lundi 10 novembre 2025

Tumeurs
16h00 - 17h30
Salle 343
Discussion de dossier : Tumeur
Coordonnateur(s) : Jean-Camille Mattei (Marseille), Expert(s) : Vincent Crenn (Nantes), Louis-Romée Le Nail (Tours)
Genou
16h00 - 17h30
Salle 342 AB
Communications orales : Genou
Modérateur(s) : Philippe Boisrenoult (Le Chesnay), Olivier Gastaud (Valbonne)
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    Incidence et facteurs de risque associés au tilt rotulien post opératoire après PTG en alignement personnalisé.
    16h00 / 16h07
    Orateur(s) : Alexandre Le Guen (Paris)
    

    Communications orales

     

    Degenerative knee condition

    ABSTRACT N° SOFCOT25-971

    Incidence et facteurs de risque associés au tilt rotulien post opératoire après PTG en alignement personnalisé.

     

    Alexandre Le Guen* 1, 2, Simon Marmor1, Vincent Le Strat1, Antoine Mouton1, Thomas Aubert1

    1Orthopédie, Groupe hospitalier Diaconesses Croix Saint-Simon, Paris, 2Orthopédie, CHU Toulouse, Toulouse, France

    Introduction : La cinématique fémoro-patellaire est cruciale pour la satisfaction du patient après prothèse totale de genou (PTG). Une inclinaison rotulienne post opératoire supérieure à 5 degrés (tilt rotulien) a été démontrée comme pouvant être responsable de mauvais résultats cliniques. Si une rotation externe du carter fémoral de plus de 3 degrés a été montré comme facteur protecteur du tilt rotulien, l’utilisation d’un alignement personnalisé entraine une rotation adaptée à l’équilibrage ligamentaire et non nécessairement supérieur à ce seuil.

    L’objectif principal de cette étude était d’évaluer le taux de tilt rotulien post-opératoire supérieure à 5 degrés en utilisant un alignement personnalisé. L’objectif secondaire était d’évaluer les facteurs de risque associés.

    Material and methods : Dans cette étude comparative rétrospective, 316 patients opérés par 4 chirurgiens d’un même centre d'une PTG de première intention assistée par navigation ou robot (2 utilisant une voie subvastus, 2 transquadricipitale) entre janvier et décembre 2024 ont été inclus. Le tilt rotulien correspondait à un angle supérieur à 5 degrés entre une ligne partant des limites antérieures des condyles fémoraux et une ligne tracée à partir des limites postérieures des surfaces articulaires des facettes médiales et latérales de la rotule. Elle a été mesurée sur un défilé fémoro-patellaire à 3 mois de la chirurgie.

    Les données pré- et per-opératoires (âge, sexe, IMC, HKA préopératoire, flessum et flexion, voie d’abord, coté, contrainte de l’implant (PS vs. CR), utilisation du robot ou navigation et resurfaçage rotulien ou non ainsi que la taille éventuelle du médaillon) ont été collectées afin d'identifier les facteurs associés à une inclinaison rotulienne post-opératoire excessive.

    Results : Dans cette série, nous avons retrouvé un taux de tilt rotulien de 11,8%, comprenant 5,3% pour les chirurgiens utilisant une voie subvastus contre 22,02% pour une voie transquadricipital (p<0,001). L'analyse multivariée a retrouvé comme facteur de risque indépendant de tilt rotulien : la voie d’abord transquadricipitale (OR=2,75 [1,14; 6,67],p<0.025), le côté droit (OR=2,63 [1,16; 5,95],p<0.202) et l’utilisation d’un implant PS (OR=2,59 [1,02; 6,57], p<0.0446).

    Discussion : Les rares études analysant les taux de tilt rotulien en alignement mécanique et voie transquadricipitale retrouvent des taux de plus de 25%. Celui-ci était de l’ordre de 5% chez les chirurgiens associant un alignement personnalisé à une voie subvastus. Cette diminution est à nuancer avec l’évolution des implants actuels définis comme « patella-friendly ». Si l’utilisation de la navigation ou du robot augmente la précision d’implantation, la rotule reste resurfacée sans assistance, ce qui pourrait expliquer la différence de taux en fonction du côté opéré.

    Conclusion : En utilisant un alignement personnalisé, une voie d’abord subvastus et l’utilisation d’un implant à conservation du croisé postérieur semble diminuer le risque de tilt rotulien.

    Conflits d’intérêts :

    A. Le Guen: Pas de conflit déclaré ,

    S. Marmor Consultancy, Expert: Johnson & Johnson, Trainings, Teaching: Johnson & Johnson,

    V. Le Strat: Pas de conflit déclaré ,

    A. Mouton Consultancy, Expert: Johnson & Johnson, Trainings, Teaching: Johnson & Johnson,

    T. Aubert Consultancy, Expert: Johnson & Johnson, Trainings, Teaching: Johnson & Johnson

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    Abords midvastus vs transquadricipital. Quel retentissement sur la bascule patellaire et la satisfaction patient ?
    16h07 / 16h14
    Orateur(s) : Franck Lacaze (St Jean De Vedas)
    

    Communications orales

     

    Degenerative knee condition

    ABSTRACT N° SOFCOT25-429

    Abords midvastus vs transquadricipital. Quel retentissement sur la bascule patellaire et la satisfaction patient ?

     

    Franck Lacaze* 1, Cécile Spirito1

    1ORTHOSUD, St Jean de Vedas, France

    Introduction : L’alignement personnalisé vise à restaurer la cinématique native du patient. Dans cette perspective, l’ajustement du positionnement des implants est l’objet de compromis entre balance ligamentaire, singularité anatomique et centrage de l’appareil extenseur. La préservation des parties molles est prépondérante dans ces arbitrages et l’abord utilisé participe de cette réflexion.

    Entre abords midvastus et arthrotomie para-patellaire interne transquadricipitale, existe-t-il une différence de centrage patellaire ?

    Nous faisons l’hypothèse que l’abord de type midvastus limite la bascule patellaire par rapport à l’abord transquadricipital et améliore les résultat perçus par le patient.

    Material and methods : La série comportait 200 arthroplasties successives réalisées par le même opérateur, à l’aide d’une assistance robotisée de type Mako. Il s’agissait d’un implant avec conservation du LCP de type Triathlon CR non cimentée, sans garrot. L’alignement utilisé était un alignement personnalisé de type cinématique inversé (iKA). La prise en charge péri-opératoire était la même.

    Evaluation de la bascule patellaire par la mesure du tilt patellaire sur les clichés fémoro-patellaires à 30° en pré-opératoire et à 3 mois post opératoire. Recueil des PROMs (EVA, WOMAC, Kujala) à un an post opératoire.

    100 patients ont bénéficié d’une PTG par un abord trans quadricipital, 91 dossiers exploitables

    100 patients ont bénéficié d’une PTG par un abord midvastus, 96 dossiers exploitables

    Pas de différence significative dans les deux groupes pour l’âge, l’IMC, HKA préopératoire, tilt préopératoire, proportion de resurfaçage patellaire (groupe midvastus 77/96, 80,2%, groupe transquadricipital 64/91, 70,3%)

    Results : Tilt patellaire préopératoire :

    Groupe midvastus 5,0° ± 3,5 (-4,5, 15,4) vs transquad 5,2° ± 4,1 (-3,6, 18), p=0,61 (tTest)

    Tilt patellaire postopératoire :

    Groupe midvastus 5,2° ± 3,9 (-3,1, 19) vs transquad 9,2° ± 5,0 (-1, 25,8), p<0,0001 (tTest)

    Différence de bascule rotulienne pré et post opératoire (∆Tilt post-pré)

    Groupe midvastus 0,3° ± 3,6 (-9,5, 11,4) vs transquad 4,3° ± 5,1 (-8,2, 19,1), p<0,0001 (tTest)

    WOMAC à un an :

    Groupe midvastus 21,0 ± 12,8 (0, 51) vs transquad 28,9 ± 13,3 (2, 73), p<0,0001(tTest)

    Kujala à un an :

    Groupe midvastus 70,3 ± 15,3 (24, 94) vs transquad 53,6 ± 14,3 (30, 65), p=0,02 (tTest)

    EVA à un an :

    Groupe midvastus 1,7 ± 1,3 (0, 5) vs transquad 2,4 ± 2,1 (0, 8), p=0,01 (tTest)

    Discussion : L’hypothèse initiale est vérifiée. Toutefois la différence des PROMs entre les deux groupes n'atteint pas la MCID.

    Conclusion : L’abord midvastus assure un meilleur centrage de l’appareil extenseur et améliore les PROMs de façon significative par rapport à l’abord transquadricipital.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Analyse clinique et radiographique des resurfaçages patellaires non cimentés en Arthroplastie Totale de Genou
    16h14 / 16h21
    Orateur(s) : Manon Clavier (Saint-Étienne)
    

    Communications orales

     

    Degenerative knee condition

    ABSTRACT N° SOFCOT25-480

    Analyse clinique et radiographique des resurfaçages patellaires non cimentés en Arthroplastie Totale de Genou

     

    Manon Clavier* 1, Alban STORDEUR1, Frederic FARIZON1, Remi PHILIPPOT1

    142000, CHU Nord, st etienne, France

    Introduction : L’arthroplastie totale du genou (PTG) est une intervention courante en chirurgie orthopédique, et les nouvelles générations de PTG non cimentées permettent une meilleure ostéointégration entre l’implant et l’os. Peu d’études rendent compte spécifiquement des résultats du resurfaçage patellaire sans ciment.

    L’objectif principal de notre étude est d’analyser les résultats cliniques et radiologiques des patients ayant bénéficié d’un resurfaçage patellaire non cimenté.

    Material and methods : Nous avons conduit une étude descriptive rétrospective monocentrique incluant des patients ayant bénéficié d’une PTG à l’aide du système robotique MAKO avec resurfaçage patellaire non cimenté sur l’année 2024. Sur les 402 PTG avec le système robotique MAKO implantées en 2024 dans notre centre, 126 ont bénéficié d’un resurfaçage patellaire sans ciment.

    Avec un recul de 1 an, les paramètres analysés incluent la durée d’intervention, les scores fonctionnels (Anterior Knee Pain Score (AKPS) - et Knee Injury and Osteoarthritis Outcome Score (KOOS), et les complications postopératoires à un an (fractures, descellements et reprises chirurgicales toute cause). Une recherche de liseré à l’interface de l’implant patellaire a été faite sur les radiographies de face, profil et défilé fémoro-patellaire à un an post-opératoire.

    Results : L’échantillon était de 103 patients, l’âge moyen était de 73 ± 6 ans, il y avait 51 hommes et 52 femmes. A un an post opératoire, le score AKPS moyen de 87, le score KOOS moyen était de 94.

    À un an, aucun cas de fracture ou de descellement n’a été observé, et aucune reprise chirurgicale n’a été nécessaire. Aucun liseré n’a été retrouvé sur les radiographies à un an postopératoire.

    Discussion : La fixation cimentée est le gold-standard de l’arthroplastie totale de genou avec de bons résultats cliniques mais la survenue de descellement aseptique et d’ostéolyse à long terme mène à développer la fixation sans ciment qui permet une ostéointégration plus physiologique des implants à long terme.

    Dans la littérature, une étude avec un recul moyen de 4,5 ans, menée sur 260 patients ayant bénéficié de resurfaçage patellaire non cimenté retrouvait un descellement patellaire, une rupture de tendon rotulien, et une fracture de rotule.

    Une autre étude portant sur 80 patients randomisés ayant bénéficié de PTG bilatérales avec resurfaçage patellaire cimenté d’un côté et non cimenté de l’autre, a montré un cas de migration à 4 semaines, sans descellement du composant patellaire non cimenté.

    Conclusion : Nos résultats montrent que le resurfaçage patellaire non cimenté est une option satisfaisante lors d’une pose de PTG. L’absence de complications à un an et les scores fonctionnels soutiennent son utilisation.

    Les limites de cette étude sont le caractère monocentrique et le temps de recul court.

    Une surveillance à plus long terme est nécessaire pour évaluer la durabilité des résultats.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    La prothèse totale du genou personnalisée comparée à la prothèse totale standard permet d'obtenir une bascule rotulienne plus faible et moins variable.
    16h21 / 16h28
    Orateur(s) : Elliot Sappey-Marinier (Lyon)
    

    Communications orales

     

    Degenerative knee condition

    ABSTRACT N° SOFCOT25-437

    La prothèse totale du genou personnalisée comparée à la prothèse totale standard permet d'obtenir une bascule rotulienne plus faible et moins variable.

     

    Elliot Sappey-Marinier* 1, Axel Schmidt1, Wouter Beel1, Roshan Latifi1, Tarik Ait Si Selmi1, Michel Bonnin1

    1Centre orthopédique Santy, Lyon, France

    Introduction : L'objectif de cette étude était de comparer la bascule rotulienne postopératoire à 4 mois de suivi dans une série consécutive de patients randomisés ayant bénéficié d'une prothèse totale du genou (PTG) individualisée ou standard. L'hypothèse était que la bascule rotulienne serait plus faible et moins variable chez les patients ayant bénéficié d'une PTG individualisée que chez les patients ayant bénéficié d'une PTG standard.

    Material and methods : Une série consécutive de 385 patients randomisés (1:1) pour recevoir une PTG standard ou une PTG individualisée a été analysée. Des radiographies pré- et postopératoires à 4 mois ont été réalisées incluant une télégoniométrie en charge, des vues antéro-postérieures et latérales du genou et une vue axiale de la rotule à 30° de flexion. La bascule rotulienne postopératoire a été mesurée entre la ligne fémorale antérieure et la surface de résection rotulienne (β) et entre la ligne fémorale antérieure et l'axe rotulien médio-latéral (σ). La bascule rotulienne postopératoire (valeur absolue) a été comparée entre les groupes PTG standard et PTG individualisée en fonction des phénotypes préopératoires de l'angle mécanique fémoral, de l'angle mécanique tibial et de l'angle hanche-genou-cheville (angle HKA). La variabilité de la bascule rotulienne postopératoire a été comparée à l'aide des intervalles de confiance (IC) à 95 %.

    Results : Les caractéristiques de base des patients étaient similaires entre les groupes PTG individualisée et PTG standard. La comparaison de la bascule rotulienne postopératoire absolue a révélé des différences significatives entre les PTG individualisées et PTG standard (|β|, 1,0° ± 1,0° et 2,5° ± 2,2°, respectivement, p < 0,001 ; |σ|, 1,7° ± 1,6° et 2,8° ± 2,3°, respectivement, p < 0,001). L'IC à 95 % de la bascule rotulienne postopératoire (|β|) était plus étroit chez les patients ayant bénéficié d'une PTG individualisée que chez ceux ayant bénéficié d'une PTG standard (0,0° à 3,8° et 0,1° à 8,3°, respectivement), quel que soit leur phénotype préopératoire.

    Conclusion : Les patients ayant bénéficié d'une PTG individualisée présentaient une bascule rotulienne postopératoire plus faible et moins variable que ceux ayant bénéficié d'une PTG standard, quel que soit leur phénotype préopératoire. La PTG individualisée permet de découpler les articulations tibio-fémorales et fémoro-patellaires, de reproduire l'orientation anatomique de la trochlée et d'améliorer la bascule rotulienne, ce qui pourrait faciliter l'obtention de meilleurs résultats cliniques.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Précision sagittale et impact fonctionnel de la pente tibiale dans l’arthroplastie totale du genou assistée par robot sans imagerie
    16h28 / 16h35
    Orateur(s) : Erwan Eggermont (BELGIQUE)
    

    Communications orales

     

    Degenerative knee condition

    ABSTRACT N° SOFCOT25-639

    Précision sagittale et impact fonctionnel de la pente tibiale dans l’arthroplastie totale du genou assistée par robot sans imagerie

     

    Erwan Eggermont* 1, Raphael Janssens2, Maarten Ulrix1, Jean-François Fils3, Jacques Hernigou4, 5, Johnatan Everaert1, Bruno Baillon1, 2

    1Université Libre de Bruxelles , 2Service d'orthopédie, Hôpitaux Iris Sud, Bruxelles, 3Ars Statistica S.R.L., Nivelles, 4Université de Mons, Mons, 5Service d'orthopédie, Hôpital EPICURA, Hainaut, Belgium

    Introduction : Étude de la précision sagittale du « Robotic Surgical Assistant » (ROSA®), comparé à la chirurgie conventionnelle, concernant l'application de la pente tibiale (PT). Étude de l'impact de la PT sur l'amplitude du mouvement (ROM) et sur les résultats rapportés par les patients (PROMS).

    Material and methods : Inclusion des patients ayant subi une prothèse totale du genou (PTG) primaire entre le 1/1/2021 et le 15/4/2024. Les patients ont été répartis en deux groupes, ceux ayant bénéficié d'une PTG assistée par robot (RA-PTG) et ceux ayant subi une PTG réalisée manuellement (M-PTG). Mesure de la PT pré- et post-opératoire, en utilisant la corticale tibiale postérieure (PTC), sur des radiographies de profil du genou. Une PT de 3° a été appliquée arbitrairement pour les deux groupes. Les ROM ont été mesurées en pré-opératoire puis à 3, 6 et 12 mois post-opératoire. La satisfaction des patients a été évaluée à l’aide du « Knee Injury and Osteoarthritis Outcome Score » (KOOS) et du « Oxford Knee Score » (OKS).

    Results : 266 patients ont été inclus dans l'étude. Les M-PTG (110) ont eu une PT post-opératoire de 3,11° (± 2,12°). 81,21% étaient à moins de 2° de la cible et 92,87% à moins de 3°. La RA-PTG (82) avait une PT post-opératoire de -0,11° ± (1,93°). 36,83% étaient à 2° de la cible et 56,63% à 3°. La M-PTG avait un KOOS de 64,18 ± 13,11 et un OKS de 32,31 ± 5,97. La RA-PTG avait un KOOS de 64,43 ± 12,87 et un OKS de 33,05 ± 6,01. La flexion maximale à 12 mois était de 118,74° ± 8,19° pour la M-PTG et de 121,88° ± 7,43° pour la RA-PTG (p=0,002).

    Discussion : La précision de la PT était plus faible avec le ROSA® qu’avec la technique conventionnelle, ce qui contraste avec certaines études sur cadavres, mais est en accord avec des résultats cliniques récents. Plusieurs facteurs peuvent expliquer ces écarts, notamment les variations dans la calibration des repères anatomiques et les différences dans les méthodes de mesure. Plusieurs études ont démontré que l’utilisation de la PTC, pour les mesures radiologiques, peut sous-estimer la pente appliquée d’environ 2° par rapport aux mesures basées sur l’axe mécanique, suggérant que la précision de la PT pourrait être plus faible en M-TKA qu’en RA-TKA. Malgré cette différence de pente de 3°, aucune variation significative n’a été observée dans les PROMS entre les groupes et la fonction ne semblait pas cliniquement affectée.

    Conclusion : L'application de la PT à l'aide de ROSA® s’est avérée moins précise que la technique conventionnelle pour atteindre les valeurs de PT post-opératoires mesurées sur les radiographies. Toutefois, cette différence technique n’a pas eu d’impact clinique significatif sur les ROM ou les PROMS.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    La classification CPAK dans les genoux arthrosiques : Fiabilité faible et implications pour le choix des images
    16h35 / 16h42
    Orateur(s) : Pierre-Alban Bouche (Paris)
    

    Communications orales

     

    Degenerative knee condition

    ABSTRACT N° SOFCOT25-169

    La classification CPAK dans les genoux arthrosiques : Fiabilité faible et implications pour le choix des images

     

    Pierre-Alban Bouche* 1, 2, Halah Stern1, 3, Xavier Gasparutto1, 3, Anne Lubbeke1, 3, Hermes Miozzari1, 3, Didier Hannouche1, 3

    1Orthopédie et traumatologie, Hopitaux universitaires de Genève, Genève, Switzerland, 2Université Paris Cité, Paris, France, 3Université de Genève, Genève, Switzerland

    Introduction : La classification CPAK est de plus en plus utilisée dans la pratique quotidienne et dans les études scientifiques. La fiabilité des angles mesurés a été estimée, mais pas celle de la classification elle-même. L'objectif de cette étude était d'évaluer la fiabilité inter- et intra-observateurs de la classification CPAK sur des radiographies hanche-genou-cheville chez des patients atteints de gonarthroses. Deuxièmement, l'utilisation de pangonogramme, d'un EOS 2D ou d'un EOS 3D a été comparée pour évaluer laquelle était la plus efficace pour évaluer la classification CPAK.

    Material and methods : Dans cette étude monocentrique, 39 patients (78 genoux) ayant les trois types d'images ont été inclus. Deux examinateurs ont réalisé chaque planification deux fois, avec un intervalle d'au moins 2 semaines entre les deux planifications pour les pangonogramme, l'EOS 2D et l'EOS 3D. Le coefficient de corrélation intraclasse (ICC) a été utilisé pour évaluer la fiabilité des angles, et le coefficient de Kappa de Cohen pour évaluer la fiabilité de la classification CPAK.

    Results : Pour la classification CPAK, la fiabilité intra-observateur (Kappa 1er = 0,39 ; Kappa 2e = 0,48) et la fiabilité inter-observateur (Kappa inter-fiabilité = 0,39) étaient faibles. La fiabilité intra-observateur du LDFA était bonne (ICC1er = 0,85) et excellente (ICC2e = 0,92). Pour le MPTA, la fiabilité intra-observateur était modérée (ICC1er = 0,72) et bonne (ICC2e = 0,75). La fiabilité inter-observateur du LDFA était excellente (0,91) et bonne (0,80) pour le MPTA. Comparant les trois types de radiographies de jambe longue, la fiabilité intra- et inter-observateur était meilleure avec les radiographies à poids complet (Kappa1er = 0,55, Kappa 2e = 0,61, Kappa inter-fiabilité = 0,57) qu'avec l'EOS 2D (Kappa 1er = 0,35, Kappa 2e = 0,35, Kappa inter-fiabilité = 0,25) et l'EOS 3D (Kappa 1er = 0,40, Kappa 2e = 0,34, Kappa inter-fiabilité de Cohen = 0,22).

    Conclusion : La fiabilité de la classification CPAK est faible à modérée et les pangonogrammesS devraient être privilégiées par rapport à l'EOS.

    Conflits d’intérêts :

    P.-A. Bouche Research support/Scientific studies: OTSR,RENACOT,

    H. Stern: Pas de conflit déclaré ,

    X. Gasparutto: Pas de conflit déclaré ,

    A. Lubbeke: Pas de conflit déclaré ,

    H. Miozzari: Pas de conflit déclaré ,

    D. Hannouche: Pas de conflit déclaré

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    Classification dynamique des déformités du genou : Analyse par regroupement non supervisé de prothèses totales de genou implantées à l’aide d’un système de chirurgie assistée par ordinateur
    16h42 / 16h49
    Orateur(s) : Laurent Angibaud (ÉTATS-UNIS)
    

    Communications orales

     

    Degenerative knee condition

    ABSTRACT N° SOFCOT25-356

    Classification dynamique des déformités du genou : Analyse par regroupement non supervisé de prothèses totales de genou implantées à l’aide d’un système de chirurgie assistée par ordinateur

     

    Prudhvi Chinimilli1, Laurent Angibaud* 1, Amaury Jung2, Francois Boux de Casson2, James Huddleston3

    1Recherche, Exactech, Gainesville, United States, 2Recherche, Blue-Ortho, Meylan, France, 3Stanford University Medical Center, Stanford, United States

    Introduction : Le rétablissement d'une cinématique normale du genou est crucial pour améliorer la satisfaction du patient après la mise en place d’une prothèse totale du genou (PTG). Traditionnellement, les chirurgiens visaient à rétablir un alignement neutre en extension. Cependant, l'alignement est dynamique, variant en fonction de la mise en charge, de l’angle de flexion, et entre les patients. A l’inverse, les méthodes actuelles d'évaluation de l'alignement sont limitées car basées sur des notions statiques. Cette étude propose un nouveau modèle automatisé de classification dynamique des déformités à l'aide d'angles varus et valgus (V&V) capturés par un système de chirurgie assistée par ordinateur (CAS) tout au long de l'arc de flexion.

    Material and methods : Une revue rétrospective a été réalisée à l'aide d'une base de données archivant les dossiers techniques de 1336 PTG effectuées à l'aide d'un système de chirurgie assistée par ordinateur par 11 chirurgiens sans exclusions. Pour chaque cas, la cinématique a été capturée avant les coupes osseuses en enregistrant les angles V&V sur l’arc de flexion complet, permettant l'obtention de données en deux dimensions: flexion et V&V. Ces données d'entrée ont été transformées en un espace multi-dimensionnel, où chaque dimension est représentée par la valeur de l'angle V&V à un angle de flexion spécifique. Un modèle de regroupement non supervisé, de type K-means, a été appliqué sur ces données d'entraînement pour déterminer le nombre optimal de groupe, c'est-à-dire les catégories de déformité. La technique du coude a été utilisée pour choisir le nombre optimal de groupes et l'espace de caractéristiques en calculant la mesure WCSS (Within Cluster Sum of Squaress) pour chaque combinaison.

    Results : Le regroupement K-means a identifié 5 groupes et 8 caractéristiques comme la combinaison optimale pour classifier ces 1336 cas. Les cinq groupes (valgus, neutre, varus faible, varus modéré et varus élevé) représentent des trajectoires centroïdes V&V uniques. Chacune de ces 5 courbes illustre l’évolution dynamique de la déformation depuis l'extension à la flexion. Par exemple, la courbe centroïde du groupe valgus montre une diminution prononcée du valgus depuis l’extension vers la flexion. De plus, la répartition des cas par groupe a été évaluée pour chacun des chirurgiens, révélant des variations notables, notamment selon les pays.

    Discussion : À la connaissance des auteurs, cette étude est la première à appliquer un modèle de regroupement pour catégoriser la déformation des patients PTG. Ce modèle a le potentiel de permettre aux chirurgiens de mieux évaluer les déformations du genou en comprenant les motifs distincts tout au long de l'arc de flexion complet, plutôt que de se fier à une seule mesure statique.

    Conclusion : Cette étude doit continuer à être enrichie en termes de nombre de cas afin d’affiner la classification. Le but ultime est de pouvoir implémenter ce type de classification dans les logiciels de chirurgie assistée par ordinateur.

    Conflits d’intérêts :

    P. Chinimilli Research support/Scientific studies: Exactech,

    L. Angibaud Research support/Scientific studies: Exactech,

    A. Jung Research support/Scientific studies: Blue Ortho,

    F. Boux de Casson Research support/Scientific studies: Blue Ortho,

    J. Huddleston Consultancy, Expert: Exactech

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    Arthroplastie totale du genou sur varum supérieur à 20 degrés
    16h49 / 16h56
    Orateur(s) : Nidhal Mathlouthi ()
    

    Communications orales

     

    Degenerative knee condition

    ABSTRACT N° SOFCOT25-845

    Arthroplastie totale du genou sur varum supérieur à 20 degrés

     

    Nidhal Mathlouthi* 1, Seifeddine Mahjoubi1, Khlif Mohamed Ali1, Maher Barsaoui1, Khaled Zitouna1

    1Orthopédie, CHU La Rabta, Tunis, Tunisia

    Introduction : La PTG sur genu varum sévère (> 20°) pose des difficultés techniques majeures liées aux déformations osseuses et au déséquilibre ligamentaire. La correction de ces déformations nécessite une approche chirurgicale précise. Le but de ce travail était d’examiner les différents aspects de la prise en charge, les problèmes spécifiques rencontrés et les résultats cliniques et radiologiques obtenus.

    Material and methods : Il s’agissait d’une étude rétrospective observationnelle sur 42 patients opérés par une arthroplastie totale du genou entre janvier 2O14 et décembre 2O23 pour une gonarthrose sur genu varum supérieur à 20° de façon unilatérale ou bilatérale (10 patients opérés en bilatéral) avec un recul de 12 mois au minimum.

    Nous avons recueilli les données épidémiologiques, cliniques et radiologiques préopératoires, post opératoires et au dernier recul.

    Results : Nous avons recensé 43 femmes et 9 hommes avec un âge moyen de 67,87 ans. L'arthrose dégénérative était l'atteinte prédominante à 75%. L'analyse préopératoire a révélé un score IKS mauvais pour tous les patients. Une laxité a été observée dans 31 cas. L’angle HKA moyen était à 157,10°.

    En peropératoire on avait recours à un comblement du défect osseux dans 24 cas dont 3 ont eu besoin de cales. Une libération ligamentaire était nécessaire dans 73% des cas.

    Au dernier recul, le score IKS total moyen postopératoire était à 155,36 points et la flexion postopératoire moyenne était à 119,08°. L'angle HKA postopératoire moyen était de 178,04° avec un taux de réaxation correcte à 69,23%.

    Discussion : La prise en charge des patients présentant un genu varum excessif doit être personnalisée, en tenant compte de leurs antécédents chirurgicaux, de leur âge, de leurs attentes fonctionnelles, de la gravité de la déformation et du statut ligamentaire préopératoire. Les coupes osseuses, en particulier la coupe tibiale, doivent être réalisées en fonction du compartiment externe.

    L'utilisation de greffes ou de cales permet d'éviter de poser une prothèse en varus ou de laisser une laxité résiduelle, qui peuvent altérer la cinématique du genou prothésé, entraînant une usure prématurée du polyéthylène et un descellement.

    Quant à l'équilibrage ligamentaire, il doit être évalué en per-opératoire, après la réalisation des coupes osseuses. Une libération du plan ligamentaire interne est souvent nécessaire.

    Une pente tibiale neutre ou légèrement positive est aussi un facteur déterminant pour avoir une bonne mobilité articulaire.

    Conclusion : La réalisation d’une arthroplastie totale de genou sur genu varum supérieur à 20° nécessite une évaluation clinique et radiologique précise, et une planification préopératoire rigoureuse. Il s’agit en fait d’une chirurgie techniquement difficile et exigeante.

    La technique ne peut pas être standardisée mais modifiée selon les contraintes et les difficultés retrouvées en pré et surtout en per-opératoire. L’objectif est toujours le même; un genou indolore, normoaxé, sans laxité et avec une mobilité optimale et fonctionnelle.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Courbe d’apprentissage associée au robot pour l’implantation d’une prothèse totale de genou : une étude rétrospective.
    16h56 / 17h03
    Orateur(s) : Alexandre Le Guen (Paris)
    

    Communications orales

     

    Degenerative knee condition

    ABSTRACT N° SOFCOT25-221

    Courbe d’apprentissage associée au robot pour l’implantation d’une prothèse totale de genou : une étude rétrospective.

     

    Alexandre Le Guen* 1, 2, Antoine Mouton1, Guillaume Auberger1, Vincent Le Strat1, Simon Marmor1, Thomas Aubert1

    1Orthopédie, Groupe hospitalier Diaconesses Croix Saint-Simon, Paris, 2Orthopédie, CHU Toulouse, Toulouse, France

    Introduction : La prothèse totale de genou (PTG) assistée par robot gagne en popularité pour l’optimisation de l'exactitude du positionnement de l'implant. La courbe d'apprentissage se manifeste par des temps opératoires prolongés comparé à une instrumentation mécanique, pouvant limiter l’adoption d’une assistance robotique.

    L’objectif de cette étude était d’évaluer la courbe d'apprentissage associée au robot VELYS™ pour cinq chirurgiens issus d'un même centre avec un volume annuel de prothèses différent et utilisant une instrumentation naviguée avec un alignement personnalisé.

    L'objectif principal de cette étude était 1) d'étudier la courbe d'apprentissage de chaque chirurgien.

    L’objectif secondaire était 2) d'identifier les facteurs associés aux temps opératoires prolongés après la phase d'apprentissage.

    Material and methods : Dans cette étude comparative rétrospective, 367 patients opérés d'une PTG primaire entre janvier et décembre 2024 ont été inclus. 149 prothèses avec assistance robotique VELYS™ ont été comparées à 218 prothèses naviguées.

    La courbe d'apprentissage chirurgicale a été évaluée par la méthode CUSUM, calculant le nombre de cas nécessaire à chaque chirurgien pour obtenir un plateau dans les temps opératoires (peau à peau).

    5 opérateurs, dont le numéro correspond à l’ordre d’utilisation du robot de juin à septembre 2024, ont été évalués : deux chirurgiens à haut volume (plus de 150 PTG annuelles), deux à moyen volume (entre 50 et 150) et un à faible volume (moins de 50).

    Les données pré- et per-opératoires (âge, sexe, IMC, score ASA, HKA préopératoire, flessum et flexion, voie d’abord, coté, contrainte de l’implant et utilisation du robot ou navigation) ont été collectées afin d'identifier les facteurs associés à un temps opératoire prolongé.

    Results : Les chirurgiens ont diminué et standardisé le temps opératoire d’une PTG assistée par robot après avoir effectué entre 2 et 11 interventions (11 pour le chirurgien n°1, 4 pour le n°2, 6 pour le n°3, 2 pour le n°4, 4 pour le n°5).

    Le temps opératoire avec robot était de 57,1minutes contre 54,1 (p=0.017) avec la navigation et par chirurgien la différence était statistiquement significative uniquement pour le chirurgien à faible volume (p=0.008).

    L'analyse multivariée a retrouvé comme facteur de risque indépendant d’augmentation du temps opératoire : un varus de plus de 10° (p=0.0191), l’utilisation du robot (p<0.001), le chirurgien (p<0.001) et l’utilisation d’un implant postérostabilisé (p<0.001).

    Discussion : Un début d’utilisation plus tardif du robot au sein d’une équipe semble raccourcir la courbe d’apprentissage, probablement grâce à une équipe paramédicale entrainée accélérant son adaptation.

    Conclusion : La courbe d’apprentissage associée au VELYS™ dans cette étude était relativement courte, entre 2 et 11 interventions. Le temps opératoire faiblement augmenté par rapport à la navigation ne devrait pas être un frein à l’adoption d’une assistance robotique.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Premiers résultats à 10 ans d'une PTG de première intention : le taux de survie de l'étude prospective est il en accord avec celui du registre anglais NJR ?
    17h03 / 17h10
    Orateur(s) : Didier MAINARD (Nancy)
    

    Communications orales

     

    Degenerative knee condition

    ABSTRACT N° SOFCOT25-823

    Premiers résultats à 10 ans d'une PTG de première intention : le taux de survie de l'étude prospective est il en accord avec celui du registre anglais NJR ?

     

    Didier Mainard* 1, Laurent Vastel2, Nicolas Hummer3, Jacques Hummer3, Claude Schwartz4

    1CHRU, Service Orthopédie, 54000 Nancy, 2Hôpital Raymond Poincaré, Service Orthopédie, 92380 Garches, 32 rue Marie Marvingt, polyclinique Gentilly, 54000 Nancy, 46 rue de Riesling, 68230 Zimmerbach, France

    Introduction : Les prothèses totales de genou (PTG) donnent d’excellents résultats et taux de survie. Cependant le pourcentage de PTG dites oubliées est inférieur à celui des prothèses totales de hanche (PTH).

    Le développement d’un nouvel implant reste donc pertinent. Il doit montrer au minimum une non-infériorité de ses résultats par rapport à ceux des PTG existantes.

    Le but de l'étude est de déterminer le taux de survie à 10 ans d’une PTG (FHK®) de première intention en comparaison de ses résultats dans le registre NJR (National Joint Registry) et de ceux de la littérature pour d’autres PTG de première intention.

    L’hypothèse est que les résultats de l’implant étudié montrent un taux de survie et un score fonctionnel à 10 ans non inférieurs à ceux de la littérature.

    Material and methods : Une étude prospective multicentrique a inclus tous les patients opérés d’une PTG de première intention du 20 avril au 31 décembre 2011.

    Les patients étaient évalués à un, 2, 5 et 10 ans par le score IKS et le taux de survie (selon la méthode de Kaplan-Meyer). Les résultats extraits du registre NJR ont été comparés à ceux l’étude prospective.

    Results : 181 PTG ont été implantées chez 114 femmes et 67 hommes d’âge moyen 69,7 ans (+/- 9,8). Le taux de survie à 5 ans est de 95,9% (95% CI : 92,8-99.0%), à 10 ans de 92,6% (95% CI : 86,2-96,1%). Le score IKS fonction final était de 79,4 à 90,1 et le score genou de 77,5 à 90. A 10 ans le nombre de patients décédés est de 41 (22,6%). Le nombre de complications était de 28 (15,5%), le taux de révision de 5,5% (n=10). 16 complications étaient liées directement à la PTG (8,8%). 5 reprises sont dues à un accident traumatique. Pour les 1104 PTG du registre NJR sur 10 ans (recul moyen 5,1ans). On note 16 révisions (1,4%). Le taux de révision cumulé est de 2,02% (intervalle de confiance 95%).

    Discussion : Le taux de survie et le score fonctionnel à 10 ans de l’implant étudié sont conformes à la littérature et en accord avec ceux du NJR. A résultat identique, le choix du chirurgien se fera sur la multiplicité des options prothétiques, le design, la disponibilité de l’implant, la qualité, la maniabilité et la précision de l’ancillaire.

    Conclusion : Les résultats à 10 ans sont conformes à l’hypothèse formulées. Ils devront être confirmés par le recueil des données cliniques en pratique courante indispensable au renouvellement du marquage CE sous le nouveau règlement MDR (Medical Device Regulation).

    Conflits d’intérêts :

    D. Mainard Détention d'un brevet ou inventeur d'un produit : FH Orthopedics,

    L. Vastel Détention d'un brevet ou inventeur d'un produit : FH Orthopedics,

    N. Hummer Détention d'un brevet ou inventeur d'un produit : FH Orthopedics,

    J. Hummer Détention d'un brevet ou inventeur d'un produit : FH Orthopedics,

    C. Schwartz Détention d'un brevet ou inventeur d'un produit : FH Orthopedics

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    Evaluation de la concordance entre la planification et les résections osseuses dans la prothèse totale du genou personnalisée utilisant des guides de coupes sur mesure
    17h10 / 17h17
    Orateur(s) : Ambre Lucidi (Lyon)
    

    Communications orales

     

    Degenerative knee condition

    ABSTRACT N° SOFCOT25-431

    Evaluation de la concordance entre la planification et les résections osseuses dans la prothèse totale du genou personnalisée utilisant des guides de coupes sur mesure

     

    Ambre Lucidi* 1, Mohammad Alajji1, Elliot Sappey-Marinier 1, Axel Schmidt1, Michel Bonnin 1, Tarik Ait Si Selmi 1

    1Centre Orthopédique Santy, Lyon, France

    Introduction : La prothèse totale du genou (PTG) est une intervention fréquente pour traiter les pathologies dégénératives. Les implants sur mesure, comme le système ORIGIN® Symbios, s’adaptent à l’anatomie du patient grâce à une planification scannographique. La concordance entre la planification préopératoire et l’exécution peropératoire des résections osseuses, garante de la précision, reste peu étudiée. Cette étude vise à évaluer cette concordance pour analyser la précision et les ajustements éventuels nécessaires lors de l’intervention chirurgicale pour restituer un genou équilibré.

    Material and methods : Deux cents PTG sur mesure ORIGIN® Symbios ont été réalisées entre janvier 2024 et février 2025 et incluses dans cette étude prospective, continue, monocentrique et multi-opérateurs. Les indications comprenaient 160 arthroses fémoro-tibiales internes (82,5%), 35 arthroses fémoro-tibiale externes (17,5%), et 5 arthroses fémoro-patellaires (2,5%). Les épaisseurs des coupes osseuses issues de la planification préopératoire et des mesures peropératoires réalisées à l’aide d’un pied à coulisse numérique ont été comparées, incluant les coupes fémorales distales et postérieures ainsi que les coupes proximales tibiales (en interne et en externe). L’analyse statistique a utilisé le test des rangs signés de Wilcoxon (p<0,05).

    Results : Dans le compartiment latéral, aucune différence significative n’a été observée entre la planification préopératoire et les résections peropératoires pour les coupes fémorales postérieures et distales. Une résection osseuse significativement plus importante a été réalisée au tibia proximal (7,27±1,79 vs 5,86±1,26mm, p<0,0001). Dans le compartiment médial, une résection plus importante a été effectuée au niveau du tibia proximal (6,82±1,87 vs 4,41±1,04 mm, p<0,0001). Au niveau fémoral postérieur, la coupe osseuse était inférieure à celle planifiée (4,53±1,39 vs 7,94±1,20 mm, p<0,0001). Aucune différence significative n’a été observée au fémur distal.

    Discussion : Les résultats montrent une excellente concordance entre la planification préopératoire et les résections peropératoires dans le compartiment latéral. Les ajustements dans le compartiment médial correspondent aux adaptations nécessaires avec des gestes de recoupe osseuse pour optimiser l’équilibre ligamentaire ainsi qu’aux imprécisions dans l’anticipation de l’espace à restituer lorsqu’il est modifié par l’arthrose. L’utilisation de guides de coupe ne dispense pas d’ajustements intra-opératoires. L’analyse de ces ajustements va permettre d’améliorer les planifications ultérieures.

    Conclusion : Le système de PTG sur mesure ORIGIN® Symbios présente une bonne concordance entre la planification préopératoire et les résections osseuses peropératoires et confirme la nécessité de réaliser des ajustements per-opératoires afin de s’adapter à la déformation et optimiser l’équilibrage ligamentaire.

    Conflits d’intérêts :

    A. Lucidi: Pas de conflit déclaré ,

    M. Alajji: Pas de conflit déclaré ,

    E. Sappey-Marinier : Pas de conflit déclaré ,

    A. Schmidt: Pas de conflit déclaré ,

    M. Bonnin Patent or product inventor: Concepteur ORIGIN (R) - Symbios ,

    T. Ait Si Selmi Patent or product inventor: Concepteur ORIGIN(R) - Symbios

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    L'impact d'un objet connecté sur l'engagement des patients et la récupération fonctionnelle en chirurgie orthopédique après prothèse totale de genou
    17h17 / 17h24
    Orateur(s) : Jérôme VILLEMINOT (Haguenau)
    

    Communications orales

     

    Degenerative knee condition

    ABSTRACT N° SOFCOT25-409

    L'impact d'un objet connecté sur l'engagement des patients et la récupération fonctionnelle en chirurgie orthopédique après prothèse totale de genou

     

    Jérôme VILLEMINOT* 1, Pascal RECCHIA2, Anthony GUEROT2, Nicolas REINA3

    1Clinique Sainte Odile, HAGUENAU, 2DIGIKARE, BLAGNAC, 3Hôpital Pierre Paul Riquet, CHU de Toulouse, TOULOUSE, France

    Introduction : L'utilisation de dispositifs connectés en rééducation orthopédique vise à améliorer le suivi et l'engagement des patients. Cependant, ces dispositifs pourraient influencer le comportement des patients en les incitant à adopter des habitudes plus actives lors de la rééducation et en suggérant des biais cognitifs positifs concernant les suites opératoires.

    L’objectif de cette étude était d’étudier l'impact de l'usage d’objets connectés sur l'autonomie et la récupération fonctionnelle après une chirurgie orthopédique (Prothèse totale de genou).

    Material and methods : 111 patients opérés d’une prothèse totale du genou ont été inclus prospectivement dans une étude cas témoin, monocentrique, mono-opérateur, avec un recul minimum de 1 an. Les patients étaient répartis en 2 groupes, un groupe connecté (C) équipé d’une montre connectée HR Pulse (Withings, France) que le patient devait porter en continu pendant 1 an après la chirurgie et un groupe témoin (T). Les deux groupes étaient homogènes selon l’âge (p=0,13). Les patients inclus ont bénéficié d’un protocole de suivi numérique via la plateforme Orthense (Digikare, France), incluant le recueil de données sur la satisfaction (NPS), la douleur (EN) et la mobilité fonctionnelle (SKV, KOOS-PS, Parker). Les analyses statistiques incluent des tests de Mann-Whitney, des tests de Student, et des régressions polynomiales pour évaluer la dynamique de récupération et l’adoption de comportements actifs.

    Results : Aucune différence significative n’a été observée entre les groupes sur la satisfaction (NPS groupe C = 96, groupe T = 70 ; p=0.10) ni sur la participation au suivi dématérialisé (groupe C 94%, groupe T = 89%). Les scores KOOS ont évolué de manière similaire dans les deux groupes, sans différence significative à 42, 90, 180 et 360 jours postopératoires. La douleur postopératoire était significativement plus faible dans le groupe C, sur la douleur nocturne (p=0,035) et la douleur en mouvement (p=0,04). A 90 jours postopératoire, le score SKV était significativement meilleur dans le groupe C (p=0,03). Le groupe C comptait significativement moins de patients en incapacité de marcher en extérieur selon le score Parker (p=0.003).

    Discussion : Cette étude repose sur un suivi numérique structuré, intégrant un recueil périodique large de données en vie réelle. L’analyse a porté sur l’ensemble des mesures collectées en identifiant celles présentant des différences significatives entre les groupes, quel que soit le sens des écarts.

    Conclusion : Ces résultats suggèrent que l’automesure et le suivi numérique influencent les comportements postopératoires. Après une prothèse totale de genou, l’utilisation d’un objet connecté n’a pas modifié la satisfaction ni les scores fonctionnels à 1 an, mais a accéléré la récupération et amélioré la gestion de la douleur. Des études sont nécessaires pour mieux comprendre ces mécanismes comportementaux et leur impact clinique à long terme.

    Conflits d’intérêts :

    J. VILLEMINOT Consultancy, Expert: BBRAUN, Stock shareholder: DIGIKARE,

    P. RECCHIA Stock shareholder: DIGIKARE,

    A. GUEROT Stock shareholder: DIGIKARE,

    N. REINA Stock shareholder: DIGIKARE

Traumatologie
16h00 - 16h30
Amphithéâtre Havane
Relive surgery : Ostéosynthèse des fractures de l’extrémité supérieure de l’humérus
Orateur(s) : Christophe Chantelot (Lille)
Divers
16h15 - 17h30
Salle 353
Séance professionnelle SNCO
  • Le point sur les PADHUE, F. Loubignac
  • Le secteur 2 en danger : les actions menées et celles a venir, JC. Le Huec
  • Discussion
  • Assemblee générale: élection nouveau tresorier, questions diverses
Orateur(s) : François Loubignac (Toulon), Jean Charles Le Huec (Bordeaux)
Traumatologie
16h30 - 17h30
Amphithéâtre Havane
CE_11 Amputations post-traumatiques du membre inférieur : indications, techniques et résultats
Président de séance : François-Xavier Gunepin (Lorient), Orateur(s) : Sylvain Rigal (Clamart)
Divers
17h30 - 19h15
Amphithéâtre Bordeaux
Cérémonie inaugurale

Comment atteindre les sommets ? Les leçons d’un alpiniste
Patrick Gabarrou, conférencier d'honneur

Présentation de la Nation invitée
Nguyen Manh Khanh, président VOA

Remise des médailles des membres d'honneurs

Remise des prix

Modérateur(s) : Patrice Mertl (Amiens), Roger BADET (Lyon), Orateur(s) : Patrick Gabarrou (), Nguyen Manh Khanh (VIET NAM)

mardi 11 novembre 2025

Epaule-Coude
07h55 - 18h00
Amphithéâtre Havane
Journée des spécialités : SOFEC
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    Accueil
    07h55 / 08h00
    Modérateur(s) : Pierre Métais (Clermont-Ferrand), Marc-Olivier Gauci (Nice), Claire Bastard (Paris)
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    Communications particulières
    08h00 / 08h48
    Modérateur(s) : Florence Aim (Paris), Bertrand Coulet (Montpellier)
    Comment la réparation du sous-scapulaire affecte-t-elle la fonction articulaire ? A propos d’une étude biomécanique utilisant une prothèse totale inversée d’épaule « intelligente »
    Orateur(s) : Alexandre Caubere (Toulon)
    08h00 / 08h08
    Afficher abstract
    

    Communications orales

     

    Shoulder / Elbow

    ABSTRACT N° SOFCOT25-239

    Comment la réparation du sous-scapulaire affecte-t-elle la fonction articulaire ?

    A propos d’une étude biomécanique utilisant une prothèse totale inversée d’épaule « intelligente »

     

     

    Alexandre Caubere* 1, Stella Rutigliano2, Samuel Bourdon2, John Erickson3, Moreno Morelli4, Moby Parsons5, Lionel Neyton6, Marc-Olivier Gauci7

    1HIA Sainte-Anne, Toulon, France, 2Statera Medical Inc, Montreal, Canada, 3Overlook Medical Center, Summit, United States, 4St Mary's Hospital, Montreal, Canada, 5The knee, hip and shoulder center, New Hampshire, United States, 6Hôpital Privé Jean Mermoz, Lyon, 7CHU Pasteur 2, Nice, France

    Introduction : La réparation du tendon du muscle sous-scapulaire lors de la réalisation de Prothèse Totale d’Epaule Inversée (PTEI) fait toujours l'objet de débats quant à son effet sur la biomécanique et les résultats cliniques. Cette étude visait à évaluer l'influence de cette réparation sur les contraintes intra-articulaires en fonction de l'offset huméral et de la position du bras. Nous avons émis l'hypothèse que la réparation du tendon du sous-scapulaire améliorerait l'effet de l’offset huméral sur le recentrage des contraintes intra-articulaires, quelle que soit la position du bras.

    Material and methods : Une PTEI équipée d'un système de pression sur le versant huméral (Goldilocks, Statera Medical, Montréal, Canada) a été posée sur 2 épaules cadavériques fraîchement congelées, corps entier. Les contraintes gléno-humérales (Newtons) et la direction de la force résultante appliquée à l'implant ont été enregistrées dans quatre positions standards (rotation externe, extension, abduction, flexion) et dans trois positions dites « complexes » de la vie quotidienne (("behind back", "overhead reach" et "cross body"). Pour chaque position, l'épaisseur de l’implant humérale a été augmentée en continu de 0 à 6 mm. La première partie des tests a consisté à prendre ces mesures avec le tendon sous-scapulaire réparé. Une fois toutes les mesures effectuées, le tendon a été détaché et les mêmes mesures ont été répétées dans le même ordre. La charge ainsi que sa position sur l’implant ont été mesurées à l'aide de la distance radiale du centroïde de la force (|r|)

    Results : Les mesures ont montré une bonne répétabilité avec un coefficient de corrélation (ICC) supérieur à 0,9 pour toutes les positions. L'augmentation de l'épaisseur de l'implant huméral de 0 à 6 mm, sans réparation du sous-scapulaire, a entraîné un recentrage des contraintes sur la cupule humérale pour plusieurs positions, sauf pour l'abduction à 60° (|r|0mm = 1 VS |r|6mm = 0. 9 ; p=0,570), le “cross body” (|r|0mm= 0,7 VS |r|6mm = 0,5 ; p=0,413) et “overhead reach” (|r|0mm = 1 VS |r|6mm = 0,9 ; p=0,284). La réparation du sous-scapulaire a amélioré cet effet de recentrage pour toutes les positions, avec une influence particulièrement significative sur l'abduction à 60°, et les positions « behind back » et « overhead reach » (|r|6mm= 0,2 VS 0,9 , p<0,001). La réparation du sous-scapulaire a également augmenté de manière significative les contraintes intra-articulaires pour ces positions lorsque la latéralisation humérale était à son maximum (6 mm).

    Discussion : Cette étude confirme que le tendon du sous-scapulaire joue probablement un rôle important dans la répartition des contraintes intra-articulaires d’une PTEI.

    Conclusion : Il a un impact biomécanique sur la stabilisation d’une PTEI selon les positions du bras.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

    Évolution des tendances de planification 3D et de navigation en arthroplastie de l’épaule : Analyse de 66 199 cas sur 8 ans
    Orateur(s) : François Boux De Casson (Meylan)
    08h08 / 08h16
    Afficher abstract
    

    Communications orales

     

    Shoulder / Elbow

    ABSTRACT N° SOFCOT25-305

    Évolution des tendances de planification 3D et de navigation en arthroplastie de l’épaule : Analyse de 66 199 cas sur 8 ans

     

    François Boux De Casson* 1, Laurent Angibaud2, Sandrine Polakovic1, Amaury Jung1, Josie Elwell2

    1R&D, BlueOrtho, Meylan, France, 2R&D, Exactech, Gainesville, United States

    Introduction : La planification préopératoire 3D est désormais largement utilisée en arthroplastie de l’épaule, que la navigation soit employée ou non. Cependant, il n’y a pas de consensus concernant la planification optimale pour un cas donné en termes de choix d’implant, de son positionnement et de correction des déformations. Cette étude analysait les tendances de planification sur une période de 8 ans afin d’identifier :

    1. Une hiérarchie des facteurs influençant la prise de décision en planification préopératoire;

    2. L’évolution éventuelle de cette hiérarchie au fil du temps.

    Material and methods : Une analyse rétrospective des dossiers collectés prospectivement via un même système de planification et de navigation (Equinoxe Exactech GPS, Blue-Ortho) a été réalisée. Toutes les planifications ont été incluses.

    Les tendances suivantes ont été étudiées :

    - Planification anatomique (aTSA) uniquement, inversée (rTSA) uniquement, ou des deux procédures.

    - Recours ou non à la navigation.

    - Si les deux procédures étaient planifiées, identification des critères influençant le choix de la procédure naviguée.

    - Version/inclinaison résiduelles acceptées et degrés de correction appliqués.

    Results : 66199 cas planifiés ont été inclus, réalisés par 1860 chirurgiens : 5649 planifications anatomiques, 48815 en procédure inversée et 11735 avec planification des deux procédures. Parmi les aTSA planifiées, 52,4 % ont été naviguées : 97,6 % en aTSA et 2,4 % en rTSA. Parmi les rTSA planifiées, 57,5 % ont été naviguées : 99,7 % en rTSA et 0,3 % en aTSA. Parmi les 11735 cas avec double planification, 69,2 % ont été navigués : 53,6 % en aTSA et 46,4 % en rTSA. Dans ce dernier groupe, l’âge des patients était plus bas pour l’aTSA (64,7 vs 69,9 ans, p<0,001), la rétroversion glénoïdienne native légèrement plus élevée (12,1° vs 11,9°, p<0,001) et l’inclinaison glénoïdienne native légèrement plus basse (-0,8° vs 0,1°, p<0,001).

    En aTSA, de 2017 à 2024, l’inclinaison résiduelle moyenne est restée stable autour de 1,0°. La correction d’inclinaison a augmenté jusqu’à 3,8° en 2019 avant de redescendre à 0,9° en 2024. La rétroversion résiduelle est restée stable autour de 3,8°, tandis que la correction de rétroversion a diminué de 9,1° à 6,6°.

    En rTSA, l’inclinaison résiduelle est restée stable autour de -0,1°, mais la correction a diminué de 10,8° à 9,0°. La rétroversion planifiée a chuté de 3,5° à 2,9°, tandis que la correction de rétroversion est passée de 7,1° à 6,2°.

    Discussion : Pour l’aTSA et la rTSA, un peu plus de la moitié des cas planifiés sont navigués, avec un respect majoritaire de la procédure planifiée. Lorsqu’un chirurgien planifie à la fois une aTSA et une rTSA, il est plus enclin à naviguer le cas, et plutôt en aTSA. Dans ces situations, le diagnostic est déterminant, mais l’âge du patient semble également influencer le choix, les plus jeunes étant orientés vers l’aTSA.

    Conclusion : L’utilisation d’implants augmentés permet aux chirurgiens de maintenir des angles résiduels stables tout en corrigeant des déformations majeures.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

    Arthroplastie totale d’épaule assistée par ordinateur : Impact de l’expérience et de l’anatomie sur la performance chirurgicale peropératoire – Analyse de 40 000 cas sur 8 ans
    Orateur(s) : François Boux De Casson (Meylan)
    08h16 / 08h24
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    Communications orales

     

    Shoulder / Elbow

    ABSTRACT N° SOFCOT25-487

    Arthroplastie totale d’épaule assistée par ordinateur : Impact de l’expérience et de l’anatomie sur la performance chirurgicale peropératoire – Analyse de 40 000 cas sur 8 ans

     

    François Boux De Casson* 1, Laurent Angibaud2, Sandrine Polakovic1, Amaury Jung1, Josie Elwell2

    1R&D, BlueOrtho, Meylan, France, 2R&D, Exactech, Gainesville, United States

    Introduction : La navigation en PTE est utilisée depuis 8 ans et semble améliorer les résultats cliniques. Toutefois, la performance peropératoire de ces systèmes n’a pas été étudiée en détail. Cette étude analyse les données accumulées pour évaluer rétrospectivement le temps consacré aux phases de recalage et de navigation, ainsi que l’évolution de ces durées et les facteurs les influençant.

    Material and methods : Tous les cas navigués via un unique système (Equinoxe Exactech GPS, Blue-Ortho) ont été inclus et analysés rétrospectivement. Pour chaque cas, les temps de recalage et de navigation ont été calculés.

    L’impact des facteurs suivants a été évalué :

    - Type de procédure (aTSA ou rTSA)

    - Rétroversion native (> ou < 20°)

    - Inclinaison glénoïdienne (inf. ou sup.)

    - Volume opératoire annuel du chirurgien (<10, Faible, 10 à 50, Moyen, >50, Haut)

    Results : Au total, 40 117 cas réalisés par 1248 chirurgiens ont été analysés, incluant 7750 aTSA et 32367 rTSA.

    Temps moyen d’enregistrement : 3:26±2:43 min.

    Temps moyen de navigation : 14:36±9:24 min.

    Pas de différence de temps de recalage entre aTSA et rTSA (p=0,699). La navigation était plus rapide pour l’aTSA (10:01±7:24 min) que pour la rTSA (15:42±9:30 min, p<0,001).

    Une rétroversion glénoïdienne >20° ralentissait le recalage : aTSA (3:43 vs 3:19 min, p<0,001), rTSA (3:35 vs 3:25 min, p<0,001) et la navigation : aTSA (12:08 vs 9:37 min, p<0,001), rTSA (19:26 vs 15:07 min, p<0,001).

    Une inclinaison inférieure ralentissait également le recalage : aTSA (3:26 vs 3:18 min, p=0,002), rTSA (3:31 vs 3:24 min, p<0,001) et la navigation : aTSA (10:30 vs 9:26 min, p<0,001), rTSA (16:17 vs 15:21 min, p<0,001).

    L’expérience du chirurgien influençait significativement la performance : recalage haut volume 38 sec plus rapide que volume moyen, 2:29 min plus rapide que faible volume. Navigation : haut volume 3:59 min plus rapide que volume moyen, 10:21 min plus rapide que faible volume.

    Évolution des performances entre 2017 et 2024 : Temps de recalage réduit : de 4:30 à 2:36 min (aTSA), de 4:46 à 2:59 min (rTSA). Temps de navigation : allongé de 7:52 à 10:11 min (aTSA), réduit de 18:04 à 14:31 min (rTSA).

    Discussion : L’analyse de plusieurs dizaines de milliers de TSA naviguées montre que, pour aTSA comme pour rTSA, une forte rétroversion ou une inclinaison inférieure ralentit la navigation. Si ces résultats étaient attendus, l'étude permet de quantifier précisément cette influence et montre que si un volume opératoire annuel élevé améliore les performances, tous les profils de chirurgiens gagnent en efficacité sur la période.

    Conclusion : Cette étude quantifie les performances peropératoires des deux phases de la navigation. Si l’anatomie glénoïdienne complexe et le manque d’expérience ralentissent le processus de guidage, l’apprentissage, le développement d’une culture de la navigation et l’optimisation des protocoles permettent d’améliorer la performance. La navigation réduit la variabilité inter-opérateurs, y compris pour les chirurgiens à faible volume.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

    Les chirurgiens peuvent-ils prédire la distance de compensation nécessaire pour corriger l'inclinaison glénoïdienne lors d’une prothèse totale inversée de l’épaule ?
    Orateur(s) : Mark Mouchantaf (Haguenau)
    08h24 / 08h32
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    Communications orales

     

    Shoulder / Elbow

    ABSTRACT N° SOFCOT25-593

    Les chirurgiens peuvent-ils prédire la distance de compensation nécessaire pour corriger l'inclinaison glénoïdienne lors d’une prothèse totale inversée de l’épaule ?

     

    Mark Mouchantaf* 1, Gregorio Secci2, Manon Biegun2, Mikael Chelli2, Philipp Schippers2, Pascal Boileau2

    1Chirurgie Orthopedique, CH Haguenau, Haguenau, 2Chirurgie Orthopedique, ICR - Institut de Chirurgie Réparatrice, Locomoteur & Sports, Nice, France

    Introduction : La correction de l’inclinaison glénoïdienne supérieure lors d’une prothèse totale inversée de l’épaule (PTEI) avec un angle RSA neutre (angle RSA = 0°) est essentielle pour optimiser les résultats et éviter les complications. Cette étude visait à évaluer la distance de compensation (DC) nécessaire pour corriger l’angle RSA sans médialisation. Notre hypothèse est que la mesure de l'angle RSA pourrait constituer une méthode simple et efficace pour estimer l’érosion osseuse supérieure de la glène et prédire la DC requise afin d'obtenir une inclinaison neutre de la métaglène lors d’une RSA.

    Material and methods : Nous avons analysé 101 scanners préopératoires de 101 patients consécutifs (âge moyen 76 ± 9 ans) opérés d’une PTEI pour omarthrose excentrée (n = 84) ou rupture massive de la coiffe des rotateurs (n = 17). À l'aide d'un logiciel de planification 3D validé, la métaglène a été positionnée tangentiellement au rebord inférieur de la glène (position 6 heures) et ajustée pour obtenir une inclinaison neutre (angle RSA = 0°). Les distances de compensation (c'est-à-dire la distance entre la face postérieure de la métaglène et la glène native) ont été mesurées à deux niveaux : au bord supérieur de la métaglène (DCS = distance de compensation supérieure) et au centre de la base (DCC = distance de compensation centrale). Des modèles de régression univariés ont été utilisés pour analyser les relations entre l’angle RSA, l’inclinaison glénoïdienne et les distances de compensation. Les DC prédits pour des angles RSA spécifiques ont également été calculés.

    Results : L’inclinaison glénoïdienne globale moyenne était de 9° ± 6° (intervalle : 0–27°), et l’angle RSA moyen était de 15° ± 5,6° (intervalle : 4–28°). Une forte corrélation linéaire a été observée entre l’angle RSA et les distances de compensation : plus l’angle RSA était élevé, plus la DC était importante. La DCC présentait un coefficient de corrélation (ρ) de 0,83 (R² = 0,688 ; p < 0,001), tandis que la DCS montrait une corrélation encore plus forte avec ρ = 0,93 (R² = 0,874 ; p < 0,001). L’analyse par sous-groupes n’a révélé aucune différence statistiquement significative entre les diamètres de la métaglène (25 mm vs. 29 mm) dans leur relation avec l’angle RSA (termes d'interaction : p = 0,291 pour DCC et p = 0,500 pour DCS). Les modèles de régression ont montré que la DCS correspond approximativement à la moitié de l’angle RSA : 5 mm pour 10°, 7,5 mm pour 15°, 10 mm pour 20° et 12,5 mm pour 25°.

    Conclusion : En mesurant l’angle RSA, les chirurgiens peuvent estimer la DCS et la DCC, c’est-à-dire l’épaisseur de greffe osseuse ou d’augmentation métallique nécessaire pour obtenir une inclinaison neutre de la métaglène sans médialisation. La valeur de la DCS est approximativement égale à la moitié de l’angle RSA et est indépendante du diamètre de la base glénoïdienne (25 mm vs 29 mm).

    Conflits d’intérêts :

    M. Mouchantaf: Pas de conflit déclaré ,

    G. Secci: Pas de conflit déclaré ,

    M. Biegun: Pas de conflit déclaré ,

    M. Chelli: Pas de conflit déclaré ,

    P. Schippers: Pas de conflit déclaré ,

    P. Boileau Consultancy, Expert: Stryker, Smith and Nephew

    Guides personnalisés pour le positionnement de l'implant glénoïdien dans l'arthroplastie totale anatomique de l'épaule : Y a-t-il un bénéfice à long terme ?
    Orateur(s) : Nahel Millet ()
    08h32 / 08h40
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    Communications orales

     

    Shoulder / Elbow

    ABSTRACT N° SOFCOT25-684

    Guides personnalisés pour le positionnement de l'implant glénoïdien dans l'arthroplastie totale anatomique de l'épaule : Y a-t-il un bénéfice à long terme ?

     

    Nahel Millet* 1, Edoardo GIOVANNETTI DE SANCTIS1, Nicolas BRONSARD1, Jean-François GONZALEZ1, Marc-Olivier GAUCI1, 2

    1Service de chirurgie orthopédique, Institut universitaire locomoteur et du sport (iULS), CHU de Nice, 2Laboratoire de recherche ICARE - Université Côté d'Azur, Nice, France

    Introduction : L'utilisation de guides spécifiques pour l'arthroplastie totale d'épaule anatomique s'est développée depuis les années 2010, améliorant la précision du positionnement de l'implant glénoïdien. Cependant, leurs avantages cliniques à long n'ont pas encore été prouvés. L’objectif est de comparer les résultats cliniques et radiographiques à long terme de deux groupes de TSA, avec ou sans l'utilisation d'une instrumentation spécifique au patient (PSI).

    Material and methods : Une étude rétrospective cas-témoins a été réalisée, incluant des patients opérés d'une aTSA en 2014 à 10 ans de suivi minimum, divisés en deux groupes selon en l'utilisation d'un PSI (groupe PSI vs. No-PSI) généré par Glenosys (Imascap, Plouzané, France) pour positionner un implant glénoïdien à quille cimentée Tornier. Trente-sept patients ont été inclus (16 TSA avec PSI et 21 avec une instrumentation standard). L'âge moyen au moment de l'opération était de 71±5,93ans (25 femmes/12 hommes) et le suivi moyen était de 123±8,1mois.

    Nous avons recueilli les résultats cliniques préopératoires et au dernier suivi: élévation antérieure active (EAA), abduction (Abd), rotation externe (RE), rotation interne (RI), score de Constant-Murley (SCM), échelle visuelle analogique (EVA) et subjective shoulder value (SSV).

    Sur les radiographies à 10ans, nous avons évalué les lignes radiotransparentes autour de l'implant glénoïdien selon le score de Molé (sur 18points).

    Results : Un patient a bénéficié d’une révision dans le groupe PSI.

    Aucune différence significative n’est retrouvée dans les mobilités postopératoires au dernier suivi entre les deux groupes : EAA (162±12°vs 153±21°, p=0,236), Abd (130±25°vs 119±21°, p=0,124) RE (53±14°vs 53±18, p=0,935), RI (7±3vs 7±2, p=0,769), de même pour le SSV (91±12% vs 83±19%, p=0.209), l’EVA (1±1 vs 2±2, p=0.15), et le score de Molé (2±3pts vs 4±6pts, p=0,118).

    Une différence a été retrouvée concernant le SCM (PSI-group : 85±10pts vs 77±12pts, p=0.047).

    Conclusion : Les PSI ont démontré leur utilité en améliorant la précision et la reproductibilité du positionnement de l'implant. Cependant, aucun impact significatif sur les résultats des patients n'a été observé au-delà de 10 ans hormis sur le Score de Constant en faveur de l’utilisation des guides personnalisés, mais de nouvelles études sont nécessaires pour le confirmer. Les deux groupes ont obtenu des résultats cliniques acceptables et le PSI n'a pas conduit à des résultats cliniques à long terme significativement meilleurs, à un taux moindre de révision ou de lignes radiotransparentes. Par conséquent, le coût supplémentaire dû à l'utilisation des PSI justifie une réévaluation prudente.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

    Optimisation du point d'entrée glénoïdien des prothèses inversées à l'aide de la planification pré-opératoire, analyse de 306 cas.
    Orateur(s) : Rémi Charvet (Grenoble)
    08h40 / 08h48
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    Communications orales

     

    Shoulder / Elbow

    ABSTRACT N° SOFCOT25-978

    Optimisation du point d'entrée glénoïdien des prothèses inversées à l'aide de la planification pré-opératoire, analyse de 306 cas.

     

    Rémi Charvet* 1, Claire Dagallier1

    1Clinique Belledonne, Grenoble, France

    Introduction : La technique chirurgicale de la prothèse totale d'épaule inversée a été décrite il y a de nombreuses années selon des grands principes qui restent essentiels mais qui peuvent être améliorés par des technologies telles que la planification. Le point d’entrée glénoïdien constitue la première étape essentielle dans la préparation de la glène et le bon positionnement de la métaglène.

    Material and methods : L'étude est rétrospective monocentrique sur 306 patients, sur une durée de 7 ans et 2 mois (janvier 2018 à mars 2025). La proportion de métaglènes augmentées est de 89%.

    L'analyse est uniquement mathématique, les mesures ont été effectuées à l’aide du logiciel de planification version 2.2 de la société Blue Ortho (Exactech). La précision est de l’ordre du millimètre.

    Deux positions du point d’entrée sont relevées : selon la méthode conventionnelle en se repérant à la surface de la glène ; et selon le planning prenant en compte l’anatomie 3D de la glène et du col de la scapula.

    Sur l’axe horizontal, il a été comparé le point conventionnel à mi-distance antéropostérieure versus le point validé du planning.

    Sur l’axe vertical, il a été comparé le point conventionnel correspondant à l’application de l’implant (simulant la position du guide) au ras de la partie inférieure de la glène (« flush ») versus le point validé du planning.

    Results : Sur l’axe horizontal, le point d'entrée glénoïdien dévie de plus de 3 mm par rapport aux repères classiques dans 34% des cas avec une moyenne de 1,4 mm en antérieur pour des extrêmes de – 11 mm à + 6 mm.

    Sur l’axe vertical, le point d'entrée glénoïdien dévie de plus de 3 mm par rapport aux repères classiques dans 41% des cas avec une moyenne de 2,3 mm en inférieur pour des extrêmes de – 6 mm à + 5 mm.

    Une effraction corticale au niveau du col de la scapula est relevée dans 22% des cas avec la méthode conventionnelle de repérage.

    Discussion : La planification augmente la précision et permet d’éviter un risque de conflit ou de fragilisation osseuse.

    Si les valeurs moyennes globales paraissent faibles, les écarts individuels sont plus importants et peuvent représenter jusqu’à 20% d’erreur rapportés à la taille de la glène.

    Une des limites est le design particulier de la métaglène impliquant sur l’axe vertical une comparaison uniquement avec des implants similaires. D’autre part, seules les considérations de positionnement par rapport à la glène sont prises en compte en excluant les analyses d’amplitudes attendues ou de risque de conflit avec les parties molles.

    Conclusion : Cette étude met en évidence l'intérêt d'utiliser la planification y compris pour des cas standard. Elle devra être poursuivie avec l'inclusion d'autres centres. La corrélation avec les résultats cliniques sera indispensable dans les prochaines années avec l'utilisation de la data à grande échelle.

    Conflits d’intérêts :

    R. Charvet Consultancy, Expert: Exactech, Stryker, Smith Nephew, Trainings, Teaching: Exactech, Stryker, Smith Nephew, Invitation to national or international congresses: Exactech,

    C. Dagallier: Pas de conflit déclaré

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    Discussion de dossiers
    08h48 / 09h48
    Orateur(s) : Claire Bastard (Paris), Pierre Mansat (Toulouse), Yacine Carlier (Mérignac), Jérôme Garret (Lyon)
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    Conférence GRAMMONT
    09h48 / 10h33
    Modérateur(s) : Laurent Obert (Besançon), Orateur(s) : Pierre-Henri Flurin (Mérignac)
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    Pause et visite de l'exposition
    10h33 / 11h00
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    Thème de l'année
    11h00 / 12h35
    Modérateur(s) : Marc-Olivier Gauci (Nice), Xavier Ohl (Reims)
    Registre RENACOT : les prothèses d’épaule
    Orateur(s) : Stephane Boisgard (Clermont Ferrand )
    11h00 / 11h05
    Données et IA : de la collecte à l'analyse
    Orateur(s) : Mikaël Chelli (Nice)
    11h05 / 11h10
    CRO, données structurées / non structurées
    Orateur(s) : Jules Descamps (Paris)
    11h10 / 11h15
    Données et publications : OTSR
    Orateur(s) : Henri Migaud (Lille), Philippe Clavert (Strasbourg)
    11h15 / 11h20
    Bases de données ouvertes
    Orateur(s) : Jean-Baptiste Masson (Lyon)
    11h20 / 11h25
    Planification : modèles et référentiels
    Orateur(s) : Marc-Olivier Gauci (Nice)
    11h25 / 11h30
    Comment la planification nous a fait changer d'avis ?
    Orateur(s) : Arnaud WALCH (Lyon)
    11h30 / 11h35
    Angles et limites : intérêt d'une approche dynamique des conflits
    Orateur(s) : Gregory Cunningham (SUISSE)
    11h35 / 11h40
    Mobilité après prothèses d’épaule : de la prédiction virtuelle à la réalité clinique
    Orateur(s) : Rémi Charvet (Grenoble)
    11h40 / 11h45
    De la scapula prémorbide à l'opération SCOPE
    Orateur(s) : Jean-David Werthel (Boulogne-Billancourt)
    11h45 / 11h50
    Guides patient-spécifique à la glène : quel intérêt en 2025 ?
    Orateur(s) : Edoardo GIOVANNETTI DE SANCTIS ()
    11h50 / 11h55
    Guides patient-spécifique à l'humérus
    Orateur(s) : Gregory Cunningham (SUISSE)
    11h55 / 12h00
    Réalité mixte haute définition
    Orateur(s) : Geoffroy Nourissat (Paris)
    12h00 / 12h05
    Réalité augmentée et guidage peropératoire
    Orateur(s) : Gregory Cunningham (SUISSE)
    12h05 / 12h10
    Navigation en chirurgie de l'épaule
    Orateur(s) : Bertrand Coulet (Montpellier)
    12h10 / 12h15
    IA et arthroscopie
    Orateur(s) : Julien Berhouet (Chambray Les Tours)
    12h15 / 12h20
    Prothèses connectées : comprendre les tissus mous
    Orateur(s) : Alexandre Caubere (Toulon)
    12h20 / 12h25
    Machine Learning & prédiction des résultats chirurgicaux ?
    Orateur(s) : Maxime Antoni (Strasbourg)
    12h25 / 12h30
    Discussion
    12h30 / 12h35
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    Pause déjeuner et visite de l'exposition
    12h35 / 14h00
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    Symposium (DAC)
    • Introduction / Définition : Grégoire Ciais
    • Articulation AC : revue de la littérature centrée sur le taux d’échecs et de complications Victor Housset
    • Démarche diagnostique / imagerie / classifications Edouard Harly
    • Description des différentes techniques de la série : WD (1 ou 2 faisceaux), Synthétique (Lars et Acrolig), Ligamentoplastie anatomique biologique (allogreffe/autogreffe) +/- stabilisation horizontale : Pierre Bordure
    • Présentation de notre série/méthodologie et description des complications/échecs : Nicolas Bonnevialle, Hugo Barret, Léa Estival
    • Résultats/Complications/Échecs :
      - Faut-il réséquer les ¼ ext de la clavicule ? Patrick Boyer- WD : 1 ou 2 faisceaux ? Philippe Valenti / Alexandra Stein
      - Faut-il associer une fixation horizontale (acromio-claviculaire) ? Maxime Antony
       - Arthro vs open ? Anselme Billaud
      - WD vs Ligt synthétique vs greffe (anatomique vs non anatomique)? Grégoire Ciais
      - Gestes sur lésions associés : Biceps ? Coiffe ? Pascal Boileau / Quentin Rialet
      - Que peut-on attendre des révisions ? Didier Fontes
    • Conclusion et recommandations : Jean Kany
    14h00 / 15h00
    Modérateur(s) : Jean Kany (Saint Jean), Grégoire Ciais (Paris), Orateur(s) : Victor Housset (Paris), Edouard Harly (La Rochelle), Pierre Bordure (Angers), Nicolas Bonnevialle (Toulouse), Hugo Barret (Toulouse), Léa Estival (), Patrick Boyer (Paris), Philippe Valenti (Paris), Alexandra Stein (Paris), Maxime Antoni (Strasbourg), Anselme BILLAUD (), Pascal Boileau (Nice), Quentin Rialet (Brest), Didier Fontes (Paris), Jean Kany (Saint Jean)
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    Conférence Coude : Mes premières arthroscopies
    15h00 / 15h30
    Orateur(s) : Anne Vidil (La Seyne Sur Mer)
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    Pause et visite de l'exposition
    15h30 / 16h00
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    Communications particulières
    16h00 / 16h45
    Analyse 3D de la morphologie des scapulas saines
    Orateur(s) : Jean-David Werthel (Boulogne-Billancourt)
    15h55 / 16h03
    Afficher abstract
    

    Communications orales

     

    Shoulder / Elbow

    ABSTRACT N° SOFCOT25-1062

    Analyse 3D de la morphologie des scapulas saines

     

    Jean-David Werthel* 1, Arnaud Walch2, Gilles Walch3, Stefan Bauer4, Julien Ogor5, Yannick Morvan5, Marc-Olivier Gauci6

    1Orthopédie, Hopital Ambroise Paré, Boulogne-Billancourt, 2Orthopédie, Hopital Edouard Herriot, 3Orthopédie, Centre Orthopédique Santy, Lyon, France, 4Orthopédie, Hôpital de Morges, Morges, Switzerland, 5Imascap, Plouzané, 6Orthopédie, CHU de Nice, Nice, France

    Introduction : Des données récentes suggèrent que certaines variations de la morphologie globale de la scapula pourraient prédisposer à des pathologies spécifiques de l’épaule. L’objectif de cette étude était de fournir une analyse tridimensionnelle (3D) complète de l’anatomie scapulaire dans une population saine, et d’évaluer l’influence potentielle de l’âge ainsi que l’association avec les seuils morphologiques décrits dans la littérature comme pathologiques.

    Material and methods : Cette étude a inclus 369 scapulas saines issues de scanners thoraciques de patients âgés de 18 ans ou plus, ne présentant pas de pathologie de l’épaule. Les scapulas ont été analysées à l’aide d’un logiciel de modélisation 3D automatisé permettant la mesure de plusieurs paramètres morphologiques clés : version glénoïdienne, couverture acromiale, hauteur postérieure de l’acromion, angles du processus coracoïde et angle de l’épine scapulaire. Les scapulas de patients de moins de 60 ans ont été comparées à celles de patients de plus de 60 ans. Les seuils morphologiques décrits dans la littérature ont été utilisés pour déterminer la proportion de scapulas « saines » présentant des valeurs considérées comme pathologiques.

    Results : Des différences significatives ont été observées entre les scapulas des sujets de moins de 60 ans et celles des sujets plus âgés. Les morphologies des plus jeunes présentaient des caractéristiques plus proches de celles retrouvées dans les cas pathologiques. Les différences portaient notamment sur la hauteur postérieure de l’acromion, la couverture postérieure de l’acromion, l’angle de l’épine scapulaire et la couverture coracoacromiale (p < 0,05). Dans l’ensemble de la cohorte, un faible pourcentage de scapulas saines dépassait les seuils pathologiques rapportés dans la littérature :

    – pour l’instabilité postérieure : hauteur postérieure de l’acromion (12,2 %), couverture postérieure de l’acromion (12,7 %) ;

    – pour l’instabilité antérieure : angle du pilier coracoïde 2 (9,5 %), angle de l’épine scapulaire 2 (13,3 %), rotation glénoïdienne (0,5 %) ;

    – pour l’arthrose primitive : couverture du plan coracoïdien antérieur (6,5 %), couverture du plan coracoacromial (10,8 %).

    Discussion : Cette étude propose une base de référence complète pour la morphologie 3D de la scapula saine. Elle montre une variabilité de forme relativement faible, mais identifie certaines variations morphologiques spécifiques susceptibles de favoriser la survenue de certaines pathologies.

    Conclusion : Une meilleure compréhension de la morphologie tridimensionnelle de la scapula saine pourrait enrichir nos connaissances sur l’étiologie de l’instabilité antérieure et postérieure ainsi que de l'omarthrose centrée, et ainsi contribuer à une prise en charge chirurgicale plus ciblée et individualisée.

    Conflits d’intérêts :

    J.-D. Werthel Consultancy, Expert: Stryker,

    A. Walch: Pas de conflit déclaré ,

    G. Walch Consultancy, Expert: Stryker,

    S. Bauer: Pas de conflit déclaré ,

    J. Ogor Research support/Scientific studies: Stryker,

    Y. Morvan Research support/Scientific studies: Stryker,

    M.-O. Gauci Consultancy, Expert: Stryker

    “ByDesign” or “ByTechnique”: les chirurgiens ont-ils vraiment le contrôle de la latéralisation et de la distalisation de leur PTEI? Une étude comparative de 4 implants différents.
    Orateur(s) : Marc-Olivier Gauci (Nice)
    16h03 / 16h11
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    Communications orales

     

    Shoulder / Elbow

    ABSTRACT N° SOFCOT25-379

    “ByDesign” or “ByTechnique”: les chirurgiens ont-ils vraiment le contrôle de la latéralisation et de la distalisation de leur PTEI? Une étude comparative de 4 implants différents.

     

    Marc-Olivier GAUCI* 1, 2, Jean-David WERTHEL3, François BOUX DE CASSON4, Yannick MORVAN5, Andréa ROSA6, Michel AZAR7, Alexandre CAUBERE8

    1Service de chirurgie orthopédique, Institut universitaire locomoteur et du sport (iULS), CHU de Nice, 2Laboratoire de recherche ICARE - Université Côté d'Azur, Nice, 3Hôpital Ambroise Paré, AP-HP, Paris, 4BlueOrtho, Grenoble, 5Imascap, Plouzané, France, 6Medacta International SA, Castel San Pietro, Switzerland, 7Institut de Chirurgie Réparatrice, Nice, 8Hôpital d’Instruction des Armées, Toulon, France

    Introduction : Les objectifs de latéralisation et de distalisation des prothèses totales d’épaule (PTEI) restent mal définis. L’objectif était de quantifier l’influence respective du design des implants (« ByDesign ») et de la technique chirurgicale (« ByTechnique ») sur la latéralisation et la distalisation d’une PTEI planifiée.

    Material and methods : A partir de 30 scanners d’épaules arthrosiques, 25 experts ont implanté virtuellement une PTEI sur chaque patient à l’aide d’un logiciel de planification 3D (750 cas). Quatre implants étaient utilisés selon les préférences individuelles : Medacta, Exactech, Ascend (Stryker) et Perform (Stryker).

    Dans le repère, l’axe transverse (axe Y) représentait la latéralisation, tandis que sa perpendiculaire passant par le point d’entrée (PSe, origine du repère) dans la glène native, représentait la distalisation. Les autres repères étaient :

    •                                         PSb : jonction plot centrale - surface médiale de la métaglène

    •                                         PSc : centre de la glénosphère

    •                                         PHd : projection de l’axe diaphysaire huméral sur la coupe humérale

    •                                         Ht : trochiter

    La latéralisation et la distalisation étaient qualifiées :

    •                                         « ByTechnique » : PSe-PSb (fraisage et latéralisation glénoïdienne) + PHd-Ht (niveau de coupe humérale)

    •                                         « ByDesign » : toutes les autres distances liées aux dimensions des implants

    Results : Une PTEI induisait une latéralisation moyenne de 9±6mm et une distalisation de 32±7mm par rapport au préopératoire. Par rapport au point d’entrée (PSe), la latéralisation globale (PSe-Ht) était similaire pour les implants Exactech, Ascend et Perform (53±4mm), mais plus faible avec Medacta (47±5mm, p<0.001). La distalisation globale (PSe-Ht) était comparable entre Exactech et Ascend (5±5mm, p=0.4), mais plus faible pour Perform (3±4mm, p<0.001) et plus élevée pour Medacta (8±4mm, p<0.001).

    La latéralisation « ByDesign » était plus élevée avec les implants Exactech (36±2mm vs 26±2mm, p<0.001 pour les autres implants). La distalisation « ByDesign » était également plus importante avec Exactech (12±2mm) et Medacta (10±2mm) par rapport aux autres implants (5±4mm). La distalisation « ByTechnique » compensait en moyenne la distalisation « ByDesign » à hauteur de 58% pour Exactech, 15% pour Medacta, 39% pour Perform et 5% pour Ascend.

    Conclusion : Des variations significatives de latéralisation existent entre les types de PTEI avec un impact clinique à prendre en compte. La latéralisation est principalement dictée par le design de la PTEI utilisée en particulier pour Medacta. Les latéralisation et distalisation sont majoritairement influencées par le « ByDesign » (caractéristiques propres à l’implant). L’impact du « ByTechnique », comme la latéralisation de la glène ou la hauteur de coupe humérale, reste limitée, les chirurgiens ayant tendance à adapter leur technique à l’implant. En revanche la distalisation « ByTechnique » a plus d’influence. Ainsi, bien que l’optimisation de la technique chirurgicale soit nécessaire, la marge de manœuvre peropératoire reste limitée.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

    Lambeau de Trapèze inferieur assisté par arthroscopie dans les ruptures irréparables du sus et sous épineux associé à un déficit fonctionnel du petit rond : Résultats à plus de 7.5 ans de recul
    Orateur(s) : Philippe Valenti (Paris)
    16h11 / 16h19
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    Communications orales

     

    Shoulder / Elbow

    ABSTRACT N° SOFCOT25-418

    Lambeau de Trapèze inferieur assisté par arthroscopie dans les ruptures irréparables du sus et sous épineux associé à un déficit fonctionnel du petit rond : Résultats à plus de 7.5 ans de recul

     

    Philippe Valenti* 1, Luis Suárez J1, MOHAMAD MOUSSA1, AHMAD NASSAR1

    1shoulder unit Bizet , Institut Main Epaule, 75116 Paris , France

    Introduction : Le transfert du trapèze inférieur initialement utilisé pour restaurer la rotation externe active dans les lésions du plexus brachial a vu ses indications élargies aux ruptures massives postéro supérieur irréparables. Cette étude rétrospective monocentrique évalue les résultats cliniques du transfert du trapèze inférieur, prolongé par un tendon du semi-tendineux et ancré à l'insertion de l'infraspinatus via une technique assistée par arthroscopie. Nous avons émis l’hypothèse que la diminution de la douleur et l'amélioration de la fonction sont maintenus après un suivi de 7,5 ans.

    Material and methods : Entre mars 2014 et février 2024, 23 patients (15 hommes, 8 femmes ; âge moyen 55 ans, plage 32–75 ans) ont bénéficié d’un lambeau de trapèze inferieur pour une rupture irréparables des tendons supra et infra-épineux associé à un petit rond non fonctionnel. Une incision horizontale de 6 cm, à cheval sur le bord médial de la scapula , a permis de prélever le tendon du Trapèze inférieur, Une autogreffe de Semi tendineux(12cm) est fixée latéralement sur le tubercule majeur à l'insertion de l'infraspinatus par arthroscopie. Ensuite, le moignon proximal est fixé médialement selon Pulvertaft dans muscle trapèze inférieur avec le bras en rotation externe maximale. Le bras est immobilisé 6 semaines en rotation externe dans une attelle rigide avant de débuter la rééducation. Les résultats cliniques ont été évalués à l'aide du score Constant–Morley, de l'échelle visuelle analogique de la douleur (VAS) et de la valeur subjective de l'épaule (SSV).

    Results : Vingt-trois patients ont été inclus, avec un suivi moyen initial de 11 mois (plage : 8-19 mois). Douze patients ont eu un deuxième suivi moyen de 113 mois (plage : 92-128 mois). Lors du premier suivi, l'augmentation moyenne de la rotation externe coude au corps était de 40° et de 70° à 90° en abduction à 90°. Le score Constant–Murley augmente de 46 à 82 points, le SSV de 40 % à 67 %, et la douleur (VAS) diminue de 5 à 1. Le lag sign et le signe du clairon étaient toujours négatifs après le transfert. Le sous-groupe ayant un suivi d'au moins 7,5 ans ont montré de légères améliorations des résultats fonctionnels, y compris l'amplitude de mouvement, le score Constant-Murley, la VAS et le SSV, mais aucune différence statistiquement significative par rapport au suivi de 11 mois. Les complications comprenaient deux hématomes, dont un seul nécessitant une révision en raison d'une infection.

    Conclusion : Le transfert du trapèze inférieur est un traitement efficace pour les ruptures irréparables de la coiffe des rotateurs postéro-supérieures avec un déficit de rotation externe, lorsque la fonction du sous-scapulaire est préservée. Cette procédure entraîne une amélioration significative de la douleur et de la rotation externe active. Les résultats fonctionnels demeurent stables sur un suivi à long terme pouvant aller jusqu'à 7,5 ans.

    Conflits d’intérêts :

    P. Valenti Consultancy, Expert: VIMS ZIMMER ,

    L. Suárez J: Pas de conflit déclaré ,

    M. MOUSSA: Pas de conflit déclaré ,

    A. NASSAR: Pas de conflit déclaré

    Résultats cliniques et radiographiques à moyen terme d’une série de révision de prothèse totale de coude par allogreffe-composite
    Orateur(s) : Yanis Kermad (Montpellier)
    16h19 / 16h27
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    Communications orales

     

    Shoulder / Elbow

    ABSTRACT N° SOFCOT25-654

    Résultats cliniques et radiographiques à moyen terme d’une série de révision de prothèse totale de coude par allogreffe-composite

     

    Yanis Kermad* 1, Pierre-Emmanuel Chammas1, Bertrand Coulet1

    1Service de chirurgie du membre supérieur, de la main et des nerfs périphériques, CHU Lapeyronie, Montpellier, France

    Introduction : Les révisions de prothèse totale de coude (PTC), en particulier lorsqu’elles sont récidivantes, sont associées à un risque accru de perte de substance osseuse. Plusieurs options thérapeutiques peuvent être envisagées selon la gravité de cette perte. Pour les déficits modérés, des techniques comme l’impaction d’os spongieux ou l’augmentation corticale par greffe en étai peuvent être utilisées. Toutefois, en cas de perte osseuse majeure, ces approches deviennent insuffisantes et les options sont soit la pose d’une prothèse massive sur-mesure soit l’utilisation d’une prothèse-composite associée à une allogreffe (APC) ayant pour objectif une restauration d’une partie du stock osseux.

    Material and methods : Cette étude est une analyse en sous-groupe de 12 patients opérés d’une révision de PTC par APC d’une étude plus large rétrospective monocentrique ayant inclus systématiquement 32 patients opérés d’au moins une révision de PTC entre 2000 et 2024 dans notre centre avec suivi post-opératoire de 1 an minimum. Les données suivantes étaient recueillies : mobilité passive, extension active, score MEPS, q-DASH, ADL de Katz, la douleur selon l’échelle visuelle analogique (EVA), ostéointégration de l’allogreffe et présence d’un descellement prothétique au dernier suivi.

    Results : Dans notre cohorte 12 patients ont nécessité l’utilisation d’au moins une APC au cours de leurs chirurgies au nombre moyen de 2,4 révisions (min : 1 max : 5 ) pour un total de 21 révisions par APC. Le score MEPS était en moyenne à 72,7 (50 – 95), le q-DASH moyen était à 31,55 (22 – 42), la douleur selon l’EVA était à 3 (0 – 5) et les ADL était à 5 (4 – 6). Les mobilités moyenne étaient en flexion à 111° (90 – 130), en extension à -34° (-70 - -5) et l’extension active contre gravité était retrouvée dans 8 cas (66%). L’ostéointégration de l’allogreffe était retrouvée dans 67% des cas (8/12).

    Discussion : Notre étude rapporte une série importante de patients et est la première décrivant la chronologie des reprises par APC intégrée dans l’histoire globale de patients multiopérés. Les résultats cliniques et radiographiques étaient comparables à ceux de la littérature concernant les résultats fonctionnels (score MEPS, q-DASH et EVA-douleur), les mobilités post-opératoire ainsi que l’ostéointégration.

    Conclusion : L’utilisation des APC est essentielle dans les chirurgies de révision prothétique et répond à une chronologie bien précise chez des parents multi opérés s’incrivant dans une véritable maladie chronique.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

    Suivi à long terme des prothèses de tête radiale : survie, résultats cliniques et radiologiques à 12 ans de recul moyen
    Orateur(s) : Nicolas Vittet (Dijon)
    16h27 / 16h35
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    Communications orales

     

    Shoulder / Elbow

    ABSTRACT N° SOFCOT25-270

    Suivi à long terme des prothèses de tête radiale : survie, résultats cliniques et radiologiques à 12 ans de recul moyen

     

    Nicolas Vittet* 1, Ludovic Labattut1, Thomas Chauvet2, Alice Bordet1, Pierre Martz1

    1CHU Dijon, Dijon, 2Institut Arnault Tzanck, Saint Laurent du Var, France

    Introduction : De nombreuses études montrent un résultat fonctionnel satisfaisant à court et moyen terme des prothèses de tête radiale, mais les données à long terme restent rares. L’objectif de cette étude est donc d’évaluer la survie à long terme ainsi que les résultats fonctionnels et radiologiques de ces prothèses. Nous formulons l’hypothèse que les résultats à long terme des prothèses de tête radiale restent satisfaisants et comparables aux résultats publiés à court et moyen termes.

    Material and methods : Il s’agit d’une étude rétrospective multi-opérateur et monocentrique. Ont été inclus les patients opérés de 1997 à 2017 et porteurs d’une prothèse de tête radiale depuis au moins 7 ans au dernier contrôle. L’objectif principal est la survie de la prothèse. Les objectifs secondaires sont les résultats fonctionnels (douleur, force de préhension, amplitudes articulaires et scores fonctionnels) et radiologiques à long terme.

    Results : 54 patients ont été opérés d’une prothèse de tête radiale pendant cette période. 47 patients ont été inclus dans l’analyse des données de survie de la prothèse. En revanche, l’étude des objectifs secondaires n’a pu être réalisée que chez 28 patients. La survie prothétique était de 91,5 % (43/47) avec une durée moyenne de 142,7 mois (83-316). En moyenne, l’échelle numérique de la douleur était de 0,57 ± 1,53 (0-6), les amplitudes articulaires de 112° ± 18 (70-145) et la force de préhension de 23,70 ± 12,86 kg, soit 83,7 % ± 45,7 (33-245) par rapport à la force de préhension du côté sain. Le score MEPS moyen était à 93,4 ± 12,6 (50-100), le Broberg et Morrey moyen à 82,8 ± 12,9 (42-100) et le Quick DASH moyen à 15,4/100 ± 16,1 (0-54,55). L’étude des radiographies a mis en évidence 20 % (4/20) de fractures d’implant, 10 % (2/20) de subluxations d’implant, 25 % (5/20) de liserés péri-prothétiques, 60 % (12/20) d’érosion du capitulum ainsi que d’ossifications hétérotopiques, 55 % (11/20) d’arthrose huméro-ulnaire.

    Discussion : L’arthroplastie de tête radiale démontre une excellente survie à long terme. Les résultats cliniques sont comparables aux autres études réalisées à long terme et ne semblent pas se dégrader en comparaison aux résultats fonctionnels à court ou moyen terme. D’un point de vue radiographique, l’évolution est insatisfaisante avec beaucoup de signes d’usure articulaire ou prothétique, mais la majorité des anomalies restent peu symptomatiques sans répercussions fonctionnelles.

    Conclusion : Ce travail trouve une excellente survie à long terme des prothèses de tête radiale avec de bons résultats fonctionnels. L’arthroplastie de tête radiale est une solution fiable à long terme en cas de fracture comminutive non synthésable.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Mémoire DIU
    16h45 / 17h05
    Orateur(s) : Bertrand Coulet (Montpellier)
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    Assemblée Générale
    17h05 / 18h00
Cheville-Pied
08h00 - 17h00
Salle 352 AB
Journée des spécialités : AFCP
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    Communications particulières cheville
    08h00 / 09h00
    Modérateur(s) : Guillaume Kerhousse (Saint-Grégoire), Camille Rodaix (Montpellier)
    Préservation à long terme de l’articulation sous-talienne après prothèse totale de cheville : résultats d’une série de 144 patients à un délai moyen de 12,1 années.
    Orateur(s) : Maxime SADOUN (Garches)
    08h00 / 08h10
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    Communications orales

     

    Ankle / Foot

    ABSTRACT N° SOFCOT25-144

    Préservation à long terme de l’articulation sous-talienne après prothèse totale de cheville : résultats d’une série de 144 patients à un délai moyen de 12,1 années.

     

    Maxime SADOUN* 1, Yves STIGLITZ1, 2, Fabrice GAUDOT3, Thomas BAUER4

    1Chirurgie orthopédique et traumatologique, AP-HP Hôpital Raymond Poincaré, Garches, 2Chirurgie orthopédique et traumatologique, Clinique Victor Hugo, 3Chirurgie orthopédique et traumatologique, Clinique Jouvenet, Paris, 4Chirurgie orthopédique et traumatologique, AP-HP Hôpital Ambroise Paré, Boulogne-Billancourt, France

    Introduction : L’arthroplastie totale de cheville est une intervention de plus en plus réalisée pour le traitement de l’arthrose tibio-talienne invalidante. Il existe désormais davantage de preuves scientifiques quant aux résultats à long terme des prothèses totales de cheville (PTC) de 3ème génération, à patin fixe, avec des survies avoisinant les 95% à plus de 10 ans. Notre hypothèse est que la PTC préserve l’articulation sous-talienne (ST) de la dégradation arthrosique à long-terme.

    Material and methods : Cette étude multiopérateur, monocentrique et rétrospective présente les données de 155 patients (164 chevilles), opérés de 2009 à 2013. La durée moyenne de suivi est de 12,1 années (étendue : 10 – 15,08 années). La même prothèse était implantée pour tous les patients : PTC de 3ème génération à patin fixe Salto Talaris – société Tornier. L’évolution des mobilités cliniques de l’articulation ST (de 0 à 3/3), la présence de symptômes à l’examen clinique de cette articulation ainsi que son stade arthrosique (classification de Kellgren et Lawrence) ont été comparés entre les données pré-opératoire et au dernier recul.

    Results : Sur les 164 PTC incluses (155 patients), 17 patients (17 PTC) sont décédés et 3 patients (3 PTC) sont perdus de vue, soit 1,83% des PTC. Les mobilités de l’articulation ST ont augmenté de manière significative (+ 0,88 sur 3 : IC 95% [0,67 – 1,1] p < 0,001) au dernier recul et la présence de symptômes (spontanément ou à la palpation) de cette articulation a diminué de manière significative (p < 0,001). Il existe une différence statistiquement significative dans le stade arthrosique de l’articulation ST (p = 0,017) entre les données préopératoires et au dernier recul. Cette différence n’est pas retrouvée lorsque l’on étudie séparément les patients présentant en préopératoire une arthrose ST de stade 0, 1 ou 2 selon Kellgren et Lawrence (p = 0,159).

    Discussion : Il s’agit de la première étude à notre connaissance présentant les résultats à long-terme de l’évolution arthrosique de l’articulation ST après PTC. La restitution des mobilités de l’articulation tibio-talienne et notamment de la flexion dorsale après PTC semble participer au rétablissement d’une anatomie physiologique de la cheville. Ces données sont encourageantes et supposent de privilégier la PTC à l’arthrodèse pour le traitement d’une arthrose tibio-talienne devant une arthrose ST débutante.

    Conclusion : Les résultats obtenus dans cette étude suggèrent qu’il n’y a pas de dégradation arthrosique à long-terme après PTC pour les patients avec une arthrose ST débutante (stades 0,1 ou 2 selon Kellgren et Lawrence). Cependant, les patients devront être prévenus que cette dégradation semble inéluctable en cas d’arthrose avancée (stades 3 et 4 selon Kellgren et Lawrence).

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

    Instabilité latérale de cheville :Nouveau procédé d'une Ligamentoplastie anatomique du LTFA
    Orateur(s) : Benattou Belbachir (ALGéRIE)
    08h10 / 08h20
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    Communications orales

     

    Ankle / Foot

    ABSTRACT N° SOFCOT25-231

    Instabilité latérale de cheville :Nouveau procédé d'une Ligamentoplastie anatomique du LTFA

     

    Benattou Belbachir* 1

    1HMUS, SACOT, Alger, Algeria

    Introduction : L'objectif de ce travail prospectif est d'analyser les résultats anatomiques, fonctionnels et cosmétiques d'un nouveau procédé de ligamentoplastie avec reconstruction anatomique isométrique du faisceau supérieur du ligament talo-fibulaire antérieur(LTFA) par un transplant pédiculé utilisant l'hemi-tendon du court fibulaire

    Material and methods : Étude monocenterique prospective de 22 cas d'instabilité antéro-latérale de la cheville par rupture avérée et isolée du LTFA; opérées entre 2022 et 2025 ,13 Hommes et 09 femmes âge moyen de 25 ans (18-36) ,avec un échelle moyen de Tegner de 5,2 (4 patients pratiquaient des sports de pivot-contact 8 des sports de pivots, 10 des sports en ligne ).Tous nos patients présentent un tableau d'instabilité de cheville franc avec une rupture totale du LTFA à l'IRM , et un score AOFAS effondré (58,6%) . Tous nos patients ont bénéficié par deux mini-voies d'abord d'une reconstruction anatomique du faisceau supérieur du ligament talo-fibulaire antérieur on utilisant un transplant pédiculé prélevé par un stripper "ouvert" du tendon court fibulaire avec double passage (trans-malléolaire et trans talien) avec reconstruction anatomique isométrique du faisceaux supérieur du LTFA fixé par un ancre talien

    Results : Au dernier recul de 26 mois (3-39) le taux de satisfaction est de 87% ,avec un gain de 26 points en moyenne sur le score AOFAS : 82,9 ±9,2 à 3 mois, (58,6% ±13,3 en préopératoire) ) .À 6 mois 84,2 % des patients ont repris le sport avec un échelle de Tegner de 5,79±1,79 ( 5,24±1,9 en préopératoire) et une bonne insertion socio-professionnelle à 6 mois . on a noté dans notre série 3 cas de neuroalgodystrophies résolutives et un cas de problème cicatriciel

    Discussion : Les travaux anatomiques ont démontré que le ligament talo-fibulaire antérieur (LTFA) est composé de deux faisceaux distincts fonctionnellement, c'est le faisceau supérieur intra-articulaire. plus puissant est le plus concerné par les entorses (> 90% des lésions traumatiques ) .Contrairement au genou, la ligamentoplastie dans l'instabilité de la cheville souffre de consensus chirurgical et cela malgré l'apport de l'arthroscopie dans les reconstructions du LTFA (Plasties de Brostrom -Gould...) et qui présentent un taux élevé de récidives sur le plan biomecanique et dont la nécessité de l'utilisation d'un transplant tendineux"solide"pour une reconstruction anatomique et isométrique du LTFA

    Conclusion : Ce nouveau procédé technique de plastie ligamentaire tendineuse au court fibulaire "solide" et isometrique à ciel ouvert en mini-invasif est justifiée chaque fois qu'il existe une laxité significative de la talo-crurale (bâillement supérieur 15° ou un tatar tilt supérieur à 10 mm), sur un terrain hyperlaxe! avec un excès pondéral (IMC> 30) chez des athlètes de full contact ou travailleurs de forces avec une mauvaise qualité du tissu fibro-ligamentaire en per-opératoire ou encore en cas de reprise de ligamentoplastie arthroscopique ( Brostrom-Gould ou plastie de Brostrom renforcé ...)

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

    Validation d’un modèle 3D pour l’enseignement physiopathologique des fractures de cheville : une étude randomisée contrôlée.
    Orateur(s) : Léonard Chatelain (Paris)
    08h20 / 08h30
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    Communications orales

     

    Ankle / Foot

    ABSTRACT N° SOFCOT25-555

    Validation d’un modèle 3D pour l’enseignement physiopathologique des fractures de cheville : une étude randomisée contrôlée.

     

    Léonard S. Chatelain* 1, Marc Khalifé1, Christian Garreau de Loubresse1, Pierre Guigui1, Dan Benhamou2, Antonia Blanié2, Emmanuelle Ferrero1

    1Orthopédie, Hôpital Européen Georges Pompidou, Paris, 2Anesthésie, Hôpital Bicêtre, Kremlin-Bicêtre, France

    Introduction : L’apprentissage des mécanismes lésionnels repose souvent sur des schémas statiques et des descriptions textuelles, pouvant limiter la compréhension spatiale des étudiants. Les outils numériques interactifs, notamment les modèles 3D, sont de plus en plus recommandés en pédagogie médicale pour améliorer la visualisation des concepts biomécaniques. L’objectif de cette étude était d’évaluer l’efficacité d’un modèle 3D interactif, gratuit et en accès libre, pour enseigner les mécanismes et l’interprétation radiologique des fractures de cheville, en le comparant au référentiel du Collège Français d'Orthopédie.

    Material and methods : Le modèle 3D était accessible librement en ligne, sur ordinateur ou tablette. Les os de la cheville et du pied ont été modélisés à partir d'un scanner, et les principaux ligaments ajoutés. En cliquant sur trois boutons à l’écran, l'étudiant pouvait déclencher les animations des trois mécanismes lésionnels (adduction, rotation externe, abduction). Un texte s’affichait pour expliquer les caractéristiques des différents types de fractures.

    Une étude randomisée contrôlée multicentrique a été menée auprès de 41 étudiants en médecine, répartis en deux groupes : un groupe utilisant le modèle 3D sur ordinateur (n=21) et un groupe recevant le texte PDF du collège (n=20). Après un questionnaire pré-test évaluant leurs connaissances de base sur les fractures de cheville, les étudiants ont suivi leur formation respective pendant 45 minutes. Ils ont ensuite rempli un questionnaire post-test sur 10 points sous forme de QCM, portant sur quatre catégories : anatomie, mécanismes lésionnels, physiopathologie et interprétation radiologique. La confiance dans la gestion des fractures et la satisfaction vis-à-vis de la formation randomisée ont également été mesurées.

    Results : Les scores initiaux étaient comparables entre les deux groupes (0.8/4 pour chaque groupe, p=0.97). Le groupe ayant utilisé le modèle 3D a obtenu un score post-test global significativement supérieur (5.3/10 contre 4.1/10, p=0.047), et significativement plus de réponses correctes dans la catégorie physiopathologie (p=0.02). Une différence en faveur du modèle 3D était également observée dans les autres catégories, bien que non statistiquement significative. La confiance dans la prise en charge des fractures était plus élevée dans ce même groupe (6.5/10 vs. 5.1/10, p=0.01), tout comme la satisfaction vis-à-vis de la formation (8.6/10 vs. 5.8/10, p<0.0001).

    Discussion : À notre connaissance, il s’agit du premier modèle 3D interactif, accessible gratuitement en ligne pour l’enseignement des fractures de cheville. Il a démontré une supériorité significative pour l’apprentissage de la physiopathologie de ces fractures. L’enseignement traditionnel restait pertinent pour les notions statiques comme l’anatomie descriptive ou le diagnostic radiologique.

    Conclusion : Dans un contexte où l’éducation numérique est souvent dominée par des applications payantes, le développement de modèles 3D en accès libre constitue une alternative valide.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

    Retour à l’emploi et résultats fonctionnels des militaires français après ligamentoplastie de cheville
    Orateur(s) : Mélody Goncalves (Saint-Mandé)
    08h30 / 08h40
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    Communications orales

     

    Ankle / Foot

    ABSTRACT N° SOFCOT25-608

    Retour à l’emploi et résultats fonctionnels des militaires français après ligamentoplastie de cheville

     

    Mélody Goncalves* 1, Elodie Bour2, Antoine Grosset3, Jean-Clair Moynot1, Olivier Barbier4, Camille Choufani4, Nicolas De L'escalopier3

    1Chirurgie orthopédique et traumatologique, HNIA Bégin, Saint-Mandé, 2HNIA Percy, Clamart, France, 3Chirurgie orthopédique et traumatologique, HNIA Percy, Clamart, 4Chirurgie orthopédique et traumatologique, HNIA Saint-Anne, Toulon, France

    Introduction : Conséquence directe des entorses, l’instabilité latérale chronique de cheville a une incidence particulièrement élevée chez les militaires français chez qui elle entraine une inaptitude à l’emploi. La prise en charge chirurgicale de cette instabilité chronique est associée à de bons résultats fonctionnels dans la population générale. Aucune étude française ne s’est intéressée aux résultats dans une population spécifiques de militaires. Notre objectif est d’évaluer le délai de retour à l’emploi ainsi que le niveau d’aptitude post opératoire après ligamentoplastie de cheville chez les militaires français.

    Material and methods : Il s’agit d’une étude rétrospective, multicentrique incluant les militaires français opérés d’une instabilité chronique latérale de la cheville entre janvier 2015 et décembre 2021 au sein de trois hôpitaux d’instruction des armées. Les critères évalués étaient le retour à l’emploi et son délai, la reprise sportive, les résultats fonctionnels par les scores FAOS, EQ-5D-5L et l’Ankle Activity score ainsi que le taux de récidive au dernier recul.

    Results : Soixante-sept patients ont été inclus dans l’étude avec un recul médian de 49 mois. Soixante-sept pour cent avaient récupéré leurs aptitudes initiales au dernier recul, 78% une aptitude opérationnelle et 63% avaient repris une activité physique régulière. Quinze patients (22%) n’ont pas récupéré d’aptitude opérationnelle. Le délai médian de récupération des aptitudes initiales était de 5,97 mois (IQR=3,57) et 75% des patients les avaient récupérées avant 7,57 mois. Le score FAOS post-opératoire médian était de 90 (IQR=21,25). Trente-trois pour cent des patients opérés ont présenté un nouvel épisode d’instabilité.

    Conclusion : Notre étude confirme l'efficacité de la chirurgie dans cette population spécifique tant sur le retour à l’emploi qu’au niveau des résultats fonctionnels. Une attention particulière doit être portée sur la rééducation post opératoire et la prévention secondaire compte tenu du risque important de récidive.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

    Évaluation de l’impact de la morphine sur les douleurs postopératoires d’une reconstruction du plan latéral de la cheville par ligamentoplastie sous arthroscopie
    Orateur(s) : Alizée Mahieu (Paris)
    08h40 / 08h50
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    Communications orales

     

    Ankle / Foot

    ABSTRACT N° SOFCOT25-735

    Évaluation de l’impact de la morphine sur les douleurs postopératoires d’une reconstruction du plan latéral de la cheville par ligamentoplastie sous arthroscopie

     

    Alizée Mahieu* 1, Alexandre HARDY1

    1PARIS, Clinique du Sport, 75005, France

    Introduction : La prescription de morphinique en ambulatoire n’est pas anodine, son utilisation dans les chirurgies arthroscopiques de cheville est de plus en plus fréquente. L’objectif de cette étude était d’étudier l’impact de la morphine en s’intéressant à la douleur postopératoire mesurée par les patients après une chirurgie de reconstruction du plan latéral de la cheville par ligamentoplastie sous arthroscopie. Les objectifs secondaires sont l’évaluation des effets secondaires.

    Material and methods : Cette étude cas-témoins rétrospective sur des données prospectivement collectées a inclus 62 patients ayant bénéficié d’une reconstruction primaire du ligament latéral de la cheville entre janvier 2022 et mai 2024. Les patients étaient répartis en deux groupes : le groupe « sans morphine » (31 patients opérés avant le 1er avril 2023) et le groupe « morphine » (31 patients opérés après le 1er avril 2023), appariés sur l'âge, le sexe, le score FAOS pré-opératoire, le score CAIT pré-opératoire de la cheville opérée et le stade de la lésion LTFA. Le critère principal était la douleur, mesurée par une échelle visuelle analogique (EVA), évaluée à J+0 soir, J+0 nuit, J+1, J+2 et J+3, et analysée par rapport au seuil d’acceptabilité des symptômes (PASS). Les effets secondaires constituaient les critères secondaires.

    Results : L’âge moyen de la population était à 34,8 ans (±10,4). Les résultats EVA postopératoires (J+0 soir et nuit, J+1, J+2, J+3) n’ont montré aucune différence significative entre les groupes (p>0,05). En analyse univariée, le sexe masculin était associé à une réduction significative de la douleur à J+3 (β=-1,3 ; IC95% [-2,4 ; -0,07], p=0,043). Le PASS pour l’EVA, franchi par des proportions similaires de patients dans les deux groupes, n’a révélé aucune différence significative (p>0,05). Les effets secondaires, tels que nausées ou vertiges, étaient comparables entre les groupes (p>0,05).

    Conclusion : La prescription de la morphine après reconstruction du plan latéral de la cheville ne diminue pas de façon significative la douleur postopératoire précoce. L’incidence des effets secondaires n’augmentait pas avec sa prescription.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

    La version courte de l'échelle ALR-RSI est une échelle valide et reproductible pour évaluer la préparation psychologique au retour au sport après une reconstruction latérale de la cheville
    Orateur(s) : Alizée Mahieu (Paris)
    08h50 / 09h00
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    Communications orales

     

    Ankle / Foot

    ABSTRACT N° SOFCOT25-736

    La version courte de l'échelle ALR-RSI est une échelle valide et reproductible pour évaluer la préparation psychologique au retour au sport après une reconstruction latérale de la cheville

     

     

    Alizée Mahieu* 1, Alexandre Hardy1, 2. Mohamad K Moussa1, Eugénie Valentin1

    175005, Clinique du Sport, PARIS, France

    Introduction : Générer et valider une version courte (6 items) et mini (3 items) de l'échelle ALR-RSI (Ankle Ligament Reconstruction-Return to Sport after Injury).

    Material and methods : L'échelle ALR-RSI qui contient 12 items, a été administré à 109 patients ayant bénéficié d’une reconstruction anatomique du plan externe de la cheville sous arthroscopie. Les versions courte (6 items) et mini (3 items) ont été créé par une méthode systématique de processus de sélection et d'élimination des items, basée sur leur catégorie, moyenne, écart-type, et score de pertinence. Un deuxième groupe de 75 patients a participé à une analyse de validation prédictive, en remplissant l'ALR-RSI à 6 mois et les résultats du retour au sport 12 mois après la chirurgie de reconstruction anatomique du plan externe de la cheville sous arthroscopie. La validation prédictive est évaluée à l'aide des courbes ROC (AUC).

    Results : La version complète de l'ALR-RSI a montré une cohérence interne élevée (alpha de Cronbach = 0,97), suggérant une redondance des items. Après sélection, une version courte de 6 items a été créé, avec un alpha de Cronbach de 0,94. Une version mini de 3 items a été également formé, conservant un item clé de chaque section. L'analyse factorielle a confirmé un seul facteur expliquant 76 % de la variance totale pour la mini-version, avec un alpha de Cronbach de 0,89. Les scores des trois versions étaient plus élevés chez les patients qui avaient retrouvé un niveau de sport pré-lésionnel identique ou meilleur (p< 0,0001). A 6-mois post-opératoire, les deux versions (courte et mini) ont montré une bonne capacité prédictive pour le retour au sport à 12 mois, avec des valeurs AUC comparable (version complète AUC 0,70 [IC 95 %, 0,57-0,83] ; version courte AUC 0,72 [IC 95 %, 0,59-0,84]) ; version mini AUC 0,73 [IC 95 %, 0,61-0,85].

    Conclusion : Des versions raccourcies (6 et 3 items) de l'ALR-RSI peuvent être utilisées sans affecter les caractéristiques psychométriques pour prédire le retour au sport aux même niveau.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Conférence : Gestion humaine de l’échec
    09h00 / 09h30
    Orateur(s) : Nazim Mehdi (Saint-Jean)
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    Revue de la littérature : articles marquants de 2025
    09h30 / 10h00
    Orateur(s) : Louis Dagneaux (Montpellier), Louis Rony (Angers)
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    Pause et visite de l'exposition
    10h00 / 10h30
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    Controverse autour des techniques de réparation des ruptures du tendon d’Achille aigues et chroniques
    10h30 / 11h30
    Modérateur(s) : Pierre Barouk (Mérignac), Orateur(s) : Jean-Marc Buord (Saint-Raphaël), Nicolas Cellier (Nïmes), Marion Di Schino (Nîmes), Frédéric Leiber-Wackenheim (Strasbourg)
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    Conférence Micro-instabilité de la cheville
    11h30 / 12h10
    Modérateur(s) : Frédéric Leiber-Wackenheim (Strasbourg), Orateur(s) : Jordi Véga ()
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    Assemblée Générale
    12h10 / 13h00
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    Pause déjeuner et visite de l'exposition
    13h00 / 14h00
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    Evidence Based Case Report (EBCR) : Ostéotomies des métatarsiens

    Revue de la littérature: Louis Rony

    Présentation des cas: Camille Rodaix et Camille Sleth

    14h00 / 15h30
    Modérateur(s) : Barbara Piclet (La Ciotat), Véronique Darcel (Bordeaux), Orateur(s) : Louis Rony (Angers), Expert(s) : Pierre Barouk (Mérignac), Olivier Laffenêtre (Bordeaux), Orateur(s) : Camille Rodaix (Montpellier), Camille Sleth (LORIENT)
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    Pause et visite de l'exposition
    15h30 / 16h00
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    Communications particulières avant pied trouble statique
    16h00 / 17h00
    Modérateur(s) : Maurise Saur (Biarritz), Solenne Frey (Marseille)
    Comment l'amplitude de l'excursion du Flexor Hallucis Longus affecte-t-elle l'amplitude de mouvement de la cheville et de la première articulation métatarso-phalangienne ?
    Orateur(s) : Lolita Micicoi (Nice)
    16h00 / 16h10
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    Communications orales

     

    Ankle / Foot

    ABSTRACT N° SOFCOT25-139

    Comment l'amplitude de l'excursion du Flexor Hallucis Longus affecte-t-elle l'amplitude de mouvement de la cheville et de la première articulation métatarso-phalangienne ?

     

    Lolita Micicoi* 1, Barbara Piclet Legre 2, Tristan Fauchille1, Antoine Perrier3, Solenne Frey-Ollivier2, Nicolas Bronsard1, Jean-François Gonzalez1, François Lintz4

    1iULS, Nice, 2Centre du pied , Marseille, 3CNRS , Grenoble, 4clinique de l'Union, Toulouse, France

    Introduction : Le tendon du Flexor Hallucis Longus (FHL) joue un rôle essentiel dans la biomécanique du pied, en particulier dans la flexion MTP1 et la stabilité de la marche. Une sollicitation excessive du tendon, fréquente chez les sportifs, peut entraîner une inflammation et un hallux limitus fonctionnel. Cependant, les contributions des mouvements de la cheville et de l'articulation MTP1 à la dynamique du tendon FHL ne sont pas claires. Cette étude vise à analyser la relation entre les positions des articulations de la cheville et de la MTP1 et leur effet sur la trajectoire du tendon du FHL. Nous émettons l'hypothèse que les mouvements de la cheville et de la MTP1 ont un effet significatif sur la trajectoire du tendon FHL.

    Material and methods : Neuf spécimens cadavériques (18 pieds) ont été utilisés, conservés à 1-2°C.

    Les dissections ont permis d'exposer le tendon FHL et de mesurer les distances entre deux marqueurs anatomiques au niveau de la poulie rétro-talienne. les différentes positions de La cheville (neutre, dorsiflexion, flexion plantaire) et de l'articulation MTP1

    (neutre, dorsiflexion, flexion plantaire) ont été étudiées et combinées, ce qui donne un total de neuf positions.

    Les déplacements du tendon du FHL ont été mesurés pour chaque position.

    La position neutre a été définie comme le point de départ de référence, avec la cheville à 90° et l'articulation métatarso-phalangienne à 0°. Les analyses statistiques ont été réalisées à l'aide du logiciel XLSTAT (ADDINSOFT, Paris, France).

    Results : L'étude a porté sur 14 hommes (77,7 %), âgés en moyenne de 82,7 ± 3,4 ans.

    ans. La plus grande variation de longueur du tendon s'est produite lors du mouvement de la cheville, en particulier lors de la flexion plantaire (1,2 ± 0,4 cm). La flexion plantaire de la MTP1 a augmenté la longueur du tendon de 1,3 cm,

    tandis que la dorsiflexion la réduit de 0,44 cm. La jonction myotendineuse est en dehors de la poulie dans 17 cas sur 18.

    Discussion : Les variations de longueur du tendon ont été influencées par les positions de la cheville et de l'articulation MTP1, la flexion plantaire montrant le plus grand changement, dans le sens de l'allongement, et la flexion dorsale montrant le changement le plus faible.

    Ces résultats suggèrent que dans la phase de bascule de la marche, lorsque la cheville est en dorsiflexion, la première articulation MTP pourrait être facilement restreinte en dorsiflexion avec une restriction supplémentaire de l'amplitude d'excursion secondaire à l'inflammation locale le long de sa trajectoire ;

    Conclusion : Les variations de la longueur d'excursion du tendon sont influencées par les positions anatomiques de la cheville et de l'articulation MTP1, la flexion plantaire montrant le plus grand changement. Ces résultats suggèrent une interconnexion mécanique entre les articulations de la cheville et du MTP1, qui pourrait contribuer aux pathologies du tendon FHL. D'autres études dans des conditions de charge sont nécessaires pour mieux comprendre ces relations biomécaniques

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

    Mise à jour de la classification de Clapham et Hardy pour l'imagerie 3D en charge des hallux valgus : L'offset métatarso-sésamoïdien et l'index métatarso-sésamoïdien. Reproductibilité des mesures et corrélation aux mesures existantes.
    Orateur(s) : Philippe Beaudet (Sainte Colombe)
    16h10 / 16h20
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    Communications orales

     

    Ankle / Foot

    ABSTRACT N° SOFCOT25-340

    Mise à jour de la classification de Clapham et Hardy pour l'imagerie 3D en charge des hallux valgus : L'offset métatarso-sésamoïdien et l'index métatarso-sésamoïdien. Reproductibilité des mesures et corrélation aux mesures existantes.

     

    Philippe Beaudet* 1, Azad Melconian2, Matthieu Lalevée3, 4

    1Clinique Trénel, Chirurgie Orthopédique, Sainte Colombe, 2Groupe Hospitalier, Service de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique, Le Havre, 3Université de Rouen, CETAPS UR 3832, 4CHU de Rouen, Service de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique, Rouen, France

    Introduction : L’hallux valgus (HV) est accompagné d' un métatarsus varus, d'une pronation du premier métatarsien (M1) et d'une subluxation des sésamoïdes. La récidive semble liée à la pronation de M1 (MRA) et à la désaxation du complexe métatarso-sésamoïdien. Des études récentes suggèrent qu'une correction incomplète de ces facteurs pourrait entraîner un déplacement progressif de la tête de M1 après chirurgie, conduisant à la récidive et affectant les résultats cliniques. L’alignement du complexe métatarso-sésamoïdien est généralement évalué par la classification de Clapham-Hardy (C-H). Les auteurs proposent d’utiliser un nouveau paramètre, le metatarso-sesamoidal offset (MSO) et son équivalent normalisé, le metatarso-sesamoidal index (MSI), pour décrire la désaxation de l’appareil métatarso-sésamoidien. Le MSO est la projection sur un axe transversal de la distance entre le centre des sésamoïdes et le centre de la tête de M1. Le MSI est le rapport du MSO sur la largeur de la tête de M1. Ces paramètres continus pourraient être plus précis et reproductibles que la classification C-H.

    Material and methods : L’étude repose sur une analyse rétrospective de 50 conebeam préopératoires de patients souffrant d’HV et programmés pour une ostéotomie en chevron et un groupe contrôle de 50 patients L’angle d’hallux valgus (HVA), l’angle inter-métatarsien (IMA), le MRA, la largeur de la tête de M1 et le MSO ont été mesurés.

    La reproductibilité inter-observateur a été évaluée. Les corrélations entre MSO/MSI et d’autres paramètres cliniques ont été analysées (test de Shapiro-Wilk, tests t, Wilcoxon, Chi2, ANOVA, coefficient de corrélation intra-classe).

    Results : Après appariement par âge, sexe, poids, taille et IMC le groupe HV comprenait 31 pieds (30 patients) (87 % de femmes), avec un âge moyen de 52,4 ans et un IMC moyen de 24,8. Le groupe contrôle comptait 31 patients (81 % de femmes), âgés en moyenne de 50,1 ans, avec un IMC moyen de 25,8.

    Les résultats montrent que la reproductibilité inter-observateur est excellente pour le MSO et le MSI, alors qu’elle est seulement modérée pour la classification C-H. Les patients atteints d’HV présentaient des valeurs significativement plus élevées pour tous les angles mesurés ainsi que pour le MSO et le MSI.

    Les corrélations indiquaient que le MSO et le MSI étaient fortement liés aux autres paramètres radiographiques, suggérant leur pertinence clinique.

    Discussion : La continuité de ces variables est un avantage sur le caractère discret de la classification C-H. Ils permettent d’évaluer la correction nécessaire avant l’intervention et pourraient aussi informer sur les difficultés peropératoires potentielles. Ces nouvelles mesures sont aisément effectuées sur la même coupe conebeam que le MRA.

    Conclusion : Les résultats confirment que la classification C-H est subjective et moins reproductible que le MSO et le MSI qui apparaissent comme des outils diagnostiques précis et utiles pour la description des HV et leur planification chirurgicale.

    Conflits d’intérêts :

    P. Beaudet Stock shareholder: Curvebeam AI, Patent or product inventor: Newclip,

    A. Melconian: Pas de conflit déclaré ,

    M. Lalevée: Pas de conflit déclaré

    Rapports anatomiques et lésions nerveuses sensitives de l’hallux dans les chirurgies de l’hallux valgus : revue systématique de la littérature
    Orateur(s) : Paul Chanzy (Paris)
    16h20 / 16h30
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    Communications orales

     

    Ankle / Foot

    ABSTRACT N° SOFCOT25-644

    Rapports anatomiques et lésions nerveuses sensitives de l’hallux dans les chirurgies de l’hallux valgus : revue systématique de la littérature

     

    Paul Chanzy* 1, Grégoire Rougereau2

    1Orthopédie, APHP - Pitié Salpêtrière , 2Orthopédie, Clinique du Sport, Paris, France

    Introduction : L’hallux valgus est la déformation de l’avant-pied la plus courante et le recours à la chirurgie est fréquent. Pourtant, les complications et plaintes postopératoires ne sont pas rares, avec au premier plan les lésions neurologiques. Dans le cadre des chirurgies de correction de l’hallux valgus, les nerfs les plus à risque sont le nerf collatéral dorsal médial (NCDM), le nerf collatéral dorsal latéral (NDCL), le nerf collatéral plantaire médial (NCPM) et le nerf collatéral plantaire latéral (NCPL). L’objectif de cette étude est de décrire les rapports anatomiques du NDCM, du NDCL, du NCPM, du NCPL de l’hallux et de dresser un tableau des moyens disponibles pour limiter le risque de lésions.

    Material and methods : Cette recherche a été menée selon les recommandations PRISMA (Preferred Reporting Items for Systematic Reviews and Meta-Analyses). Une revue systématique des articles publiés jusqu’en février 2025 a été faite sur les bases de données Pubmed, Embase et Cochrane. Les mots clés « nerve anatomy », « hallux valgus » et « bunion » ont été utilisés seuls ou en association.

    Results : 863 articles ont été trouvés et 595 articles ont été examinés. Un total de 15 publications, parues jusqu’en février 2025 ont finalement été sélectionnées. Le NCDM croise les veines dorsales de l’hallux. Celle-ci peuvent être repérées en peropératoire par palpation ou à l’aide d’une échographie doppler. Un système d’horloge pour délimiter la zone à risque de lésion du NCDM a été proposé, plaçant celle-ci entre 10h et 12h dans le plan frontal. Cette zone correspond au quart proximo-supéro-médial du premier métatarsien, 12 à 19 mm médialement au centre du tendon extenseur long de l’hallux. Cependant, ces techniques ont été décrites sur des pieds sains alors que l’hallux valgus entraine une translation et une pronation modifiant les rapports anatomiques. Au niveau plantaire, la zone à risque de lésion du NCPM se situe au croisement avec le tendon du fléchisseur de l'hallux en zone distal fascial. Le NCDL est particulièrement à risque d’être lésé lors des libérations latérales. Il n’existe aucune donnée dans la littérature sur le risque de lésion du NCPL.

    Discussion : Quel que soit le geste osseux envisagé, il existe une courbe d’apprentissage significative. Le danger n’est pas tant l’abord que la mise en place de matériel. Un testing préopératoire est raisonnable puisque 68% des patients présentent une hypoesthésie. Il est donc possible que le déficit postopératoire ressenti soit au moins partiellement causé par une lésion réversible du nerf déjà présente.

    Conclusion : L’essor des techniques mini-invasives doit s’accompagner d’une connaissance approfondie des repères anatomiques et de l’utilisation de techniques de repérage peropératoire des structures à risques. Ainsi, pour les chirurgies type MICA/PECA, le repérage de la veine satellite permettrait de limiter les lésions iatrogènes. De même, un abord au ras ou en externe du tendon extenseur dans les fixations de chevrons percutanées semble une option prudente.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

    Surveillance des œdèmes post-opératoires dans la chirurgie mini-invasive de l’Hallux Valgus par conebeam en charge : étude longitudinale.
    Orateur(s) : Marie-Aude Munoz ()
    16h30 / 16h40
    Afficher abstract
    

    Communications orales

     

    Ankle / Foot

    ABSTRACT N° SOFCOT25-838

    Surveillance des œdèmes post-opératoires dans la chirurgie mini-invasive de l’Hallux Valgus par conebeam en charge : étude longitudinale.

     

    Marie-Aude Munoz* 1, Sarah-Rose Hall2, Camille Rodaix1, Julien Beldame3, François Lintz4, 5

    1Centre Medical Achille, Clinique Saint Roch, Montpellier, 2Foot and Ankle Division, Duke University, Durham, 3Chirurgie orthopédique, Institut de Chirurgie de Pied, Paris, 4Clinique de l'Union , Ramsay Sante , Boulevard de Ratalens, 31240, Saint Jean, Toulouse, France, 5Durham, Duke University, North Carolina, United States

    Introduction : L’œdème post-opératoire dans la chirurgie de l'hallux valgus (HV) peut entraîner douleurs persistantes, raideurs ou complications cicatricielles. Une évaluation précise permettrait un suivi post-opératoire et orienterait la rééducation. Les méthodes telles que le déplacement d'eau ou optoélectroniques, nécessitent un matériel supplémentaire et sont difficilement intégrables en routine clinique. Le conebeam en charge (WBCT), utilisé pour l’évaluation radiographique pré et post-opératoire, pourrait constituer une méthode alternative mais son rôle dans la quantification du volume des tissus mous reste inexploré. Cette étude vise à évaluer l’œdème post-opératoire par WBCT.

    Material and methods : Cette étude rétrospective comparative, incluait 29 pieds avec WBCT pré-opératoires, à 1 mois et à 3 mois post-opératoires. La chirurgie consistait en une ostéotomie Chevron mini-open, associée à 17,2 % de réalignements des orteils latéraux par ostéotomie percutanée et 58,6 % d'ostéotomies DMMO. Les mesures classiques , incluant l’angle métatarso-phalangien (MPA), la rotation des sésamoïdes (SRA) et l’angle inter-métatarsien (IMA), ont été réalisées (CubeVue, CurveBeamAI). Les volumes osseux et des tissus mous ont été segmentés avec Slicer 3D, définissant les tissus mous (ST) par un seuil en unités Hounsfield (HU) entre -500 et +500, et les volumes os+tissus mous (BST) entre -500 et +3000 HU. Le test de Friedman et l'analyse post-hoc de Nemenyi ont été utilisés pour les comparaisons au différents temps.

    Results : L'âge moyen était de 58,5 ± 14,2 ans. Les valeurs préopératoires moyennes de l’IMA, HVA et SRA étaient respectivement de 14,52 ± 2,16, 29,1 ± 7,92 et 25 ± 9,98. Le volume des tissus mous augmentait de 9,25 % (IC 95 % : 6,37–12,14) à 1 mois, puis diminuait de -4,02 % (IC 95 % : -6,7 à -1,33) à 3 mois (variation globale : 4,58 %, IC 95 % : 1,88–7,28, p<0,001). L’augmentation volumique était la plus élevée dans les cas avec DMMO (12,4 % ± 7,6) puis les réalignement d'orteils (5,3 % ± 2,7) et l’intervention isolée du premier rayon (4,3 % ± 6,2, p=0,02). À 3 mois, les patients ayant un IMA ≥ 14° présentaient une augmentation du volume des tissus mous, tandis que ceux avec un IMA < 14° montraient une diminution (-1,31 ± 7,98 contre 3,7 ± 4,75, p=0,046).

    Discussion : Les mesures volumétriques des tissus mous par WBCT indiquent une augmentation moyenne de 69 cm³ à 1 mois suivie d’une diminution d’environ 50 % à 3 mois. L’œdème était plus important en cas de chirurgie combinée qu’en cas de premier rayon isolé. À 3 mois, les IMA >14° en pré-opératoire présentaient un œdème résiduel supérieur à ceux <14°. Ces résultats concordent avec la littérature antérieure. Comparativement aux méthodes optiques, la WBCT permet une évaluation objective sans dispositif additionnel lorsqu’elle est déjà utilisée pour le suivi post-opératoire.

    Conclusion : L'utilisation du conebeam en post opératoire dans la chirurgie de l'hallux valgus pourrait permettre le suivi de l'oedème.

    Conflits d’intérêts :

    M.-A. Munoz Consultancy, Expert: Podonov Enovis,

    S.-R. Hall: Pas de conflit déclaré ,

    C. Rodaix Consultancy, Expert: Novastep, Podonov,

    J. Beldame: Pas de conflit déclaré ,

    F. Lintz Research support/Scientific studies: Paragon28 CurvebeamAI Podonov Newclip, Consultancy, Expert: Paragon28 CurvebeamAI Podonov Newclip, Stock shareholder: Paragon28 CurvebeamAI, Patent or product inventor: CurvebeamAI

    La densité osseuse en tomodensitométrie en charge prédit mieux la ligne de marche que les repères anatomiques traditionnels.
    Orateur(s) : Pierre-Henri Vermorel (Saint-Étienne)
    16h40 / 16h50
    Afficher abstract
    

    Communications orales

     

    Ankle / Foot

    ABSTRACT N° SOFCOT25-866

    La densité osseuse en tomodensitométrie en charge prédit mieux la ligne de marche que les repères anatomiques traditionnels.

     

    Pierre-Henri Vermorel* 1, Enrico Pozzessere2, Wolfram Grün2, Emily Luo2, Antoine Acker2, Erik Huanuco Casas2, Grayson Talaski3, Marie-Aude Munoz4, Mark Easley2, Cesar De Cesar Netto2, François Lintz5

    1Chirurgien Orthopédique et traumatologique, CHU Saint-Etienne, Saint-Etienne, France, 2Foot and ankle division, Duke University School of Medicine, Department of Orthopaedic Surgery, Durham, 3Foot and ankle division, University of Iowa Carver College of Medicine, Department of Orthopedics and Rehabilitation, Iowa City, United States, 4Chirurgien Orthopédique et traumatologique, Centre médical Achille, Montpellier, 5Chirurgien Orthopédique et traumatologique, Clinique de l'union, Toulouse, France

    Introduction : Lors de la marche, le poids du corps se déplace selon une ligne postéro-antérieure sur le pied, tandis que la loi de Wolff prédit que les contraintes mécaniques stimulent la formation osseuse. L’imagerie par tomodensitométrie en charge (WBCT) permet de visualiser la densité osseuse sous contrainte. Les zones osseuses les plus denses pourraient refléter le trajet de la ligne de marche. Cette approche serait potentiellement plus reproductible que l'utilisation de repères anatomiques comme l’axe du 2ᵉ métatarsien (M2), sujet à de nombreuses variations constitutionnelles et pathologiques. L’objectif est de comparer la ligne de marche obtenue par baropodométrie dynamique à celle déduite de la densité osseuse en WBCT. Nous avons émis l’hypothèse que la ligne de densité issue du WBCT correspondrait à la ligne baropodométrique, contrairement à l’axe de M2.

    Material and methods : Cette étude comparative rétrospective a inclus 14 pieds asymptomatiques (IMC 29,16 kg/m² ±6,47 ; âge 57 ans ±13,40 ; FAO 7,36 % ±3). Chaque pied avait bénéficié d’un WBCT (CurvebeamAI, PA, USA) et d’un examen baropodométrique dynamique (T-Soles, Eindhoven, Pays-Bas). Les données démographiques et l’alignement postérieur (Foot Ankle Offset, FAO) ont été recueillis. Une segmentation automatique a permis d’extraire l’axe longitudinal du M2. Une analyse en composantes principales (PCA, via Slicer3D v3.1) a permis d’identifier la ligne de densité osseuse WBCT. Une régression linéaire a été appliquée aux données 2D de centre de pression (COP) pour définir la ligne moyenne baropodométrique (T-Soles v10.1). La normalité a été vérifiée (test de Shapiro-Wilk). Les différences entre les angles M2, COP et PCA ont été évaluées par test t apparié ; les corrélations par le test de Pearson. Le risque alpha était fixé à 5 %.

    Results : Par rapport à l’axe postéro-antérieur (y), les angles moyens de COP, PCQ et M2 étaient respectivement de 3,5°±2,2 ; 2,79°±1,69 ; et 2,13°±1,19. Les angles COP et ACP n’étaient pas significativement différents (p=0,207), corrélés (ρ=0,55 ; r²=0,306 ; p=0,04) et en accord (ICC: 0,52 ; IC95% : [0,127 ; 0,778] ; p=0,02), avec une différence moyenne de 0,7°. En revanche, COP et M2 différaient significativement (p<0,05), sans corrélation significative (ρ=0,32 ; r²=0,104 ; p=0,26), ni concordance notable (ICC: 0,22 ; IC95% : [-0,14 ; 0,57] ; p=0,167), avec une différence moyenne de 1,37°.

    Conclusion : Les lignes de densité osseuse obtenues par WBCT prédisent fidèlement le trajet dynamique du pas, en accord avec les données baropodométriques. L'axe du second métatarsien ne reflète pas la répartition réelle des charges, soulignant les limites des repères anatomiques classiques. Le WBCT pourrait constituer une méthode plus fiable pour définir l’orientation du pied.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

    La Prise en charge psychologique des patients catastrophistes avant intervention de l’hallux valgus contribue à baisser le niveau de catastrophisme, l’anxiété et la douleur et d’améliorer la fonction en post opératoire
    Orateur(s) : Marie Helene Sandiford ()
    16h50 / 17h00
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    Communications orales

     

    Ankle / Foot

    ABSTRACT N° SOFCOT25-977

    La Prise en charge psychologique des patients catastrophistes avant intervention de l’hallux valgus contribue à baisser le niveau de catastrophisme, l’anxiété et la douleur et d’améliorer la fonction en post opératoire

     

    Alexandre Hardy1, Marie Helene Sandiford* 2, Thomas Bauer2, Clemence Perrin2

    1Clinique du Sport, Paris, 2Hopital Ambroise Paré, Boulogne , France

    Introduction : Introduction : Selon la littérature, le catastrophisme douloureux est un facteur prédictif de la douleur post-opératoire après une intervention chirurgicale. L’objectif principal est d’évaluer l’intérêt d’une prise en charge psychologique des patients catastrophistes avant intervention de l’hallux valgus pour améliorer la douleur et la fonction postopératoire.

    Hypothèse : Une prise en charge psychologique des patients présentant un haut niveau de catastrophisme avant l’intervention HV devrait baisser ce niveau et donc améliorer les résultats postopératoires en termes d’anxiété, douleur et de fonction.

    Material and methods : Matériel et méthode : nous avons inclus 180 patients avant intervention de l’hallux valgus entre février 2022 et février 2025. Le critère principal d’évaluation était le PCS (Pain Catastrophizing Scale) et sa corrélation avec les autres scores : score d’anxiété (STAI-A, STAI-B), la douleur et la fonction du ou des pieds (FAOS : foot and ankle outcome score) et EVA. Nous avons randomisé les patients et pris en charge ceux dont le score au PCS était supérieur à 15/52 : 90 patients par groupe, avant la chirurgie et environ 3 mois après la chirurgie.

    Results : Résultats : Les statistiques montrent que par rapport au groupe non pris en charge, le groupe de 90 patients pris en charge avant l’intervention présente des taux inférieurs d’anxiété (-2,12%), de douleur (-12,2%) et de catastrophisme (-9,15%, p=0,04)

    Conclusion : Conclusion : La prise en charge du catastrophisme permet de baisser le score au PCS et d’améliorer les scores d’anxiété ainsi que les résultats douloureux et fonctionnels après l’intervention de l’hallux valgus.

    Conflits d’intérêts :

    A. Hardy Consultancy, Expert: Arthrex,

    M. H. Sandiford: Pas de conflit déclaré ,

    T. Bauer: Pas de conflit déclaré ,

    C. Perrin: Pas de conflit déclaré

Traumatologie
08h00 - 13h00
Amphithéâtre Passy
Journée des spécialités : GETRAUM
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    Communications particulières
    08h00 / 09h30
    Modérateur(s) : Marie Le Baron (Marseille), Jérôme Tonetti (Grenoble)
    Taux de révision associé à l'utilisation de tiges non cimentées à collerette dans les fractures du col fémoral : Une analyse du registre national Suisse SIRIS
    Orateur(s) : Ceyran Hamoudi (SUISSE)
    08h00 / 08h07
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    Communications orales

     

    Traumatology

    ABSTRACT N° SOFCOT25-204

    Taux de révision associé à l'utilisation de tiges non cimentées à collerette dans les fractures du col fémoral : Une analyse du registre national Suisse SIRIS

     

    Ceyran Hamoudi* 1, Jean-Francois Fils 2, Olivier Husmann 1, Jean-François Fischer1, Alexandre Lunebourg 1

    1Chirurgie orthopédique et traumatologique, EHNV, Yverdon-les-bains, Switzerland, 2Ars statistica, Nivelles, Belgium

    Introduction : Actuellement, la cimentation de l'implant fémoral est recommandé dans le traitement des fractures déplacées du col fémoral, car elle est associée à un risque diminué descellement et migration secondaire de la tige fémorale et de fractures périprothétiques. Cependant, les tiges non cimentées peuvent offrir une stabilité accrue lorsqu'elles sont dotées d'une collerette. L'objectif de cette étude était d'évaluer le taux de révision des tiges non cimentées à collerette dans les arthroplastie totale de hanche (PTH) ou prothèses intermédiaires (PIH) pour les fractures du col fémoral.

    Material and methods : Toutes les PTH et PIH enregistrées dans le registre national Suisse des prothèses SIRIS, entre septembre 2012 et décembre 2023, pour un diagnostic de fracture du col fémoral, utilisant des tiges non cimentées à collerette (n = 2 042), des tiges non cimentées sans collerette (n = 10 127) et des tiges cimentées (n = 26 767), ont été incluses. Un scores de propension a été utilisés pour apparier les trois groupes. Le taux cumulé de révisions a été calculé pour les révisions toutes causes confondues, les fractures périprothétiques (FPP), les descellements aseptiques de 'implant fémoral, les infections et les luxations. Une sous-analyse a été réalisée pour étudier le taux de révision pour FPP pour les PTH et PIH.

    Results : Aucune différence statistique n'a été observée pour le taux de révision toutes causes confondues avec les tiges à collerette par rapport aux tiges sans collerette et cimentées. Le taux de révision pour FPP avec les tiges à collerette (0,39 %) était significativement plus faible par rapport aux tiges sans collerette (2,44 % ; P < 0,001), mais aucune différence statistique n'a été trouvée avec les tiges cimentées (0,70 % ; P = 0,032). De plus, les tiges à collerette présentaient un taux de révision significativement plus faible pour le décollement aseptique (0,14 %) par rapport aux tiges sans collerette (0,60 % ; P < 0,001) et aux implants cimentés (0,74 % ; P < 0,001). Dans la sous-analyse, les HA avec tiges à collerette avaient un taux de révision significativement plus bas pour les FPP (0,05 % ; P < 0,001) par rapport aux tiges sans collerette (1,15 %) et cimentées (0,30 %).

    Conclusion : Les tiges non cimentées à collerette n'étaient pas associées à un risque accru de révision par rapport aux tiges cimentées lorsqu'elles étaient utilisées pour traiter les fractures du col fémoral. Bien que la cimentation l'implant fémoral reste le gold standard, l'utilisation de tiges non cimentées à collerette chez les patients âgés atteints de fractures du col du fémur semble être une alternative viable.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

    Facteurs de remise en charge précoce avec prothèse provisoire à contact total dans les amputations traumatiques aiguës de jambe : une étude observationnelle rétrospective de 46 patients.
    Orateur(s) : Mehdi Boudissa (Meylan)
    08h07 / 08h14
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    Communications orales

     

    Traumatology

    ABSTRACT N° SOFCOT25-282

    Facteurs de remise en charge précoce avec prothèse provisoire à contact total dans les amputations traumatiques aiguës de jambe : une étude observationnelle rétrospective de 46 patients.

     

    Mehdi Boudissa* 1, Guillaume Chalmot de la Meslière1, Solène Maret1, Philippe Escobar1, Clémentine Corbet1, Pierre Bouzat1, Jérôme Tonetti1

    1Orthopédie Traumatologie, CHU GRENOBLE ALPES, La Tronche, France

    Introduction : La reprise de la marche bipodale appareillée avec une prothèse à contact provisoire représente le premier objectif à atteindre pour le patient après amputation traumatique trans-tibiale. L’objectif de ce travail était de définir cette notion de remise en charge précoce (RECP) et d’étudier les facteurs influençant sa réussite dans les suites d’une amputation traumatique trans-tibiale aiguë.

    Notre hypothèse était que le délai de réalisation de l’amputation (sauvetage versus secondaire), la qualité de réalisation de l’amputation, la survenue de une ou plusieurs reprises chirurgicales et la gestion de la douleur influencent la reprise de la marche bipodale précoce.

    Material and methods : Tous les patients pris en charge pour un traumatisme de jambe nécessitant la réalisation d’une amputation trans-tibiale aiguë (lors de l’hospitalisation) entre le 01 janvier 2004 et le 31 juillet 2022 étaient inclus dans cette étude observationnelle rétrospective monocentrique. Quarante-six patients étaient inclus au recul moyen de 6.6 ans. Les données démographiques, la sévérité du traumatisme, les caractéristiques de l’amputation ainsi que les complications étaient recueillies et analysées. Les résultats cliniques étaient évalués par des scores d’évaluation de la marche et des auto-questionnaires spécifiques aux amputations. Les différents facteurs étaient comparées entre deux sous-groupe : patiente avec RECP et patient avec remise en charge tardive (RECT).

    Results : Le délai moyen de reprise de la marche bipodale appareillée avec une prothèse à contact provisoire était de 98.4 jours ± 96.2 (24-679). Une RECP correspondait à une remise en charge < 100 jours depuis l’amputation trans-tibiale. La gravité du traumatisme, représentée par les scores ISS et le score MESS, influençait le délai de remise en charge (p<0.05). La réalisation d’une amputation de sauvetage était associée significativement à une RECT (p = 0.006). La réalisation de blocs nerveux périphériques ou d’infiltrations nerveuses en per-opératoire était associée à une RECP (p<0.05). Enfin, la nécessité d’une reprise chirurgicale du moignon ou de la coupe osseuse d’amputation était associée à une RECT (p = 0.002). Les critères de qualité de réalisation de l’amputation n’étaient pas significativement associés au délai de remise en charge mais significativement associés à une meilleure satisfaction des patients avec prothèse provisoire à contact totale et avec prothèse définitive.

    Conclusion : Notre hypothèse est partiellement vérifiée. La RECP après amputation est influencé par la gravité du traumatisme, le délai de réalisation d’amputation, la gestion de la douleur et la nécessité d’une reprise chirurgicale. Les critères de réalisation de l’amputation influencent la satisfaction des patients à court et long terme.

    Conflits d’intérêts :

    M. Boudissa Consultancy, Expert: e-Cential robotics,

    G. Chalmot de la Meslière: Pas de conflit déclaré ,

    S. Maret: Pas de conflit déclaré ,

    P. Escobar: Pas de conflit déclaré ,

    C. Corbet: Pas de conflit déclaré ,

    P. Bouzat: Pas de conflit déclaré ,

    J. Tonetti Consultancy, Expert: e-Cential robotics

    La prise en charge des lésions postraumatiques de l'anneau pelvien de type C, accompagnées d'un déplacement vertical et malconsolidation de la fracture sacrée
    Orateur(s) : A. A. Grin (FéDéRATION DE RUSSIE)
    08h14 / 08h21
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    Communications orales

     

    Traumatology

    ABSTRACT N° SOFCOT25-301

    La prise en charge des lésions postraumatiques de l'anneau pelvien de type C, accompagnées d'un déplacement vertical et malconsolidation de la fracture sacrée

     

    A. A. Grin* 1, N. I. Mishina1

    1Centre national médical de recherches en orthopédie et traumatologie académicien G.A. Ilizarov, Kurgan, Russia

    Introduction : Des lésions instables de type C sont observées dans les cas de polytraumatismes. Les fractures du bassin postérieur au niveau du sacrum entraînent un déplacement de la moitié du bassin et un massif latéral du sacrum verticalement et postérieurement. Les fonctions vitales ne restaurent qu’au fil des semaines et des mois, ce qui retarde le repositionnement et l'ostéosynthèse des moitiés déplacées du bassin. La déformation post-traumatique du bassin s'accompagne de la fusion du sacrum en position vicieuse ou d’une psedarthrose.

    Material and methods : Étudier l'efficacité de notre technique pour traitement des lésions postraumatiques de l'anneau pelvien de type C, accompagnées d'un déplacement vertical et malconsolidation de la fracture sacrée.

    Results : En 2023-2024 nous avons 5 déformations pelviennes post-traumatiques avec déplacement vertical du sacrum. Anciennete de traumatisme se varie de 3 mois à 2 ans. Les 2 hommes et 3 femmes avaint l'âge moyen de 38,7 ans. L’origine de blessure a été 2 chutes de hauteur, 3 accidents routiers. Tous les lésions pelviennes faisait partie d’un polytraumatisme.

    Les diagnostics comprenaient radiographie multiprojection, TDM, vidéo de la marche, évaluation de la douleur selon EVA, de la fonction selon Majed.

    A bloc opératoire on montait les modules annulaires de l'appareil Ilizarov sur les os du bassin. On insérait les tiges dans les os du bassin antérieur et postérieur et on les fixées aux supports pelviens droit et gauche. Ensuite, par une petite incision cutanée, une ostéotomie du sacrum a été réalisée sous C-arc contrôle. Après avoir assuré la mobilité mutuelle des moitiés du bassin, elles ont été reliées de l'avant et de l'arrière par des nœuds de repositionnement spéciaux. La période de repositionnement est de 6 à 12 semaines. Ensuite, les sections postérieures ont été fixées à la structure spino-pelvienne avec 2-3 vis ilio-sacrées, en démontant la partie postérieure de l'appareil. Dans tous les cas, on gardait la partie antérieure de l’appareil pendant 6 à 8 semaines.

    Discussion : Certains auteurs portent que la longueur des membres dans les cas d'os pelviens mal fusionnés est compensée par ostéotomie de l'ilion faite par approche iliaque du côté de la déformation suivie d’une fixation par plaques (Shun Lu et al. 2019). Yangxing Luo et al. (2022) décrivent l’ostéotomie sacrée à ciel ouvert suivie d'une ostéosynthèse triangulée. La rétraction des tissus environnants et les cicatrices prononcées rendent une reposition en un temps très difficile et, parfois, impossible. Les voies d’abord massif ouvert augmente un risque de perte sanguine importante.

    Conclusion : La méthode Ilizarov permet un repositionnement progressif mini-invasif de tout déplacement. Parallèlement, les patients sont mobiles dès le premier jour après l’opération, ce qui améliore considérablement la qualité de leur rééducation.

    Conflits d’intérêts :

    A. A. Grin Research support/Scientific studies: Centre national médical de recherches en orthopédie et traumatologie académicien G.A. Ilizarov,

    N. I. Mishina Research support/Scientific studies: Centre national médical de recherches en orthopédie et traumatologie académicien G.A. Ilizarov

    Évaluation d’un nouvel arbre décisionnel en traumatologie de l’acetabulum adapté aux récentes (r)évolutions : étude observationnelle rétrospective monocentrique avant/après
    Orateur(s) : Mehdi Boudissa (Meylan)
    08h21 / 08h28
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    Communications orales

     

    Traumatology

    ABSTRACT N° SOFCOT25-360

    Évaluation d’un nouvel arbre décisionnel en traumatologie de l’acetabulum adapté aux récentes (r)évolutions : étude observationnelle rétrospective monocentrique avant/après

     

    Guillaume Fricault1, Pauline Buteau2, Gael Kerschbaumer2, Jérôme Tonetti2, Mehdi Boudissa* 2

    1Orthopédie Traumatologie, CHU LA REUNION, La Réunion, 2Orthopédie Traumatologie, CHU GRENOBLE ALPES, La Tronche, France

    Introduction : Les séniors représentent le sous-groupe qui connaît la croissance la plus rapide parmi les fractures acétabulaires. De nombreuses études ont souligné les différences entre les patients jeunes et âgés. Par conséquent, les stratégies de traitement doivent inclure les spécificités liées aux patients âgés et aux patients jeunes. L’objectif de ce travail était d’évaluer les résultats et les limites après ostéosynthèse d’un nouvel arbre décisionnel incluant la population gériatrique. Notre hypothèse était que le respect de cet arbre décisionnel permettait de répondre à l’évolution récente des indications avec des résultats au moins équivalent à notre pratique antérieure.

    Material and methods : Étude de cohorte rétrospective monocentrique de type avant/après évaluant les résultats radiologiques de 82 patients opérés d’une fracture de l’acetabulum entre Janvier 2020 et Décembre 2022 selon un nouvel arbre décisionnel. Les données épidémiologiques, les résultats fonctionnels via les scores Oxford Hip Score (OHS), Postel Merle d’Aubigné (PMA) et Harris Hip Score (HHS), ainsi que les complications étaient évalués. La qualité de réduction par mesures tomodensitométriques était mesurée. Un échec était défini comme une mauvaise réduction (gap ou step > 3 mm) ou la nécessité d’une arthroplastie totale de hanche (PTH) dans les 12 mois post-opératoires. Les données étaient comparées à ceux de notre précédente série sans arbre décisionnel de 156 patients opérés entre Janvier 2005 et Décembre 2014.

    Results : L’âge moyen était de 53.7 ans (versus 40.3 ans) reflétant l’augmentation de la proportion des séniors parmi les patients opérés d’une fracture de l’acetabulum (p<0.001). La voie d’abord la plus utilisée était la voie de Stoppa modifiée (33 fractures,40%) avec plaques à soutien de la surface quadrilatère. La réduction était significativement améliorée avec seulement 13 mauvaises réductions (16%) après respect de l’arbre décisionnel versus 52 mauvaises réductions (37%), p= 0.004. Le taux de PTH précoce était significativement réduit (3/82, 3.7% versus 20/156, 12.8% p= 0.02). Les résultats fonctionnels étaient excellents ou bons dans 83% (68/82) pour l’OHS, 70% (57/82) pour l’HHS et le PMA). La remise en charge précoce des patients âgés ne modifiaient pas les résultats fonctionnels.

    Conclusion : Le respect de notre algorithme décisionnel incluant les spécificités des patients gériatriques permet d’obtenir une meilleure réduction et de réduire le taux de conversion en PTH précoce avec des résultats fonctionnels satisfaisants. Ces résultats s’expliquent par la généralisation de la voie de Stoppa modifiée et des plaques adaptées aux variétés gériatriques avec un soutien de la surface quadrilatère autorisant une remise en charge précoce. Cette étude a permis de montrer la nécessité d’une amélioration de cet arbre décisionnel incluant les nouvelles techniques de chirurgie percutanée.

    Conflits d’intérêts :

    G. Fricault: Pas de conflit déclaré ,

    P. Buteau: Pas de conflit déclaré ,

    G. Kerschbaumer Consultancy, Expert: e-Cential robotics,

    J. Tonetti Consultancy, Expert: e-Cential robotics,

    M. Boudissa Consultancy, Expert: e-Cential robotics

    Prise en charge des fractures acétabulaires chez les sujets âgés : place et défis de l’arthroplastie totale de hanche
    Orateur(s) : Mohamed Habib Sanaa (TUNISIE)
    08h28 / 08h35
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    Communications orales

     

    Traumatology

    ABSTRACT N° SOFCOT25-383

    Prise en charge des fractures acétabulaires chez les sujets âgés : place et défis de l’arthroplastie totale de hanche

     

     

     

    Mohamed Sedik Akermi 1, Mohamed Habib Sanaa* 1, Adnen Benammou1, 1, Souha Bennour1, Mehdi Bellil1, Mohamed Ben Salah1

    1Service de chirurgie orthopédique, Hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisia

    Introduction : Les fractures acétabulaires chez les sujets âgés sont associées à une morbidité élevée et une prise en charge complexe en raison de la coxopathie préexistante, de l’ostéoporose et d’une observance souvent limitée. Dans ce contexte, l’arthroplastie totale de la hanche constitue une option thérapeutique efficace pour restaurer la mobilité et soulager la douleur.

    L’objectif de cette étude est d’évaluer les résultats fonctionnels et les complications de cette prise en charge.

    Material and methods : Il s’agit d’une étude rétrospective descriptive intéressant les patients qui ont eu une arthroplastie totale de la hanche pour des fractures acétabulaires avec ou sans ostéosynthèse.

    Nous avons analysé le profil épidémiologique des patients, les complications per et post-opératoires, ainsi que le résultat fonctionnel à un an minimum de recul.

    Results : Notre étude a inclus 10 patients.

    La moyenne d’âge était de 68 ans avec un sex ratio=2,3.

    70 % des fractures étaient causées par un traumatisme à haute énergie

    Les fractures se répartissaient comme suit : 5 sur le mur postérieur, 2 transverses, 2 bi-colonnes et 1 sur la colonne antérieure.

    La voie postéro-latérale de Moore a été utilisée pour 90 % des patients, tandis qu'un seul patient a bénéficié de la voie de Hardinge.

    Nous avons noté 4 PTH seule, 5 PTH avec anneau de soutien et 1 PTH avec ostéosynthèse par plaque.

    Pour les complications postopératoires, nous avons noté deux cas de sepsis, cinq ossifications hétérotopiques et deux fractures péri-prothétiques.

    Le taux de révision était de 40 %.

    Au dernier recul, Le score de Harris était en moyenne de 70/100(40-90).

    Discussion : Le traitement des fractures acétabulaires chez les sujets âgés constitue un défi majeur en raison de la fragilité osseuse, de la complexité des fractures et du risque élevé de complications.

    L’arthroplastie totale de hanche, en remplacement d’une ostéosynthèse parfois insuffisante, offre une alternative intéressante, à condition de respecter des indications strictes et des techniques chirurgicales adaptées.

    Le taux élevé de révision soulignent la nécessité d’une planification rigoureuse et d’une prise en charge postopératoire optimisée.

    Conclusion : La PTH primaire représente une option thérapeutique fiable pour les fractures acétabulaires chez les sujets âgés, permettant une amélioration fonctionnelle notable.

    Toutefois, les défis techniques et les risques de complications imposent une sélection rigoureuse des patients et une optimisation de la stratégie chirurgicale pour garantir des résultats satisfaisants.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

    Hémiarthroplastie versus réduction ouverte et fixation interne dans la prise en charge des fractures articulaires comminutives de l'humérus distal chez les patients de moins de 65 ans
    Orateur(s) : Cerise Gosselin (Toulouse)
    08h35 / 08h42
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    Communications orales

     

    Traumatology

    ABSTRACT N° SOFCOT25-388

    Hémiarthroplastie versus réduction ouverte et fixation interne dans la prise en charge des fractures articulaires comminutives de l'humérus distal chez les patients de moins de 65 ans

     

    Cerise Gosselin* 1, Nicolas BONNEVIALLE2, Pierre MANSAT2, Hugo BARRET2

    1Chirurgie Orthopédique et Traumatologique, 2Chirurgie Orthopédique et Médecine du Sport, Centre Hospitalier Universitaire de Purpan, Toulouse, France

    Introduction : Les fractures articulaires comminutives de l'humérus distal représentent un important défi chirurgical en raison de leur complexité. Les complications sont fréquentes, et il est crucial d'obtenir des résultats fonctionnels optimaux, particulièrement chez les patients jeunes et actifs. Cette étude vise à comparer les résultats de la réduction ouverte avec fixation interne (ORIF) à ceux de l'hémiarthroplastie (HA) chez les patients âgés de moins de 65 ans.

    Material and methods : Cette étude comparative inclut des patients âgés de moins de 65 ans ayant présenté des fractures articulaires comminutives de l'humérus distal et traités par ORIF ou HA. Les patients disposant de données préopératoires et postopératoires ont été inclus dans l'un des deux groupes. Les résultats fonctionnels (amplitude articulaire, douleur (EVA), scores DASH, score MEPS) et les complications ont été comparés.

    Results : Avec un suivi moyen de 66 ± 34 mois, les deux groupes étaient comparables en termes de sexe, âge, durée du suivi et type de fracture selon la classification AO. Le groupe ORIF comprenait 74 patients (56,8 % de femmes, âge moyen 52 ans), et le groupe HA comprenait 68 patients (70,6 % de femmes, âge moyen 57 ans). Aucune différence significative n’a été retrouvée entre les groupes concernant l'EVA, le score MEPS, le score DASH, la flexion, la pronation et la supination. Le groupe HA a montré une perte d'extension significativement plus importante (22° vs 14°, p = 0,013) et un arc de flexion-extension plus réduit (97° vs 109°, p = 0,024). Les complications étaient plus fréquentes dans le groupe HA (54,4 % vs 22,7 %, p = 0,002), incluant raideur, inconfort lié au matériel au niveau de l'olécrane, et instabilité clinique. Le taux global de révision était plus élevé dans le groupe HA (23,5 % vs 8,1 %, p = 0,02), principalement en raison des révisions du matériel de l'olécrane (45,4 % vs 0 %, p < 0,001). Les ossifications hétérotopiques étaient également plus fréquentes dans le groupe HA (45,8 % vs 20 %, p = 0,027).

    Conclusion : Pour les fractures comminutives de l'humérus distal chez les patients jeunes, l'ORIF est préférable en raison de meilleurs résultats fonctionnels, d'un moindre taux de complications et d’ossifications hétérotopiques. L’HA peut être envisagée en cas de fractures hautement comminutives impossibles à reconstruire par suture ligamentaire solide ou ostéosynthèse des colonnes, et sans ostéotomie de l’olécrane.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

    L’arthroplastie de la hanche par la Voie antérieure mini invasive sur table ordinaire dans le traitement des fractures du col du fémur, de la personne âgée, est-ce une bonne option ?
    Orateur(s) : Zakaria Assammar (Argenteuil)
    08h42 / 08h49
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    Communications orales

     

    Traumatology

    ABSTRACT N° SOFCOT25-452

    L’arthroplastie de la hanche par la Voie antérieure mini invasive sur table ordinaire dans le traitement des fractures du col du fémur, de la personne âgée, est-ce une bonne option ?

     

    Zakaria Assammar* 1, Foad Lamnaouar1, Mustapha Fadili2, Abdelmassih Abouchaaya3

    1CH Argenteuil, Argenteuil, France, 2CHU Ibn Rochd, Casablanca, 3CH Argenteuil, Argenteuil, Morocco

    Introduction : La voie antérieure mini invasive pour une arthroplastie de la hanche est associée à un meilleur respect des parties molles, une morbidité post opératoire moindre, quoique les études parlent d’une exposition plus difficile du fémur et un risque plus important de fracture en per opératoire.

    Material and methods : Nous avons réalisé une étude rétrospective portant sur des patient opérés entre le mois de janvier 2018 et février 2024, ayant bénéficié d’une arthroplastie de hanche par voie antérieure, par deux chirurgiens ayant l’habitude de cet abord, le recueil de donnés s’est fait à l’aide d’une fiche d’exploitation à partir des données du compte rendu opératoire, le compte rendu d’hospitalisation et les radiographies pré et post opératoires.

    Results : 121 dossiers étaient exploités : le sexe ratio était de 3 femmes pour un homme. La moyenne d’âge était de 84 ans, les complications per opératoires étaient de 3 % : une fracture du grand trochanter, une fracture du fut diaphysaire constatées en per opératoire et deux fractures constatées lors de la réalisation de radiographie post-opératoire. Le taux d'hémoglobine post-opératoire était en baisse de 0,6 unités en moyenne par rapport à l'hémoglobine préopératoire. L’appui était réalisé à J1 pour 97% des patients. La durée de séjour post-opératoire était en moyenne de 3jours.

    Conclusion : L’expérience de notre service montre de bons résultats de la voie antérieure de la hanche chez le sujet âgé, avec un taux comparable à la voie postérieure en termes de complications per opératoires, mais avec une morbidité moindre et une récupération plus rapide.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

    Résultats du traitement des fractures multiples du membre pelvien chez l’adulte : Analyse prospective d’une série hospitalière de 135 cas
    Orateur(s) : Samba Kone (CôTE D'IVOIRE), candace ZANNOU-TCHOKO ()
    08h49 / 08h56
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    Communications orales

     

    Traumatology

    ABSTRACT N° SOFCOT25-627

    Résultats du traitement des fractures multiples du membre pelvien chez l’adulte : Analyse prospective d’une série hospitalière de 135 cas

     

    Samba Kone1, Aya Kouassi2, candace ZANNOU-TCHOKO* 1, Fabrice Oi Koffi3, Maimouna Fofana3, Seydou G Kone3

    1Chu de Cocody, UFR Sciences médicales d'Abidjan, Abidjan, 2Chu de Bouaké, UFR des sciences médicales de Boauké, Bouaké, 3Chirurgie traumatologie et orthopédie, CHU de Cocody, Abidjan, Cote d'Ivoire

    Introduction : Les fractures multiples du membre pelvien sont graves et peu fréquentes. Leur traitement est parfois difficile avec mise en jeu du pronostic fonctionnel. L’objectif de cette étude était d’évaluer les résultats fonctionnels et la qualité de vie des patients ayant une fracture multiple du membre pelvien.

    Material and methods : Il s’agissait d’une étude prospective observationnelle et analytique réalisée sur trois ans, des patients ayant des fractures multiples du membre pelvien. Elle concernait 135 patients (275 fractures). L’âge moyen était 37 ans (16-80). Le parage associé à une ostéosynthèse (n=55 ;40,7%) avait été réalisé en seul temps (n=45 ;33,3%). La contention par fixateur externe (n=111 ;40,4%) prédominait. La procédure chirurgicale réalisée par un chirurgiens seniors (n=88;65,2%) était fréquente Le délai d’hospitalisation, la rééducation, les complications, la consolidation, le résultat fonctionnel et la qualité de vie des patients étaient étudiées. Une analyse univariée (P< 0,05) entre des variables et la survenue de complication a été recherché.

    Results : Le délai moyen d’hospitalisation était de 24 jours (5-71). La rééducation était réalisée en moyenne à 38 jours (34-150). Les complications étaient dominées par la raideur du genou (n=22;16,3%). Le délai moyen de consolidation était de 6 mois (3-16). Au recul moyen de 15 mois (6-26), les résultats fonctionnels selon Karlström et Olerud étaient satisfaisants dans 89,6%. La qualité de vie était satisfaisante dans 69,6%. L’analyse univariée notait une association significative entre le délai thérapeutique (>72 h), la durée d’hospitalisation (> 15 jours), l’expérience du chirurgien (juniors) , le délai de la rééducation (> 30 jours) et la survenu de complications post thérapeutique.

    Discussion : L’évaluation fonctionnelle conjointement à celle de qualité de vie chez des patients ayant un genou flottant est rare dans la littérature. Cette double évaluation permet une appréciation des séquelles globales du patient. Le résultat fonctionnel du membre pelvien dans la présente concordait ceux de certaines autres série. Les lésions multiples du membre pelvien conduisent parfois à une réduction de la qualité de vie. L’intérêt du compagnonnage et de la disponibilité en urgence des chirurgiens sénior s’impose pour améliorer le savoir et l’apprentissage des chirurgiens juniors.

    Conclusion : La raideur et l’infection étaient les complications les plus fréquentes. Le résultat fonctionnel global et la qualité de vie des patients étaient satisfaisants.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

    Analyse à 10 ans de recul minimum d’une large série de prothèses totale de hanche double mobilité implantées pour fracture du col fémoral : analyse de la mortalité et des complications.
    Orateur(s) : Camille Martin (Saint-Priest-En-Jarez)
    08h56 / 09h03
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    Communications orales

     

    Traumatology

    ABSTRACT N° SOFCOT25-637

    Analyse à 10 ans de recul minimum d’une large série de prothèses totale de hanche double mobilité implantées pour fracture du col fémoral : analyse de la mortalité et des complications.

     

    Camille Martin* 1, Frederic Farizon1, Remi Philippot1

    1CHU Nord, Saint-Etienne, France

    Introduction : La prothèse totale de hanche (PTH) avec cupule à double mobilité (DM) est une option privilégiée pour réduire le risque de luxation chez les patients âgés ayant une fracture du col fémoral. Cette étude rétrospective évalue la survie des implants et les complications chez ces patients, avec un suivi minimal de 10 ans.

    Material and methods : Une série rétrospective de 112 patients ayant eu une PTH avec cupule DM pour fracture du col fémoral entre 2012 et 2013 a été analysée.

    La prothèse comprenait un pivot fémoral et une cupule double mobilité (press-fit pur ou tripode), tous deux sans ciment.

    L’abord était une voie postérieure de Moore.

    L’autonomie préopératoire a été évaluée par le score de Parker.

    Un suivi clinique et radiologique a été réalisé aux délais classiques.

    Les résultats portaient sur la survenue de complications (luxation, descellement, infection, fracture périprothétique) et la survie au dernier recul.

    Results : Notre série comprenait 74.1 % de femmes et 25.9 % d’hommes.

    L’âge moyen au jour de la chirurgie était de 82.43 ± 9.53 ans, avec un décès moyen à 87.03 ± 8.36 ans.

    Le score de Parker préopératoire moyen était de 5.21 ± 2.53, indiquant une autonomie modérée.

    Parmi les 112 patients, 14 étaient vivants à l’analyse finale.

    Le suivi moyen était de 5.1 ans.

    Le taux de mortalité était de 87.5 % au dernier recul et de 11.6 % dans les 6 mois suivant la chirurgie.

    Trois patients (2.7 %) ont présenté une infection précoce. Huit (7.1 %) ont présenté une fracture périprothétique sur traumatisme. Un seul descellement (0,89 %) traumatique a été observé.

    Nous avons observé un taux de luxation postopératoire de 4.5 %, avec 5 cas, toutes réduites par manœuvres externes. Toutes sont survenues précocement dans le suivi et aucun cas n’a récidivé.

    Les patients ayant présenté une luxation avaient un score Parker significativement plus bas (p = 0.047).

    Le taux de survie prothétique, en prenant comme définition de l’échec le descellement traumatique ou le sepsis nécessitant l’ablation de la prothèse, était de 97.3 % à 10 ans.

    Discussion : La fracture du col fémoral chez la personne âgée est donc un traumatisme majeur à l’origine d’une grande mortalité.

    Cette population est à haut risque d’instabilité prothétique post-opératoire.

    Classiquement, les taux d’infection dans ces indications sont élevés du fait des comorbidités, notre série rapporte un taux de 2.7 %, conforme aux taux décrits.

    Le taux de luxation postopératoire se situe parmi les plus bas de la littérature pour cette indication. Ainsi, malgré une voie d’abord postérieure et une population plus âgée que celle classiquement rapportée, notre série montre que la DM assure une stabilité postopératoire de qualité.

    Conclusion : Les résultats à long terme confirment l’efficacité et la fiabilité des prothèses DM pour les fractures du col fémoral chez les patients âgés avec un faible taux de complications et une bonne survie prothétique. Ils soutiennent l’utilisation de la DM pour optimiser les résultats fonctionnels et minimiser les complications après PTH.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

    Le traitement des fractures du cotyle par ostéotaxis.Une alternative au traitement orthopédique
    Orateur(s) : Abdessamad Rajaallah (MAROC)
    09h03 / 09h10
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    Communications orales

     

    Traumatology

    ABSTRACT N° SOFCOT25-710

    Le traitement des fractures du cotyle par ostéotaxis.Une alternative au traitement orthopédique

     

    Abdessamad Rajaallah* 1, mohamed Rahmi1, mohamed bouhouche1, charafeddine Elkassimi1, mohamed rafai1

    1Traumatologie-orthopédie, CHU Ibn Rochd, casablanca, Morocco

    Introduction : Le traitement des fractures du cotyle reste essentiellement chirurgical, son but est d’avoir une réduction anatomique et ainsi espérer une meilleure récupération fonctionnelle mais exige un chirurgien expérimenté dans ce type de fracture. Le traitement orthopédique quant à lui est caractérisé par les complications de décubitus, et un long séjour à l’hôpital.le but de ce travail est d'évaluer les résultats radiologiques et fonctionnelles de l'ostéotaxis dans les fractures du cotyle comme une alternative au traitement orthopédique conventionnel

    Material and methods : Nous rapportons dans notre service une nouvelle technique inédite pour le traitement des fractures déplacées du cotyle á congruence articulaire acceptable. C’est une technique ambulatoire qui se fait au bloc opératoire sous rachianesthésie sur table orthopédique. La réduction a été réalisée sous contrôle scopique. Cette dernière maintenue par un fixateur externe type HOFFMAN avec deux fiches dans la région sus-cotyloïdienne, deux fiches dans le col, et deux dans la région sous-trochantérienne.Le montage permet une traction vectorielle, qui est la résultante d’une traction axiale par les fiches sous-trochantérienne, et d’une traction latérale par les fiches cervicales.

    Results : Nous rapportons une série de dix patients. L’âge moyen de nos patients était de 48 ans avec une nette prédominance masculine. Les AVP représentaient la principale étiologie (huit cas), les fractures étaient complexes dans sept cas. Tous les cas de notre série ont bénéficié d’une ostéotaxis. Les suites post-opératoires étaient simples : la position assise a été autorisée le lendemain avant la sortie de l’hopital en absence d’autres lésions associées. le recul moyenétait de 46 mois, nous n’avons pas noté d’infection sur fiches, pas de phlébite, ni de déplacement secondaire. Les résultats anatomiques et fonctionnels étaient bons dans 80% des cas selon le score de Postel Merle d’Aubigné.

    Discussion : Les fracture de l’acetabulum restent toujours un chalenge pour l’orthopédiste. Pour Judet et Letournel: toutes fractures déplacées devaient être ostéosynthésées si l’état général le permet, alors que Duquenoy et Sénégas n’étaient pas du même avis ; il vaut mieux un traitement orthopédique avec un résultat anatomique moyen qu’un mauvais traitement chirurgical. Dans la littérature nous n’avons trouvé qu’une étude expérimentale cadavérique, qui a testé la fixation externe temporaire des fractures luxations du cotyle pour les patients polytraumatisés. Le model de fixateur était diffèrent du notre, cette étude a utilisé un fixateur croisé se fixant également sur l’autre côté du bassin

    Conclusion : Cette technique inédite ne peut remplacer le traitement à ciel ouvert, elle reste préconisée dans les fractures complexes du cotyle, les fractures peu déplacés et les patients présentant des contre indications à la chirurgie.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

    Fractures de la colonne antérieure : quel abord, stoppa ou ilio-stoppa?
    Orateur(s) : Roufeida Neffati (TUNISIE)
    09h10 / 09h17
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    Communications orales

     

    Traumatology

    ABSTRACT N° SOFCOT25-863

    Fractures de la colonne antérieure : quel abord, stoppa ou ilio-stoppa?

     

    Akremi Seddik1, Roufeida Neffati* 1, Adnene Benamou1, Mehdi Bellil1, Mohamed Ben Salah1

    1Hopital Charles Nicole, Tunis, Tunisia

    Introduction : Les fractures du cotyle sont des lésions complexes avec une incidence croissante. L'étape la plus critique dans le traitement de ces fractures est la réduction anatomique de la surface articulaire associée à une fixation stable, afin d’optimiser le pronostic fonctionnel. Le choix de l’approche chirurgicale constitue ainsi une étape déterminante du traitement. Le but de notre étude est de comparer les résultats de la voie d’abord ilio-stoppa et la voie d’abord stoppa dans la réduction ouverte et la fixation interne (ORIF) des fractures du cotyle.

    Material and methods : Nous avons mené une étude rétrospective sur un total de 18 patients opérés pour fractures du cotyle par voie de stoppa ou ilio-stoppa entre années 2020 et 2024. Les données démographiques des patients ont été recueillies en pré-opératoire. Les fractures ont été classées selon la classification de Judet-Letournel. En per-opératoire nous avons relevé la durée de l’acte et les pertes sanguines. En post opératoire nous avons évalué le taux de complications ainsi que la qualité de la réduction précoce et finale suivant les critères de Matta. Les critères de Merle d'Aubigne et de Postel modifiés ont été utilisés pour l'évaluation fonctionnelle.

    Results : Dix patients ont été opérés par voie de Stoppa (groupe A) et dix par voie Ilio-Stoppa (groupe B). l'age moyen était de 47 ans dont 70% des hommes. Dans le groupe A, la durée opératoire moyenne était de 108 mn, le taux de réduction anatomique était excellent et bien dans 83% cas. La perte sanguine était estimée par une diminution de hémoglobine de 1,2 g/dl. Dans le groupe B; la durée opératoire moyenne était de 160 mn, le taux de réduction anatomique était excellent et bien dans 90% cas. La perte sanguine était estimée a 1,4 g/dl. Le score de Merle D’Aubigné était 16.1 dans le groupe A et 15.7 dans le groupe B. On a observe dans le groupe A un cas de sepsis sur materiel. Dans le groupe B on a observe un cas de sepsis sur matériel et un cas de lésion nerveuse.

    Conclusion : Les résultats comparables entre les approches Stoppa et Ilio-Stoppa pour la prise en charge des fractures de la colonne antérieure du cotyle. Ainsi, le choix de l’abord chirurgical doit être guidé par la complexité de la fracture, l’expertise du chirurgien et les caractéristiques du patient afin d’optimiser les résultats fonctionnels et minimiser les risques.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

    Virtual Screw Planning and X-Ray Simulation of Trans Ilio Trans Sacral (TITS) Screw Placement in undisplaced Pelvic Fractures aids inexperienced surgeons.
    Orateur(s) : Michiel Herteleer (BELGIQUE)
    09h17 / 09h24
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    Communications orales

     

    Traumatology

    ABSTRACT N° SOFCOT25-946

    Virtual Screw Planning and X-Ray Simulation of Trans Ilio Trans Sacral (TITS) Screw Placement in undisplaced Pelvic Fractures aids inexperienced surgeons.

     

    Michiel Herteleer* 1, Stien Hoskens1, Kobe Bamps2

    1KULeuven, Leuven, Belgium, 2Leuven, KULeuven, Leuven, Belgium

    Introduction : Pre-operative planning with virtual fluoroscopy simulation of the inlet, outlet, and lateral view of Trans-Iliac-Trans-Sacral (TITS) screws at the S1 level results in safe screw placement for inexperienced surgeons.

    Material and methods : Pre-operative CT scans of patients with undisplaced pelvic fractures were imported into Mimics (Materialise, Belgium). For non-dysmorphic sacrum cases, a transsacral screw was planned and verified. A 3D model of the pelvis was segmented and, along with the planned screw, imported into the virtual fluoroscopy simulator. Simulated inlet, outlet, and lateral views of the planned screws were exported as JPEG images. All surgeries were performed by a junior consultant, who had no prior experience placing iliosacral screws without supervision. During surgery, the surgeon used the simulated views as a reference for screw placement. Postoperative CT scans determined the screw position by matching pre- and post-operative scans to assess the entry point, screw direction, and overlap between planned and placed screws.

    Results : Over 17 months, 33 patients (mean age 69 years, mean BMI 24kg/m²) underwent surgery. Injury mechanisms included 8 high-energy pelvic ring injuries and 25 fragility fractures. Twenty-eight screws were placed at the S1 level and 5 at the S2 level. The mean deviation from the planned entry point was 7,1 mm (+/- 3,8 SD). The mean overlap between planned and placed screws was 33% SD (35%). The mean angle deviation from the planned angle was 3.9° (+/- 1.9° SD). One screw required revision due to a conflict with the L5 nerve root.

    Discussion : The steep learning curve inherent in complex pelvic fracture surgeries, particularly TITS screw placement, emphasizes the need for innovative training methods. Our study indicates that virtual fluoroscopy simulation can accelerate skill development by enabling surgeons to prepare procedures in a risk-free environment. By improving the accuracy of screw placement and reinforcing anatomical understanding, virtual simulation not only refines technical precision but also boosts surgeon confidence, ultimately shortening the learning curve for these challenging procedures.

    Conclusion : Pre-operative simulation of TITS screws through virtual x-rays aids surgeons with limited experience in sacral screw placement with moderate accuracy of placed screws.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Fracture partielle de la tête fémorale chez le jeune
    09h30 / 09h50
    Orateur(s) : Pierre Martz (Dijon)
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    Luxation postérieure de l’épaule
    09h50 / 10h10
    Orateur(s) : Aurelien Moulin-Traffort (Lille )
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    Pause et visite de l'exposition
    10h10 / 10h30
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    Table ronde : fracture du cadre antébrachial 
    10h30 / 12h00
    Fracture isolée de l’ulna
    Orateur(s) : Julie Watine (Lille)
    10h30 / 10h45
    Fracture isolée du radius
    Orateur(s) : Charlotte Audebert (Lille)
    10h45 / 11h00
    Fracture des deux os de l’avant-bras
    Orateur(s) : Laurent Pidhorz (Le Mans)
    11h00 / 11h15
    Pseudarthrose du cadre antébrachial 
    Orateur(s) : Maeva Montanier (Lille)
    11h15 / 11h30
    Conclusion 
    Orateur(s) : Christophe Chantelot (Lille)
    11h30 / 11h45
    Discussions
    11h45 / 12h00
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    Assemblée Générale
    12h00 / 13h00
Pédiatrie
08h00 - 09h30
Salle 143
Discussion de dossier : Pédiatrie
Coordonnateur(s) : Matthias Thepaut (Brest), Expert(s) : Jérôme Sales de Gauzy (Toulouse), Audrey Angelliaume (Trélazé)
Tumeurs
08h00 - 12h30
Salle 343
Journée des spécialités : GSF-GETO
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    Communications particulières
    08h00 / 09h15
    Modérateur(s) : Antoine Josse (Bron), Sylvain Briand (Paris)
    Classification améliorée en scanner et IRM des tumeurs osseuses par modèle d’apprentissage automatique
    Orateur(s) : Astree Lemore ()
    08h00 / 08h06
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    Communications orales

     

    Tumors

    ABSTRACT N° SOFCOT25-621

    Classification améliorée en scanner et IRM des tumeurs osseuses par modèle d’apprentissage automatique

     

    Astree Lemore* 1, François Sirveaux2, Nora Vogt3, Marc Fauvel4, Alain Blum1, Gabriela Hossu3, Pedro Teixeira1

    1Imagerie, 2CCEG, CHRU Nancy, 3IADI, INSERM U1254, 4CIC 1433, CHRU, Nancy, France

    Introduction : Les systèmes actuels de différenciation par l'imagerie des tumeurs osseuses bénignes et malignes sont basés soit sur un consensus d’experts, ou manquent d’études de validation. L'objectif est de proposer un algorithme de machine-learning pour évaluer le risque de malignité à partir d'une standardisation des données radiocliniques.

    Material and methods : Cet essai rétrospectif multicentrique (NCT04884048) a inclus 1113 patients atteints de tumeurs osseuses solitaires, recrutés dans 10 centres entre novembre 2009 et mars 2022. L’étude a examiné l’extraction de 80 caractéristiques radiocliniques multimodales. Un échantillon exploratoire de 298 patients issus d’un centre a été utilisé pour une sélection de caractéristiques basée sur un test du ?² et une optimisation d’un classificateur XGBoost (extreme gradient boosting) à l’aide d’une validation croisée imbriquée. Les performances du modèle, incluant le F1-score, la précision, la sensibilité et la spécificité, ont été évaluées sur un échantillons de validation composé de 815 patients et comparées aux performances d’experts humains à l’aide du test de Wilcoxon au seuil de significativité de 5 %. Le Bone Tumor Imaging Reporting and Data System (BTI-RADS) 2.0, classe les lésions en sept catégories de risque de malignité, les taux de malignité ont été évalués sur l’échantillon de test.

    Results : Les données de 1113 patients ( 39 ± 22 ans ) ont été analysées, et 27 des 80 caractéristiques multimodales (34 %) ont été sélectionnées. Les meilleures performances de classification ont été obtenues par un modèle XGBoost entraîné sur ces 27 caractéristiques, avec un F1-score de 0,81 [0,78 ; 0,84] soit légèrement inférieures à celles de 28 radiologues expérimentés, qui ont atteint un F1-score de 0,83 [0,80 ; 0,85] (p < 0,001). Les classes BTI-RADS 2.0 de II à V étaient associés à des taux de malignité de 0 % [0 ; 0], 0/102, 8 % [4 ; 13], 14/168, 45 % [39 ; 50], 121/271 et 92 % [89 ; 95], 252/274, identifiant les lésions malignes avec une sensibilité de 96 % [94 ; 98], 373/387.

    Discussion : Les 27 caractéristiques radiologiques sélectionnées ont été utilisées pour entrainer le modèle d'apprentissage automatique. Il atteint une sensibilité de 87% et une spécificité de 75% dans la détection de la malignité en référence de l'anatomo-pathologie. Les modèles existants ne sont basés que sur des consensus d'expert et sont peu utilisables en pratique courante.

    Conclusion : Cette étude a validé un algorithme de machine learning, disponible pour la recherche (https://bti-rads.cic-it-nancy.fr), utilisant 27 caractéristiques radiocliniques, permettant une stratification précise des risques de malignité des tumeurs osseuses et l'orientation des patients vers des structures de recours

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

    Que sont devenue 60 prothèses GUEPAR dans les tumeurs malignes du genou de l'enfant et l'adolescent à plus de 35 ans de recul ?
    Orateur(s) : Eric Mascard (Paris)
    08h06 / 08h12
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    Communications orales

     

    Tumors

    ABSTRACT N° SOFCOT25-185

    Que sont devenue 60 prothèses GUEPAR dans les tumeurs malignes du genou de l'enfant et l'adolescent à plus de 35 ans de recul ?

     

    Eric Mascard* 1, Gilles Missenard2, Jean Dubousset3, Brice Fresnaux4, Florent De Vathaire5

    1Chirurgie orthopédique, Hôpital Necker, Paris, 2Chirurgie Thoracique, Hôpital Marie Lannelongue, Le Plessis Robinson, 3Chirurgie, Académie Nationale de Médecine, Paris, 4Pédiatrie, 5INSERM U1018, CESP Radiation epidemiology team, Institut Gustave Roussy, Villejuif, France

    Introduction : Il existe peu de données sur les résultats à très long terme chez les patients atteints d'ostéosarcome et bénéficiant d'une reconstruction prothétique du genou par charnière. Le but de l'étude était en priorité d'en évaluer les complications mécaniques et le but secondaire les complications non chirurgicales.

    Material and methods : 60 patients atteints d'ostéosarcome du genou ont été traités dans notre équipe de 1981 à 1986. Tous les patients ont reçu une chimiothérapie selon les protocoles en vigueur à l'époque, en majorité à base de methotrexate à haute dose.

    Il s'agissait de 32 garçons et 28 filles, âgés de 9 à 24 ans (m. 14,6) avec 41 tumeurs du fémur distal, 17 du tibia proximal, et une tumeur tibiale et du fémur distal. 8 patients présentaient des métastases pulmonaires au diagnostic. Toutes les interventions chirurgicales ont été réalisées par deux chirurgiens seniors (JFD et GM). Toutes les reconstructions ont été réalisées avec des prothèses articulées Guepar sur mesure (Benoist et Girard-Howmedica). Les résections du tibia proximal ont fait l'objet d'un lambeau de gastroctemius pour restaurer l'appareil extenseur et améliorer la couverture prothétique.

    Results : Les résultats ont été évalués rétrospectivement avec un suivi moyen de 38 ans pour les 21 patients survivants et suivis. Seuls 7 des 21 survivants ont accepté de participer au programme de suivi à long terme de Gustave Roussy. Les 14 autres patients survivants ont été examinés uniquement par le chirurgien orthopédique. L'état de santé des 10 patients perdus de vue a été évalué par une recherche dans la base de données du SNDS (Système National de Données de Santé).

    29 patients sont décédés, dont 22 d'un ostéosarcome avant 7 ans. 4 ont eu une récidive locale. Les autres décès étaient liés à un second cancer dans 3 cas, à une insuffisance cardiaque, à un suicide (après une plastie de rotation), à un homicide 20 ans après l'opération et à une raison inconnue.

    Parmi les 21 patients ayant plus de 30 ans de recul, cinq avaient conservé la prothèse d'origine. 10 ont eu un second cancer. Au total, 126 révisions ont été effectuées, dont 5 amputations ou plasties de rotation. D'autres complications médicales ont été répertoriées.

    Discussion :

    Malgré un design obsolète, les complications prothétiques n'étaient pas la priorité pour la plupart de ces patients traités au début des années 80, mais des problèmes de santé principalement liés aux complications du traitement médical.

    Conclusion : La conception moderne des prothèses devrait permettre d'améliorer le taux de complications mécaniques. Aucune amélioration définitive de la survie dans l'ostéosarcome n'a été observée depuis le protocole de Rosen à l'aube des années 80, mais les traitements médicaux modernes ont permis de diminuer les complications médicales tardives et à améliorer la qualité de vie.

    Conflits d’intérêts :

    E. Mascard Consultancy, Expert: Stryker,

    G. Missenard: Pas de conflit déclaré ,

    J. Dubousset: Pas de conflit déclaré ,

    B. Fresnaux: Pas de conflit déclaré ,

    F. De Vathaire: Pas de conflit déclaré

    Le concept d'oligométastase : Un stade intermédiaire avec une survie comparable aux métastases solitaires – Analyse de 120 cas
    Orateur(s) : Rouag Nasreddine (ALGéRIE)
    08h12 / 08h18
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    Communications orales

     

    Tumors

    ABSTRACT N° SOFCOT25-441

    Le concept d'oligométastase : Un stade intermédiaire avec une survie comparable aux métastases solitaires – Analyse de 120 cas

     

    Rouag Nasreddine* 1, Leila Nebchi 1, Atika Mazari 1, Nadia Menasri1, Mohammed Yacef 1, Anis Hassam1, Fouad Naceur Gasmi1, Reda Harrar1

    1EHS Salim Zemirli , SACOT, Alger , Algeria

    Introduction : Les métastases fémorales proximales sont un site fréquent de dissémination tumorale. Le traitement chirurgical soulage la douleur, préserve ou restaure la fonction articulaire et prévient ou traite les fractures pathologiques. Le concept d’oligométastase décrit une situation clinique avec un nombre limité de métastases (3 à 5), situant le patient entre métastases solitaires et multiples. Ces cas, sans métastases viscérales, partagent une survie similaire à celle des métastases solitaires. Cette étude analyse l’impact du traitement chirurgical des métastases fémorales proximales sur la survie et la qualité de vie, à travers une cohorte de 120 patients atteints de métastases solitaires, d’oligométastases ou de métastases multiples.

    Material and methods : Il s'agit d'une analyse rétrospective et prospective de 120 patients traités chirurgicalement pour des métastases fémorales proximales entre janvier 2018 et décembre 2023. Elle évalue l'impact du traitement chirurgical sur le pronostic et la qualité de vie, en comparant trois groupes : 31 patients avec métastases solitaires, 33 avec des oligométastases et 64 avec des métastases multiples. Les interventions incluaient des résections avec reconstruction prothétique, des ostéosynthèses intramédullaires et extramédullaires. Les données cliniques et chirurgicales ont été analysées. La survie a été estimée par Kaplan-Meier et les complications étudiées par tests statistiques, avec un seuil significatif fixé à p < 0,05.

    Results : Les patients avec métastases solitaires ou oligométastases montrent une meilleure survie globale comparé aux métastases multiples (p < 0,000). La résection avec reconstruction améliore la survie, tandis que l’ostéosynthèse entraîne plus de complications mécaniques et les prothèses un risque accru d’infections.

    Discussion : L'amélioration du contrôle médical des cancers a augmenté l'incidence des métastases osseuses. Le stade oligo-métastatique, caractérisées par un nombre limité de lésions (3 à 5), se situent entre les métastases solitaires et multiples. En l'absence de métastases viscérales, le stade oligo- métastatique et le stade de métastases solitaires présentent un pronostic de survie comparable, tandis que la présence de métastases viscérales aggrave significativement le pronostic global.

    Conclusion : Les patients avec oligométastases doivent être traités comme ceux avec une lésion solitaire, avec une chirurgie ambitieuse (résection large et reconstruction prothétique). L'enclouage intramédullaire reste indiqué dans les stades avancés, tandis que l'ostéosynthèse extra médullaire, source de complications, doit être abandonnée.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

    L'impact d'une réunion de concertation pluridisciplinaire d'orientation diagnostique sur la réduction des délais diagnostiques des tumeurs musculo-squelettiques.
    Orateur(s) : Emilie Renoud-Grappin (Nantes)
    08h18 / 08h24
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    Communications orales

     

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    ABSTRACT N° SOFCOT25-268

    L'impact d'une réunion de concertation pluridisciplinaire d'orientation diagnostique sur la réduction des délais diagnostiques des tumeurs musculo-squelettiques.

     

    Emilie Renoud-Grappin* 1, Corentin Bertout1, Denis Waast1, Mickael Ropars2, Christophe Nich1, Vincent CRENN1

    1Orthopédie, CHU Nantes, Nantes, 2Orthopédie, CHU Rennes, Rennes, France

    Introduction : Les sarcomes sont des tumeurs rares dont la prise en charge thérapeutique est validée au sein de Réunions de Concertation Pluridisciplinaires (RCP). De nombreux patients sont adressés aux centres experts pour une lésion suspecte d’être une tumeur musculo-squelettique. Pour optimiser la prise en charge initiale des patients et accélérer les délais diagnostiques, des RCP d’orientation diagnostique (RCPOD) ont été mises en place. L’objectif de cette étude était d’évaluer l’impact de la mise en place d’une RCPOD sur les délais diagnostiques des tumeurs musculo-squelettiques au sein d’un centre expert.

    Material and methods : Nous avons comparé les populations de patients adressés dans notre centre pour une suspicion de tumeur musculo-squelettique en 2017 (avant la mise en place de la RCPOD) et en 2022 (après la mise en place de la RCPOD) sur 6 mois. Nous avons étudié les délais diagnostiques (entre l’adressage et la biopsie et entre l’adressage et le diagnostic). Sur l’année 2022, nous avons spécifiquement analysé l’impact des degrés d’urgence (de 1 à 3) sur la priorisation des biopsies.

    Results : Une augmentation de 80,5% du volume de patient entre 2017 (190 patients) et 2022 (343 patients) a été observée. Il existait une diminution du délai « Adressage-Diagnostic » de 11,2 jours (de 65,6 ± 50,9 jours en 2017 à 54,4 ± 42,8 jours en 2022, p = 0,023) et du délai « Adressage-Biopsie » de 10,6 jours (de 49,4 ± 36,8 jours en 2017 à 38,8 ± 27,3 jours en 2022, p < 0,001). Le degré d’urgence modulait les délais avec une diminution de 11,7 jours du délai « RCPOD-Biopsie » entre le niveau 1 (15,9 ± 17,6 jours) et le niveau 3 (27,6 ± 15,6 jours) p = 0,002.

    Discussion : La mise en place de la RCPOD est en lien avec une diminution des délais diagnostiques malgré un nombre croissant de patients adressés en centre expert. La classification par degrés d’urgence semble pertinente pour la priorisation des biopsies mais reste perfectible. Des progrès sont encore réalisables pour diminuer les délais diagnostiques des tumeurs musculo-squelettiques, mais la RCPOD représente un outil efficace pour améliorer l’accès à une expertise et fiabiliser le parcours diagnostique.

    Conclusion : Des progrès sont encore réalisables pour diminuer les délais diagnostiques des tumeurs musculo-squelettiques, mais la RCPOD représente un outil efficace pour améliorer l’accès à une expertise et fiabiliser le parcours diagnostique.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

    Analyse quantifiée de la marche (AQM) et résultat fonctionnel de la rotationplastie chez l’adulte
    Orateur(s) : Ramy Triki (Nantes)
    08h24 / 08h30
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    Communications orales

     

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    ABSTRACT N° SOFCOT25-402

    Analyse quantifiée de la marche (AQM) et résultat fonctionnel de la rotationplastie chez l’adulte

     

    Ramy Triki* 1, Jean Gaillard1, Guillaume Bokobza2, Alban Fouasson Chailloux3, Fabien Leboeuf4, Vincent Crenn1

    1Clinique de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique - Hôtel Dieu, CHU de Nantes, 2Centre de Soins Médicaux et de Réadaptation La Tourmaline, 3Pôle de Médecine Physique et de Réadaptation - Hôpital Saint Jacques, 4Pôle de Médecine Physique et de Réadaptation - Hôpital Saint Jacques, CHU de Nantes, Nantes, France

    Introduction : La rotationplastie est une intervention exceptionnelle mais connue chez la population infantile. Son acceptation est délicate en raison de son aspect « chimérique », malgré des résultats fonctionnels meilleurs que ceux de l’amputation transfémorale haute. Nous rapportons le résultat fonctionnel avec analyse quantifiée de la marche (AQM) de cette chirurgie pour deux de nos patients adultes.

    Material and methods : Nos deux patients étaient de sexe masculin, âgés respectivement de 37 ans et 49 ans. Le patient A avait un antécédent d’ostéosarcome du fémur gauche multiopéré et irradié, ayant évolué vers une pseudarthrose avec raccourcissement du membre de 17 cm. Le patient B avait un antécédent d’ostéosarcome du tibia, multiopéré et compliqué de sepsis. Son arthrodèse fémoro-tibiale massive a évolué vers le descellement avec raccourcissement du membre de 10 cm. Les deux patients ont mené une préparation psychologique préalable. L’intervention s’est déroulée en un temps avec résection type Winkelman type A1, qui consiste en une résection du genou avec retournement du tibia à 180°. L’union entre le fémur et le tibia a été réalisée grâce à un enclouage centromédullaire verrouillé dans les deux cas.

    Results : Les suites post-opératoires ont été simples. Les patients ont été pris en charge précocement en service de médecine physique et de réadaptation. Ils ont pu obtenir une prothèse spécifique sur mesure. La consolidation osseuse a été acquise en 3 mois pour les 2 patients. L’appui a été autorisé depuis. À 71 mois de recul pour le patient A et 18 mois pour le patient B, la marche est complètement indolore. Les deux patients avaient une mobilité articulaire de la cheville de l’ordre de 50°. L’AQM avait montré une attaque par le talon et un passage du vecteur de force dans le genou de la prothèse, ainsi qu’une vitesse de marche et une longueur de pas compatibles avec un pattern de marche quasiment normal. Les scores MSTS étaient supérieurs à 70%. Les scores TESS étaient supérieurs à 80%.

    Discussion : La rotationplastie reste une chirurgie salvatrice. Le type Winkelman type A1 présente des résultats supérieurs aux autres types. La littérature parle souvent de cette chirurgie dans la population pédiatrique, qui aurait un potentiel de remodelage ainsi qu’une plasticité cérébrale supérieure. Chez la population adulte, la littérature retrouve des séries de cas avec des résultats variables. Nos deux patients adultes présentent des résultats fonctionnels très satisfaisants avec un pattern de marche proche de la normale, avec une antalgie complète sans réintervention ni complication notable.

    Conclusion : La rotationplastie présente une option thérapeutique très intéressante en alternative aux amputations transfémorales hautes chez l’adulte. Une collaboration étroite entre les équipes d’orthopédie, de psychologie, et de médecine physique et de réadaptation reste cependant obligatoire et indispensable pour garantir un résultat fonctionnel satisfaisant.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

    Désarticulation de hanche et amputation inter-ilio-abdominale : épidémiologie tumorale, résultats fonctionnels et oncologiques. Etude rétrospective sur 62 cas.
    Orateur(s) : Alessander D'ascoli (Paris)
    08h30 / 08h36
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    Communications orales

     

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    ABSTRACT N° SOFCOT25-591

    Désarticulation de hanche et amputation inter-ilio-abdominale : épidémiologie tumorale, résultats fonctionnels et oncologiques. Etude rétrospective sur 62 cas.

     

    Alessander D'ascoli* 1, Valérie Dumaine1, David Biau1, Philippe Anract1

    1Chirurgie orthopédique, Hôpital Cochin - APHP, Paris, France

    Introduction : La désarticulation de hanche et l’amputation inter-ilio-abdominale sont des interventions chirurgicales rares et elles sont responsables d’une morbi-mortalité élevée. Elles sont proposées en l’absence d’alternative conservatrice. Dans la littérature, 50% des patients ne reprennent pas la marche et jusqu’à 80% présentent des douleurs chroniques. L’optimisation de la prise en charge péri-opératoire doit permettre de limiter ces risques et améliorer les résultats fonctionnels afin de pouvoir continuer à proposer ces interventions. Cette étude vise à étudier les résultats d’une prise en charge moderne de ces amputations majeures à la hanche et au bassin dans un centre expert.

    Material and methods : Entre 2010 et 2021, 62 patients ont été opérés d’un geste radical à la hanche et au bassin. Il s’agissait d’une désarticulation de hanche 41 fois, et d’une amputations inter-ilio-abdominale 21 fois. La durée moyenne de suivi était de 69 mois (9-112). Les caractéristiques démographiques, la qualité de la résection, la survie, les complications, la douleur ainsi que la reprise de la marche étaient rapportées. Les résultats fonctionnels étaient évalués par le score MSTS.

    Results : L’âge moyen était de 50 ans (18-79), le sex ratio H/F était de 46/62. La pathologie était tumorale dans 81% des cas (50/62) et septique pour 19% (10/62). L’ensemble des désarticulations d’origine septique étaient des désarticulations de hanches, secondaires à un sepsis incontrôlé sur prothèse massive posée dans un contexte tumoral. Le chondrosarcome était la tumeur la plus représentée (13/50) avec l’ostéosarcome de haut grade (13/50). La survie moyenne était de 3,4 ans (0-9,3), la survie sans progression de 1,55 ans. Les marges étaient saines pour 42/50 patients. Un patient était opéré en moyenne 2 fois. 45% des patients n’étaient plus douloureux au terme du suivi (28/62), mais 5 présentaient des douleurs chroniques intenses. 13 patients présentaient des douleurs neuropathiques, dont 6 sur membre fantôme. 45/62 patients ont repris la marche dont 35 avec appareillage prothétique. Le score MSTS moyen était de 15,09. Les résultats des désarticulations pelviennes étaient inférieurs aux hanches.

    Discussion : Notre étude retrouve une amélioration des taux de douleurs chroniques et neuropathiques, ainsi qu’une amélioration du résultat fonctionnel, témoignant d’une amélioration de la prise en charge. Le taux de récidive demeure élevé, et la survie globale limitée, malgré une chirurgie radicale.

    Conclusion : Le recours à la désarticulation de hanche et de bassin demeure justifié en l’absence d’alternative conservatrice, bien que le geste d’amputation ne garantisse pas le contrôle de la maladie à long terme. L’appareillage et la marche sont possibles en post-opératoire.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

    Découverte fortuite d'un chondrosarcome au bassin: prise en charge et résultats. A propos de 10 cas systématiques.
    Orateur(s) : Alessander D'ascoli (Paris)
    08h36 / 08h42
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    Communications orales

     

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    ABSTRACT N° SOFCOT25-202

    Découverte fortuite d'un chondrosarcome au bassin: prise en charge et résultats. A propos de 10 cas systématiques.

     

    Alessander D'ascoli* 1, Valérie Dumaine1, Marie-Pauline Talabard2, Simon Corsia1, Philippe Anract1, David Biau1

    1Chirurgie orthopédique, 2Radiologie, Hôpital Cochin - APHP, Paris, France

    Introduction : Le chondrosarcome est une tumeur osseuse primitive rare atteignant environ 150 cas par an en France. Les chondrosarcomes du bassin sont des tumeurs hétérogènes en taille et en grade, allant de la tumeur centimétrique de grade 1 à la tumeur de plus de 10 centimètres dédifférenciée. Le pronostic de ces lésions est étroitement lié à leur taille et leur grade: plus un chondrosarcome est découvert tôt, plus il a de chance d'être petit, de bas grade, et donc de meilleur pronostic. La réalisation d'examens de radiologie de plus en plus performants et fréquents pour l'exploration de pathologies musculo-squelettiques, gynécologiques, urologiques, ou encore à la suite de traumatismes bénins, permet d'identifier des lésions cartilagineuses fortuites qui s'avèrent être des chondrosarcomes de petite taille. Nous rapportons une série rétrospective de 10 patients opérés d'un chondrosarcome du bassin découvert de manière fortuite. L’ojbectif était de connaître les caractéristiques épidémiologiques de ces lésions, et le résultat de leur prise en charge.

    Material and methods : Nous avons opéré 10 patients, 8 femmes et 2 hommes d’une tumeur cartilagineuse au bassin de découverte incidentale entre 2014 et 2025. La tumeur avait été rapportée 5 fois à la suite d’imageries réalisées dans un contexte traumatique et 5 fois par l’exploration de pathologies de voisinage (lombalgies, tendinite controlatérale, calculs rénaux, etc). La lésion était localisée à la branche ischio-pubienne dans 5 cas, à la branche ilio-pubienne dans 2 cas, et à l’acétabulum dans 3 autres cas. Une microbiopsie avait été réalisée dans 2 cas afin de confirmer la nature cartilagineuse de la lésion. Le diagnostic de chondrosarcome a été posé sur l’imagerie seule dans les 8 autres cas.

    Results : Une résection large a été réalisée dans chaque cas, sans reconstruction. Les marges étaient systématiquement négatives. Il s’agissait de chondrosarcomes de grade 1 (4 /10) et de grade 2 (6/10). Aucun chondrosarcome de grade 3 ou 4 n’a été retrouvé. Un patient a été repris pour une infection du site opératoire. À un recul moyen de plus de 2 ans, il n’y avait aucune récidive locale, ni aucune métastase.

    Discussion : La prise en charge chirurgicale agressive des lésions cartilagineuses bien différenciées au bassin permet un contrôle durable de la maladie, tout en évitant une chirurgie plus complexe et délabrante des années plus tard, devant le risque d’évolution vers un chondrosarcome de haut grade.

    Conclusion : La découverte fortuite d’une lésion cartilagineuse au bassin, même sans signe d’agressivité, doit amener les radiologues et orthopédistes à adresser les patients dans un centre de référence au plus tôt afin de permettre une prise en charge chirurgicale spécialisée et rapide.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

    Résultats des prothèses d’épaule de résection posées pour tumeur osseuses : quels sont les facteurs influençant la reprise chirurgicale ?
    Orateur(s) : Etienne Massardier (Lyon)
    08h42 / 08h48
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    Communications orales

     

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    ABSTRACT N° SOFCOT25-395

    Résultats des prothèses d’épaule de résection posées pour tumeur osseuses : quels sont les facteurs influençant la reprise chirurgicale ?

     

    Etienne Massardier* 1, Florian Bourbotte-Salmon1, Gualter Vaz1, François Gouin1

    1Département de chirurgie, Centre Léon Bérard, Lyon, France

    Introduction : La résection osseuse majeure liée à la prise en charge des tumeurs primitives ou secondaires osseuses impose souvent l’utilisation de prothèses massives de reconstruction. Le risque de complications est connu pour être majeur avec ce type de matériel, en particulier celui d’instabilité et de descellement. L’objet de ce travail était de rechercher un facteur favorisant les reprises chirurgicales après prothèse massive de l’humérus proximal.

    Material and methods : 45 patients opérés d’une prothèse massive de l’humérus proximal pour tumeur osseuse ont été inclus, avec un recul médian de 23,7 (0-410) mois. L’âge moyen était de 57 (18-89) ans. Le résection médiane était de 120mm (50-220), 22 (48,9%) ont bénéficié d’une prothèse inversée (PTIE), 31 (68,9%) étaient scellées, 9 (20%) ont nécessité un sacrifice du nerf axillaire ou de plus de 50% du deltoïde, 21 (46,7%) ont bénéficié de la mise en place d’un manchon péri-prothétique pour réinsertion musculaire sur la prothèse.

    Results : 10 (22,2%) patients ont nécessité une reprise chirurgicale (6 instabilités, 1 infection profonde, 1 descellement précoce, 1 descellement tardif, 1 fracture périprothétique). Ceci n’était pas lié à la longueur de résection, la résection du deltoïde, l’utilisation d’un manchon périprothétique ou l’utilisation d’une tige scellée (p = ns). L’utilisation d’une PTIE était significativement liée au risque de reprise (RR = 8,4 ; p=0,007).

    Sur le plan radiologique, un liseré périprothétique est apparu chez 8 patients (20%) et une résorption osseuse proximale chez 15 patients (37,5%) correspondant au phénomène de stress shielding.

    Discussion : L’instabilité est la principale complication après prothèse de résection de l’humérus proximal. Le risque de reprise semble plus important en cas d’utilisation d’une PTIE qu’en cas d’utilisation d’une prothèse anatomique unipolaire (HA). Néanmoins, les patients ayant bénéficié d’une HA semblaient être plus souvent laissés en situation de luxation invétérée, probablement car la conversion en hémi arthroplastie était le type de reprise le plus souvent réalisé en cas d’instabilité.

    Malgré l’apparition relativement fréquente d’un liseré périprothétique, le descellement reste donc rarement la cause de la reprise chirurgicale. De plus, un tiers des patients développent un stress shielding et une résorption osseuse proximale, mais ce phénomène semble s’installer dans les premiers mois post-opératoires avant de se stabiliser.

    Conclusion : Après mise en place d’une prothèse de résection de l’humerus proximal pour tumeur osseuse, la principale complication est l’instabilité. Malgré l’apparition relativement fréquente d’un liseré périprothétique ou de signes de résorption osseuse, le descellement était rarement une cause de reprise chirurgicale.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

    Quelle place de la vertébroplastie dans le traitement des métastases vertébrales ?
    Orateur(s) : Mohamed Habib Sanaa (TUNISIE)
    08h48 / 08h54
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    Communications orales

     

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    ABSTRACT N° SOFCOT25-406

    Quelle place de la vertébroplastie dans le traitement des métastases vertébrales ?

     

    Chrif Kamoun1, Mohamed Habib Sanaa* 1, Adnen Benammou1, 1, Souha Bennour1, Mehdi Bellil1, Mohamed Ben Salah1

    1Service de chirurgie orthopédique, Hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisia

    Introduction : Le traitement chirurgical des métastases vertébrales a connu une évolution ces dernières années. Parmi les techniques récentes on trouve la vertébroplastie. L’objectif de notre travail est de décrire l’expérience de notre service

    Material and methods : Il s’agit d’une étude rétrospective sur une période de 7 ans (2015-2022) monocentrique incluant les patients présentant des métastases vertébrales sans signes neurologiques ayant bénéficié d’un traitement mini-invasif par vértébroplastie. En pré-opératoire et en postopératoire, l’évaluation clinique a été réalisée par les scores de l’EVA et le score de DENIS pour la douleur.

    L’évaluation radiologique a été réalisée par le calcul de l’index de Beck. Deux techniques chirurgicales ont été utilisées : la cimentoplastie simple et la kyphoplastie par ballonnet.

    Results : Nous avons colligé 30 patients. L’âge moyen était de 54 ans (37-72). Le genre ratio est de 2/5. La tumeur primitive était : un cancer du poumon (n=8), un cancer du sein (n=11), un cancer de la prostate (n=5), un myélome multiple (n=5) et un cas d’ostéosarcome du tibia. Tous les patients avaient d’autres localisations métastatiques. Neuf patients ont été opérés par kyphoplastie et 21 par cimentoplastie simple dans un délai de 4 jours. En post-opératoire, une amélioration significative de la douleur a été observée chez tous les patients avec un score de Denis post-opératoire évalué à un stade 1 dans 6 cas, stade 2 dans 14 cas et à un stade 3 dans 10 cas et un score EVA post-opératoire à 2,9 (1-5). L’index de Beck au dernier recul était à 0,8.

    Discussion : La vertébroplastie mini-invasive permet un soulagement efficace de la douleur et améliore la qualité de vie des patients atteints de métastases vertébrales, en particulier dans le cadre palliatif. Nos résultats montrent une amélioration significative des scores de douleur (EVA et Denis) et une faible morbidité. Cette technique, associée à la radiothérapie, constitue une option thérapeutique précieuse, réduisant la nécessité de traitements plus invasifs.

    Conclusion : Les métastases rachidiennes peuvent compromettre grandement la qualité de vie du patient par les douleurs et les troubles neurologiques qu’elles peuvent occasionner. Cette technique mini-invasive a trouvé son indication idéale dans le traitement palliatif des métastases vertébrales permettant ainsi d’associer une radiothérapie. Elle a permi ainsi d’améliorer la qualité de vie et l’autonomie de ces patients fragiles.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

    Les prothèses de reconstruction dans les tumeurs à cellules géantes autour du genou : A propos de 10 Cas
    Orateur(s) : Omar Bensitel ()
    08h54 / 09h00
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    Communications orales

     

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    ABSTRACT N° SOFCOT25-192

    Les prothèses de reconstruction dans les tumeurs à cellules géantes autour du genou : A propos de 10 Cas

     

    Omar Bensitel* 1, Soufiane Abdennaji1, youness el housni1, Charaf eddine El Kassimi1, mohamed rafai1

    1P32, CHU Ibn Rochd , Casablanca, Morocco

    Introduction : Les tumeurs à cellules géantes (TCG) sont fréquentes et de comportement souvent déroutant, très récidivantes, souvent bénignes Leur traitement est presque exclusivement chirurgical mais non univoque.

    L’objectif de l’étude est d’analyser le résultat fonctionnel des prothèses de reconstruction .

    Material and methods : Nous rapportant 10 Cas de TCG autour du genou ayant bénéficié d’une prothèse de reconstruction en second temps après résection en bloc de la tumeur avec comblement par ciment et arthrodèse provisoire .

    Results : La prothèse de reconstruction a été posé en moyenne a 6 mois de la première chirurgie après que l'examen histopathologique de la pièce opératoire à confirmer les limites saines .

    Les résultats fonctionnels ont été analysés à l'aide des critères d'Enneking. D'excellents résultats ont été obtenus chez 8 patients (80%) et 2 patients ont eu de bons résultats (20%).

    Nous ne rapportant aucun cas de récidive , d’infection ou de fracture péri prothétique.

    Discussion : La résection en bloc “carcinologique” donne le plus faible taux de récidive mais, en raison de la topographie habituelle de la tumeur, la résection impose un sacrifice articulaire et compromet la fonction du membre. Ainsi, le maintien de la fonction et la réalisation de manière adéquate d’une large résection chirurgicale sont deux objectifs contradictoires.

    La prothèse totale de reconstruction a résolu le problème de la fonction du membre, elle peut être recommandée comme l’intervention de référence.

    Conclusion : Le pronostic local des TCG est dominé par le risque de récidive qui est beaucoup plus fréquent après curetage qu’après résection. La prothèse charnière de reconstruction du genou est une solution thérapeutique dans la pathologie tumorale, mais grevée de risques importants de complications (descellements et infections) ,

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

    Quand le Diagnostic de Kyste Hydatique Trompe : Une Révélation Inattendue d’un kyste de la hanche chez une patiente au antécédent de kyste hydatique hépatique
    Orateur(s) : Ahmed Zandaoui (Béziers)
    09h00 / 09h06
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    Communications orales

     

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    ABSTRACT N° SOFCOT25-936

    Quand le Diagnostic de Kyste Hydatique Trompe : Une Révélation Inattendue d’un kyste de la hanche chez une patiente au antécédent de kyste hydatique hépatique

     

    Ahmed Zandaoui* 1, Hichem Abid1, Ramzi Bouzidi1, Yassine Belhedi1, Youssef Souayah1, Khelil Ezzaouia1

    1Orthopédie, CHU Mongi Slim, Marsa, Tunisia

    Introduction : Le kyste hydatique osseux est une pathologie rare, représentant moins de 1 % des localisations hydatiques. Néanmoins, un antécédent de kyste hydatique d'organe peut influencer les hypothèses diagnostiques devant une lésion kystique osseuse. Nous présentons ici un cas inhabituel de suspicion diagnostique de kyste hydatique du cotyle chez une patiente opérée pour un kyste hydatique hépatique.

    Material and methods : Il s'agit d'une patiente de 36 ans aux antécédents de kyste hydatique du foie opéré, se présentant pour des douleurs chroniques de la hanche droite. L'imagerie revèle une lésion kystique au niveau de la paroi cotyloïdienne avec un hyper signal T2. Devant ce contexte, une récidive hydatique osseuse a été fortement suspectée. Une résection a été réalisée par voie postéroexterne avec trochantérotomie offrant un accès à la circonférence cotyloïdienne.

    Results : Les constatations peropératoires ont révélé un vide rétrocotyloïdien avec des fausses membranes sans vésicules hydatiques. L'examen extemporané n'a pas confirmé de membrane hydatique, et l'anatomopathologie finale a infirmé la présence d'un kyste hydatique osseux, il s'agissait d'un kyste osseux essentiel de localisation inhabituelle. Un comblement osseux par du spongieux a été effectué avec la mise en place d'une prothèse totale de hanche.

    Discussion : Ce cas met en évidence les difficultés diagnostiques posées par la présence d'antécédents personnels de kyste hydatique. Bien que les signes cliniques et radiologiques suggéraient fortement un kyste hydatique osseux, l'exploration chirurgicale et l'examen histopathologique n'ont pas confirmé ce diagnostic. Il est important de considérer d'autres étiologies, même devant des antécédents de pathologies hydatiques.

    Conclusion : Ce cas souligne l'importance d'une approche diagnostique prudente face à des lésions kystiques osseuses, en particulier chez des patients ayant des antécédents de kystes hydatiques. La patiente, avec un an de recul, est asymptomatique, et la consolidation osseuse est satisfaisante. Une PTH a permis de restaurer une fonction normale. Il est crucial d'éviter l'ancrage diagnostique autour d'une suspicion de récidive hydatique sans confirmation anatomopathologique.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

    Diagnostic difficile d'un kyste hydatique de la racine de la cuisse
    Orateur(s) : Abdelwahhab Fersaoui (ALGéRIE)
    09h06 / 09h12
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    Communications orales

     

    Tumors

    ABSTRACT N° SOFCOT25-890

    Diagnostic difficile d'un kyste hydatique de la racine de la cuisse

     

    Abdelwahhab Fersaoui* 1, Anissa Benaida 1, Nacer Bouali 2

    1Service de chirurgie orthopédique et traumatologique et cancérologique , CHU frantz fanon blida , Blida , 2Service de chirurgie orthopédique et traumatologique et cancérologique , EPH laghouat , Laghouat , Algeria

    Introduction : L’échinococcose ou hydatidose est une anthropozoonose consécutive au développement chez l’homme et certains animaux d’un cestode larvaire (l’Echinococcus granulosus),Il est transmis par le chien, l’atteinte des parties molles des membres est très rare.

    Le diagnostic repose souvent sur l’imagerie et les réactions immunologiques, confirmé par l’étude anatomo- pathologique . Le traitement fait appel à l’exérèse chirurgicale complète associée à un traitement antiparasitaire.

    Objectif : confirmer le rôle crucial des données chirurgicales per opératoires dans le diagnostic d’un kyste hydatique (KH) de la racine de la cuisse

    Material and methods : Notre étude a porté une patiente âgée de 22 ans d’origine rurale, pas de notion de contact avec les chiens, le motif de consultation était une tuméfaction des parties molles de la racine de la cuisse gauche douloureuse.

    L’examen clinique trouvait, une masse au niveau de la racine de la cuisse douloureuse sans signes inflammatoires en regard.

    L’IRM objective une image kystique. Le bilan d’extension a été toujours négatif.

    Sérologie hydatique : négative

    Results : Biopsie faite revenant en faveur Xanthogranulome juvénile,

    DÉCISION de la reunion de concertation pluridisciplinaire (RCP ): résection totale

    Anapath en faveur d un kyste hydatique

    Complétée d’un traitement médical à base d’antiparasitaires pendant 21 jours.

    Sur un recul minium de 12 mois, aucune récidive n’a été notée.

    Discussion : L’atteinte primitive du muscle et des membres est très rare, son incidence ne dépasse pas 2 à 5% de l’ensemble de l'atteinte hydatique. Le muscle est généralement très résistant à l’hydatidose car il tend à cloisonner et encapsuler la larve. Le fait que les larves soient généralement bien encapsulées dans les fibres musculaires permet l’excision chirurgicale sans grand risque de récidive.

    le diagnostic de certitude était chirurgical, confronté par l'analyse des données chirurgicales peropératoires et histologiques.

    Le traitement chirurgical consiste en une perikystectomie totale, emportant le kyste fermé.

    Conclusion : La localisation hydatique au muscle est rare, elle doit être évoquée devant toute masse des parties molles, surtout dans un contexte d’endémie.

    Son diagnostic est orienté par la clinique et la biologie, mais surtout par la radiologie (écho, IRM).

    La chirurgie confirme ce diagnostic ainsi que les données peropératoires peut aider a l’orientation diagnostique.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Conférence : Shared Decision Making in lower Extremity Osteo- and Ewing’s Sarcoma: What? Why? How?
    09h15 / 10h00
    Modérateur(s) : Eric Mascard (Paris), Orateur(s) : Jos Bramer (PAYS-BAS)
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    Table ronde : Gestion des complications de l'appareil extenseur sur prothèses massives du genou
    10h00 / 11h00
    Coordonnateur(s) : Gualter Vaz (Lyon), Mickael Ropars (Rennes)
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    Actualité réseaux et GSF-GETO
    11h00 / 11h30
    Orateur(s) : François Gouin (Lyon)
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    Résumés des congrès internationaux
    11h30 / 12h15
    Orateur(s) : Fabrice Fiorenza (Limoges)
Hanche-Genou
08h00 - 17h00
Amphithéâtre Bordeaux
Journée des spécialités : SFHG
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    Veille technologique Resurfaçage de hanche à 10 ans
    • Introduction J Girard
    • Indications du resurfaçage en 2025 O May 
    • Résultats Registre National Resurfaçage JA Epinette 
    • Echecs : pourquoi et comment faire ? H Common 
    • Ce qui ‘il faut faire et ne pas faire C Trojani  
    • L’avenir : rose ou retour vers le futur ? J Girard 
    • Conclusion J Girard
    • Discussion
    08h00 / 09h00
    Modérateur(s) : Julien Girard (Lille), Christophe Trojani (Nice), Olivier May (Toulouse), Orateur(s) : Harold Common (Rennes), Jean-Alain Epinette (Lille)
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    Communications libres Hanche

    Présentation 4 min + disussion 2 min

    09h00 / 09h50
    Modérateur(s) : François Bonnomet (Strasbourg), Emmanuel Marchetti (Bourgoin-Jallieu)
    Occurrence des fractures fémorales péri-prothétiques dans les fémurs de type Dorr B et C par voie d’abord antérieure de Hueter avec implants cimentés selon les principes du « French Paradox »

    Présentation 4 min + disussion 2 min


    Orateur(s) : Maxime SADOUN (Garches)
    09h00 / 09h06
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    Communications orales

     

    Hip

    ABSTRACT N° SOFCOT25-201

    Occurrence des fractures fémorales péri-prothétiques dans les fémurs de type Dorr B et C par voie d’abord antérieure de Hueter avec implants cimentés selon les principes du « French Paradox »

     

    Maxime SADOUN* 1, 2, Pierre LABOUDIE2, 3, Charles FALKENRODT2, Aurélien HALLE2, 3, Philippe ANRACT2, Moussa HAMADOUCHE2

    1Chirurgie orthopédique et traumatologique, AP-HP Hôpital Raymond Poincaré, Garches, 2Chirurgie orthopédique et traumatologique, AP-HP Hôpital Cochin, Paris, 3Chirurgie orthopédique et traumatologique, Clinique du Sport, Mérignac, France

    Introduction : Les fractures fémorales péri-prothétiques (FFP) sont une préoccupation croissante après arthroplastie de hanche chez les sujets âgés, notamment après arthroplastie intermédiaire de hanche (AIH) pour fracture du col fémoral (FCF). L’objectif de cette étude rétrospective était d’évaluer le taux de FFP précoces associées à une pièce fémorale Charnley-Kerboull (CK) cimentée selon les principes du « French Paradox » par voie d’abord antérieure de Hueter (VAH) chez des patients dont le fémur était de type Dorr B et/ou Dorr C

    Material and methods : Cette étude monocentrique prospective concernait tous les patients opérés d’une AIH par une tige fémorale CK (AmisK®, Medacta, Castel San Pietro) pour FCF dans notre service d’Octobre 2017 à Juillet 2023 par VAH avec un fémur type Dorr B ou C. Les critères d’exclusion étaient l’utilisation d’un implant fémoral non cimenté, une voie d’abord différente de la VAH et un fémur type Dorr A. Le bone-stem angle (BSA) a été mesuré, une valeur négative indiquant un alignement en valgus de la pièce fémorale.

    Results : Au total, 670 pièces fémorales CK implantées par 26 chirurgiens d’expérience variable ont été incluses. Tous les patients avaient un suivi minimal d’un an avec un délai moyen de 20,9 mois (12 – 90). L’âge moyen était de 85,5 ± 8,0 ans et l’IMC moyen était de 22,1 ± 4.4 kg/m². Selon la classification de Dorr, 357 (53,3%) hanches étaient de type Dorr B et 313 (46.7%) Dorr C. Le BSA moyen était de –0.43° ± 1.4°. Parmi les 670 pièces fémorales implantées, 10 FFP (1.49% ; IC 95% : 0.57 – 2.41%) ont été observées, dont 5 parmi les fémurs Dorr B (1.40% ; IC 95 % : 0.18 – 2.62%) et 5 parmi les fémurs Dorr C (1.60% ; IC 95 % : 0.21 – 2.99%). Aucun des paramètres évalués n’était associé à un risque plus important de fracture.

    Discussion : Les résultats de cette étude sont meilleurs que la plupart des résultats rapportés avec des pièces fémorales non cimentées et avec certaines pièces fémorales cimentées Un suivi à plus long-terme est nécessaire pour évaluer le taux de fracture qui pourrait survenir lors de la phase de remodelage osseux autour du composant fémoral.

    Conclusion : Cette étude indique que les pièces fémorales CK cimentées selon les principes du « French Paradox » étaient associées à un taux faible de FFP de 1,49 % dans une population à risque très élevé. Aucun des paramètres évalués n'était associé à un risque plus important de fracture.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

    Moins de douleur, plus d’antalgiques ? L’étrange paradoxe de l’âge après une arthroplastie totale de la hanche. Etude rétrospective sur la base de données Orthense

    Présentation 4 min + disussion 2 min


    Orateur(s) : Nicolas Reina (Toulouse)
    09h06 / 09h12
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    Communications orales

     

    Hip

    ABSTRACT N° SOFCOT25-620

    Moins de douleur, plus d’antalgiques ? L’étrange paradoxe de l’âge après une arthroplastie totale de la hanche. Etude rétrospective sur la base de données Orthense

     

    Anne-Elisabeth Petit1, Julie Tourtrol1, Mathilde Strumia1, Charlotte Laborde1, Nicolas Reina* 2

    1Département de Pharmacie, 2Service Orthopédie, CHU Toulouse, Toulouse, France

    Introduction : La gestion périopératoire de la douleur est majeure après une arthroplastie totale de hanche (ATH). Les personnes âgées semblent accepter mieux les suites opératoires que les plus jeunes. Nous avons fait l’hypothèse que l’âge influençait la prise d’antalgique et la douleur.

    Material and methods : Etude rétrospective de cohorte monocentrique incluant des patients ayant bénéficié d’une ATH dans un CHU entre février 2022 et septembre 2023. Le recueil de Patient Related Outcome Measures (PROMS) digitalisé sur la plateforme Orthense® (Digikare, France) a permis d’analyser la perception d’une douleur nocturne (0-10) et la déclaration d’utilisation d’antalgiques à plusieurs temps pré et post-opératoire de J-21 à J+42. Des régressions logistiques non ajustées puis ajustées sur le sexe, le statut tabagique, la douleur et le diabète ont été réalisées.

    Results : Nous avons inclus 380 patients qui ont été divisés en deux groupes : âge < 65 ans (N=183) et âge ≥ 65 ans (N=197). A J-21 et J-7, les patients < 65 ans déclaraient des scores de douleur nocturne significativement plus élevés que ceux ≥ 65 ans (p=0,006 et p=0,010 respectivement). Après l’ATH, cette différence persistait à J+3 (p=0,040) et J+7 (p=0,039), mais s’atténuait à partir de J+14. En préopératoire, les patients ≥ 65 ans utilisaient davantage d’antalgiques que les < 65 ans (70,1% vs 59,9%, p=0,038). En postopératoire, aucune différence significative n’était observée aux premiers temps (de J+3 à J+21), mais les patients ≥ 65 ans étaient plus nombreux à en consommer à J+28 (45,1% vs 33,1%, p=0,031). Une analyse multivariée confirmait que l’âge ≥ 65 ans était associé à une déclaration de consommation d’antalgiques plus élevée en préopératoire (OR ajusté=1,68 [1,06-2,66], p=0,026) et en postopératoire à J+28 (OR ajusté=2,18 [1,25-3,77], p=0,006) et à J+35 (OR ajusté=1,82 [1,02-3,25], p=0,043).

    Discussion : Les patients plus jeunes rapportent une douleur nocturne plus intense en préopératoire et postopératoire immédiat. Ils présentent souvent une symptomatologie plus inflammatoire avec une demande fonctionnelle plus importante. Les patients plus âgés ont une consommation d’antalgiques plus élevée en préopératoire et plus tardivement en postopératoire. Ces résultats sont cohérents avec la littérature suggérant une moindre perception de la douleur chez les patients âgés mais également des habitudes de consommation médicamenteuse plus élevée avec un profil douloureux plus chronique et moins inflammatoire. La consommation accrue d’antalgiques interroge sur la iatrogénie de certaines classes d’antalgiques et la polymédication des personnes âgées.

    Conclusion : La variabilité de la perception et de la gestion de la douleur selon l’âge, pouvant justifier une adaptation personnalisée des stratégies antalgiques périopératoires. D’autres études seront nécessaires pour identifier des seuils d’âge et de profil douloureux mais également pour analyser l’impact clinique de cette consommation médicamenteuse.

    Conflits d’intérêts :

    A.-E. Petit: Pas de conflit déclaré ,

    J. Tourtrol: Pas de conflit déclaré ,

    M. Strumia: Pas de conflit déclaré ,

    C. Laborde: Pas de conflit déclaré ,

    N. Reina Consultancy, Expert: Amplitue, Enovis, BBraun, Adler, Stock shareholder: Digikare

    Y a-t-il une influence du niveau de douleur postopératoire précoce après une arthroplastie totale de la hanche sur le retour aux activités de la vie quotidienne ? Une étude monocentrique de 435 cas

    Présentation 4 min + disussion 2 min


    Orateur(s) : François Fauré (Lyon)
    09h12 / 09h18
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    Communications orales

     

    Hip

    ABSTRACT N° SOFCOT25-338

    Y a-t-il une influence du niveau de douleur postopératoire précoce après une arthroplastie totale de la hanche sur le retour aux activités de la vie quotidienne ? Une étude monocentrique de 435 cas

     

    François Fauré* 1, Nicolas Bonin1

    1Chirurgie orthopédique, Lyon Ortho Clinic, Lyon, France

    Introduction : La Prothèse totale de hanche (PTH) est une intervention largement pratiquée pour traiter l'arthrose de la hanche au stade terminal. Cependant, l'influence des niveaux de douleur postopératoire précoce sur le retour aux activités de la vie quotidienne (AVQ) reste mal comprise.

    L'objectif de cette étude était d'évaluer l'impact des niveaux de douleur postopératoire précoce sur le retour aux activités de la vie quotidienne après une arthroplastie par voie antérieure. Plus précisément, nous avons cherché à identifier les facteurs associés à une reprise tardive des AVQ, en mettant l'accent sur la douleur postopératoire précoce, mesurée à l'aide de l'échelle visuelle analogique (EVA) au repos et pendant les activités.

    Material and methods : Il s'agit d'une étude rétrospective, monocentrique, incluant 435 patients suivis via une application numérique dédiée, ayant subi une PTH primaire par voie antérieure entre janvier 2022 et décembre 2023. Les patients ont été classés en deux groupes en fonction de leur récupération des AVQ dans les 3 mois suivant l'opération. Le groupe AVQ comprenait la marche indépendante, la montée normale des escaliers, l'autonomie retrouvée, la conduite automobile, les achats et la reprise d'activités sportives légères. Le résultat principal était la reprise des AVQ, et les résultats secondaires comprenaient les scores de douleur EVA mesurés à plusieurs reprises tout au long du processus de rétablissement et les mesures des résultats rapportés par les patients (PROM). Des analyses statistiques ont été réalisées pour identifier les facteurs significatifs influençant la récupération.

    Results : Parmi les 435 patients inclus, 361 (83%) ont récupéré complètement les AVQ dans les 3 mois. Le sexe masculin était indépendamment associé à une plus grande probabilité de récupération des AVQ (OR = 1,93, 95% CI [1,07-3,48], p = 0,03). Les PROMs étaient significativement meilleurs dans le groupe AVQ, avec notamment un score de Harris (92,7 ± 7,61 vs. 87,53 ± 12,08, p = 0,008) et un score HOOS (86,42 ± 23,28 vs. 83,78 ± 20,4, p = 0,017) plus élevés à 3 mois. Les scores de douleur EVA n'ont pas différé du 1er au 45ème jour mais étaient significativement plus bas dans le groupe AVQ au 90ème jour postopératoire (0,497 ± 1,05 vs. 0,824 ± 1,29, p = 0,012).

    Conclusion : Cette étude confirme l'efficacité de la voie antérieure pour faciliter le retour rapide aux AVQ après l'arthroplastie, 83 % des patients atteignant une AVQ complète dans les trois mois. Le retour aux AVQ a été significativement influencé par le sexe, mais pas par le niveau de douleur postopératoire précoce.

    Conflits d’intérêts :

    F. Fauré: Pas de conflit déclaré ,

    N. Bonin Consultancy, Expert: Dedienne, Patent or product inventor: Dedienne

    Analyse de la stabilité des cupules doubles mobilités de petites tailles après prothèse totale de hanche de première intention

    Présentation 4 min + disussion 2 min


    Orateur(s) : rahifa hassanati (Saint-Étienne)
    09h18 / 09h24
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    Communications orales

     

    Hip

    ABSTRACT N° SOFCOT25-532

    Analyse de la stabilité des cupules doubles mobilités de petites tailles après prothèse totale de hanche de première intention

     

    rahifa hassanati* 1, frederic farizon1, rémi philippot1

    1Orthopédie , CHU, Saint-Etienne, France

    Introduction : La luxation prothétique est une complication majeure après une arthroplastie totale hanche (ATH). Il a déjà été démontré que dans la plupart des séries les cupules doubles mobilités (DMC) de dernière génération réduisaient drastiquement ce risque. Cependant, l’efficacité des DMC de petite taille (≤ 45 mm) reste controversée avec un taux allant jusqu’à 3,2 % selon les séries (taux pouvant atteindre 15% pour les cupules standards).

    L’objectif de cette étude est de rapporter le taux de luxation post-opératoire dans une série prospective et continue de plus de 90 ATH de première intention utilisant une DMC

    Material and methods : Cette étude monocentrique continue et prospective inclue 93 ATH de première intention (ostéonécrose aseptique, coxarthrose primaire et secondaire à l’exclusion des fractures et échecs d’ostéosynthèses) réalisée entre 2009 et 2019 en utilisant la même DMC monobloc sans ciment de dernière génération de petite taille (41, 43 et 45 mm).

    Les données démographiques, les complications post-opératoires et les révisions ont été analysées avec un suivi moyen de 5 ans ±3 ans. Le critère de jugement principal (CJP) était la survenue d’une luxation prothétique.

    Results : Lors du dernier suivi, 11 patients sont décédés et 1 perdue de vue.

    Le taux de luxation au dernier recul est de 0 %.

    Nous rapportons 1 cas de révision de cupule pour sepsis tardif, 0 cas de révision aseptique, 0 cas de fractures fémorales. Le taux de survie à 10 ans selon Kaplan Meyer en prenant comme critère la reprise est de 98.9 %.

    Discussion : Les DMC offrent une protection efficace contre les risques de luxation, même chez les patients présentant des configurations anatomiques limitant l’utilisation d’implants de grandes tailles. Ces données contrastent avec les taux de luxation rapportés dans la littérature qui oscillent entre 3 et 15%.

    Conclusion : Cette étude confirme l’intérêt de ces cupules chez les patients présentant une anatomie acétabulaire de petite taille, notamment les femmes de faibles corpulences.

    Conflits d’intérêts :

    R. hassanati: Pas de conflit déclaré ,

    F. farizon Consultancy, Expert: SERF,

    R. philippot Consultancy, Expert: SERF

    Tige fémorale sur-mesure dans les luxations congénitales de hanche : étude rétrospective monocentrique à 20 ans de recul

    Présentation 4 min + disussion 2 min


    Orateur(s) : Arthur Barbaret (Nancy)
    09h24 / 09h30
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    Communications orales

     

    Hip

    ABSTRACT N° SOFCOT25-224

    Tige fémorale sur-mesure dans les luxations congénitales de hanche : étude rétrospective monocentrique à 20 ans de recul

     

    Arthur Barbaret* 1, Philippe Laisne2, Xavier Flecher2, Christophe Jacquet2, Jean-Noel Argenson2

    1Centre chirurgical Emile Gallé, Nancy, 2IML, Marseille, France

    Introduction : La pose de prothèse totale de hanche (PTH) dans les luxations congénitales de hanche (LCH) est un défi technique qui expose à des complications chirurgicales avec des résultats cliniques moins évident. La technique majoritairement réalisée est l'ostéotomie fémorale de raccourcissement. La technique présentée dans cette étude est une technique sans ostéotomie mais utilisant des tiges fémorales sur-mesure réalisées après planification 3D pré-opératoire. Notre objectif est de réaliser une étude de survie à 20 ans de recul des tiges fémorales sur-mesure dans cette indication.

    Material and methods : Une analyse rétrospective de 77 hanches chez 62 patients, classées selon la classification de Crowe, et traitées par tige fémorale sur-mesure sans ostéotomie de raccourcissement avec un suivi minimum de 20 ans a été réalisée. L'évaluation clinique a été réalisée à l'aide du score de hanche de Harris (HHS) à 6 semaines après l'opération et lors du dernier suivi. L'analyse de survie de Kaplan-Meier a été réalisée en prenant en considération les révisions fémorales dues à un descellement aseptique.

    Results : Le score HHS moyen a montré une augmentation significative entre l'évaluation préopératoire (49 ± 22 points), l'évaluation 6 semaines après l'opération (86 ± 13) et l'examen de suivi le plus récent (82 ± 12). L'inégalité moyenne de longueur des jambes était de 7 ± 11 mm (-20 à 80 mm). Cinq paralysies nerveuses transitoires (6%) ont été notifiées. La tige a été révisée dans 12 hanches (16%), 9 (12%) pour descellement aseptique, 2 (3%) pour fracture et 1 (1%) pour infection tardive.

    L'analyse de survie de Kaplan-Meier à 20 ans, considérant la révision pour descellement aseptique du composant fémoral comme le critère d'évaluation, était de 88 % (intervalle de confiance à 95 % [0,81 ; 0,96]). Sept patients (9 hanches) ont été perdus de vue (12%). Dix patients (11 hanches) sont décédés pendant la période de l'étude (14%) mais aucun d'entre eux n'a été repris chirurgicalement.

    Discussion : Les résultats de survie observés sont comparables aux études avec ostéotomie fémorale, il en est de même pour les résultats cliniques et les inégalités de longueur. L'avantage de la tige fémorale sur mesure est qu'elle n'expose pas au risque de pseudarthrose de la fémorotomie. L'antéversion du col est respectée de manière anatomique.

    Conclusion : Cette étude de tige sur mesure sans ostéotomie dans les LCH a permis l'obtention de bons résultats fonctionnels durables. La survie des implants, comparable aux techniques classiques (75 à 98 % à 10-15 ans), confirme cette approche comme une alternative prometteuse pour la LCH.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

    Pas de différence de Taux de fracture périprothétique précoce après une arthroplastie totale de la hanche sans ciment planifiée en 3D avec une tige anatomique par rapport à une tige quadrangulaire droite. A propos d’une cohorte prospective de 1184 patient

    Présentation 4 min + disussion 2 min


    Orateur(s) : Elhadi Sariali (Paris)
    09h30 / 09h36
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    Communications orales

     

    Hip

    ABSTRACT N° SOFCOT25-285

    Pas de différence de Taux de fracture périprothétique précoce après une arthroplastie totale de la hanche sans ciment planifiée en 3D avec une tige anatomique par rapport à une tige quadrangulaire droite. A propos d’une cohorte prospective de 1184 patients.

     

     

    Elhadi Sariali* 1, Sena Boukhelifa1

    1Chirurgie Orthopédique, Hôpital La Pitié Salpêtrière, PAris, France

    Introduction : Les fractures périprothétiques précoces dans les PTH sans ciment demeurent un problème poussant les chirurgiens à préférer parfois la fixation cimentée. Un des facteurs intervenant est le dessin de la tige qui peut augmenter le risque de fracture en cas de ratio fit-fill inadéquat. Notre objectif était de comparer ce taux de fracture entre ces 2 types de dessins, en se basant sur notre registre.

    Material and methods : Une étude comparative sur données collectées prospectivement a inclus 1184 patients consécutifs, âgés en moyenne de 62 ±17 ans (16-94), opérés par voie antérieure directe. Une tige anatomique sans ciment à fixation courte a été utilisée dans 618 cas, une tige droite générique quadrangulaire doublement conique dans 342 cas et une tige anatomique sur-mesure dans 224 cas. Tous les patients avaient une planification 3D préopératoire (P3D). En cas d’impossibilité de reconstruction précise de l’anatomie jugée sur le P3D, une tige anatomique sur-mesure était dessinée sur TDM avec adaptation à l’intra-canalaire et correction des troubles de torsion. Le taux de fractures peropératoires et précoces a été évalué pour chaque type d’implant. Les Odds Ratio ajustés (ORa) du modèle logistique multivarié (ajusté sur le sexe, l’âge, le BMI, le stade ASA, l’offset fémoral, la position du grand trochanter) ont été estimés pour évaluer le risque de survenu de fractures périprothétiques précoces selon le type de tige. Les valeurs seuils discriminantes pour le risque de fracture ont été identifiées par analyse de courbe ROC (indice de Youden).

    Results : Le taux de fractures était significativement plus élevé dans le groupe tige droite que dans le groupe tige anatomique (2.9% vs 0.8%, p = 0.005). Aucune fracture précoce n’a été constatée dans le groupe custom. Les patients fracturés étaient significativement plus âgés (74 ans vs 62 ans ; p<0.001). En revanche le modèle multivarié ne retrouvait que l’âge comme facteur significativement associé au risque de fracture (ORa = 1.08 [IC95% : 1.014 - 1.14], p=0.01). L'analyse par courbe ROC a identifié un seuil optimal d'âge prédictif de fracture précoce à 75 ans pour la tige droite (AUC : 0.63 ; IC 95% : [0.42, 0.83]) et 68 ans pour la tige anatomique (AUC : 0.85 ; IC 95% : [0.72, 0.98]).

    Discussion : Il s’agit de la première étude comparant le taux de fractures précoces entre une tige anatomique et une tige droite, planifiées en 3D, avec détermination de limites d’utilisation des tiges sans ciment en termes de risque de fracture précoce. Une fixation cimentée doit être discutée au-delà de ces seuils d’âge.

    Conclusion : L'utilisation d'une tige anatomique sans ciment, en association à un P3D, permet un taux de fractures périprothétiques précoces faible et les tiges anatomiques sur-mesure permettent de les éviter. Les implants sans ciment semblent à risque de fractures précoces après 75 ans pour les tiges droites et 68 ans pour les tiges anatomiques.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

    Étude prospective randomisée comparant une tige fémorale sans ciment de taille raccourcie avec une tige fémorale sans ciment de taille conventionnelle

    Présentation 4 min + disussion 2 min


    Orateur(s) : Florian Kruse (Paris)
    09h36 / 09h42
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    Communications orales

     

    Hip

    ABSTRACT N° SOFCOT25-328

    Étude prospective randomisée comparant une tige fémorale sans ciment de taille raccourcie avec une tige fémorale sans ciment de taille conventionnelle

     

    Florian Kruse* 1, Alix Addi1, Philippe ANRACT1, David BIAU1

    1Chirurgie orthopédique, CHU Cochin, Paris, France

    Introduction : La fixation fémorale sans ciment est privilégiée pour l’arthroplastie totale de hanche. Malgré de bons résultats, des phénomènes de stress shielding et des douleurs à la cuisse peuvent survenir. Des tiges courtes sans ciment ont été introduites pour préserver le stock osseux proximal, permettre une transmission des charges mécaniques plus physiologique et faciliter la préparation fémorale par voie mini-invasive. Les implants dits « raccourcis », dérivés de tiges conventionnelles, sont particulièrement intéressants car ils conservent une extension diaphysaire, limitant le risque de malposition dans le plan frontal. Cependant, il existe peu de données cliniques validant leur sûreté d’utilisation, notamment pour les implants dérivés de tiges Corail-like. Ainsi, l'objectif de cette étude est de comparer la stabilité radiologique à deux ans entre la tige Hype® raccourcie et la tige Hype® conventionnelle chez des patients présentant une coxarthrose, en étudiant leur migration radiologique.

    Material and methods : Il s’agit d’une étude comparative prospective randomisée de non-infériorité, en simple aveugle, réalisée entre 2018 et 2021. Les patients ont bénéficié d’une arthroplastie totale de hanche avec la tige Hype® de taille conventionnelle (groupe Hype® Std) ou raccourcie (groupe Hype® mini). Le critère de jugement principal est la migration radiologique des tiges Hype® mini et Hype® Std à deux ans, mesurée avec le logiciel EBRA-FCA. Les critères de jugement secondaires incluent les complications per et post-opératoires, les douleurs de cuisse persistantes et les résultats fonctionnels mesurés par le score d'Oxford.

    Results : 153 hanches pour 127 patients ont été randomisées. 139 hanches ont été incluses pour l’analyse clinique (n = 70 Std, n = 69 mini) et 110 pour l’analyse radiologique (n = 55 par groupe). La migration radiologique moyenne selon EBRA-FCA à deux ans était de 0,95 mm (σ = 0,49) pour le groupe Hype® mini et de 0,93 mm (σ = 0,62) pour le groupe Hype® Std, sans différence significative (p = 0,45). Aucune différence significative n’a été observée concernant les complications, l’incidence des douleurs de cuisse et le score fonctionnel d’Oxford à 12 mois.

    Conclusion : La tige Hype® mini semble démontrer une non-infériorité par rapport à la tige Hype® Std en termes de stabilité radiologique à deux ans. Ainsi, elle ne devrait pas présenter de surrisque de faillite mécanique.

    Conflits d’intérêts :

    F. Kruse: Pas de conflit déclaré ,

    A. Addi: Pas de conflit déclaré ,

    P. ANRACT Consultancy, Expert: Medacta, Amplitude, Grunenthal, Sanofi ,

    D. BIAU Consultancy, Expert: Lilly, Sanofi, Johnson & Johnson Medical, SERF, Stryker, Zimmer

    Modèle prédictif de la qualité de vie postopératoire à un an après arthroplastie

    Présentation 4 min + disussion 2 min


    Orateur(s) : Anthony Guérot ()
    09h42 / 09h48
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    Communications orales

     

    Hip

    ABSTRACT N° SOFCOT25-692

    Modèle prédictif de la qualité de vie postopératoire à un an après arthroplastie

     

    Pascal Recchia1, Anthony Guérot* 1, Nicolas REINA2

    1DIGIKARE, Blagnac, 2Hôpital Pierre Paul Riquet, CHU de Toulouse, Toulouse, France

    Introduction : Les arthroplasties de hanche ou de genou sont en forte croissance. Elles ont démontré des résultats cliniques et une survie satisfaisants, mais les bénéfices perçus par les patients restent hétérogènes.

    Notre hypothèse était que la collecte de données préopératoires permettait de prévoir la trajectoire d’un patient sur la qualité de vie rapportée par le patient (QVrP) un an après une prothèse totale de genou (PTG) ou de hanche (PTH) via le développement un modèle prédictif (1YQoL). L’objectif est d’évaluer la pertinence de ce modèle pour personnaliser la prise en charge et réduire la variabilité des résultats perçus.

    Material and methods : Une cohorte de 2 420 patients ayant bénéficié d’une PTG ou une PTH a été analysée à partir de données de vie réelle, collectées numériquement et prospectivement sans intervention des soignants. Un ensemble de 104 variables préopératoires a été utilisé pour entraîner et évaluer 26 modèles de classification. Après comparaison selon la précision et la sensibilité, le modèle de classification supervisé ExtraTreesClassifier a été retenu pour prédire la QVrP à un an. Le poids des variables a été évalué par l’attribution des scores d’importance par le modèle et confirmée par une Analyse en Composantes Principales (ACP).

    Results : Le modèle atteint une précision de 85 % (F1-score 0,85) et une aire sous la courbe ROC (AUC 0,89).

    La mesure du poids des variables identifie l’IMC (23 %), l’âge (22 %) et le Mini Nutritional Assessment (MNA) comme les principaux déterminants de la QVrP à un an. Toutes les dimensions du MNA n’ont pas le même poids : l’évaluation clinique globale (18 %) pèse davantage que le score total (17 %) ou le dépistage nutritionnel (13 %).

    Le type d’arthroplastie (3 %) et le sexe (3 %) ont un impact limité, soulignant que la perception de l’amélioration de la qualité de vie est principalement associée aux caractéristiques préopératoires du patient, indépendamment du type d’intervention.

    Le modèle 1YQoL stratifie les patients en fonction de leur trajectoire de qualité de vie perçue, avec une précision de 83 % pour ceux déclarant une amélioration (F1-score 0,83), 84 % pour une stabilité (F1-score 0,84) et 90 % pour une détérioration (F1-score 0,90).

    Conclusion : Jusqu’à présent, la QVrP était un indicateur de contrôle post-opératoire. L’automatisation de sa collecte et l’exploitation de données préopératoire ont permis de développer un modèle prédictif pertinent pour les orthopédistes.

    En identifiant précocement les patients à risque de moindre bénéfice ou de complications, ce modèle ouvre la voie à une prise en charge individualisée, ciblant les déterminants modifiables avant l’intervention. Son intégration en clinique pourrait contribuer à affiner la prise en charge préopératoire, en identifiant précocement les patients à risque de moindre bénéfice perçu après arthroplastie.

    Conflits d’intérêts :

    P. Recchia Stock shareholder: DIGIKARE,

    A. Guérot Stock shareholder: DIGIKARE,

    N. REINA Stock shareholder: DIGIKARE

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    Communications société

    Mot du président / congrès de la SFHG Nantes

    09h50 / 10h00
    Orateur(s) : Jean-Marie Philippeau (Saint-Herblain)
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    Conférence Pays invité – Vietnam
    10h00 / 10h15
    Orateur(s) : Tang Ha Nam Anh ()
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    Remise Médailles
    10h15 / 10h30
  • Cliquez pour afficher le contenu
    Pause et visite de l'exposition
    10h30 / 11h00
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    Symposium Prothèse fémoro tibiale médiale
    11h00 / 12h15
    Modérateur(s) : Guillaume Demey (Lyon)
    Introduction
    Orateur(s) : Sébastien Martres (Hyères), Guillaume Demey (Lyon)
    11h00 / 11h05
    Revue de la littérature
    Orateur(s) : Sébastien Martres (Hyères)
    11h05 / 11h12
    Présentation de l’étude prospective et de la fiche RENACOT
    Orateur(s) : Alois Bouy ()
    11h12 / 11h19
    Le matériel
    Orateur(s) : Jean-Luc Raynier (Nice)
    11h19 / 11h26
    Méthode statistique
    Orateur(s) : Matthieu Ollivier (Marseille)
    11h26 / 11h31
    Type d’implants d’utilisés et les techniques de pose
    Orateur(s) : Agathe Yvinou (Brest)
    11h31 / 11h38
    Les résultats cliniques
    Orateur(s) : Cécile Batailler (Lyon)
    11h38 / 11h45
    Les résultats radiologiques
    Orateur(s) : Jefffrey Michaud (Nîmes)
    11h45 / 11h52
    Les complications
    Orateur(s) : Sylvain Gadeyne (Saint Saulve)
    11h52 / 11h59
    Comparaison avec les anciens symposiums et les données PMSI
    Orateur(s) : Benoît Brunschweiler (Amiens)
    11h59 / 12h06
    Conclusion
    Orateur(s) : Guillaume Demey (Lyon)
    12h06 / 12h15
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    Enquête de pratique
    12h15 / 12h30
    Orateur(s) : Moussa Hamadouche (Paris)
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    Pause déjeuner et visite de l'exposition
    12h30 / 14h00
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    Communications libres Genou

    Présentation 4 min + disussion 2 min

    14h00 / 14h50
    Modérateur(s) : Antoine Mouton (Paris), Remy Coulomb (Nimes)
    A Novel Classification System for Femoral Notching in Total Knee Arthroplasty
    Orateur(s) : Alexander Antoniadis (SUISSE)
    14h00 / 14h06
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    Communications orales

     

    Degenerative knee condition

    ABSTRACT N° SOFCOT25-130

    A Novel Classification System for Femoral Notching in Total Knee Arthroplasty

     

    Alexander Antoniadis* 1, Julien Wegrzyn1

    1Service d'orthopédie et de traumatologie, CHUV, Lausanne, Switzerland

    Introduction : Femoral notching in Total Knee Arthroplasty (TKA) is commonly associated with the potential risk of periprosthetic fractures in cases of excessive resection. However, femoral notching also has significant implications for implant fit, joint stability, and overall biomechanics. Despite its importance, a comprehensive classification system to evaluate femoral notching in TKA has not been proposed to date. This study introduces a novel Femoral Notch Classification based on anterior/posterior resection depths and trochlear geometry, which can be assessed intraoperatively to guide surgical decisions and prevent over- or under-resection of the anterior and posterior compartments, independent of the alignment technique utilized.

    Material and methods : The classification system was developed through clinical observations and biomechanical understanding, focusing on avoiding excessive femoral cuts that could compromise anterior cortical integrity, while still allowing for a "controlled notch" if necessary. This is achieved by controlling resection depth in relation to implant thickness and balancing anterior and posterior cuts. Four types of femoral notching were identified, providing a structured intraoperative guide for decision-making.

    Results : •                                  Type 0: No Notch – The anterior resection matches the implant thickness precisely, leaving the anterior cortex intact with no visible notch. Posterior over-resection must be carefully controlled.

    •                                         Type 1: On the Line – The anterior resection is flush with the femoral cortex, creating a subtle notch that remains biomechanically stable, without compromising the cortex.

    •                                         Type 2: Controlled Notch – A deeper anterior resection is required due to the trochlear geometry to avoid overstuffing the anterior compartment while maintaining balance through appropriate posterior cuts. Posterior under-resection must be carefully controlled.

    •                                         Type 3: Critical Notch – Excessive anterior resection weakens the cortical integrity and increases the risk of posterior compartment overstuffing. Surgeons should be cautious and check for proper implant alignment.

    For all types, perpendicularity to the anterior cortex might be evaluated independently and adjusted as necessary based on alignment philosophy and implant design.

    Discussion : The Femoral Notch Classification provides a practical intraoperative tool for assessing femoral notching in TKA. It helps guide surgeons in avoiding over- or under-resection of the compartments, ensuring optimal implant fit while allowing for a controlled notch when trochlear geometry and implant fit require it. By standardizing intraoperative assessment, this system can help improve surgical precision. However, further clinical validation is needed to evaluate its impact on long-term patient outcomes.

    Conclusion : This classification serves as a systematic intraoperative method for evaluating femoral notching in TKA.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

    Évaluation des différents types d’alignement dans la prothèse totale du genou de première intention : une méta-analyse en réseau
    Orateur(s) : Georgio Nahed (Paris)
    14h06 / 14h12
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    Communications orales

     

    Degenerative knee condition

    ABSTRACT N° SOFCOT25-525

    Évaluation des différents types d’alignement dans la prothèse totale du genou de première intention : une méta-analyse en réseau

     

    Georgio Nahed* 1, Sleiman Geagea1, Rémy Nizard1, Flore Devriese1, Mohammad-Jawad Rahal1, Ali Asfour1, Pascal Bizot1, Jules Descamps1, Pierre-Alban Bouché1

    1Chirurgie orthopédique, Hôpital Lariboisière, Paris, France

    Introduction : La prothèse totale du genou (PTG) est une intervention courante pour traiter l’arthrose avancée du genou, visant à améliorer la fonction articulaire et la qualité de vie des patients. Cependant, la stratégie d’alignement optimale reste débattue, les alignements mécanique, anatomique et cinématique étant les plus étudiés et adoptés en pratique clinique. Plus récemment, l’alignement fonctionnel a été proposé comme une alternative personnalisée visant à restaurer l’axe physiologique propre à chaque patient. En l’absence de consensus sur la supériorité d’une approche, une méta-analyse en réseau a été réalisée afin de comparer ces techniques en termes de résultats radiologiques, fonctionnels et du taux de complications.

    Material and methods : Les essais contrôlés randomisés comparant les différents types d’alignement (mécanique, anatomique, cinématique et fonctionnel) en PTG ont été recherchés dans les bases de données électroniques (MEDLINE, Cochrane, EMBASE), les principales revues et congrès orthopédiques, ClinicalTrials.gov et la plateforme des registres de l’OMS jusqu’au 1er août 2023. Deux investigateurs ont sélectionné les études et extrait les données de manière indépendante. Les critères de jugement principaux étaient l’amplitude de mouvement, les scores fonctionnels (WOMAC, KSS, Oxford Knee Score, KOOS, FJS-12, SF-12) et la survie à 2 ans. Les critères secondaires portaient sur les résultats radiologiques (HKA, LDFA, MTPA) et les complications péri-opératoires.

    Results : Cette méta-analyse en réseau a inclus 14 essais contrôlés randomisés portant sur un total de 1 232 patients (âge moyen : 68,33 ans). Aucun essai contrôlé randomisé n’a été identifié concernant l’alignement fonctionnel. À court terme (6 mois), l’amplitude de mouvement était significativement meilleure avec l’alignement cinématique par rapport à l’alignement mécanique (MD = 22,98 [20,6 ; 25,66]), tandis qu’à long terme (12 mois), aucune différence significative n’a été observée entre les alignements anatomique, cinématique et mécanique. Concernant les scores fonctionnels, le score KSS total à 6 mois était significativement meilleur avec l’alignement mécanique (MD = -17,48 [-35,38 ; -3,49]). En revanche, aucune différence significative n’a été observée pour l’Oxford Knee Score à 6 et 12 mois, ni pour le score KOOS, le score FJS-12, et le score WOMAC6 entre les alignements anatomique, mécanique et cinématique. Concernant les complications post-opératoires et le taux de révision, aucune différence significative n’a été observée.

    Conclusion : Cette méta-analyse en réseau ne permet pas de conclure à la supériorité évidente d’un type d’alignement sur un autre dans la PTG. Ces résultats suggèrent que le choix de l’alignement devrait être individualisé en fonction des caractéristiques du patient et des objectifs cliniques. Des études supplémentaires, incluant des critères de suivi plus prolongés et intégrant l’alignement fonctionnel, sont nécessaires pour affiner les recommandations et optimiser les résultats postopératoires.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

    Amélioration de la précision et meilleure restauration de l'interligne articulaire avec l’assistance robotique basée sur l'imagerie par rapport à l’assistance robotique sans imagerie : Analyse comparative de l'arthroplastie unicompartimentale latérale ave
    Orateur(s) : Clément Favroul (Lyon)
    14h12 / 14h18
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    Communications orales

     

    Degenerative knee condition

    ABSTRACT N° SOFCOT25-606

    Amélioration de la précision et meilleure restauration de l'interligne articulaire avec l’assistance robotique basée sur l'imagerie par rapport à l’assistance robotique sans imagerie : Analyse comparative de l'arthroplastie unicompartimentale latérale avec assistance robotique chez 135 patients.

     

    Clément Favroul* 1, Cécile Batailler1, Elvire Servien1, Sébastien Lustig1

    1Hôpital de la Croix Rousse, Lyon, France

    Introduction : La prothèse unicompartimentale (PUC) latérale du genou est une procédure moins courante que la PUC médiale, représentant seulement 10 % des cas. Sa complexité découle des biomécaniques spécifiques du compartiment latéral, notamment le mécanisme de verrouillage du genou ("screw-home mechanism"), qui compliquent le positionnement précis des implants avec un ancillaire mécanique. Le défaut de précision dans l’alignement est une cause majeure de révision chirurgicale, entraînant douleur, défaillance mécanique et résultats cliniques sous-optimaux. Les assistances robotiques chirurgicales, incluant des les systèmes basées sur l'imagerie (IBRA) et ceux sans imagerie (ILRA), ont été développés afin d’améliorer la précision chirurgicale. L'objectif de cette étude était de comparer le positionnement et l'alignement des implants entre IBRA et ILRA dans les PUC latérales.

    Material and methods : Cette étude rétrospective monocentrique a analysé des patients traités par PUC latérale pour une arthrose fémoro-tibiale latérale soit par IBRA (Restoris MCK, MAKO®), soit par ILRA (NAVIO® Journey 1 UKA). Les procédures IBRA ont été réalisées entre avril 2022 et juin 2024, tandis que les interventions par ILRA ont eu lieu d'octobre 2013 à mai 2024. Les critères d'exclusion comprenaient les procédures combinées (PUC + PFP, bi-PUC), les déformations coronales ou sagittales sévères et l'instabilité ligamentaire clinique. L'évaluation radiographique comprenait l'alignement hanche-genou-cheville (HKA), la restauration de l'interligne articulaire (JL) et la pente tibiale postérieure (PTS). Toutes les interventions ont suivi une approche mini-invasive standardisée par voie latérale, avec des évaluations radiographiques pré et post-opératoires.

    Results : L’alignement post-opératoire HKA a été atteint dans 94,9 % des cas IBRA contre 78,9 % des cas ILRA (p = 0,011). La restauration de l’interligne articulaire a été plus précise avec l’IBRA avec 76,2 % atteignant l’objectif ± 2mm (vs 31,6 % avec ILRA, p < 0,001). Les résultats de la pente tibiale postérieure étaient comparables entre les groupes (p = 0,30). La durée opératoire était significativement plus courte dans le groupe IBRA (61,6 ± 13,5 minutes) par rapport au groupe ILRA (81,9 ± 26,1 minutes, p < 0,001).

    Conclusion : L’assistance robotique basée sur l’imagerie (IBRA) a démontré une précision supérieure en termes d'alignement post-opératoire et de restauration de l'interligne articulaire par rapport à l’assistance robotique sans imagerie (ILRA), avec un temps opératoire significativement réduit. Ces résultats soulignent le potentiel de l’assistance robotique basée sur l’imagerie (IBRA) pour améliorer la précision et l'efficacité lors des chirurgies de PUC latérales.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

    Influence de l’apport de la navigation sur la survie à moyen terme de 1018 implants de prothèse totale de genou de première intention.
    Orateur(s) : Emeline Chapron ()
    14h18 / 14h24
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    Communications orales

     

    Degenerative knee condition

    ABSTRACT N° SOFCOT25-715

    Influence de l’apport de la navigation sur la survie à moyen terme de 1018 implants de prothèse totale de genou de première intention.

     

    Emeline Chapron* 1, Océane Brut1, Philippe Marchand1, Rémy Coulomb1, Pascal Kouyoumdjian1

    1CHU, Nîmes, France

    Introduction : L’apport de la navigation dans la mise en place des prothèses totales de genou (PTG) a permis d'améliorer la précision du positionnement des implants. L'objectif de cette étude était d'évaluer l'impact de cette technologie sur la survie à moyen terme des implants dans les PTG de première intention.

    Material and methods : Il s’agissait d’une étude monocentrique, multi-opérateurs, comparative réalisée à partir d’une cohorte historico-prospective continue de patients opérés d’une PTG Triathlon® Stryker CS de première intention, entre janvier 2012 et janvier 2020. Au total, 1 018 patients ont été identifiés à partir de la base de données de la pharmacie. Deux groupes ont été constitués en fonction de l’utilisation de l’assistance de navigation (groupe navigué) ou non (groupe manuel). Le suivi a été défini comme la période entre la date de l’intervention initiale et la reprise chirurgicale pour défaillance mécanique (raideur, instabilité, descellement aseptique, fracture, rupture de l'appareil extenseur et luxation) ou la date du dernier suivi du patient . Le recul moyen était de 5,4 ans. La méthode de Kaplan-Meier a été utilisée pour estimer les probabilités de survie entre la « date d'inclusion » et la « date de reprise chirurgicale mécanique », ainsi que leurs intervalles de confiance ponctuels à 95 %. Une analyse multivariée a été réalisée afin d’évaluer l’influence simultanée de plusieurs variables sur la reprise chirurgicale.

    Results : À 2 ans, la survie sans reprise chirurgicale était de 95,2 % (IC 95 % : 93,0-96,7) pour le groupe manuel et de 97,4 % (IC 95 % : 95,3-98,5) pour le groupe navigué. À 5 ans, la survie sans reprise chirurgicale était de 93,9 % (IC 95 % : 91,3-95,7) pour le groupe manuel et de 96,7 % (IC 95 % : 94,4-98,1) pour le groupe navigué. À 10 ans, la survie sans reprise chirurgicale était de 91,4 % (IC 95 % : 87,3-94,2) pour le groupe manuel et de 95,8 % (IC 95 % : 92,9-97,5) pour le groupe navigué. Il y avait une différence significative de la survie à cette date entre le groupe manuel et le groupe navigué (p = 0,0325).

    En analyse multivariée, le hazard ratio (HR) était de 1,81 (IC 95 % : [0,92 ; 3,55], p = 0,0856) pour les patients du groupe manuel, par rapport aux patients du groupe navigué.

    Conclusion : L’avènement de l’assistance de navigation dans la mise en place des prothèses totales de genou (PTG) a permis d'améliorer la survie mécanique des implants à moyen terme, en faisant une option incontournable dans l'arthroplastie de première intention pour gonarthrose.

    Conflits d’intérêts :

    E. Chapron: Pas de conflit déclaré ,

    O. Brut: Pas de conflit déclaré ,

    P. Marchand Consultancy, Expert: Stryker,

    R. Coulomb: Pas de conflit déclaré ,

    P. Kouyoumdjian Consultancy, Expert: Stryker

    Mise en évidence d'un taux élevé de descellements précoces d'une prothèse massive cimentée à charnière fixe à partir d'une étude rétrospective monocentrique sur 46 cas.
    Orateur(s) : Alessander D'ascoli (Paris)
    14h24 / 14h30
    Afficher abstract
    

    Communications orales

     

    Degenerative knee condition

    ABSTRACT N° SOFCOT25-412

    Mise en évidence d'un taux élevé de descellements précoces d'une prothèse massive cimentée à charnière fixe à partir d'une étude rétrospective monocentrique sur 46 cas.

     

    Alessander D'ascoli* 1, Paul Ruterana1, Valérie Dumaine1, David Biau1, Philippe Anract1

    1Chirurgie Orthopédique, Hôpital Cochin - APHP, Paris, France

    Introduction : La prothèse massive s’est imposée comme thérapeutique de référence dans les reconstructions articulaires complexe. L’industrie a développé des prothèses modulaires, à charnière fixe ou rotatoire avec fixation cimentée ou non cimentée. Aucun modèle ne s’est imposé comme gold-standard. Les complications les plus fréquentes sont la faillite mécanique et l’infection. Cette étude vise à étudier les résultats des reconstructions autour du genou, par une prothèse massive de genou cimentée à charnière fixe (Implancast) dans un centre expert pour le traitement des tumeurs.

    Material and methods : Il s’agit d’une étude rétrospective menée de 2016 à 2021. Nous avons inclus 46 patients qui ont eu une reconstruction du genou par prothèse massive après résection tumorale ou descellement prothétique. Il s’agissait 38 fois d’une reconstruction au fémur distal, et 8 fois du tibia proximal. La médiane de suivi était de 30 mois (extrêmes : 15-48 mois). Le critère de jugement principal était la reprise avec changement de l’implant. Les critères secondaires étaient les complications, un descellement radiologique et les résultats fonctionnels étaient évalués par le score MSTS.

    Results : Le taux de survie des implants était de 71,2% (33/46) au recul de 30 mois. Cinq patients supplémentaires présentaient un descellement fémoral symptomatique mais n’ont pas été repris au terme de l’étude. Le taux de complications toutes causes confondues était de 56,5% (26/46). La probabilité de descellement fémoral aseptique à 3 ans était de 36%. Le taux de révision pour infection était de 12,5%. Le score MSTS moyen était de 77%. L’âge, l’IMC, la longueur de résection, l’indication chirurgicale, le diamètre et la longueur de la tige prothétique n’étaient pas associés au risque de descellement aseptique.

    Discussion : Cette série montre une survie altérée de cette prothèse à charnière fixe, à fixation cimentée à court et moyen terme. Le taux de descellement fémoral aseptique est élevé, supérieur aux données de la littérature. Nous n’avons pas retrouvé dans notre série de facteur associé au risque de descellement mécanique. La littérature montre une survie moindre des prothèses à charnière fixe, ce que semble confirmer cette étude.

    Conclusion : Les prothèses massives cimentées à charnière fixe sont à haut risque de descellement et de reprise. Un autre modèle de fixation ou l’utilisation d’un modèle à charnière rotatoire semble préférable.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

    Taux de révision, survie, et facteurs de risque d’échec des prothèses de genou à charnière rotatoire. Une cohorte de 230 révisions de PTG avec un recul minimum de 2 ans.
    Orateur(s) : Antoine Vincent (Lyon)
    14h30 / 14h36
    Afficher abstract
    

    Communications orales

     

    Degenerative knee condition

    ABSTRACT N° SOFCOT25-834

    Taux de révision, survie, et facteurs de risque d’échec des prothèses de genou à charnière rotatoire. Une cohorte de 230 révisions de PTG avec un recul minimum de 2 ans.

     

    Antoine Vincent* 1, Cécile BATAILLER1, Sébastien Lustig1, Elvire Servien1

    1Service de chirurgie orthopédique, CHU Lyon Croix-Rousse, Hospices civils de Lyon, Lyon, France

    Introduction : Les implants à charnière rotatoire (RHK) sont parfois nécessaires dans les révisions de prothèses totales de genou (RPTG). Malgré les avancées dans la conception des implants, des complications fréquentes telles que le descellement aseptique, la luxation ou la rupture de l’appareil extenseur demeurent préoccupantes. Cette étude avait pour objectifs d’évaluer les complications, les révisions et le taux de survie après une RPTG par RHK à un suivi minimum de 2 ans, et d’identifier les facteurs de risque d'échec.

    Material and methods : Cette étude rétrospective, monocentrique, a inclus 230 patients ayant subi une RPTG par RHK entre 2010 et 2021. Les RHK étaient utilisées dans les cas d'insuffisance des ligaments collatéraux, de pertes osseuses sévères, de certaines fractures périprothétiques, de raideur sévère et de débridement extensif pour infection. L'âge moyen des patients était de 69,7 ans ± 9,7, avec un indice de masse corporelle (IMC) moyen de 30,8 kg/m² ± 5,8. Les patients ont été suivis pendant une durée moyenne de 55,2 mois ± 31,4. Les complications et révisions étaient collectées au dernier recul. Les taux de survie ont été analysé à l'aide de la méthode de Kaplan-Meier, en fonction des critères suivants : révisions avec changement des implants pour toutes causes confondues et révisions avec changement des implants pour causes mécaniques. Une régression logistique multinomiale a été utilisée pour identifier les facteurs de risque d'échec de l'implant.

    Results : Au dernier recul, 46% des patients ont présenté une ou plusieurs complications. Une révision avec changement des implants a eu lieu dans 18% des cas. Un descellement aseptique était observé dans 5,7 % des cas, une luxation fémorotibiale dans 3,0 % et une rupture de l’appareil extenseur dans 3,0 %. Les taux de survie des implants étaient de 79,2 % à 5 ans et de 67,3 % à 10 ans pour les révisions toutes causes confondues, et de 85,0 % à 5 ans et de 74,7 % à 10 ans pour les révisions pour causes mécaniques. L'instabilité comme cause de révision était un facteur de risque significatif de nouvelle révision mécanique (p=0,019). Un IMC inférieur à 30 kg/m² était associé à un risque réduit de réopérations (p=0,014). Aucun facteur de risque significatif n'a été identifié pour les révisions toutes causes confondues.

    Conclusion : Les RPTG par RHK offraient des taux de survie acceptables, mais avec un risque significatif de complications. Le risque accru de révision mécanique dans les cas de RPTG pour instabilité soulignait l'importance d'une sélection rigoureuse des patients et d'une planification chirurgicale minutieuse, notamment concernant le choix des implants.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

    Aucune différence significative entre resurfaçage rotulien versus non-resurfaçage à 5 ans de recul minimum dans une étude randomisée portant sur 250 arthroplasties totales du genou.
    Orateur(s) : Antoine Catteeuw (ÉMIRATS ARABES UNIS)
    14h36 / 14h42
    Afficher abstract
    

    Communications orales

     

    Degenerative knee condition

    ABSTRACT N° SOFCOT25-904

    Aucune différence significative entre resurfaçage rotulien versus non-resurfaçage à 5 ans de recul minimum dans une étude randomisée portant sur 250 arthroplasties totales du genou.

     

    Antoine Catteeuw* 1, Hannes Vermue1, Anais lefeuvre1, Cécile Batailler1, Elvire Servien1, Sebastien Lustig1

    1Hospices civils de lyon, Lyon, France

    Introduction : Malgré de nombreuses études, la prise en charge optimale de la rotule lors de prothèse totale de genou (PTG) reste controversée. Cette étude avait pour objectif de comparer les résultats cliniques et radiologiques à cinq ans d’une PTG postérostabilisée moderne avec ou sans resurfaçage rotulien.

    Material and methods : Cette étude randomisée prospective monocentrique incluait 250 genoux (245 patients) opérés d’une PTG de première intention entre avril 2017 et novembre 2018. Les critères d’exclusion étaient une arthrose fémoropatellaire isolée et la nécessité d’une PTG contrainte. Les patients étaient randomisés en deux groupes : resurfaçage (R) ou non-resurfaçage (NR) rotulien. La PTG postérostabilisée “patella-friendly” était la même pour tous les patients. L’évaluation clinique comprenait le score Knee Society (KSS genou et fonction), le Forgotten Joint Score (FJS), les scores Kujala et Lille pour les douleurs antérieures et les mobilités articulaires à un suivi minimum de 5 ans. Sur les radiographies à 5 ans, l’arthrose fémoropatellaire et des signes de descellement de l’implant rotulien étaient recherchés. Les complications et les révisions chirurgicales ont également été collecté.

    Results : Au dernier recul, il y avait 9% de perdus de vue et 4% de patients décédés. Deux cent treize genoux (109 dans le groupe R et 104 dans le groupe NR) ont donc été évalués à un recul moyen de 69 mois. Les résultats cliniques au dernier recul n’étaient significativement pas différents entre les deux groupes (KSS genou p=0,21 ; KSS fonction p=0,19 ; FJS p=0,24 ; Kujala p=0,36 ; Lille p=0,43). Radiologiquement, 87% des patients NR présentaient un score d’Iwano ≤ 2. Aucun liseré radiologique n’était retrouvé dans le groupe R. Cinq patients (4,5 %) ont nécessité un resurfaçage secondaire dans le groupe NR. Deux patients (1,8%) ont nécessité un changement de bouton rotulien dans le groupe R. Le taux de révision chirurgicale pour motif fémoro-patellaire était de 3,8 %, sans différence entre les deux groupes (p=0,28). À 60 mois, aucune différence significative n’existait entre les deux groupes pour la survie globale (R=85,6 % vs NR=85,3 % ; p=0,96).

    Discussion : Cette étude, une des plus larges séries prospectives randomisées sur une même PTG postérostabilisée moderne, confirmait à cinq ans l’absence de bénéfice clair du resurfaçage rotulien systématique. Si le resurfaçage diminue théoriquement le risque de douleurs antérieures postopératoires, il présente néanmoins des complications spécifiques potentielles telles que la fracture peropératoire ou une altération de la cinématique rotulienne à l’origine de douleurs postopératoires. Ainsi, un resurfaçage rotulien à la carte est une option raisonnable dans la prise en charge optimale de la rotule lors de PTG.

    Conclusion : Il n'existait aucune supériorité entre resurfaçage ou non-resurfaçage rotulien lors de PTG en termes de résultats cliniques ou radiologiques à 5 ans de recul minimum. Il n’y a pas d’arguments suffisants pour recommander un resurfaçage rotulien systématique.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

    Courbe d'apprentissage de la PTG à préservation des deux croisés avec guidage robotisé
    Orateur(s) : Frédéric Lavoie ()
    14h42 / 14h48
    Afficher abstract
    

    Communications orales

     

    Degenerative knee condition

    ABSTRACT N° SOFCOT25-809

    Courbe d'apprentissage de la PTG à préservation des deux croisés avec guidage robotisé

     

    Xavier Thibault1, Frédéric Lavoie* 2, 3

    1Faculté de Médecine, Université de Montréal, 2Chirurgie orthopédique, Centre hospitalier de l'Université de Montréal (CHUM), 3Département de chirurgie, Université de Montréal, Montréal, Canada

    Introduction : L’assistance robotique en prothèse totale du genou (PTG) vise à améliorer les résultats chirurgicaux, mais son adoption implique une phase d’apprentissage. La durée de cette phase pour le temps opératoire varie considérablement selon les études (6 à 29 patients), suggérant l’influence de plusieurs facteurs. Aucune étude n'a encore analysé la courbe d'apprentissage du système robotique CORI pour l'implantation d'une PTG à préservation des deux ligaments croisés (BCR), alors que cette prothèse pourrait potentiellement bénéficier d'un guidage robotisé du fait de sa technique opératoire plus demandante. Nous émettons l’hypothèse que cette phase d’apprentissage pourrait être plus longue avec ce type d'implant que ce qui est rapporté dans la littérature et même ne jamais égaler le temps d’une chirurgie sans robot.

    Material and methods : Les temps opératoires de 142 patients opérés pour une PTG BCR, avec ou sans assistance robotique, par un même chirurgien ont été analysés (assisté: n=53, non-assisté: n=89), à partir des dossiers médicaux. Une analyse CUSUM a été réalisée afin de modéliser la courbe d’apprentissage, pour identifier le seuil auquel les temps avec technique robotisée deviennent stables. Les durées opératoires moyennes des deux groupes ont été comparées à l’aide de tests de Student pour échantillons indépendants.

    Results : La phase d’apprentissage de procédure assistée a été estimée à 32 cas pour la prothèse BCR. Bien qu'une période d’adaptation soit observée avec le système CORI, son utilisation sur l’échantillon analysé n’a pas permis de réduire complètement l’écart de temps opératoire entre les procédures assistées et non-assistées pour la prothèses BCR (99 vs. 88 minutes, p<0.001), contrairement à certaines affirmations de la littérature.

    Conclusion : Le système robotique CORI allonge le temps opératoire, et il apparaît peu probable qu’une expérience accrue renverse cette tendance. D’autres bénéfices cliniques devront être démontrés afin de contrebalancer les coûts et le temps supplémentaire associés à son utilisation.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Remise Prix Meilleure communication
    14h50 / 15h15
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    Pause et visite de l'exposition
    15h15 / 15h45
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    Symposium PTH chez le sujet jeune
    15h45 / 17h00
    Orateur(s) : Jean-Marie Philippeau (Saint-Herblain), Ronald Isida (Carpentras)
    Introduction
    Orateur(s) : Jean-Marie Philippeau (Saint-Herblain)
    15h45 / 15h51
    Revue de la littérature
    Orateur(s) : Cyril Brossier (Saint-Étienne)
    15h51 / 15h57
    Résultat de l’enquête
    Orateur(s) : Alexandre Blairon (Valenciennes)
    15h57 / 16h03
    Description de la série rétrospective
    Orateur(s) : Henri Favreau (Strasbourg)
    16h03 / 16h09
    Description de la série prospective
    Orateur(s) : Ophelie Manchec (Toulouse)
    16h09 / 16h15
    Analyse des résultats par sous-groupe
    • 16h15 Simple mobilité Cer/cer, Henri PEUCHOT
    • 16h21 Simple mobilité Cer-métal/PE, Sami SOUISSI
    • 16h27 Resurfaçage, Lola RICHE
    • 16h33 Double mobilité, Pierre MARTZ

    Orateur(s) : Henri Peuchot (Marseille), Sami Souissi (Clermont-Ferrand ), Lola Riché (Lille), Pierre Martz (Dijon)
    16h15 / 16h39
    Analyse multivariée comparative
    Orateur(s) : Victoria Teissier (Paris)
    16h39 / 16h45
    Conclusion et synthèse
    Orateur(s) : Sébastien Lustig (Lyon)
    16h45 / 16h51
Rachis
08h00 - 17h30
Salle 351
Journée des spécialités : SFCR
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    Conférences d’enseignement
    08h30 / 10h00
    Modérateur(s) : Jean Meyblum (Chartres), Nacer Mansouri (Nancy)
    Chirurgie de guerre
    Orateur(s) : Arnaud Dagain (Toulon), Philémon Robert (Issy-Les-Moulineaux)
    08h30 / 09h15
    Controverses sur la TLIF
    • Quand-est ce que je mets une TLIF ?
    • Quand-est ce que je fais du MIS ?
    • Quand-est ce que je fais une UNILIF ?

    Orateur(s) : Sylma Diabira (Saint-Grégoire)
    09h15 / 10h00
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    Conférence invité d’honneur - Idiopathic scoliosis in children : A strategic vision
    10h00 / 10h30
    Orateur(s) : Vo Quang Dinh Nam (VIET NAM)
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    Pause et visite de l'exposition
    10h30 / 11h00
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    Symposium : Prise en charge des hernies discales thoraciques
    • Introduction / Mourad Ould-Slimane (Rouen)
    • Présentation clinique et paraclinique – Indication / Marc Khalifé (Paris)
    • Chirurgie par voie postérolatérale – pédiculo-transversectomie / Mourad Ould-Slimane (Rouen)
    • Chirurgie par voie antérieure / Steven Knafo (Paris)
    • Chirurgie par voie endoscopique / Guillaume Lonjon (Montpellier)
    • Conclusion / Steven Knafo (Paris)
    11h00 / 12h30
    Directeur(s) : Steven Knafo (Paris), Mourad Ould-Slimane (Rouen), Orateur(s) : Marc Khalifé (Paris), Guillaume Lonjon (Montpellier)
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    Pause déjeuner et visite de l'exposition
    12h30 / 13h30
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    Symposium : La psyché des chirurgiens du rachis
    • Biais cognitifs sur la décision chirurgicale 
    • Exemples en pratique clinique et résultat sondage/ L. Marie-Hardy (Paris) 
    • Session interactive / Bertrand Debono (Versailles), L. Marie-Hardy (Paris)
    • Retour d’expérience / Vincent Pointillart (Bordeaux)
    • L'approche sociologique / Benjamin Bouyer (Bordeaux)
    • Conclusion / Bertrand Debono (Versailles)
    13h30 / 15h00
    Modérateur(s) : Laura Marie-Hardy (Paris), Bertrand Debono (Versailles), Orateur(s) : Vincent Pointillart (Bordeaux), Benjamin Bouyer (Bordeaux)
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    Quoi de neuf ? L’endoscopie « Trans-SAP » : Pourquoi ? Comment ?
    15h00 / 15h30
    Orateur(s) : Marc Szadkowski (Lyon)
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    Pause et visite de l'exposition
    15h30 / 16h00
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    Prix de la meilleure communication orale de la SFCR
    16h00 / 16h10
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    Présentation des travaux des boursiers SFCR
    16h10 / 16h20
    Orateur(s) : Léonard Chatelain (Paris), Anis Choucha (Marseille), Marc Khalifé (Paris), Arthur Poiri (Brest)
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    Remise des bourses aux lauréats SFCR
    16h20 / 16h30
    Orateur(s) : Daniel STARTUN (Marseille), David Gadoin (Paris), Mayeul Dumarty (Strasbourg), Corentin Petitpas (Nancy)
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    Cas cliniques
    16h30 / 17h30
    Modérateur(s) : Marc Khalifé (Paris), Nacer Mansouri (Nancy), Orateur(s) : Quentin Bazyr (Paris)
Pédiatrie
09h30 - 10h30
Salle 143
CE_02 Dysplasie fibreuse chez l’enfant
Président de séance : Pierre Lascombes (Caluire Et Cuire), Orateur(s) : Clémence Pfirrmann (Lyon)
Divers
10h30 - 11h00
Espace débat / Exposition Hall Ternes
Quand les chirurgiens se surpassent : Traverser l’Atlantique à la rame
Modérateur(s) : François Gouin (Lyon), Orateur(s) : Thierry Judet (Faucon)
Pédiatrie
11h15 - 12h15
Salle 143
CE_03 Complications orthopédiques de la drépanocytose chez l’enfant
Président de séance : Pierre Mary (Paris ), Orateur(s) : Anne-Laure Simon (Paris)
Hanche
12h00 - 13h30
Salle 111 / 112 / 113
Atelier d'échographie : hanche
Présentateur(s) : Bruno Bonnaire (Dreuil-Les-Amiens)
12h30 - 12h45
Amphithéâtre Bordeaux
Photo de groupe
Divers industrie
13h00 - 14h00
Salle 352 AB
Symposium Symbios - PTG ORIGIN®: L’IMPLANT INDIVIDUALISÉ
Orateur(s) : Tarik Ait si Selmi (Lyon), Donatien Bocquet (Arras), Michel Bonnin (Lyon), Henrique Gonçalves (Melun ), Elliot Sappey-Marinier (Lyon), Axel Schmidt (Lyon)
Divers industrie
13h00 - 14h00
Salle 353
Symposium Zimmer Biomet - Optimisation de ma pratique en arthroplastie du genou grâce à l'intégration de la robotique et de l'analyse des données
Orateur(s) : Jean-Noël Argenson (Marseille), Maxime Fabre Aubrespy (Marseille), Christian Lutz (Strasbourg)
Divers industrie
13h00 - 14h00
Salle 143
Symposium Spinaxis
Divers industrie
13h00 - 14h00
Salle 343
Symposium Enovis - Prothèse de hanche : concilier activité, préservation osseuse et durabilité
  • Chirurgie prothétique de la hanche : résultats cliniques et cas pratiques, N. REINA
  • Pourquoi l’Optimys® & RM est la meilleure solution pour les coxarthroses du sujet jeune et/ou actif, J. ROGER
  • Préservation osseuse et longévité des implants : résultats cliniques pour une solution durable, J.M FRIN
  • Questions & réponses
Orateur(s) : Jean-Marie Frin (Rennes), Nicolas Reina (Toulouse), Julien Roger (Lyon)
Divers industrie
13h00 - 14h00
Salle 342 AB
Symposium Lépine - Révision de PTH : du geste redouté au geste maîtrisé - Des solutions et techniques accessibles à tous
Orateur(s) : Chahine Assi (LIBAN), Cécile Batailler (Lyon), Didier Fontes (Paris), Romain Gérard (Brest), Pascal Kouyoumdjian (Nîmes), Jean-Louis Prudhon (Grenoble)
Divers industrie
13h00 - 14h00
Salle 341
Symposium Médicalex : Clou SAFE DualCore. Implant biologiquement actif libérant des antibiotiques. Résultats obtenus en 220 patients.
Orateur(s) : Nuno Craveiro Lopes (PORTUGAL)
Divers industrie
13h00 - 14h00
Salle Arlequin
Symposium Orthofix - Approche pluridisciplinaire de préservation de membre : le rôle du transport tibial transversal dans la prise en charge des défauts osseux et tissulaires

Nous présenterons une technique alternative prometteuse à l’amputation et une approche chirurgicale novatrice dans le traitement des troubles vasculaires distaux. Cette session réunira des experts pour explorer le potentiel clinique, la technique opératoire et les premiers résultats obtenus. Une occasion unique de découvrir comment cette technique redéfinit la préservation des membres et ouvre de nouvelles perspectives.

Orateur(s) : Guillaume Maxant (Hagueneau), Nicolas Cellier (Nïmes)
Traumatologie
14h00 - 15h00
Amphithéâtre Passy
Workshop : Plaque de reconstruction pour fracture péri prothétique : hanche, genou etc
Pédiatrie
14h00 - 15h31
Salle 143
Communications orales : Pédiatrie
Modérateur(s) : Virginie Rampal (Nice), Sébastien Pesenti (Marseille)
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    Un pied bot varus équin supposé idiopathique en prénatal le reste-t-il toujours après la naissance ?
    14h00 / 14h07
    Orateur(s) : Charlotte Scabello (Paris)
    

    Communications orales

     

    Pediatrics

    ABSTRACT N° SOFCOT25-306

    Un pied bot varus équin supposé idiopathique en prénatal le reste-t-il toujours après la naissance ?

     

    Charlotte Scabello* 1, Alina Badina1, Jade Burnouf1, Philippe Wicart1

    1APHP, Paris, France

    Introduction : Le pied bot varus équin (PBVE) est une déformation congénitale pouvant être idiopathique ou associée à une pathologie plus générale. Son diagnostic anténatal repose sur l’échographie, souvent complétée par une amniocentèse pour étude génétique. L’objectif de ce travail est d’étudier la corrélation entre les constatations prénatales évocatrices de PBVE idiopathique et le diagnostic retenu au décours de la naissance.

    Material and methods : Une série monocentrique d’enfants pour lesquels le diagnostic de PBVE idiopathique a été suggéré avec les examens prénataux, nés entre 2015 et 2020 inclus, a été analysée quant au diagnostic retenu après la naissance avec un recul d’au moins 5 années.

    Results : La population étudiée incluait 572 enfants. Parmi ceux-ci, 16 (2,79%) avaient une pathologie sous-jacente diagnostiquée après la naissance ou au cours des premiers mois ou premières années. Ces enfants avaient un PBVE unilatéral dans 2 cas (12%) et un PBVE bilatéral dans 14 cas (88%). Il s’agissait de 5 pathologies malformatives génétiques, d’un Syndrome de Di George, de 4 arthrogryposes, d’une dysplasie polyépiphysaire récessive, d’une d’ichtyose congénitale, de 3 troubles neuro-développementaux et d’une agénésie tibiale.

    Discussion : Cette corrélation entre diagnostics étiologiques prénatal et post-natal de PBVE sur une cohorte d’enfants suivis cliniquement pendant au moins 5 ans apporte plusieurs informations nouvelles. Cela permet de noter la fréquence des faux négatifs du diagnostic prénatal de PBVE idiopathiques. De telles constatations concernent dans la majorité des cas des enfants avec PBVE bilatéraux. Il peut aussi s’agir dans plus d’un cas sur dix d’enfants avec un PBVE unilatéral, pour lesquels il est souvent recommandé de ne pas proposer d’amniocentèse sur cet argument d’unilatéralité.

    Conclusion : Les données apportées par cette étude peuvent influer sur la collaboration entre orthopédistes pédiatres et obstétriciens, les informations données aux futurs parents lors du diagnostic pré-natal avec l’orthopédiste pédiatre et soulignent l’importance d’une attention toute particulière après la naissance.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Legg-Calvé-Perthes disease. Results with Treatment by Revascularization with Tunneling and Fixed Arthrodiastasis in 49 Patients.
    14h07 / 14h14
    Orateur(s) : Nuno Craveiro Lopes (PORTUGAL)
    

    Communications orales

     

    Pediatrics

    ABSTRACT N° SOFCOT25-584

    Legg-Calvé-Perthes disease. Results with Treatment by Revascularization with Tunneling and Fixed Arthrodiastasis in 49 Patients.

     

    Nuno Craveiro Lopes* 1

    1Orthopedic Department, Hospital Cruz Vermelha Portuguesa, Lisbon, Portugal

    Introduction : it is known that Perthes disease has a worse prognosis in children over 6 years of age.

    In these cases, we use revascularization by cervicocephalic transphyseal tunneling in the initial stage of necrosis, to accelerate and improve the progression of the disease and when a "hinge hip" occurs, we then perform an arthrodiastasis. This is the only procedure that allows us to reduce the subluxation and decompress the collapsed femoral head, protecting it during the plastic stage of fragmentation until reconstruction. We use a small non-articulated fixator with 6mm pins with hydroxyapatite. This fixator is simple, robust and very well tolerated by the patient,.

    Material and methods : We conducted a comparative study between forty-nine patients operated with this technique and a group of eleven patients operated with osteotomy and plate fixation after a period of traction in bed. It is worth noting that the ADT group included older patients and those with more severe injuries.

    Results : The evolution of revascularization by tunneling alone have shown good results in 76% of cases, The remaining 24% of the cases that progressed to collapse and subluxation were then subjected to arthrodiastasis.

    Radiological results with a mean follow-up of 10 years showed a statistically significant differences, with fewer poor outcomes in the arthrodiastasis group, only 12% Stulberg four and five, compared with 36% for the osteotomy group, although the ADT group had a worse prognosis.

    The evaluation of the final functional result using the Harris Hip Score showed a better result for the arthrodiastasis group, with an average score of 99%, and for the osteotomy group, 94%, values ​​also with statistically significant differences.

    Finally, regarding complications, we observed in the arthrodiastasis group some problems (22,4% of the cases) including infections (5 cases) and pin breakage (6 cases) requiring replacement, when at the beginning we used 5mm pins without hydroxyapatite, and had recurrence of head collapse in three of these cases. The osteotomy group had more than twice the rate of complications (54,5% of the cases), including 4 cases of varus deformity and shortening of more than 2,5 cm and one case each of osteochondritis and deep infection. Furthermore, all osteotomy cases required a second open surgery on central operating room to remove the osteosynthesis material.

    Discussion : .

    Conclusion : In conclusion, arthrodiastasis, unlike osteotomy, is indicated at any age and has led to better congruence and sphericity of the femoral head, fewer residual sequelae, especially leg lenght discrepancy and varus with Trendelenburg gait , better radiological results according to Stulberg. , better functional results according to the Harris Hip Score and t is also a shorter, less bloody surgical procedure, without blood loss and allows early weight bearing walking of the patient.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Pied bot varus équin congénital du nouveau-né : étude comparative des classifications de Diméglio et Pirani. Proposition d’une nouvelle classification : M5
    14h14 / 14h21
    Orateur(s) : Jade Burnouf-Lim (Paris)
    

    Communications orales

     

    Pediatrics

    ABSTRACT N° SOFCOT25-181

    Pied bot varus équin congénital du nouveau-né : étude comparative des classifications de Diméglio et Pirani.

    Proposition d’une nouvelle classification : M5

     

    Jade Burnouf-Lim* 1, Claire Grégoire2, Raphaël Seringe1, Philippe Wicart1

    1Chirurgie orthopédique et traumatologie pédiatrique, Hôpital Necker Enfants Malades, Paris, France, 2Chirurgie orthopédique et traumatologie, Cliniques universitaires Saint Luc, Bruxelles, Belgium

    Introduction : En 1995, sont apparues 2 classifications : l’une complexe et objective (Diméglio), l’autre simple mais peu objective (Pirani).

    Nous proposons une nouvelle classification basée sur la position du 5ème métatarsien (M5) en faisant l’hypothèse qu’elle est plus simple et objective.

    Material and methods : Vingt-six PBVE idiopathiques ont été examinés par 2 observateurs seniors avec évaluation des paramètres utilisés dans Diméglio, Pirani et M5.

    C’est la modification de Chu qui a été utilisée pour Diméglio : 8 paramètres, un score sur 20 et 3 types de sévérité croissante (au lieu de 4 dans la classification originale).

    La classification de Pirani utilise 6 paramètres, un score sur 6 et définit 3 types.

    La classification M5 comporte 2 paramètres angulaires : adduction et équin de M5 par rapport à la jambe en position de correction maximale. La moyenne de ces deux valeurs définit 3 types : I (0 à 20°), type II (21 à 45°) et type III (> 45°). Les bornes de cette classification sont identiques à celle de Diméglio.

    Results : Le nombre de PBVE était respectivement pour les classifications de Diméglio, Pirani et M5 pour le type I de 6, 3, 6 ; pour le type II de 13, 9, 15 ; pour les types III de 7, 14, 5. Les résultats diffèrent entre M5 et Pirani pour 60% des pieds (au profit des types III pour Pirani), alors qu’ils diffèrent de 16% entre M5 et Diméglio.

    La vacuité de la coque talonnière (1 point /6 selon Pirani) est constante.

    Les sillons sont évalués sur 2 points/20 pour Diméglio et 2/6 pour Pirani. Ils sont constants pour le sillon postérieur et quasi-constant pour le sillon médial.

    Le cavus latéral est également constant, tandis que le cavus médial, lui, n’existe pas.

    Discussion : Résultats partiels :

    La vacuité de la coque talonnière décrit en réalité une hypertrophie graisseuse de la partie plantaire de la coque et non de la partie postérieure ; il s’agit donc d’une mauvaise terminologie, invalidant la classification de Pirani.

    Les sillons, comme l’ont montré d’autres auteurs, n’ont pas de valeur discriminative. Il en est de même pour le cavus latéral qui est constant.

    Résultats globaux :

    La classification de Pirani est plus sévère du fait de sa redondance, du caractère non discriminant des sillons et de la coque talonnière, et de l’absence de valeurs angulaires (remplacées par « modérée ou sévère »). Elle est déconseillée.

    Conclusion : Les résultats des classifications de Diméglio et M5 sont proches. Cette dernière a l’intérêt de la simplicité sans calcul de score et de la rapidité d’exécution, la rendant très adaptée à la pratique clinique, ce qui confirme notre hypothèse.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Traitement des pieds bots varus équins non idiopathiques, négligés et récidivants après chirurgie par la technique de Ponseti- Résultats à court terme à propos de 39 cas ( 60 pieds )
    14h21 / 14h28
    Orateur(s) : Mohammed Tazi Charki (MAROC)
    

    Communications orales

     

    Pediatrics

    ABSTRACT N° SOFCOT25-229

    Traitement des pieds bots varus équins non idiopathiques, négligés et récidivants après chirurgie par la technique de Ponseti- Résultats à court terme à propos de 39 cas ( 60 pieds )

     

    Mohammed Tazi Charki* 1, 2, hatim jabri1, 2, meryem fettah1, 2, hicham abdellaoui1, karima atarraf1, 2, Moulay Abderrahmane Afifi1, 2

    1traumato orthopédie pédiatrique , CHU Hassan II , 2faculté de médecine de pharmacie et de médecine dentaire , université Sidi Mohammed Ben Abdellah , Fès , Morocco

    Introduction : La technique de Ponseti est le gold standard dans le traitement des pieds bots idiopathiques. Pour les pieds bots non idiopathiques, négligés, et les pieds bots récidivants, les résultats de cette technique restent controversés.

    L’objectif de ce travail est de déterminer l’efficacité de la technique de Ponseti dans ce type non idiopathique des pieds bots.

    Material and methods : C’est une étude prospective à propos de 39 patients (60 pieds), présentant un pied bot non idiopathique (26 cas ; 41 pieds), idiopathique négligé (6 cas ; 8 pieds), et récidivant après chirurgie de libération postéromédiale (7 cas ; 11 pieds). Les patients ont été évalués au cours de chaque séance de plâtre par le score de Pirani. la correction suit la séquence cavus- addutus -varus et équin . Les nombres de plâtres, le taux de correction initiale , d’échec de traitement et de récidive ont été notés. Le recul moyen était de 18 mois (12-30 mois).

    Results : L’âge moyen au moment du premier plâtre est de 20 mois avec des extrêmes de 14 jours à 9 ans, avec une prédominance masculine soit 74,3% des cas. La malformation est située à gauche dans 8 cas, 10 cas à droite, et bilatérale dans 21 cas. Les causes des pieds bots secondaires ont été dominées par la spina bifida dans 11 cas, et l’ arthrogrypose dans 8 cas.

    Le nombre moyen de plâtres est 7 (4 – 14 plâtres) : 7 plâtres (5 – 11 plâtres) dans les pieds bots négligés, 6 plâtres (4 – 8 plâtres) dans les pieds bots récidivants après chirurgie , et 7 plâtres (5 – 12 plâtres) dans les non idiopathiques. La ténotomie du tendon d’Achille (ou l’allongement pour les récidives) a été réalisée chez tous les patients. Le transfert du tibial antérieur a été fait dans 4 cas de persistance d’une supination dynamique résiduelle . Dans 8 cas, la ténotomie du tendon d’Achille a été réalisé avant la correction des autres déformations vu la stagnation du score de Pirani.

    4 pieds avait un récidive, 2 parmi eux ont été opérés par une abord postero-médial, et les 2 autres repris pour Ponseti, avec bons résultats. 2 pieds avait une récidive de l’équin gérés par re-ténotomie du tendon d’Achille. 2 cas ont bénéficié d’un raccourcissement de l’arche externe pour persistance d’une adduction résiduelle.

    Discussion : Le traitement de ce type de pieds bots par la technique de Ponseti nécessite plus de séances de plâtrage et certaines modifications de la technique originale. Le taux de correction initiale est de 67% et après les gestes associés ce taux est de 82% .

    La nécessité de geste associés est plus importants dans les pieds bots négligés. La récidive est plus marquée dans les pieds bots non idiopathique ( 25 % dans les spina bifida et 37 % dans l'arthrogrypose .

    C'est une étude prospective , ayant comme limite le suivi à court terme .

    les résultats sont soutenus par des séries publiées

    Conclusion : Le traitement des pieds bots non idiopathiques, négligés, et les récidives nécessite plus de séances de plâtres, mais reste une méthodes non invasive avec des bons résultats

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Traitement du pied varus équin dystonique chez l’enfant paralysé cérébral.
    14h28 / 14h35
    Orateur(s) : Bruno Dohin ()
    

    Communications orales

     

    Pediatrics

    ABSTRACT N° SOFCOT25-232

    Traitement du pied varus équin dystonique chez l’enfant paralysé cérébral.

     

    Noemie Berland1, Elie Haddad1, 2, Hassan Al Khoury Salem1, Bruno Dohin* 1, 3

    142000, Service de Chirurgie Pédiatrique CHU Nord St Etienne, 242000, SYMBIOSE, Université Jean Monnet, 342000, LIBM, Université Jean Monnet, St Etienne, France

    Introduction : La paralysie cérébrale (PC) est responsable de troubles fonctionnels à la marche chez l’enfant liés à la spasticité, les rétractions musculaires ou à des mouvements dystoniques. Le pied varus équin dynamique en relation avec une dystonie ne répond pas parfaitement aux traitements habituels utilisés dans la PC conduisant à une récidive parfois rapide de la déformation. Nous proposons une réponse chirurgicale possible à cette déformation à l’aide de ténodèses qui neutralisent l’hyperactivité des muscles concernés en utilisant les muscles antagonistes.

    Nous proposons des hémi-transferts tendineux antagonistes pour neutraliser les effets délétères du muscle jambier postérieur et/ou du triceps sural dans le pied varus équin dystonique chez le PC marchant.

    Les objectif de notre étude est de confirmer la pérennité de la correction obtenue et de vérifier les conséquences fonctionnelles sur la marche.

    Material and methods : Il s’agit d’une étude rétrospective de 26 patients (27 pieds) ayant bénéficié d’un hémi-transfert de jambier postérieur isolé sur le long fibulaire (JP) et dont 11 ont été associés à un hémi-triceps sural sur le jambier antérieur (TS) pour pied varus équin dynamique. Les critères d’inclusion étaient : PC marchant, Pied varus ou varus-équin principalement dystonique, ne répondant plus au traitement médical. Les patients ont bénéficié d’une évaluation clinique pré et post opératoire et pour la plupart d’une évaluation concomitante en analyse quantifiée de la marche (AQM).

    Results : Tous les patients ont été revus. Le recul moyen était de 2 ans. Cliniquement, on retrouvait un gain sur l’équin de 9,5° en moyenne et de 10° en cas de double transfert (JP et ST). Le Varus, a été amélioré de 9,23° en moyenne et 8,75°respectivement. En AQM, nous les résultats sont confirmés en cinématique et l’analyse cinétique a confirmé qu’aucune dégradation de la propulsion n’est intervenue dans les suites du geste pour tous les cas. Nous avons noté 6 échecs : 2 patients (3 pieds) ont requis une double arthrodèse pour récidive de la déformation. 4 autres patients (dont 2 double transferts) ont récidivé sans reprise thérapeutique.

    Discussion : La dyskinésie dystonique représente un challenge thérapeutique dont la physiopathologie est complexe. Les mouvements dystoniques répondent mal aux traitements médicaux alors que le trouble est simplement fonctionnel (i.e. non anatomique). Les auteurs proposent une réponse chirurgicale fonctionnelle qui donne un résultat positif et durable dans 70% des cas. Les échecs peuvent relever d’un geste plus radical.

    Conclusion : Le principe de neutralisation agoniste/antagoniste est simple, peu risqué, pérenne et éventuellement réversible, sans conséquence délétère au niveau fonctionnel : les doubles transferts neutralisent de façon satisfaisante le prépositionnement du pied lors de l’attaque du pas, sans perte de la propulsion de la cheville et donc sans effet délétère sur le cycle de marche.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Description arthroscopique et devenir à moyen terme des coalitions calcaneo-naviculaires de l'enfant et de l'adolescent
    14h35 / 14h42
    Orateur(s) : Marion Delpont (Montpellier)
    

    Communications orales

     

    Pediatrics

    ABSTRACT N° SOFCOT25-423

    Description arthroscopique et devenir à moyen terme des coalitions calcaneo-naviculaires de l'enfant et de l'adolescent

     

    Marion Delpont* 1, Amaury Baylac1, Kitisack Chanthany1, François Bauzou1, Pauline Joly-Monrigal1, Clément Jeandel1, Fanny Alkar1

    1Orthopédie pédiatrique, CHU Montpellier, Montpellier, France

    Introduction : Il est possible depuis quelques années de réséquer les coalitions calcaneo-naviculaires sous arthroscopie, mais jusqu'à présent la description arthroscopique de ces lésions n'a pas été effectuée et peu de données existent sur les résultats à moyen terme de ce traitement. L'objectif principal était d'établir une description arthroscopique peropératoire des coalitions calcanéo-naviculaires chez l'enfant et l'adolescent. L'objectif secondaire était d'évaluer les résultats de leur résection arthroscopique à moyen terme.

    Material and methods : Nous avons mené une étude rétrospective monocentrique, incluant les enfants et adolescents ayant eu une résection arthroscopique de coalition calcanéo-naviculaire avec un recul minimum de 2 ans. Le type de coalition et les variantes anatomiques constatées en peropératoire ont été colligées. L’évaluation préopératoire et au dernier recul comportait : au niveau clinique et fonctionnel le score AOFAS de la cheville et de l’arrière pied, ainsi que l’analyse de l’empreinte podoscopique; au niveau radiologique une analyse de radiographies en charge du pied en dorso-plantaire (angle talus M1, angle talus-calcaneus) et de profil (angles du calcaneus avec l’horizontale, du talus avec l’horizontale, du talus avec le premier rayon, l’angle de Djian). Les analyses statistiques étaient réalisées à l'aide du test des rangs signés de Wilcoxon.

    Results : Nous avons inclus 33 enfants et adolescents (38 pieds) d'un âge moyen de 11,8 ans (de 8 à 18 ans) au moment de la chirurgie. L'indication chirurgicale était posée en cas de coalition calcanéo-naviculaire symptomatique résistant à un traitement orthopédique bien conduit pendant au moins 6 mois. Les cas comprenaient 22 apophyses antérieures trop longues (TLAP), 9 synchondroses et 7 synostoses. Dans 9 cas, les TLAP étaient associées à une synfibrose et/ou à un ligament calcanéo-naviculaire atrophique. Ce ligament était généralement absent chez les patients atteints de synchondrose et de synostose. Trois cas de TLAP étaient associés à une articulation calcanéo-naviculaire aberrante. Le recul moyen était de 4,8 ans (de 2 à 7 ans). Le score AOFAS moyen s'est amélioré significativement, passant de 52,1 (extrêmes 14-65) en préopératoire, à 89,8 (extrêmes 43-100 ; p=0,004), avec une amélioration d’en moyenne un stade vers la normale de l’empreinte podoscopique (p=0,007). Radiologiquement, il y avait une amélioration significative sur les clichés de profil en charge de l’angle de Dijan-Annonier, l'angle talus-M1, la pente calcanéenne et la divergence talo-calcanéenne. Deux cas ont nécessité une reprise chirurgicale pour récidive du rétrécissement de l'espace calcaneo-naviculaire.

    Conclusion : La résection arthroscopique des coalitions calcanéo-naviculaires met en évidence qu'elles peuvent être de plusieurs types, dont certains peuvent être associés les uns aux autres et/ou à des variantes anatomiques. Le ligament calcanéo-naviculaire est atrophié ou absent chez la plupart des patients.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Pelvic Ring Fractures in the Pediatric Population: A Retrospective Analysis of Clinical and Radiological Outcomes
    14h42 / 14h49
    Orateur(s) : Khalil Grouz ()
    

    Communications orales

     

    Pediatrics

    ABSTRACT N° SOFCOT25-585

    Pelvic Ring Fractures in the Pediatric Population:

    A Retrospective Analysis of Clinical and Radiological Outcomes

     

     

    Ahmed Amine Mohseni1, Mourad Zaraa2, Khalil Grouz* 1, Nizar Aouinti3, Walid Saied3, Sami Bouchoucha3, Mohamed Nabil Nessib3, Mohamed Zairi3

    1Orthopedie, Hopital Enfant , Tunis, 2Orthopedie, Centre Traumato Ben Arous , Ben Arous, 3orthopedie, hopital enfants, tunis, Tunisia

    Introduction : Pelvic ring fractures in children are rare but potentially severe injuries, often associated with high-energy trauma. Their management differs from adult cases due to the unique biomechanical and anatomical characteristics of the immature pelvis. This study aims to analyze the clinical and radiological outcomes of pediatric pelvic ring fractures.

    Material and methods : We conducted a retrospective study of pediatric patients diagnosed with pelvic ring fractures at our institution over the past ten years. Patients were classified according to the Tile classification system. Clinical outcomes, including functional recovery, complications, and the need for surgical intervention, were assessed. Radiological parameters were analyzed to evaluate fracture healing and potential growth disturbances

    Results : Our cohort included 73 patients (mean age 10,3 years). The most common injury mechanism was pedestrian hit by car. Type A2 fractures were the most frequent. Conservative management was preferred in 94,52% of cases, while 5,73% required surgical stabilization. At final follow-up, 98,63% of patients achieved full functional recovery, while 1,36% experienced residual gait abnormalities or pain. No significant growth disturbances were observed in all patients.

    Conclusion : Pediatric pelvic ring fractures require individualized management based on fracture type and patient age. Conservative treatment yields favorable outcomes in most cases, but certain fracture patterns necessitate surgical intervention. Long-term follow-up is essential to monitor potential growth-related complications

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Les fractures de bassin chez l'enfant: quelle prise en charge?
    14h49 / 14h56
    Orateur(s) : Tarik SALAMA (MAROC)
    

    Communications orales

     

    Pediatrics

    ABSTRACT N° SOFCOT25-520

    Les fractures de bassin chez l'enfant: quelle prise en charge?

     

    Tarik SALAMA* 1, Amine El Khassoui1, Ahmed EL MOULOUA1, elmouhtadi Aghoutane1, Redouane El Fezzazi1

    1orthopédie-traumatologie pédiatrique , faculté de médecine et de pharmacie, université Cady Ayyad Marrakech, Hôpital mère-enfant, CHU mohamed VI marrakech, Marrakech, Morocco

    Introduction : Introduction :

    Les fractures du bassin pédiatriques sont rares et complexes s’intégrant souvent dans

    le cadre d’un polytraumatisme, avec des traumatismes à haute énergie. Cette étude vise à évaluer les fractures du bassin pédiatriques selon les classifications cliniques et radiologiques et à fournir une analyse détaillée des résultats fonctionnels et sociaux après traitement.

    Conclusion :

    Material and methods : Cette étude inclut 47 cas de fractures du bassin pédiatriques (y compris les fractures acétabulaires)

    entre 2008 et 2023 avec un suivi continu d’au moins 6 mois. Les

    classifications radiologiques (classifications de Tile et Judet-Letournel) ont été utilisées pour

    catégoriser les fractures. Les résultats fonctionnels ont été évalués à l’aide du score de Majeed

    modifié, adapté au contexte pédiatrique.

    Results : L’âge moyen des patients était de 9,4 ans, avec deux pics observés à 6 ans et entre 11

    et 14 ans. Une prédominance masculine a été notée, avec une sex-ratio de 2,13 (68% de garçons

    contre 32% de filles). Les accidents de la route représentaient 57,4 % des cas comme cause la plus

    fréquente. Les catastrophes sismiques ont été notées dans 12,8% des cas.

    Selon la classification de Tile, type A : 27 cas ont bénéficié d’un traitement

    conservateur reposant sur un repos strict associé à une traction monopodale ou bipodale. Type B : 12

    cas, dont 3 ont nécessité une ostéosynthèse par plaque vissée pour disjonction pubienne et un cas

    pour fracture du cotyle, tandis que les autres cas ont été pris en charge de manière conservatrice.

    Type C : 5 cas, dont 1 a bénéficié d’un fixateur externe. les Résultats fonctionnels Selon le score de Majeed modifié montraient 16 cas avec des résultats excellents (34 %),

    impliquant principalement des fractures de type A1 et A2. Trois cas jugés de bons: 2 cas

    avec des fractures de type B1 et 1 cas avec une fracture de type B2. Un cas avait un résultat moyen

    impliquant une fracture de type C1.

    Les complications observées ont été réparties entre le cal vicieux, la persistance de la disjonction de

    la symphyse pubienne, la limitation des mouvements, la douleur chronique et l’inégalité de longueur

    des membres.

    Conclusion : L’étude a montré que des fractures du bassin pédiatrique peuvent être traitées à l’aide d’approches conservatrices ou chirurgicales si nécessaire, avec des résultats fonctionnels

    excellents à bons dans la majorité des cas. Cependant, un suivi à long terme est essentiel pour

    prévenir les complications liées à la croissance ou à la stabilité structurelle.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Le déséquilibre des épaules est-il associé à des limitations fonctionnelles durant la marche chez les patients ayant une scoliose idiopathique de l’adolescent ?
    14h56 / 15h03
    Orateur(s) : Maria Rassam ()
    

    Communications orales

     

    Pediatrics

    ABSTRACT N° SOFCOT25-631

    Le déséquilibre des épaules est-il associé à des limitations fonctionnelles durant la marche chez les patients ayant une scoliose idiopathique de l’adolescent ?

     

    Maria Rassam* 1, Ayman Assi1, Mohamad Karam1, Maria Asmar1, Emmanuelle Wakim1, Maria Karam1, Marc Mrad1, Guy Awad1, Joe Azar1, Luna Choukr1, Jean Pierre Saad1, Yamen Beyh1, Michel Ammouri1, Josef Lattouf1, Mohamad Hajj Youssef1, Frédéric Maatouk1, Abir Massaad1, Ismat Ghanem1, Rami Rachkidi1

    1Université Saint-Joseph de Beyrouth, Beyrouth, Lebanon

    Introduction : Patients with adolescent idiopathic scoliosis (AIS) often present with shoulder imbalance, a common cause for consultation. More recently, it was shown that AIS patients present kinematic impairment during gait at both the shoulders’ level and the scoliotic spinal segments that are compensated in the adjacent spinal segments, the pelvis or the lower limbs. The aim was to evaluate shoulder imbalance in AIS and its relationship to radiographic parameters, QOL scores and gait kinematics.

    Material and methods : 64 AIS (42 Lenke 1 with right convexity, 22 Lenke 5 with left convexity, average Cobb:36 & 23 resp.) and 23 healthy subjects (with similar age & height) filled the SRS22r questionnaire. 3D gait analysis was performed to calculate full-body joint and segment kinematics during walking. All participants underwent low-dose biplanar X-rays from which the classic 3D spinopelvic and scoliosis parameters were calculated. The acromial angle was measured on the frontal Xray between the bi-acromial line and the horizontal. Nine operators measured the acromial angle twice on a subset of 20 AIS patients in order to evaluate its reliability by calculating the intraclass correlation coefficient (ICC) and the confidence interval at 95% (CI95%). The acromial angle was compared between groups and its correlation with the scoliotic parameters, 3D gait kinematics and QOL scores were evaluated.

    Results : The acromial angle showed to be a highly reliable parameter (ICC=0.99 & CI95%=0.66°). Lenke 1 patients had elevated right shoulders, while Lenke 5 patients had elevated left shoulders (acromial angle: -1±2° vs 1±2° resp., p=0.02). AIS patients had several gait impairments among which, an increased shoulder lateral bending (Lenke 1: -2, Lenke 5: 3, controls: 0°) and axial rotation (Lenke 1:6, Lenke 5:2, controls:0°) as well as a dynamic thoracic hypokyphosis (Lenke 1: 20, Lenke 5: 22, controls: 27°; all p<0.05). The radiographic acromial angle was correlated to the Cobb angle (r=-0.30), SRS22r pain score (r=-0.25), the dynamic shoulder lateral bending (r=0.48, Fig.1) and axial rotation (r=0.38, all p<0.05).

    Conclusion : Shoulder imbalance in patients with AIS is critical for preoperative assessment and surgical planning, as it may contribute to suboptimal outcomes after spinal fusion. Beyond its radiological and clinical significance, this study demonstrates that shoulder imbalance is associated with gait functional impairment. Therefore, it is important to consider these associations in the overall evaluation of AIS patients.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    L’impact de l’instrumentation postérieure et de la fusion rachidienne sur les paramètres de la cage thoracique chez les sujets ayant une scoliose idiopathique de l’adolescent
    15h03 / 15h10
    Orateur(s) : Ismat Ghanem ()
    

    Communications orales

     

    Pediatrics

    ABSTRACT N° SOFCOT25-538

    L’impact de l’instrumentation postérieure et de la fusion rachidienne sur les paramètres de la cage thoracique chez les sujets ayant une scoliose idiopathique de l’adolescent

     

    Mohamad Karam1, Ayman Assi1, 2, Claudio Vergari2, Rami Rachkidi1, Abir Massaad1, Khalil Kharrat1, Ismat Ghanem* 1

    1Université Saint-Joseph de Beyrouth, Beyrouth, Lebanon, 2Institut de Biomécanique Humaine Georges Charpak, Arts et Métiers, Paris, France

    Introduction : Adolescent idiopathic scoliosis (AIS) induces a 3D deformity of the rib cage. This study aimed to analyze the modification of rib cage deformity following posterior instrumentation and fusion (PIF) in patients with AIS.

    Material and methods : 35 patients with AIS (right thoracic Cobb=51±12°; 29F) underwent low dose biplanar X-rays before and after spinal fusion, followed by 3D reconstruction of the spine and rib cage. In addition to the classic spinopelvic and scoliosis parameters, the following 3D rib cage parameters were assessed: rib cage volumes (total, left and right from T1 to T10), rib hump at each vertebral level, volumetric spine penetration index (VSPI), and ribs orientation in both sagittal and coronal planes. Pre- and postoperative values were compared, and the changes (Δ=pre-post) were calculated.

    Results : Before surgery, 71% (25/35) of AIS patients exhibited severe rib cage deformity: 12/35 having rib hump>9° (type IIa), 4/35 having VSPI>6.3% (type IIb), 9/35 having both deformities (type IIc). In 51% of patients, T2 was the UIV and L4 the LIV. All patients received all-screw construct with 2 transverse hooks at the UIV for “soft landing”.

    Postoperatively, thoracic Cobb angle decreased by 67% (51±12 to 17±9°, p<0.001), apical vertebral rotation (AVR) by 61% (18±7 to 7±5°, p<0.001), whereas TK remained unchanged (T1T12: 26±10 to 29±10°, p=0.13).

    Surgical correction led to an 18% reduction in maximal rib hump (11±6 to 9±6°; p<0.001), and a 6% increase in rib cage volume (5115±908 to 5424±985cm3, p=0.001). However, VSPI did not change significantly (5±2 to 6±2%; p=0.25). After surgery, 20/25 patients still had severe rib cage deformity (6 with type IIa, 8 with type IIb, 6 with type IIc).

    The decrease of AVR correlated with the increase of the right rib cage volume (r=-0.5) and frontal rib orientation (r=-0.7, both p<0.05).

    Conclusion : Common corrective maneuvers used in PIF in AIS significantly improve coronal and horizontal spinal deformities but have no substantial impact on sagittal plane parameters. The effect on rib cage morphology correction is moderate. Correction of apical vertebral rotation seems to have an impact on rib cage volume and frontal rib orientation, potentially affecting rib hump. VSPI does not seem to improve significantly with standard surgical techniques and may require an extensive interlaminar release or the use of sublaminar bands.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Utilisation des angles jonctionnels normatifs pour définir la cyphose jonctionnelle proximale : quelle différence avec les critères de Glattes ?
    15h10 / 15h17
    Orateur(s) : Sébastien Pesenti (Marseille)
    

    Communications orales

     

    Pediatrics

    ABSTRACT N° SOFCOT25-548

    Utilisation des angles jonctionnels normatifs pour définir la cyphose jonctionnelle proximale : quelle différence avec les critères de Glattes ?

     

    Sébastien Pesenti* 1, Solene Prost1, Elie Choufani2, Brice Ilharreborde3, Federico Solla4, Yann Philippe Charles5, Benjamin Blondel1

    1Chirurgie rachidienne, 2Orthopédie Pédiatrique, Timone, Marseille, 3Orthopédie Pédiatrique, CHU Robert Debré, Paris, 4Orthopédie Pédiatrique, Lenval, Nice, 5Chirurgie rachidienne, CHRU Strasbourg, Strasbourg, France

    Introduction : La définition de la cyphose jonctionnelle proximale (PJK) selon Glattes ne prend pas en compte le niveau vertébral auquel elle peut survenir. En conséquence, le diagnostic de PJK radiographique peut être parfois posé par excès. Notre objectif était de définir les angles jonctionnels normaux (PJA) à chaque niveau vertébral basé sur l'analyse d'une cohorte normative et de comparer le taux de PJK en utilisant des méthodes de mesure traditionnelles avec celles dérivées de données normatives.

    Material and methods : Nous avons analysé les radiographies d'une cohorte de 780 volontaires asymptomatiques âgés de 12 à 18 ans. Les mesures comprenaient la cyphose thoracique (TK) de T1 à T12, la lordose lombaire (LL) de L1 à S1, les paramètres pelviens, et les PJA à chaque niveau vertébral (définis comme l'angle entre le plateau inférieur à un niveau donné et le plateau supérieur deux niveaux au-dessus). Des valeurs normatives des PJA ont été établies en tant que moyenne ± 2DS. Par la suite, une cohorte de 222 patients atteints de scoliose idiopathique de l'adolescent ayant bénéficié d'une arthrodèse postérieure avec un suivi minimum de deux ans a permis de comparer le taux de PJK selon

    les critères de Glattes avec le taux de PJA anormaux.

    Results : Dans la cohorte normative, l'âge moyen était de 14,6 ans. La TK moyenne était de 39,2°, et la LL moyenne de 54,7°. Les valeurs normatives pour PJA sont présentées dans la Fig. 1. Dans la cohorte de patients scoliotiques, l'âge moyen était de 15,1 ans. Selon les critères de Glattes, 50 patients (23 %) présentaient un PJK au dernier recul. Après application des valeurs normatives du PJA, seulement 22 patients (10 %) avaient des PJA anormaux. La discordance entre les critères de Glattes et les valeurs normatives était plus fréquente à T10 (40 % de discordance), T9 (25 %) et T3 (20 %).

    Conclusion : Les PJK représentent la complication mécanique la plus fréquente après arthrodèse chez l'adolescent. Notre étude fournit des valeurs normatives pour les angles jonctionnels proximaux selon le niveau de la première vertèbre instrumentée. Les résultats suggèrent qu'avec l'utilisation des critères de Glattes, les PJK sont surdiagnostiquées, en particulier chez les patients dont l'instrumentation débute en thoracique proximal.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Analyse vidéo et intelligence artificielle pour l’analyse du mouvement du membre supérieur chez l’enfant.
    15h17 / 15h24
    Orateur(s) : Estelle Alonso (Paris)
    

    Communications orales

     

    Pediatrics

    ABSTRACT N° SOFCOT25-990

    Analyse vidéo et intelligence artificielle pour l’analyse du mouvement du membre supérieur chez l’enfant.

     

    Estelle Alonso* 1, Elie Saghbiny1, Mathilde Payen2, Albert Murienne3, Raphael Vialle1, Franck Fitoussi1, Manon Bachy-Razzouk1

    1Hôpital Armand Trousseau, Paris, 2Centre Hospitalier Universitaire de Rouen, Rouen, 3IRT B-com, Rennes, France

    Introduction : Les indications des traitements chirurgicaux pour les pathologies de l’épaule chez l’enfant sont le plus souvent indiqués suite à l’examen clinique du patient, et il peut-être un véritable défi quand l’enfant est jeune. Le goniomètre et la classification de Mallet modifiée, actuellement considérés comme Gold Standard pour mesurer les amplitudes articulaires de l’épaule sont opérateurs dépendants, avec une limite dans la reproductibilité pour l’analyse précise des résultats chirurgicaux et le suivi des patients. Une nouvelle méthode d’examen clinique vidéo-assisté, sans marqueurs, a été validée chez l’adulte, utilisant une caméra RGB-D et un logiciel équipé d’une intelligence artificielle permettant d’évaluer les amplitudes articulaires de l’épaule. L’objectif de notre étude était de valider la méthode en population pédiatrique, saine puis pathologique.

    Material and methods : 80 enfants sains (de 6 à 17 ans) ont été recrutés, afin de comparer les mesures réalisées par le logiciel à celles obtenues avec un goniomètre, en utilisant un coefficient de corrélation de concordance (CCC). L’ensemble des mouvements de l’épaule étaient analysés, en amplitudes maximales actives et passives, ainsi qu’en amplitudes choisies par l’enfant. Les mouvements de la classification de Mallet modifiée étaient également comparés aux mesures du logiciel étudié. 5 enfants pathologiques ont secondairement été inclus.

    Results : Pour la population saine, la durée moyenne d’examen était de 28.97±7.65 minutes pour 3 séries de mouvements ,la comparaison des moyennes des amplitudes maximales actives montrant des concordances bonnes à très bonnes, sauf en RE2 et RI2. Les CCC des mesures passives étaient modérés à très bons, sauf pour l’adduction. Les concordances des amplitudes choisies par les enfants étaient quant à elles meilleures, allant de très bonnes à excellentes. En ce qui concerne la classification de Mallet, très peu d’erreurs de classifications étaient retrouvées. Pour la population pathologique, l’âge moyen était de 7.22±2.91 ans, et la durée moyenne d’examen était de 19.5±7.14 minutes pour deux séries de mouvement, avec une analyse possible dans 80% des cas mais 36% d’échecs de mesure.

    Discussion : Si l’analyse quantifiée de la marche (AQM) a permis de transformer la prise en charge des pathologies neuro-orthopédiques des membres inférieurs, l’analyse du mouvement du membre supérieur reste difficile à mettre en œuvre. L’examen clinique chez l’enfant est parfois très difficile, selon l’âge et le caractère de l’enfant. Cette nouvelle méthode d’analyse d’examen clinique sans marqueurs permet de standardiser et d’objectiver l’examen clinique de l’épaule chez l’enfant également en situation pathologique.

    Conclusion : L’examen clinique vidéo-assisté de l’épaule est une technique accessible, facile d’utilisation, qui semble fiable et reproductible chez l’enfant ; devenant un complément très prometteur pour le clinicien.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Description de l’alignement sagittal chez les patients atteints de paralysie cérébrale ayant différents profils de marche
    15h24 / 15h31
    Orateur(s) : Ayman Assi (LIBAN)
    

    Communications orales

     

    Pediatrics

    ABSTRACT N° SOFCOT25-635

    Description de l’alignement sagittal chez les patients atteints de paralysie cérébrale ayant différents profils de marche

     

    Abir Massaad1, Ayman Assi* 1, Mohamad Karam1, Jean Pierre Saad1, Josef Lattouf1, Marc Mrad1, Ismat Ghanem1

    1Université Saint-Joseph de Beyrouth, Beyrouth, Lebanon

    Introduction : Abnormal muscle tone and lever arm distortions in the lower limbs are common in children with cerebral palsy (CP), impacting their gait patterns. Medical and rehabilitation programs for ambulant CP typically focus on improving walking abilities, often without considering the impact of musculoskeletal alterations on overall postural alignment. . This study aims to investigate spinopelvic and global sagittal alignment in CP children.

    Material and methods : 38 ambulant children with spastic diplegia (age: 11±6 years) and 22 typically developing (TD) children (age: 11±3 years) had full body biplanar X-rays in order to calculate spino-pelvic and global alignment parameters. All participants underwent 3D gait analysis with subsequent calculation of joint and segment kinematics. CP children were classified according to their lower limbs’ kinematics and gait pattern. Spino-pelvic and global alignment parameters were compared between groups.

    Results : CP children were classified as the following gait patterns: apparent equinus (AE, N=14), true equinus (TE, N=15) and crouch (Cr, N=9). On static radiographs, an increased knee flexion was observed in Cr (20°) and AE (29°) groups compared to TD (-2°; p<0.001). The pelvis was more anteverted in TE (PT=-0.3°) and retroverted in Cr (14°) compared to TD (4°). Cr patients had an increased PI-LL mismatch compared to TD (PI-LL: 12° vs -6°, p=0.04). SVA was increased in all CP groups compared to TD (average SVA in CP= 35° vs 18° in TD, p<0.001). T1SPi was decreased in TE (-5°) and Cr (-4°) compared to TD (5°, all p<0.05).

    Conclusion : Children with spastic diplegia adopt different sagittal alignment profiles based on their walking pattern. In the AE and Cr groups, an anterior shift of the trunk was observed, likely as compensation for the posterior displacement of the center of mass caused by an increased knee flexion usually due to hamstring shortening or lever arms distortion. Children with TE exhibited more pronounced anterior shift of the trunk compared to others, related to a primary knee extension and pelvic anteversion in the standing position (fig.1). This suggests that children walking with TE were unable to compensate for their lower limb malalignment, which may explain the increased instability observed clinically in both standing and walking. While early orthopedic treatment aims at managing abnormal muscle tone to improve lower limb kinematics and motor function, this study emphasizes optimizing postural alignment throughout growth.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

Epaule-Coude
14h00 - 18h00
Salle 342 AB
Workshop du CJO : Phase Approfondissement : Fractures de la Palette Humérale

Workshops validant, réservés aux internes DES inscrits 

14h - 15h : Partie théorique ouverte à tous

15h - 16h : workshop session 1 / réservé aux internes sur préinscription (nombre de places limité à 40)

16h - 17h : workshop session 2 /réservé aux internes sur préinscription (nombre de places limité à 40)

17h - 18h : workshop session 3 /réservé aux internes sur préinscription (nombre de places limité à 40)

Poignet-Main
14h30 - 17h33
Salle 343
Journée des spécialités : SFCM
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    Battle : Rhizarthrose prothese TMC ou trapèzectomie et ses adjuvants
    14h30 / 14h45
    Orateur(s) : Jean-Michel Cognet (Reims), Hoel Letissier (Brest)
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    Comment rater une arthrodèse IPD
    14h45 / 14h58
    Orateur(s) : Laurent Obert (Besançon)
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    Analyse de survie de 377 prothèses trapézo-métacarpiennes à 4 ans en fonction de l'expérience du chirurgien
    14h58 / 15h05
    Orateur(s) : Sarah Pradel (Nîmes)
    

    Communications orales

     

    Wrist / Hand

    ABSTRACT N° SOFCOT25-303

    Analyse de survie de 377 prothèses trapézo-métacarpiennes à 4 ans en fonction de l'expérience du chirurgien

     

    Sarah Pradel* 1, Rémy Coulomb1, Pascal Kouyoumdjian1, Olivier Marès1

    1CHU Nîmes, Nimes, France

    Introduction : L'arthrose trapézo-métacarpienne est une cause fréquente de douleur du pouce. L'objectif principal de cette étude était d'identifier les complications et d'évaluer le taux de survie à 4 ans des prothèses trapézométacarpiennes (PTM) dans une large série de chirurgiens juniors et de chirurgiens seniors. Les objectifs secondaires étaient de déterminer les facteurs prédictifs de révision après PTM à l'aide d'analyses univariées puis multivariées afin de s’affranchir des facteurs confondants.

    Material and methods : Cette série de cas rétrospective a inclus 377 PTM entre 2012 et 2023 par des chirurgiens seniors et des chirurgiens juniors dans un CHU. Nous avons évalué des implants à simple mobilité et à double mobilité. Les révisions postopératoires ont été prises en compte quelle que soit leur indication. Pour l’analyse de survie, les révisions traumatiques, les patients décédés et les patients perdus de vue ont été exclus. Le taux de survie a été calculée par une analyse de Kaplan-Meier, et l’analyse multivariée grâce à un modèle de régression de Cox.

    Results : Parmi les 377 patients (81,6 % de femmes), l'âge moyen était de 64,7 ans, et le suivi moyen de 48 mois. Les patients opérés par des chirurgiens seniors présentaient un taux de révision des implants inférieur à celui des chirurgiens juniors, avec un taux de survie à 60 mois de 95,2 % contre 84,5 % (p<0,001*). Les patients de moins de 60 ans présentaient un risque de révision plus élevé (p 0,01*). En analyse univariée, le sexe, l'immobilisation, les implants à mobilité simple et le type d’anesthésie n’étaient pas associés à un risque accru de révision. Après analyse multivariée, l'expérience chirurgicale (HR 3,38 p 0,04) et l'âge jeune (HR 3,34 p 0,01) étaient des facteurs déterminants du taux de révision.

    Discussion : Dans notre étude, le taux de survie globale (95,9 % à 24 mois et 94,2 % à 60 mois) est proche de ceux rapportés dans la littérature. Peu d’études se sont concentrées sur les facteurs associés à la reprise chirurgicale après PTM. A l'instar de l’étude récente de Mattila, nous avons constaté que le jeune âge était un facteur associé à la reprise chirurgicale. Ils ont également identifié la chirurgie bilatérale simultanée du pouce comme un facteur de risque, mais cette procédure n’a pas été réalisée dans notre centre. L'augmentation du taux de révision chez les patients plus jeunes est probablement liée à des exigences fonctionnelles plus élevées. Mattila n’a pas identifié l’expérience du chirurgien comme augmentant le taux de révision. Cependant, Wilkens a rapporté que les patients plus jeunes et les chirurgiens avec peu d’expérience étaient associés à un taux de révision plus élevé. La chirurgie prothétique nécessite une courbe d’apprentissage importante.

    Conclusion : Les PTM donnent un excellent taux de survie à 4 ans, sans infection. Les chirurgiens juniors et les patients jeunes présentaient des taux de complications plus élevés, soulignant l'importance du compagnonnage et de la formation pour surmonter la courbe d'apprentissage.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    La prothèse trapézométacarpienne avant 50 ans : évaluation continue de 15 patients à 5 ans de recul
    15h05 / 15h12
    Orateur(s) : Yassine Amar (Besançon)
    

    Communications orales

     

    Wrist / Hand

    ABSTRACT N° SOFCOT25-704

    La prothèse trapézométacarpienne avant 50 ans : évaluation continue de 15 patients à 5 ans de recul

     

    Yassine Amar* 1, Alice Mangeon1, Alexandre Quemener Tanguy1, Camille Bouteille1, Daniel Lepage1, François Loisel1, Laurent Obert1

    1Orthopédie, CHU Besançon, Besançon, France

    Introduction : Si la trapézectomie reste le « gold standard » chirurgical de la rhizarthrose, l’avènement des prothèses trapézométacarpienne et l’innovation technologique les concernant a changé la donne. Leur principal avantage est une récupération fonctionnelle plus rapide. La pose de prothèse chez le sujet jeune reste débattue, mais aucun autre traitement n’a actuellement prouvé de supériorité globale à l’arthroplastie totale. Le but de cette étude était d’évaluer les résultats fonctionnels et les complications des prothèses posées avant 50 ans.

    Material and methods : Tous les patients opérés avant l’âge de 50 ans entre 2009 et 2023 d’une arthroplastie totale (prothèse à cupule vissée ou cimentée – semi contrainte) en première intention après traitement médical bien conduit ont été revus en consultation de façon prospective. Une évaluation fonctionnelle (mobilités – QDASH PRWE) et radiologique étaient réalisées avec recherche de complications (luxation, descellement, fracture) au plus grand recul.

    Results : 16 prothèses chez 15 patients ont pu être évalués avec un recul de 68 mois (10- 172). 3 patients ont été perdus de vue. Le QDASH moyen était de 24 (9,09-54,55), le PRWE de 34 (1- 103). Tous les patients étaient satisfaits ou très satisfaits de l’intervention. Le score de Kapandji moyen était de 9 (6-10). L'opération permettait de retrouver de la force par rapport à l’état préopératoire, mais celle-ci restait inférieure à la force du coté controlatéral dans 80% des mains dominantes opérées et 62% des mains non dominantes opérées. 5 prothèses (38%) présentaient des anomalies radiologiques non symptomatiques (ossifications, nouveaux ostéophytes, liserés périprothétiques). Il n’existait aucun cas de luxation ou de descellement. 2 prothèses (15%) ont nécessité une reprise pour ossifications péri prothétique (patients hyper uricémiques ou goutteux). 4 patients (33%) avaient changé de travail ou eu un arrêt important.

    Discussion : Les résultats fonctionnels à moyen et long terme de l’arthroplastie totale trapézométacarpienne avant 50 ans sont élevés avec un taux de satisfaction important des patients et concordent avec les résultats dans la population générale. Néanmoins on observe un taux de reprise plus élevé secondaire à l’apparition d’ossification. Ces ossifications étaient associées à la présence de goutte ou d’hyperuricémie, facteur intrinsèque connu au niveau du coude.

    Conclusion : La prothèse trapézométacarpienne reste une solution satisfaisante chez les moins de 50 ans à un moment de leur vie où ils ont « besoin du pouce ». Le suivi précis de ce groupe de patients à haute demande nécessite la mise en place de registres.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Battle Luxation péri lunaire à ciel ouvert ou sous arthroscopie ?
    15h15 / 15h30
    Orateur(s) : Marc Saab (Lille), François Loisel (Besançon)
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    Comment rater un Masquelet en urgence
    15h30 / 15h43
    Orateur(s) : Laurent Obert (Besançon)
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    Risk factors for re-operation following cat bite injuries of the hand
    15h43 / 15h50
    Orateur(s) : Mahdi Siala (Nice)
    

    Communications orales

     

    Wrist / Hand

    ABSTRACT N° SOFCOT25-184

    Risk factors for re-operation following cat bite injuries of the hand

     

    Mahdi Siala* 1, Isabella Fassola2

    1Hand to Shoulder Riviera center, Nice, France, 2Plastische, Ästhetische und Rekonstruktive Mikrochirurgie, Handchirurgie,, Klinikum Ernst von Bergmann, Charlottenstraße 72, 14467 , Potsdam, Germany

    Introduction : Les morsures de chat, souvent causées par Pasteurella multocida, entraînent un taux élevé d'infections, en particulier au niveau de la main. Cela est dû à la nature des plaies par perforation, qui piègent les bactéries et provoquent des infections polymicrobiennes telles que la ténosynovite pyogène, l'arthrite et l'ostéomyélite, nécessitant fréquemment une réintervention chirurgicale.

    Material and methods : Cette étude rétrospective a analysé les données de patients ayant subi un traitement chirurgical pour morsure de chat entre janvier 2015 et juillet 2024, incluant les blessures aux doigts, à la main, au poignet ou à l’avant-bras. Les données démographiques, les antécédents médicaux, les résultats microbiologiques et les détails chirurgicaux ont été collectés. L’analyse statistique a utilisé les tests du Chi², des modèles de régression et le test exact de Fisher (p < 0,05).

    Results : 163 patients ont été opérés. La majorité des blessures concernaient les doigts (59 %), avec une atteinte tendineuse dans 45 % des cas et articulaire dans 25 %. Pasteurella multocida a été identifiée dans 36 % des cas. Des réinterventions ont eu lieu dans 9,8 % des cas, les complications incluant la ténosynovite pyogène, l’arthrite septique et l’ostéomyélite. Les facteurs de risque de réintervention comprenaient l’hypertension, le diabète, la polyarthrite rhumatoïde, le cancer, la lymphangite, une CRP, une glycémie et une créatinine élevées, une natrémie et un DFG faibles, ainsi qu’une thrombopénie.

    L’atteinte tendineuse, la profondeur de la blessure, un délai de consultation, une durée opératoire prolongée et des interventions complexes réalisées par des spécialistes étaient également des facteurs significatifs. En revanche, le tabagisme, l’obésité, la présence de pus, de rougeurs, d’un œdème ou l’administration d’antibiotiques IV n’étaient pas des facteurs significatifs.

    Discussion : L’hypertension, le diabète, la polyarthrite rhumatoïde, le cancer, la lymphangite, l’atteinte tendineuse et la profondeur de la blessure augmentent significativement le risque de réintervention. La thrombopénie s’est révélée être un facteur déterminant, les patients thrombopéniques ayant un risque multiplié par 6,43 de nécessiter une nouvelle opération. Un retard de prise en charge, notamment chez les patients diabétiques, aggrave les complications. Les interventions chirurgicales réalisées par des spécialistes sont associées à des durées opératoires plus longues et à un taux de complications plus élevé. Une chirurgie précoce, une antibiothérapie rapide et une gestion appropriée des plaies sont essentielles pour réduire les complications.

    Conclusion : Une prise en charge rapide — incluant un traitement précoce, un débridement chirurgical sans délai et une antibiothérapie adaptée — est cruciale pour prévenir les complications et limiter la nécessité de réinterventions.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Utilisation de l'application smartphone E-Cono pour la gestion sécurisée des images médicales en chirurgie de la main
    15h50 / 15h57
    Orateur(s) : Elio Disegni (Vincennes)
    

    Communications orales

     

    Wrist / Hand

    ABSTRACT N° SOFCOT25-832

    Utilisation de l'application smartphone E-Cono pour la gestion sécurisée des images médicales en chirurgie de la main

     

    Elio Disegni* 1, Pauline Duriez2, Pascale Laronde2

    1Hopital Privé Marne la Vallée, Bry sur Marne, 2Centre Hospitalier de Valenciennes, Valenciennes, France

    Introduction : Les données de santé, y compris les photographies, sont considérées comme sensibles selon l'article 4-15 du RGPD. En chirurgie de la main, ces images sont cruciales pour l'évaluation initiale et le suivi post-opératoire. L'application E-Cono a été développée pour sécuriser l'échange et le stockage de ces données entre praticiens.

    Material and methods : E-Cono est une application mobile et un site web qui utilise un code unique à six caractères pour chaque étape du suivi médical. Ce code est associé à une série de photos prises pendant l'examen ou chargées depuis la photothèque du smartphone. Les photos ne sont pas stockées sur le smartphone mais directement sur l'application, garantissant ainsi une récupération sécurisée via l'application ou le site web.

    Results : Pendant trois mois, les chirurgiens de la main et les internes ont utilisé quotidiennement E-Cono pour partager des images de patients, incluant des imageries paracliniques et des photographies de plaies ou de pansements. Le suivi a été facilité par l'inclusion de liens vers les photographies dans les observations médicales, particulièrement utiles pour la surveillance des réimplantations, lambeaux et infections.

    Conclusion : Grâce à son ergonomie et sa simplicité d'utilisation, E-Cono a permis de sécuriser et de faciliter le stockage des images médicales, améliorant ainsi la prise en charge et le suivi des patients dans notre service de chirurgie de la main. Nos objectifs futurs incluent l'extension de l'utilisation de l'application aux urgentistes, rééducateurs et personnel paramédical.

    Conflits d’intérêts :

    E. Disegni Stock shareholder: E-cono,

    P. Duriez: Pas de conflit déclaré ,

    P. Laronde: Pas de conflit déclaré

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    Battle - SNAC OU SLAC : Résection 1 ère rangée  ou arthrodèse ?
    16h30 / 16h45
    Orateur(s) : Michel Levadoux (Toulon), Alison Delesque (Libourne)
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    Comment rater une plaque spanning
    16h45 / 16h58
    Orateur(s) : Thibault Druel (Lyon)
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    Le devenir des lésions négligés des tendons fléchisseurs de la main chez l’enfant
    16h58 / 17h05
    Orateur(s) : Fadwa Chichaoui (MAROC)
    

    Communications orales

     

    Wrist / Hand

    ABSTRACT N° SOFCOT25-570

    Le devenir des lésions négligés des tendons fléchisseurs de la main chez l’enfant

     

    Fadwa Chichaoui* 1, Amine Elkhassoui1, Ahmed elmoulouaa1, tarik salama1, aghoutane elmohtadi1, Redouane el Fezzazi1

    1Traumatologie et orthopédie pédiatrique , Faculté de Médecine et de pharmacie de Marrakech , CHU Mohammed VI , Hopital mere et enfant, Marrakech, Morocco

    Introduction : Les lésions des tendons fléchisseurs de la main chez l’enfant représentent un défi majeur en particulier lorsqu'elles sont négligées Leur prise en charge complexe implique des interventions chirurgicales délicates, une rééducation post-opératoire rigoureuse et un résultat final qui reste parfois incertain

    Notre étude vise à explorer les caractéristiques épidémiologiques des lésions des tendons fléchisseurs de la main, ainsi que leurs options thérapeutiques et, surtout, leur pronostic

    Material and methods : Cette étude rétrospective analyse 17 cas de sections négligées des tendons fléchisseurs traités dans notre service de traumatologie-orthopédie pédiatrique entre 2010 et 2024.

    Results : L'étude a inclus 17 patients âgés de 1 à 12 ans (moyenne : 6,5 ans), avec une prédominance masculine (9 garçons, 5 filles). Le délai moyen de consultation après le traumatisme était de 4 mois. La cause principale des sections était les objets tranchants (5 cas par objet métallique, 9 cas par morceau de verre).

    La réparation des tendons fléchisseurs a été réalisée en un seul temps chez 11 patients et en deux temps chez 6 patients, avec un délai moyen de 1,5 mois entre les deux interventions. La rééducation a débuté à J7 chez les patients opérés en un seul temps et immédiatement chez ceux opérés en deux temps.

    Les suites postopératoires étaient simples pour tous les patients, avec un suivi moyen de 7 mois. L’évaluation des résultats à long terme a été réalisée selon le score de Strickland, montrant des résultats modérés chez 77 % des patients. Aucun patient n’a retrouvé une fonction normale de la main.

    Conclusion : La prise en charge chirurgicale des sections négligées des tendons fléchisseurs de la main chez l’enfant reste une procédure complexe, nécessitant une expertise spécifique. Malgré une chirurgie adaptée, un suivi postopératoire rigoureux et une rééducation précoce, les résultats fonctionnels restent limités, ne permettant qu’une récupération partielle de la fonction de la main.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Les pansements occlusifs en 2025
    17h05 / 17h12
    Orateur(s) : Laurent Obert (Besançon)
    

    Communications orales

     

    Wrist / Hand

    ABSTRACT N° SOFCOT25-768

    Les pansements occlusifs en 2025

     

    Paul Zaoui1, Maurice Renom1, Soline Vericel1, Laurent Obert* 2, Benjamain Saadallah1, Francois Loisel2, Isabelle Pluvy1

    1Chirurgie plastique, 2Chirurgie orthopédique, CHU, Besancon, France

    Introduction : Le traitement des amputations pulpaires peut être chirurgical (lambeaux) ou conservateur à l’aide de pansements occlusifs jusqu’en zone 2 ou 3. Trois études comparatives, randomisées ou non, ont montré la supériorité du pansement occlusif.

    L’objectif de cette évaluation était de rapporter une nouvelle série avec une évaluation clinique de la récupération sensitive et des dermatoglyphes.

    Material and methods : Une évaluation monocentrique, continue hebdomadaire puis rétrospective finale, a été réalisée chez 26 patients (28 doigts) ayant présenté une amputation en zone 1, 2 ou 3, traitée par pansement occlusif (application une fois par semaine d’un TEGADERM). Au plus grand recul, un évaluateur indépendant a recueilli les données épidémiologiques du traumatisme (zone, doigt), le nombre de pansements nécessaires, le délai de cicatrisation et de reprise du travail, la satisfaction globale, ainsi que la mesure de la sensibilité (douleur pendant le pansement, douleur au recul, anomalies de la sensibilité, discrimination [test de Weber et monofilament], intolérance au froid) et la fonction du doigt par scores et PROMs (Q-DASH, TAM, FIOS, score digital). La régénération des dermatoglyphes et les complications ont également été évaluées.

    Results : Les 26 patients (28 doigts) ont pu être revus avec un recul moyen de 11,8 mois [5-22]. Le nombre moyen de pansements occlusifs par doigt était de 4 [1-7], avec un délai moyen de cicatrisation et de reprise du travail de 4,2 semaines.

    La douleur ressentie par les patients pendant la durée du traitement était de 2,5/10. La trophicité pulpaire était jugée excellente (11 cas) ou bonne (17 cas). L’étude comparative des empreintes digitales montrait la réapparition des dermatoglyphes malgré l’atteinte du derme chez tous les patients. La sensibilité au test de Weber atteignait 4,64 mm (côté lésé) / 3,5 mm (côté sain). La taille du monofilament perçu était de 3,18 (côté lésé) / 2,86 (côté sain). Une dystrophie unguéale était retrouvée sur 12 doigts et un ongle en griffe sur 5 doigts. Vingt-cinq doigts présentaient une mobilité totale conservée et 3 doigts avaient une mobilité diminuée (test de mobilité des doigts : 10,43/11). Le Quick DASH atteignait 9,5, le FIOS 11,96 et le score digital 7,57. Dix doigts avaient présenté une intolérance au froid résolutive. La gêne la plus fréquemment rapportée par les patients était l’odeur dégagée par les pansements malgré l’utilisation de charbon.

    Discussion : Les bons résultats fonctionnels et esthétiques retrouvés confirment la place de ce traitement. Dans la littérature, la récupération de la sensibilité tactile est bonne après pansement occlusif (Weber = 2,5 à 4 mm) et meilleure que celle après lambeaux, sans iatrogénie nerveuse. L’occlusion et le milieu humide empêchent la formation d’une croûte et permettent la sécrétion de facteurs de croissance (Lasserre 2010).

    Conclusion : Le pansement occlusif est une solution simple et reproductible qui permet une régénération de la pulpe et des dermatoglyphes malgré l’atteinte du derme.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Battle - Libération d’une nerf ulnaire : transposition ou neuro lyse In situ ?
    17h15 / 17h30
    Orateur(s) : Adeline Cambon (Paris), Pierre Desmoineaux (Le Chesnay)
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    Comment rater la suture d'un gros nerf
    17h30 / 17h38
    Orateur(s) : Pierre-Emmanuel Chammas (Montpellier)
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    La grille CoTeMi est-elle un outil fiable pour évaluer les sutures microchirurgicales sur enregistrement vidéo ?
    17h38 / 17h45
    Orateur(s) : Manon Biegun (Besançon)
    

    Communications orales

     

    Wrist / Hand

    ABSTRACT N° SOFCOT25-798

    La grille CoTeMi est-elle un outil fiable pour évaluer les sutures microchirurgicales sur enregistrement vidéo ?

     

    Manon Biegun* 1, YASSINE AMAR1, FRANCOIS LOISEL1, LAURENT OBERT1

    1chirurgie orthopédique et traumatologique, CHRU MINJOZ, BESANCON, France

    Introduction : L’apprentissage de la microchirurgie repose sur l’utilisation de modèles animaux, notamment le rat. Cependant, les contraintes éthiques et réglementaires limitent leur accès, freinant ainsi la formation optimale des étudiants. Face à ces restrictions, le développement d’outils d’évaluation alternatifs devient essentiel pour garantir un apprentissage structuré et éthique, sans compromettre la qualité de l’enseignement. Nous avons réalisé une étude pédagogique prospective visant à évaluer la faisabilité de l’utilisation de la grille CoTeMi pour analyser la qualité des sutures microchirurgicales à partir d’enregistrements vidéo. Nous avons ensuite testé sa fiabilité inter et intra-observateur en la comparant à l’OSATS (Objective Structured Assessment of Technical Skills), un outil d’évaluation chirurgical reconnu.

    Material and methods : Des vidéos de sutures microchirurgicales réalisées au bloc opératoire ont été enregistrées et évaluées à l’aide de la grille CoTeMi développée par le Pr Adeline Cambon. Parallèlement nous avons souhaité évaluer la qualité des sutures nerveuses en y développant un item spécifique. Treize sutures artérielles et huit sutures nerveuses ont été notées en aveugle par quatre chirurgiens. La reproductibilité a été évaluée à l’aide du coefficient de corrélation intra-classe (ICC), la cohésion interne par l’alpha de Cronbach, et le coefficient de Pearson afin de corréler nos résultats en les comparant à ceux obtenue avec la grille d’évaluation OSATS.

    Results : L’ICC inter-observateur était de 0,56 pour les sutures artérielles (fiabilité modérée) et de 0,04 pour les sutures nerveuses (fiabilité faible). L’alpha de Cronbach (0,88) indique une bonne cohésion interne, et la corrélation entre COTEMI et OSATS était forte (r = 0,92, p < 0,001), renforçant ainsi la validité de la grille CoTeMi comme outil d’évaluation fiable des compétences microchirurgicales sur enregistrement vidéo.

    Discussion : Notre étude évalue la grille CoTeMi pour l’analyse des sutures microchirurgicales sur enregistrement vidéo. Elle présente une fiabilité interobservateur modérée, mais un échantillon plus large serait nécessaire pour confirmer sa robustesse. L’item ajouté pour les sutures nerveuses montre une variabilité trop élevée, suggérant l’ajout de critères plus précis. Le faible nombre de vidéos enregistrées, lié à des contraintes pratiques, a limité l’étude. La forte corrélation avec la grille OSATS confirme sa validité.

    Conclusion : La grille CoTeMi constitue un outil prometteur pour l’évaluation de la qualité des sutures microchirurgicales sur enregistrement vidéo et offre une alternative intéressante aux méthodes existantes. Toutefois, des ajustements sont nécessaires pour améliorer sa fiabilité, notamment en ce qui concerne l’évaluation des sutures nerveuses.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Etat des lieux de l'enseignement de la micro chirurgie en France en 2025
    17h45 / 17h52
    Orateur(s) : Thomas Daoulas (Brest)
    

    Communications orales

     

    Wrist / Hand

    ABSTRACT N° SOFCOT25-867

    Etat des lieux de l'enseignement de la micro chirurgie en France en 2025

     

    Thomas Daoulas* 1, Nicolas Bigorre 2

    1Orthopédie , CHU Brest , Brest, 2Centre de la main , Angers, France

    Introduction : Introduction :

    La microchirurgie occupe une place de plus en plus importante dans de nombreuses spécialités chirurgicales. En France, son enseignement est dispensé dans le cadre de Certificats Universitaires (CU), organisés de manière variée. Une étude précédente réalisée en 2014 avait mis en évidence plusieurs défis, notamment en termes de financement et de structuration.

    Cette étude vise à actualiser ces données dix ans plus tard afin d’analyser l’évolution de l’enseignement de la microchirurgie en France et d’identifier les futurs enjeux liés aux nouvelles pratiques et contraintes.

    Material and methods : Matériel et méthodes :

    Une enquête observationnelle descriptive a été menée entre janvier et mars 2025 dans 28 centres hospitaliers universitaires français. Les référents pédagogiques des certificats universitaires de microchirurgie ont été interrogés à l’aide d’un questionnaire standardisé portant sur les méthodes d’enseignement, le volume horaire, les modalités d’évaluation, les frais d’inscription et les difficultés rencontrées. Les données recueillies ont été comparées à celles de l’étude de 2014.

    Results : Résultats obtenus :

    Dix-sept centres proposaient un certificat universitaire en microchirurgie, dont quatorze existaient déjà en 2014. Le nombre moyen d’heures de formation par an a diminué de 24 %, tandis que le nombre total de places offertes a augmenté de 86 %. La majorité des formations comprenaient une pratique sur modèle vivant (94 %). Les modalités d’évaluation restaient hétérogènes. Le coût moyen d’inscription à la formation initiale a augmenté de 292 euros. Les principaux défis identifiés concernaient l’accès aux modèles animaux, les contraintes économiques et le manque d’encadrement.

    Discussion : Discussion :

    Malgré un intérêt croissant pour la formation en microchirurgie, d’importantes disparités persistent entre les certificats universitaires. Une standardisation des programmes, une optimisation des ressources et l’introduction d’un parcours de formation progressif pourraient permettre d’harmoniser les pratiques, tout en répondant aux enjeux éthiques et logistiques actuels. Nous proposons ainsi un modèle en trois étapes (matériaux inertes, modèles vivants, formation avancée) pour structurer l’apprentissage.

    Conclusion : La formation en microchirurgie en France connaît une demande croissante, mais reste marquée par des disparités et des défis financiers, logistiques et éthiques. Une structuration progressive et une standardisation nationale pourraient favoriser la pérennité l'amélioration des formations.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Corticothérapie péri-opératoire en microchirurgie : revue de littérature et perspective
    17h52 / 17h59
    Orateur(s) : Olivier Raskin (LUXEMBOURG)
    

    Communications orales

     

    Wrist / Hand

    ABSTRACT N° SOFCOT25-780

    Corticothérapie péri-opératoire en microchirurgie : revue de littérature et perspective

     

    Olivier Raskin* 1, Amandine Ledoux1, Christophe Duysens1, Christophe Camps1, Alban Fouasson-Chailloux2, Germain Pomares1

    1Institut Européen de la Main, Luxembourg, Luxembourg, 2CHU de Nantes, Nantes, France

    Introduction : L’utilisation des corticoïdes est, au fil des années, devenue pratique courante dans le milieu chirurgical.

    Leur intérêt sur la diminution de l’inflammation et l’œdème post-opératoire est notable en chirurgie maxillofaciale, neurochirurgie, chirurgie vasculaire, hépato-biliaire ou encore au sein des protocoles de rééducation rapide en chirurgie arthroplastique.

    En microchirurgie, leur mécanisme d’action, bien qu’encore en partie méconnu, pourrait être un atout afin de diminuer le syndrome d’ischémie-reperfusion qui suit les anastomoses microvasculaires.

    Afin de mieux connaitre leur intérêt en microchirurgie lors des réimplantations digitales post-traumatiques ou lors de lambeaux libres, nous proposons une revue de littérature comparant les résultats publiés sur PubMed.

    Material and methods : Nous avons effectué une revue de littérature dans PubMed en combinant les différents mots-clefs et MESH Terms : "microsurgery”(MeSH Terms) , "free tissue flaps”(MeSH Terms) , "reperfusion injury/complications”(MeSH Terms) , "anastomosis, surgical”(MeSH Terms) , Flap surgery (MeSH Terms) , skin flap, skin transplantation (MeSH Terms) avec "adrenal cortex hormones”(MeSH Terms) OR "prednisolone”(MeSH Terms) OR "methylprednisolone”(MeSH Terms) OR "dexamethasone”(MeSH Terms).

    Sur un total de 950 publications correspondantes, 9 études portaient sur le mécanisme d’ischémie-reperfusion et 4 publications étudiaient l’impact des corticoïdes après micro-anastomoses chirurgicales.

    Results : Sur l’ensemble des études, la majorité ont été effectuées sur modèle animal.

    Deux études sur l’homme ont été publiées dont une seule prospective (La Padula, 2024).

    Que ce soit sur le mécanisme d’ischémie-reperfusion ou sur la viabilité des micro-anastomoses, l’ensemble des études montrent un effet bénéfique des corticoïdes administrés par voie générale en post-opératoire.

    Discussion : Les effets les plus notables sont retrouvés sur la diminution des cellules et cytokines inflammatoires, sur la diminution de l’œdème ou de manière plus générale sur la survie du lambeau.

    L’administration de la corticothérapie doit débuter au maximum dans les 8 heures post-ischémiques, à haute dose et pour une durée de 4 jours (Pulse Therapy).

    Conclusion : Cette revue de littérature semble indiquer que la corticothérapie péri-opératoire peut avoir un effet bénéfique sur le mécanisme d’ischémie-reperfusion qui suit les interventions microchirurgicales.

    En prenant en compte la balance bénéfices-risques, nous proposons une ligne de conduite dans laquelle nous réservons leur utilisation au cas de sutures à risque ou reprise d’anastomose.

    D’autres études, idéalement prospectives et sur modèle humain, sont à encourager afin de confirmer ses résultats et de convenir d’un dosage idéal d’administration.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

Traumatologie
15h00 - 16h00
Amphithéâtre Passy
Workshop : Plaque de reconstruction pour fracture péri prothétique : hanche, genou etc
Divers
15h15 - 16h00
Espace débat / Exposition Hall Ternes
Café débat : Nouvelles pratiques en chirurgie : office surgery et centres ambulatoires
Orateur(s) : Roger BADET (Lyon), Christophe Hulet (Caen)
Traumatologie
16h00 - 17h00
Amphithéâtre Passy
Workshop : Ulna, L'ostéosynthèse autour du coude
Pédiatrie
16h00 - 17h30
Salle 143
Communications orales : Pédiatrie
Modérateur(s) : Audrey Angelliaume (Trélazé), Tristan Langlais (Toulouse)
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    Le transfert musculaire du triceps sur le biceps dans la prise en charge des séquelles de la paralysie obstétricale du plexus brachial chez l’enfant (POPB)
    16h00 / 16h07
    Orateur(s) : El Mouhtadi Aghoutane (MAROC)
    

    Communications orales

     

    Pediatrics

    ABSTRACT N° SOFCOT25-302

    Le transfert musculaire du triceps sur le biceps dans la prise en charge des séquelles de la paralysie obstétricale du plexus brachial chez l’enfant (POPB)

     

    El Mouhtadi Aghoutane* 1, Amine khasoui1, Ahmed El moulaa1, Tarik Salama1, Redouane Elfizazi1

    1Maladies de l'enfant, CHU Mohammed VI, Marrakech, Morocco

    Introduction : Le transfert musculaire du triceps sur le biceps est une technique de deuxième intention qui vise à corriger le déficit du tonus musculaire au niveau du biceps dans la prise en charge des séquelles de la POPB. Le but de ce travail est de mettre en évidence l'intérêt du transfert musculaire du triceps sur le biceps dans la prise en charge du défecit en flexion du coude dans les formes tardives de la POPB, et d'établir une comparaison avec les autres techniques.

    Material and methods : Il s'agit d'une étude rétrospective ayant portée sur 22 patients traités chirurgicalement par le transfert musculaire du triceps sur le biceps associé ou non à d'autres gestes. L'évaluation fonctionnelle a été fondée sur les critères de classification de RULLA.

    Results : La moyenne d'âge des patients au moment de la chirurgie était de 10,14 ans, et la plupart des enfants étaient mal suivies. L'analyse des résultats globaux après un recul moyen de 39 mois avait montré un bon résultat fonctionnel chez 72,72% des patients, un résultat moyen chez 22,72% et un mauvais résultat chez 4,54% de l'ensemble d'effectif. L'analyse des éléments individuels avait démontré une amélioration de la flexion/extension avec un gain de 100°, et une moyenne du score RULA passant de 1,18 à 1,95. Cependant, on a noté une seule complication chez un seul cas infection et bride de la plaie chirurgicale en post opératoire.

    Discussion : Dans les atteintes proximales du plexus brachial, il se produit fréquemment un déséquilibre des muscles fléchisseurs et extenseurs du coude avec une faiblesse du tonus des fléchisseurs.

    Les enfants avec une paralysie obstétricale du plexus brachiale non traitée auparavant ont fréquemment une fonction anormale du coude en raison d'une récupération motrice avec réinnervation aberrante, ou à cause d'une parésie ou d'une paralysie.

    Le transfert musculaire du triceps sur le biceps est une technique simple qui tend à équilibrer le secteur de mobilité existant en créant un secteur de flexion.

    Conclusion : Le transfert du triceps sur le biceps est une bonne technique qui donne de bons résultats fonctionnels, si on respecte ses indications et ses contres indications. Les autres techniques chirurgicales sont complémentaires et trouvent leur place dans la prise en charge des séquelles fonctionnelles. Mais malgré les progrès réalisés ; la POPB reste une pathologie imprévisible, qu'on devrait prendre en charge correctement avant l'installation des séquelles.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Annonce de la paralysie néonatale du membre supérieur : le vécu des parents.
    16h07 / 16h14
    Orateur(s) : Marion Delpont (Montpellier)
    

    Communications orales

     

    Pediatrics

    ABSTRACT N° SOFCOT25-240

    Annonce de la paralysie néonatale du membre supérieur : le vécu des parents.

     

    Marion Delpont* 1, Sarah Farjallah1, Mohammad Alsuwaidi1, Romane Ruscher2, Mélanie Porte3, Gwenaelle Frin4, Karen Lambert5

    1Orthopédie pédiatrique, CHU Montpellier, Montpellier, 2MPR Pédiatrique, Institut Saint-Pierre, Palavas-Les-Flots, 3MPR Pédiatrique, CHU Nîmes, Nîmes, 4Centre Pluridisciplinaire de Diagnostic Prénatal, CHU Montpellier, 5Laboratoire PhyMedExp, Montpellier, France

    Introduction : En cas de paralysie néonatale du plexus brachial (PNPB), le ressentiment des parents peut être important envers l'équipe obstétricale. L'objectif était d'étudier le vécu des parents suite à l'annonce de la paralysie de leur enfant.

    Material and methods : Nous avons mené une étude rétrospective monocentrique incluant 40 parents d'enfants atteints de PNPB suivis dans notre service. Les parents remplissaient un questionnaire à la consultation. Le questionnaire avait été élaboré par un groupe de travail composé d'un chirurgien orthopédiste pédiatre spécialisé, d'une psychologue, et de parents d'enfants atteints de paralysie néonatale. Les critères évalués comprenaient les circonstances de l'accouchement et de l'annonce, le délai du premier rendez-vous avec un spécialiste de la PNPB, les éléments ayant contribué au mauvais ressenti, les conséquences de cette annonce. Le questionnaire IES quantifiait l'impact émotionnel de l'annonce à l'aide de 22 items sur un total de 88 points.

    Results : La plupart des enfants étaient nés par voie basse (1 césarienne). Le délai moyen d'annonce était de 1,7 jours (de 0 à 2 mois). La paralysie était le plus souvent diagnostiquée pendant le séjour à la maternité mais dans 12,5% des cas l'enfant sortait sans que la paralysie n'ait été annoncée aux parents. Lors de l'annonce, l'enfant n'était orienté vers un

    spécialiste de ce type de paralysie que dans 45% des cas. Le délai du premier rendez-vous avec un spécialiste était de 1 mois (extrêmes 1 jour à 8 ans). Les éléments ayant le plus contribué au mauvais ressenti étaient "l'impression que l'équipe cherchait à masquer sa responsabilité" (57%) et "l'équipe a minimisé les conséquences de cette paralysie" (57%). Les conséquences principales de cette annonce étaient le "désir d'engager une procédure judiciaire" (47%) et la culpabilité (52%). Les résultats du questionnaire IES montraient une moyenne de 35/88 avec 17 parents (40%) avec un score >36 (état de stress post-traumatique).

    Discussion : L'annonce de la PNPB est un traumatisme difficile à surmonter par les parents. Au vu de certains résultats inquiétants, nous envisageons de recontacter tous les parents avec un score IES pathologique. La méconnaissance de la PNPB par la population générale mais aussi par les professionnels de santé peut entraîner des retards de diagnostic et de traitement alors qu'un suivi spécialisé est nécessaire dès les premières semaines de vie. Nous souhaitons mettre en place encadrement pluri-professionnel de l'enfant mais aussi des parents et des formations pour améliorer la prise en charge globale de ces patients.

    Conclusion : Nous nous attendions à ce que les parents vivent mal la paralysie de leur enfant, mais pas à ce point, avec près de la moitié des parents en état de stress post-traumatique. Cela souligne l'importance de l'encadrement psychologique de ces familles et de la mise en place de formations des personnels au contact des nouveau-nés.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    The effect of posterior and anterior instrumentation on trunk and lower limb kinematics in patients with Adolescent Idiopathic Scoliosis (AIS): A systematic review.
    16h14 / 16h21
    Orateur(s) : Georges Lteif (LIBAN)
    

    Communications orales

     

    Pediatrics

    ABSTRACT N° SOFCOT25-173

    The effect of posterior and anterior instrumentation on trunk and lower limb kinematics in patients with Adolescent Idiopathic Scoliosis (AIS): A systematic review.

     

    Georges Lteif* 1, 2, Mohamad Karam3, 4, Ayman Assi3, 4, Ismat Ghanem3, 5, Fadi Hoyek1, 2

    1Université Saint-Esprit de Kaslik (USEK), Jounieh, 2CHU-Notre Dame des Secours, Byblos, 3Université Saint-Joseph de Beyrouth (USJ), 4Laboratoire de Biomécanique et d'imagerie médicale, 5Hôtel Dieu de France, Beyrouth, Lebanon

    Introduction : Posterior (PI) and anterior (AI) instrumentations are widely used in patients with adolescent idiopathic scoliosis, and have shown to be effective in reducing the scoliotic deformity. Their influence on trunk and lower limb kinematics is not well known despite many reported studies on the subject. The purpose of this paper was to evaluate the impact on 3D motion’s restriction in patients with AIS undergoing posterior or anterior instrumentation and fusion.

    Material and methods : A thorough literature review on all quality papers dealing with AIS surgery and body kinematics, and published before August 2024, was undertaken on the most used databases: PubMed, Embase, Cochrane and Google Scholar. Seventeen papers met the inclusion criteria (3D movement analysis during gait in AIS before and after surgical correction), and were selected for the purpose of the study. The most representative trunk and lower limb 3D kinematic alterations were reported and were matched with the type of instrumentation and fusion (PI or AI).

    Results : Regardless of the curve pattern, AI seems to produce less alteration of trunk kinematics compared to PI, both in the short and long terms. However, more uncertainty exits regarding lower limb kinematics, as some studies reported altered kinematics (specifically in the pelvis and hip), whereas others did not, regardless of the surgical approach (PI or AI). Only 4/17 studies explored gait kinematic changes between pre- and post-surgery in specific Lenke types (alternatively focusing on Lenke 1 and 2, Lenke 5, or Lenke 5 and 6).

    Discussion : The lower trunk motion restriction in AI may be explained by the most commonly shorter instrumented vertebral segment compared to PI. The absence of significant alteration of lower limb kinematics following both PI and AI may be explained by the transition between the instrumented spinal segment and the lower limbs, offered by the non-fused lumbar vertebrae and the pelvis. Our results must be confirmed by a large scale multicentric comparative prospective study allowing for stratification into Lenke types and curve severity, the number of vertebrae involved in the instrumentation, as well as the level of UIV and the LIV.

    Conclusion : This systematic review highlights the functional impact of the surgical approach in AIS. Thus, it would be essential to investigate if AI can produce less restriction of trunk motion in patients with AIS.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Évolution de l’incidence pelvienne et de la lordose lombaire chez le fœtus et le jeune enfant: étude IRM de 96 sujets sains
    16h21 / 16h28
    Orateur(s) : Hassan Najdi ()
    

    Communications orales

     

    Pediatrics

    ABSTRACT N° SOFCOT25-706

    Évolution de l’incidence pelvienne et de la lordose lombaire chez le fœtus et le jeune enfant: étude IRM de 96 sujets sains

     

    Hassan Najdi* 1, Sébastien Pesenti2, Elie Choufani1, Solene Prost2, Benjamin Blondel2, Jean Luc Jouve1, Franck Launay1

    1Orthopédie Pédiatrique, 2Chirurgie rachidienne, Timone, Marseille, France

    Introduction : La station bipède permanente dépend de l’équilibre entre le bassin et la colonne vertébrale, avec une dépense énergétique minimale lorsque les segments vertébraux sont alignés. L’incidence pelvienne (IP), une mesure clé de l’équilibre sagittal, est une caractéristique individuelle constante qui est corrélée à la lordose lombaire (LL) chez l’adulte. Bien que l’équilibre sagittal ait été largement étudié chez l’adulte, les recherches sur la population pédiatrique, en particulier chez les enfants avant la marche et les fœtus, restent limitées.

    Material and methods : Cette étude visait à décrire le développement de l’IP et de la LL chez des fœtus et des enfants sains de moins de 10 ans à l’aide de mesures IRM. Une analyse rétrospective des images IRM de 96 sujets (20 fœtus et 76 enfants) ayant eu une IRM pour des affections non rachidiennes a été réalisée. L’IP, les angles de cunéiformisation des corps vertébraux lombaires (WVB) de L1 à L5, ainsi que la somme de tous ces angles (SLL), ont été mesurés afin d’évaluer leur développement et leur corrélation avec l’âge.

    Results : Il existait une corrélation positive faible entre l’IP et l’âge, avec une augmentation significative lors de l’acquisition de la bipédie. La LL augmentait également avec l’âge, avec un développement postnatal marqué se poursuivant durant la petite enfance. Une lordose structurelle des vertèbres L4 et L5 était déjà présente chez les fœtus, indiquant la présence d’une lordose innée in utero.

    Conclusion : Alors que l’IP présentait peu de changements après la naissance, le développement de la LL était fortement influencé par des facteurs biomécaniques liés à la croissance et à l’acquisition de la bipedie. Ces résultats améliorent notre compréhension de l’évolution de l’anatomie spino-pelvienne et pourraient orienter les approches thérapeutiques des déformations rachidiennes pédiatriques. Des études longitudinales supplémentaires sont nécessaires pour explorer les déterminants génétiques et biomécaniques du développement de l’IP et de la LL.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Évaluation de la fiabilité des mesures radiographiques et IRM dans l'épiphysiolyse fémorale supérieure : Une étude comparative.
    16h28 / 16h35
    Orateur(s) : Andreas Tsoupras (SUISSE)
    

    Communications orales

     

    Pediatrics

    ABSTRACT N° SOFCOT25-958

    Évaluation de la fiabilité des mesures radiographiques et IRM dans l'épiphysiolyse fémorale supérieure : Une étude comparative.

     

    Wassim Ben Abdennebi1, Dimitri Ceroni1, Andreas Tsoupras* 1, Romain dayer1, Christina Steiger1, Amira Dhouib2, Eugenie Barras3, Anne Tabard Fougère4

    1Chirurgie orthopédique pédiatrique, HUG, Geneve, 2Radiologie, Hôpital Pourtalès - Réseau hospitalier neuchâtelois, Neufchatel, 3Radiologie, HUG, Geneve, 4Service de chirurgie orthopédique pédiatrique des HUG, Genève, Switzerland

    Introduction : L'épiphysiolyse fémorale supérieure (EFS) est une pathologie de la hanche fréquente et aux conséquences non négligeables chez les enfants et les adolescents. La radiographie biplanaire est actuellement l’examen de de choix pour le diagnostic, mais elle n’expose pas toujours toute la complexité de la déformation et peut être sujette à des erreurs de positionnement. Cette dernière ayant pour conséquence des erreurs d’interprétation de la sévérité de la maladie. Les avancées de l'imagerie en 3D, telles que la tomodensitométrie (CT) et l'IRM, offrent des évaluations plus précises de la configuration anatomique de la hanche.

    Cette étude avait pour objectif d’évaluer la corrélation inter-observateurs entre les mesures radiologiques en 2D et les mesures en 3D par IRM, et dans un second temps d’évaluer la corrélation de ces mesures.

    Material and methods : Les patients ont été sélectionnés de manière aléatoire parmi une cohorte de patients de moins de 17 ans diagnostiqués avec une EFS entre janvier 2000 et décembre 2024. Sur les radiographies 2D, l'angle de Southwick et l'angle de bascule postérieure ont été mesurés indépendamment par deux chirurgiens orthopédistes. Sur l'IRM 3D, l'angle de glissement postérieur a été mesuré indépendamment par deux radiologues pédiatres.

    Les relations entre les trois résultats ont été évaluées à l'aide du coefficient de corrélation de Pearson (r). La corrélation inter-observateur et la corrélation entre les trois résultats ont été évalués à l'aide du coefficient de corrélation intraclasse (ICC) et de l'erreur standard de mesure (SEM).

    Results : Un total de 35 patients (35 hanches) ont été inclus avec un âge moyen de 11,8 (1,2) ans et 19/35 (54%) étaient de sexe féminin. La fiabilité inter-évaluateurs des résultats radiologiques était excellente (CCI>0,85, ESM>5,0°), et presque parfaite (CCI>0,95, ESM=2,5°) pour l'angle de glissement postérieur en IRM. Les résultats radiologiques étaient fortement corrélés (r>0,90, p<0,01) avec l'angle de glissement postérieur en IRM. L'angle de glissement postérieur à l’IRM était supérieur (>15°) par rapport aux résultats radiographiques.

    Conclusion : Les résultats suggèrent que bien que les deux méthodes diagnostiques soient fiables et corrélées, il existe quelques divergences qui pourraient affecter la précision du stade de la maladie, avec notamment une sous-estimation de la déformation a l’évaluation radiologique, pouvant entraîner une mauvaise classification. Ces résultats, en accord avec la littérature, mettent en évidence la nécessité d'une approche plus standardisée et précise pour l'évaluation de l’EFS, tant dans le choix du type d'imagerie que de la définition de mesure des angles.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Effets du diagnostic tardif de l’épiphysiolyse fémorale supérieure sur la sévérité et la prise en charge dans un centre de soins tertiaire en Suisse.
    16h35 / 16h42
    Orateur(s) : Andreas Tsoupras (SUISSE)
    

    Communications orales

     

    Pediatrics

    ABSTRACT N° SOFCOT25-956

    Effets du diagnostic tardif de l’épiphysiolyse fémorale supérieure sur la sévérité et la prise en charge dans un centre de soins tertiaire en Suisse.

     

    Wassim Ben Abdennebi1, Dimitri Ceroni1, Andreas Tsoupras* 1, Romain dayer1, Christina Steiger1, Anne Tabard Fougère2

    1Chirurgie orthopédique pédiatrique, HUG, Geneve, 2Service de chirurgie orthopédique pédiatrique des HUG, Genève, Switzerland

    Introduction : L’Epiphysiolyse fémorale supérieure (EFS), pathologie articulaire majeure touchant les enfants et les adolescents, est souvent mal diagnostiqué ou diagnostiqué tardivement par les professionnels de santé primaires. Le pronostic de l’EFS est étroitement lié au délai diagnostic et sa prise en charge. Les retards diagnostiques sont considérés comme plus fréquents chez les populations défavorisées. Cette étude avait pour objectif d’évaluer la répartition et l'impact sur le traitement des EFS mal diagnostiquées ou diagnostiquées tardivement par les professionnels de santé en Suisse, un pays disposant d’un système de santé universel robuste.

    Material and methods : Cette étude rétrospective a inclus des patients de moins de 16 ans admis pour une EFS entre 2000 et 2024. La sévérité de l’EFS a été évaluée à l’aide de l’angle de glissement de Southwick en incidence axiale de Lauenstein. Les observations secondaires incluaient les paramètres démographiques, ainsi que des données sur le délai entre l'apparition des symptômes et le diagnostic, ainsi que la spécialité du médecin ayant orienté le patient. Les patients ont été répartis en deux groupes selon le type de traitement chirurgical : fixation in situ ou ostéotomie. Les comparaisons entre sous-groupes de poids et de délais ont été réalisées à l’aide du tests t de Student non apparié. Les résultats prédictifs ont été identifiés à l’aide de modèles de régression logistique univariée avec leur rapport de cotes (OR) et intervalles de confiance à 95 % (IC à 95 %).

    Results : L'étude a inclus 62 patients avec un âge moyen de 12,2 ans (1,5). 43 patients avaient une EFS de la hanche gauche, 19 une EFS de la hanche droite et 5 patients une atteinte bilatérale. Pour 32 % des hanches (n = 23), l’EFS a été diagnostiquée par le pédiatre traitant, et tous ces patients ont présenté un retard diagnostique de plus de 3 semaines. En effet, 13 de ces 23 cas (56 %) ont présenté un retard de plus de 12 semaines. Une analyse de régression logistique univariée a révélé qu’un statut pubertaire plus avancé et un délai diagnostique plus long étaient des facteurs prédictifs significatifs en faveur de l'ostéotomie plutôt que de la fixation in situ.

    Conclusion : Tous les habitant suisses bénéficient d'un accès au système de santé, sans préjugé de leur statut socio-économique. Les retards diagnostiques de nos sujets étaient similaires à ceux décrits dans la littérature, suggérant que l’attitude des professionnels de santé joue un rôle significatif. Les diagnostics retardés ont entraîné des EFS plus graves, nécessitant des procédures plus invasives. Une formation en orthopédie pédiatrique devrait être intégrée dans le cursus clinique des médecins de premier recours afin de réduire les délais diagnostiques et d'assurer de meilleurs résultats pour les patients.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Incidence des nécroses avasculaires dans les épiphysiolyses fémorales proximales à grand déplacement : revue d’une cohorte de 119 hanches traités par la procédure de Dunn
    16h42 / 16h49
    Orateur(s) : Alexandre Louguet ()
    

    Communications orales

     

    Pediatrics

    ABSTRACT N° SOFCOT25-879

    Incidence des nécroses avasculaires dans les épiphysiolyses fémorales proximales à grand déplacement : revue d’une cohorte de 119 hanches traités par la procédure de Dunn

     

    Alexandre Louguet * 1, Samuel Georges1, Eric Desailly 2, Nejib Khouriu1

    1Chirurgie orthopédique et traumatologique, Hôpital Necker Enfants Malades, 2Analyse de la marche , Fondation Ellen Poidatz, Paris , France

    Introduction : Le traitement des épiphysiolyses fémorales proximales (EFP) à grand déplacement nécessite une réduction anatomique tout en préservant la vascularisation de la tête fémorale. La procédure de Dunn modifiée vise à restituer l’anatomie de la hanche en préservant le retinaculum porte-vaisseaux, afin de limiter l’incidence de nécrose avasculaire (NAV). Cette étude évalue cette incidence et ses facteurs prédictifs.

    Material and methods : De 2014 à 2025, 140 EFP stables et instables avec un déplacement ≥ 60° sur la radiographie de profil ont été opérées selon la procédure de Dunn modifiée. L'évaluation de la vitalité de l'épiphyse a été réalisée en préopératoire par IRM de perfusion (A : homogène ; B : hétérogène ; C : absence de rehaussement) et en peropératoire par l'observation du saignement épiphysaire (a : bon saignement ; b : saignement jugé partiel ou absent) et de la pression intracrânienne dans l’épiphyse (PIC) (p : ondes positives ; n : ondes négatives). La survenue d'une NAV a été évaluée en imagerie standard à un an. L’analyse statistique a utilisé le test du Khi² (p<0,05).

    Results : 119 hanches ont été analysées avec un recul moyen de 22,5 mois et minimum de 12 mois. Le taux global de NAV était de 22% (26 cas). L’instabilité préopératoire de la hanche n’a pas de lien statistique (p=0,06) avec la survenue de la NAV avec 9 NAV pour 61 hanches stables (17%) et 17 de NAV pour 58 hanches instables (29%). La classification IRM préopératoire est en lien avec la survenue d’une NAV (A : 3 NAV/60 ; B : 11 NAV/34 ; C : 12 NAV/23 ; p<0,01). Le saignement épiphysaire peropératoire est en lien avec la survenue d’une NAV (a : 14 NAV/83 ; b : 11 NAV/20 ; p<0,01). La présence d’ondes positives ou négative lors de la mesure de la PIC est en lien avec la survenue de la NAV (p : 9 NAV/68 ; n : 8 NAV/20 ; p<0,01).

    Discussion : Sur la série, la procédure de Dunn modifiée montre un taux modéré de NAV (22%). Les formes défavorables ont été revitalisée dans près de la moitié des cas. Contrairement à une idée répandue, les formes stables ne sont pas plus pourvoyeuses d’AVN. Le risque de NAV est lié à la perfusion préopératoire et peropératoire. La mesure de la PIC semble intéressante même si nécessitant un apprentissage technique spécifique.

    Conclusion : La procédure de Dunn modifiée présente un risque d’AVN faible lorsque la tête fémorale est bien perfusée en préopératoire et peropératoire. Cette approche permet une restauration anatomique sans être pourvoyeuse de complications si les conditions de vascularisation sont favorables. L'IRM de perfusion est un outil essentiel pour prédire le risque de nécrose, au même titre que l'évaluation peropératoire du saignement épiphysaire. Ces éléments doivent guider la stratégie chirurgicale et le suivi post-opératoire.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Réparation arthroscopique des anses de seau méniscales chez les patients pédiatriques : Résultats cliniques à long terme dans une population à haut risque
    16h49 / 16h56
    Orateur(s) : Jeanne Commeureuc ()
    

    Communications orales

     

    Pediatrics

    ABSTRACT N° SOFCOT25-339

    Réparation arthroscopique des anses de seau méniscales chez les patients pédiatriques : Résultats cliniques à long terme dans une population à haut risque

     

    François Fauré1, Jeanne Commeureuc* 1, Robin Fauconnet1, Antoine Josse1, Franck Chotel1

    1Chirurgie orthopédique, Hôpital Femme Mere Enfant, Lyon, France

    Introduction : Les déchirures méniscales en anse de seau (BHMT) représentent une déchirure grave et sont difficiles à préserver. Cette étude s'est concentrée sur la réparation des BHMT avec des sutures verticales principalement inside-out utilisant des matériaux non résorbables dans des genoux stables (sans lésion associée du ligament croisé antérieur) chez des patients de moins de 18 ans, en évaluant les taux de survie et les résultats cliniques. Nous avons émis l'hypothèse que cette technique pourrait entraîner un faible taux d'échec dans cette population présumée à risque.

    Material and methods : Cette étude rétrospective a inclus 31 patients (31 genoux) avec un âge moyen de 13,7 ans au moment de la réparation méniscale arthroscopique pour BHMT (19 latéraux et 12 médiaux) entre 2010 et 2019.

    Results : Après un suivi moyen de 8,25 ± 2,9 ans, sept échecs de guérison clinique (22 %) ont été observés, avec des taux de survie à 5 ans de 77,4 % pour toutes les lésions, 75 % pour les ménisques médiaux et 78,9 % pour les ménisques latéraux. L'intervalle moyen de récurrence était de 26,4 ± 18,8 mois. Les résultats cliniques comprenaient des scores pedi-IKDC moyens de 83,7 ± 12,2, des scores Kujala moyens de 86,7 ± 10,9, des scores fonctionnels subjectifs Simple Value Test de 82,5 ± 13,3 et des scores de Tegner de 6,4 ± 2,1.

    Conclusion : L'étude démontre que la réparation de la BHMT dans les genoux stables de patients de moins de 18 ans entraîne un taux d'échec relativement faible, ce qui confirme l'hypothèse selon laquelle cette technique est efficace dans une population présumée à risque.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    La localisation anatomique primitive du foyer microbien initial et la précocité de son traitement conditionnent les séquelles dans les arthrites de la hanche de l'enfant  propos de 147 cas
    16h56 / 17h03
    Orateur(s) : Rabah Atia (ALGéRIE)
    

    Communications orales

     

    Pediatrics

    ABSTRACT N° SOFCOT25-355

    La localisation anatomique primitive du foyer microbien initial et la précocité de son traitement conditionnent les séquelles dans les arthrites de la hanche de l'enfant  propos de 147 cas

     

    Rabah Atia* 1

    1Hôpital Ibn Rochd , Université Annaba Badji Mokhtar, Annaba, Algeria

    Introduction : L’objectif du travail est un essai de classification anatomie pathologique de la lésion initiale expliquant les séquelles et une proposition d’une conduite thérapeutique pour limiter les séquelles.

    Material and methods : Etude rétrospective : 1987-2023 : 147 patients, 148 hanches 93 garçons et 54 filles 67 hanche droites, 79 gauches et 1 bilatérale; 62 cas recensées en été La clinique et la biologie ont conduit à une ponction positive. L’arthrotomie est la règle. La biopsie a confirmé la non spécificité. L’antibiothérapie, le drainage et le plâtre ont suivi. Une radiographie est faite les 15e, 30e, 60e, 90e jour, et à long terme

    Results : Résultats : L’analyse de l’image, l’interligne, le cotyle, le noyau céphalique, le col fémoral, la région trochantero-diaphysaire ont permis les conclusions suivantes : atteinte synoviale pure (37%), atteinte du noyau céphalique (18%), atteinte du col anatomique (22%), atteinte iliaque et cotyle (15%), atteinte trochantero- diaphysaire (07%).

    Conséquences de la lésion initiale et Classification

    Groupe 1: l’atteinte synoviale entraîne l’atteinte du cartilage articulaire et la chondrolyse.

    Groupe 2: l’atteinte du noyau céphalique entraîne la nécrose céphalique et l’ostéochondrite

    Groupe 3: l’attente du col entraîne la fragilisation, le cisaillement, le décollement épiphysaire, la fracture, la pseudarthrose, la nécrose secondaire du noyau.

    Groupe 4: l’atteinte de l’os iliaque entraîne un cotyle fragilisé, une profusion et une luxation centrale.

    Groupe 5: l’atteinte trochantero-diaphysaire entraîne une fragilisation, une fracture pathologique et un télescopage. L’atteinte des centres de croissance entraîne une nécrose massive et des complications communes Le traitement le plus précoce possible peut redonner une hanche normale

    Discussion : Discussion : La propagation du germe se fait par voie sanguine. Le hasard y préside, le germe touche la synoviale ou le réseau metaphyso-épiphysaire. Dans les arthrites pures, le germe est apporté directement à l’articulation : les vaisseaux périostes traversent le manchon capsulaire pour irriguer la synoviale. Dans les ostéo-arthrites le germe se localise dans la zone metaphyso-épiphysaire la propagation rapide se fait la cavité articulaire. L’inoculation et la destruction cartilagineuse de proche en proche sont la conséquence des ferments protéolytiques des germes. Seule la théorie vasculaire explique les deux phénomènes. Il y a des arthrites d’une part et des ostéo-arthrites d’autre part.

    Conclusion : Conclusion : Au départ on est en face de la même clinique, la même radiographie et la même biologie. A un stade plus avancé, l’atteinte osseuse est toujours présente. Le retard au diagnostic de la prise en charge est très fréquent malgré la symptomatologie

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Le conflit fémoro-ischiatique, une cause atypique de boiterie chez l’enfant et l’adolescent.
    17h03 / 17h10
    Orateur(s) : Emeline Chapron ()
    

    Communications orales

     

    Pediatrics

    ABSTRACT N° SOFCOT25-387

    Le conflit fémoro-ischiatique, une cause atypique de boiterie chez l’enfant et l’adolescent.

     

    Emeline Chapron* 1, Océane Brut1, Thomas Sarradin1, Pauline Joly-Monrigal1, Petre Neagoe1, Clément Jeandel1, Fanny Alkar1, Marion Delpont1

    1Orthopédie pédiatrique, CHU Montpellier, Montpellier, France

    Introduction : Le conflit fémoro-ischiatique est une cause rare de douleur de hanche surtout décrite chez l'adulte après arthroplastie ou ostéotomie, en cas de réduction de l’espace entre le petit trochanter et l’ischion, entrainant une irritation du muscle carré fémoral visible à l'IRM. Nous avons rencontré quelques enfants souffrant de boiterie et douleurs de hanche chroniques avec des anomalies IRM évocatrices. L'objectif principal était d'étudier les facteurs cliniques et morphologiques à l'origine de ce conflit dans une série pédiatrique. L'objectif secondaire était d'étudier l'efficacité des thérapeutiques mises en place.

    Material and methods : Nous avons mené une étude rétrospective monocentrique, incluant les patients de moins de 15 ans suivis pour un conflit fémoro-ischiatique confirmé à l’IRM. Nous avons colligé l'âge au moment du diagnostic, le sexe, la symptomatologie, les antécédents, les signes IRM, les traitements mis en place et leur efficacité.

    Results : Nous avons inclus 8 patients de 11,4 ± 1,2 ans d’âge moyen au diagnostic (un garçon et sept filles) avec un recul moyen de 3,2 ans (de 1 à 8 ans). Il y avait un antécédent de luxation congénitale de hanche, une neurofibromatose de type 1 avec un syndrome d’Ehlers-Danlos, deux excès d'antéversion fémorale. Les patients consultaient tous pour une boiterie douloureuse chronique, avec un ressaut chez 4 patients. Les douleurs étaient bilatérales à bascule chez un patient. Chez 5 patients, les douleurs étaient localisées au pli inguinal, ou plus diffuses sans localisation précise pour les autres patients. Les douleurs étaient déclenchées en abduction contrariée et rotation interne chez 4 patients ou en flexion et rotation externe chez une patiente. Tous les patients ont eu une errance diagnostique. Une fois conflit identifié à l'IRM, le traitement orthopédique comportait un arrêt temporaire des activités sportives et des séances de kinésithérapie. Cela a été suffisant chez 4 patients. Deux patients ont été perdus de vue après l’IRM. Une patiente a nécessité une infiltration de corticoïdes. Une patiente présentant une antéversion fémorale excessive restait douloureuse mais l’ostéotomie de dérotation a été refusée.

    Discussion : Dans la littérature, le conflit fémoro-ischiatique n'était évoqué que dans quelques case reports chez l'enfant. Chez l'adulte, des techniques chirurgicales ont été décrites après échec du traitement médical (ostéotomie fémorale de dérotation et/ou varisation, résection ou abaissement du petit trochanter, voire ischioplastie), mais jusqu'à présent ces chirurgies osseuses ont toujours été refusées par les familles de nos patients.

    Conclusion : Le conflit fémoro-ischiatique est une cause rare de boiterie douloureuse chronique mais possible en pédiatrie. Un traitement orthopédique simple suffit la plupart du temps mais certains cas peuvent justifier des traitements médicaux plus agressifs voire une ostéotomie.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Should the C7-T1 Junction Be Feared? The Effect of a T1 UIV on PJK Risk in AIS Patients
    17h10 / 17h17
    Orateur(s) : oussema Hamdi ()
    

    Communications orales

     

    Pediatrics

    ABSTRACT N° SOFCOT25-549

    Should the C7-T1 Junction Be Feared? The Effect of a T1 UIV on PJK Risk in AIS Patients

     

    Ahmed Amine Mohseni1, 1, oussema Hamdi* 1, Romdhane Denguezli2, Nizar Aouinti1, Walid Saied1, Sami Bouchoucha1, Mohamed Nabil Nessib1, Mohamed Zairi1, Rim Boussetta1

    1orthopedie, hopital enfants, tunis, 2Orthopedie, hopital SAhloul, sousse, Tunisia

    Introduction : Junctional kyphosis is a complication that spine surgeons try to avoid and may occur most often in patients with preoperative kyphosis. The purpose of this study was to determine the rate of PJK in patients with AIS who had a UIV of T1 vs those with a UIV of T2 at 2 years of follow-up.

    Material and methods : A query was performed of all patients within the PSF with at least 2 years of follow-up. Patients with a T1 UIV (n=89) were compared to those with a T2 UIV (n=71). Demographics along with preoperative and postoperative radiographic parameters were collected. PJK was defined as a proximal junctional angle (PJA) > 10 degrees . All patients are operated with hybrid construct.

    T-tests were used to compare radiographic parameters and SRS22 scores.

    Results : There was no significant difference between T1 and T2 UIV cohorts in mean age, BMI, preoperative T5-T12 kyphosis, UIV anchor, or LIV level. Patients with a T1 UIV had larger preoperative PT curves (43.3° ± 14° vs 36.3° ± 10°; p=0.01) and MT curves (64° ± 13° vs 59° ± 13°, p=0.03), than patients with a T2 UIV. At 2years follow-up , there was no significant difference in the PT or MT curve magnitudes or the T5-T12 kyphosis. Most importantly, no patients with a T1 UIV experienced PJK at 2 years of follow-up, with 4.1% of patients with a T2 UIV experienced PJK (p=0.02). Fortunately, no patients in the T2 UIV cohort required revision surgeries for their PJK. At 2 years postoperatively, patients with a T1 UIV had a mean PJA of 1.9° (range -12° to 18°)(p=0.07). At 5 years postoperatively their was no change in SRS22 domains

    Conclusion : While T1 is generally an uncommon UIV in AIS compared to T2, at 2 years of follow-up, a T1 UIV in AIS patients did not result in PJK, nor did it result in decreased patient reported outcome scores. If a T1 UIV would benefit the patient, surgeons should feel justified in utilizing this UIV level without fear of poor outcomes at the cervicothoracic junction

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

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    Prise en charge arthroscopique du ménisque discoïde latéral chez l'enfant : résultats cliniques avec un suivi minimal de 5 ans
    17h17 / 17h24
    Orateur(s) : Joe Rassi (Toulouse)
    

    Communications orales

     

    Pediatrics

    ABSTRACT N° SOFCOT25-552

    Prise en charge arthroscopique du ménisque discoïde latéral chez l'enfant : résultats cliniques avec un suivi minimal de 5 ans

     

    Joe Rassi* 1, Rebecca Bonny Obro2, Clara Flumian3, Jérôme Sales de Gauzy1, Franck Accadbled1

    1Service de Chirurgie Orthopédique, Traumatologique et Plastique de l'enfant et de l'adolescent, Hôpital des enfants, CHU Toulouse, Toulouse, France, 2Service de Chirurgie Pédiatrique, Hôpital des enfants, CHU Cocody, Abidjan, Cote d'Ivoire, 3Service de Recherche Clinique Pédiatrique, Hôpital des enfants, CHU Toulouse, Toulouse, France

    Introduction : Nous avons étudié les résultats cliniques à moyen terme et le taux de révision de la saucérisation arthroscopique.

    Material and methods : Une étude rétrospective, monocentrique, a été menée sur des patients traités par arthroscopie pour un ménisque discoïde latéral symptomatique entre décembre 2005 et mai 2019. Les critères d’éligibilité comprenaient des patients de moins de 16 ans au moment de l’intervention et un suivi minimal de 5 ans. Les données préopératoires (âge, sexe, symptômes et examen clinique), les résultats arthroscopiques (classifications de Watanabe et Ahn, instabilité méniscale et présence d’une lésion méniscale), le traitement (saucérisation ± stabilisation ± réparation méniscale), les scores patients (Lysholm, Tegner et Ikeuchi) et le taux de révision arthroscopique ont été enregistrés.

    Results : Au total, 47 (72 %) des 65 patients éligibles ont répondu aux questionnaires et ont donc été inclus (9 cas bilatéraux). L’âge moyen au moment de l’intervention était de 8,6 ± 3,3 ans. Les scores patients se sont tous améliorés après un suivi moyen de 10,5 ans (5–15,9) : Ikeuchi (64,2 % excellent–bon contre 3,6 %), Lysholm (90,5 contre 72,9) et Tegner (5 contre 4,3). Deux patients ont développé une ostéochondrite disséquante du condyle fémoral latéral, qui a guéri avec des mesures non opératoires. Aucune autre complication n’a été observée. Une révision arthroscopique a été réalisée chez 10 patients (17,9 %) après un suivi moyen de 2,7 ans.

    Conclusion : Les résultats à moyen terme de la saucérisation arthroscopique conservant le bord méniscal sont favorables, bien qu’avec un taux de révision arthroscopique substantiel. D’autres études devraient être réalisées afin d’investiguer les facteurs de risque d’échec et de révision.

    Conflits d’intérêts : Pas de conflit déclaré

Cheville-Pied
17h00 - 18h00
Salle 352 AB
CE_15 Les transferts tendineux du pied et de la cheville (en dehors du pied paralytique)
Président de séance : Carlos Maynou (Lille), Orateur(s) : Marion Di Schino (Nîmes)
Traumatologie
17h00 - 18h00
Amphithéâtre Passy
CE_12 Fracture de la scapula articulaire et extra-articulaire
Président de séance : Laurent Hubert (Angers), Orateur(s) : Guillaume Villatte (Clermont-Ferrand)
Hanche
17h00 - 18h00
Amphithéâtre Bordeaux
CE_06 Fracture des têtes et inserts acétabulaires en céramique dans les PTH
Président de séance : Pascal Bizot (Paris), Orateur(s) : Jean-Marie Philippeau (Saint-Herblain)
Pédiatrie
17h30 - 18h30
Salle 143
CE_01 Pathologies du rachis cervical dans les syndromes et dysplasies squelettiques
Président de séance : Jérôme Sales de Gauzy (Toulouse), Orateur(s) : Raphaël Vialle (Paris)
Rachis
17h30 - 18h30
Salle 351
CE_14 Endoscopie rachidienne : techniques, indications et limites
Président de séance : Charles Court (Paris), Orateur(s) : Benjamin Bouyer (Bordeaux)
Divers
19h00 - 20h00
 
Orthobattle's

Équipe Nord : 

  • Mehdi DUCASSE
  • Victoria LHOURRE
  • Jimmy PECHEYR
  • Henri MIGAUD
  • Frédéric DUBRANA
  • François-Xavier GUNEPIN

Équipe Sud : 

  • Ophélie MANCHEC
  • Ophélie TORRES
  • Yoan DALMAS
  • Louis DAGNEAUX 
  • Nicolas BONNEVIALLE
  • Jean-François GONZALEZ
Présentateur(s) : Christophe Trojani (Nice), Christophe Hulet (Caen), Renaud Siboni (Reims), Orateur(s) : Mehdi Ducasse (Caen), Victoria L'hourre (Brest), Jimmy Pêcheur (Nantes), Henri Migaud (Lille), Frédéric Dubrana (Brest), Laurent Obert (Besançon), François-Xavier Gunepin (Lorient), Ophelie Manchec (Toulouse), Ophélie Torres (Montpellier), Yoann Dalmas (Toulouse), Louis Dagneaux (Montpellier), Nicolas Bonnevialle (Toulouse), Jean-François GONZALEZ (Nice)

mercredi 12 novembre 2025

Hanche
08h00 - 09h30
Salle 352 AB
Discussion de dossier : Hanche
Coordonnateur(s) : Xavier Flécher (Marseille), Expert(s) : Regis Bernard de Dompsure (Nice), Remy Coulomb (Nimes)
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