)

    Conclusion : Lipoblastoma is a rare, well-encapsulated benign tumor almost exclusively described in children under 3 years of age. The clinic is non-specific. Magnetic resonance imaging helps guide the diagnosis, which can only be confirmed by histopathological examination.

    The treatment is surgical with total excision.

    L'IA a-t-elle été utilisée pour ce résumé en dehors du correcteur orthographique ou de la traduction? : No

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    L’ostéochondrome de la face dorsale l’omoplate à propos d’un cas et revu de la littérature
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    Orateur(s) : nazim benmayouf ()
    

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    Tumors

    ABSTRACT N° SOFCOT25-612

    L’ostéochondrome de la face dorsale l’omoplate à propos d’un cas et revu de la littérature

     

    Hemza Amrane* 1, toufik boussaha1, ilies hasrouri1, nazim benmayouf1, chaouki derdous1, nacer khernane1

    1chirurgie orthopédique et traumatologique, centre hospitalo universitaire benflis touhami batna, batna, Algeria

    Your abstract : L'exostose appelée aussi ostéochondrome, correspond à une excroissance osseuse recouverte d'une coiffe cartilagineuse. Elle est la plus fréquente des tumeurs bénignes de l'os (35%).localisée souvent dans les épiphyses des os longs. La localisation à l'omoplate est rare, en particulier sur la face dorsale.

    Material and methods : Patient âgé de 32 ans qui présente une masse de la face dorsale de l'omoplate évoluant depuis 2 ans ; dure, douloureuse, une volumineuse de 15 cm de grand axe. Cette masse entraînait une diminution de la force musculaire, une limitation des mouvements articulaires de l’épaule et un grand désagrément esthétique.

    La radiographie standard de l'omoplate de face a objectivé une formation osseuse hétérogène du bord spinal de l'omoplate. Une TDM a confirmé la présence de la volumineuse exostose, dont les limites apparaissent régulières. Le patient a été opéré, avec une résection en bloc de la tumeur L'examen anatomopathologique a conclu un ostéochondrome.

    Results : Les suites opératoires étaient favorables avec récupération des amplitudes articulaires et de la force des muscles de l’épaule. A six mois post-opératoire, le patient a repris son travail et aucune récidive n'a été constatée après 10 mois de recul.

    Discussion : L'ostéochondrome survient souvent chez les adolescents. On connait deux formes cliniques : les exostoses solitaires et la maladie exostosante.

    La localisation aux os plats est possible, mais reste très rare. Au niveau de l'omoplate, l'ostéochondrome est la tumeur primitive la plus commune, avec une incidence de 4,6%. Elle est le plus souvent localisée à la face antérieure de l'os, ce qui entraîne des complications de type mécanique.. D'autres complications la plus fréquemment citée est la bursite. Le diagnostic d'ostéochondrome est facile à poser, car les données de l'imagerie radiologique standard sont suffisantes pour confirmer le diagnostic. Néanmoins, dans des rares cas, du fait de la localisation, du volume ou de l'aspect radiologique atypique de la tumeur, le recours à la TDM, voire à une biopsie, se révèle nécessaire.

    Le risque de dégénérescence est de 1-2% dans l'exostose solitaire et de 10 à 20% dans la maladie exostosante.

    Dans la majorité des cas, le pronostic après chirurgie est excellent, avec une disparition rapide de la symptomatologie. L'apparition de certains signes doivent faire redouter une transformation maligne, à savoir l'augmentation de la taille ; l'apparition d'une ostéolyse ; l'aspect flou des bords ; la présence de calcifications ; une épaisseur de plus de 1cm de la coiffe de cartilage et l'hyperfixation scintigraphique. La présence d'un seul de ces signes doit conduire à une exérèse de type carcinologique.

    Conclusion : L'ostéochondrome est une tumeur bénigne fréquente, elle peut être trompeuse du fait de sa localisation ou de son aspect radiologique atypiques. Le risque de dégénérescence sarcomateuse nécessite une surveillance clinique et radiologique rapprochée et une exérèse chirurgicale au moindre doute.

    L'IA a-t-elle été utilisée pour ce résumé en dehors du correcteur orthographique ou de la traduction? : No

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    Le chordome sacré : étude anatomoclinique de 5 cas.
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    Orateur(s) : Romdhane Denguezli (TUNISIE)
    

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    Tumors

    ABSTRACT N° SOFCOT25-945

    Le chordome sacré : étude anatomoclinique de 5 cas.

     

    Romdhane Denguezli* 1, Mohamed Sadok Chtai1, Aymen Hanafi1, Mourad Mtaoumi1, Mohamed Ali Khalifa1, Mahmoud Ben Maitigue1, Mohamed Amine Triki1, Karim Bouattour1

    1Chirurgie orthopédique, CHU Sahloul, Sousse, Tunisia

    Your abstract : Le chordome est une tumeur osseuse maligne rare, se développant sur des vestiges embryonnaires de la notochorde. Il touche avec prédilection le squelette axial. La localisation sacrée représente environ 50% des cas. L'objectif est de décrire les caractéristiques épidémiologiques et anatomopathologiques du chordome sacré et de discuter les défis de sa prise en charge thérapeutique.

    Material and methods : Nous avons mené une étude rétrospective descriptive, colligeant tous les cas de chordome sacré diagnostiqués dans le gouvernorat de Sousse en Tunisie pendant les années 1999 à 2023.

    Results : Cinq cas de chordome sacré ont été colligés, en 25 ans. Au diagnostic, l'âge moyen des patients était de 66 ans, avec des extrêmes d'âge de 62 et 70 ans et une légère prédominance masculine (sex-ratio H/F = 1,5). Le motif de consultation était des douleurs fessières (4 cas), une tuméfaction sous-cutanée en regard de la région sacrée (2 cas), une défécation impérieuse (2 cas), des signes urinaires (2 cas) et / ou des difficultés de la marche (1 cas). Radiologiquement, les tumeurs ont mesuré 12 cm en moyenne [7-20] et présentaient, toutes, une extension extra-osseuse.

    Les données relatives au traitement et à l'évolution ont pu être déterminées dans respectivement 4 et 3 cas. Trois patients ont reçu un traitement à visée curative, chirurgical, par résection intra-tumorale, sans radiothérapie (RT) adjuvante. Une patiente, inopérable, a reçu une RT palliative. Parmi les 3 patients opérés, 2 ont présenté une récidive locale, après un suivi moyen de 25 mois. Sur le plan anatomopathologique, tous les chordomes sacrés colligés étaient de type conventionnel.

    Discussion : Le chordome sacré est une tumeur agressive, initialement asymptomatique, en raison de sa croissance lente.

    Les premiers symptômes sont tardifs, révélant une tumeur souvent localement avancée. La résection tumorale « en bloc », gold standard thérapeutique, est difficile et délabrante, nécessitant une reconstruction. Elle s'associe à une morbidité non négligeable. La RT adjuvante, idéalement par protonthérapie, réduit le risque de récidive locale en cas de limites tumorales.

    Conclusion : La prise en charge des chordomes sacrés est un défi thérapeutique, nécessitant une collaboration multi-disciplinaire. Les techniques de pointe de radiothérapie, encore non accessibles dans notre pays, permettraient une réduction du risque de récidive locale et une amélioration significative du pronostic.

    L'IA a-t-elle été utilisée pour ce résumé en dehors du correcteur orthographique ou de la traduction? : No

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    SAFE DualCore Nail. Biologically active antibiotic-releasing implant. Results in 220 patients.
    En libre accès sur les bornes
    Orateur(s) : Nuno Craveiro Lopes (PORTUGAL)
    

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    Infections

    ABSTRACT N° SOFCOT25-575

    SAFE DualCore Nail. Biologically active antibiotic-releasing implant. Results in 220 patients.

     

    Nuno Craveiro Lopes* 1

    1Orthopedic Department, Hospital Cruz Vermelha Portuguesa, Lisbon, Portugal

    Introduction : Infection in orthopedics is a serious problem.

    In clean internal fixation of orthopedic surgeries it occurs in about 1% of the cases, in open fractures it reaches 40 percent in Gustillo type three injuries and after conversion from external to internal fixation it reaches levels of up to 70% when the external fixator is used for more than two weeks or if there are previously infected pins.

    To control the infection, several devices have emerged that present some drawbacks, such as lack of stability, cement detachment, short effect and limitation of choice of the antibiotics.

    Material and methods : To overcome those problems, we have developed a new nail that we have been using since 2009. It is a universal nail that is based on a new technology, called DualCore, consisting of a double core inside the nail of cement impregnated with antibiotics reinforced by a textured metal rod inside the cement in the area where greater resistance to fatigue is required. There are 2 rows of holes by where the antibiotics are released at a controlled level.

    From January 2009 to December 2022, the SAFE nail was used in in two hundred and 20 cases in more than 20 hospitals in the Portugal, including cases of open fractures, infected osteosynthesis and prostheses, osteomyelitis, infected pseudarthrosis, lengthening over the SAFE nail and conversion of external fixation to a SAFE nail.

    Results : In these 220 cases that had procedures with the SAFE nail, we had 3 cases of nail fracture, solved by drilling of the late consolidation site, rhymed graft and replacing the broken nail with another SAFE nail of larger diameter.

    However, there are cases of infections caused by multidrug resistant bacteria very difficult to control. We had 8 cases of recurrent infection, 4 cases that were successfully revised with a new SAFE nail with appropriate antibiotics and 4 cases that ended in amputation after failed Ilizarov transport becouse of multidrug resistent bacteria. So, at the end of this study we had a complication rate of 5% and a success rate of 98%.

    Discussion : .

    Conclusion : In conclusion, we found the procedure to be - simple and quick to perform, - the SAFE nail is highly resistant to fatigue, - there is the possibility of choosing antibiotics that are released in high doses over a long period of time, - patients have a shorter hospital stay with lower treatment costs and the procedure is highly effective. In the 220 patients operated on, we achieved cure of the infection and consolidation in 98% of the cases.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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